BE422810A - - Google Patents

Description

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  Condensateur fabriqué en utilisant un diélectrique métallisé. 



   L'invention est relative aux condensateurs fabriqués au moyen d'un diélectrique métallisé par un   procède   utilisant le vide, par exemple au moyen de papier métallisé par pulvérisation cathodique ou exposition à des vapeurs métalliques, et superposé en couches, plié ou enroulé. Il se fait qu'un diélectrique métallisé de cette manière., notamment un diélectrique poreux comme par exemple le papier, possède après la métallisation une résistance d'isolement   moindre   qu'avant la métallisation. 



   L'invention est basée sur la constatation que cette 

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 diminution de la résistance d'isolement résulte de ce que la fine couche de métal précipité sur le diélectrique au cours de la métallisation pénètre dans les pores et cavités du diélectrique et y forme des pointes. 



   Suivant l'invention, pour obvier à ces inconvénients, on applique sur le diélectrique, avant la métallisation, une mince couche d'enduit isolant qui remplit les pores et cavités du diélectrique. Sur cet enduit on précipite alors, au cours de la métallisation subséquente dans le vide, la couche métallique qui constitue sur la surface régalée de l'enduit une armure métallique qui ne comporte par de saillies pénétrant dans le diélectrique. 



   Le dessin annexé montre à titre d'exemple d'exécution, en coupe et à très grande échelle, un papier pour condensateurs traité de cette manière. a est le papier, b est l'enduit   et ±   est la couche métallique appliquée par vaporisation. La couche d'enduit b n'est appliquée que sur une face du papier afin que le papier puisse céder les restes d'air et d'eau qu'il contient. 



   Comme matière pour la couche d'enduit on envisage notamment les vernis. Lorsqu'on attache une importance spéciale aux qualités élastiques de la pellicule couvrante, on peut employer pour celle-ci les   produite   de polymérisation des éthers-sels d'acide acrylique. 



   Il est utile d'appliquer le vernis sous une forme pas trop fluide, car autrement, par suite de la volatilisation du dissolvant du vernis, il peut se produire au-dessus des pores et cavités du papier des dépressions dans la couche de vernis, de sorte que la couche métallique rapportée forme alors quand   mëme   des saillies dans ces dépressions. Par suite, 

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 on applique le vernis de préférence à l'état visqueux. Pour la même raison, on peut aussi ajouter au vernis des matières de remplissage (pigments) très finement broyées, comme par exemple de la poudre de quartz ou matières analogues. De cette façon on diminue d'emblée la teneur en dissolvant vola- til du vernis. 



   Il peut aussi se produire un affaissement ultérieur de la surface de la couche d'enduit sur les pores et cavités du diélectrique, par exemple du fait que pendant l'étalement de la couche d'enduit on étale celle-ci par-dessus les pores sans les remplir complètement.   Ultérieurement,   la couche s'affaisse sous son propre poids dans les pores. Pour cette raison, il est utile de projeter l'enduit sous,une forme très divisée de manière qu'il entre immédiatement dans les petits pores. On peut par exemple produire une aussi fine pulvérisation en mettant sous pression la matière d'enduit et en la projetant à travers une tuyère. On obtient une très fine division avec des pressions supérieures à 50 ou 100 atmosphères, par exemple avec 150 atmosphères et en projetant de la tuyère par saccades la matière d'enduit.

   On met alors la matière d'enduit directement sous pression et on l'expulse de la tuyère au moyen d'un piston de pompe. L'emploi d'air comprimé pour la pulvérisation présente l'inconvénient que l'air se mélange à la matière d'enduit, ce qui produit des irrégularités dans la couche d'enduit. 



   On applique la couche de vernis sous une épaisseur aussi faible que possible, de manière que le vernis ajoute à l'épaisseur du diélectrique une épaisseur de moins de 2 . 10-3 mm, notamment de 1. 10-3 mm ou moins. Ceci correspond à un accroissement d'épaisseur d'au plus 20 %, notamment de 10   %.   



   Des essais ont montré que par le procédé spécifié on 

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 peut augmenter très notablement les qualités d'isolement des condensateurs faits en papier métallisé. Il est possible de construire de cette manière des condensateurs qui ne contiennent outre le papier métallisé aucune autre couche isolante intermédiaire,   cest-à-dire   des condensateurs dont le papier portant la. couche de métal constitue le seul diélectrique. 



   Le procédé précité est aussi très avantageux quand on emploie pour des condensateurs des papiers qui sont .chargés d'une matière de remplissage propre à augmenter la. constante diélectrique, par exemple de blanc de titane, carbonate de calcium, rutile ou matières analogues. Par charge d'un papier on entend l'admixtion de la matière de remplissage aux fibres du papier pendant la fabrication du papier. La charge d'un papier opérée au moyen de ces matières de remplissage a pour effet, en soi, de diminuer très sensiblement les qualités électriques du papier. Toutefois, quand on enduit ce papier par le procédé conforme à l'invention, on peut de nouveau augmenter très notablement la résistance au percement et la résistance d'isolement.

   De cette façon, il est même possible   d'employer   des papiers additionnés de plus de 40% de matière de remplissage, qui ont de ce fait une très haute constante diélectrique. 



   Il est notamment avantageux d'appliquer la couche métallique sur la couche d'enduit sous une épaisseur ne dépassant pas 0,002 ou 0,001 mm. par exemple sous une épaisseur de 0,0001 mm. De cette manière on assure que lors d'un percement la couche métallique disparaisse dans une région plus étendue que le trou percé dans le diélectrique, de façon que le court-circuit produit lors du percement soit interrompu automatiquement.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS.

   @ 1.- Procédé pour fabriquer des matières diélectriques métal.lisées, notamment du papier métallisé, dont on applique l'armature métallique par une opération utilisant le vide, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on applique d'abord sur la matière diélectrique un enduit isolant qui remplit les pores et cavités de la surface de la matière diélectrique, et on précipite ensuite sur cet enduit la couche métallique par un procédé utilisant le vide.

   .- Procède suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on n'enduit et ne métallise le diélectrique que sur une face..

   3.- Procédé suivant la revendication 1 ou,:2., caractérisé en ce qu'on emploie comme enduit un vernis.

   4. - Procédé suivant la revendication 1 ou l'une des suivantes, caractérisé en ce qu'on emploie comme enduit un vernis chargé de matières de remplissage.

   5. - Procédé suivant la revendication 1 ou l'une des suivantes, caractérisé en ce qu'on applique l'enduit sur le diélectrique sous une forme visqueuse à la température ordinaire.

   6. - Procédé suivant la revendication 1 ou l'une des suivantes, caractérisé en ce qu'on met sous pression la matière d'enduit et on l'applique sur le diélectrique par pulvéri- sation à travers une tuyère sous une forme finement divisée.

   7.- Procédé suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'on projette d'une tuyère, par saccades, la matière d'enduit à appliquer par pulvérisation, en employant des pressions supérieures à 50 atmosphères. <Desc/Clms Page number 6>

   8. - Condensateur électrique construit en employant le diélectrique métallisé traité suivant le procédé spécifié à la revendication 1 ou l'une des suivantes.

   9. - Condensateur suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le diélectrique est constitué par un papier chargé de matières de remplissage à grande constante diélectrique.

   10.- Condensateur suivant la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que l'épaisseur de la métallisation est d'environ 0,0001 mm.

   11.- Condensateur fabriqué en utilisant un diélectrique métallisé, en substance comme c'est décrit ci-dessus avec référence au dessin annexé.