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MEMOIRE DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION " Machine pour le traitement des peaux, cuirs et autres matières analogues. "
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La présente invention est relative aux machines pour le traitement des peaux, cuirs et matières analogues .
Bien qu'elle soit représentée dans son application à une machine à mettre au vent des peaux et autres pièces de cuir relativement légères, il est évident qu'elle peut recevoir des applications différentes .
Un des objets de l'invention consiste à rendre plus rapide la mise au vent de pièces d'ouvrage en utilisant une multiplicité d'outils disposés de manière à agir sur toutes les parties de l'ouvrage en vue d'obtenir les meilleurs résultats dans un temps minimum, pendant lequel le mouvement relatif entre l'ouvrage et les outils est également réduit au minimum o
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Un autre objet de l'invention consiste à réaliser la commande, par l'opérateur, des mouvements des outils et du mouvement de ceux-ci par rapport aux pièces d'ouvrage, de sorte que la durée du traitement et la pression à laquelle les outils fonctionnent peuvent être déterminées par l'opérateur suivant les variations présentées par les pièces d'ouvrage et suivant les résultats désirés .
L'invention a encore pour objet de réaliser une machine pour le travail des peaux, cuirs et matières analogues, qui sera d'une construction simple et très efficace pour les buts poursuivis .
Avec cet objet en vue et suivant une importante caractéristique de l'invention, on a prévu dans la réalisation représentée, une série d'outils supportés et actionnés par un certain nombre de bandes sans fin de différentes longueurs disposées par paires, bout à bout, d'une manière telle que l'espace séparant les bandes sans fin d'une paire est en quinconce par rapport à l'espace correspondant séparant les bandes sans fin d'une autre paire, la longueur de chaque paire de bandes étant plus grande que la dimension en ligne droite de la plus grande des pièces d'ouvrages: à travailler.
Grâce à cette disposition, toutes les parties de l'ouvrage peuvent être traitées par suite des mouvements relatifs de l'ouvrage et des porte-outils, car la partie de la matière qui n'est pas touchée du fait du ou des espaces existant entre certaines des bandes porte-outils se trouve travaillée par une autre paire de bandes qui couvrent le ou lesdits espaces pendant le fonctionnement de la machine .
Dans le mode de réalisation spécialement étudié ici, les outils consistent en des lames dont les supports sont disposés parallèlement, le mouvement de rotation relatif
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entre ces supports et chaque pièce d'ouvrage, sur environ 180 , étant prévu de telle sorte que toutes les parties de la matière soient traitées pendant que s'opère ledit mouvement et que les lames agissent sur l'ouvrage par le déplacement des parties actives des supports en sens inverse dans chaque paire de porte-lames . Grâce à cette disposition, les peaux sont étirées en même temps que le côté fleur de l'ouvrage est lissé et que l'eau est chassée des peaux par les lames .
De préférence, et comme représenté, les porteoutils sont supportés par des cylindres rotatifs qui reçoivent leur mouvement d'un mécanisme approprié et entraînent lesdits porte-outils . Grâce à cette disposition, on réalise un dispositif simple et compact assurant le mouvement des outils sur l'ouvrage de même qu'un mouvement relatif entre l'ouvrage et les outils, permettant de traiter toutes les parties de l'ouvrage .
Une autre caractéristique de l'invention consiste en des moyens permettant de faire varier automatiquement la pression des outils sur l'ouvrage, de sorte que ses différentes parties puissent recevoir le traitement qui leur convient.
Comme on le verra, la pression est appliquée aux porte-outils au moyen d'une came fixe dont les bossages sont prévus de façon à appliquer la pression maximum sur les outils, lorsque ces derniers opèrent sur le collet et le croupon d'une peau convenablement placée pour se prêter à l'opération voulue, tandis que les parties non en saillie de la came permettent de réduire la pression sur les flancs .
Ces caractéristiques ainsi que d'autres et de nouvelles combinaisons de parties seront décrites ci-après en détail en se référant aux dessins annexés :
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Sur ces dessins :
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une machine à mettre au vent, réalisée suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 1 en regardant dans le sens des flèche s .
La figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 1 représentant en plan les bandes sans fin munies de lames .
La figure 5 est une vue de détail d'un mécanisme de commande électrique du dispositif d'entraînement de la bande sans fin supportant l'ouvrage .
La figure 6 est un plan vu par-dessus d'un détail pris à une extrémité de la machine .
La figure 7 e st une vue en coupe suivant la ligne VII-VII de la figure 1, et
La figure 8 est une vue en plan, à plus grande é- chelle, d'une variante de la bande sans fin porte-lames .
La machine représentée, qui est spécialement destinée à la mise au vent des peaux tannées, comprend un porteouvrage constitué par une bande sans fin 10, de préférence en caoutchouc ou en tissu caoutchouté. Pour supporter et entrainer cette bande ) on a prévu à une extrémité de la machine, un rouleau 12 entraîné par une paire de roues à chaînes dentées ( non représentées) et une chaîne à maillons 14, cette dernière étant entraînée par une source de force motrice appropriée, par exemple un moteur électrique 16. A son autre extrémité, la bande 10 passe autour d'un rouleau fou 18 tournant dans des paliers prévus dans le .'bâti de la machine et
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supportés de façon réglable de telle sorte qu'une tension convenable puisse être donnée à ladite bande.
Pour supporter cette bande sur la plus grande partie de son brin supérieur pendant qu'elle coopère avec les organes de traitement de l'ouvrage qui sont au-dessus d'elle, on a prévu une table 20 montée de façon réglable, comme indiqué en 22, qui lui permet de résister à la poussée desdits organes .
On verra que le brin supérieur de la bande 10, là où il ne supporte pas l'ouvrage contre la poussée des organes ci-dessus mentionnés, est soutenu par un organe 21., muni d lune série de galets anti-friction 23, qui présente une surface presque sans frottement à la courroie 10.
Les outils dont il a été question dans le paragraphe ci-dessus, comportent, de préférence, des bandes sans fin 24, 26, 28 et 30 ( figure 4) portant chacune une série de lames 32. En considérant la figure 4, on voit que l'espace compris entre les porte-lames 24 et 26, indiqué en 34, est en quinconce par rapport à l'espace indiqué en 36,, compris entre l'autre paire de porte-lames 28 et 30 , ceci dans le but d'assurer le traitement de toutes les parties de l'ou- vrage pendant le mouvement relatif entre celui-ci et lesdites bandes.
On verra que les bandes 26 et 30 sont portées par un châssis comprenant des barres latérales 38 et 40 reliées, à leurs extrémités extérieures, par un arbre 42 ( figure 1) tourillonnant dans lesdites barres et à une extrémité desquelles est fixée une roue dentée 44 ( figures 3 et 4) entraînée par une chaîne 46 ( figure 1) par l'intermédiaire d'une source de force motrice qui sera décrite dans la suite.
Sur l'arbre 42 est fixé un galet 48 ( figure 1) sur lequel passent les bandes sans fin 26 et 50. A. leurs autres extrémités, les barres 38 et 40 pivotent sur un arbre 50 ( figurel)
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tourillonnant dans les organes latéraux 52 et 54 d'un support 56 ( figure 1) . Sur l'arbre 50 est monté un galet fou 58 supportant une extrémité de la bande porte-lames 26.
Les barres 38 et 40 sont supportées à leurs extrémités dehors, par un étrier 60 sur lequel elles pivotent en 62, comme indiqué sur la figure 1. De la partie médiane de l'organe 60 remonte une tige 64 ( figures 1 et 3) coulissant dans l'extrémité du bras 66 d'un levier coudé 67, pivotant en 68 sur le support 56, l'autre bras 70 de ce levier coopérant avec un tenon coulissant 72 monté dans le support 56 et dont l'autre extrémité est en contact avec un organe formant came 74 dans un but qui apparaîtra, dans la suite .
Pour supporter le bras 66 du levier coudé 67, on a prévu un ressort 76 prenant appui par une extrémité sur le bras 66 et par l'autre, sur une surface prévue sur le support 56. Sur la tige 64 est disposé un ressort 78 prenant appui d'une part contre la face inférieure du bras 66 et d'autre part contre une rondelle réglable 80 prévue sur ladite tige 64, ce res- sort ayant pour but d'exercer une pression élastique sur les porte-lames par l'intermédiaire des barres latérales 38 et 40, lorsque le levier coudé 67 est basculé par la came 74 dans le sens des aiguilles d'une montre ,Il est à noter que le levier coudé 67 supporte de façon amovible les extrémités dehors des barres latérales 38 et 40 et forcément, les extré- mités dehors des porte-lames 26 et 30,
tandis que les autres extrémités de ces bandes sont supportées par l'arbre 50, toué rillonnant dans les parois latérales du support 56.
Comme on le voit clairement sur les figures 1 et 4, les bandes porte-lames 24 et 28 sont portées par un châssis comprenant des barres latérales 82, 84, pivotant, à leurs
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extrémités intérieures sur un arbre 86 on<,n411----" .
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organes latéraux 52 et 54 du support 56, les extrémités de- hors des barres 82 et 84 étant supportées par un autre étrier
60 qui est supporté et commandé exactement de la même manière que l'étrier 60,ci-dessus décrit . Par suite, des numéros de référence correspondants sont affectés aux organes de support et de commande du deuxième étrier 60, sans qu'il soit néces- saire de les décrire davantage .
Sur les barres 38 et 40, est fixé un organe support
90 ( figure 1) ayant une largeur correspondant à celle des deux bandes sans fin 26 et 30, de sorte que les bandes fle- xibles porte-lames sont convenablement soutenues pour réali- ser la mise au vent effective d'une peau ou autre pièce d'ou- vrage pendant que cette dernière repose sur la partie de la bande 10 qui est soutenue par la table 20. Comme indiqué, l'- organe 90 est assujetti de façon réglable aux barres 38 et 40 par des tiges filetées 92. En combinaison avec les porte-la- mes 24 et 28, est prévu un support 94 analogue à tous points de vue au support 90, et monté de la même manière .
L'extrémité interne des porte-lames 24 et 30 est supportée par des galets 98 et 100 montés tous sur un arbre
96 ( figures 1 et 2) fixé, par ses extrémités, dans les or- ganes latéraux 52 et 54 du support 56. Le galet 98 supporte la bande 30 et le galet 100 l'extrémité interne de la bande
24. Ces deux galets sont nécessaires, car les brins actifs des bandes supportées par eux, se déplacent en sens inverse.
Tous les autres galets 48, 58, 102 et 104 sont suffisamment larges pour supporter les deux bandes sans fin passant sur eux .
Comme expliqué précédemment, les porte-lames qui agissent sur une pièce d'ouvrage amenée au-dessous d'eux et supportée par la bande s-ans fin 10 reposant sur la table 20
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sont montés sur l'organe 56, la disposition étant telle que cet organe peut pivoter de façon à faire agir les lames sur toutes les parties de la surface d'une telle pièce d'ouvrage. Pour assurer ce mouvement du support 56, celui-ci est monté à pivot, dans le mode de réalisation représenté, sur un arbre 110 tourillonnant dans des paliers prévus en 112 et 114, dans le bâti de la machine ( figure 1).
Cet arbre 110 peut à la fois tourner et se déplacer verticalement, de sorte que le support peut être abaissé pour amener les bandes porte-lames en contact avec la matière puis soulevé pour enlever l'ouvrage une fois traité, et faciliter l'introduction d'une nouvelle pièce d'ouvrage , On verra sur la figure 1, qu'à l'extrémité inférieure de l'arbre 110 est fixé un collier 116 entre lequel et l'extrémité inférieure d'une partie 118 en forme de manchon solidaire du support, est prévu un palier à billes 120.
Sur le haut de l'arbre 110 est fixée une roue dentée 122 dont les dents pnt une largeur suffisante pour engrener avec un pignon 124 pendant les mouvements ascendant et descendant de l'arbre 110, le pignon 124 étant claveté sur l'arbre 126 qui porte également un pignon hélicoïdal 128 en prise avec une vis sans fin 130 prévue sur un arbre recevant son mouvement d'un moteur 132 par l'intermédiaire d'une transmission appropriée . Sur la partie médiane de l'arbre 110 est claveté un pignon 134 engrenant avec deux roues dentées 136 et 138 respectivement fixées aux arbres 140, 142. A l'extrémité supérieure des arbres 140,142 sont respectivement {thés des pignons 144, 146, ces deux pignons engrenant avec une roue dentée 148 relativement grande, fixée par des boulons 150 à un organe 152 solidaire du bâti.
Etant donné que la roue dentée 148 est fixe, lorsque les pignons 144 et 146 tournent, ils font pivoter le suppont 56
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autour de l'axe de l'arbre 110, de sorte que les bandes porte-lames se déplacent progressivement sur toutes les parties de l'ouvrage .Il est à noter que la roue d'engrenage 148 comporte une denture relativement large, ce qui permet à ladite roue et aux pignons 144, 146 de rester en prise pendant les mouvements ascendant et descendant du support 56.
Tout en haut de l'arbre 110 est fixé un collier 160 sur la face inférieure duquel roulent deux galets portés par les branches 162 d'un levier 164, pivotant en 166 sur le bâti de la machine .Sur l'extrémité dehors du levier 164 est articulée une bielle 168 munie, à son extrémité inférieure, d'un crochet 170 coopérant avec un organe d'arrêt 172 prévu sur un montant vertical 174 faisant partie du bâti de la machine .
Le crochet 170 peut être rapidement dégagé de l'organe 172 au moyen d'une poignée 176 montée sur la biel. le 168, de sorte que le support 56, ainsi que les organes montés dessus, sera graduellement abaissé jusqu'à ce que les bandes porte-lames atteignent la position qui convient pour le traitement de l'ouvrage, l'abaissement progressif du support 56 étant réalisé au moyen d'un piston 178 se déplaçont dans un cylindre 180 formant amortisseur pneumatique, dont l'action peut être réglée avec précision, de manière à obtenir les résultats désirés, au moyen d'une valve 182 prévue dans la paroi du cylindre 180.
Pour entraîner les bandes porte-lames, l'arbre 110 est muni d'organes de transmission comprenant un pignon d'engrenage conique 190 ( figures 1 et 2) claveté sur l'arbre 110, ledit pignon engrenant avec une paire de pignons coniques 192, 194 respectivement fixés sur deux arbres 196, 198 tournant dans des paliers formés dans le support 56. A l'arbre 198 est fixée une roue dentée 200 ( figures 2 et 3)
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autour de laquelle passe une chaîne 46 qui passe également autour d'une roue dentée 44 pour entraîner les bandes sans fin 26 et 30 montées sur le galet 48 . A l'arbre 196 est fixée une roue dentée 202 autour de laquelle passe une chat. ne 203 ( figure 3) passant d'autre part sur une roue dentée 204, en vue d'entraîner l'arbre auquel est fixé le galet 104 et actionner les bandes sans fin 24 et 28.
De la description qui précède, on voit clairement que les deux jeux de bandes sans fin 24, 28 et 26, 30 respectivement, reçoivent leur mouvement des arbres situés aux extrémités dehors desdites bandes ,de telle sorte que les brins inférieurs de ces dernières se meuvent dans le sens des flèches ( figure 1) pour faire déplacer les lames sur l'ouvrage pendant le fonctionnement de la machine .
Les meilleurs résultats sont obtenus en plaçant la peau collet en avant, sur la bande sans fin, avec sa ligne dorsale située le long de la ligne médiane longitudinale du porte-ouvrage 20 et parallèlement à elle * L'ouvrage ainsi disposé sur la bande, on actionne cette dernière four amener la partie centrale de la peau juste au-dessous de l'extrémité de l'arbre 110. Avec certaines sortes de peaux, en particulier celles comportant un collet épais, on placera de préférence le collet sous l'extrémité de ltarbre 110. La mise en marche de la bande 10 est obtenue en agissant sur un interrupteur prévu en 210 ( figure 1) sur le montant 174.
De préférence, la peau est placée sur la bande 10, avec sa ligne médiane transversale en regard d'un organe commandant l'interrupteur, représenté en détail sur la figure 5 des dessins; la disposition est telle que ladite bande s'arrête peu après qu'une encoche 212, ménagée dans le bord latéral adjacent de la
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une glissière 216 qui agit constamment de façon à appliquer ce galet contre le bord de la bande, par l'entremise d'un ressort 218, fixé par une extrémité à un tenon 220 prévu sur la glissière 216 et par son autre extrémité, à un tenon 222 fixé à un organe de guidage 224 porté par une console 226 solidaire de l'organe 21.
Lorsque le galet 214 s'engage dans l'encoche 212, le circuit du moteur 16 est coupé par l'intermédiaire d'un solénoïde non représenté, de type bien connu, qui fonctionne avec un retard tel que la bande sans fin continue à se déplacer jusqutà ce que l'encoche 212 se trouve légèrement au-delà du galet 214, comme indiqué sur la figure 5. Grâce à cette disposition, le dispositif de commande de ladite figure est ramené en position active par le réenclanchement des organes d'interrupteur 228, 230,res- pectivement reliés aux conducteurs 232, 234, en circuit avec ledit moteur 16.
Lorsque la pièce d'ouvrage a été amenée dans la position voulue par la bande 10, l'opérateur dégage le crochet 170 de l'arrêt 172, permettant ainsi au dispositif amortisseur ( qui comprend le piston 178) d'amener progressivement les porte-lames montés sur le support 56, en contact avec l'ouvrage . Ces bandes porte-lames seront mises en mouvement, avant d'abaisser le support, en appuyant sur l'interrupteur 240 prévu sur le montant 174, cet interrupteur étant relié, au moyen de conducteurs appropriés, au moteur 132, lequel comporte des liaisons pour actionner l'arbre 110, ce dernier servant de source de puissance pour entraîner lesdites bandes .
Non seulement, l'arbre 110 entraîne ces bandes mais, par l'intermédiaire de la transmission décrite ci-dessus, il imprime aussi au support 56, un mouvement de rotation à une vitesse appropriée, qui a pour effet d'actionner les bandes porte-lames jusqutà ce
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que toutes les parties de l'ouvrage aient été travaillées .
La rotation du support 56 sera d'au moins 180 , ce déplacement étant suffisant dans la plupart des cas; mais avec certaines peaux, il peut cependant être nécessaire de le porter jusqu'à 360 , les bandes porte-lames agissant sur l'ouvrage pendant tout le temps que dure cette rotation .
Il est à noter que l'amplitude du mouvement rotatif du support dépendra de l'état de l'ouvrage lorsqu'on l'introduit dans la machine et variera suivant,les résultats désirés .
Pour cette raison, ledit mouvement est commandé par l'opé- rateur qui peut y mettre fin à tout moment en agissant sur un interrupteur d'arrêt prévu en'242 ( f igure 1)sur le montant 174. -
Pendant que le support 56 tourne, les bandes portelames sont appliquées élastiquement contre l'ouvrage par des ressorts 78 entourant les tiges 64 ( figure 1). lorsqu'on travaille le collet et le croupon, une pression légèrement plus forte est appliquée sur ces parties par des bossages 250 ( figure 3) prévus sur la came fixe 74, lesquels agissent sur les tenons 72 portés par le support 56. Lorsque les tenons 72 chevauchent les bossages 250 de la came 74, ils font basculer les leviers coudés 67 dans une direction telle que la pression des porte-lames sur l'ouvrage se trouve augmentée .
On remarquera que les parties de la came 74 comprises entre les bossages maintiennent les porte-lames appliqués élastiquement contre l'ouvrage, par l'intermédiaire des ressorts 78, dans une position qui leur permet d'agir efficacement sur les parties les plus minces de la peau situées le long des flancs* Les différences de pression sur les parties ci-dessus indiquées de l'ouvrage, reposent sur la supposit ion que les peaux seront: placées sur la bande
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sans fin 10 avec la ligne dorsale de chaque peau au-dessous et sensiblement parallèle à une ligne passant à travers les tenons 72 ( figures 1 et 3).
Cette position relative de la peau et des tenons 72 sera rapidement obtenue en plaçant chaque peau sur la bande sans fin 10 avec sa ligne dorsale tout près et sensiblement parallèle à la ligne longitudinale médiane de ladite bande .
Le traitement d'une peau étant terminé, l'opérateur raccroche le crochet 170 sur l'organe d'arrêt 172 prévu sur le montant 174, soulevant par suite le support 56 et les bandes porte-lames et les écartant ainsi de l'ouvrage ; ceci ne nécessite de sa part qu'un faible effort, grâce= à un contrepoids 252 prévu sur le levier 164. Pendant le traitement d'une pièce d'ouvrage, on en introduit une autre sur la bande 10 par l'entrée de la machine et lorsque le travail de la pièce en traitement est terminé, on met le porte-ouvrage 10 en mouvement en agissant sur l'interrupteur 210 pour amener l'expulsion de cette pièce du côté opposé et pour faire avancer la pààue suivante jusqu'au point où elle sera, à son tour, traitée par les bandes porte-lames .
Pour réaliser une éjection correcte de la peau traitée à l'extrémité du porte-ouvrage 10, on a prévu un galet délivreur 254 ( figure 1) tournant dans le sens indiqué par la flèche, pour détacher la peau de la bande sans fin lorsque sa partie avant descend autour du rouleau 18. Bien que l'on puisse utiliser tout dispositif approprié pour recevoir les peaux lorsqu'elles quittent le porte-ouvrage, on a prévu, dans l'exemple représenté ici, une table 256 qui se déplace de bas en haut et de droite à gauche en considérant la figure 1, à la même vitesse que la bande porte-ouvrage 10.
Pour
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actionner la table de la manière ci-dessus indiquée, on a prévu un dispositif de commande comprenant une chaîne sans fin 258 passant autour de deux roues dentées 260, 262, la @ roue 260 étant f ixée à un arbre 264 entraîné par une chaîne 266 passant sur une roue dentée ( non représentée) prévue sur l'arbre du rouleau 18. De cette manière, la chaîne 258 est entraînée à la même vitesse que le porte-ouvrage 10. Cette chaîne comporte une patte 270 qui vient buter contre un bras 272 fixé à une traverse 274 prévue à l'extrémité avant d'un châssis 276 auquel est fixée la table 256.
Lorsque la table 256 est à fin de course vers la gauche, en considérant la figure 1, la patte 270 cesse d'être en contact avec le bras 272, permettant ainsi à la table de descendre sur un plan incliné 280 constitué par'un support en forme d'auge, le châssis 2 76 étant muni de galets 282 destinés à faciliter le mouvement de la table le long dudit support 280.
Lorsque la table se déplacer vers l'extérieur, c'est-à-dire vers la gauche en considérant la figure 1, elle tire un piston 284 logé dans un cylindre 286, au moyen d'un câble 288, de sorte que lors du retour de la table vers la droite, son châssis heurtera l'extrémité du piston 284 et le chassera.progressi- vement dans le cylindre 286 ; le retour de la table se trouve ainsi plus ou moins freiné et amorti suivant le réglage d'une valve appropriée 290 prévue à l'extrémité inférieure du cy- 1 indre 286.
Au fur et à me sure que lespeaux s'accumulent sur la table 256, il convient d'abaisser cette dernière progressivement, et bien que cette opération puisse être effectuée par la manipulation d'un organe fileté 292 ( figure 1), on peut utiliser un dispositif permettant de faire tourner la vis 292 par l'intermédiaire de liaisons comprenant un méca-
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nisme à rochet et à cliquet comme indiqué sur la figure 6.
La roue à rochet 294 de ce mécanisme est fixée à l'extrémité supérieure d'un arbre 296 porté par le châssis 276 de la table 256 ; est disposée da façon à être mise en rota- tion pendant le mouvement rétrograde de la table, au moyen d'un cliquet 298 pivotant en 300 sur le bâti latéral de la machine, la disposition étant telle que chaque fois que ladite table 256 se déplace vers le bas et vers l'arrière, en considérant la figure 1, la vis 292 ( figure 1) effectue un tour et abaisse la table 256, des liaisons appropriées telles qu'une chaîne 297 ( figure 6) et des roues dentées 299 ( figure 6) et 301 ( figure 1) étant prévues pour transmettre à l'organe 292 le mouvement de l'arbre 296.
Pour que la table 256 reste inclinée comme représentée, elle repose sur l'organe 276 par l'intermédiaire d'un dispositif de leviers et de bielles parallèles 302, 304 de type bien connu, comprenant une bielle de liaison 306.
En se référant aux figures 1 et 4, on voit que les lames 32 ont une section en forme d'L, la partie horizontale de l'L servant à fixer la lame à sa bande support, tandis que sa partie verticale sert de lissoir se déplaçant sur la surface des peaux pour en lisser la fleur, les étirer et enlever une grande partie de leur teneur en humidité.
Sur les figures 1 et 4, chaque lame 32 a une longueur telle qu'elle s'étend sur presque toute la largeur de sa bande support. Toutefois, les lames peuvent être disposées différemment sur leur bande suivant les différents genres d'ouvrage . Par exemple, dans le cas de peaux épaisses et lourdes, il peut y avoir intérêt à ce que certaines lames s'étendent sensiblement sur toute la largeur de la bande comme indiqué en 310 sur la figure 8, tandis que d'autres
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lames, telles que celles indiquées en 312, sont beaucoup plus courtes, trois ou quatre de ces dernières devant être placées bout à bout pour obtenir la largeur de la bande support. Ces lames courtes paraissent agir d'une façon plus efficace sur l'ouvrage parce qu'elles sont moins affectées que les lames longues par les variations d'épaisseur de la matière .
Autrement dit, les lames courtes stadaptent mieux apparemment aux variations d'épaisseur des peaux en traitement . Lorsqu'on utilise des lames courtes, on les dispose de telle sorte que les espaces qui les séparent sur une même rangée soient couverts par les lames courtes de la rangée suivante . En d'autres termes, les lames courtes sont disposées en quinconce de telle sorte que toutes les parties de l'ouvrage se trouveront traitées . Pour que l'eau exprimée des peaux soit évacuée dans le sens du déplacement de la bande porte-lames, on interpose des lames longues telles que celles indiquées en 310 sur la figure 8, à des intervalles réguliers entre les jeux de lames courtes 312.
Comme indiqué également sur la figure 8, au lieu d'être en forme d'L (figures 1 et 4) les lames peuvent pêtre formées par des plaques portées chacune par un bloc 314, en bois ou autre matière appropriée .
La machine fonctionne de la manière suivante :
On place la'pièce d'ouvrage, par exemple une peau de mouton, sur la bande sans fin 10; après quoi, en agissant sur l'interrupteur 210, on actionne cette bande de manière à amener l'ouvrage au-dessous des bandes porte-lames, la bande 10 étant automatiquement arrêtée lorsque l'ouvrage est en position correcte, par l'action d'un dispositif de commande de l'interrupteur tel que celui représenté sur la figure 5. L'opérateur provoque alors l'abaissement du support 56
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et des bandes porte-lames, en déplaçant la poignée 176 vers la gauche pour supprimer le contact du crochet et de la butée 172. Les bandes porte-lames s'abaissent alors progressivement par suite du fonctionnement de l'amortisseur comprenant le piston 178.
Juste avant (la libérer la poignée 176 de la butée 172, l'opérateur met en marche le moteur 132, en agissant sur l'interrupteur 240, et les bandes portelames sont mises en mouvement avant que les lames atteignent l'ouvrage, celles-ci se déplaçant dans le sens des flèches (figure 1) et étant actionnées de manière à traiter toutes les parties de l'ouvrage pendant le mouvement de rotation du support 56, La durée du traitement d'une pièce d'ouvrage est déterminée par l'opérateur qui peut l'arrêter @ en soulevant les bandes sans fin hors de contact avec l'ouvrage, au moyen de la poignée 176 . En plaçant une nouvelle pièce d'ouvrage sur la bande sans fin 10 et en mettant celle-ci en mouvement,
la pièce déjà traitée est éjectée en même temps que la nouvelle pièce d'ouvrage se déplace dans la maohine .
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PATENT OF INVENTION "Machine for the treatment of hides, leathers and other similar materials."
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The present invention relates to machines for the treatment of skins, leathers and similar materials.
Although it is shown in its application to a machine for blowing hides and other relatively light pieces of leather, it is obvious that it can have different applications.
One of the objects of the invention is to make the venting of work pieces faster by using a multiplicity of tools arranged so as to act on all parts of the work in order to obtain the best results in a minimum time, during which the relative movement between the work and the tools is also reduced to a minimum o
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Another object of the invention consists in achieving the control, by the operator, of the movements of the tools and of the movement of the latter with respect to the work pieces, so that the duration of the treatment and the pressure at which the The tools work can be determined by the operator depending on the variations presented by the work pieces and depending on the desired results.
Another object of the invention is to provide a machine for working hides, leathers and the like, which will be of simple construction and very effective for the purposes pursued.
With this object in view and according to an important characteristic of the invention, there is provided in the embodiment shown, a series of tools supported and actuated by a number of endless belts of different lengths arranged in pairs, end to end, in such a way that the space between the endless belts of one pair is staggered with respect to the corresponding space between the endless belts of another pair, the length of each pair of belts being greater than the straight line dimension of the largest of the work pieces: to be worked.
Thanks to this arrangement, all the parts of the work can be treated as a result of the relative movements of the work and of the tool holders, because the part of the material which is not touched due to the space (s) existing between some of the tool-holder bands are worked by another pair of bands which cover the said space or spaces during the operation of the machine.
In the embodiment specially studied here, the tools consist of blades whose supports are arranged in parallel, the relative rotational movement
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between these supports and each piece of work, over approximately 180, being provided so that all parts of the material are treated while said movement takes place and that the blades act on the work by moving the active parts supports in reverse order in each pair of blade holders. Thanks to this arrangement, the skins are stretched at the same time as the flower side of the book is smoothed and the water is driven from the skins by the blades.
Preferably, and as shown, the tool holders are supported by rotating cylinders which receive their movement from a suitable mechanism and drive said tool holders. Thanks to this arrangement, a simple and compact device is produced ensuring the movement of the tools on the structure as well as a relative movement between the structure and the tools, making it possible to treat all the parts of the structure.
Another characteristic of the invention consists of means making it possible to automatically vary the pressure of the tools on the structure, so that its different parts can receive the treatment which suits them.
As will be seen, the pressure is applied to the tool holders by means of a fixed cam whose bosses are provided so as to apply the maximum pressure on the tools, when the latter operate on the collar and the butt of a skin. conveniently positioned to perform the desired operation, while the non-protruding parts of the cam reduce pressure on the sidewalls.
These and other features and novel combinations of parts will hereinafter be described in detail with reference to the accompanying drawings:
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On these drawings:
FIG. 1 is a view in longitudinal section of a winding machine, produced according to the invention.
Figure 2 is a sectional view along the line II-II of Figure 1.
Figure 3 is a sectional view along line III-III of Figure 1 looking in the direction of arrow s.
Figure 4 is a sectional view along the line IV-IV of Figure 1 showing in plan the endless belts provided with blades.
FIG. 5 is a detail view of an electric control mechanism of the device for driving the endless belt supporting the work.
Figure 6 is a top plan of a detail taken at one end of the machine.
Figure 7 is a sectional view along the line VII-VII of Figure 1, and
FIG. 8 is a plan view, on a larger scale, of a variant of the endless blade carrier belt.
The machine shown, which is specially intended for venting tanned hides, comprises a work holder consisting of an endless belt 10, preferably of rubber or of rubberized fabric. To support and drive this strip) there is provided at one end of the machine, a roller 12 driven by a pair of toothed chain wheels (not shown) and a link chain 14, the latter being driven by a source of motive force. suitable, for example an electric motor 16. At its other end, the strip 10 passes around an idle roller 18 rotating in bearings provided in the frame of the machine and
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adjustable so that a suitable tension can be given to said strip.
In order to support this band over the greater part of its upper strand while it cooperates with the processing members of the work which are above it, a table 20 has been provided which is mounted in an adjustable manner, as indicated in 22, which allows it to resist the thrust of said organs.
It will be seen that the upper strand of the strip 10, where it does not support the work against the thrust of the bodies mentioned above, is supported by a member 21., provided with a series of anti-friction rollers 23, which presents an almost frictionless surface to the belt 10.
The tools referred to in the above paragraph preferably comprise endless belts 24, 26, 28 and 30 (FIG. 4) each carrying a series of blades 32. Considering FIG. 4, we see that the space between the blade holders 24 and 26, indicated at 34, is staggered with respect to the space indicated at 36 ,, between the other pair of blade holders 28 and 30, this with the aim of ensure the treatment of all parts of the work during the relative movement between it and said bands.
It will be seen that the bands 26 and 30 are carried by a frame comprising side bars 38 and 40 connected, at their outer ends, by a shaft 42 (FIG. 1) journaling in said bars and at one end of which a toothed wheel 44 is fixed. (Figures 3 and 4) driven by a chain 46 (Figure 1) via a source of driving force which will be described below.
On the shaft 42 is fixed a roller 48 (figure 1) on which pass the endless belts 26 and 50. At their other ends, the bars 38 and 40 pivot on a shaft 50 (figure)
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journaling in the side members 52 and 54 of a support 56 (Figure 1). On the shaft 50 is mounted an idle roller 58 supporting one end of the blade holder strip 26.
The bars 38 and 40 are supported at their outward ends by a bracket 60 on which they pivot at 62, as shown in Figure 1. From the middle part of the member 60 rises a rod 64 (Figures 1 and 3) sliding in the end of the arm 66 of an angled lever 67, pivoting at 68 on the support 56, the other arm 70 of this lever cooperating with a sliding pin 72 mounted in the support 56 and the other end of which is in contact with a cam member 74 for a purpose which will appear in the following.
To support the arm 66 of the angled lever 67, there is provided a spring 76 bearing at one end on the arm 66 and at the other, on a surface provided on the support 56. On the rod 64 is disposed a spring 78 taking. bearing on the one hand against the underside of the arm 66 and on the other hand against an adjustable washer 80 provided on said rod 64, the purpose of this spring is to exert an elastic pressure on the blade holders by means of side bars 38 and 40, when the angled lever 67 is tilted by the cam 74 in a clockwise direction, it should be noted that the angled lever 67 removably supports the outside ends of the side bars 38 and 40 and inevitably, the ends outside of the blade holders 26 and 30,
while the other ends of these bands are supported by shaft 50, twisting into the side walls of support 56.
As can be seen clearly in Figures 1 and 4, the blade-holder bands 24 and 28 are carried by a frame comprising side bars 82, 84, pivoting, at their
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inner ends on a shaft 86 on <, n411 ---- ".
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side members 52 and 54 of the support 56, the ends outside of the bars 82 and 84 being supported by another bracket
60 which is supported and operated in exactly the same manner as the caliper 60, above described. Accordingly, corresponding reference numbers are assigned to the support and control members of the second caliper 60, without it being necessary to describe them further.
On bars 38 and 40, is fixed a support member
90 (figure 1) having a width corresponding to that of the two endless belts 26 and 30, so that the flexible blade-carrying belts are suitably supported to achieve the effective venting of a skin or other part while the latter rests on the part of the strip 10 which is supported by the table 20. As indicated, the member 90 is adjustably secured to the bars 38 and 40 by threaded rods 92. As shown, in combination with the holders 24 and 28, there is provided a support 94 similar in all respects to the support 90, and mounted in the same way.
The inner end of the blade holders 24 and 30 are supported by rollers 98 and 100 all mounted on a shaft
96 (Figures 1 and 2) fixed, by its ends, in the side members 52 and 54 of the support 56. The roller 98 supports the strip 30 and the roller 100 the internal end of the strip
24. These two rollers are necessary because the active strands of the belts supported by them move in the opposite direction.
All the other rollers 48, 58, 102 and 104 are wide enough to support the two endless belts passing over them.
As explained previously, the blade holders which act on a workpiece brought below them and supported by the end s-ans band 10 resting on the table 20
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are mounted on the member 56, the arrangement being such that this member can pivot so as to cause the blades to act on all the parts of the surface of such a workpiece. To ensure this movement of the support 56, the latter is pivotally mounted, in the embodiment shown, on a shaft 110 journalling in bearings provided at 112 and 114, in the frame of the machine (FIG. 1).
This shaft 110 can both rotate and move vertically, so that the support can be lowered to bring the blade holder bands into contact with the material and then lifted to remove the work once processed, and facilitate the introduction of 'a new workpiece, It will be seen in Figure 1, that at the lower end of the shaft 110 is fixed a collar 116 between which and the lower end of a part 118 in the form of a sleeve integral with the support, a ball bearing 120 is provided.
On the top of the shaft 110 is fixed a toothed wheel 122, the teeth of which are wide enough to mesh with a pinion 124 during the upward and downward movements of the shaft 110, the pinion 124 being keyed on the shaft 126 which also carries a helical pinion 128 in mesh with a worm 130 provided on a shaft receiving its movement from a motor 132 via a suitable transmission. On the middle part of the shaft 110 is keyed a pinion 134 meshing with two toothed wheels 136 and 138 respectively fixed to the shafts 140, 142. At the upper end of the shafts 140,142 are respectively {teas of the pinions 144, 146, these two pinions meshing with a relatively large toothed wheel 148, fixed by bolts 150 to a member 152 integral with the frame.
Since the toothed wheel 148 is fixed, when the gears 144 and 146 rotate, they rotate the suppont 56
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around the axis of the shaft 110, so that the knife bands move progressively over all parts of the work. It should be noted that the gear wheel 148 has a relatively wide toothing, which allows said wheel and pinions 144, 146 to remain in engagement during the upward and downward movements of the support 56.
At the very top of the shaft 110 is fixed a collar 160 on the underside of which roll two rollers carried by the branches 162 of a lever 164, pivoting at 166 on the frame of the machine. On the outer end of the lever 164 is articulated a connecting rod 168 provided, at its lower end, with a hook 170 cooperating with a stop member 172 provided on a vertical upright 174 forming part of the frame of the machine.
The hook 170 can be quickly released from the member 172 by means of a handle 176 mounted on the connecting rod. 168, so that the support 56, as well as the parts mounted on it, will be gradually lowered until the blade-holder bands reach the position which is suitable for the treatment of the work, the progressive lowering of the support 56 being carried out by means of a piston 178 move in a cylinder 180 forming a pneumatic shock absorber, the action of which can be precisely regulated, so as to obtain the desired results, by means of a valve 182 provided in the wall of the cylinder 180.
To drive the blade carrier bands, the shaft 110 is provided with transmission members comprising a bevel gear 190 (Figures 1 and 2) keyed on the shaft 110, said pinion meshing with a pair of bevel gears 192 , 194 respectively fixed on two shafts 196, 198 rotating in bearings formed in the support 56. To the shaft 198 is fixed a toothed wheel 200 (Figures 2 and 3)
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around which passes a chain 46 which also passes around a toothed wheel 44 to drive the endless belts 26 and 30 mounted on the roller 48. To the shaft 196 is fixed a toothed wheel 202 around which a cat passes. only 203 (Figure 3) passing on the other hand over a toothed wheel 204, with a view to driving the shaft to which the roller 104 is fixed and actuating the endless belts 24 and 28.
From the foregoing description, it is clearly seen that the two sets of endless belts 24, 28 and 26, 30 respectively, receive their movement from the shafts located at the outer ends of said belts, so that the lower strands of the latter move in the direction of the arrows (figure 1) to move the blades on the structure while the machine is in operation.
The best results are obtained by placing the skin collar forward, on the endless belt, with its dorsal line situated along the longitudinal median line of the work holder 20 and parallel to it * The work thus placed on the belt, the latter oven is activated to bring the central part of the skin just below the end of the shaft 110. With certain kinds of skin, in particular those having a thick collar, the collar is preferably placed under the end ltarbre 110. The band 10 is started up by acting on a switch provided at 210 (FIG. 1) on the upright 174.
Preferably, the skin is placed on the strip 10, with its transverse central line facing a member controlling the switch, shown in detail in FIG. 5 of the drawings; the arrangement is such that said strip stops shortly after a notch 212, formed in the adjacent lateral edge of the
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a slide 216 which acts constantly so as to apply this roller against the edge of the strip, by means of a spring 218, fixed at one end to a tenon 220 provided on the slide 216 and by its other end to a tenon 222 fixed to a guide member 224 carried by a bracket 226 secured to the member 21.
When the roller 214 engages in the notch 212, the circuit of the motor 16 is cut by means of a solenoid not shown, of a well known type, which operates with a delay such that the endless belt continues to move. move until the notch 212 is slightly beyond the roller 214, as shown in Figure 5. Thanks to this arrangement, the control device of said figure is returned to the active position by resetting the switch members 228, 230, respectively connected to conductors 232, 234, in circuit with said motor 16.
When the workpiece has been brought into the desired position by the strip 10, the operator releases the hook 170 from the stop 172, thus allowing the damping device (which includes the piston 178) to gradually bring the carriers. blades mounted on the support 56, in contact with the work. These blade-holder bands will be set in motion, before lowering the support, by pressing the switch 240 provided on the upright 174, this switch being connected, by means of suitable conductors, to the motor 132, which comprises connections for actuate the shaft 110, the latter serving as a power source to drive said bands.
Not only does the shaft 110 drive these bands but, by means of the transmission described above, it also imparts to the support 56, a rotational movement at an appropriate speed, which has the effect of actuating the bearing bands. -blades until
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that all parts of the work have been worked.
The rotation of the support 56 will be at least 180, this displacement being sufficient in most cases; but with some skins, it may however be necessary to carry it up to 360, the blade-holder bands acting on the work during the entire time that this rotation lasts.
It should be noted that the amplitude of the rotary movement of the support will depend on the condition of the work when it is introduced into the machine and will vary according to the desired results.
For this reason, said movement is controlled by the operator who can end it at any time by acting on a stop switch provided in '242 (f igure 1) on upright 174. -
While the support 56 rotates, the blade holder bands are resiliently applied against the work by springs 78 surrounding the rods 64 (Figure 1). when working the collar and the butt, a slightly stronger pressure is applied to these parts by bosses 250 (Figure 3) provided on the fixed cam 74, which act on the tenons 72 carried by the support 56. When the tenons 72 overlap the bosses 250 of the cam 74, they tilt the angled levers 67 in a direction such that the pressure of the blade holders on the work is increased.
It will be noted that the parts of the cam 74 included between the bosses keep the blade-holders applied elastically against the work, by means of the springs 78, in a position which allows them to act effectively on the thinnest parts of the structure. the skin located along the sides * The differences in pressure on the parts indicated above of the book are based on the assumption that the skins will be: placed on the band
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endless 10 with the dorsal line of each skin below and substantially parallel to a line passing through the studs 72 (Figures 1 and 3).
This relative position of the skin and of the tenons 72 will be quickly obtained by placing each skin on the endless belt 10 with its dorsal line very close and substantially parallel to the median longitudinal line of said belt.
The treatment of a skin being finished, the operator hangs up the hook 170 on the stopper 172 provided on the upright 174, consequently lifting the support 56 and the blade holder bands and thus moving them away from the work. ; this requires only a slight effort on his part, thanks to a counterweight 252 provided on the lever 164. During the processing of a workpiece, another is introduced on the strip 10 through the inlet of the machine and when the work of the piece being processed is finished, the work holder 10 is set in motion by acting on the switch 210 to bring the expulsion of this piece to the opposite side and to advance the next step to the point where it will, in turn, be processed by the blade-holder bands.
To achieve correct ejection of the treated skin at the end of the work holder 10, a delivery roller 254 (FIG. 1) is provided, rotating in the direction indicated by the arrow, to detach the skin from the endless belt when its front part descends around the roller 18. Although we can use any suitable device to receive the skins when they leave the work holder, there is provided, in the example shown here, a table 256 which moves from the bottom at the top and from right to left, considering figure 1, at the same speed as the work belt 10.
For
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actuate the table in the above manner, a control device is provided comprising an endless chain 258 passing around two toothed wheels 260, 262, the wheel 260 being attached to a shaft 264 driven by a chain 266 passing over a toothed wheel (not shown) provided on the shaft of the roller 18. In this way, the chain 258 is driven at the same speed as the work holder 10. This chain comprises a tab 270 which abuts against an arm 272 attached to a cross member 274 provided at the front end of a frame 276 to which the table 256 is attached.
When the table 256 is at the end of its travel to the left, considering FIG. 1, the tab 270 ceases to be in contact with the arm 272, thus allowing the table to descend on an inclined plane 280 constituted by a support trough-shaped, the frame 276 being provided with rollers 282 intended to facilitate the movement of the table along said support 280.
When the table moves outward, that is to say to the left considering Figure 1, it pulls a piston 284 housed in a cylinder 286, by means of a cable 288, so that when return of the table to the right, its frame will strike the end of piston 284 and drive it progressively into cylinder 286; the return of the table is thus more or less braked and damped depending on the setting of an appropriate valve 290 provided at the lower end of the cylinder 286.
As the skins accumulate on the table 256, the latter should be lowered gradually, and although this can be done by manipulating a threaded member 292 (figure 1), one can use a device for rotating the screw 292 by means of links comprising a mechanism
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ratchet and ratchet mechanism as shown in figure 6.
The ratchet wheel 294 of this mechanism is fixed to the upper end of a shaft 296 carried by the frame 276 of the table 256; is arranged to be rotated during the retrograde movement of the table, by means of a pawl 298 pivoting at 300 on the side frame of the machine, the arrangement being such that each time said table 256 is moved down and backward, looking at figure 1, screw 292 (figure 1) turns and lowers table 256, suitable links such as chain 297 (figure 6) and sprockets 299 ( Figure 6) and 301 (Figure 1) being provided to transmit to the member 292 the movement of the shaft 296.
So that the table 256 remains inclined as shown, it rests on the member 276 by means of a device of levers and parallel rods 302, 304 of a well-known type, comprising a connecting rod 306.
Referring to Figures 1 and 4, it can be seen that the blades 32 have an L-shaped section, the horizontal part of the L serving to fix the blade to its support strip, while its vertical part serves as a smoother. moving on the surface of the skins to smooth the flower, stretch them and remove much of their moisture content.
In Figures 1 and 4, each blade 32 has a length such that it extends over almost the entire width of its support strip. However, the blades can be arranged differently on their strip depending on the different types of work. For example, in the case of thick and heavy skins, it may be advantageous for certain blades to extend substantially over the entire width of the strip as indicated at 310 in FIG. 8, while others
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blades, such as those indicated at 312, are much shorter, three or four of the latter having to be placed end to end to obtain the width of the backing strip. These short blades appear to act more effectively on the work because they are less affected than the long blades by variations in the thickness of the material.
In other words, the short blades apparently adapt better to the variations in thickness of the skin being treated. When using short planks, they are arranged in such a way that the spaces between them in the same row are covered by the short planks in the following row. In other words, the short blades are staggered so that all parts of the work will be treated. So that the water expressed from the skins is discharged in the direction of movement of the blade holder strip, long blades such as those indicated at 310 in FIG. 8 are interposed at regular intervals between the sets of short blades 312.
As also indicated in Figure 8, instead of being L-shaped (Figures 1 and 4) the blades can be formed by plates each carried by a block 314, of wood or other suitable material.
The machine works as follows:
The piece of work, for example a sheepskin, is placed on the endless belt 10; after which, by acting on the switch 210, this strip is actuated so as to bring the work below the blade-holder strips, the strip 10 being automatically stopped when the work is in the correct position, by the action of a switch control device such as that shown in FIG. 5. The operator then causes the support 56 to be lowered.
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and knife bands, moving handle 176 to the left to remove contact between hook and stopper 172. The knife bands then gradually lower as a result of the operation of the damper including piston 178.
Just before (release the handle 176 from the stop 172, the operator starts the motor 132, by acting on the switch 240, and the blade-holder bands are set in motion before the blades reach the work, those- ci moving in the direction of the arrows (figure 1) and being actuated so as to treat all parts of the work during the rotational movement of the support 56, The duration of the treatment of a work piece is determined by the operator who can stop it by lifting the endless belts out of contact with the work, by means of the handle 176. By placing a new work piece on the endless belt 10 and putting the latter in movement,
the already treated part is ejected at the same time as the new workpiece moves in the maohine.