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Perfectionnements aux systèmes de téléphonie
La présente invention est relative à des systèmes de téléphonie, elle a pour objet, plus parti- culièrement, de procurer un circuit de ligne perfection- né pour être utilisé dans de tels systèmes. Les circuits de ligne du type utilisé généralement jusqu'à ce jour, comprennent un relais de ligne et un relais de coupure qui provoquent les modifications de circuits nécessai- res pour permettre au circuit de ligne de s'adapter aux conditions particulières des appels entrants et des appels sortants. Dans certains cas, on considère qu'il
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est nécessaire de procurer la possibilité de blocage pour éviter qu'une ligne en condition d'appel permanent ne reste connectée aux organes du bureau central, dans ce but on utilise habituellement un troisième relais.
De plus, là ou le système comprend des lignes partagées et qu'il est nécessaire de permettre d'effectuer des appels révertifs, on a supposé qu'il était nécessaire de procurer le courant d'alimentation par l'intermédiai- re du circuit de ligne plutôt que par un groupe d'or- ganes communs à tout le bureau ; ce cas, également un relais distinct a. été employé.
L'objet principal de l'invention est de pro- curer un circuit de ligne perfectionné qui, en plus des fonctions ordinaires qu'il remplit normalement, peut être bloqué et permettre l'établissement d'appels révertifs, le tout s'effectuant au moyen de deux relais seulement.
Suivant l'invention, les relais de ligne et de coupure sont interbloqués d'une manière nouvelle suivant laquelle les ressorts de contact portés par le relais de ligne sont divisés en deux groupes, le fonctionnement d'un de ceux-ci est contrôle par l'état dans lequel se trouve le relais de coupure. La dispo- sition qui est préférée est celle dans laquelle les deux groupes fonctionnent quand le relais de ligne est alimenté seul. Un groupe est ramené en position normale si le relais de coupure est ensuite mis en service et il ne fonctionne pas du tout si le relais de coupure est déjà en service quand le relais de ligne est mis sous tension.
Cependant, si le relais de coupure est ensuite mis hors circuit, le groupe de ressorts en question reste en position de repos bien que le relais de ligne soit maintenu sous tension continuellement.
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Par une interconnexion convenable des ressorts de contact fonctionnant suivant ce principe, on obtient un circuit de ligne perfectionné qui donne les possi- bilités dont on a parlé ci-dessus d'une manière très simple et très efficace.
L'invention sera mieux comprise par la des- cription qui va suivre d'un mode d'application, pour laquelle on devra se reporter aux plans annexés compre- nant les fig. 1 à 4. Parmi celles-ci la fig. 1 montre deux circuits de ligne dans lesquels l'invention a été incorporée, ils sont associés respectivement à des abonnés appelants et appelés. La fig. 2 montre le cir cuit du commutateur pour appels révertifs ; fig. 3 donne une vue perspective d'un relais de ligne et de coupure combiné qui peut être incorporé dans les cir- cuits de ligne représentés à la fig. 1. Enfin la fig. 4 montre schématiquement la disposition des ressorts de contact associés au relais de ligne et de coupure de la fig. 1.
La fig. 1 qui est une figure schématique montre à gauche une ligne partagée 150 à laquelle sont raccordés les postes A et B, le nombre de ceux-ci pouvant atteindre 10 dans certains cas. D'une manière identique la ligne 160 à la droite de la fig. dessert les postes C. et D. Dans ce cas également, le nombre des postes connectés à cette ligne peut atteindre 10.
Dans le but de simplifier la description, on supposera que le bureau ne comprend pàs plus de 100 lignes et que les communications sont établies au moyen de circuits de connexion,comprenant un chercheur et un connecteur, tels que le circuit de connexion 100, chacun d'eux comprenant deux commutateurs à 100 points du type à
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ascension et rotation tels que le chercheur 101 et le connecteur 102. Les circuits de connexion sont choisis tour à tour, pour établir les communications, sous la commande d'un distributeur 103 ; comme les circuits de ces commutateurs sont connus et qu'ils ne forment pas partie intégrante de l'invention ils sont repré- sentés par des rectangles.
Il doit être bien entendu que le bureau peut comprendre des lignes individuelles aussi bien que des lignes partagées et que l'invention est également applicable à celles-ci.
Le commutateur pour appels révertifs repré- sent6 à la fig. 2 est du type bien connu qui, en prin- cipe, travaille sous l'action de deux chiffres qui font fonctionner deux commutateurs respectivement. Il est accessible des bancs de connecteur sous l'action des impulsions d'un numéro particulier à deux chiffres, ce qui provoque des modifications de circuits dans le connecteur en question. Ce connecteur exécute alors une opération de recherche pour sélectionner un commuta- teur pour appels révertifs libre dans le but de donner un circuit en boucle et pour supprimer l'envoi du courant d'appel qui normalement s'effectue à ce moment.
Le relais de ligne et de coupure combiné représenta à la fig. 3 comprend une plaque support formée de deux pièces 301 et 302 fixées d'une manière convenable l'une à l'autre par un dispositif comprenant une barrette 303 et une plaque commune 304 qui se place à angle droit par rapport à la plaque de-support. Les pièces 301 et 302 supportent respectivement les relais de ligne et de coupure 305 et 306 qui sont montés, comme on peut le voir sur la fig., avec leurs noyaux parallèles. Une équerre de support 307 possédant deux bras 308 portant une tige 309 jouant le rôle de pivot
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est fixée à la plaque 301 au moyen d'une vis 310 et d'une rondelle 311 ; d'une manière identique, une équerre de support 312 possédant deux bras 313 est fixée à la plaque 302 par une vis 315 et une rondelle 316.
Une armature 317 munie de deux bras 318 est montée sur la tige pivot 309 et une armature identique 319 munie des bras 320 est montée sur la tige pivot 314. L'arma- ture 317 possède également un bras 321 muni d'un ergot
322 ; l'armature 319' possède un bras 323 muni d'un ergot
324. Deux groupes de ressorts de contact 325 et 326 sont associés au relais de ligne 305 et sont disposés de telle sorte qu'ils fonctionnent d'une manière qui sera décrite plus en détail dans la suite de la spéci- fication. Le relais de coupure 306 est muni d'un seul groupe de ressorts de contact 328 qui travaillent sous la commande d'un bouton isolant 327 porté par l'ergot
322, tous les ressorts peuvent être actionnés ensemble par le bouton isolant 329 porté par l'ergot 324.
Le groupe de ressorts 325 comprend un ressort 330 dont une partie est repliée; ceci permet le déplacement du ressort 330 qui est communiqué au ressort 332 pour provoquer l'actionnement du groupe de ressorts 326.
La pièce 303 a une forme telle qu'un de ses bords peut être replié sur la plaque 302 de manière à former un coussinet pour la barre oscillante 334. Cette barre est munie d'une extrémité coudée 336 disposée de telle sorte . que quand l'armature 319 est actionnée le bras 323 provoque la rotation de la barre oscillante 334 dans son coussinet. L'autre extrémité de la barre 334 est coudée également en 337 de telle manière qu'elle vienne s'engager dans la partie repliée 331 du ressort 330.
Quand les deux relais sont en position de repos, les pièces prennent les positions qui sont représentées
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à la fig. Si le relais de ligne 305 est alors mis sous tension, le mouvement de l'armature actionne le ressort 350 et par conséquent le groupe de ressorts 325, car la partie repliée 331 repousse le ressort 332 et provoque de ce fait le déplacement du groupe de ressorts 326. Si le relais de coupure 336 est alors mis sous tension le groupe des ressorts 328 sera actionné et de plus le mouvement de la barre oscillante 334 provoquera le déplacement de la partie recourbée 331 de telle sorte qu'elle vienne plus s'engager sur l'ex- trémité du ressort 332. Il en résulte que le groupe de ressorts 326 revient en position normale du fait de l'élasticité des ressorts.
Le groupe de ressorts 325 reste cependant actionné jusqu'à ce que le relais de ligne 305 ne soit plus alimenté. Si le relais de coupure 326 est le premier mis sous tension, une action quelque peu similaire se produit, c'est-à-dire que quand le relais de ligne 305 est mis ensuite sous tension, seul le groupe de ressorts 325 fonctionne car la partie recourbée 331 du ressort 330 ne s'engage pas sur le ressort 332.
La fig. 4 montre la disposition schématique des relais, les pièces similaires ayant été marquées d'un chiffre auquel on a ajouté le suffixe "a", les ressorts de contact ayant été marqués de manière à correspondre aux indications du circuit de ligne de la partie gauche de la fig 1.
La progression d'un appel émis du .poste A à destination du poste C sera décrite brièvement ci- dessous de manière à permettre la compréhension complète du fonctionnement du circuit de ligne. Quand l'abonné du poste A décroche son récepteur, le circuit du relais 120 se ferme à travers la ligne et ce relais est mis
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sous tension. Du fait que le relais de coupure 110 n'est pas alimenté à ce moment, le relais 120 actionne ses deux groupes de ressorts. De ce fait, au contact
121, une terre est connectée au fil 154 aboutissant dans les bancs du connecteur de manière à marquer la ligne appelante comme étant occupée.
Au contact 124, un négatif pris à travers l'enroulement supérieur du relais 110 est connecté au fil 123 aboutissant au contact de test de la ligne appelante dans le banc des chercheurs, aux contacts 125 et 126 une terre, prise au contact 115, est connectée au fil de démarrage
191 aboutissant au distributeur 103 qui fonctionne de la manière bien connue pour provoquer le fonctionnement . du chercheur dans le circuit de connexion libre suivant.
On admettra que si le commutateur est du type à ascen- sion et rotation, comme on l'a supposé, cette connexion indiquera le niveau particulier dans lequel se trouvent les contacts de la ligne appelante.
Le chercheur fonctionne alors de la manière habituelle et quand ses balais atteignent la ligne appe- lante une terre est connectée au fil 153, par l'inter- médiaire du balai 181, de manière à alimenter le relais
110 à travers son enroulement supérieur. Ce relais fonctionne, au contact "X" 114 il se bloque sous l'ac- tion de son enroulement inférieur et amène la terre du balai 181; par l'intermédiaire du contact 112, pour maintenir le marquage d'occupation dans les bancs des connecteurs. Au contact 113, la terre connectée au fil 154 est supprimée ; contact 115, le circuit de démarrage s'ouvre et au contact 116 l'enroulement inférieur du relais 120 est déconnecté du fil de ligne
152 ; un circuit local est complété alors par l'inter- médiaire de la résistance 157.
Au contact 111 l'enrou-
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lement supérieur du relais 120 est déconnecté du fil de ligne 151. Par suite du fonctionnement du dispositif de verrouillage entre les deux relais, les contacts compris dans le groupe de ressorts 326 et qui sont marqués à la fig. 1 par la lettre "R" reviennent en position normale sans toutefois que cette action ait un effet utile au moment considéré. L'abonné appelant émet ensuite les trois chiffres représentant le numéro indicatif de l'abonné désiré, ceci s'effectue de la manière bien connue de telle sorte que le connecteur fonctionne en ascension et en rotation et que fonctionne également le commutateur auxiliaire de manière à sélec- tionner le code d'appel requis.
Si l'abonné demandé est occupa, le balai 184 rencontre une terre qui provoque le fonctionnement du relais d'occupation dans le conne c- teur, il en résulte que la tonalité d'occupation est envoyée vers l'abonné appelant. En conséquence, celui- ci raccroche son récepteur et la connexion est libérée de la manière habituelle.
Si cependant la ligne 160 aboutissant au poste C est libre, c'est-à-dire si le circuit se présente comme le rnontre la fig. 1 il n'y a pas de terre connec- tée au fil 163, le connecteur se branche sur la ligne et connecte une terre au fil 163. Cette terre se prolonge, par l'intermédiaire du contact 141, vers l'enroulement inférieur du relais 130 pour provoquer le fonctionnement de celui-ci. Au contact 132, le circuit de blocage du relais 130 s'établit sans le secours du contact 141 ; au contact 133, la connexion d'une terre locale au fil 163 est évitée; au contact 134, une terre est envoyée vers les bancs des chercheurs, par l'intermédiaire du fil 164, pour marquer la ligne comme étant occupée. Au contact 135, la terre est supprimée du contact de
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travail du ressort 145 pour éviter l'envoi d'une alarme.
Au contact 136, un circuit local s'établit par l'intermédiaire de la résistance 167 pour alimen- ter l'enroulement inférieur du relais 140. Puisque le relais 130 est déjà sous tension, le relais 140 ne peut fermer ses contacts "R", de telle sorte que seuls les contacts 141 et 145 se ferment, sans effet utile toutefois en ce moment.
Le poste appelé C est alors sonné et quand l'abonné décroche son récepteur le circuit de conver- sation est complètement établi. Quand la conversation cesse et que les deux abonnés raccrochent leur récep- teur la terre est supprimée des fils 153 et 163, dans le circuit de connexion, il en résulte que les relais 110, 130 et 140 sont libérés et que les circuits de ligne reviennent en position normale. Les chercheurs et connecteurs du circuit de connexion qui ont été employés reviennent également en position de repos d'une manière .'qui est connue déjà.
La suite des opérations qui s'effectuent dans le cas d'un appel révertif sera maintenant prise en considération de telle sorte que le fonctionnement du circuit de ligne dans ces circonstances particulières puisse être compris; à titre d'exemple on supposera que l'abonné du poste A désire appeler l'abonné du poste B.
Quand l'abonné A décroche son récepteur, le chercheur du circuit de connexion disponible suivant fonctionne pour rechercher la ligne de la manière habituelle.
L'abonné émet alors les deux chiffres indicatifs d'un appel révertif, il s'ensuit que le connecteur se met dans une position telle qu'il puisse exécuter une recherche pour sélectionner un commutateur pour appels révertifs libre. Si on suppose que le commutateur
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représenté à la fig. 2, est celui qui a été sélectionné, on peut voir que la boucle de la ligne de l'abonné A sera prolongée jusqu'à ce commutateur pour amener le fonctionnement du relais 230. Ce relais, au contact 231, ferme le circuit d'alimentation du relais 240; celui-ci, à son tour, au contact 241, connecte une terre au fil 172 pour maintenir en position de travail les relais qui ont fonctionna dans le circuit de connexion et le relais 110 du circuit de ligne.
L'abonn' émet ensuite un troisième chiffre correspondant au dernier chiffre de son propre numéro, c'est-à-dire un chiffre de sélection de code ; relais 23u bat au rythme de ces impulsions. Chaque fois qu'il retombe, le circuit d'alimentation de l'électro 236 du commutateur 280 se ferme par l'intermédiaire de 231, 245, 252 et273; le fonctionnement de l'électro 236 fait avancer les balais 283 d'un nombre de pas corres- pondant au chiffre émis. Le relais 250 est alimenté en parallèle avec l'électro-aimant et, du fait qu'il est retardé à la libration, il reste en position de tra- vail pendant l'envoi du train d'impulsions.
Dès que le commutateur 280 abandonne sa position de repos, les ressorts d'engagement 234 fonctionnent et quand le relais 250 retombe, à la fin de l'envoi du train d'im- pulsions, le circuit du relais 270 se ferme. Ce relais, au contact 272, ferme son circuit de blocage propre ; contact 273, il transfère le circuit d'impulsion vers l'électro 238 du deuxième commutateur, 290, et au con- tact 2'77, il prépare le circuit de libération du commu- tateur 280.
L'abonné émet ensuite un quatrième chiffre correspondant au dernier chiffre du numéro.de l'abonné appelé et le relais 230 retombe par conséquent un cer-
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tain nombre de fois. Les impulsions, dans ce cas, sont envoyées vers l'électro 238 et les balais 293 et 295 avancent en conséquence. Le relais 250 fonctionne de nouveau et reste en position de travail pendant l'envoi du train-d'impulsions. Les ressorts d'engagement 235 sont actionnés dès que le commutateur abandonne la posi- tion de repos, il en.résulte que quand le relais 250 retombe, le circuit d'alimentation du relais 260 se ferme à travers le contact 252. Ce relais ferme son circuit de blocage propre, au contact 261, et au con- tact 262 il prépare le circuit du relais 210.
L'abonné appelant raccroche alors son récepteur et le relais 230 retombe en fermant le circuit du relais 210, comme il vient d'être dit. Ce relais, au contact 211, connecte une terre au fil de démarrage 206 de la machine d'appel pour mettre celle-ci en marche ; contact 212, il prépare le circuit de blocage du relais 220 ; au contact 213, il connecte le fil 215 de la machine d'appel au relais 220 ; contact 214 il complète le circuit de blocage du relais 240. Au début du cycle suivant d'envoi du courant d'appel, le relais 220 est mis sous tension et se bloque; aux contacts 221 et 227, il coupe le circuit du relais 230 et prépare le circuit d'envoi du courant d'appel.
On suppose que l'envoi du courant d'appel est établi sur le principe de l'appel partagé, c'est-à-dire que cinq codes sont envoyés sur un des fils de la ligne et cinq codes sur l'autre fil.
Les opérations qui s'effectuent alors différeront quelque peu suivant que les sonneries des deux abonnés en ques- tion sont connectées sur le même fil de la ligne ou sur des fils différents, les divers cas possibles seront pris en considération ci-après.
Si on suppose en premier lieu que le chiffre
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de code de l'abonne A est 1 et que le chiffre de code de l'abonné B est 3 on peut voir que si le reliement des sonneries a été établi sur la base de groupes impairs et pairs, leurs sonneries seront connectées au même fil de line. De plus le commutateur 280 sera amené en position 1 et le commutateur 290 en position 3.
Par conséquent, dans ce cas, le seul circuit qui est établi par l'intermédiaire des balais des commutateurs en question est celui qui comprend: le fil M3 d'envoi du courant d'appel, le troisième contact et le balai 293, l'enroulement supérieur du relais 255, le contact 221 et le fil 171 aboutissant au fil de ligne auquel les sonneries des deux abonnés sont connectées. Il en résulte que le code d'appel de l'abonné B est émis vers les deux postes de telle sorte que l'abonné appelant reçoive également une information lui faisant connaître que les opérations de sélection se sont effectuées correctement. Quand l'abonné appelé décroche son récep- teur, le relais 255 fonctionne et coupe l'envoi du cou- rant d'appel, il provoque encore d'autres changements dans les circuits comme il sera décrit ci-après.
L'abonné appelant est averti de ce que l'abonné appelé répond du fait que sa propre sonnerie cesse de fonctionner; il décroche alors son récepteur et la conversation peut s'établir.
Si on considèremaintenant le cas suivant dans lequel les numéros de code des deux abonnés sont pairs, par exemple 2 et 4, on peut voir que le commu- tateur 280 est amené en position 2 et le commutateur 290 en position 4. Le circuit suivant se ferme alors: négatif, résistance 207, contact 2 et balai 283, contact 4 et balai 293, enroulement supérieur du relais 255, fil 171. Ce fil n'est pas celui auquel les sonneries
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des deux abonnés en question sont connectées. Un autre circuit s'établit également, il compren d: le fil d'envoi du courant d'appel M4, le quatrième contact et le balai 295, les enroulements 205 et 204 du transformateur, terre au contact 229.
Le courant'd'appel qui circule dans ce circuit induit un courant dans les enroulements 202 et 203 du transformateur et ce courant par l'inter- médiaire 'du contact 227 s'écoule vers le fil 173 auquel les sonneries des postes en question sont connectées Dans ce cas également seul le code de l'abonné appelé est émis et l'envoi est coupé lors du fonctionnement du relais 255 quand l'abonné répond.
Si on considère maintenant le cas dans lequel les sonneries des deux abonnés sont connectées à des fils différents de la ligne, par exemple, si le numéro de code de l'abonné appelé est 2, on peut voir que les balais du commutateur 280 seront amenés sur le premier contact et les balais du commutateur 290 sur.le deuxième contact. Dans ce cas, le circuit suivant se ferme: fil d'envoi du courant d'appel M1, premier contact et balai 283, deuxième contact et balai 293, enroule- ment du relais 255, fil 171 sur lequel le code de l'a- bonné appelant est émis. Un autre circuit s'établit également 'comme suit: fil d'envoi du courant d'appel M2, deuxième contact et balai 295, enroulements 205 et 204, .terre au contact 229 ; code de l'abonné appelé est émis suivant ce circuit et par induction.
Dans ce cas particulier, l'abonné appelant entend donc son propre code, mais l'envoi du courant de sonnerie est interrompu quand l'abonné demandé répond, de telle sorte que l'appe- lant soit averti de ce fait.
Il reste un dernier cas à considérer. C'est celui dans lequel le numéro de code de l'abonné appelant
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est pair et le numéro de code de l'abonné appelé est impair, par exemple 2 et 1. Dans ce cas particulier, le circuit suivant se ferme : d'envoi du courant d'appel M2, deuxième contact et balai 285, premier contact et balai 295, terre prise par l'intermédiaire des enroulements 204 et 205 de telle sorte que le code d'appel de l'abonné appelant soit transmis par induction.
Un autre circuit s'établit comme suit : fil d'envoi du courant d'appel M1 premier contact et balai 293, enroulement du relais 295, fil 171 suivant lequel est émis le code de l'abonné appelé.
Quand l'abonné appelé répond, le relais 255 est mis sous tension dans la boucle de la ligne, au contact 257, il ferme son circuit de blocage par l'in- termédiaire de son enroulement inférieur. Au contact 258, il coupe le circuit du relais 210 qui retombe à son tour etqui amène la libération du relais 220, de ce fait, le relais 230 est connecté de nouveau aux fils de ligne 171 et 173. Le relais 230 ne fonctionne pas car le relais 255, au contact 256, a supprimé la terre de blocage connectée au fil 172, ce qui a amené la libération des commutateurs du circuit de connexion et la suppression de la terre connectée au fil 153.
Ceci a pour effet de faire retomber le relais 110, d'où il résulte que le relais 120 est connecté de nou- veau aux bornes de la ligne. Dans ce cas cependant, la ligne est bouclée du fait que l'abonné appelé a répon- du et, par conséquent, le relais 120 reste'sous tension mais uniquement avec ses contacts 121 et 125 en position de travail. Ce relais connecte une terre, prise au con- tact 113, au fil 154 aboutissant dans les bancs des con- necteurs de manière que la ligne apparaisse comme ligne occupée ; par l'intermédiaire des contacts 115, 125 et 126,
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une terre est connectée au fil 156 qui aboutit au dis- positif d'alarme.
On peut voir que le relais 120 procure le courant d'alimentation pour les abonnés appelant et appelé et qu'aussi longtemps que le relais 120 reste en position de travail, il ne se produit aucune action sur les organes communs du bureau central sauf dans le circuit d'alarme. Quand les deux correspondants ont terminé leur conversation et raccroché leur récepteur, le circuit du--relais 120 est coupé et ce rela.is revient en position normale, la ligne étant de nouveau disponible pour un autre appel, soit entrant soit sortant.
La libération du relais 210 qui survient quand le relais 255 fonctionne interrompt le circuit de blocage du relais 240 qui, au contact 244, coupe le circuit du relais 255. De plus, au contact 246, le circuit de l'électro de libération 239 du commutateur 290 s'éta- blit, l'électro fonctionne et ramène les balais en position de repos. Quand les balais atteignent cette position, les contacts 235 s'ouvrent et le relais 260 retombe ; le circuit de l'électro de libération 237 du commutateur 280 se ferme alors, le commutateur revient en position normale, les contacts 234 s'ouvrent et le relais 236 retombe.
Quand cette opération s'effectue le négatif qui marquait la ligne comme étant libre est reconnecté au fil 172 par l'intermédiaire de la résis- tance 206 et du contact 271; le commutateur pour appels révertifs est de nouveau disponible pour l'établissement d'autres communications.
On doit comprendre que dans le cas où l'abonné appelé ne répond pas l'envoi du courant d'appel peut être coupé par l'abonné appelant s'il décroche momenta- nément son récepteur. Ceci a pour effet de libérer le circuit de connexion et le commutateur pour appels
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révertifs, comme dans le cas où l'abonné appelé répond.
Quand l'abonne raccroche ensuite son récepteur, le circuit de ligne est ramené en position normale.
Le circuit de connexion est équipé d'un disposi- tif à ternes qui entre en fonction quand le circuit de connexion est mis en service; au bout d'un certain temps déterminé, ce dispositif supprime la terre de blocage connectée au fil 153 aboutissant dans les bancs des chercheurs si l'établissement de la communications s'est pas effectué correctement. L'effet de la suppression de cette terre estle même que celui qui se produit dans le cas d'un appel révertif, c'est-à-dire que le relais 110 retombe tandis que le relais 120 reste alimenté dans le circuit de la ligne; donc, si l'abonné a décroché son récepteur et qu'il n'a pas émis un numéro complet, il ne maintiendra pas en service continu et indéfiniment les organes communs du bureau automatique.
De plus, si par suite d'un défaut une ligne se trouve en condition d'appel permanent, le même cas se reproduit et une alarme est donnée. Quand le dérangement est levé ou quand l'abonné raccroche son récepteur, le relais 120 retombe et le cir- cuit de ligne fonctionne dès lors normalement.