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" Procédé pour unir les produits de condensation duraissables phénol-aldehydiques aux huiles grasses siccatives,lI
Les résols et les huiles grasses siccatives ne sont pas ré- ciproquement miscibles, c'est-à-dire sont insolubles les uns dans les autres. Ce comportement des résols vis-à-vis des huiles gras- . ses constitue un inconvénient capital, inconvénient dont on res- sent d'autant plus le désagrément en présence des propriétés si précieuses, pour le surplus, des résols. Il en résulte que l'on n'a pas manqu de chercher les moyens tendre les résols solu- @
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bles dans les huiles.
Dans'tous ces procédés, connus, le ce- ractère des -résols, que l'on veut rendre solubles dans les hui- les, subit d'importantes modifications, Les produits obtenus pos- sèdent les caractéristiques de la novolaque et peuvent, par con- séquent, être :unis aux huiles aux températures élevées usuelles d'ébullition pratiquées dans la technique des vernis. par con- tre, ces procédés de travail' sont interdits, étant donnée la modification que subissent les résols aux températures élevées, qui se produit aisément, quand on veut unir les produits de con- densation phénol-aldéhydiques en conservant le caractère résol, avec les huiles grasses.
L'idée d'ajouter au résol et à l'huile solvant siccative, tout simplement un dissolvant également bien ces deux corps et d'obtenir une solution à une temprérature à laquelle une modification du résol n'est pas à craindre, est toute proche.
En fait, on 'peut obtenir très facilement des solutions de l'es- père mais au fur et à mesure que le solvant s'évapore, soit d'un badigeon obtenu avec le vernis, soit du fait de séparation par distillation de la solution, il se produit une séparation de l'huileet du résol.
Or, l'inventeur a constaté que les huiles siccatives qui se sont combinées d'une façon ou de l'autre à une quantité plus ou moins grande d'oxygène, ont un comportement tout différent vis-à-vis des résols. Ces huiles grasses siccatives, qui con- tiennent en solution par exemple un faible pourcentage de leurs propres produits dtoxydation ou qui ont subi dans toute leur masse une oxydation modérée, peuvent 'être, en toute proportion, unies aux résols et tre transformées en vernis qui donnent des films conservant leur brillant.
Les produits d'union de l'huile et du résol se dissolvant ou se diluent avec une facilité sur- prenante par des. solvants qui Se comportent de façon toute dif- férente vis-à-vis de l'un des composants, soit donc vis-à-vis de
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l'huile ou vis-à-vis du @@sol. ,,'est ainsi, par exemple, que l'on peut diluer les vernis avec de l'essence de térébenthine seule ou avec de l'alcool seul. Les films ootenus avec ces ver- nis se durcissent extrêmement bien. Ils résistent aux effets méca- niques et aux effets chimiques; soumis pendant des journées entiè- res à l'action des solvants organiques, par exemple, ils restent intacts.
Les résols qui, conformement à l'invention, sont unis aux huiles siccatives oxydées, peuvent être préparés de toute manière appropriée, par exemplepar condensation du phénol, du crésolet des aldéhydes, par exemple, du formaldéhyde, avec l'ammoniaque comme agent de condensation; on peut aussi se servir de résols provenant de novolaques et de durcissants.
On peut aussi utiliser des mélanges de plusieurs résol,s. comme huiles siccatives, on se servira d'huile de lin, d'huile de bois, d'huile de périlla, d'hui- le d'oeillette, d'huile épaisse de lin ou de mélanges de ces hui- les, L'oxydation de ces nulles se fait de la manière usuelle, par exemple par l'action de l'air à la température ordinaire ou à des températures assez élevées, soit par simple repos à l'air libre, sous l'action des radiations à ondes courtes, par ozonisation ou par des procèdes du même genre. On peut réunir plusieurs huiles siccatives différentes et ensuite seulement procéder à l'oxydation ou bien encore oxyder les diverses huiles séparément, puis seule- ment les mélanger.
On peut aussi oxyder les huiles en présence des résols en ré- partissant les resols dans les huiles grasses à l'état de suspen.. sion ou en ajoutant un agent de dissolution.
L'union des huiles grasses siccatives aux résols se fait d'au- tant plus facilement que l'huile grasse siccative est plus forte- ment oxydée. Elle se fait, par exemple, sans aucune addition,quand on mélange une solution alcoolique de résol à une solution de
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linoxyne dans un solvant quelconque, par exemple, cyclohexauol, ou, un mélange solvant approprié, à la température ordinaire.Les films de vernis obtenus avec les vernis ou laques à l'huile de l'espèce restent brillants dans toutes les conditions, peu impor- te que l'on les laisse sécher à l'air ou qu'on les durcisse direc -tement par exposition à des températures élevées, ce à quoi ils @ se prêtent admirablement.
Un mélange de composition analogue, qui contiendrait au lieu de linoxyne du vernis à l'huile de lin, de- viendrait, si on le laissait sécher à l'air ou si l'on essayait de le durcir, immédiatement trouble et, partant, inutilisable. Lorsque l'on se sert d'huiles grasses siccatives qui ne sont oxydées qu'à. concurrence d'un faible pourcentage de leur capacité d'oxydation, il ne suffit généralement pas d'ajouter ensemble les résols .et les huiles et un solvant quelconque à la température ordinaire; au contraire, il faut souvent, dans les @@s de l'espèce, chauffer les deux composants pendant quelque temps, de préférence en pré- sence d'un diluant.
La température et la durée de ce réchauffage seront d'autant plus basse et plus courte respectivement que l' huile siccative a absorbé plus d'oxygène. L'union des huiles gras- ses siccatives aux résols peut être accélérée en travaillent en présence de certains catalyseurs, par exemple en présence d'oxyde de plomb. L'emploi de ces catalyseurs entre surtout en jeu quand les huiles siccatives que l'on emploie ne contiennent que très peu de produits d'oxydation.
On peut, par exemple, unir des résols à de l'huile de lin ou huiles analogues en portant cette huile à ébullition avec une so- lution de résol en présence de catalyseurs d'oxydation tels que, par exemple, l'oxyde de plomb et l'oxyde de manganèse ou de com- binaisons de ces corps avec les huiles grasses ou résines. On peut aussi faire agir plusieurs catalyseurs en melange ou faire agir deux catalyseurs ou plus successivement. La quantité de catalyseur à faire agir varie d'huile à halle.
Avec lthuile de lin, par exem- plus pie, on doit ajouter un peu/ de catalyseur, tandis qu'avec l'huile
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de bois il suffit de trêves extrêmement faibles; on peut même, avec cette, dernière, se passer entièrement de catalyseur, quand on fait appel à une température d'union de plus longue durée que d'ordinaire. La présence des catalyseurs raccourcit la durée du processus.
On obtient avec le procède ducrit ci-dessus, à partir de l'huile de lin ou des vernis à base d'huile de lin et des résines durcissables, des produits qui donnent un film parfaitement clair et siccatif, film qui peut être séché aussi bien à l'air libre que durci à température élevée.
Des huiles envisagées c'est l'huile de bois qui s'unit le plus facilement aux résols. L'inventeur a même constaté que l'hui- le de bois peut être unie aux résols très facilement, sans 'être soumise à un traitement préliminaire quelconque, à condition que l'on chauffe celle-ci avec le résol en présence de solvants apprà- prias. Les produits ainsi obtenus sont des vernis à propriétés pré -cieuses. Ils n'exigent pour leur durcissement qu'un traitement de durée extrêmement courte, à température très modérée. Générale- ment, il suffit de chauffer les films à la température de 125 et ce pendant une demi-heure.
Toutefois, ces films peuvent aussi très bien être sèches à la température ordinaire et après un temps de courte durée (6 heures), ils sont parfaitement solides. On ajoutera opportunément aux vernis, destinés à tre séchés à l'air, un peu de siccatif. Le* films siccatifs sont très élastiques et peuvent être employés pour les badigeons extérieurs. Ils résistent à l'action de la soude et, particulièrement, à celle de la benzine des automobiles, de sorte qu'ils peuvent être employés pour le vernissage des autos. Ils se polissent extrêmement bien; les grif- fes s'en enlèvent par simple polissage avec un chiffon.
Au lieu de résols, on peut aussi se servir de leurs dérives, de la même manière, pour opérer une union avec des huiles grasses siccatives. On peut remplacer par exemple les résols par leurs dérivés acetylés ou benzoylés; ou encore se servir de derivés me-
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thylés ou éthyls du résol. On ; /constaté ensuite que les dérivés précités des résitols se comportent de la même manière, de sorte que ce$ dérivés du résitol peuvent également être unis à l'huile de bois de la faqon ci-dessus exposée.
L'union de l'huile de bois à produits de condensation dureissables phénol-aldéhydiques, peut aussi se faire en présence de matières de charge; à cet effet, on malaxe dans un malaxeur clos, à la température requise, de l'huile de bois, du résol, des solvants et 'des matières de charge, par exemple, -de la sciure de bois, pendant un temps suffisant pour que l'union du résol à l'huile de bois soit effectuée. On peut ensuite éliminer le solvant par l'action du vide; ou bien encore on laisse le solvant dans la masse.
Les produits 'de condensation phénol-aldéhydiques durcissables peuvent 'être préparés à partir du phénol ou de ses homologues et des aldéhydes, par exemple du formaldehyde, de ses homologues ou des polymères de celui-ci, du furfurol ou des matières qui donnent naissance à du formaldéhyde, de toute manière ad hoc avec emploi de catalyseurs approprié,s. On peut aussi partir de novolaques que l'on emploiera en mélange avec des dursissants appropries, parexemple, avec de l'hexaméthylènetétramine. On peut, par exemple, dissoudre une novolaque préparée avec un acide en mÊme temps que de l'hexa- méthylènetétramine et de l'huile de bois, de façon qu'en chauffant on forme tout d'abord un résol qui est ensuite uni à l'huile de bois.
On peut aussi faire usage d'un mélange de plusieurs rdsels ou d'un mélange de résol avec de la novolaque et des durcissa@ts. Le procédé peut 'être réalisé avec un seul solvant ou avec un mélange de solvants. On peut encore dissoudre dans l'huile de bois que l'on veut unir au résol, d'autres résines, par exemple, des résines naturelles ou encore d'autres substances qui, généralement, ne s'u- nissent pas aux résols, telles que le caoutchouc par exemple.
E x e m p 1 e s: 1 / 1 partie en poids de résol préparé par condensation; 1. partie @ en poids d'huile de lin dans laquelle on a insufflé de l'air; 1 par-
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tie en poids de solvant disolvant à peu près egalement bien les deux corps prédites, parexemple, du cyclohexanol ou un mélange d'essence de térébenthine et d'alcool 1 :1 ou encore un mélange benzol-alcool 1:1 sont chauffées pendant un quart d'heu- re à une demi-heure à 80 -100 ,- On chasse alors sous vide les constituants distillables en ne dépassant pas la température de 100 .
Après élimination des constituants volatils, on obtient une masse extrêmement visqueuse à la température de la chambre, mais parfaitement claire et qui se compose à peu près pour moi- tie de résol et pour moitié d'huile grasse. Le produit, à cette consistance, ressemble aux variétés de résols mous et, dans cet état, ne peut pour ainsi dire pas 6tre différencié de ceux-ci.
La limpidité de la dissolution du produit dans l'alcool et l'essence de tér@enthine est surprenante. Les films préparés à l'aide de solutions de l'espèce sèchent rapidement à l'air et donnent, après durcissement, des revêtements élastiques sur les métaux, revêtements qui résistent parfaitement à l'action des solvants organiques, parr exemple du sulfure de carbone.
2 / On procède comme dans l'exemple 1, mais au lieu de se ser- vir d'huile de lin dans laquelle on a insufflé de l'air, on se sert d'un mélangepar pa rts égales d' huile de bois ordinaire et d'huile de lin dans laquelle on a insufflé de l'air. Le pro- duit fini donne une solution limpide dans l'essence de térében- thine ou dans un mélange d'essence de térébenthine et d'alcool; il donne des films qui sèchent et durcissent en restant clairs.
3 / On chauffe pendant une heure et demie à 100 ou pendant une demi-heure à 160 , éventuellement sous pression: 50 parties de résol préparé à partir de cresol technique par condensation avec; du formaldéhyde et de l'ammoniaque; 50 parties de solvant, comme celui de l'exemple 1 ; 12 parties d'huile épaisse préparée à partir d'huile de lin dans laquelle on a insufflé de l'air.
Le solvant est ensuite chassé sous vide. Le produit fini est soluble dans l'alcool ou dans un mélange alcool-essence de téré-
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benthine.
4 / On chauffe pendant une heure à 120 , éventuellement sous pression* 75 parties de produit de condensation durcissable préparé à partir du crésol, du formaldéhyde et de l'ammoniaque @
150 parties de solvant comme celui de l'exemple 1, 75 parties de vernis à l'huile de lin et 6 parties d'oxyde de plomb ou trois parties d'oxyde de manganèse. On expulse ensuite le solvant volatil sous vide. Le résidu est brillant et facilement soluble dans un mélange essence de térébenthine-alcool. On peut aussi dissoudre dans les huiles que l'on veut unir aux résols comme dans les exemples précités, d'autres résines, par exemple des . résines'naturelles ou des résines artificielles et procéder pour le surplus comme dans les exemples précédents.
Mais on peut aussi dissoudre dans les huiles des matières qui, générale- ment, ne s'unissent pas aux produits durcissables de la conden- sation aldéhydique, telles quele caoutchouc.
5 / On chauffe, les unes en présence des autres, à la températu- re de 100-130 , deux parties en poids de produit de condensation phénol-aldéhydique durcissable, deux parties en poids d'une masse d'huile de lin oxydée et de caoutchouc dans la proportion de
1 à 1 et 4 parties en poids de solvant comme celui de l'exemple
1, pendant un temps suffisant pour que l'union soit réalisée.
Les films préparés de la sorte sont brillants. Les vernis ou les films peuvent 'être vulcanisés.
6 / On chauffe, pendant environ un quart d'heure à 160 , des parties égales d'huile de bois et de produit de condensation fu- sible et durcissable phénol-aldéhydique préparé à partir du phé- nol ou du crésol, du formaldéhyde et de l'ammoniaque avec le même poids de méthylcyclohexanol. L'union de l'huile de bois et du produit de condensation aldéhydique est opérée après cetemps, ce que l'on vérifie en prélevant un échantillon et en faisant chauffer une goutte de celui-ci sur une plaque de verre. Le film obtenu doit être transparent et ne doit pas présenter le moindre trouble.
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7 / On chauffe pendent deux heures et demie à la température de 130 degrés, 50 kilos de résol provenant de phénol ou de cré- sol, formaldéhyde et ammoniaque, 50 kilos d'huile de bois, 50 à
100 kilos de solvant, par exemple de terpinéol, Après ce délai l'union est réalisée.
8 / On chauffe à l'autoclave pendant deux heures à 130 , 50 kilos de produit de condensation durcissable de phénol ou de crésol, formaldéhyde et ammoniaque, 50 kilos d'huile de bois, 75 kilos d'alcool isopropyliquc. L'union de l'huile de bois avec le ré- sol se réalise, ainsi que le montre le fait que le film @chan- tillon reste brillant.
9 / On maintient à ebullition, pendant 48 heures dans leréfri- gérant à reflux, 50 kilos de résol provenant de phénol ou de crésol, formaldéhyde et ammoniaque, 50 kilos d'huile de bois et 100 kilos d'alcool isopropylique. La température d'ébullition est de 87 degrés. Le film obtenu est brillant. Additionné- de siccatif, il devient extrêmement dur et souple. La température à laquelle se fait le durcissement est de 120 à 150 degrés et la duréede traitement de30 minutes.
10 / On maintient à ébullition, pendant environ 17 heures, 50 kilos de résol provenant de phénol ou crésol, formaldéhyde et ammoniaque, 50 kilos d'huile de bois et 100 kilos d'un mélange de méthylcyclohexano@ et alcool (point d'ébullition 100 degrés).
On obtient ainsi un vernis qui donne des films brillants.
Il / On acétyle par 100 kilos d'anhydride d'acide acétique 50 kilos de résine durcissable (à l'état A ou à l'état B) et l'on y ajoute 50 kilos d'huile de bois et 25 kilos de méthylcyolohexa- no. Après 12 heures d'ébullition au réfrigérant à reflux, on ob- tient un produit qui donne des films brillants.
12 / On chauffe sous pression, à l'autoclave, pendant 3 heures à 130 degrés et sous sept atmosphères, 50 kilos de résol provenant du crésol, du formaldéhyde et de l'ammoniaque comme agent de contact, 50 kilos d'huile de bois et 100 kilos d'acétone. Le
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Vernis ainsi obtenu peut être dilué par la ligroïne ou l'éther.
On peut lui a jouter, du siccatif. Comme il ne se trouve en pré- sence que des solvants volatils, il sèche avec une extrême ra- pidité. Les films durcis obtenus possèdent une grande élastici- té et sont fortement agglutines.
Les produits.d'union, conformes à l'invention, préparés à partir des produits de. condensation durcissables phénol-aldéhy- diques avec les huiles siccatives, peuvent également prendre une forme quelconque; à cet effet, on coule la masse chauffée, éventuellement après addition de matières de charge, de matières colorantes ou autres adjuvants appropriés, dans des moules et on les durcit aux températures de 80-150 par exemple. On peut obtenir ainsi des masses parfaitement claires, dures et élastiques.
On peut ensuite se servir des produits conformes à l'invention pour l'imprégnation, c'est ainsi quedu papier, imbibé d'une solution alcoolique des produits de l'union des résols et des huiles siccatives conformes à l'invention, peut 'être aggloméré, en couches, dans la presse chauffée, à l'état de morceaux solides. Au lieu de se/servir dans ce cas d'un seul solvant, on peut aussi, oomme également dans les autres éven-- tualités de la fabrication et de l'emploi des produits d'union, se servir de mélanges de solvants appropriés, Revendications.
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"Process for uniting hardenable phenol-aldehydic condensation products with drying fatty oils, II
Resols and drying fatty oils are not reciprocally miscible, that is to say they are insoluble in each other. This behavior of resols with respect to fatty oils. Its constitutes a capital drawback, the inconvenience of which one feels all the more the inconvenience in the presence of the very valuable properties, for the surplus, of the resols. It results from it that one did not fail to seek the means to tend the solu- @
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blues in oils.
In all these known processes, the character of the -resols, which it is desired to make soluble in the oils, undergoes significant modifications. The products obtained possess the characteristics of novolac and can, for example, consequently, to be: united with the oils at the usual high boiling temperatures practiced in the varnish technique. on the other hand, these working methods are prohibited, given the modification which the resols undergo at high temperatures, which occurs easily when it is desired to unite the phenol-aldehyde condensation products while retaining the resol character, with fatty oils.
The idea of adding to the resol and the drying solvent oil, quite simply a dissolvent equally well these two bodies and to obtain a solution at a temperature at which a modification of the resol is not to be feared, is very close. .
In fact, solutions of the es- pere can be obtained very easily, but as the solvent evaporates, either from a whitewash obtained with the varnish, or due to separation by distillation of the solution. , there is a separation of the oil and the resol.
Now, the inventor has observed that the drying oils which are combined in one way or the other with a more or less large quantity of oxygen, have a completely different behavior with respect to the resols. These drying fatty oils, which contain in solution for example a small percentage of their own detoxidation products or which have undergone moderate oxidation throughout their mass, can be, in any proportion, united to the resols and be transformed into varnishes which. give films that retain their gloss.
The products of the union of oil and resole dissolving or diluting with surprising ease by. solvents which behave in a completely different way with respect to one of the components, that is to say vis-à-vis
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oil or vis-à-vis the ground. ,, 'is thus, for example, that one can dilute the varnishes with essence of turpentine alone or with alcohol alone. Films coated with these varnishes harden extremely well. They are resistant to mechanical and chemical effects; subjected for whole days to the action of organic solvents, for example, they remain intact.
The resols which, according to the invention, are united with the oxidized drying oils, can be prepared in any suitable manner, for example by condensation of phenol, cresolet aldehydes, for example, formaldehyde, with ammonia as the condensing agent. ; Resols from novolacs and hardeners can also be used.
It is also possible to use mixtures of several resol, s. as drying oils, linseed oil, wood oil, perilla oil, carnation oil, thick linseed oil or mixtures of these oils will be used, L The oxidation of these nulls takes place in the usual manner, for example by the action of air at ordinary temperature or at fairly high temperatures, or by simple rest in the open air, under the action of radiation at short waves, by ozonization or by similar procedures. It is possible to combine several different drying oils and only then carry out the oxidation, or else oxidize the various oils separately and then only mix them.
The oils can also be oxidized in the presence of the resols by distributing the resols in the fatty oils in the suspended state or by adding a dissolving agent.
The union of the drying fatty oils with the resols occurs more easily as the drying fatty oil is more strongly oxidized. It is done, for example, without any addition, when an alcoholic solution of resol is mixed with a solution of
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linoxyne in any solvent, for example, cyclohexauol, or, a suitable solvent mixture, at room temperature. The varnish films obtained with the varnishes or oil lacquers of the species remain shiny under all conditions, regardless - whether they are left to air dry or hardened directly by exposure to high temperatures, which they do admirably.
A mixture of similar composition, which instead of linoxyn contained linseed oil varnish, would become, if allowed to air dry or tried to harden, immediately cloudy and hence unusable. When using drying fatty oils which are only oxidized. competing with a small percentage of their oxidizing capacity, it is generally not sufficient to add together the resols and the oils and any solvent at room temperature; on the contrary, it is often necessary, in the circumstances of this case, to heat the two components for some time, preferably in the presence of a diluent.
The temperature and the duration of this reheating will be lower and shorter respectively as the drying oil has absorbed more oxygen. The union of the drying fatty oils with the resols can be accelerated by working in the presence of certain catalysts, for example in the presence of lead oxide. The use of these catalysts comes into play above all when the drying oils which are employed contain only very few oxidation products.
Resols can, for example, be combined with linseed oil or similar oils by bringing this oil to the boil with a resole solution in the presence of oxidation catalysts such as, for example, lead oxide. and manganese oxide or combinations of these substances with fatty oils or resins. It is also possible to make several catalysts act as a mixture or to act two or more catalysts successively. The amount of catalyst to act varies from oil to halle.
With linseed oil, for example, a little / of catalyst has to be added, while with oil
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of wood, extremely weak truces are sufficient; it is even possible, with the latter, to dispense entirely with the catalyst, when a longer-than-usual bonding temperature is used. The presence of catalysts shortens the duration of the process.
We obtain with the process described above, from linseed oil or varnishes based on linseed oil and curable resins, products which give a perfectly clear and drying film, film which can also be dried. well in the open than hardened at elevated temperature.
Of the oils considered, it is wood oil which is most easily united with the resols. The inventor has even found that the wood oil can be united to the resols very easily, without being subjected to any preliminary treatment, on condition that this is heated with the resole in the presence of suitable solvents. - prayers. The products thus obtained are varnishes with precious properties. They only require an extremely short treatment at a very moderate temperature for their hardening. Generally, it suffices to heat the films to a temperature of 125 for half an hour.
However, these films can also be dried very well at room temperature and after a short time (6 hours) they are perfectly solid. A little siccative will be added to the varnishes intended to be air-dried. The drying films are very elastic and can be used for exterior washes. They are resistant to the action of soda and, in particular, that of automobile benzine, so that they can be used for varnishing automobiles. They polish extremely well; the scratches can be removed by simply polishing with a cloth.
Instead of resols, one can also use their drifts, in the same way, to effect a union with drying fatty oils. The resols can, for example, be replaced by their acetylated or benzoylated derivatives; or use derivatives me-
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thyls or ethyls of resol. We ; / then observed that the abovementioned derivatives of the resitols behave in the same way, so that these derivatives of the resitol can also be united with the wood oil in the manner described above.
The union of wood oil with hardenable phenol-aldehyde condensation products can also take place in the presence of fillers; for this purpose, is kneaded in a closed kneader, at the required temperature, wood oil, resol, solvents and 'fillers, for example, sawdust, for a time sufficient to that the union of the resol with the wood oil is carried out. The solvent can then be removed by the action of vacuum; or else the solvent is left in the mass.
The curable phenol-aldehyde condensation products can be prepared from phenol or its homologues and aldehydes, for example formaldehyde, its homologues or polymers thereof, furfurol or materials which give rise to formaldehyde, in any ad hoc manner with the use of suitable catalysts, s. It is also possible to start from novolacs which will be used in admixture with suitable hardeners, for example, with hexamethylenetetramine. One can, for example, dissolve a novolac prepared with an acid together with hexamethylenetetramine and wood oil, so that on heating first a resole is formed which is then united with wood oil.
It is also possible to use a mixture of several salts or a mixture of resol with novolac and hardeners. The process can be carried out with a single solvent or with a mixture of solvents. It is also possible to dissolve in the wood oil which one wishes to unite with the resol, other resins, for example natural resins or even other substances which, generally, do not join the resols, such as rubber for example.
E x e m p 1 e s: 1/1 part by weight of resole prepared by condensation; 1. part by weight of linseed oil into which air has been blown; 1 per-
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tie by weight of solvent dissolving approximately equally well the two predicted bodies, for example, cyclohexanol or a mixture of turpentine and alcohol 1: 1 or a mixture of benzol-alcohol 1: 1 are heated for one quarter from hour to half an hour at 80 -100, - The distillable constituents are then removed under vacuum while not exceeding the temperature of 100.
After removal of the volatile constituents, an extremely viscous mass is obtained at chamber temperature, but perfectly clear, and which consists of approximately half of resol and half of fatty oil. The product, at this consistency, resembles the varieties of soft resols and, in this state, is virtually indistinguishable from them.
The clarity of the dissolution of the product in alcohol and ter @ enthine oil is surprising. The films prepared using solutions of the species dry quickly in air and, after curing, give elastic coatings on metals, coatings which are perfectly resistant to the action of organic solvents, for example carbon disulphide. .
2 / The procedure is as in Example 1, but instead of using linseed oil into which air has been blown, a mixture of equal parts of ordinary wood oil is used. and linseed oil in which air has been blown. The finished product gives a clear solution in the spirit of turpentine or in a mixture of spirit of turpentine and alcohol; it gives films which dry and harden while remaining clear.
3 / The following are heated for one and a half hours at 100 or for half an hour at 160, optionally under pressure: 50 parts of resol prepared from technical cresol by condensation with; formaldehyde and ammonia; 50 parts of solvent, like that of Example 1; 12 parts of thick oil prepared from linseed oil in which air has been blown.
The solvent is then removed under vacuum. The finished product is soluble in alcohol or in an alcohol-gasoline mixture.
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benthine.
4 / Heated for one hour at 120, optionally under pressure * 75 parts of curable condensation product prepared from cresol, formaldehyde and ammonia @
150 parts of solvent like that of Example 1, 75 parts of linseed oil varnish and 6 parts of lead oxide or three parts of manganese oxide. The volatile solvent is then expelled in vacuo. The residue is shiny and easily soluble in a mixture of turpentine and alcohol. It is also possible to dissolve in the oils which one wishes to combine with the resols as in the aforementioned examples, other resins, for example. natural resins or artificial resins and proceed for the remainder as in the preceding examples.
But it is also possible to dissolve in oils materials which generally do not unite with the curable products of aldehyde condensation, such as rubber.
5 / Two parts by weight of curable phenol-aldehyde condensation product, two parts by weight of a mass of oxidized linseed oil and two parts by weight of oxidized linseed oil are heated, one in the presence of the other, to a temperature of 100-130. of rubber in the proportion of
1 to 1 and 4 parts by weight of solvent like that of the example
1, for a sufficient time for the union to be achieved.
Films prepared in this way are brilliant. Varnishes or films can be vulcanized.
6 / For about a quarter of an hour at 160, equal parts of wood oil and of the fusible and curable phenol-aldehyde condensation product prepared from phenol or cresol, formaldehyde and ammonia with the same weight of methylcyclohexanol. The union of the wood oil and the aldehyde condensation product is carried out after this time, which is verified by taking a sample and heating a drop of it on a glass plate. The film obtained must be transparent and must not exhibit the slightest haze.
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7 / We heat for two and a half hours at a temperature of 130 degrees, 50 kilos of resol from phenol or cre-sol, formaldehyde and ammonia, 50 kilos of wood oil, 50 to
100 kilos of solvent, for example terpineol, After this period the union is carried out.
8 / Heated in an autoclave for two hours at 130.50 kilos of curable condensation product of phenol or cresol, formaldehyde and ammonia, 50 kilos of wood oil, 75 kilos of isopropyl alcohol. The union of wood oil with the sol is realized, as shown by the fact that the film @ song remains shiny.
9/50 kilos of resole from phenol or cresol, formaldehyde and ammonia, 50 kilograms of wood oil and 100 kilos of isopropyl alcohol are kept at the boil for 48 hours in the reflux condenser. The boiling temperature is 87 degrees. The film obtained is brilliant. With the addition of siccative, it becomes extremely hard and flexible. The temperature at which the curing takes place is 120 to 150 degrees and the processing time is 30 minutes.
10/50 kilos of resol from phenol or cresol, formaldehyde and ammonia, 50 kilos of wood oil and 100 kilos of a mixture of methylcyclohexano @ and alcohol (boiling point) are kept at the boil for approximately 17 hours. 100 degrees).
A varnish is thus obtained which gives glossy films.
It / We acetylate with 100 kilos of acetic acid anhydride 50 kilos of hardening resin (in state A or in state B) and we add 50 kilos of wood oil and 25 kilos of methylcyolohexa - no. After 12 hours of boiling in a reflux condenser, a product is obtained which gives glossy films.
12 / Heated under pressure, in an autoclave, for 3 hours at 130 degrees and under seven atmospheres, 50 kilos of resole from cresol, formaldehyde and ammonia as a contact agent, 50 kilos of wood oil and 100 kilos of acetone. The
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Varnish thus obtained can be diluted with ligroin or ether.
We can add siccative to him. As only volatile solvents are present, it dries extremely quickly. The cured films obtained have high elasticity and are highly agglutinous.
The union products according to the invention, prepared from the products of. condensation curable phenol-aldehyde with drying oils, can also take any form; for this purpose, the heated mass is poured, optionally after addition of fillers, coloring materials or other suitable adjuvants, into molds and cured at temperatures of 80-150, for example. It is thus possible to obtain perfectly clear, hard and elastic masses.
We can then use the products according to the invention for impregnation, thus quedu paper, soaked with an alcoholic solution of the products of the union of resols and drying oils according to the invention, can ' be agglomerated, in layers, in the heated press, as solid pieces. Instead of using a single solvent in this case, it is also possible, as also in other circumstances in the manufacture and use of union products, to use suitable mixtures of solvents, Claims.
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