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Engin de chalutage
L'invention a pour objet un engin de chalutage destiné à la pêche entre deux eaux, en surface ou au fond.
Suivant une caractéristique de l'invention, un ou plusieurs filets sont tirés par deux funes de traction qui partent d'un ou de deux bateaux et se prolongent au delà du ou des filets, les extrémités de ces funes étant attachées à un dispositif de tension qui maintient les funes convenablement tendues. Ce dispositif peut en même temps servir à assurer l'ouverture du ou des filets en @ largeur et servir éventuellement de base pour régler la hauteur du file;:; au-dessus du fond de la mer.
D'autres caractéristiques de l'invention résul- teront de la description qui va suivre.
Les fig. I à 29 des dessins annexés montrent schématiquement diverses modes de réalisation de l'in- vention.
Dans l'engin de pèche représenté à la figure I, les extrémités des ailes du filet 1 sont reliées à deux funes 2 tirées par un bateau ; ces fanes sont pourvues à leur extrémité inférieure d'organes 4 traînés sur le
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fond de la mer. Ces organes pant par exemple des pan- neaux du modèle courant qui peuvent être lestés à la partie arrière par un corps pesant, une gueuse de fonte par exemple, de manière à s'appuyer fortement sur le sel.
En raison de leur poids et de la resistance de l'eau, ils tendent convenablement les funes. Ils peuvent bien entendu,être remplacés par tous moyens équivalents, tels que des rouleaux coniques, par exemple. Ces panneaux étant mentes de telle façon qu'ils pendent à s'écarter pendant la pêche, ils assurent @ l'euvertur du filet en largeur et jouent le rôle d'organes d'écarte- ment. En s'appuyant sur le fond, ils servent en outre de base pour régler d'une façon précise la profondeur à laquelle on veut faire opérer le filet et jouent donc ausbi le rôle d'organes de réglage de la profondeur.
Le filet est maintenu horizontal par suite de l'afflux de l'eau. Le filet peut être d'un modèle quel- conque et par exemple un filet à ballonnement du type employé dans la pêche aux boeufs ou dans les dispositifs Vigmron-Dahl. Dans ce cas, son embouchée est maintenue ouverte par des flotteurs ou organes équivalents prévus sur sa corde de des 6 et par des plombs prévus sur son bourrelet 7, Le dessus du corps du filet peut être soula- gé par des flotteurs. On peut munir le dessosu du filet de câbles de hauteur convenable traînant sur le fond de la mer par une partie de leur longueur de façon à contrôler la hauteur du filetau-dessus du fond par l'examen du polissage du câble sur le sol.
On peut aussi prévoir des câbles de longueur convenable reliés au-dessous du filet
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et terminés par des organes pesants traînés sur le fond de la mer.
Afin qu'un éoartement excessif des funes ne vienne tendre à l'excès le filet en largeur et ainsi s'opposer à son ballonnement en hauteur, cet écartement des funes peut être limité par un câble transversal 10. Ce câble sera disposé au-dessous ou au-dessous de la zone de pêche afin de ne pas effrayer le poisson en avant du filet.
On voit que la hauteur du filet au-dessus du fond peut être réglée à volonté , de façon à capturer le pois- son qui se trouve à cette profondeur.
La figure 2 montre un système analogue comprenant plusieurs filets 1 montés sur les funes à différentes hauteurs. Cet engin peut être utilisé non seulement pour la pêche mais pour des essais préalables pour déterminer la profondeur où se trouve le poisson et pour les recher- ches océanographiques.
Suivant la figure 3, le filet est relié aux funes par des bras 12 s'attachant aux guindineaux 13 montés aux extrémités des ailes du filet.
On a montré à la figure 3 que les deux funes 2 peuvent se rejoindre avant le bateau et être reliées a, oe dernier par un câble unique 2a.
Suivant la figure 4, le filet 1 présente des ailes la de hauteur sensiblement constante. Les câbles 12 s'attachent aux extrémités de la corde de dos et les câbles 13 aux extrémités du bourrelet et convergent vers les points d'attache sur les fanes.
La figure 5 montre une variante du dispositif de la figure 3, dans laquelle le cul du filet est relié par des câbles 14 aux panneaux 4 et par un câble 15 à un puissant flotteur 16.
Suivant la figure 6, l'organe traînant sur le 'fond de la mer est constitué par un filet de fond 18 relie
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aux panneaux 4 par de longs câbles ou bras 19.
Suivant la figure 7, le filet de fond 20 est attaché directement aux panneaux 4.
Suivant la figure 8, l'organe traînant sur le fond de la mer est un chalut à perohe 22 comportant une perche 23 et des patins 25. le filet de fond, tel que 18, 20, 22, peut être remplacé par un organe quelconque, par exemple, par une simple pérore lestée, barre, chariot, de largeur convena- ble, traîné sur le fond de la mer et aux extrémités du- quel les funes 2 sont attachées.
Suivant la figure 9, l'entin comporte deux ba- féaux d'ou. partent respectivement les funes 2, sur les- quelles sTattache le filet 1 travaillant entre deux eaux,,
Lés extrémités inférieures des funes peuvent, comme re- présenté, 'être reliées à un filet de fond 30 d'un type approprié. ,
Suivant la figure 10, les funes 2, venant des deux bateaux aboutissent, de préférence par un câble oom- mun ab, à une pièce lourde quelconque 32 d'un poids ap- proprié qui est trachée sur le fond de la mer.
Comme représenté à la figure 11, la pièce 32 peut être remplacée par une roue ou rouleau 33 comportant: une chape 34 à laquelle les funes sont reliées. Au lieu d'u- ne roue ou rouleau, on peut, naturellement, employer un chariot à plusieurs roues.
Suivant la figure 12, les funes 2 partarlt du ba- teau se terminent par des anneaux 50 ou organes équiva- lents auxquels on peut fixer d'une façon détachable, par exemple à l'aide de manilles, d'une part les câbles 51 allant au filet 1 et, d'autre part les câbles 52 allant à des panneaux 53 qui sont: traînés sur le fond de la mer et jouent le rôle d'organes de résistance, dtorganes d'écartement et d'organes de réglage de la profondeur.
Avec ce dispositif, on peut remplacer facilement les
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câbles 51 et 52 par d'autres câbles plus ou moins longs. suivant Les besoins. Les funes 2 peuvent être munies de place en place d'anneaux 50, de façon à modifier la hau- teur du filet au-dessus du fond ou à venir attacher plu- sieur filetb.
Dans le mode d'exécution représenté à la figure
13 l'engin comprend un filet60 qui travaille entre deux eaux et est att ché à deux funes 62 tirées par un bateau,
Les extrémités inférieures de ces funes sont attachées à des masses pesantes 63, par exemple des gueuses de fonte, qui traînant au fond de la mer.
Aux extrémités de l'embouchure du filet, c'est-à- dire aux extrémités des ailes si le filet en comporte, sont prévus des panneaux 64 qui assureront l'ouverture du filet en largeur. Aux extremités des funes 62, on pourra prévoir, au lieu des masses pesantes 63, des pan- neaux oU organes équivalents,
Les deux funes pourraient aussi être reliées à une seule masse pesante 63.
La figure 14 montre que le dispositif de la figure
12 est applicable lorsque les organes d'écartement sont constitués'par des panneaux-flotteurs 55. On a montré sur la même figure, que le filet peut être relié directement aux panneaux ou organes analogues 50, les câbles précédente 51 étant supprimés.
On pourra prévoir des anneaux ou organes de jonc- tion 50 sur les funes 2 en divers points de la longueur de celles-ci, de façon à pouvoir faire varier à volonté les points d'attache des câbles 51 et 52, comme indiqué à la figure 15.
Les masses pesantes pourront être disposées aux anneaux 50 les plus convenables pour maintenir le filet en place et assurer le réglage de la profondeur ainsi que la tension des funes.
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l'invention comprend également d'une façon géné- rale un engin dans lequel les panneaux-flotteurs 80 (fig.=
16) ou organes équivalents, sont reliés d'une façon quelconque aux extrémités des ailes du filet 83, ou aux points correspondants de l'embouchure de celui-ci s'il ne comporte pas d'ailes, ou encore aux guindineaux, ou aux extrémités des funes voisines du filet, 84 désigne les funes.
A titre de variante, on a indiqué à la figure 17 que les panneaux-flotteurs 80 sont reliés à un treuil du bateau par des câbles 85, passant dans des anneaux
86 ou organes équivalents prévus de part et d'autre de l'embouchure du filet, sur les guindineaux, ou encore sur les extrémités des funes voisines du filet. D'autres variantes peuvent naturellement être utilisées et les panneaux peuvent En outre être reliés directement au ba- teau par des câbles de grande longueur.
Chaque panneau-flotteur peut être remplaoé par l'ensemble d'un flotteur et d'un panneau suspendu d'une façon convenable au flotteur, directemetn ou par l'in- termédiaire de câbles ou organes plus ou moins longs, ce panneau étant: leste et pourvu au besoin de flotteurs propres.
La figure 18 montre un engin de pêche, d'essai ou de recherches océanographiques du type indiqué à la figure 2. Vu le peu d'écartement dont on a besoin pour des appareils d'essais on peut disposer vers l'arrière du bateau et de chaque coté, deux tangons, perches ou longues potences 100. Au bout de ces tangons ou potences sont attachées les funes de remorque 101. Ces funes pourraient aussi passer sur des poulies à l'extrémité des tangons, de façon à laisser filer la longueur de fune voulue. Aux extrémités de ces funes, on suspend
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simplement une gueuse 102 de poids approprié, traînant sur le sol. Entre les fanes, on dispose un certain nom- bre de petits filets d'expérience 103, 104, 105, 106, judicieusement échelonnes sur toute la profondeur.
Dans cet engin, les funes sont parallèles et tous les filets peuvent par conséquent être identiques; ils peuvent donc fournir des indications de base rigoureusement identiques.
Suivant la figure 19, le filet 60 a une grande hauteur des deux cotes de son embouchure et on le munit de guindineaux 65 avant une hauteur relativement grande correspondane.
Dans ces conditions, le filet n'a pas besoin de ballonner; cependant, pour le cas accidentel où l'écarte - ment des funes deviendrait insuffisant pour assurer l'ou'- verture normale du filet en largeur, l'on peut prévoir sur sa corde de dos 66 un nombre réduit de flotteurs 67 ou au- tres organes de soulèvement servant à empêcher la corde de dos de s'affaisser. Le bourrelet 68 sera lui-même muni de plombs 69 assmramt au besoin un ballonnement vers le bas. On voit qu'avec ce dispositif, l'embouchure du filet conserve une hauteur suffisante et le filet fonctionne encore d'Orne façon satisfaisante même si la corde de dos est tendue dans un plan horizontal.
Ce dispositif supprime la nécessité qui existe avec les filets à ballonnements (c'est-à-dire avec des ailes étroites à leur extrémité), d'employer un câble formant entretoise pour limiter l'écartement des funes en largeur comme c'est le cas dans un certain nombre des fi- lets décrits précédemment.
Les guindineaux seront lestés convenablement et munis d'une patte d'oie à deux ou plusieurs hanches 70 ainsi que d'un émerillon en 71 destiné à attacher le filet aux funes 72. La corde de dos et le bourrelet pour- ront avoir des longueurs différentes ou des longueurs
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égales selon que l'on voudra avoir une nappe de recou- vrement supérieure ou une nappe de recouvrement inférieur re ou pas de nappe de recouvrement. Le corps du filet destiné à pécher entre deux eaux pourra être établi de façon symétrique, (cône ou pyramide) le cul étant dans l'axe central. Le filet sera muni, à sa partie posté- rieure, d'un ou plusieurs entonnoirs coniques destinés à empêcher le poisson, une fois capturé, de s'échapper.
Il
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sera muni daalem-nt, de préférence, à'une% u plusieurs ailières latérales 73 afin d'en assurer le renforcement et de limiter le ballonne sent latéral, Les funes sont
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reliées par leur extrémité inférieuce à des panneaux 75 trainant éventuellement des masses pesantes, ou à dTau- tres dispositifs équivalents.
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les gzinàineam peuvent;, bien entendu, être rem- placés par des panneaux plus ou moins étroits, de grande :2: : :''.:: .
Au lieu d'avoir des ailes ayant une grande hau- teur jusqu'à leur extrémité, comme dit ci-dessus, le
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filet pourra également être dépourvu dtailes, c'est-à- dire avoir une embouchure rectangulaire, ou ne comporter que des àiles courtes.
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On pourra éoealeuent, dans ces dispositifs, relier ltembouchure du filet aux funes par des bras (câbles) simples ou multiples, le filet se trouvant alors à une certaine distance derrière les funes.
La figure 20 montre un engin permettant de pêcher sur les fonds semés d'obstacles et présentant le double
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avantag3 d'empêeher le bourrelet de staccrocher aux as- périts et de donner au filet une grande hauteur. Dans ett (dont va
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ce bute le bourrelet 68, la fane 72 C le ba-ss 94: -mwt au panneau 75) s 1attaohent à la partie supérieure d'un organe pesant 91, de hauteur notable (gueuse de fonte, rouleau, etc...} de façon à maintenir près du fond mais
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à soulever toutefois le bourrelet au-dessus des aspéri- tés. L'effort d'écartement exercé par les panneaux est supporté par le bourrelet qui se trouve tendu et peut être muni de rouleaux 92.
Par suite de cette tension du bourrelet, l'axe des rouleaux est sensiblement normal à la direction de chalutage et, par conséquent, les rou- leaux peuvent fonctionner correctement.
La partie supérieure du filet 89, n'ayant à subir aucun effort, peut ballonner librement:. La corde de dos
66 munie de flotteurs 67, est reliée aux funes par des câbles 90. Un guindineau 65 peut être interposé entre l'extrémité de la corde de do s 66 et l'organe pesant 91.
La stabilité du guindineau 65 se trouve assurée par le lestage constitué par l'organe pesant 91 et par la trac- tion des trois câbles 68, 72, 94 qui. aboutissent: à sa base et tirent dans des directions différentes.
On pourra aussi adopter avec cet engin un filet pyramidal, qui, sous l'afflux de l'eau, se maintiendra avec son axe horizontal, le ventre se trouvant à une certaine hauteur au-dessus du fond et ne risquant pas de s'accrocher aux aspérités.
Dans les chaluts habituels, le point d'attache de la patte d'oie du guindineau est tiré vers le bas par le ou les câbles de remorque de sorte que, même sur les fonds réguliers, la base du guindineau frotte avec une grande force sur le sol, a tendance à s'y incruster en produisant une très grande résistance à l'année ment; mais l'inconvénient le plus grave est de faire culbuter le guindineau à la rencontre du moindre obstacle surtout si ce guindinean est de grande hauteur.
Cet inconvénient est facilement évité dans les dispositifs suivant l'invention, car il suffit (fig. 21) d'attacher la patte d'oie 70 du guindineau 65 (directe- ment ou par l'intermédiaire d'un bras 96) sur la fune 72
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en avant et au-dessus du panneau correspondant 75, à peu près à la hauteur du milieu du guindineau, pour assu- rer à ce dernier une position toujours normale. En outre, comme le filet 93 se trouve attaché à la fune 72 au- dessus du panneau et comme la fune 72 exerce sa traction vers le haut, le filet se trouve en quelque sorte allégé ou sollicité vers le haut et ne fait que frôler le fond, ce qui évite les accrocs et avaries et diminue la force de traction à exercer par le bateau.
Il y a lieu de remarquer aussi que, grâce à l'em- ploi de très hauts guindineaux, la nappe de recouvrement habituelle devient en général inutile puisque le poisson de fond, surpris par le bourrelet, n'a plus le temps de s'échapper vers le haut, vu la grande hauteur du filet,
On peut donc supprimer ou réduire dans de très grandes proportions la nappe de recouvrement:, c'est-à-dire avoir un bourrelet sensiblement égal à la corde de dos; ces deux cordes, de longireur sensiblement égale, exercent à peu près la même traction, sur le haut et sur le bas des guindinaaux, de sorte que ces derniers restent toujours dans la position verticale, ce qui ne peut pas être fa- ciement obtenu lorsque le bourrelet et la co crde de dos ont des longueurs inégales.
Comme indiqué plus haut, le corps du filet étant construit de façon symétrique, le cul se trouve à peu près dans l'axe de la gueule du filet, c'est-à-dire ne repose pas sur le fond.; on évitera ainsi 1 'usure et des avaries fréquentes. Le maintien du filet dans cette position résulte de l'afflux de l'eau dans le filet et se trouve encore facilité par le fait que le filet, frô- lant seulement le sol au lieu de le labourer, ne ramasse pas de détritus de fond susceptibles d'alourdir le cul.
Au surplus, la disposition décrite permet de disposer des rouleaux en bois sur le bourrelet et, sous
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le ventre du filet, une sorte de tapis roulant.
Enfin, si un obstacle vient à heurter le bourrelet ou la base des guindineaux, ces guindineaux pivoteront autour de l'extrémité de la patte d'oie et se déroberont ainsi aisément à l'obstacle, reprenant, une fois l'obsta- cle passé, leur position normale. Cette souplesse de l'ap- pareil à franchir les obstacles est facilitée par l'em- ploi de la pantoire 96 qui rend en quelque sorte le filet indépendant des funes de remarque.
La pant oi re 96 pré- sente également l'avantage suivant : lorsqu'on pèche sur des fonds de profondeur variable et que, par suite, la partie des funes voisines des guindineaux s'élève ou s'abaisse par rapport: au fond, le filet continue cepen- dant à frôler le fond sans s'y appuyer trop fortement, du fait que la pantoire est attachée sur la fune de re- morque au-dessus du panneau, à une hauteur un peu plus grande que la hauteur normale nécessaire. On lestera, bien entendu le pied des guindineaux, par exemple par de gros paquets de chaînes pendantes, ce lest permettant ainsi au filet de rester toujours sur le fond, malgré les variations de hauteur du point d'attache de la pantoire au-dessus du fond. Les chaînes sont avantageu- ses car elles n'offrent pas de résistance aux obsta- ales.
On peut, avec le dispositif de la figure 21 éga- lement, prendre des dispositions peur maintenir le bour- relet à une petite distance du fond, Pour cela, on peut (fig, 22). munir la base du guindineau 65 d'une 'tige élastique 97, mais assez rigide pour rester normalement rectiligne et maintenir le bourrelet au-dessus du fond, et ne fléchir qu'en cas de rencontre d'un obstacle. lame
Cette tige, par exemple une @ d'acier ou un morceau. de câble d'acier, peut étre combinée à un ressort, par exemple un ressort en hélice 98, et être munie à sa
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partie inférieure d'une beule ou d'un rouleau 99. Le, fléchissement de la tige 97 intervient aussi lorsque le filet change de direction et empêche les guindineaux de se coucher latéralement.
Le bourrelet 68,. au lieu de s'attacher au-dessus de la partie flexible 97, du guindineau, pourrait s'attacher à la partié inférieure même, 99, de cette partie flexible.
Les diverses dispositions indiquées plus haut sont naturellement applicables dans le cas où, l'engin comporte plusieurs filets travaillant entre deux eaux à des niveaux différents.
Elles sont applicables, dans le cas où les organes d'écartement 63, 75 sont constitués par des flotteurs ou encore par des panneaux-flotteurs.
La figure 23 montre à titre d'exemple un mode d'exécution correspondant à la figure 19, dans lequel les panneaux 77 .sont à la surface et constituent en même temps des flotteurs.
La figure 24. montre une variante du dispositif représenté à la figure 13.On voit dans cette ligure que les panneaux 64 au lieu d'être attachés directement à l'ex- trémité des ailes du filet 60 sont reliés aux funes de remorque 62 par des câbles 110 de plus ou moins grande longueur. Les points d'attache de ces câbles IIO sur les fanes 62 peuvent être reliés entre eux par un câble transversal 10 formant entretoise.
Les panneaux 64 sont établis de manière à fonc- tionner entre deux eaux; ils sont munis de flotteurs ou reliés à des flotteurs ou à des cerf-volants ou autres organes de soulève..lent appropriés et sont convenablement lestés de façon à posséder sensiliement la même densité que l'eau de mer et à rester en équilibre dans la position voulue entre deux eaux.
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Cet engin permet de pêcher soit entre deux eaux, soit à une très petite distance au-dessus du fone, le fi- letpouvant même frôler le fond à condition de le munir, à sa partie inférieure, d'un lestage convenable.
.Grâce à la disposition adoptée pour la liaison des panneaux aux funes, les panneaux ne traînent pas sur le fond et par conséquent la résistance à l'avancement se que trouve notablement diminuée. On comprend, en outre, / grâce à ce mode de liaison des panneaux aux fune s, les panneaux possèdent une grande liberté de mouvement.
Les ppints d'attache des câbles tels que 110 sur les funes peuvent être situés soit au-dessus. soit au- dessous de la zone de pèche.
La figure 25 montre une variante de réalisation dans laquelle les câbles 111 reliant les panneaux 64 aux funes 62 s'attachent à ces dernières aux points de jonc- tion des ailes du ilet sur les funes.
Comme le montre cette figure 5, les câbles 111 peuvent être assez longs pour que les panneaux se trou- vent en arrière du filet pendant la pêche. Il est alors possible de remonter le filet à bord après chaque opéra- tion de pêche en laissant les panneaux dans l'eau, ce qui facilite considérablement la manoeuvre.
Le filet lui-même pourra être d'un type qullcon- que à ballonnement ou sans ballonnement, avec nappe de recouvrement supérieure ou inférieure ou sans nappe de re. avec ou sans guindineaux, etc..
La figure 26 montre, à titre d'exemple, une variante de réalisation dans laquelle le filet est du type représenté à la figure 21. c'est-à-dire un fi- let à ouverture rectangulaire limitée latéralement par deux guindineaux 65 de grande hauteur, la corde de dos
66 et le bourrelet 68 étant tendus latéralement et de longueur sensiblement égale.
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Les câbles 110, 111 ou leur équivalent; . peuvent partir d'un ou plusieurs points des panneaux et aboutir à un ou plusieurs points des funes comme indique aux fi- gures 27 à 29.. Quant il existe plusieurs câbles par pan- neau, on peut donner à ces câbles les longueurs respecti- ves appropriées de manière à donner au panneau une orien- tation convenable tant latéralement que verticalement.
On peut donner à ces câbles 110, 111 une longueur réglable en les munissant d'anneaux d'attaché repartis sur leur longueur.
Dans le cas d'un engin comportant plusieurs filets opérant à des hauteurs différantes, on peut bien entendu prévoir une paire de panneaux communs à tous les filets ou au contraire disposer plusieurs paires de panneaux à différentes hauteur s.
Les dispositions décrites peuvent d'ailleurs être combinées ensemble, des façons les plus diverses, ainsi que le comprendront immédiatement les gens du métier.
REVENDICATIONS. -
I - Un engin de péche, caractérisé en ce qu'un ou plusieurs filets, sont tirés par deux funes de traction qui se prolongent au-delà du ou des filets et dont les extrémités sont attachées à un dispositif qui assure aux funes une tension convenable et qui peut constituer en même temps un dispositif d'écartement ouvrant le filet ou les filets en largeur.
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