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"Appareil pour préparer des enregistrements destinés à la commande des machines à fondre ou composer les lignes typo- graphiques",
La présente invention est relative aux systèmes etappa- reils de composition typographique et,en particulier, à des machines servant à préparer une forme pour la commande automa- tique des machines à composer et fondre les lignes typographi- ques.
L'objet principal de cette invention est d'établir un ap- pareil servant à faire connaître à un opérateur les totaux des dimensions réelles et exactes des matrices destinées à être composées dans la ligne typographique.
Suivant le procédé de mesure des dimensions exactes des matrices qui fait l'objet de cette invention,il est possible de mesurer des épaisseurs de matrices par incréments de 0,025mm
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depuis zéro jusqu'à 25,37 mm,en utilisant une méthode décimale de comptage des largeurs de caractères.Ainsi, on peut mesurer avec une exactitude complète n'importe quelle matrice existan- te capable d'être choisie dans le magasin d'une machine à fon- dre les lignes.De plus,suivant une des caractéristiques de cette invention,on peut effectuer la commande entière des ma- trices de plusieurs magasins avec le même degré élevé d'exac- titude.
'En quelques mots,suivant l'invention,un perforateur-comp- teur à clavier est pourvu d'une série de leviers à touche qui jouent le double rôle de commander un mécanisme sélecteur de permutation faisant partie d'un mécanisme perforateur et,par l'intermédiaire d'une tringlerie convenable,de commander des éléments de barres de code compteuses contenus dans des unités à barres de code démontables.Les éléments de chaque unité à barres de code sont disposés pour commander trois jeux de pa- lettes compteuses qui commandent trois rochets compteurs prévus respectivement pour les positions décimales des dixièmes,des centièmes et des millièmes,ces trois rochets étant reliés à un mécanisme d'encliquetage et à un engrenage planétaire de façon à constituer un accumulateur différentiel,
Les mouvements des rochets compteurs ont lieu simultanément comme résultat - de la manoeuvre d'un levier à touche et sont accumulés de telle. sorte que le mouvement combiné des trois mécanismes à rochet est communiqué à une aiguille à matrices d'une manière analo- gue à celle décrite dans le brevet belge n 396.559.
Une caractéristique de l'invention consiste à adapter le perforateur compteur à clavier en vue de son emploi dans la forme de composition typographique basée sur le système à uni- tés de groupement des matrices.L'indicateur d'unités est uti- lisé conjointement avec l'aiguille à matrices déjà prévue pour la mesure exacte des matrices.Quoique.dans les systèmes de nesure à unités habitullement, utilisés, le cardratin" em "
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soit divisé en 18 unités et qu'il ait été divisé en 32 uni- tés dans un autre système,ce cadratin peut ,suivant l'inven- tion,être divisé en un nombre d'unités pouvant s'élever jus- qu'à 99,ce qui permet d'obtenir une mesure plus exacte.
Pour mieux faire comprendre l'invention et faciliter sa mise en pratique,on la décrira ci-après en se référant aux dessins annexés sur lesquels:
Fig.1 est une vue de face avec arrachement partiel d'un perforateur-compteur avec les détails nécessaires pour faire comprendre clairement la présente invention.
Fig.2 est une coupe par la ligne 2-2 de la fig.l.
Fig. 3 est une coupe fragmentaire montrant le mécanisme de changement de magasin.
Fig.4 est une vue de face partielle de l'indicateur des unités.
Fig.5 est une coupe fragmentaire par la ligne 5-5 de la fig. 4.
Fig.6 est une vue en plan partielle de l'accumulateur différentiel et représente l'application de l'indicateur des unités à cet accumulateur.
Fig, 7 représente le dispositif d'arrêt réglable destiné aux palettes compteuses.
L'appareil (fig.1 et 2) comprend un sccle 21 qui sup- portn un ensemble d'accumulateur différentiel,un indicateur d'unités,un indicateur à trois aiguilles et un mécanisme de réglage des espaces-bandes, indiqués généralement un 22,23 25 et 26, sespectivment, L'indicateur à trois aiguilles 25 est du type décrit dans le brevet belge n 400.862 et comprend un cadran en forme d'éventail 30,un aiguille à matrices 27 et une pair d'aiguilles à espaces-bandes 28,29.
Un mouvement est communiqué à 1'aiguille à matrices 27 par 1'intermédiaire du mécanisme compteur et d'un embrayage à friction 31.Le cadran indicateur 30 porte près de son bord courbe
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externe une échelle ou graduation représentant un nombre d'unités de l'em du caractère pica.
dans une ligne de lon- gueur maximum,quelle que soit l'unité qui est adoptée comme unité de mesure, L'aiguille à matrices 27 se meut le long de ce bord du cadran de gauche à droite, vers une indication zéro, sous l'influence de la totalisation des épaisseurs des matrices par le mécanisme compteur comprenant l'accumulateur différentiel 22,Ainsi,la distance de l'aiguille 27 à zéro indique la place ou espace de ligne restant à remplir par des matrices,lorsque la ligne ne contient pas d'espaces-bandes.
Lorsque des espaces-bandes sont insérées dans la ligne,l'es- pace restant à remplir varie avec le nombre d'espaces-bandes insérées.Pour indiquer la justification de la ligne composée, on a prévu deux aiguilles à espaces-bandes 28,29,la distance entre ces aiguilles indiquant la-mesure dont les espaces-ban- des peuvent être élargies.Comme la distance qui sépare toute position à laquelle l'aiguille 29 est susceptible d'avoir été amenée de sa position zéro ou initiale représente la somme des bords minces de toutes les espaces-bandes(qu'il n'y ep ait qu'une ou qu'il y en ait plusieurs)de la ligne et comme la distance qui sépare l'aiguille 28 de la même position initiale ou zéro représente la somme des gros bouts des es- paces-bandes,
il est évident que la distance qui sépare les aiguilles 28 et 29 l'une de l'autre représente la différence de ces sommes, c'est-à-dire la masure dans laquelle les espa- ces-bandes peuvent 'être élargies.Par conséquent,l'espace qui reste à remplir dans la ligne lorsqu'on insère des espaces- bandes est représenté par la distance entre l'aiguille à matrices 27 et un point quelconque compris entre les aiguil- les à espaces-bandes 28 et 29.Les mouvements différentiels ou proportionnels des aiguilles 28 et 29 vers la gauche,en regardant la fig.l (à partir de la position zéro)sont décrits en détail dans le brevet n 400.862,susmentionné.
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Le socle!! supporte aussi, à son extrémité avant, un ensemble de touches amovible, indiqué généralement en 33 (fig. 2) et renfermant une série de leviers à touche 34, plusieurs unités à barres de code ou magasins-compteurs 35 et 36, plusieurs groupes de palettes compteuses 37 et un mé- canisme sélecteur de permutation, indiqué généralement en 38, servant à régir le fonctionnement d'un perforateur 39 (fig. 1).
L'ensemble de touches amovible 33 comprend une plaque supérieure 41 et une plaque inférieure 42 fendue pour rece- voir une série de tiges à touche 43 . Les plaques 41 et 42 sont rivetées l'une à l'autre à droite (fig. 2) et sont fixées, à l'arrière, à une plaque verticale 44. Les tiges 43 sont munies de têtes, ou touches proprement dites, 45 et sont fixées de façon détachable à l'ensemble 33 par des goupilles individuelles 46 . L'ensemble 33 est porté par des broohes 47 destinées à s'engager dans des fentes de la pla- que arrière 44 et par une traverse 48 du socle 21.Les bro- ches 48 et 49 alignent convenablement l'ensemble 33 avec la série de leviers à touche 34 .
Les leviers à touche 34 pivotent sur une tige-pivot commune 51 et sont normalement maintenus dans une position horizontale par des res sorts individuels 52-1- montés entre les dits leviers et une barre de retenue 53 . Chacune des extrémités avant des leviers à touche 34 èst munie de parties latérales 54 destinées à coo- pérer avec la tige à touche 43 associée au levier envisagé.
Les leviers 34 s'étendent au-dessus de plusieurs paires de barres de code 55 et 56 montées dans l'unité sélectrice de perforateur 38 . Les barres 55 et 56 de chaque paire sont supportées (fig. 1) par deux bras oscillants en forme de T 57 et 58 pivotant autour de tiges-pivots 59 et 61 et portant des pattes 62 et 63 qui sont déportées dans des sens opposés et servent à maintenir relevées les barres de code 55 et 56, respectivement , de la paire correspondante de barres de co-
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de.
Les bras oscillants 57 et 58 de chaque paire de barres de code sont articulés à une barre de permutation 64, de façon à communique un mouvement de a-et-vient à cette barre, qui est elle-même articulée à l'un des éléments d'une série de leviers 65 pivotant sur une tige-pivot commune 66 mont,be dans l'unité perforatrice 39 . Sur l'extré- mité supérieure de chaque levier 65 pivote une pièce 67 susceptible d'être intercalée entre un marteau de poinçon.
68 et un des éléments d'une série de poinçons 69 . Les. poin- cons 69 sont montés dans un ensemble composé de plaques de guidage 71 et 72 et d'une plaque-matrice 73, chacun d'eux étant entouré par un ressort à boudin détacheur 74 .
Un ruban 75 passe entre les jaques 72 et 73 Le marteau 68 est monté de façon pivotante dans le socle, 21 et est destiné à être actionné par une came montée sur l'arbre ''-principal 32, comme décrit dans le brevet n 396.539 préci- té.
Pour faire fonctionner sélectivement les pièces intercalaires 67, chaque levier à touche 34 est disposé pour abaisser une des barres de code 55 ou 56 de chaque paire de barres de code et, par l'entremise des bras oscil- lants 57 et 58, soulève les autres barres de code pour faire soit avancer, soit reculer une barre de permutation corres- pondante 64 de façon à communiquer un mouvement correspon- dant aux leviers pivotants associés 65 . Les barres de per- mutation 64, sont mises en position selon des combinaisons caractéristiques, et les barres de code 55 et 56 sont pour- vues de bords supérieurs entaillés, les barres de chaque paire étant complémentaires, cest-à-dire que les parties hautes de chaque barre d'une paire sont en regard des par- ties basses de l'autre barre de la paire.
Sur chacun des leviers à touche 34 pivotent deux biellettes 76 et 77 qui s'élèvent verticalement à partir de ce levier et sont reliées respectivement, à leurs extrémi-
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tés supérieures, à des leviers 78 et 79 montés pour osciller respectivement sur des tiges 81 et 82, elles-mêmes montées dans un organe de changement de magasin 83 . Cet organe 83 est muni à ses extrémités de deux tourillons 84 (fig. 1) re- çus dans une plaque-palier 85 fixée au socle 21. Le dit or- gane 85 peut recevoir un mouvement d'oscillation dans les deux sens, pour venir soit à sa position lévogyre,soit à sa position dextrogyre, de deux biellettes 86 et 87 (fig. 3) reliées respectivement aux leviers à touche supérieur 88 et inférieur 89 du magasin.
Lorsqu'on désire faire osciller l'organe de changement de magasin 83 jusqu'à sa position lévogyre pour amener les leviers 79 à la position voulue pour actionner des leviers coudés 91 (fig. 2) du mécanisme compteur du magasin supérieur, on appuie sur le levier à tàuohe 88, qui, en actionnant une biellette 86 actionnant à son tour un bras 92 de l'organe de changement de magasin 83 fait pivoter cet organe qu'il amène à sa position lévogyre, dans laquelle il est maintenu contre une vis ex- centrique réglable 93 par l'action d'un levier à galet 94, soumis à l'action d'un ressort, sur un cliquet 95 fixé au dit organe .
Lorsqu'on désire ramener l'organe de changement de magasin 83 à sa position dextrogyre pour amener les le- viers 78 à la position voulue pour coopérer avec dess leviers coudés 96 associés au mécanisme sélecteur du magasin infé- rieur, on appuie sur une tige à touche 97, qui, en tirant la biellette 87 vers le bas, fait osciller l'organe 83 vers et contre une vis de réglage excentrique 99 .
Les leviers coudés 91 et les leviers coudés 96 (fig. 2) sont associés respectivement aux leviers 79 et 78 et sont montés dans un organe de changement de caractères 101, les premiers étant montés pour pivoter sur une tige-pivot commune.
102 et les seconds étant montés pour pivoter sur une tige- pivot commune 103.Chaque paire de leviers coudés 91 , 96 est maintenue par un ressort commun 104 contre une barre
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de butée commune 105 . Comme représenté dans les fig 1 et 2, l'organe de changement de caractères 101 est monté pour coulisser sur des goupilles 106 et 107 montées dans le so- cle 21 , et cet organe peut venir à l'une quelconque de deux positions sous la commande du levier à touche de changement 108 et du levier à touche de rappel 109 .
Lorsqu'on appuie sur le levier 108, ce levier communique, à l'aide d'une biellette 111 , une rotation dextrogyre à un levier 112 pivotant en 113 dans le socle 21 . Par l'entremise d'une gou- pille 114, le levier 112 fait osciller dans le sens lévogyre un levier coudé 115 pivotant en 116 et amène ce levier à sa position représentée sur la fig. 1, ce qui,étant donné que le dit levier est articuléà l'organe de changement de caractère 101, amène cet organe à sa position de gauche.
Lorsqu'on manoeuvre le levier à touche 109, une rotation lévogyre est communiquée par une biellette 117 à un levier 118 pivotant en 119 , et qui, par l'entremise d'une goupil- le 121, communique lui-même une rotation dextrogyre à un levier 122 pivotant en 123 Le levier 122 est articulé à l'organe de changement de caractères 101 et muni d'un prolongement 124 terminé par un cliquet destiné à coopérer avec un organe à galet 125 soumis à l'action d'un ressort.
La rotation dextrogyre du levier 122 comminique un mouve- ment vers la droite à l'organe de changement de caractères 101.
Les leviers coudés 91 et 96 agissent sur des éléments compteurs 126 montés dans les magasins de comptage 35 et 36.
Le magasin de comptage 35 coulisse sur des rails de guidage 127 et 128 et le magasin de comptage 36 coulisse sur des rails de guidage 129 et 131, de façon à rendre les magasins de comptage 35 et 36 amoviblement interchangeables en con- formité avec le corps des caractères' ou le magasin pour le- quel le ruban perforé doit être préparé et de la manière décrite dans les brevet belgesn 393,264 et 415.17,
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Les magasins de comptage 35 et 36 sont mm is de butées arrière réglables 170 (fig. 7) pour assurer l'ali- gnement des éléments compteurs 126 avec les leviers cou- dés 91 et 96.
Les magasins de comptage sont pourvus de fentes destinées à recevoir les éléments 126 , qui sont espacés de la moitié environ de la distance qui sépare les leviers à touche (fig. 1), de sorte qu'on peut prévoir deux jeux de trois éléments compteurs pour chaque levier à touche,l'or- gane de changement de caractères 101 pouvant être déplacé pour amener les leviers coudés 91 et 96 en alignement de fonctionnement avec l'un ou l'autre des jeux d'éléments compteurs de chaque paire de jeux assignée à chaque levier à touche. Pour compenser le déplacement des leviers condés 91 et 96 , ces derniers présentent à l'extrémité libre de leur bras horizontal une surface élargie 132, 133 , respec- tivement .
De cette manière, les leviers 79 et 78 agissent sur les leviers coudés correspondants 91 et 96 quel le que soit la position de l'organe de changement de caractères 101.
Chaque élément de comptage 126 est l'un des éléments d'un jeu de trois éléments correspondant aux positions dé- oimalés des dixièmes, centièmes et millièmes, Les éléments compteurs 126 peuvent être d'une seule pièce^--mais on a trouvé que leur fabrication est facilitée si onles établit en plusieurs pièces. Chacun d'eux est muni d'une saillie 134 disposée pour pouvoir être placée au-dessous d'une pla- que de retenue 135. Lorsqu'on monte les trois éléments 126 qui constituent un jeu complet, on insère une barre de ver- rouillage 136, et les éléments 126 sorit ainsi verrouillés en position de façon qu'ils ne puissent pas tomber à l'ex- térieur pendant la manutention ou le montage.
Pour effec- tuer leur démontage, on enlève la barre de verrouillage 136 et déplace les éléments 126 vers la droite. Chacun des éléments compteurs 126 porte une saillie verticale 137
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correspondant à la valeur qu'il possède dans sa position décimale.
Au-dessus de chaque magasin compteur 35, 36 se trou- vent trois groupes de palettes compteuses comprenant chacun neuf palettes qui représentent respectivement les positions
0 à 8, ces positions étant cooptées de droite à gauche et la palette de droite de chaque groupe représentant zéro (0).
Les palettes compteuses 37 s'étendent en travers de la lar- geur entière de l'appareil, transversalement aux leviers à touche et aux éléments compteurs 126, leurs extrémités ayant la forme représentée sur la fig. 1, c'est-à-dire que chaque extrémité porte une latérale 138 (fig. 2) pour vue d'axes de pivotement. Ainsi, les palettes 37 s'étendant vers le bas à partir de leurs pivots et peuvent recevoir un mouvement oscillant des saillies verticales 137 portées par les éléments compteurs 126 . A chaque palette 37 est fixé, près de son extrémitégauche (fig. 1) , un support 139 disposé de façon étagée ouobliquement en travers de chaque groupe de neuf palettes, le bras avant ou situé le plus vers la gauche étant fixé à la palette avant ou zéro 37 de chaque groupe.
Le bras horizontal de chaque support 139 (fig. 2) est percé, près de son extrémité, d'un trou à travers lequel passe une tige de liaison verticale 141 qui porte, près du bras horizontal de chaque support 139, un écrou réglable
142 auquel est associé un centre-écrou. Lrosqu'une palette
37 reçoit un mouvement dextrogyre d'une saillie 137 lors du mouvement d'un élément compteur 126 vers la gauche,la tige
141 est entraînée vers le bas. Quoiqu'il n'y ait qu'une seu- le tige 141 associée à un support 139 et à une palette 37 de chaque groupe vertical de palettes, les liaisons décrites et représentées ont pour effet que le fonctionnement d'une des palettes d'un groupe vertical influence la tige 141 indépendamment des autres palettes et'supports de ce groupe vertical.
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L'extrémité supérieure de chaque tige 141 est articulée au bras horizontal d'un levier coudé pivotant 143 . Les divers leviers coudés 143 sont reliés entre eux par des biellettes individuelles 145 reliant leurs bras verticaux aux bras inférieurs correspondants d'une série de barres d'arrêt 146 montées sur une tige-pivot 147. Des séries cor- respondantes de barres d'arrêt 151 et 152 sont prévues res- pectivement pour les groupes des centièmes et des millièmes..
Les barres d'arrêt 146 sont sollicitées dans le sens dextro- gyre vers leur position de non fonctionnement par des res- sorts individuels 148 qui les tirent contre le fond des entailles d'un peigne de guidage 149 . Cette action du res- sort 148 a pour effet, par l'intermédiaire de la biellette 145, de maintenir le levier coudé 143 dans sa position lévo- gyre et, par suite, par l'intermédiaire de la tige 141 et des supports 139, de maintenir les palettes 37 dans leur position lévogyre contre des saillies 160 d'une barre d'arrêt réglable 170 (comme représentésur la fig. 7) pour ramener les éléments compteurs 126 à leur position de droi- te.
La barre d'arrêt 170 est montée de façon réglable à l'aide de vis (représentées en coupe) et constitue une butée ârrière fixe et exactement située pour chaque palette,37.
Des barres d'arrêt 151 et 152 sont prévues respectivement poùr les positions décimales des centièmes et des millièmes. on voit ainsi qu'une série de neuf barres d'arrêt sont as- sociées à chaque groupe de neuf palettes compteuses.
Une tige à touche 43 agit, par l'intermédiaire d'un levier à touche 34, de façon à faire mouvoir les biellettes 76 et 77 vers le bas, ce mouvement étant communiqué par les leviers 78 et ou 79 aux leviers coudés 91 ou 96 , selon celui des leviers 78 ou 79 qui occupe la position voulue pour coopérer avec le levier coudé correspondant 9h ou 96.
Comme les deux biellettes 76 et 77 associées à un levier touche 34 sont actionnées simultanément, les leviers 78
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et 79 sont actionnés similairement , mais un seul de ces leviers agit sur le levier coudé correspondant 96 ou 91 pour provoquer le mouvement vers la gauche des éléments compteurs 126 y associés.
Dans ce mouvement des éléments compteurs 126, les saillies verticales 137 deà dits élé- ments actionnent une palette 37 de chaque groupe de palettes pour faire mouvoir vers le bas la tige 141 associée à la pa- lette actionnée, cette tige faisant à son tour tourner dans lesens lévogyre, à l'aide du levier coudé 143 et de la biel- lett'e 145 , la barre d'arrêt 146, 151 eu 152 qui lui corres- pond, en surmontant l'action du ressort 148 correspondant, pour amener cette barre sur le chemin d'un levier d'entrai- nement 153, 154 et (ou) 155 des rochets.
Mécanisme d'entraînement des rochets compteurs.
Il est prévu un mécanisme d'entraînement de rochet compteur pour chacune des trois positions de comptage (milliè- mes, centièmes et dixièmes) et un mécanisme différentiel pour chaque . Chaque rochet compteur peut être entraîné d'une fa- çon variable, de une à neuf dents, sous la commande des neuf barres d'arrêt 146, 151 ou 152 de chaque groupe, lesquelles barres sont amenées sélectivement, sous la commande des ti- ges à touche 43, sur le chemin du levier d'entraînement du rochet compteur, par l'action des palettes 37 . Il existe une barre d'arrêt individuelle pour chaque chiffre de "0" à "8" inclus, mais il n'y a pas de barre d'arrêt pour le chif- fre "9" , étant donné que cette position du levier d'entraî- nement 153 , 154 ou 155 est déterminée par une butée fixe 156 qui fait partie du bâti de guidage 149.
Les leviers 153, 154 et 155 pivotent sur les moyeux de leurs rochets compteurs respectifs 157, 158 et 159.
Chacun de ces leviers est muni d'un bras vertical 161 (fig. 1) portant à son extrémité un cliquet 162 actionné par un ressort 163 qui tend à l'engager dans la denture périphé- rique du rochet associé. Simultanément avec le choix d'une
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barre d'arrêt 146,151 ou 152 , le levier à touche 34 actionne une barre universelle 164 (fig. 2), qui, d'une manière analo- gue à celle décrite dans le brevet n 760.497 précité,dé- clenche un embrayage pour provoquer la rotation de l'arbre princical 32 dans une mesure correspondant à un cycle de travail, par l'énergie d'un moteur (non représenté).
L'arbre principal 32 porte des cames servant à actionner les mécanismes d'entraînement des rochets compteurs, une came 165 (fig. 1) étant prévue pour chacun des trois groupes décimaux. Les cames 165 ont deux contours de came analogues et tels qu'il s'effectue un cycle de travail complet pour v chaque demi-tour. Aec la came 165 coopère un galet 166 monté à l'extrémité du bras horizontal d'un levier coudé 167 pivotant en 168 sur un support 149 .A l'extrémitédu bras vertical du levier 167 est fixée une goupille 169 pouvant se mouvoir dans une fente 171 d'un coulisseau 172, Lorsque la came 165 effectue un demi-tour, le levier coudé 167 oscille et fait mouvoir le coulisseau 172 à l'aide d'un ressort 173 tendu entre la goupille 169 et une goupille 174 portée par le coulisseau.
Le ressort 173 constitue ainsi une liaison élastique entre le coulisseau 172 et le levier coudé 16?.L'extrémité gauche du coulisseau 172 présente aussi une fente à l'aide de laquelle ce coulisseau est monté sur une goupille 175. "
Entre les goupilles 174 et 175, le coulisseau 172 porte un galet 176 destiné à coopérer avec le levier d'entraînement 153 (ou 154 ou 155 ).
Lorsqu'une barre d'arrêt 146 a été choisie et que la came 165 commence à tourner, le-'-levier coudé 167 tourne dans le sens dextrogyre pendant la première partie du cycle de la came 165 et, à l'aide du tessort 173, fait mouvoir le coulisseau 172 pour amener le galet 176 au contact du levier d'entraînement 153 , ce qui a pour effet que ce dernier tourne dans le sens lévogyre et déplace son bras inférieur'.vers la droite en surmontant l'action d'un
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ressort de traction 177 jusqu'à ce que la surface formant came prévue à l'extrémité inférieure du dit levier 153 rencontre la barre d'arrêt choisie 146 .
La continuation du mouvement du coulisseau 172 par le levier 167 est empê- chée, mais, grâce à la liaison élastique (ressort 173) pré- vue entre eux, la goupille 169 se meut dans la fente 171, ce qui tend à allonger le ressort 173 . Lorsque le levier d'entraînement 153 tourne dans le sens lévogyre, le cliquet 162 (fig. 1) glisse sur un nombre de tents du rochet 157 correspondant à la distance angulaire dont la barre d'arrêt choisie permet au levier 153 de se mouvoir, c'est-à-dire que le cliquet 162 se meut de la distanoe d'une dent pour chaque distance spatiale entre les barres d'arrêt 146.
Pendant la partie finale du cycle de la came 165, le ressort 177 entre en jeu pour ramener le levier 153 à sa position dextrogyre ou de gauche contre la vis de ré- glage excentrique 178 montée dans le support 149. En outre, par l'entremise du levier 153 et du galet 176, le ressort 177 tend à rappeler le coulisseau 172 et le levier 167 à leur position normale de gauche, représentée sur la fig.l.
Si le cliquet d'entraînement 153 a la possibilité de se mou- voir d'une distanoe représentant neuf unités, la surface de came 180 de ce levier viendra heurter la butée fixe 156, et le levier 153 viendra par suite occuper la position marquée par des lignes pointillées sur la fig 1. Pendant que le le- vier !53 est ainsi rappelé par le ressort 177 dans le sens dextrogyre contre sa butée 178, le cliquet 162 entre en jeu pour faire tourner le rochet 157 dans le sens dextrogyre, ce mouvement étant communiqué à l'arbre 179 comme on le verra plus loin. Un levier de retenue à ressort 181 empêche le rochet 157 de glisser en arrière.
Les barres d'arrêt 146, 151 et-152 sont espacées régu- lièrement suivant une disposition rectiligne, et les sur- faces de came 180 prévues à 1'extrémité inférieure des
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leviers d'entraînement 153, 154 et 155 sont établies de telle sorte que cet espacement régulier des dites barres d'arrêt peut être converti en échelons angulaires réguliers du mouvement des leviers d'entraînement. Le contour de la surface de came 180 constitue une caractéristique particu- lière du mécanisme d'entraînement des rochets compteurs, étant donné qu'il permet à des barres d'arrêt distribuées régulièrement de communiquer des incréments de mouvement angulaire @e gulièrement espacés au levier d'entraînement 153 (ou 154 ou 155).
Mécanisme accumulateur différentiel.
Sur le socle 21 est monté le mécanisme accumulateur différentiel 22, qui est commandé par les trois mécanismes d'entraeinement des rochets compteurs, comprenant les leviers d'entraînement 153, 154 et 155 et les rochets y associés 157,158 et 159, respectivement. Un mécanisme d'entraînement de rochet compteur est associé à chacun des groupes de pa- lettes compteuses et aux barres d'arrêt commandées par ces palettes pour effectuer le comptage dans les position, déci- males des dixièmes, centièmes et millièmes. La rotation du rochet des millièmes 159 est convenablement combinée avec la rotation du rochet des centièmes 158 à l'aide du mécanis- me différentiel associé à celui-ci.
Le mouvement résultant'- , est alors combiné avec le mouvement produit par le rochet des dixièmes, à l'aide d'un mécanisme différentiel associé à celui-ci, pour produire une rotation angulaire totale de l'arbre moteur 179 qui est exactement proportionnelle à la valeur décimale de l'épaisseur de matrices en train d'être comptée. Les rapports de transmission des engrenages sont calculés de façon que l'arbre 179 tourne de 0,075 lorsque le rochet des millièmes 159 se meut de l'espace d'une dent, qu'il tourne de 0,75 lorsque le rochet des centièmes 158 se meut de l'espace d'une dent et qu'il tourne de 7,5 lors- que le rochet des dixièmes 157 se meut de l'espace d'une
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dent.
Le sens de la rotation des engrenages est indiqué d'une manière conventionnelle sur la figure 2 par un système de points et de traits, un point indiquant le mouvement vers l'observateur et un trait le mouvement de sens opposé.
Dans des coussinets 182 et 183 montés respectivement dans des supports 184 et 185 tourillonne un arbre 186 auquel est fixé le rochet 159 associé au mécanisme d'entraînement des millièmes, le levier d'entraînement 155 étant monté sur la moyeu 189 de ce rochet. La rotation communiquée au rochet 159 par son levier d'entraînement 155 est telle que la par- tie inférieure se rapproche de l'observateur, comme cela est indiqué conventionnellement par un point. Le levier d'en- traînement 155 est fixé au moyeu 189 .
Le mouvement axial de l'arbre 186 est empêché par la butée du moyeu 189 contre le coussinet 182 et par un collet 193 fixé à l'arbre 186 près du coussinet 183
A l'arbre 186 est fixée près du support 185 et à droite de ce support (en regardant la fig. 2) une roue dentée 194 destinée à engrener avec un pignon fou 195 monté sur un axe 196 fixé au support 185. Le pignon 195 engrène lui même avec une roue à denture interne 197 montée sur des goujons 198 fixés à un disque 199 solidaire d'une douille 201 à laquelle est fixée une autre douille 202.
La douille 202 est montée par son extrémité gauche sur un prolongement de l'arbre 186, qui sert ainsi de palier pour une des extrémités de cette douille, dont l'autre extrémité est montée sur l'ex- trémité gauche d'un arbre 204 Le rochet des centièmes 158 est monté sur la douille 202 près de la douille 201, une rondelle 205 étant intercalée entre le moyeu du rochet 15B et la douille 201 pour maintenir le levier d'entraînement 154 sur ce'moyeu. Le rochet 158 est monté fou pour tourner sur la douille 202 et le levier d'entraînement 154 est monté . fou pour tourner sur le moyeu du rochet 158.
La douille 202 se termine à son extrémité droite par
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une roue dentée 206 qui engrène avec deux satellites 207 et 208 -portés par le rochet 158à l'aide de goujons 209 Les satellites 207 et 208 engrènent à leur tour avec une roue denture interne 311. -portée, à l'aide de goujons 212, par un disque 213 fixé par son moyeu à l'arbre 204 Celui-ci tourillonne dans un coussinet 214 monté dans un support 215 porté par le socle 21. A l'arbre 204, qui s'étend vers la droite à partir du support 215, est fixée, près du coussinet 214,une roue dentée 216 qui engrène avec un pignon fou 217 monté sur un goujon 218 fixé au support 215 .
Le pignon fou 217 engrène avec une roue à denture interne 219 suppor- tée à l'aide de goujons 221 par un disque 222 solidaire d'une douille 223 qui est montée et fixée sur une douille 225 dont l'extrémité gauche est montée sur la partie de l'ar- bre 204 s'étendant vers la droite. L'extrémité droite de la douille 225 est portée par un arbre 226 (fig. 6) qui tour.il- lonne dans un coussinet monté dans un support 228 solidaire du socle 21.A l'extrémité droite de l'arbre 179 est fixé, près du support 228, un pignon d'angle 229. Le rochet de, comptage 157 est monté fou sur la douille 225 et porte un . moyeu 231 sur-lequel le levier d'entraînement 153 est mainte- nu par une rondelle 232 intercalée entre la douille 223 et le dit moyeu.
La douille 225 se termine, à son extrémité droite, par une partie formant roue dentée 333.qui engrène avec deux satellites 234 et 235 montés sur le rechet 157 à l'aide de goujons 236 Les satellites 234 et 235 engrènent , avec une roue à denture interne 237 maintenue à l'aide de goujons 238 sur un disque 239 qui est fixé à l'arbre 179 par son moyeu qui en fait partie intégrante.
Dans l'opération de comptage d'une épaisseur de matri- ces à trois chiffres, une des barres d'arrêt 152 de la posi- tion de comptage des millièmes est amenée sur le chemin du levier d'entraînement 155 et sa surface d'arrêt 241 entre ainsi en contact avec l'extrémité en forme de came 180 du
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dit levier d'entraînement 155 . Lorsque l'arbre principal 32 commence à tourner, llétrier de verrouillage 242 èntre en contact avec la surface droite du prolongement de verrouil- lage 244 et maintient la barre d'arrêt choisie 152 dans la position à laquelle elle a été amenée.
Des mouvements alter- natifs réglés dans le temps sont communiqués aux étriersde verrouillage 242,247 et 249 par une came (non représentée) montée sur l'arbre 32 Le prolongement supérieur 245 du levier d'entraînement 155 porte un cliquet 246 qui, lorsque le levier 155 oscille, fait tourner le rochet 159 qui, à son tour, communique une rotation angulaire analogue à l'arbre
186 et, par suite, à la roue dentée 194 . Par l'intermédiai- re du pignon 195, la roue 194 fait tourner le disque 199 en sens inverse et cette rotation est transmise par la douil- le 202 à la roue 206 de même qu'au disque 199 .
A l'aide des satellites 207 et 208, la roue 206 fait tourner la roue à denture interne 211 et le disque 213 en sens inverse de la roue 206 La rotation du disque 213 provoque une rotation de même sens de l'arbre 204 En même temps que le fonction- nement qui vient d'être décrit, une des barres d'arrêt 151 de la position de comptage des centièmes a aussi été choisie et a été maintenue dans la position à laquelle elle a été a- menée par un étrier de verrouillage 247 Par conséquent,le levier d'entraînement 154 oscille jusqu'au moment où son ex- trémité formant came 180 rencontre le levier d'arrêt choisi
151 et, lorsqu'il est rappelé par son ressort 248, un mouve- ment de rotation est communiqué dans le sens indiqué par le signe conventionnel au rochet 158,
grâce à l'engrenage diffé- rentiel prévu entre le rochet 159 et le disque 213, et à ce dernier, Le mouvement du rochet 158 s'ajoute à celui déjà communiqué au disque 213 et, par suite, les mouvements combi- nés sont communiquée par le disque 213 à l'arbre 204
Cette rotation combinée de l'arbre 204 est transmise à la roue dentée 216 et, par le pignon intermédiaire 217, à n
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la roue à denture interne 219 et au disque 222, qui tourne en sens inverse de l'arbre 204 et dont la rotation est com- muniquée par la douille 225 à la roue 233 et, à l'aide des satellites 234 et 235, à la roue à denture interne 237 et par suite, au disque 239, qui tourne ainsi en sens inver- se du disque 222. Cette,rotation du disque 239 est communi- quée à l'arbre 179.
Ainsi, la rotation de l'arbre 179 est pro- portionnelle aux rotations combinées des rochets 158 et 159.
D'une manière correspondante, pour.les opérations des millièmes et des centièmes, une barre d'arrêt 146 a été choisie simultanément et maintenue dans la position à la- quelle elle a été amenée par un étrier de verrouillage 249.
En fonctionnant alors sous la commande de la barre d'arrêt 146 particulière choisie, le levier d'entraînement 153 fait tourner la roue 157 qui, par l'intermédiaire des satellètès 234 et 235, communique une rotation supplémentaire de même sens au disque 239 pour ajouter la rotation du rocher 157 à celle du dihque 239 , dont la rotation combinée est trans- mise à l'arbre 179. De cette façon, la rotation du rochet des dixièmes 157 est combinée avec celle des rochets des centièmes 158 et des millièmes 159 pour produire une .rotation totalisée de la roue 229.
La roue conique 229 se meut de distances angulaires variables selon la touche particulière manoeuvrée. Chaque distance angulaire est directement proportionnelle à la va- leur décimale de l'épaisseur de matrices en cours de compta- ge. La roue conique 229 fait tourner une roue conique 251 fixée à un arbre 252 qui tourillonne dans des supports (non représentés) montés sur le sole 21 .
Comme on le voit sur la fig. 1 l'arbre 252 porte à son extrémité droite une roue dentée droite 253 qui engrène avec une roue dentée droite 254 fixée à un arbre 255 qui tourillonne aussi dans des sup- ports (non représentés) solidaire du socle 21 . Une vis sans fin (non représentée) est fixée à l'extrémité droite de l'ar-
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bre 255, comme décrit dans le brevet n 396.539 précité,et engrène avec une roue hélicoïdale 256 associée à l'embrayage de comptage 31, ce qui complète une transmission à engrenage entre le mécanisme accumulateur différentiel 22 et l'embraya- ge de comptage 31
Indicateur d'unités.
Au lieu de disposer les éléments de comptage 126 des magasins de comptage ou des unités à barres de code 35 ou 36 de façon qu'ils gouvernent le fonctionnement de l'accu- mulateur différentiel @2 selon les positions décimales des dixièmes, centièmes et millièmes, on peut disposer ces élé- ments 126 de façon qu'ils ne gouvernent que les mécanismes à rochet des dixièmes et des centièmes, la position des millièmes étant déterminée uniquement par les éléments de comptage "0" Avec cette disposition, l'accumulateur diffé- rentiel 22 compterait les unités allant de 1 à 99.
Etant don- né gue les comptages d'unités de 1 à 99 peuvent aisément être obtenus, le dispositif que l'on va maintenant décrire élargit le cadre des opérations de comptage permises par le dispositif faisant l'objet du brevet belge n 406.100 .
Les fig. 4,5 et 6 représentent un mode de réalisation composé de l'indicateur d'unités 23 qui peut être utilisé conjointement avec l'aiguille à matrices 27 Comme il est de pratique courante dans la composition basée sur le sys- tème des unités dans lequel un em est supposé égal à 18 unités quelle que soit la face ou corps du caractère, cette valeur de comptage a comme résultat une indication d'échelle d'un em de clavier.
L'emploi de l'indioateur dtunités 23 suppose que toute épaisseur assignée à l'espace-bande, en- tre les limites de son échelle de travail, sera comptée de la même manière que les matrices, c'est-à-dire par les éléments de code de comptage 126
Pour adapter l'indicateur d'unités 23 à la structure principale, un engrenage supplémentaire est adjoint aux mé-
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oanismes à rochet des dixièmes et des centièmes pour régir . le fonctionnement des pignons montés sur l'arbre 265 de l'indicateur des unités, comme représenté sur la f ig. 6. Sur la fig. 1, on a représenté une partie fragmentaire de l'indi- cateur d'unités 23pour indiquer la position qu'il occupe par rapport à l'accumulateur différentiel 22 lorsqu'il est utilisé.
Dans le mode de réalisation de l'accumulateur diffé- rentiel de la fig. 6, on a utilisé mes mêmes nombres pour désigner les pièces analogues à celles de la fig. 2. Au ro- chet 158 est fixée par des goujons 257 une roue dentée 258 qui porte à l'aide de goujons 259 deux satellites (non re- présentés) qui sont comparables aux satellites 207 et 208 de la fig. 2 et qui engrènent avec une roueà denture interne 211 poctée par le disque 213 à l'aide de goujons 212 . Au ro- chet 157 est fixée par des goujons 261 une roue dentée 262 qui porte à l'aide de goujons 263 deux satellites 264 compa - rables aux satellites 234 et 235 de la fig. 2.
=indicateur d'unités 23 comprend l'arbre 265 touril- lonnant dans des coussinets 266 et 267 montés respectivement dans des supports 268 et 269 solidaires du bâti 21 . A l'ex- trémité gauche de l'arbre 265 est fixée une roue dentée 271 qui engrène avec la roue dentée 258 qui a été ajoutée au mécanisme à rochet des centièmes en vue de commander l'ai- guille 272 de l'indicateur d'unités. Sur l'arbre 265 estmon- tée folle près du coussinet 267 une roue dentéa273 qui en- grène avec une roue intermédiaire 274 montée folle sur un axe 275 fixé au support 269 . La roue 274 engrène avec la roue 362 qui a été adjointe au mécanisme à rochet des dixiè- mes pour régir le mouvement du cadran 276 de l'indicateur d'unités.
La roue 273 fait corps avec une douille 277 qui (fig. 5 et 6) porte un collet 278 Une douille 279 est aussi montée sur l'arbre 265 et est assemblée par un joint à rainure et languette avec la douille 277 Avec la douille 279 fait corps, près de l'extrémité droite de cette douille
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(fig. 5), une collerette 281 sur laquelle est riveté le cadran 276
Sur la douille 279 coulisse une douille 282 avec la- quelle font corps un disque 283 et un collet 284.
Entre le disque 283 et le collet 278 est intercalé un ressort de com- pression à boudin 285 qui tend normalement à solliciter la douille 282 vers la droite mais en est empêché par un levier 286 (fig. 5) pivotant en 287 et portant à son extrémité un galet 288 qui coopère avec le disque 283 Le levier 286 est normalement maintenu eontre une butée 289 par un res- sort 291 qui est suffisamment robuste pour vaincre l'action du ressort à'boudin 285. Sur le levier 286 pivote une biel- lette 292 qui coopère avec une came (non représentée) portée par l'arbre principat 32 et qui, lors du fonctionnement de la touche de retour de l'aiguille, actionne le levier 286 (fig. 5) qu'elle fait mouvoir vers la droite.
Sur le collet 284 est riveté un disque 293 porté par deux tiges diamétrale- ment opposées 294 et 295 qui occupent des positions telles qu'elles entrent en prise avec une des paires d'une série de neuf paires de trous 296 (fig. 4) du cadran 276 et tra- versent partiellement ces trous.
L'extrémité droite de l'arbre 265 tourillonne dans un coussinet monté dans un support 298 . Entre ce coussinet et l'extrémité droite de la douille 279 est prévue une douille 299 avec laquelle fait corps une collerette 301, à l'une de ses extrémités, un collier 302 étant fixé à l'autre extré- mité. La douille 299 porte l'aiguille 272 qui est disposée entre la collerette 301 et un disque 303 et qui est maintenue à friction entre eux par un ressort de compression à boudin 304. La douille 299 est fixée à l'arbre 265 par une vis de blocage qui sert aussi à assujettir le collier 302 à la douil- le 299.
On a aussi prévu un moyen simple et rapide d'engager manuellement les tiges 294 et 295 dans les trous 296 situés à l'alignement de la valeur unitaire à laquelle 1'aiguille
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doit être rappelée pendant l'opération de rappel de cette aiguille, comme il sera décrit plus loin en se référant aux fig. 4 et 5. Cette caractéristique comprend un bouton molet- té 306 fixé à un arbre 307 qui coulisse et tourne dans un étrier de support 308 fixé au couvercle 509 de ltindica- teur. Sur l'extrémité de l'arbre 307 est riveté un disque 311 muni d'une garniture à friction 312. L'arbre 307 porte aussi, entre la branche gauche de l'étrier 308 et un col- lier 313 fixé à l'arbre 307, un ressort de compression à boudin 314.
De cette manière, l'arbre 307 est normalement maintenu dans sa position de droite par l'action du ressort 314 sur le collier 313 Lorsqu'on désire engager les tiges 294 et 295 dans une certaine paire désirée de trous 296 du cadran 276, on pousse l'arbre 307 vers la gauche à l'aide du bouton 306 jusqu'à ce que la garniture à friction 312 entre en contact avec le disque 283,la continuation du mou- vement de l'arbre 307 vers la gauche entraînant alors la douille 282 dans le même sens pour dégager les tiges 294 et 295 des trous 296.
Dans cette position, on peut, grâce au frottement créé entre la garniture 312 et le disque 283, faire tourner la poignée 306 pour amener les tiges 294 et 295 à une position telle qu'elle puisse être engagée dans une nouvelle paire de trous 296, déterminée par la position d'arrêt u zéro désirée de l'aiguille 272.
Il ressort de ce qui précède que les opérations des mé- canismes à rochet des dixièmes et des centièmes de l'accumu- lateur différentiel gouvernent non seulement la rotation de l'arbre 252, et par suite le mouvement de l'aiguille à ma- trices 27, mais aussi, gràae aux roues dentées 258 et 262, larotation de l'aiguille 272 et du cadran 276 en sens in- verses. Le rôle du mouvement du cadran et de l'aiguille en sens inverse est de convertir un système décimal en un sys- tème à 18 unités.
Le but d'un indicateur d'unités est de faire connaître
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à l'opérateur, à tout instant de la durée de la composition d'une ligne, si la partie non remplie restante de la mesure de la colonne est ou non un multiple pair du demi-cadratin ou "ens" , qui équivaut à neuf unités. Lorsque l'aiguille 272 est placée en regard d'un trait "0" du cadran 276, la partie non remplie de la ligne est un multiple de neuf uni- tés.
Si l'indication de l'aiguille est "+1", l'opérateur est alors avisé du fait que la composition est trop courte d'une unité et que, pour réaliser la condition dans lequel- le la partie non remplie de la ligne est un multiple de neuf unités, il est nécessaire d'ajouter une unité, ce qui s'obtiendrait en utilisant un espace ou blanc de dix unités éu lieu de l'espace ou blanc habituel de neuf ou dix-huit u- nités, la première fois qu'on en aura besoin dans la ligne.
De même, "+2", "+3" et "+4" indiquent à l'opérateur qu'il faut ajouter deux, trois ou quatre unités.
Si l'aiguille 272 indique "-1" , l'opérateur sait qu'il est nécessaire de soustraire une unité, ce qui pour- rait être effectué en utilisantu espace ou blanc à huit unités au lieu de l'espace ou blanc habituel à neuf ou dix- huit unités, la première fois qu'on aura besoin d'un. De même, "-2" "-3" et "-4" indiquent à 1'opérateuràqu'il lui fait soustraire respectivement deux, trois ou quatre unités.
On remarquera que le cadran ne se meut que lorsque le rochet des dixièmes est actionné et qu'il se meut alors en sens inverse de l'aiguille . Ceci est nécessaire afin de convertir un système décimal basé sur des multiples de dix en un système à 18 unités basés sur des multiples de neuf.
Ainsi, en commençant à partir d'une position zéro de l'ai- guille par rapport au cadran, le compte des neuf unitésest effectué par l'avancement de la roue des centièmes 158 de neuf dents, de sorte que, à l'aide de la roue 258, ce rochet fait tourner l'aiguille 272 dans le sens lévogyre (ou en regardant la fig, 4) d'un angle da 180 alors que le rochet .
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des dixièmes 157 n'est pas commandé, de sorte que le cadran reste fixe, d'où résulte un mouvement de l'aiguille de 180 par rapport au cadran, c'est-à-dire une autre indication zéro.
En partant d'une position zéro de l'aiguille 272 sur le cadran 276, un compte de 18 unités est effectué par l'avance- ment du rochet des centièmes 158 de huit dents, ce rochet faisant ainsi tourner l'aiguille 272 dans le sens lévogyre d'un angle de 160 pendant que le rochet des dixièmes 157 avance d'une dent pour faire tourner le cadran 276 dans le sens dextrogyre d'un angle de 20 , d'où résulte un mauve- ment net de l'aiguille de 180 par rapport au cadran, c'e st-à dire une autre indication zéro. De même, on peut montrer que, pour tout multiple de neuf unités jusqu'à et y compris 99 unités, le mouvement angulaire net de l'aiguille par rapport au cadran est de 180 .
On considérera maintenant une valeur de comptage qui n'est pas un multiple de neufunités, par exemple dix-sept unités. En partant d'une position zéro de l'aiguille par rapport au cadran, un compte de 17dunités aurait pour effet que 11aiguille 272 tournerait, sous la commande du rochet 158 d'une distance angulaire de sept dents, dans le sens( lévogyre , soit de 140 , alors que, sous la commas.de du ro- chet 157, le cadran tournerait d'une dent dans le sens dex-, trogyre, soit d'un angle de 20 d'où résulte un mouvement net de l'aiguille 272, par rapport au cadran 276, de 160 , ou une indication "+1" sur le cadran, ce qui indique que la composition est trop courte d'une unité.
De même, en partant de zéro, une valeur de comptage de 19 unités aurait pour effet de communiquer à l'aiguille, par rapport au cadran, un mouvement angulaire net de 200 , ce qui donnerait sur le cadran l'indication "il", qui indique que la composition est trop longue d'une unité.
A la fin de chaque ligne, on manoeuvre la touche de
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rappel et l'indicateur d'unités revient à sa position zéro, ce qui a lieu automatiquement de la manière suivante:
Lors de la manoeuvre de la touche de rappel, le levier de rappel 286 est poussé vers l'avant en surmontant la traction du ressort 291 par la biellette 292 (fig.
5), ce qui permet au disque d'arrêt 293 d'être déplacé vers l'avant par le ressort de compression 285 et d'amener les tiges d'arrêt 294 et 295 sur le chemin de l'aiguille 272 Dans ces Conditions cornrne des éléments compteurs 126 sont associés au levier à touche de rappel pour effectuer une indication de neuf unités dans le magasin de comptage 35 ou 36, les dis- ques à friction 301 et 303 reçoivent un mouvement angulaire de neuf divisions du cadran, soit de 180 , de la roue dentée 258 fixée au rochet des centièmes 158 et l'aiguille 272 ne se meut que jusqu'à ce qu'elle rencontre les goupilles d'arrêt 294 et 295 . L'indicateur d'unités occupe alors sa position zéro ou il est prêt pour commencer une nouvelle ligne.
Si l'indicateur d'unités suivant l'invention est des - tiné à tout autre système d'indication d'unités dans lequel la valeur du em n'est pas de 18 unités, il serait néanmoins de pratique courante de faire compter neuf unités à la touche de rappel. Toutefois, dans le cas des systèmes dans lesquels le compte des unités du em est plus grand que 18, il serait nécessaire d'actionner la touche de rappel plusieurs fois à la fin de chaque ligne . Une autre méthode consisterait à munir la touche de rappel d'un compte de 99 unités et d'ef- fectuer ainsi la remise en position convenable de 1'indica- teur d'unités par une seule manoeuvre de la touche de rappel.
Si l'on se reporte de nouveau au cas où l'on équivaut à 18 unités, une mesure de colonne entière, comme indiquée par le fait que l'aiguille à matrices 27 est placée contre sa butée, comme décrit dans le brevet n 396.539 précité, peut, au lieu d'être un multiple pair de neuf unités ou ens,
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âtre égale à un cestain nombre de ens plus un certain nombre d'unités.(moins de neuf). En pareils cas, au lieu que l'indicateur d'unités commence chaque ligne avec une indica- tion initiale.'de' zéro, il la commencerait avac une indica- tion égale à -1, -2, -3, -4, +4, +3 +2 ou +1, si le nombre d'unités en supplément sur le dernier multiple de neuf est respectivement de 1, 2, 3,4, 5, 6, 7 ou 8.
Par conséquent, en commençant la ligne avec une indication initiale de zé- ro, les tiges d'arrêt 294 et 295 pénétreraient dans les trous d'arrêt 296 correspondant aux deux traits zéro ; mais si l'on commençait la ligne à partir d'une position éloignée du zéro, les tiges d'arrêt 294 et 295 pénètreraient dans les trous d'arrêt 296 correspondant aux traits indiquant les valeurs correctes à "ajouter" ou "soustraire", selon le nombre d'unités dont la longueur de la ligne excède un mulqi- ple pair de neuf/unités ou ens.
Quoique l'indicateur 25 fournisse une indication directe de la justification d'une ligne, on peut trouver avantageux, dans oertains types de composition, de prévoir en outre un indicateur à cadran , généralement indiqué en 24, qui est relié à l'arbre 255 et indique à l'opérateur le total ex act d'épaisseurs de matrices accumulées.