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NOUVELLE FORME CRISTALLINE DU CHLORHYDRATE DE 6-HYDROXY -3- (4-[2- (PIPERIDIN-1- YL) ETHOXY]PHENOXY) -2- (4-METHOXYPHENYL) BENZO[b]TH IOPHEN E
Fondement de l'invention
Le chlorhydrate de 6-hydroxy-3- (4- [2- (pipéridin-1- yl) éthoxy] phénoxy)-2- (4-méthoxyphény)) benzo [b] thiophène (arzoxifène) a été décrit pour la première fois d'un point de vue générique dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique US-A-5.510. 357 et a été révélé de manière spécifique dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique US-A-5.723. 474 ('474) et dans la demande de brevet européen EP-A-0 729 956.
L'arzoxifène est un antagoniste/agoniste des oestrogènes mixte non stéroïdien utile entre autres pour diminuer le taux de cholestérol sérique et pour inhiber l'hyperlipidémie, l'ostéoporose, les cancers dépendant des oestrogènes y compris le cancer du sein et de l'utérus, l'endométriose, les troubles du système nerveux central y compris la maladie d'Alzheimer, la prolifération des cellules des muscles lisses de l'aorte et la resténose.
De manière spécifique, l'arzoxifène est utile pour le traitement du cancer du sein métastatique positif quant aux récepteurs, pour le traitement adjuvant de patients positifs quant aux récepteurs, suite à une thérapie systémique ou locale appropriée, pour la réduction de la récurrence du cancer du sein invasif et non invasif et pour la réduction de
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l'incidence du cancer du sein invasif et du carcinome canalaire in situ (DCIS), et a fait l'objet d'une évaluation clinique pour ces traitements et pour ces réductions. L'arzoxifène est également utile en combinaison avec un traitement radiothérapique, avec des inhibiteurs de l'aromatase, avec des analogues de la LH-RH (hormone de libération de la lutéinostimuline) et avec des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (AChE).
Le radiodiagramme de poudre (XRD), l'analyse thermogravimétrique (TGA), la résonance magnétique nucléaire protonique (1 H RMN) et les analyses de Karl Fischer (KF) de l'arzoxifène brut isolé par les procédés révélés dans le brevet'474 ont indiqué ultérieurement que ladite matière était hydratée, faiblement cristalline et contenait des quantités variables d'un composé organique volatil (acétate d'éthyle) dans son réseau.
Des matières faiblement cristallines sont spécifiquement moins désirables que des matières fortement cristalline pour le traitement de formulation. En outre, il n'est généralement pas souhaitable de formuler des produits pharmaceutiques contenant des quantités importantes de solvants organiques (par exemple, l'acétate d'éthyle) à cause de la toxicité potentielle du solvant pour son receveur et à cause de changements en ce qui concerne l'activité pharmaceutique qui dépendent du solvant.
Bien que l'arzoxifène préparé par les procédés révélés dans le brevet'474 ait pu être utilisé comme produit pharmaceutique, il serait très souhaitable et avantageux de trouver une forme plus cristalline de l'arzoxifène qui ne contient pas de solvant organique dans son réseau cristallin et qui peut être préparé de manière reproductible et économique à l'échelle industrielle.
Sommaire de l'invention
La présente invention concerne une nouvelle forme cristalline hydratée non stoechiométrique du chlorhydrate de 6-hydroxy-3- (4- [2- (pipéridin-1-yt) éthoxy] phénoxy)-2- (4-méthoxyphényt) benzo [b] thiophène
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(F-l) possédant un diagramme de diffraction des rayons X qui comprend les pics ci-après : 7, 9 0, 2, 10, 7 0, 2, 14, 9 0, 2, 15, 9 0, 2, 18, 3 0, 2 et 20, 6 + 0, 2 dans 29, lorsqu'on l'obtient à partir d'une source de raies au cuivre.
En outre, la présente invention concerne une formulation pharmaceutique comprenant F- ! ; un ou plusieurs supports, diluants ou excipients pharmaceutiques et le cas échéant, des oestrogènes, le cas échéant des progestatifs, le cas échéant un inhibiteur de l'aromatase, le cas échéant un analogue de la LH-RH et le cas échéant un inhibiteur de l'acétylcholinestérase (AChE).
En outre, la présente invention concerne des procédés pour utiliser F-t dans le but d'inhiber des états pathologiques tels que la subinvolution de l'utérus, l'endométriose, la prolifération des cellules du muscle lisse de
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l'aorte, la resténose, le cancer du sein, le cancer de l'utérus, le cancer de la prostate, l'hypertrophie de la prostate, la raréfaction osseuse, l'ostéoporose, des maladies cardio-vasculaires, l'hyperlipidémie, les troubles du système nerveux central et la maladie d'Alzheimer et pour utiliser F-t pour la fabrication d'un médicament en vue d'inhiber les états pathologiques mentionnés.
La présente invention concerne en outre des procédés pour utiliser F-t dans le but d'obtenir une régulation positive de la cholineacétyltransférase (ChAT) et pour utiliser F-t pour la fabrication d'un médicament pour la régulation positive de l'enzyme mentionné.
Brève description des figures
La figure 1 est un tracé représentatif de S-II obtenu par calorimétrie par analyse différentielle (DSC)/TGA.
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La figure 2 est un tracé représentatif de F-t via DSC/TGA. La figure 3 est un tracé représentatif de F-lil via DSC/TGA.
La figure 4 décrit des courbes isothermes d'absorption de l'humidité pour F-t et F-t) t.
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La figure 5 décrit la désolvatation de 8-11 en fonction du temps de séchage et de la température.
Description détaillée de l'invention
On caractérise par la technique XRD de l'arzoxifène brut préparé par le procédé révélé dans le document'474 (exemple 41, cristallisation dans un mélange d'éthanol et d'acétate d'éthyle, filtration et séchage du gâteau de filtre sous vide jusqu'à ce que l'on obtienne un poids constant à la température ambiante) et il s'avère être faiblement cristallin. L'analyse 1H RMN confirme que la matière brute contient de l'acétate d'éthyle à concurrence de 6%.
Le procédé de cristallisation révélé dans le document'474 a été modifié par la suite de telle sorte que l'on ajoute de l'éthanol à une suspension d'arzoxifène brut dans de l'acétate d'éthyle chauffé à reflux.
Après refroidissement et filtration sous vide, le produit solide que l'on obtient à partir de ce procédé modifié est un produit de solvatation mixte d'acétate d'éthyle/eau d'arzoxifène à cristallinité élevée (désigné ci-après par l'abréviation 8-11) qui s'est avéré ultérieurement être une matière de départ pour F-t.
On peut préparer F-t en éliminant l'acétate d'éthyle du réseau cristallin de S-tut par séchage sous vide/recuit de F-ll à des températures élevées. Le laps de temps et la température requis pour le recuit de S-tut dans le but de préparer F-t varieront d'un lot à l'autre, mais ils se situent de manière spécifique dans l'ordre de 5 jours à environ 5 C. Des températures élevées sont nécessaires pour obtenir la conversion de F-ll en F-t via ce procédé,
étant donné que la transformation de F-ll en pâte épaisse à la température ambiante ou l'entreposage d'un échantillon sous une humidité relative de 98% pendant trois semaines ne donne pas lieu à une conversion en F-t. En outre, le séchage de F-II dans un four de convection à des températures élevées ne donne pas lieu à une
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désolvatation de la matière, ce qui donne à penser qu'un vide est également requis pour retirer l'acétate d'éthyle du réseau 8-11.
De préférence, on prépare aisément F-t et on l'isole à la température ambiante par cristallisation d'arzoxifène (ou de n'importe quelle variété polymorphique/produit de solvatation de ce dernier) dans du tétrahydrofuranne. On procède de préférence à cette cristallisation en dissolvant dans un premier temps de l'arzoxifène dans du tétrahydrofuranne humide (de 1 à 10 % d'eau en volume, de préférence de 2,5 à 7,5 %, de manière de loin préférée de 4,5 à 5,5 %), cette dissolution étant suivie de l'élimination de ladite eau par distillation sous pression atmopshérique. Un exemple de cette cristallisation est détaillé cidessous à l'exemple 2.
Lorsqu'on prépare F-t via ce procédé de cristallisation perfectionné, on peut s'attendre à un taux de substances apparentées totales (TRS) < 0,5 %.
Une matière de départ d'arzoxifène appropriée englobe, sans y être limité, 8-11, F-lil, l'arzoxifène préparé via les procédés révélés dans le document'474 ou l'un quelconque de leurs mélanges. La forme de départ de l'arzoxifène n'est pas importante, étant donné que la cristallisation dans du tétrahydrofuranne conformément au procédé décrit ici donne lieu à des cristaux de F-t. Pour une synthèse de F-t à l'échelle industrielle, il peut s'avérer avantageux d'ensemencer la cristallisation avec F-t.
On prépare aisément F-lil, un autre hydrate non stoechiométrique d'arzoxifène, et on l'isole à la température ambiante par cristalisation d'arzoxifène (ou de n'importe quelle variété polymorphique ou de n'iporte quel produit de solvatation de ce dernier) à partir d'un mélange d'alcool isopropylique (IPA) et d'eau. Le rapport de l'eau au IPA (volume : volume) se situe généralement d'environ 1 : 1 à 9 : 1. De manière plus préférée, le rapport se situe entre 2,5 et 5,6 : 1. De manière de loin préférée, le rapport se situe entre 3 et 5,6 : 1.
Le rapport du IPA à l'eau n'est pas critique pour effectuer la cristallisation de F-lil, mais il a une influence sur le rendement.
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Pour une synthèse de F-III à l'échelle industrielle, il peut s'avérer avantageux d'ensemencer la cristallisation avec F-ttt. Une matière de départ d'arzoxifène appropriée pour la cristallisation ci-dessus englobe, sans y être limité, S-tt, F-), l'arzoxifène préparé via les procédés révélés dans le document'474 ou l'un quelconque de leurs mélanges.
Caractérisation et différenciation de S-tt. de F-I et de F-III
On utilise des procédés DSC/TGA et XRD pour caractériser S-H, F- I et F-ttt. La TGA est souvent très utile pour opérer une distinction entre différentes formes solides d'une matière étant donné que la ou les températures auxquelles a lieu un changement physique de la matière sont habituellement caractéristiques de la variété polymorphique ou du produit de solvatation. La DSC représente une technique que l'on utilise souvent pour détecter des composés en ce qui concerne leur variation polymorphique et leur solvatation. Enfin, la XRD est une technique qui détecte un ordre à longue distance dans une matière cristalline.
L'arzoxifène préparé par les procédés révélés dans le document '474 fournit des modèles XRD possédant des rapports signal-bruit médiocres et une ligne de base surélevée, ce qui indique une matière faiblement cristalline. En conséquence, on procède à des comparaisons de F-t et de F-III avec la matière (S-II) préparée par le procédé modifié de cristallisation de l'arzoxifène mentionné ci-dessus (addition d'éthanol à une suspension d'arzoxifène dans de l'acétate d'éthyle chauffé à reflux).
Dans les figures 1,2 et 3 respectivement, on indique des tracés représentatifs de S-II, de F-t et de F-III via la DSC/TGA. Le tracé DSC pour S-tt indique un large endotherme commençant à environ 620C qui correspond à la perte de l'acétate d'éthyle et de l'eau à partir du réseau. L'endotherme commençant à environ 152 C représente une masse fondue. La perte de poids d'approximativement 2,5% indiquée par la TGA apparaît de manière simultanée avec la première transition tandis que la perte de poids restante de 0,5% en poids apparaît avec le déclenchement
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de la mise en fusion, ce qui suggère qu'un certain nombre de molécules du solvant se maintiennent plus fermement dans le réseau.
Le tracé DSC de F-l présente un large endotherme commençant à
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environ 75 C, suivi d'un second endotherme commençant à environ 155 C correspondant à une masse fondue. Le tracé TGA de F-t représente une perte de poids progressive de 0,3% suivi d'une perte brutale de 1,5% qui représentent de manière conjointe la déshydratation du réseau. Le déclenchement de la première transition DSC et la perte de poids TGA correspondante sont légèrement décalés à cause des différences de vitesses de chauffage.
La perte de poids initiale représente de l'eau d'hydratation qui se maintient faiblement, tandis que la deuxième perte de poids correspond à une quantité d'approximativement 0,5 mole d'eau présente dans le réseau à des humidités relatives très faibles (en dessous de 5% - voir les données d'absorption de l'humidité).
Le tracé DSC de F-III se caractérise par un large endotherme de basse température à environ 30 C suivi d'un deuxième endotherme large et relativement faible commençant à environ 70 C, ainsi qu'une transition finale commençant à environ 146 C correspondant à une masse fondue. La perte de poids brutale de 1, 5% ( 0, 5 mole) dans la TGA coïncidant avec le premier endotherme correspond à la perte des molécules d'eau qui se maintiennent faiblement, tandis que la perte de poids supplémentaire d'environ 1,6 % au-dessus de 60 C représente la perte des molécules d'eau qui se maintiennent plus fermement, c'est-à-dire celles qui sont présentes à des humidités relatives très faibles.
La perte de poids observée après 170 C correspond à la décomposition de F-ttt.
Les diagrammes XRD de F-t et de F-III sont caractérisés par des pics bien marqués et par une ligne de base plate indiquant des matières fortement cristallines. Les positions angulaires des pics dans 28 et les données 1110 correspondantes pour des échantillons représentatifs de F-t, de F-III et de S-II sont reprises dans le tableau 1. Bien qu'un grand
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nombre des réflexions intenses forment généralement des angles de diffraction similaires, chacune des formes fournit un radiogramme de poudre différent, ce qui permet d'opérer une distinction claire entre S-ll, F- tetF-ttt.
Il est bien connu dans la technique de la cristallographie que, pour n'importe quelle variété polymorphique donnée, les intensités relatives des pics des diffraction peuvent varier en fonction de l'orientation préférée résultant de facteurs tels que la morphologie du cristal. Lorsque les effets de l'orientation préférée sont présents, les intensités des pics se modifient, mais les positions des pics caractéristiques de la variété polymorphe restent inchangées. Voir, par exemple, The United States Pharmacopeia #23, National Formular #18, pages 1843-1844,1995.
Ainsi, en se basant sur les intensités des pics, ainsi que sur les positions des pics, on peut identifier F-l par la présence de pics à 7,9 0, 2,10, 7
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0, 2, 14, 9 0, 2, 15, 9 0, 2, 18, 3 0, 2 et 20, 6 0, 2 dans 28, lorsqu'on obtient le diagramme à partir d'une source de raies au cuivre.
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Tableau 1
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<tb> 8-11 <SEP> F-1 <SEP> F-I11
<tb> 20 <SEP> (0) <SEP> I/Io <SEP> (%) <SEP> 28 <SEP> (0) <SEP> I/lp <SEP> (%) <SEP> 20 <SEP> ( ) <SEP> 1/Io <SEP> (%)
<tb> 4. <SEP> 67 <SEP> 1. <SEP> 3 <SEP> 4.92 <SEP> 2.6 <SEP> 4.63 <SEP> 20.8
<tb> 5.03 <SEP> 6 <SEP> 7.69 <SEP> 34.6 <SEP> 7.82 <SEP> 100
<tb> 6.83 <SEP> 5.8 <SEP> 7.91 <SEP> 100 <SEP> 9.29 <SEP> 16.9
<tb> 7. <SEP> 17 <SEP> 16.1 <SEP> 9.89 <SEP> 2.5 <SEP> 10.16 <SEP> 22.7
<tb> 7.73 <SEP> 100 <SEP> 10.22 <SEP> 2 <SEP> 10.35 <SEP> 5.
<SEP> 4
<tb> 9.03 <SEP> 1. <SEP> 3 <SEP> 10. <SEP> 74 <SEP> 7.4 <SEP> 13.77 <SEP> 10.7
<tb> 9.31 <SEP> 1.7 <SEP> 14.86 <SEP> 9.1 <SEP> 13.97 <SEP> 15.2
<tb> 9.66 <SEP> 2.4 <SEP> 15.45 <SEP> 2.3 <SEP> 15. <SEP> 06 <SEP> 6.9
<tb> 10.27 <SEP> 1.6 <SEP> 15.92 <SEP> 15. <SEP> 9 <SEP> 15. <SEP> 71 <SEP> 22.3
<tb> 10.47 <SEP> 2.2 <SEP> 16.67 <SEP> 1.7 <SEP> 15.87 <SEP> 7.4
<tb> 10. <SEP> 91 <SEP> 6. <SEP> 3 <SEP> 16. <SEP> 98 <SEP> 3.1 <SEP> 16.35 <SEP> 34.5
<tb> 13.63 <SEP> 2.1 <SEP> 18.28 <SEP> 17.8 <SEP> 16.77 <SEP> 12.3
<tb> 14.09 <SEP> 4.6 <SEP> 18.56 <SEP> 7 <SEP> 17.28 <SEP> 10
<tb> 15.10 <SEP> 4.1 <SEP> 20.58 <SEP> 13.1 <SEP> 17.62 <SEP> 47.9
<tb> 15.52 <SEP> 10.5 <SEP> 20.
<SEP> 85 <SEP> 8.8 <SEP> 18.09 <SEP> 43.9
<tb> 16.45 <SEP> 9.1 <SEP> 21.64 <SEP> 3.9 <SEP> 20.43 <SEP> 42
<tb> 16.67 <SEP> 7.6 <SEP> 22.19 <SEP> 4.8 <SEP> 20.80 <SEP> 33.6
<tb> 17.21 <SEP> 4.9 <SEP> 22.65 <SEP> 2.9 <SEP> 21.31 <SEP> 42.7
<tb> 17.53 <SEP> 2.4 <SEP> 23.28 <SEP> 3.4 <SEP> 21.71 <SEP> 13
<tb> 18.33 <SEP> 28.2 <SEP> 23.97 <SEP> 11.8 <SEP> 21.85 <SEP> 14.5
<tb> 18.69 <SEP> 11.1 <SEP> 24.31 <SEP> 6.3 <SEP> 22.13 <SEP> 12.8
<tb> 19.37 <SEP> 3.5 <SEP> 25.52 <SEP> 3.9 <SEP> 22.26 <SEP> 16.3
<tb> 20.29 <SEP> 8.6 <SEP> 26.20 <SEP> 3.4 <SEP> 23.51 <SEP> 13.2
<tb> 20.64 <SEP> 17.2 <SEP> 26.47 <SEP> 3.1 <SEP> 23.69 <SEP> 15.9
<tb> 21.02 <SEP> 12.7 <SEP> 28.84 <SEP> 6.4 <SEP> 23. <SEP> 91 <SEP> 25.6
<tb> 21.68 <SEP> 5.1 <SEP> 30.13 <SEP> 3.5 <SEP> 24.31 <SEP> 38.7
<tb> 22.01 <SEP> 8.3 <SEP> 31.12 <SEP> 2.9 <SEP> 25.22 <SEP> 8
<tb> 22.29 <SEP> 8 <SEP> 25.
<SEP> 67 <SEP> 8.9
<tb> 23.17 <SEP> 7. <SEP> 8 <SEP> 27. <SEP> 05 <SEP> 18.9
<tb> 23.39 <SEP> 9. <SEP> 1 <SEP> 27. <SEP> 89 <SEP> 13.3
<tb> 24.30 <SEP> 13. <SEP> 6 <SEP> 28. <SEP> 24 <SEP> 8.6
<tb> 25.76 <SEP> 3. <SEP> 4 <SEP> 28. <SEP> 71 <SEP> 21.3
<tb> 26.05 <SEP> 4 <SEP> 29. <SEP> 89 <SEP> 8.9
<tb> 26.63 <SEP> 5. <SEP> 5 <SEP> 30. <SEP> 24 <SEP> 18.7
<tb> 27.01 <SEP> 3. <SEP> 1 <SEP> 30. <SEP> 88 <SEP> 5.8
<tb> 27.49 <SEP> 2. <SEP> 8 <SEP> 31. <SEP> 44 <SEP> 7.6
<tb> 28.10 <SEP> 1. <SEP> 8 <SEP> 33. <SEP> 06 <SEP> 4.5
<tb> 28.73 <SEP> 10. <SEP> 9 <SEP> 34. <SEP> 36 <SEP> 6
<tb> 29.42 <SEP> 3. <SEP> 2
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Tableau 1 (suite)
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<tb> S-II <SEP> F-I <SEP> F-III
<tb> 2# <SEP> (cl) <SEP> I/Io <SEP> (%) <SEP> 20 <SEP> (0) <SEP> l/lp <SEP> (%) <SEP> 20 <SEP> (e) <SEP> I/Io <SEP> (%)
<tb> 30.00 <SEP> 3.
<SEP> 7
<tb> 30.89 <SEP> 2.1
<tb> 31. <SEP> 34 <SEP> 2. <SEP> 4
<tb> 31.70 <SEP> 1.1
<tb> 32.81 <SEP> 1
<tb> 32. <SEP> 91 <SEP> 0. <SEP> 8
<tb> 33. <SEP> 48 <SEP> 2
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Caractérisation ultérieure de F-I et de F-III
On procède à des études d'hygroscopicité sur F-t et sur F-III. Les isothermes d'absorption de l'humidité pour F-l et pour F-) t) sont représentés en figure 4. Lors de l'exposition initiale des échantillons à une humidité relative d'approximativement 5%, on constate un gain de poids immédiat de 1,5 % et une humidité de 1,7% pour F-I et pour F-III, respectivement, équivalant à approximativement 0,5 mole d'eau.
Les deux formes présentent une absorption de l'humidité en continu à travers tout l'intervalle d'humidité, qui est vraisemblablement due à l'incorporation de molécules d'eau dans les réseaux.
La différence d'absorption de l'humidité manifestée par les deux formes reflète vraisemblablement la quantité d'eau qui peut être incorporée dans les deux réseaux (c'est-à-dire la quantité d'espace disponible dans le réseau dans lequel peuvent venir se loger des molécules d'eau). Un manque d'hystérèse dans les isothermes d'absorption-désorption de F-t et de F-III indique que les formes cristallines s'équilibrent rapidement à n'importe quelle humidité donnée.
Les profils d'absorption de l'humidité pour F-l et pour F-III révèlent que ces formes représentent des hydrates essentiellement non stoechiométriques. A une humidité relative ambiante (humidité relative d'environ 50%), F-t contient approximativement 1,7% d'eau,
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correspondant à 0,5 mole d'eau, tandis que, pour F-) tt, on constate une absorption d'eau à concurrence d'environ 3,0% qui correspond à environ 0,85 mole d'eau. Les formes brutes de F-t et de F-III s'équilibrent rapidement avec l'atmosphère, si bien que la teneur en eau observée par des techniques analytiques reflète l'humidité relative lors de la récolte des données.
Des différences d'un lot à l'autre, observées dans les données DSC proviennent vraisemblablement du fait que les échantillons ont été hydratés dans des mesures différentes, du fait de conditions ambiantes différentes lors de l'entreposage.
On obtient des diagrammes XRD pour des échantillons de F-I et de F-III entreposées sous différentes humidités relatives (0,22, 50 et 80%). On constate un décalage progressif des pics initiaux de F- !)) (humidité relative de 0%) à environ 13,8, 17,6, 18,0, 20,5 et 24, 00 dans 28, ainsi qu'un léger décalage des pics moins intenses, au fur et à mesure que l'humidité relative augmente.
Ces changements observés dans les diagrammes XRD de F-))) indiquent que les dimensions des cellules unitaires se modifient vraisemblablement pour prendre en compte des molécules d'eau qui se maintiennent faiblement au fur et à mesure que l'humidité relative augmente Le décalage continu des pics avec l'humidité manifeste une bonne corrélation avec les données d'absorption de l'humidité qui indiquent un gain de poids progressif dans cet intervalle d'humidité relative ; on dispose ainsi de la preuve d'une formation d'hydrate variable.
On procède à une expérience similaire sur F-t pour déterminer si oui ou non le fait de faire varier l'humidité relative aura un effet similaire sur son réseau (humidités relatives de 0,25, 52,73 et 95%). On observe un très léger décalage des pics d'humidité relative à 0% à environ 7,7,
18,3, 18,5, 20, 8 dans 20, au fur et à mesure que l'humidité relative augmente. Les pics à environ 7,7, 20,8 et 24,1 manifestent également un léger élargissement et une résolution inférieure à des humidités relatives
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supérieures, indiquant que l'eau est absorbée dans les composants amorphes (ou plastifie le produit solide) en particulier sous des humidités relatives de 73 et de 95%.
Le décalage des pics dans le diagramme XRD de F-t est moins spectaculaire que le décalage des pics observés lorsqu'on expose F- ! t ! à différentes humidités relatives. Cette différence suggère que le réseau F- ! ne subit pas la même dilatation et/ou la même contraction que le réseau F-ttt.
F-t et F-III s'avèrent stables à travers tout l'intervalle d'humidité relative malgré l'aptitude manifestée par F-III à absorber approximativement une quantité double d'eau. Les deux formes s'avèrent posséder une dimension de cristal, une morphologie, des solubilités aqueuses et des vitesses de dissolution comparables.
On procède à une étude du séchage pour surveiller la désolvatation de S-II en fonction du temps de séchage et de la température de séchage (voir la figure 5). On construit des diagrammes XRD à divers moments au cours des expériences de désolvatation. Un grand nombre de pics de diffraction à partir de l'étude de désolvatation de S-tut apparaissent en formant des angles similaires à ceux de F-I confirmant que les réseaux de S-tut et de F-l sont très similaires. La disparition des pics de diffraction à environ 6,8, 7,2 et 14, 00 dans 28 après un séchage seulement minimal suggère que ces réflexions peuvent être attribuées à des plans cristallographiques contenant une densité électronique partielle de molécules d'acétate d'éthyle.
La prolongation du recuit de la matière soumise à une solvatation sous vide à des températures élevées fournit F-). F-I préparé de cette manière manifeste un degré de cristallinité élevée via XRD. En conséquence, une matière générée par cristallisation à partir d'une solution d'éthanol et d'acétate d'éthyle suivie par un séchage sous vide pendant seulement quelques heures comme révélé dans le document
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'474 manifeste une cristallinité très médiocre étant donné qu'un tel procédé donne lieu à du S-ll ayant subi une désolvatation partielle.
F-l et F-lil présentent divers avantages par rapport à la forme d'arzoxifène de la technique antérieure décrite ci-dessus. Par rapport à l'arzoxifène préparé via les procédés révélés dans le document'474, F-t et F-III sont plus stables à la température ambiante et sont par conséquent plus à même de subir un développement pharmaceutique c'est-à-dire un développement d'une formulation posologique. En outre, F-t et F-III sont beaucoup plus cristallins que la forme révélée dans le document'474.
Des matières cristallines sont généralement moins hygroscopiques et plus stables (par exemple ; sont moins sensibles à la dégradation chimique et maintiennent une activité constante) que des matières amorphes et sont par conséquent plus désirables pour le traitement lié à une formulation.
En outre, contrairement à la forme d'arzoxifène produite par les procédés révélés dans le document'474, qui contient de l'acétate d'éthyle et de l'eau dans son réseau, F-t et F-III contiennent seulement de l'eau.
Procédés de caractérisation
On procède aux mesures DSC sur une DSC modulée 2920 de TA Instruments fixée à un Thermal Analyst 3100 équipée d'un système de refroidissement par réfrigération. On chauffe les échantillons (3-5 mg) dans des cuvettes serties en aluminium en passant d'une température de 10 à 240 C à une vitesse de chauffage de 2 C/min.
On procède aux analyses TGA sur un Thermogravimetric Analyzer 2050 de TA Instruments fixé à un Thermal Analyst 3100. On chauffe les échantillons (5-10 mg) dans des cuvettes ouvertes en passant de 25 C à 250 C à une vitesse de chauffage de 5 C/min.
On obtient des diagrammes XRD sur un radiogramme de poudre D5000 de Siemens équipé d'une source de CuKa (À. = 1,54056 À) et d'un détecteur monolithique Kevex travaillant à 50 kV et 40 mA. On balaie chaque échantillon entre 4o et 35o dans 28. On laisse les échantillons
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s'équilibrer pendant un laps de temps d'au moins 30 minutes à la température désirée et/ou à l'humidité relative désirée avant de récolter les données.
On procède aux mesures d'hygroscopicité pour F-l et pour F-lil en utilisant le procédé VTI comme suit. On sèche chaque échantillon sous vide à 60 C jusqu'à ce qu'on ne détecte plus de perte de poids ultérieure, moment auquel on amène la chambre d'échantillonnage à une humidité relative de 0%. On obtient les isothermes d'absorption de l'humidité à 25 C en utilisant un dispositif d'équilibrage de l'humidité sous vide VTI présentant les conditions ci-après : taille de l'échantillon 10-15 mg, intervalle d'adsorption/désorption d'humidité relative de 0-95 %, intervalle de 5 % entre les étapes, intervalle de 10 minutes entre les échantillons.
Les exemples ci-après illustrent plus en détail les procédés pour préparer les hydrates de la présente invention. Les exemples ne sont pas destinés à limiter le cadre de ces procédés en aucune façon et ne doivent pas être considérés de la sorte.
Préparations
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Préparation 1 S-ll Dans 28 mL d'acétate d'éthyle, on met en suspension de l'arzoxifène brut (1,58 g de matière préparée par le procédé de l'exemple 41 du brevet des Etats-Unis d'Amérique US-A-5.723. 474 dont les enseignements sont incorporés ici à titre de référence) et on chauffe à reflux. On ajoute de l'éthanol (18 mL) pour obtenir une dissolution. On maintient la solution au reflux pendant 20 minutes, puis on laisse refroidir à la température ambiante.
On isole le précipité par filtration sous vide et on le lave avec 30 ml d'acétate d'éthyle pour obtenir 1,05 g d'un produit solide pulvérulent de couleur blanche.
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Exemples
Exemple 1 F-l à partir de S-t !
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On sèche S-il dans un four à vide (-25 pouces de Hg) à 100 C pendant 118 heures pour obtenir F-t.
Exemple 2
Procédé perfectionné pour préparer F-l à partir d'arzoxifène
On charge un flacon de 1 L à fond rond et à trois tubulures équipé d'un condenseur à reflux et d'un agitateur suspendu, avec 25,0 g d'arzoxifène, 475 mL de tétrahydrofuranne et 25 mL d'eau. On équipe ensuite le récipient de réaction pour une distillation simple. On chauffe le mélange réactionnel à reflux et on élimine 250 mL du produit de distillation. On interrompt brièvement la source de chaleur et on ajoute 250 mL de tétrahydrofuranne anhydre frais au récipient. On poursuit la distillation sous pression atmosphérique en éliminant une quantité supplémentaire de produit de distillation. On coupe brièvement la source de chaleur, on ajoute 250 mL de tétrahydrofuranne frais et on élimine une quantité supplémentaire de 250 mL de produit de distillation.
On ajoute une quantité supplémentaire de 250 mL de tétrahydrofuranne et on maintient le mélange réactionnel à reflux. Avec cette addition de tétrahydrofuranne, un précipité de couleur blanche se forme. On laisse le mélange réactionnel agité se refroidir lentement pendant 3 heures, laps de temps pendant lequel des produits supplémentaires précipitent et la pâte épaisse atteint la température ambiante. On filtre la pâte épaisse cristalline et on la sèche sous vide à 50 C pendant 48 heures avec une légère purge d'azote. On obtient 22,50 g (correspondant à une rendement de 90,0 % de la théorie). L'analyse par XRD indique que les spectres du gâteau humide et du produit solide sec sont essentiellement identiques et essentiellement identiques à celui de F-t préparé comme indiqué ci- dessus.
L'analyse DSC indique un point de fusion de 157 C, tandis que
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l'analyse TGA indique une perte de masse de 1,5 % entre la température ambiante et 100 C. La pureté HPLC calculée sous forme de la base libre s'élève à 88,1 % par rapport à une activité théorique de 92,9 %. L'analyse HPLC indique un taux de substances apparentées totales de 0, 44 %.
Exemple 3
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F-l à partir du 6-benzyloxy-3- [4- [2- (pipéridin-1-yl) éthoxy] phénoxy]- 2 - (4-méthoxyphényl) ] benzo[b]thiophène- (S-oxyde)
On combine du tétrahydrofuranne (261 mL), de l'eau (45 mL), de l'acide sulfurique concentré (6,14 g) et du 6-benzyloxy-3-[4-[2- (pipéridin-1- yl)éthoxy]phénoxy]-2-(4-méthoxyphényl)]benzo[b]thiophène-(S-oxyde) (activité par HPLC : 99 % ; teneur totale en substances apparentées via HPLC : 0,35 %) et on agite la combinaison jusqu'à ce que l'on obtienne une combinaison homogène. A du charbon palladié à 10 % (5,6 g transformé en pâte épaisse dans 22 mL d'eau), on ajoute 5 mL d'eau de rinçage. On fait le vide dans la pâte épaisse résultante et on la recouvre de 60 psi d'hydrogène.
On règle la température du mélange réactionnel à 30 C. Après 2 heures, on ajoute de l'eau (30 mL) à du charbon palladié à 10% (5,6 g). On poursuit l'hydrogénation à 60 psi et à 300C pendant 22 heures supplémentaires. On ajoute une quantité supplémentaire de 4,40 g de charbon palladié à 10% dans 30 mL d'eau et on poursuit l'hydrogénation à 60 psi et à 30 C pendant 2,5 heures supplémentaires.
On élimine le catalyseur par filtration et on règle le pH du filtrat à 7,24 avec de l'hydroxyde de sodium à 50%. On ajoute du chlorure de sodium (8,66 g) dissous dans de l'eau (18 mL) et on agite la solution biphasique pendant 30 minutes. On sépare les phases et on extrait la phase aqueuse en retour avec 50 mL de tétrahydrofuranne. On combine les phases organiques et on les concentre par distillation sous pression atmosphérique jusqu'à ce que l'on obtienne un volume de 50 mL. Au concentrat à 24OC, on ajoute du méthanol (180 mL) pendant un laps de temps de 1 heure. On agite la pâte épaisse cristalline résultante pendant
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30 minutes à 24 C, on refroidit à 0 C et on agite pendant une heure.
Orf isole les produits solides par filtration et on les lave successivement avec 39 mL d'eau et avec 39 mL de méthanol, puis on sèche sous vide pendant une nuit à 50 C. On obtient 15,52 g correspondant à un rendement de 67,8 % de la théorie.
On recristallise une portion du produit de la préparation ci-dessus (10 g) dans du tétrahydrofuranne et de l'eau comme décrit à l'exemple 2.
Utilités
Telle qu'on l'utilise ici, l'expression "quantité efficace" signifie une quantité de F-l qui est capable d'inhiber les affections décrites ici ou leurs effets néfastes. Lorsqu'on administre F-t de manière conjointe avec des oestrogènes, des progestatifs, un inhibiteur de l'aromatase, un analogue de la LH-RH ou un inhibiteur de AChE, l'expression "quantité efficace" signifie également une quantité d'un tel agent capable de produire l'effet recherché.
Les termes"inhibant"et"inhibe"englobent leur signification généralement admise, c'est-à-dire la prévention, la prohibition, la restriction, le soulagement, l'amélioration, le ralentissement, l'arrêt ou la réversion de la progression ou de la gravité d'une affection pathologique, ou de ses séquelles, telle que décrite ici.
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Les termes"prévention de","prophylaxie","prophylactique"et "prévenir" sont utilisés ici de manière interchangeable et signifient le fait de réduire la vraisemblance qu'un receveur de F-t va contracter ou développer l'une quelconque des affections pathologiques ou de leurs séquelles décrites ici.
Les expressions"manifestant une carence en oestrogènes" et "manque d'oestrogènes"désignent un état, soit existant naturellement, soit induit par voie clinique, dans lequel une femme ne peut produire une quantité suffisante d'hormones sexuelles femelles endogènes pour maintenir les fonctions dépendant des oestrogènes, par exemple la
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menstruation, l'homéostasie de la masse osseuse, les fonctions neuronales, l'état cardio-vasculaire, etc.
De telles situations de carence en oestrogènes proviennent, sans y être limitées, de la ménopause et d'une ovariectomie chirurgicale ou chimique, y compris ses équivalents fonctionnels par exemple une médication avec un inhibiteur de l'aromatase, des agonistes ou des antagonistes de la GnRH (la gonadolibérine), ICI 182780 et analogues. Des états de maladie associés à une carence en oestrogènes englobent sans y être limités : la raréfaction osseuse, l'ostéoporose, les maladies cardio-vasculaires et l'hyperlipidémie.
Tel qu'utilisé ici, le terme"oestrogène"englobe des composés stéroïdiens possédant une activité oestrogénique tels que par exemple le 17ss-oestradiol, l'oestrone, des oestrogènes conjugués (Premarin@), les oestrogènes équins, le 17ss-éthynyl-oestradiol, et analogues. Un composé préféré à base d'oestrogènes est Premarin@ et le noréthylnodrel.
Tel qu'on l'utilise ici le terme"progestatifs"englobe des composés possédant une activité progestative, tels que par exemple la
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progestérone, le noréthylnodrel, le nongestrel, l'acétate de megestrol, la noréthindrone, et analogues. La noréthindrone représente un agent préféré à base de progestatifs.
Telle qu'on l'utilise ici, l'expression"inhibiteur de l'aromatase" englobe des composés capables d'inhiber l'aromatase, par exemple des inhibiteurs disponibles dans le commerce tels que l'aminoglutemide (CYTANDREN@), l'anastrazole (ARIMIDEX@), le létrozole (FEMARA@), le formestane (LENATRON@), l'exémestane (AROMASIN@), et analogues.
Telle qu'utilisée ici, l'expression "analogue de la LH-RH"désigne un analogue de l'hormone de libération de la lutéinostimuline qui inhibe la production d'oestrogènes chez les femmes préménopausiques, y compris
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par exemple ! a goser ! ine (ZOLADEX@), ! e teuprotide (LUPRON@) et analogues.
Telle qu'utilisée ici, l'expression "inhibiteur de l'acétylcholinestérase (AChE)"englobe des composés qui inhibent l'acétylcholinestérase, par exemple le salicylate de physostigmine, le chlorhydrate de tacrine, le chlorhydrate de donepezil et analogues.
Telle qu'utilisée ici, l'expression "régulation positive de la ChAT" désigne l'augmentation de l'activité enzymatique de la ChAT, c'est-à-dire le fait de favoriser la conversion de choline en acétylcholine. Cet effet favorable englobe une augmentation de l'efficacité et/ou de la vitesse de réaction de la ChAT et de la choline et/ou une augmentation de la quantité de la ChAT présente au site d'action. Cette augmentation de la quantité de l'enzyme présente peut être due à une régulation génique ou à une autre étape de synthèse de la formation enzymatique et/ou à une diminution de la désactivation et du métabolisme enzymatique.
Procédés d'essais sélectionnés
Procédé général de préparation des rats : On se procure des rats femelles Sprague Dawley âgés de 75 jours (sauf indication contraire) (domaine de poids moyen de 200 à 225 g) auprès du Charles River Laboratories (Portage, MI). Les animaux ont été soumis, soit à une ovariectomie bilatérale (OVX), soit à une opération chirurgicale factice aux laboratoires Charles River, puis ils ont été expédiés après une semaine. A leur arrivée, on les place dans des cages en métal suspendues par groupes de 3 ou 4 par cage et on leur laisse un accès libre à de la nourriture (teneur en calcium approximativement 0,5%) et à de l'eau pendant une semaine. On maintient la température ambiante à 22, 2
1, 7 C sous une humidité relative minimale de 40%.
La période d'éclairage dans la pièce comprend 12 heures de lumière et 12 heures d'obscurité.
Dosage posologique-récolte de tissus : Après une période d'acclimatation d'une semaine (par conséquent, deux semaines après la
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OVX), on déclenche une posologie quotidienne avec F- !. On administre du 17a-éthynyl-oestradiol ou bien du F-l par voie orale, sauf indications contraires, sous forme d'une suspension dans de la carboxyméthylcellulose à 1% ou sous forme d'une solution dans de la cyclodextrine à 20%. On soumet les animaux à cette posologie quotidienne pendant 4 jours. Suite au schéma posologique, on pèse les animaux et on les anesthésie avec un mélange de cétamine : xylazine (2 : 1, volume : volume). On récolte un échantillon de sang par ponction cardiaque.
Ensuite, on sacrifie les animaux par asphyxie avec C02, on retire l'utérus via une incision médiane et on détermine le poids de l'utérus à l'état humide. On se procure le 17a-éthynyl-oestradiol auprès de Sigma Chemical Co., St. Louis, MO.
Maladies cardio-vasculaires/hyperlipidémie
On laisse les échantillons de sang ci-dessus coaguler à la température ambiante pendant 2 heures et on obtient du sérum après centrifugation pendant 10 minutes à 3000 tours/minute. On détermine la teneur en cholestérol sérique en utilisant un dosage du cholestérol haute performance de Boehringer Mannheim Diagnostics. Pour le dire brièvement, on oxyde le cholestérol pour obtenir la cholest-4-én-3-one et du peroxyde d'hydrogène. On fait alors réagir le peroxyde d'hydrogène avec du phénol et de la 4-aminophénazone en présence de peroxydase pour obtenir un colorant de p-quinone-imine que l'on lit par voie spectrophotométrique à 500 nm. Ensuite, on calcule la concentration de cholestérol par rapport à une courbe d'étalonnage.
L'ensemble du dosage est réalisé de manière automatique en utilisant un Biomek Automated Workstation.
Dosage de la peroxydase des éosinophiles (EPO) dans l'utérus
On maintient les utérus à 4 C jusqu'à ce que l'on procède à l'analyse enzymatique. On homogénéise ensuite les utérus dans 50 volumes de tampon Tris 50 mM (pH 8,0) contenant Triton X-100 à
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concurrence de 0,005%. Après addition de peroxyde d'hydrogène à raison de 0, 01% et de la o-phénylène-diamine 10 mM (concentrations finales) dans le tampon Tris, on surveille l'augmentation de l'absorption pendant 1 minute à 450 nm. La présence d'éosinophiles dans l'utérus constitue une indication de l'activité oestrogène d'un composé. On détermine la vitesse maximale sur un intervalle de 15 secondes par rapport à la portion linéaire initiale de la courbe réactionnelle.
Procédé d'essai d'inhibition de la raréfaction osseuse (osteoporose)
En suivant le procédé de préparation général décrit ci-dessus, on soumet les rats à un traitement quotidien pendant 35 jours (six rats par groupe de traitement) et on les sacrifie par asphyxie au dioxyde de carbone au 36ème jour. Le laps de temps de 35 jours est suffisant pour permettre une réduction maximale de la densité osseuse, telle qu'on la mesure comme décrit ici. Au moment du sacrifice, on retire les utérus, on les sépare du tissu étranger par dissection et on expulse le fluide qu'ils contiennent avant la détermination du poids à l'état humide dans le but de confirmer une déficience en oestrogènes associée à une ovariectomie complète. Habituellement, le poids de l'utérus subit une réduction d'environ 75% en réponse à l'ovariectomie.
On place ensuite les utérus dans de la formaline tamponnée neutre à 10% pour permettre une analyse histologique ultérieure.
On excise les fémurs droits et on numérise les rayons X générés, puis on les analyse via un programme d'analyse d'image (image NIH) à la métaphyse distale. On balaie également l'aspect proximal des tibias de ces animaux par tomographie quantitative. Conformément aux procédés décrits ci-dessus, on administre par voie orale à des animaux d'essais du F-t ou de l'éthynyl-oestradiol (EE2) dans de i'hydroxypropyl-pcyclodextrine à 20%. F-t est également utile en combinaison avec des oestrogènes ou des progestatifs.
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Dosage de la prolifération des MCF-7
On maintient des cellules MCF-7 de l'adénocarcinome du sein (ATCC HTB 22) dans un milieu MEM (milieu essentiel minimal exempt de rouge de phénol, Sigma, St. Louis, MO) auquel on a ajouté du sérum bovin foetal (FBS) à concurrence de 10% (volume/volume), de la Lglutamin (2 mM), du pyruvate de sodium (1 mM), de l'HEPES { (acide N- [2-hydroxyéthyt] pipérazine-N'- [2-éthanesutfonique] 10 mM}, des acides aminés non essentiels et de l'insuline bovine (1 ug/ml) (milieu de maintien). Dix jours avant le dosage, on fait passer les cellules MCF-7 dans un milieu de maintien auquel on a ajouté, à concurrence de 10%, un milieu de dosage contenant du sérum bovin fatal purifié avec du charbon de bois enduit de dextran (DCC-FBS) au lieu de FBS à 10% pour appauvrir les stocks internes des stéroïdes.
On retire les cellules MCF-7 des ballons de maintien en utilisant un milieu de dissociation cellulaire (HBSS exempt de Ca++/Mg++ (exempt de rouge de phénol) auquel on a ajouté 10 mM de HEPES et 2 mM de EDTA). On lave les cellules à deux reprises avec le milieu de dosage et on règle la concentration pour obtenir 80.000 cellules/ml. On ajoute approximativement 100 uL (8.000 cellules) à des cupules de microculture à fond plat (Costar 3596) et on les incube à 37 C dans un incubateur humidifié avec du C02 à 5%, pendant 48 heures, pour permettre l'adhérence des cellules et l'équilibrage après transfert. On prépare des dilutions en série de médicaments, ou de DMSO à titre de diluant témoin, dans le milieu de dosage et on transfère 50 mL à des microcultures en triple exemplaire, puis 50 mL du milieu de dosage pour obtenir un volume final de 200 mL.
Après 48 heures supplémentaires à 37 C, dans un incubateur humidifié avec du C02 à 5%, on soumet les microcultures à des impulsions avec de la thymidine marquée au tritium (1 uCi/puits) pendant 4 heures. On met fin aux cultures par congélation à- 70 C pendant 24 heures, puis par décongélation et on récolte des microcultures en utilisant un dispositif de récolte de cellules semi-
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automatique Skatron. On compte les échantillons par scintillation de liquide en utilisant un compteur BetaPlace ss de Wallac.
Inhibition d'une tumeur mammaire induite par le DMBA
On produit des tumeurs mammaires dépendant des oestrogènes chez des rats Sprague-Dawley femelles que l'on se procure auprès de Harlan, Industries, Indianapolis, Indiana. Une fois âgés d'approximativement 55 jours, les rats reçoivent une administration unique par voie orale de 20 mg du 7, 12-diméthylbenz[a]anthracène (DMBA). Approximativement 6 semaines après l'administration du DMBA, on palpe les glandes mammaires à des intervalles de 1 semaine pour détecter l'apparition de tumeurs. Chaque fois qu'une ou plusieurs tumeurs apparaissent, on mesure les diamètres maximaux et minimaux de chaque tumeur avec un palpeur métrique, on enregistre les mesures et on sélectionne cet animal pour l'expérimentation.
On tente de distribuer de manière uniforme les différentes tailles des tumeurs dans les groupes traités et dans les groupes témoins de telle sorte que des tumeurs de taille moyenne sont distribuées de manière équivalente entre les groupes d'essais. Les groupes témoins et les groupes d'essais pour chaque expérience comprennent de 5 à 9 animaux.
On administre F-t, soit via des injections par voie intrapéritonéale dans de la gomme d'acacia à 2%, soit par voie orale. Les composés administrés par voie orale sont, soit dissous, soit mis en suspension dans 0,2 mL d'huile de maïs. On administre chaque traitement, y compris les traitements témoins à la gomme d'acacia et à l'huile de maïs une fois par jour à chaque animal d'essai. Après la mesure initiale de la tumeur et la sélection des animaux d'essais, on mesure les tumeurs chaque semaine en utilisant le procédé mentionné ci-dessus. On poursuit le traitement et les mesures des animaux pendant un laps de temps de 3 à 5 semaines, après quoi, on détermine les aires de surface finales correspondant aux tumeurs.
Pour chaque traitement avec un composé et pour chaque
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traitement témoin, on détermine le changement de l'aire de surface moyenne occupée par la tumeur.
Procédés d'essais de subinvolution de l'utérus Essai 1 : A un nombre entre 3 et 20 femmes souffrant d'une subinvolution de l'utérus, on administre F-). La quantité du composé administré s'élève de 0,1 à 1000 mg/jour et la période d'administration s'élève à 3 mois. On observe les femmes pendant la période d'administration et jusqu'à 3 mois après avoir mis un terme à l'administration pour détecter les effets sur la subinvolution de l'utérus.
Essai 2 : On utilise le même procédé que dans l'essai 1, avec cette exception que la période d'administration s'étend sur 6 mois.
Essai 3 : On utilise le même procédé que dans l'essai 1, avec cette exception que la période d'administration s'étend sur 1 an.
Essai 4 : On utilise une stimulation prolongée des oestrogènes dans des cobayes femelles en maturité génitale pour induire un léiomyome. On administre aux animaux une dose d'oestradiol 3 à 5 fois par semaine par injection pendant 2-4 mois ou jusqu'à apparition des tumeurs. On administre quotidiennement, pendant 3-16 semaines, des traitements constitués de F-i ou d'un véhicule, puis on sacrifie les animaux et on récolte les utérus et on les analyse pour observer la régression des tumeurs.
Essai 5 : On implante des tissus provenant de léiomyomes humains dans la cavité péritonéale et/ou dans la tunique musculaire de l'utérus de souris femelles athymiques en maturité génitale et castrées. On introduit des oestrogènes étrangers pour induire la croissance du tissu implanté.
Dans certains cas, on cultive in vitro, avant l'implantation, les cellules tumorales récoltées. On administre le traitement constitué de F-t ou d'un véhicule par lavage gastrique sur une base quotidienne pendant 3- 16 semaines et on retire les implants et on mesure leur croissance ou leur
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régression. Au moment du sacrifice, on récolte les utérus pour évaluer l'état de l'organe.
Essai 6 : On récolte des tissus provenant de fibromes utérins humains et on les maintient in vitro sous forme de cultures primaires non transformées. On fait passer des échantillons chirurgicaux à travers un tamis ou des mailles stériles ou, en variante, on les dissocie du tissu environnant pour obtenir une suspension contenant uniquement des cellules. On maintient les cellules dans des milieux contenant du sérum à 10% et des antibiotiques. On détermine les taux de croissance en présence et en l'absence d'oestrogènes. On soumet les cellules à un dosage quant à leur aptitude à produire le composant du complément C3 et quant à leur réponse aux facteurs de croissance et à l'hormone de croissance.
On analyse des cultures in vitro quant à leur réponse proliférant suite au traitement avec des progestatifs, avec la GnRH, avec F-l et avec un véhicule. On évalue les concentrations des récepteurs des hormones stéroïdiennes une fois par semaine pour déterminer le fait de savoir si les caractéristiques importantes des cellules sont conservées in vitro. On utilise des tissus provenant de 5-25 patients.
Essai 7 : On mesure l'aptitude de F-l à inhiber une prolifération stimulée par des oestrogènes de lignées cellulaires ELT dérivées de léiomyomes essentiellement comme décrit dans Fuchs-Young et collaborateurs "Inhibition of Estrogen-Stimulated Growth of Uterine Leiomyomas by Selective Estrogen Receptor Modulators", Mol. Car., 17 (3) : 151-159 (1966), dont les enseignements sont incorporés ici à titre de référence.
Procédés d'essais d'endométriose Essai 1 : A titre d'animaux d'essais, on utilise de 12 à 30 rats femelles adultes de souche CD. On les répartit en trois groupes contenant un nombre égal d'animaux. On surveille le cycle oestral de tous les animaux. Au jour du pro-oestrus, on procède à une opération chirurgicale sur
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chaque femelle. On enlève aux femelles de chaque groupe, la trompe de Fallope gauche, on la sectionne en petits carrés et on suture légèrement les carrés à divers sites adjacents à l'écoulement du sang mésentérique. En outre, on retire les ovaires des femelles du groupe 2.
Au lendemain de l'opération chirurgicale, les animaux correspondant aux groupes 1 et 2 reçoivent des injections d'eau par voie intrapéritonéale pendant 14 jours, tandis que les animaux du groupe 3 reçoivent des injections par voie intrapéritonéale de 1,0 mg de F-t par kg de poids du corps au cours de la même période. Après 14 jours de traitement, on sacrifie chaque femelle et on retire les explants endométriaux, les glandes surrénales, les restes d'utérus et les ovaires, en fonction des cas, et on les prépare pour un examen histologique. On pèse les ovaires et les glandes surrénales.
Essai 2 : A titre d'animaux d'essais, on utilise de 12 à 30 rats femelles adultes de souche CD. On les répartit en deux groupes égaux. On surveille le cycle oestral de tous les animaux. Au jour du pro-oestrus, on procède à une opération chirurgicale sur chaque femelle. On retire aux femelles, dans chaque groupe, la trompe de Fallope gauche, on la sectionne en petits carrés et on suture légèrement les carrés à divers sites adjacents à l'écoulement du sang mésentérique. Approximativement 50 jours après l'opération chirurgicale, les animaux attribués au groupe 1 reçoivent des injections d'eau par voie intrapéritonéale pendant 21 jours, tandis que les animaux du groupe 2 reçoivent des injections par voie intrapéritonéale de 1,0 mg de F-t par kg de poids du corps au cours de la même période.
Après 21 jours de traitement, on sacrifie chaque femelle et on retire et on pèse les explants endométriaux et les glandes surrénales.
On mesure les explants pour obtenir une indication de la croissance. On surveille les cycles oestraux.
Essai 3 : On utilise des autogreffes de tissu endométrial pour induire l'endométriose chez des rats et/ou chez des lapins. On soumet des animaux femelles en maturité reproductrice à une ovariectomie bilatérale
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et on introduit des oestrogènes par voie exogène pour ainsi obtenir une concentration spécifique et constante des hormones. On implante un tissu endométrial autologue dans le péritoine de 5-150 animaux et on introduit des oestrogènes pour induire la croissance du tissu explanté. On applique le traitement constitué d'un composé de la présente invention par lavage gastrique sur une base quotidienne pendant 3-16 semaines et on retire les implants, puis on les mesure pour détecter la croissance ou la régression. Au moment du sacrifice, on récolte la trompe de Fallope intacte pour évaluer l'état de l'endomètre.
Essai 4 : On implante des tissus provenant de lésions endométriales humaines dans le péritoine de souris femelles athymiques en maturité génitale et castrées. On introduit des oestrogènes exogènes pour induire la croissance du tissu explanté. Dans certains cas, on cultive in vitro, avant l'implantation, les cellules endométriales récoltées. On administre le traitement constitué de F-t administré via un lavage gastrique sur une base quotidienne pendant 3-16 semaines, on retire les implants et on les mesure pour détecter la croissance ou la régression. Au moment du sacrifice, on récolte les utérus pour évaluer l'état de l'endomètre intact.
Essai 5 : On récolte des tissus de lésions endométriales humaines et on les maintient in vitro sous forme de cultures primaires non transformées. On fait passer des échantillons chirurgicaux à travers un tamis ou des mailles stériles ou, en variante, on les dissocie du tissu environnant pour obtenir une suspension contenant uniquement des cellules. On maintient les cellules dans des milieux contenant du sérum à
10% et des antibiotiques. On détermine les taux de croissance en présence et en l'absence d'oestrogènes. On soumet les cellules à un dosage quant à leur aptitude à produire le composant du complément C3 et quant à leur réponse aux facteurs de croissance et à l'hormone de croissance.
On analyse des cultures in vitro quant à leur réponse proliférante suite au traitement avec des progestatifs, avec la GnRH, avec
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F-t et avec un véhicule. On évalue les concentrations des récepteurs des hormones stéroïdiennes une fois par semaine pour déterminer le fait de savoir si des caractéristiques importantes des cellules sont conservées in vitro. On utilise des tissus provenant de 5-25 patients.
Troubles du système nerveux central y compris la maladie d'Alzheimer
Les oestrogènes, tels que le 17ss-oestradiol, régulent la transcription génique en se liant aux récepteurs des oestrogènes (ER) qui résident dans le cytoplasme de certaines populations cellulaires. L'activation du ligand des ER constitue un préalable pour le transport nucléaire du complexe dans lequel la liaison à un palindrome consensus d'ADN de 13 paires de bases (élément de réponse aux oestrogènes ou ERE) entame l'assemblage d'un appareil de transcription, qui culmine dans l'activation de gènes cibles appropriés.
On a identifié une variété de gènes qui sont régulés par les oestrogènes. lis englobent des protéines cytotoxiques, des enzymes et des récepteurs biosynthétiques et métaboliques faisant office de neurotransmetteurs, ainsi que d'autres hormones et neuropeptides.
Les ERE ont été identifiés dans un grand nombre de gènes de réponse aux oestrogènes, y compris la vitellogénine, le gène c-fos, la prolactine et l'hormone lutéinisante.
Des séquences analogues aux ERE, importantes dans le système nerveux central, ont été identifiées dans p75ngr et trkA qui font tous deux office de molécules de signalisation pour les neurotrophines : le facteur de croissance des cellules nerveuses (NGF), le facteur de croissance des cellules nerveuses dérivé du cerveau (BDNGF) et la neurotrophine-3.
Le BDNGF au même titre que le NGF se sont avérés favoriser la survie de neurones cholinergiques en culture. On formule l'hypothèse que si les interactions entre les neurotrophines et les oestrogènes sont importantes pour le développement et la survie des neurones de base du cerveau antérieur (qui manifestent une dégénérescence dans la maladie d'Alzheimer) des conditions cliniques dans lesquelles existe une carence
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en oestrogènes (comme c'est le cas après la ménopause) peuvent contribuer à une perte de ces neurones.
L'expérience ci-après a été réalisée sur des rats ovariectomisés (préparés comme décrit ci-dessus) dans le but de déterminer les similitudes et/ou les différences entre F- ! et les oestrogènes en ce qui concerne la façon dont ils affectent l'expression génique dans différentes régions du cerveau. A des rats âgés de 6 semaines, on administre des doses quotidiennes de benzoate d'oestradiol (0,03 mg/kg), de F-t ou de véhicule (témoin) via des injections par voie sous-cutanée. Après 5 semaines de traitement, on sacrifie les animaux, on retire leurs cerveaux et on récolte leurs hippocampes par microdissection. Les hippocampes sont soumis à une congélation éclair dans de l'azote liquide et sont entreposés à une température de-70 C.
On prépare de l'ARN total à partir de tissu rassemblé à partir des groupes de traitement et des groupes témoins appropriés et on le soumet à une transcription inverse en
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utilisant une amorce oligonucléotidique 3'qui a été sélectionnée pour des populations d'ARNm spécifiques (poly+). On procède à des réactions d'amplification en chaîne par polymérase (PCR) dans un cocktail constitué par : des oligonucléotides aléatoires 5' (possédant une longueur de 10 paires de base ; 150 au total), un tampon de réaction, la polymérase Taq et un 32PdTCP.
Après 40 cycles d'amplification, on soumet les produits de la réaction à un fractionnement en fonction de la dimension sur un gel de TBE à 6%-urée, on les sèche et on les expose à un film radiographique. On compare les modèles d'affichage d'ARNm résultants entre les groupes de traitement.
Utilisation de F-t de manière conjointe avec des oestrogènes
Des femmes péri-et postménopausiques sont souvent soumises à une hormonothérapie supplétive (HRT) pour lutter contre les conséquences négatives associées à la chute du nombre d'oestrogènes
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endogènes en circulation, par exemple pour traiter des bouffées de chaleurs. Toutefois, les HRT sont associées à une augmentation des risques liés à certains cancers y compris le cancer de l'utérus et le cancer du sein. F-t peut être utilisé de manière conjointe avec une HRT pour inhiber ces risques.
Utilisation de F-l de manière conjointe avec un inhibiteur de l'aromatase
Par définition, les ovaires d'une femme postménopausique ne sont plus en fonction. Sa seule source d'oestrogènes dépend de la conversion d'androgènes surrénaliens en oestrogènes via l'enzyme aromatase que l'on trouve dans des tissus périphériques (y compris, les graisses, les muscles et la tumeur cancéreuse elle-même). Ainsi, des médicaments qui inhibent l'aromatase (inhibiteurs de l'aromatase) épuisent les oestrogènes en circulation chez la femme postménopausique. La carence d'oestrogènes par inhibition de l'aromatase représente une option de traitement importante pour des patients souffrant d'un cancer métastatique du sein.
Lors d'une thérapie avec un inhibiteur de l'aromatase, le manque d'oestrogènes en circulation peut donner lieu à des effets secondaires négatifs inattendus par exemple sur le taux des lipides sériques. F-t peut être utilisé pour inhiber ces effets négatifs.
Utilisation de F-t de manière conjointe avec un analogue de la LH-RH
Une exposition en continu à un analogue de la LH-RH (hormone de libération de l'hormone lutéinisante) inhibe la production d'oestrogènes chez les femmes préménopausiques par désensibilisation de l'hypophyse qui ne stimule plus les ovaires pour produire des oestrogènes. L'effet clinique est une"ovariectomie médicale"qui est réversible lorsqu'on met fin à l'exposition à l'analogue de la LH-RH. Au cours d'une thérapie avec un analogue de la LH-RH, un manque d'oestrogènes en circulation peut donner lieu à des effets secondaires négatifs inattendus par exemple sur le taux des lipides sériques. F-l peut être utilisé pour inhiber ces effets négatifs.
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Augmentation des taux d'acétylcholine
Il est connu que des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer manifestent un taux de neurones cholinergiques dans l'hippocampe remarquablement inférieur à celui de leur pairs ne souffrant pas de la maladie d'Alzheimer. La perte progressive de ces neurones cholinergiques reflète la perte progressive de la mémoire et de la fonction cognitive chez ces patients. On pense qu'une raison expliquant le déclin de ces neurones est la perte ou la diminution de la fonction de l'acétylcholine faisant office de neurotransmetteur.
Le taux d'acétylcholine dans un neurone est fondamentalement déterminé par l'endroit où intervient l'équilibre entre sa biosynthèse et sa biodégradation. L'enzyme choline-acétyltransférase (ChAT) est principalement responsable de sa synthèse et l'acétylcholinestérase (AChE) est principalement responsable de sa dégradation.
Dans le but de déterminer l'effet de F-t sur les taux de ChAT, on procède à l'expérience ci-après : en suivant le procédé de préparation générale des rats décrit ci-dessus, on administre à 40 rats une dose quotidienne, par injection par voie sous-cutanée ou par gavage oral, de F- I à raison de 3 mg/kg/jour dans un véhicule contenant de la cyclodextrine à 10 %, de benzoate d'oestradiol à raison de 0,03 ou de 0,3 mg/kg/jour ou d'un véhicule témoin. On traite les animaux pendant un laps de temps de 3 jours ou de 10 jours. Vingt animaux sont concernés par chaque schéma posologique. A des intervalles de temps appropriés, les animaux sont sacrifiés et leurs cerveaux sont disséqués. Les portions particulières des cerveaux sont homogénéisées et dosées.
On traite des produits d'homogénéisation provenant de l'hippocampe et du cortex frontal et on détermine l'activité de la ChAT à l'aide d'un dosage radiomarqué de la biosynthèse de l'acétylcholine. Ce procédé est disponible dans Schoepp et collaborateurs, J. Neural Transmiss., 78 : 183-193,1989, dont les enseignements sont incorporés ici à titre de référence.
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Comme on pouvait s'y attendre, dans les animaux OVX, les taux de ChAT manifestent une réduction > 50% (p < 0,001) par rapport aux témoins soumis à une opération factice.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, on utilise F-t en combinaison avec un inhibiteur de la AChE. L'utilisation d'un inhibiteur de la AChE augmente les taux d'acétylcholine en bloquant sa dégradation par inhibition de la AChE.
Hypertrophie de la prostate (BPH)
Pour obtenir des informations concernant la liaison entre l'action des oestrogènes et le traitement du BPH et du carcinome de la prostate, on se référera à la demande PCT n"WO 98/07274, date de publication internationale : 15 octobre 1998.
Dans les expériences décrites ci-dessous, on évalue l'aptitude de F-t à se lier à des récepteurs des oestrogènes dans différentes lignées de cellules humaines du cancer de la prostate.
On prépare des Iysats des lignées cellulaires humaines du cancer de la prostate LNCaP, DU-45 et PC-3 dans un milieu TEG comprenant 50 nM de Tris. HCI, pH 7,4, 1,5 mM d'acide éthylènediaminetétracétique (EDTA), 0,4 M de KCI, 10% de glycérol, 0,5 mM de 2-ME et 10 mM de molybdat de sodium contenant en outre les inhibiteurs de la protéase ci-
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après : la pepstatine (1 mg/ml), la leupeptine (2 mg/ml), l'aprotinine (5 mg/ml) et le fluorure de phényl-méthylsulfonyle (PMSF, 0,1 mM) (TEGP).
On centrifuge les Iysats cellulaires et on remet en suspension les pastilles dans du TEGP froid (1 ml de TEGP/100 mg de pastille) et on soumet à un traitement aux ultrasons pendant 30 secondes (cycle de travail : 70 %, sortie : 1, 8) sur un dispositif de traitement aux ultrasons de Branson Modèle 450. On pastille les Iysats par centrifugation à 10.000 x g pendant 15 minutes à 4 C ; après quoi, on retire les produits surnageants et, soit on les utilise immédiatement, soit on les entrepose à-70 C.
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Dosage faisant appel à une liaison compétitive entre deux substances : le tampon de liaison est TEG dans lequel on remplace le KCI 0,4 M par du NaCI 50 mM et auquel on ajoute ultérieurement 1 mg/ml d'ovalbumine (TEGO). On di) ue F- ! jusqu'à 20 nM dans TEGO, puis on prépare des dilutions successives en triple. On procède aux dosages dans des microplaques en polypropylène à fond rond dans des micropuits en triple exemplaire.
On introduit dans chaque puits 35 ml de 17ss- oestradiol marqué au tritium (0,5 nM, activité spécifique 60,1 Ci/mmole, Dupont-New England Nuclear, Boston, MA) et 35 ml de composé d'essai de compétition froid (0,1 nM-5 mM) ou de TEGO et, suite à une incubation pendant 5 minutes à 4 C tout en agitant, 70 ml de Iysat de la lignée cellulaire MC-7.
On incube les plaques pendant 24 heures à 4 C ; après quoi, on ajoute 70 ml de charbon enduit de dextran (DCC) dans chaque puits et on agite vigoureusement pendant 8 minutes à 4"C. On centrifuge ensuite les plaques à 1500 x g pendant 10 minutes à 4 C. On récolte le produit surnageant de chaque puits dans une microplaque flexible en polystyrène à des fins de comptage par scintillation dans un compteur Wallac Micobeta Modèle 1450. On exprime la radioactivité par le nombre de désintégrations par minute (DPM) après avoir procédé à une correction pour prendre en compte l'efficacité du comptage (35-40 %) et le bruit de fond. On utilise des témoins supplémentaires sous la forme de comptages totaux et de comptages totaux + DCC pour définir la limite inférieure des comptages extractibles de DCC.
Les résultats de ces dosages faisant appel à une liaison compétitive entre deux substances sont exprimés comme moyenne en pour cent à l'état lié (pour cent lié) +/-écart-type en se référant à la formule :
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Prévention du cancer du sein
La présente invention concerne également l'administration de F-l à un receveur qui présente un risque de développer de novo un cancer du sein. L'expression "de novo" telle qu'utilisée ici désigne le manque de transformation ou de métamorphose des cellules normales du sein en cellules cancéreuses ou malignes en première instance.
Une telle transformation peut apparaître par étapes dans les mêmes cellules ou dans des cellules filles via un processus évolutif ou bien elle peut apparaître lors d'un seul événement essentiel. Ce processus de novo s'oppose à la métastase, à la colonisation ou à la prolifération de cellules déjà transformées ou malignes depuis le site tumoral primaire jusqu'à de nouveaux endroits.
Une personne qui ne présente aucun risque particulier de développer un cancer du sein est une personne qui peut développer un cancer du sein de type de novo, qui ne présente aucun signe ou aucune suspicion en ce qui concerne le fait de développer potentiellement la maladie, au-dessus du risque normal, et qui n'a jamais présenté un diagnostic révélateur de la maladie. Le facteur de risque maximal contribuant au développement du carcinome du sein est le fait d'avoir été atteint par la maladie au cours de son histoire personnelle ou encore une manifestation antérieure de la maladie, même si elle est en rémission ou sans aucune preuve de sa présence. Un autre facteur de risque concerne des antécédents familiaux liés à la maladie.
L'induction de tumeurs mammaires dans des rats par administration de N-nitroso-N-méthylurée à titre de carcinogène est un modèle animal bien admis pour l'étude du cancer du sein et elle s'est
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avérée appropriée pour analyser l'effet d'agents de prévention chimiothérapeutiques.
Dans deux études séparées, on administre par voie intraveineuse (étude 1) ou par voie péritonéale (étude 2) une dose de 50 mg de N- nitroso-N-méthylurée par kg de poids du corps, une semaine avant de les alimenter ad libitum avec un régime dans lequel on mélange diverses quantités de F- !, de base (Z)-2- [4- (1, 2-diphényl-1-butényl) phénoxy]-N, Ndiméthyléthanamine (base de tamoxifen) ou un témoin.
Dans l'étude 1, les doses alimentaires de 60 mg/kg de régime alimentaire et de 20 mg/kg de régime alimentaire se traduisent en doses grosso modo comparables de 3 et de 1 mg/kg de poids du corps pour les animaux d'essai.
Dans l'étude 2, les doses alimentaires de 20,6, 2 et 0,6 mg/kg de régime alimentaire se traduisent en doses grosso modo comparables de 1,0, 3,0, 1 et 0,03 mg/kg de poids du corps pour les animaux d'essai.
On observe les rats pour détecter une manifestation de toxicité et on les pèse et on les palpe pour détecter la formation de tumeurs une fois par semaine. On sacrifie les animaux après treize semaines (étude 1) ou après dix-huit semaines (étude 2) et on confirme la présence de tumeurs et on les pèse après autopsie.
Formulations
Le terme "pharmaceutique" lorsqu'on l'utilise ici comme adjectif signifie essentiellement le fait d'être inoffensif pour le mammifère receveur. Par l'expression"formulation pharmaceutique", on veut dire que le support, le diluant, les excipients, l'ingrédient ou les ingrédients actifs doivent être compatibles avec les autres ingrédients de la formulation et être inoffensifs pour leur receveur.
De préférence, on formule F-t avant l'administration. La sélection de la formulation doit être laissée à la décision du médecin traitant en
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prenant en compte les mêmes facteurs que ceux impliqués lors de la détermination de la quantité efficace.
Les ingrédients actifs dans leur totalité comprenant dans de telles formulations de 0,1 % à 99,9 % en poids de la formulation. De préférence, ladite formulation ne contient pas plus de deux ingrédients actifs. On veut dire par là qu'on préfère formuler F-t avec un second ingrédient actif choisi parmi le groupe comprenant un oestrogène, un progestatif, un inhibiteur de l'aromatase, un analogue de la LH-RH et un inhibiteur de la AChE. Des formulations de loin préférées sont celles dans lesquelles F-l représente le seul ingrédient actif.
On prépare les formulations pharmaceutiques de la présente invention via des procédés connus dans la technique en utilisant des ingrédients bien connus et aisément disponibles. Par exemple, on formule F-), soit seul, soit en combinaison avec un oestrogène, avec un progestatif, avec un inhibiteur de l'aromatase, avec un analogue de la LHRH ou avec un inhibiteur de la AChE, avec des excipients, des diluants ou des supports courants et on les transforme en comprimés, en capsules, en suspensions, en solutions, en produits injectables, en aérosols, en poudres et analogues.
Des compositions pharmaceutiques de la présente invention destinées à une administration par voie parentérale comprennent des solutions, des dispersions, des suspensions ou des émulsions aqueuses ou non aqueuses stériles, ainsi que des poudres stériles qui sont reconstituées immédiatement avant l'emploi pour obtenir des solutions ou des suspensions stériles.
Des exemples de supports, de diluants, de solvants ou de véhicules aqueux et non aqueux stériles appropriés englobent l'eau, une solution salée physiologique, l'éthanol, des polyols (tels que le glycérol, le propylèneglycol, le polyéthylèneglycol, et analogues), ainsi que des mélanges appropriés de ces polyols, des huiles végétales (telles que l'huile d'olive) et des esters organiques injectables
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tels que l'oléate d'éthyle. On maintient une fluidité appropriée, par exemple en utilisant des matières d'enrobage telles que la lécithine, en maintenant une granulométrie appropriée dans le cas de dispersions et de suspensions et en utilisant des agents tensioactifs.
Des compositions pour une administration par voie parentérale peuvent également contenir des adjuvants tels que des conservants, des agents mouillants, des émulsifiants et des agents de mise en dispersion. On garantit une protection contre l'action des micro-organismes par l'inclusion d'agents anti-bactériens et antifongiques, par exemple des para-hydroxybenzoates de méthyle et de propyle, le chlorobutanol, le phénol, l'acide sorbique et analogues. Il peut également s'avérer souhaitable d'englober des agents isotoniques tels que des sucres, le chlorure de sodium et analogues. Une absorption prolongée de formulations injectables peut être fournie par l'inclusion d'agents qui retardent l'absorption tels que le monostéarate d'aluminium et la gélatine.
Dans certains cas, dans le but de prolonger l'effet du médicament, il est souhaitable de ralentir l'absorption du médicament suite à l'injection par voie sous-cutanée ou par voie intramusculaire. Ce ralentissement peut être réalisé en utilisant une suspension liquide d'une matière cristalline possédant une faible solubilité dans l'eau ou en dissolvant ou encore en mettant le médicament en suspension dans un véhicule huileux. Dans le cas d'une injection par voie sous-cutanée ou par voie intramusculaire d'une suspension contenant une forme du médicament possédant une faible solubilité dans l'eau, la vitesse d'absorption du médicament dépend de sa vitesse de dissolution.
On prépare des formulations injectables de F-t"à effet retard"en formant des matrices microencapsulées du médicament dans des polymères biodégradables tels que l'acide polylactique, l'acide polyglycolique, des copolymères d'acide lactique et d'acide glycolique, des polyorthoesters et des polyanhydrides, ces matières étant décrites dans la
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technique. En fonction du rapport du médicament au polymère et des caractéristiques du polymère particulier utilisé, on peut régler la vitesse de libération du médicament.
On stérilise des formulations injectables par exemple par filtration à travers des filtres retenant les bactéries ou par stérilisation préalable des composants du mélange avant de les mélanger soit au moment de leur fabrication, soit juste avant leur administration (comme c'est le cas par exemple dans un conditionnement de seringue à deux chambres).
Des formes posologiques solides pour une administration par voie orale englobent des capsules, des comprimés, des pilules, des poudres et des granulés. Dans des formes posologiques solides de ce type, on mé) ange F-t avec au moins un support pharmaceutique inerte tel que le citrate de sodium ou le phosphate dicalcique et/ou (a) des matières de charge ou des matières d'allongement telles que des amidons, des sucres y compris le lactose et le glucose, le mannitol et l'acide silicique, (b) des liants tels que la carboxyméthyl-cellulose et d'autres dérivés de la cellulose, des alginates, la gélatine, la polyvinylpyrrolidone, le sucrose et la gomme d'acacia, (c) des agents humidifiants tels que le glycérol, (d) des agents de désagrégation tels que l'agar-agar, le carbonate de calcium, le bicarbonate de sodium,
l'amidon de pomme de terre ou de tapioca, l'acide alginique, des silicates et le carbonate de sodium, (e) des agents d'hydratation tels que le glycérol, (f) des agents retardant la mise en solution tels que la paraffine, (g) des agents accélérant l'absorption tels que des composés d'ammonium quaternaires, (h) des agents mouillants tels que l'alcool cétylique et le monostéarate de glycérol, (i) des agents d'absorption tels que le kaolin et l'argile de bentonite et 0) des lubrifiants tels que le talc, le stéarate de calcium, le stéarate de magnésium, des polyéthylèneglycols solides, le laurylsulfat de sodium et leurs mélanges.
Dans le cas de capsules, de comprimés et de pilules, la forme posologique peut également contenir des agents faisant tampon.
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Des compositions solides de type similaire peuvent également comprendre le remplissage de capsules en gélatine molle ou dure en utilisant des excipients tels que le lactose, ainsi que des polyéthylèneglycols à poids moléculaires élevés et analogues.
Des formes posologiques solides telles que des comprimés, des dragées, des capsules, des pilules et des granulés peuvent également être préparées à l'aide d'enrobages ou d'enveloppes tels que des enrobages gastrorésistants et entérosolubles ou d'autres enrobages bien connus dans la technique de formulation des produits pharmaceutiques. les enrobages peuvent contenir des agents opacifiants ou des agents qui libèrent l'ingrédient ou les ingrédients actifs dans une partie particulière du tube digestif, comme par exemple des enrobages solubles dans des acides pour libérer l'ingrédient ou les ingrédients actifs dans l'estomac ou des enrobages solubles dans des bases pour libérer l'ingrédient ou les ingrédients actifs dans l'intestin.
L'ingrédient ou les ingrédients actifs peuvent également être microencapsulés dans un enrobage à libération prolongée, les microcapsules faisant partie d'une formulation de pilule ou de capsule.
Des formes posologiques liquides pour une administration de F-t par voie orale englobent des solutions, des émulsions, des suspensions, des sirops et des élixirs. En plus des composants actifs, les formulations liquides peuvent englober des diluants inertes couramment utilisés dans la technique tels que l'eau ou d'autres solvants pharmaceutiques, des agents de solubilisation et des émulsifiants tels que l'éthanol,
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l'isopropanol, le carbonate d'éthyle, l'acétate d'éthyle, l'alcool benzylique, le benzoate de benzyl, le propylèneglycol, le 1, 3-butylèneglycol, le diméthylformamide, des huiles (en particulier, l'huile de semences de coton, l'huile de noix broyée, l'huile de maïs, l'huile de germes, l'huile d'olive, l'huile de castor et l'huile de sésame), le glycérol, l'alcool tétrahydrofurfurylique,
des polyéthylèneglycols, des esters d'acides gras
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de sorbitol et leurs mélanges. Outre des diluants inertes, les formulations liquides à administrer par voie orale peuvent également englober des adjuvants tels que des agents mouillants, des émulsifiants et des agents de mise en suspension, ainsi que des édulcorants, des aromatisants et des parfumants.
Des suspensions liquides peuvent contenir, en plus de l'ingrédient ou des ingrédients actifs, des agents de mise en suspension tels que l'alcool isostéarylique éthoxylé, le polyoxyéthylènesorbitol et des esters de sorbitanne, la cellulose microcristalline, le métahydroxyde d'aluminium, l'argile de bentonite, l'agar-agar et la gomme adragante, ainsi que leurs mélanges.
On prépare des compositions destinées à une administration par voie rectale ou par voie intravaginale, en mélangeant F-l avec des excipients appropriés non irritants tels que le beurre de cacao, le polyéthylèneglycol ou n'importe quelle cire pour suppositoire, qui est solide à la température ambiante, mais liquide à la température du corps et qui, par conséquent, fond dans la cavité rectale ou vaginale pour libérer le ou les composants actifs. Les composés sont dissous dans la cire fondue, sont façonnés pour obtenir la forme désirée et sont durcis pour obtenir la formulation de suppositoire prête à l'emploi.
F-t peut également être administré sous la forme de liposomes.
Comme il est connu dans la technique, les liposomes dérivent en général de phospholipides ou d'autres substances lipidiques. On prépare des formulations de liposomes via des cristaux liquides hydratés monolamellaires ou multilamellaires que l'on disperse dans un milieu aqueux. On peut utiliser n'importe quel lipide non toxique, pharmaceutique et métabolisable capable de former des liposomes. Les compositions de la présente invention sous forme de liposomes peuvent contenir en plus de F-t, des stabilisateurs, des excipients, des conservants et analogues.
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Les lipides préférés sont des phospholipides et les phosphatidylcholines (lécithines), à la fois naturels et synthétiques.
Des procédés pour former des liposomes sont connus dans la technique, comme décrit par exemple dans Prescott, Ed., Methods in Cell Biology, volume XIV, Academic Press, New York, N. Y. (1976), pages 33 et suivantes.
Les exemples de formulations ci-après sont uniquement donnés à titre d'illustration et ne sont pas destinés à limiter le cadre de la présente invention.
Formulation 1 : capsules de gélatine
On prépare des capsules de gélatine dure en utilisant les ingrédients ci-après :
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<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/capsule)
<tb> F-I <SEP> 0, <SEP> 1-1000
<tb> Amidon, <SEP> NF <SEP> 0-650
<tb> Poudre <SEP> d'amidon <SEP> apte <SEP> à <SEP> l'écoulement <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 650
<tb> Fluide <SEP> de <SEP> silicone <SEP> 350 <SEP> centistokes <SEP> 0-15
<tb>
La formulation ci-dessus peut être modifiée en respectant des variations raisonnables envisagées.
On prépare une formulation de comprimés en utilisant les ingrédients ci-dessous.
Formulation 2 : comprimés
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/comprimé)
<tb> F-I <SEP> 2, <SEP> 5 <SEP> - <SEP> 1000
<tb> Cellulose <SEP> microcristalline <SEP> 200 <SEP> - <SEP> 650
<tb> Dioxyde <SEP> de <SEP> silicium <SEP> fumé <SEP> 10 <SEP> - <SEP> 650
<tb> Acide <SEP> stéarique <SEP> 5-15
<tb>
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On mélange intimement les composants et on les comprime pour obtenir des comprimés.
Formulation 3 : on peut préparer comme suit des comprimés contenant approximativement 10 et 50 mg, respectivement de F-l :
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> Quantité
<tb> (mg/comprimé) <SEP> (mg/comprimé)
<tb> 'Fi) <SEP> 11, <SEP> 3 <SEP> 56, <SEP> 5
<tb> Lactose <SEP> anhydre <SEP> 176,8 <SEP> 128,2
<tb> Spray <SEP> de <SEP> lactose <SEP> séché <SEP> spécial <SEP> 44,2 <SEP> 32,0
<tb> Povidone <SEP> 11, <SEP> 0 <SEP> 13,0
<tb> Polysorbate <SEP> 80 <SEP> 2,5 <SEP> 2,6
<tb> Crosspovidone <SEP> (intérieur) <SEP> 6,25 <SEP> 6,24
<tb> Crosspovidone <SEP> (extérieur) <SEP> 6,25 <SEP> 6,5
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> 1,5 <SEP> 1,7
<tb> Cellulose <SEP> microcristalline <SEP> (extérieur) <SEP> 0,0 <SEP> 13,0
<tb>
On mélange intimement les composants et on les comprime pour obtenir des comprimés.
En variante, on prépare comme suit des comprimés contenant chacun de 2,5 à 1000 mg de F-l :
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Formulation 4 : comprimés
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/comprimé)
<tb> F-25-1000
<tb> Amidon <SEP> 45
<tb> Cellulose <SEP> microcristalline <SEP> 35
<tb> Polyvinylpyrrolidone <SEP> 4
<tb> (sous <SEP> forme <SEP> d'une <SEP> solution <SEP> à <SEP> 10% <SEP> dans <SEP> de <SEP> l'eau)
<tb> Carboxyméthylcellulose <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 4,5
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> 0,5
<tb> Talc <SEP> 1
<tb>
On fait passer F-t, l'amidon et la cellulose à travers un tamis de 45 mesh U. S. et on mélange intimement. On mélange la solution de polyvinylpyrrolidone avec les poudres résultantes que l'on fait alors passer à travers un tamis de 14 mesh U. S.
On sèche à 50 -60 C les granulés ainsi obtenus et on les fait passer à travers un tamis de 18 mesh U. S. On ajoute alors aux granulés le carboxyméthylamidon de sodium, le stéarate de magnésium et le talc, que l'on a fait préalablement passer à travers un tamis de 60 mesh U. S. ; ensuite, on comprime les granulés, après les avoir mélangés, pour obtenir des comprimés sur une machine destinée à cet effet.
On prépare comme suit des suspensions contenant chacune de 0,1 à 1000 mg de médicament par dose de 5 mL :
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Formulation 5 : suspensions
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/5 <SEP> mL)
<tb> F-1 <SEP> 0, <SEP> 1-1000 <SEP> mg
<tb> Carboxyméthylcellulose <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 50 <SEP> mg
<tb> Sirop <SEP> 1,25 <SEP> mg
<tb> Solution <SEP> d'acide <SEP> benzoïque <SEP> 0,10 <SEP> mL
<tb> Aromatisant <SEP> à <SEP> voir
<tb> Colorant <SEP> à <SEP> voir
<tb> Eau <SEP> purifiée <SEP> pour <SEP> compléter <SEP> à <SEP> 5 <SEP> mL
<tb>
On fait passer le médicament à travers un tamis de 45 mesh U. S. et on le mélange avec la carboxyméthylcellulose de sodium et le sirop pour obtenir une pâte uniforme.
On dilue la solution d'acide benzoïque, l'aromatisant et le colorant avec une petite quantité de l'eau et on ajoute tout en agitant. On ajoute alors la quantité suffisante d'eau pour obtenir le volume requis.
On prépare une solution d'aérosol contenant les ingrédients ciaprès : Formulation 6 : aérosol
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (% <SEP> en <SEP> poids)
<tb> - <SEP> 0, <SEP> 25
<tb> Ethanol <SEP> 25,75
<tb> Pulseur <SEP> 22 <SEP> (chlorodifluorométhane) <SEP> 70,00
<tb>
On mélange F-l avec l'éthanol et on ajoute le mélange à une portion du pulseur 22, on refroidit à 300C et on le transfère dans un dispositif de remplissage. On achemine alors la quantité requise à un récipient en acier inoxydable et on dilue avec le reste du pulser.
On adapte alors les unités de soupape au récipient.
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On prépare des suppositoires comme suit : Formulation 7 : suppositoires
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/suppositoire)
<tb> - <SEP> 250
<tb> Glycérides <SEP> d'acides <SEP> gras <SEP> saturés <SEP> 2000
<tb>
On fait passer F-I à travers un tamis 60 mesh U. S. et on le met en suspension dans les glycérides d'acides gras saturés que l'on a préalablement fait fondre en utilisant la chaleur minimale nécessaire. On verse le mélange dans un moule pour suppositoires d'une capacité nominale de 2 g et on laisse refroidir.
On prépare une formulation à administrer par voie intraveineuse comme suit : Formulation 8 : solution pour administration par voie intraveineuse
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité
<tb> ! <SEP> 50 <SEP> mg
<tb> Solution <SEP> saline <SEP> isotonique <SEP> 1.000 <SEP> mL
<tb>
On administre la solution des ingrédients ci-dessus par voie intraveineuse à une patiente à un débit d'environ 1 mL/min.
Formulation 9 : capsule de combinaison 1
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/capsule)
<tb> 'Fi) <SEP> 50
<tb> Pré <SEP> marin <SEP> 1
<tb> Avicel <SEP> pH <SEP> 101 <SEP> 50
<tb> Amidon <SEP> 1500 <SEP> 117, <SEP> 50
<tb> Huile <SEP> de <SEP> silicone <SEP> 2
<tb> Tween <SEP> 80 <SEP> 0,50
<tb> Cab-O-Sil <SEP> 0, <SEP> 25
<tb>
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Formulation 10 : capsule de combinaison Il
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<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/capsule)
<tb> Zu
<tb> Noréthylnodrel <SEP> 5
<tb> Avicel <SEP> pH <SEP> 101 <SEP> 82,50
<tb> Amidon <SEP> 1500 <SEP> 90
<tb> Huile <SEP> de <SEP> silicone <SEP> 2
<tb> Tween <SEP> 80 <SEP> 0,50
<tb>
Formulation 11 :
comprimé de combinaison
EMI46.3
<tb>
<tb> Ingrédient <SEP> Quantité <SEP> (mg/capsule)
<tb> - <SEP> 50
<tb> Pré <SEP> marin <SEP> 1
<tb> Amidon <SEP> de <SEP> maïs <SEP> NF <SEP> 50
<tb> Povidone, <SEP> K29-32 <SEP> 6
<tb> Avicel <SEP> pH <SEP> 101 <SEP> 41,50
<tb> Avicel <SEP> pH <SEP> 102 <SEP> 136,50
<tb> Crospovidone <SEP> XLIO <SEP> 2,50
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> 0,50
<tb> Cab-O-Sil <SEP> 0,50
<tb>
Posologie
La dose spécifique de F-t administrée conformément à la présente invention, est déterminée par les circonstances particulières entourant chaque situation.
Ces circonstances englobent la voie d'administration, l'histoire médicale antérieure du receveur, l'affection pathologique ou le symptôme en cours de traitement, la gravité de l'affection/du symptôme en cours de traitement, ainsi que l'âge et le sexe du receveur.
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En général, une dose minimale efficace quotidienne de F-l s'élève à environ 1,5, 10,15 ou 20 mg. De manière spécifique, une dose efficace maximale s'élève à environ 800,100, 60,50 ou 40 mg. De manière de loin spécifique, la dose se situe dans le domaine entre 15 mg et 60 mg. La dose exacte peut être déterminée conformément à la pratique courante dans la technique médicale consistant à soumettre le receveur à une "augmentation de la dose" ; on veut dire par là que l'on administre dans un premier temps une faible dose du composé et que l'on augmente progressivement la dose jusqu'à ce que l'on observe l'effet thérapeutique désiré.
Bien qu'il puisse s'avérer nécessaire de soumettre le receveur à une"augmentation de la dose"par rapport aux thérapies de combinaison évoquées ci-dessus, des doses spécifiques d'ingrédients actifs autres que F-t sont les suivantes : éthynyl-oestrogène (0, 01-0, 03 mg/jour), mestranol (0, 05-0, 15 mg/jour), hormones oestrogènes combinées (par exemple Premarin@, Wyeth-Ayerst ;
0, 3-2, 5 mg/jour), médroxyprogestérone (2, 5- 10 mg/jour), noréthylnodrel (1, 0-10, 0 mg/jour), nonethindrone (0, 5-2, 0 mg/jour), aminoglutemide (250-1250 mg/jour, de préférence 250 mg quatre fois par jour), anastrazole (1-5 mg/jour, de préférence 1 mg une fois par jour), letrozole (2, 5-10 mg/jour, de préférence 2,5 mg une fois par jour), formestane (250-1250 mg/semaine, de préférence 250 mg deux fois par semaine), exemestane (25-100 mg/jour, de préférence 25 mg une fois par jour), goserlin (3-15 mg/trois mois, de préférence 3, 6- 7,2 mg une fois tous les trois mois) et leuprolide (3-15 mg/mois, de préférence 3, 75-7, 5 mg une fois par mois).
Voies d'administration
On peut administrer F-t via une variété de voies y compris la voie orale, la voie rectale, la voie transdermique, la voie sous-cutanée, la voie intraveineuse, la voie intramusculaire et la voie intranasal. Le procédé d'administration de chaque agent à base d'oestrogènes et de progestatifs
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est conforme à ce qui est connu dans la technique. F- !, seul ou en combinaison avec un oestrogène, avec un progestatif ou avec un inhibiteur de la AChE sera généralement administré dans une formulation adéquate.
Les compositions pharmaceutiques de la présente invention peuvent être administrées à des êtres humains et à d'autres mammifères (par exemple des chiens, des chats, des chevaux, des porcs et analogues) par voie orale, par voie rectale, par voie intravaginale, par voie parentérale, par voie locale, par voie buccale ou par voie sublinguale, ou encore par voie nasale. l'expression"administration par voie parentérale" se réfère ici à des modes d'administration qui englobent des injections ou des perfusions par la voie intraveineuse, la voie intramusculaire, la voie intrapéritonéale, la voie intrasternale, la voie sous-cutanée ou la voie intraarticulaire.
Mode/durée de l'administration
Pour la majeure partie des procédés de la présente invention, on
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administre F-l en continu, de 1 à 3 fois par jour ou bien aussi souvent que nécessaire pour distribuer une quantité efficace de F-l au receveur. Une thérapie cyclique peut s'avérer particulièrement utile dans le cas d'un traitement de l'endométriose ou bien on peut y recourir lors d'attaques de la maladie provoquant des douleurs aiguës. Dans le cas de la resténose, la thérapie peut être limitée à de courts intervalles (de 1 à 6 mois) suite à des interventions médicales telles que l'angioplastie.