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BREVET D'INVENTION.
DISPOSITIF D'INTRODUCTION DE BOBINES DANS LES NAVETTES A CA@NETTE COCON ET, NOTAMMENT, A CA/NETTE DE JUTE.
Max AUERBACH. à Nassenaar- Den Haag (Hollande)
La présente invention a pour objet un dispositir d'introduction automatique de cannettes cocon ou cannettes à dévidage intérieur et, notamment, de cannettes de jute dans les navettes vides des métiers à tisser.
Il est déjà connu d'enlever de la navette une bobine épuisée et de la remplacer par une bobine pleine qui est intro- duite dans la navette à l'aide d'un marteau mû par le battant du métier. Mais, ces dispositifs de changement de cannette exigent l'emploi de bobines spéciales, par exemple, de bobines Northrop sur lesquelles le fil de trame doit être recanneté lorsque le fil de trame existant dans l'usine de tissage est canneté sur des bobines ordinaires.
La présente invention a pour objet la réalisation d'un dispositif qui permet, avec les cannettes à dévidage intérieur et, notamment, avec les cannettes de jute, le remplacement auto-
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matique de la oannette épuisée par une oannette pleine.
Si l'on veut obtenir ce résultat à l'aide de dis. positifs similaires aux dispositifs connus de changement de cannette, les cannettes-cocon doivent étre renforcées à l'aide d'organes spéciaux, par exemple, par l'insertion de récipients, tels que des douilles, qui doivent 'être changées en même temps qu'eux. Non seulement le montage des cannelles dans les douilles exige beaucoup de temps, mais, encore, il est très difficile de rendre ces cannettes sensibles aux dispo- sitifs ttteurs. En raison des efforts auxquels elles sont soumises dans les changements rapides des cannettes, les douilles s'usent très rapidement; en outre, elles augmentent inutilement les masses mises en mouvement lors des changements de oannette.
La présente invention permet de réaliser la mise en place de cannettes à dévidage intérieur sans organes additionnels, tels que douilles ou autres, dans les navettes, dès que la bobine en cours de travail est épuisée. Ce résultat est obtenu en actionnant le martean/d'introduction de la cannette d'une manière spéciale évitant tout travail excessif de la cannette cocon à. mettre en place.
La présente invention consiste essentiellement dans le fait que le dispositif commandé par le tâteur de trame ou autre organe similaire amène le marteau d'introduction de la oannette de sa position de repos dans une position préparatoire à son entrée en action et dans laquelle il touche presque la bobine, la distance de la surface active du marteau à la cannette à introduire étant, alors, consi- dérablement plus petite que celle existant entre ces deux pièces, lorsque le marteau est dans sa position de repos.
Le mouvement même du marteau déterminant l'introduction de la bobine dans la cannette s'exécute de manière connue, grâce à une butée, solidaire du battant du métier, et agissant sur une came
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ou contre-butée portée par le marteau. Pour le bon fonction- nement du dispositif, cette came est conformée de manière telle que, dans le sens du mouvement du battant, elle présente, tout d'abord, une inclinaison faible, puis rapide, afin que le mar- teau oscille d'abord lentement et, ensuite, plus rapidement, de manière à éviter une action initiale violente.
Le passage du marteau de sa position de repos dans sa position préparatoire est, conformément à l'invention, dù au déclenchement d'un enrayage, ce déclenchement étant produit de manière telle que le marteau se trouve amené dans sa position préparatoire nous l'action de la pesanteur ou d'un ressort et maintenu, dans cette position, par un amortisseur flexible où"un ressort.
Les dessins oi-jointe donnés à titre d'exemple et qui ne sauraient, en aucune façon, limiter la portée de la présente invention, montrent :
Figure 1, un dispositif d'introduction de cannette conforme à la présente invention, ce dispositif étant vu de côté avec le marteau dans sa position de repos.
La figure 2 montre le même dispositif avec le marteau dans sa position préparatoire.
La figure 3 montre le méme dispositif après la mise en place d'une nouvelle oannette.
La figure 4 est une vue schématique de coté du dispo- sitif d'arrêt du ttteur de sécurité.
La figure 5 est une vue, en plan, du dispositif de sécurité s'opposant au déclenchement prématuré du dispo- sitif d'introduction de la cannette.
La figure 6 est une vue, en élévation, de la dispo- sition de la figure 5.
Dans ces diverses figures, les mêmes signes de référence désignent les marnes éléments.
Le magasin 20 contenant les cannettes cocon est fixé, en 22, à l'aide d'une console, au bâti du métier. A
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l'extrémité inférieure du support 23 du magasin 20 est monté un arbre 24 sur lequel est fixé un levier 26. Ce levier 25 est combiné avec un cliquet 26 calé sur l'arbre 27 de changement de navette, arbre commandé par le casse-trame. Le levier 25 est pourvu d'un trou à travers lequel est montée une broche terminée par une tête 28, La broche est mobile librement à travers le levier 25 et reliée à un ressort de traction 29 fixé à la cornière 22 de la table du métier.
Le ressort de traction 29 peut, également, 'âtre remplacé par un ressort hélicoïdal enfilé sur l'arbre et travaillant rotativement à la torsion. Deux marteaux 30 sont calés aux extrémités de l'arbre 24; l'un de ces marteaux seulement est représenté dans les dessins. Les deux marteaux sont solidaires, de sorte que, lors de l'introduction de la cannette 31, ils agissent, en même temps, aux deux extrémités de cette cannette. Une came 32 est fixée au marteau 30 représenté dans les dessins; cette came 32 est constituée par une rampe qui, dans le sens de la course d'aller du battant 33, présente une partie faiblement inclinée suivie d'une seconde partie d'inclinaison rapide.
Le battant porte une butée 54 constituée, par exemple, @
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n...ç â1 6%OVRtiné*à coopérer avec la came 32. La came 32 et la bûtée 34 sont réglables pour permettre un réglage approprié du mouvement du marteau 50. Pratiquement, le marteau 30 est pourvu d'un dispositif, non représenté, qui, lors de la course de retour du marteau dans sa position de repos, entraîne rotativement le dispositif servant à maintenir les fils sortant de la cannette 21, de manière telle que les fils soient tendus et que les fils coupés soient enroulés.
Sur l'arbre 27 est calé un étrier 55 (figures 4 à 6) qui porte un levier double 37 pivotant autour d'un axe 36.
L'extrémité droite du levier 37 est reliée, à l'aide d'un câble Bowden ou autre similaire, à un organe 40 fixé sur le tàteur 39 et maintenant ce câble tendu. L'organe 40 est soumis à l'action du ttteur de sécurité 41.
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L'autre extrémité du levier double 37 est disposée au- dessous d'un levier 42 qui est fixé à l'extrémité du levier de débrayage 43. Le levier,de débrayage 43 est, comme d'ordinaire, pourvu d'un évidement dans lequel la tige de débrayage 44 du dispositif d'arrêt du métier à tisser repose. Le levier 42 se trouve à portée de la tige 45 de support de la four- chette de casse-trame 46. Cette tige 46 est soumise à l'action d'un ressort et est montée mobile à travers le carter 47. La fourchette de casse-trame 46 coopère, de manière connue, avec le marteau de casse trame 48. Tant que la cannette se trouvant dans une navette contient une quantité suffisante de fil, tous les organes sont dans les positions représentées dans les figures 1 - 4 - 5 -6.
Dès que la bobine se trouvant dans la navette ne contient plus qu'une petite quantité déter- minée de fil, le tâte-bobine entre en action et agit de manière telle que, à l'aide du câble Bowden 38, le levier double 37 oscille. Ce mouvement d'oscillation détermine le soulèvement du levier 42 qui, de la sorte, est mis hors de de-la fourchette portée de la tige 45/du casse-trame 46. L'extrémité du levier double 37 qui agit sur le levier 42 arrive à portée de la tige 45 de la fourchette 46 du casse-trame. Le tàteur 41 est réglé de manière telle que la navette exécute encore quelques courses avant que le fil soit épuisé donplétement.
Dès que ceci a lieu, un accouplement du marteau de casse- trame 48 avec la fourchette de casse-trame 46 est produit de manière connue afin que le marteau 48 puisse entraîner la tige 45 de la fourchette de cassetrame. Cette tige 45 pousse, alors, le levier double 37 qui, comme cela a été ci-dessus indiqué, est, par suite de l'oscillation due au tâteur 41, arrivé à portée de la tige de la fourchette de casse-trame et entratne ainsi rotativement l'étrier 35.
Qette rotation a pour conséquence une rotation de l'arbre 27.
De la sorte, le cliquet 26 oscille et libère le levier 25. Les deux martraux 30 d'introduction des oannettes peuvent,
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alors, tomber, sous l'action de leur propre poids, et, le cas éehéant, sous l'action supplémentaire d'un ressort jusqu'à ce que le levier 25, calé sur l'arbre porte marteau 24, soit freiné par le ressort 29 relié à la broche à téte 28. A ce moment, les marteaux se trouvent en position préparatoire, position dans laquelle ils sont en contact avec la cannette 31 à introduire ou bien, comme cela est représenté dans la figure 2, se trouvent extrêmement rapprochés de cette cannette.
Cette oscillation du marteau 31 a aussi pour conséquence d'amener la came 32 a portée de la butée 34 montée sur le battant 33. Comme le battant se trouve dans sa course d'aller, cette butée 34 se rapproche de plus en plus de la came 32 et, finalement, monte sur la partie inférieure de la rampe qui constitue cette came. Il en résulte que le marteau oscille vers le bas en entraînant, avec lui, la cannette intérieure 31 et en introduisant celle*'ci dans la navette.
Comme la rampe de la came 32 présente, tout d'abord, une inclinaison faible, la rotation initiale du marteau 30 est relativement lente, de sorte que l'effort initial exercé sur la cannette n'est pas très grand. C'est seulement lorsque la cannette est déjà en mouvement que la butée 34 arrive sur la partie fortement inclinée de la rampe de la came 32 et déplace le marteau 30 plus rapidement vers le bas.
La figure 3 montre le moment ou les marteaux 30 ont atteint leur position la plus basse et où une nouvelle cannette est introduite dans la navette. Comme dans le mouvement d'oscillation des marteaux 30, l'arbre 24 tourne et, avec lui, le levier 25, le ressort 29 se trouve tendu.
Mais, dès que, dans la course de retour du battant, la butée 34 quitte la rampe de la came 32, les marteaux 30 se trouvent brusquement rappelés par le ressort 29, de sorte que le levier 25 se trouve ramené à portée du cliquet 26 et maintenu, à nouveau, par suite, dans la position représentée dans la figure 1.
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Pendant l'introduction de la nouvelle bobine, l'arbre 27 est ramené à sa position primitive sous l'action d'un ressort ou de tout autre organe équivalent, de sorte que tous les organes reprennent, finalement, leurs positions initiales qui sont celles de la figure 4.
Si, pendant la marche du métier, un fil de trame casse, au moyen du marteau de trame 48, de la fourche casse- trame 46 et de la tige 45 de cette dernière, le levier 42 et, avec lui, le levier de débrayage 43, oscillent, de manière telle que la tige de débrayage 44 est déclenchée et que, de la sorte, le dispositif d'arrêt du métier est mis en action.
Sans sortir des limites de la présente invention, la butée du marteau et la contre butée du battant pourraient être inversées, c'est-à-dire que le galet 34 pourrait être porté par le marteau et la came 32 portée par le battant du métier, étant naturellement entendu que le profil de cette came serait établi de manière à déterminer l'action des marteaux dans les conditions ci-dessus exposées.
REVENDICATIONS.
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