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FOUR DE CUISSON A RAYONS INFRAROUGES
La présente invention a pour objet un four à rayons infrarouges apte, en particulier, à cuire et à réchauffer des petits pains, pains grillés, casse-croûte et analogues.
Ainsi qu'il est connu, ces produits alimentaires, constitués par une ou deux tranches de pain garnies de différentes façons à l'aide de salaisons, fromage, légumes ou autres, demandent à être rôties sur les deux faces.
Dans l'état actuel de la technique, l'action de rôtissage est obtenue en utilisant comme éléments chauffants des résistances électriques parcourues par du courant ou des brûleurs à gaz. Dans les deux systèmes, ces éléments émettent des rayons infrarouges qui viennent frapper les produits à chauffer.
Les conformations qui caractérisent les différents appareils aptes à rôtir les tranches de pain garnies, sont variables mais toutes peuvent être ramenées à une plaque de matière réfractaire sur laquelle on pose les produits à cuire.
Dans le cas du rôtissage de casse-croûte ou lorsqu'on a à chauffer des petits pains, on demande à ce que ces produits ne présentent pas toujours la même face à la source de chaleur, ce qui exige que l'opérateur retourne périodiquement le produit de manière à ce que les faces externes des tranches soient cuites de la même façon.
Une forme de réalisation satisfaisante de four à rayons infrarouges particulièrement adaptée aux utilisations énumérées ci-dessus, c'est-à-dire en mesure d'opérer une cuisson uniforme des casse-croûte sur les deux faces, ainsi que d'assurer la cuisson de petits pains garnis, sans qu'il soit nécessaire de les retourner pendant cette opération, est celle décrite et
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revendiquée dans le Modèle d'Utilité italien nO 211 040, déposé le 24.09. 86 par la même Demanderesse.
Ce four antérieur est constitué par deux corps superposés, sensiblement de forme tronconique et séparés par une partie cylindrique présentant, au niveau de sa surface inférieure, un brûleur à gaz disposé verticalement, la flamme issue de la combustion de ce gaz venant chauffer au rouge un élément de forme légèrement tronconique, réalisé de préférence en matière réfractaire, dont l'embouchure intérieure est placée au niveau de la partie terminale du brûleur.
En rougissant, cet élément émet des rayons infrarouges qui sont réfléchis par les parois internes des deux corps tronconiques en direction des produits à cuire, lesquels sont placés sur une grille placée horizontalement à l'intérieur du four.
Grâce au fait que le niveau de la grille est placé au niveau de la médiane transversale de la direction des rayons infrarouges du four, il est évident que les produits placés à l'intérieur de ce four sont cuits de façon presque uniforme sur les deux faces.
Le four à rayons infrarouges qui fait l'objet de la présente invention représente une solution améliorée, aussi bien du point de vue de la construction que du point de vue fonctionnel, du four antérieur susmentionné.
Les solutions innovantes comparativement à la réalisation déjà connue concernent la possibilité d'accéder à l'intérieur du four sans avoir à déplacer verticalement l'une des deux parties tronconiques qui constituent la paroi réfléchissante, et une série d'améliorations constructives visant la zone du brûleur.
De manière plus explicite la partie cylindrique du four suivant l'invention, partie cylindrique qui correspond à la partie centrale du corps
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dudit four, est découpé d'une ouverture permettant d'accéder à l'intérieur de ce four, solidaire de la partie supérieure tronconique dudit corps.
En outre, la partie centrale cylindrique du corps du four est conformée de manière à définir une porte constituée par deux battants symétriques qui s'ouvrent vers l'extérieur du corps.
Le développement angulaire de la porte ouvrante est égal ou légèrement supérieur à la moitié de la circonférence externe du corps.
Cette solution constructive permet, lorsque les deux battants sont entièrement ouverts, d'extraire la grille circulaire interne et la partie tronconique inférieure du corps.
De cette façon, on détient l'avantage que les opérations de nettoyage des différents constituants du four peuvent être exécutées en maintenant fixe le groupe du brûleur complet (tube de Venturi, électro-pilote, robinets de commande, robinet d'allumage et de réglage, etc. ), conditions prévues par les normes de sécurité qui exigent l'élimination dans toute la mesure possible des conduits de gaz flexibles.
Les innovations constructives dans la zone du brûleur concernent en particulier l'élément tronconique radiant et la conformation particulière de l'extrémité supérieure du tube Venturi.
L'élément radiant est caractérisé en ce qu'il est mobile, c'est-à-dire qu'il est simplement accroché à la paroi tronconique supérieure pendant le fonctionnement, tandis que, pour le nettoyage, il peut être soulevé et placé dans une position supérieure qui l'éloigne de la zone du brûleur.
L'élément radiant présente, à l'intérieur de sa forme tronconique, une pluralité de petits disques, placés de façon coaxiale sur l'axe dudit élément, ces
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disques ayant pour fonction de régler la vitesse de l'écoulement des gaz brûlés ascendants.
Des essais en laboratoire ont montré que la section la plus satisfaisante des disques est celle qui présente une surface convexe vers la partie inférieure ; cette conformation a l'avantage d'empêcher qu'il ne se forme des poches de gaz résiduel à proximité de l'assemblage entre ledit disque et la tige centrale de support.
Le tube Venturi présente, comme caractéristiques de nouveauté, la présence, dans sa partie supérieure, d'un collier ayant pour but d'assurer que la base inférieure de l'élément radiant est parfaitement coaxiale au corps du tube de Venturi, et l'application d'un profilé brise-flamme au-dessous du tamis de fermeture supérieur du corps précité.
La conformation optimale du brise-flamme est celle réalisée avec trois tiges ayant une extrémité commune et disposées radialement à 120 les unes des autres.
Finalement, on vise une autre conformation du four selon l'invention, qui prévoit la possibilité de soulever la partie tronconique supérieure et la partie cylindrique sous-jacente solidaire de celle-ci, pour les opérations de nettoyage à l'intérieur dudit four.
Du point de vue de la construcr-ion, cetr-e deuxième conformation présente donc deux ancrages différents, un ancrage inférieur fixe qui supporte la partie tronconique supérieure, ancrage qui est caractérisé par le fait de rester fixe, et un ancrage supérieur, qui supporte la partie tronconique supérieure mobile dans la direction verticale.
L'ancrage mobile implique l'emploi d'organes de rappel élastiques, placés à l'intérieur de la colonne de support de la partie tronconique inférieure et
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réalisée avec une technique de construction connue en soi.
Ces caractéristiques de l'invention ainsi que d'autres seront plus complètement exposées au moyen de la description d'une forme de réalisation possible, donnée uniquement à titre d'exemple illustratif et non limitatif à l'aide du dessin annexé sur lequel la figure 1 est une vue par l'avant d'un four suivant l'invention en position de travail, avec coupe partielle ; la figure 2 est une vue de côté de ce four et en position de travail et avec coupe partielle ; la figure 3 est une vue par l'avant du four avec coupe partielle, l'élément radiant central étant soulevé ; la figure 4 est une coupe horizontale selon la ligne IV-IV de la figure 3, les deux battants étant ouverts ; la figure 5 est une coupe de détail de la zone du brûleur ; la figure 6 montre en coupe la partie supérieure, du tube Venturi. ;
la figure 7 est une vue en plan de ce tube Venturi ; la figure 8 est une coupe verticale de l'élément radiant tronconique ; la figure 9 représente en coupe un détail de la figure 8 ; la figure 10 est une vue de côté du four suivant l'invention, avec la partie supérieure soulevée.
Comme on peut le voir sur les figures 1 à 4, le four selon l'invention est constitué par deux corps 1 et 2 opposés, sensiblement de forme tronconique, maintenus espacés par une partie cylindrique 3, ledit four présentant, au niveau de sa partie inférieure, un
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brûleur à gaz 4 disposé verticalement ; la flamme issue de la combustion du gaz fait rougir un élément 5 de forme légèrement tronconique, réalisé en une matière réfractaire et constitué par un grillage en tôle déployée, la bouche inférieure 6 de cet élément 5 étant placée au niveau de la partie terminale du brûleur précité et étant maintenue guidée par la bague 7, solidaire de ce dernier.
L'élément 5, en rougissant, émet des rayons infrarouges qui sont réfléchis vers les produits 8 à cuire par les parois internes des deux corps tronconiques 1 et 2, lesdits produits 8 étant placés sur une grille 9 qui est disposée horizontalement à l'intérieur du four et qui prend appui sur l'élément tronconique inférieur 2 en étant ancrée sur ce dernier.
Une première caractéristique de l'invention réside dans le fait que la partie centrale cylindrique 3, outre le fait qu'elle est ancrée au corps tronconique supérieur 1 et qu'elle présente une ouverture avant 10 qui permet d'accéder à l'intérieur du four pour prélever ou déposer les produits 8, est avantageusement conformée de manière à réaliser une porte constituée par deux battants ouvrants 11, symétriquement opposés, ladite porte ayant un développement angulaire légèrement plus grand que la moitié de la partie centrale elle-même et étant reliée à la partie fixe 12 dudit corps 3 par les charnières 13.
Lorsque les battants 11 sont entièrement ouverts, cette solution de construction permet d'extraire facilement la grille 9 et le corps tronconique inférieur 2, ce dernier étant simplement appuyé sur la calotte 14, laquelle peut tourner autour de l'axe du four, ce qui facilite notablement les opérations de nettoyage intérieur de celui-ci.
Une autre caractéristique innovante concerne
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l'élément central conique radiant 5, lequel est indépendant du reste du corps du four, de sorte qu'il peut se déplacer verticalement le long de l'axe de ce dernier.
En particulier, pendant le fonctionnement du four, l'élément radiant 5, doté des saillies supérieures 15, est soutenu par des tiges saillantes 16 solidaires de la paroi de la cheminée 17 (voir figure 1) tandis qu'à l'état de repos et lorsqu'il est nécessaire de nettoyer la grille 9, ou d'agir sur le brûleur 4, on soulève ledit élément 5 qui vient s'ancrer aux deux tiges 18 placées elles aussi à l'intérieur de ladite cheminée 17, mais dans une position supérieure par rapport aux tiges précédentes 16.
L'élément radiant 5 est lui aussi innovant en ce sens qu'il présente une pluralité de disques coaxiaux 19 placés à l'intérieur du corps tronconique perforé 20, ces disques étant conformés de manière à former une convexité dirigée vers le bas (voir figure 9), en vue de faciliter l'évacuation des fumées de la partie inférieure desdits disques.
Finalement, il est avantageux de prévoir à l'extrémité 21 du tube Venturi, exactement au-dessous du grillage perforé supérieur 22 à son tour recouvert latéralement par le collier 23, un brise-flamme 24 constitué par trois tiges de petit diamètre disposées radialement et équidistantes.
Cette conformation du brise-flamme permet de piloter la flamme elle-même, c'est-à-dire de la rendre plus homogène et de faire en sorte qu'elle soit entretenue à la sortie du tube de Venturi.
Le four selon l'invention, outre les caractéristiques innovantes présentées plus haut, peut être conformé de manière à permettre le soulèvement simultané du corps supérieur tronconique 1 et de la
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partie cylindrique centrale 3, comme illustré sur la figure 10.
Avec cette solution, la structure de support du four devra prévoir une partie inférieure fixe sur laquelle le corps tronconique inférieur 2 et le groupe de commande du gaz 27 sont ancrés au moyen de la traverse 26, et une partie mobile qui supporte le corps tronconique supérieur 1 au moyen de la traverse 29, en prévoyant par ailleurs des organes de rappel élastiques 30 et des organes de blocage 31.