FR3044517A1 - Four a enceinte de cuisson modifiable - Google Patents

Abstract

Le four (1) comporte une chambre de combustion prévue pour y faire brûler un combustible, une enceinte de cuisson (14) située au-dessus de la chambre de combustion et comprenant une plaque inférieure (15) de cuisson, un caisson (17) disposé autour de l'enceinte de cuisson, et une cheminée d'évacuation prévue pour évacuer les fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion, ces derniers étant canalisés par la paroi externe (2) du four jusqu'à la cheminée d'évacuation et circulant autour de l'enceinte de cuisson (14) de manière à la chauffer. Il se caractérise par au moins un élément mobile (26) entre deux positions d'extrémité, à savoir une position de fermeture dans laquelle l'enceinte de cuisson est entièrement fermée et ne communique pas avec la chambre de combustion, et une position d'ouverture dans laquelle l'enceinte de cuisson communique avec la chambre de combustion.

Description

FOUR A ENCEINTE DE CUISSON MODIFIABLE Domaine technique

La présente invention se rapporte à un four à bois de type four à pizzas ou à tartes flambées, ou à tout autre type de four d’extérieur, comportant une enceinte de cuisson et une chambre de combustion prévue pour y faire brûler du bois ou du charbon de bois. L’invention concerne plus particulièrement un four à bois à double paroi dans lequel les fumées provenant de la chambre de combustion circulent dans une double paroi entourant une enceinte de cuisson pour s’échapper vers le haut à travers une cheminée d’évacuation afin de chauffer ladite enceinte de cuisson.

Etat de la technique

Dans les fours à bois de type fours à pizzas ou à tartes flambées à double paroi, notamment dans les fours à bois d’extérieur, l’enceinte de cuisson est généralement une enceinte entièrement fermée, à l’intérieur de laquelle il est possible d’accéder grâce à une porte prévue en façade. Cette enceinte de cuisson est habituellement située au-dessus d’une chambre de combustion où est brûlé du bois ou du charbon de bois, ce qui permet de la chauffer par le dessous. Une pierre réfractaire est généralement prévue dans l’enceinte de cuisson pour servir de plaque de cuisson pour les aliments introduits dans celle-ci.

Dans ce type de four à double paroi, les fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion s’échappent vers le haut à travers une cheminée d’évacuation après avoir traversé une double paroi qui entoure l’enceinte de cuisson. Ainsi l’enceinte de cuisson est également chauffée latéralement et par le dessus par les parois entourant l’enceinte de cuisson, qui sont elles-mêmes chauffées par les fumées et les gaz de combustion et par la chaleur provenant de la chambre de combustion et qui est transmise par conduction aux parois généralement métalliques de la double paroi.

La température de la chambre de combustion peut être facilement mesurée au moyen d’un capteur adapté, par exemple par un thermomètre, et elle peut par exemple être contrôlée en réglant le tirage de la cheminée d’évacuation et/ou en réglant l’arrivée d’air dans la chambre de combustion.

Avec ce genre de fours, la cuisson des aliments introduits dans l’enceinte de cuisson est particulièrement réussie et permet de cuire des pizzas et des tartes flambées, ou tout autre aliment pouvant être cuit dans un tel four, tel que du pain, des pièces de viande, du poisson, des tajines, etc.

Dans le cas de la cuisson des pizzas et des tartes flambées, certains utilisateurs regrettent cependant que les bords des pizzas et des tartes flambées ne soient pas brûlés, comme cela est généralement le cas lorsqu’elles sont cuites dans des fours à pain traditionnels en pierre, dans lesquels le foyer de combustion communique directement avec la chambre de cuisson. En effet, dans ces fours à pain traditionnels, les flammes viennent lécher le bord des pizzas et des tartes flambées qui y sont cuites, ce qui leur donne une apparence qu’il n’est pas possible d’obtenir avec les fours à double paroi décrits précédemment. C’est aussi en raison de la présence de ces flammes que les fours à pain traditionnels en pierre ne sont généralement pas adaptés à la cuisson d’autres aliments, comme c’est le cas avec les fours à double paroi.

En effet, c’est le fait que l’enceinte de cuisson des fours à double paroi soit entièrement fermée et ne communique pas directement avec le foyer de combustion qui permet de maîtriser la cuisson des aliments et les empêche de se dessécher trop rapidement et d’avoir un goût désagréable dû aux fumées et aux gaz de combustion.

Description de l’invention L’objet de la présente invention vise par conséquent à pallier les inconvénients de l’art antérieur en proposant un nouveau four à double paroi dans lequel des moyens sont prévus pour pouvoir faire communiquer temporairement l’enceinte de cuisson avec le foyer de combustion.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un four multifonction d’extérieur, comportant une paroi externe, fermée par une porte, et l’intérieur de laquelle se trouve : • une chambre de combustion prévue pour y faire brûler un combustible ; • une enceinte de cuisson située au-dessus de la chambre de combustion et comprenant une plaque inférieure de cuisson destinée à recevoir un aliment à cuire ; • un caisson disposé autour de l’enceinte de cuisson, au moins sur les côtés et le dessus de celle-ci, comportant une ouverture d’accès située en face de la porte et permettant d’introduire l’aliment à cuir dans l’enceinte de cuisson ; • une cheminée d’évacuation prévue pour évacuer les fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion, ces derniers étant canalisés par la paroi externe jusqu’à la cheminée d’évacuation et circulant autour de l’enceinte de cuisson de manière à la chauffer, caractérisé en ce que le four comprend au moins un élément mobile entre deux positions, à savoir : - une position de fermeture dans laquelle l’enceinte de cuisson est entièrement fermée et ne communique pas avec la chambre de combustion ; et - au moins une position d’ouverture dans laquelle l’enceinte de cuisson communique avec la chambre de combustion.

Tout en pouvant rester fermée et isolée du foyer de combustion pendant la cuisson des aliments, l’enceinte de cuisson du four selon l’invention peut donc mise en communication avec les flammes et les fumées provenant du foyer de combustion, par exemple en fin de cuisson de pizzas ou de tartes flambées, pour que lesdites flammes et fumées puisse lécher ces pizzas ou tartes flambées pour en faire griller les bords, par exemple jusqu’à leur donner un aspect brûlé. Si Tau moins un élément mobile reste en position de fermeture, le four selon l’invention peut cependant être utilisé comme un four classique à enceinte de cuisson fermée qui ne communique pas avec la chambre de combustion, de sorte que les aliments ne soient pas en contact avec les flammes, les fumées et les gaz de combustion.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, l’élément mobile peut adopter une ou plusieurs positions intermédiaires prédéfinies ou quelconques entre ses deux positions.

Ainsi, il est possible de régler la quantité de flammes, de fumées et de gaz de combustion qui pénètre à l’intérieur de l’enceinte de cuisson.

Selon un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, le caisson comporte au moins une ouverture distincte de l’ouverture d’accès, et qui est obturée par ledit élément mobile en position de fermeture et libérée au moins partiellement par ledit élément mobile en position d’ouverture.

Ainsi c’est l’ouverture ou la fermeture de cette ouverture distincte par ledit élément mobile qui permet de faire pénétrer ou non les flammes, les fumées et les gaz de combustion à l’intérieur de l’enceinte de cuisson

Selon un exemple supplémentaire de mise en œuvre de l’invention, ladite au moins une ouverture distincte de l’ouverture d’accès est ménagée dans les parois latérales et/ou supérieure du caisson.

En effet, une ouverture latérale permet aux flammes de venir lécher les bords des aliments à cuire, tandis qu’une ouverture supérieure permet aux fumées et aux gaz de combustion d’être rapidement aspirés par la cheminée d’évacuation.

Selon un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, le caisson comporte au moins une ouverture supérieure et deux ouvertures latérales prévues de manière symétrique l’une en face de l’autre de chaque côté du caisson.

Une telle disposition des ouvertures permet avantageusement de griller les bords de la nourriture de manière plus uniforme tout facilitant l’évacuation des fumées et des gaz de combustion qui pénètrent dans l’enceinte de cuisson.

Selon une variante de mise en œuvre de l’invention, l’élément mobile est un volet pivotant articulé au caisson ou une plaque coulissante rapportée contre le caisson.

Le déplacement de tels éléments mobiles permet alors de découvrir de manière réglable les ouvertures distinctes de l’ouverture d’accès.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, la plaque coulissante repose sur la paroi supérieure du caisson, par exemple afin d’en recouvrir les ouvertures distinctes de l’ouverture d’accès

Selon un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, le volet pivotant s’ouvre vers le haut, ce qui incite notamment les flammes à venir lécher les bords des aliments à cuire disposés dans l’enceinte de cuisson.

Selon une autre variante de mise en œuvre de l’invention, l’élément mobile est constitué par le caisson qui est coulissant par rapport à l’enceinte de cuisson de manière à pouvoir libérer au moins partiellement cette enceinte de cuisson.

Ainsi c’est le déplacement du caisson par rapport à l’enceinte de cuisson qui permet alors de créer une ouverture distincte de l’ouverture d’accès, les dimensions de cette ouverture étant alors proportionnelles au déplacement du caisson par rapport à une position fermée ou le caisson recouvre entièrement l’enceinte de cuisson.

Les avantages de la présente invention sont particulièrement nombreux. Grâce à son fonctionnement bi-mode, le four de l’invention permet non seulement de cuire toutes sortes d’aliments dans une enceinte de cuisson fermée, mais également d’y faire entrer des flammes et de la fumée pour obtenir un autre type de cuisson.

Les modifications apportées au four de l’invention n’affectent pas ou très peu son esthétique par rapport à un four antérieur. Elles sont peu onéreuses et permettent d’ajouter une forte valeur ajoutée à un produit pour lequel il existe beaucoup de concurrence sur le marché.

Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d’ensemble d’un exemple de four à bois de type four à pizzas ou à tartes flambées à double paroi ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe verticale du four de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de dessus d’un four selon une première variante de l’invention, dans lequel les parois extérieures latérales et supérieure ne sont pas représentées et dans lequel le moyen de communication entre la chambre de combustion et l’enceinte de cuisson est sous la forme d’une plaque coulissante représentée en position de fermeture ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2, dans laquelle la plaque coulissante est représentée en position d’ouverture ; - la figure 5 est une vue en perspective de dessus d’un four selon une seconde variante de l’invention, dans lequel les parois extérieures latérales ne sont pas représentées et dans lequel le moyen de communication entre la chambre de combustion et l’enceinte de cuisson est sous la forme d’un volet pivotant représenté en position de fermeture ; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5, dans laquelle le volet pivotant est représenté en position d’ouverture ; - la figure 7 est une vue en perspective arrière d’un four selon une troisième variante de l’invention, dans lequel les parois extérieures latérales ne sont pas représentées et dans lequel le moyen de communication entre la chambre de combustion et l’enceinte de cuisson est sous la forme d’un caisson interne coulissant de la double paroi représenté en position de de fermeture ; et - la figure 8 est une vue en perspective avant similaire à celle de la figure 7, dans laquelle le caisson interne coulissant de la double paroi est représenté en position d’ouverture.

Mode(s) de réalisation de l’invention

Les éléments structurellement et fonctionnellement identiques présents sur plusieurs figures distinctes, sont affectés d’une même référence numérique ou alphanumérique.

Le four (1) de la présente invention est un four d’extérieur pouvant servir à la fois de four à pizzas ou à tartes flambées, et de four d’extérieur classique. Il s’agit par conséquent d’un four (1) multifonction d’extérieur.

Ce four (1) comporte une paroi externe (2), présentant une face avant (3), une face arrière (4), deux faces latérales (5, 6), une face du dessous (7) et une face de dessus (8).

Sa face avant (3) est fermée par une porte (9).

Tel que représenté sur la figure 1, le four (1) de l’invention peut être monté sur des pieds (10) équipés de roulettes (11).

Comme cela est représenté de manière schématique sur la figure 2, à l’intérieur de la paroi externe (2), le four (1) de l’invention comporte une chambre de combustion (12) prévue pour y faire brûler un combustible (13), par exemple du bois ou du charbon de bois. Un cendrier est habituellement prévu sous cette chambre de combustion (12). L’invention est également parfaitement adaptée à des fours (1) fonctionnant au gaz ou avec des combustibles liquides. A l’intérieur de la paroi externe (2), le four (1) comporte également une enceinte de cuisson (14) située au-dessus de la chambre de combustion (12) et comprenant une plaque inférieure (15) de cuisson destinée à recevoir un aliment à cuire. Cette plaque inférieure (15) sépare l’enceinte de cuisson (14) de la chambre de combustion (12). Elle est habituellement équipée d’une dalle (16) en pierre réfractaire destinée à recevoir l’aliment à cuire. Selon une variante, la plaque inférieure (15) peut également être constituée par la dalle (16) en pierre réfractaire.

Le four (1) comporte en outre un caisson (17) disposé à l’intérieur de la paroi externe (2), autour de l’enceinte de cuisson (14). Dans sa paroi avant (18), ce caisson (17) comporte une ouverture d’accès (19) située en face de la porte (9) et permettant d’introduire l’aliment à cuir dans l’enceinte de cuisson (14). Le caisson (17) comporte également une paroi arrière (20), deux parois latérales (21, 22) et une paroi supérieure (23). Sa face inférieure (24) est généralement ouverte, dont le pourtour repose sur la plaque inférieure (15) de manière à fermer l’enceinte de cuisson (14) et à la protéger des flammes, des fumées et des gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12).

Bien que cela ne soit pas représenté sur les figures, la paroi arrière (20) du caisson (17) peut également être constituée par la face arrière (4) du four (1).

Le caisson (17) est de préférence métallique. Il peut être en acier inox ou émaillé.

Une cheminée d’évacuation (25) est prévue sur la face de dessus (8) du four (1) pour évacuer les fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12), ces derniers étant canalisés par la paroi externe (2) jusqu’à la cheminée d’évacuation (25) et circulant autour de l’enceinte de cuisson (14) de manière à la chauffer. Cette circulation des fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12) est présentée par des flèches noires sur la figure 2.

La paroi externe (2) et le caisson (17) forment ainsi la double paroi du four (1) de l’invention, et délimitent entre eux un volume servant non seulement à l’évacuation des fumées et les gaz de combustion mais également au chauffage de l’enceinte de cuisson (14) par la circulation de gaz chauds.

Le four (1) de l’invention se particularise en ce qu’il comprend au moins un élément mobile (26) entre deux positions d’extrémité, à savoir : • une position de fermeture dans laquelle l’enceinte de cuisson (14) est entièrement fermée et ne communique pas avec la chambre de combustion (12) ; et • une position d’ouverture dans laquelle l’enceinte de cuisson (14) communique avec la chambre de combustion (12).

Ces deux positions d’extrémité pour l’élément mobile (26) correspondent aux deux modes de fonctionnement du four (1) de l’invention. En effet, lorsque l’élément mobile (26) est en position de fermeture, l’enceinte de cuisson (14) permet de faire cuire toutes sortes d’aliments dans un espace chauffé et fermé dans lequel les flammes, les fumées et les gaz de combustion ne pénètrent pas, tandis que lorsque l’élément mobile (26) est en position d’ouverture, les flammes provenant de la chambre de combustion (12) peuvent pénétrer à l’intérieur de l’enceinte de cuisson (14) pour obtenir un autre type de cuisson, par exemple afin de faire griller ou légèrement brûler les bords d’une pizza ou d’une tarte flambée. L’élément mobile (26) peut adopter une ou plusieurs positions intermédiaires prédéfinies ou quelconques entre les deux positions d’extrémité, ce qui permet par exemple de régler la quantité de flammes qu’on souhaite faire pénétrer dans l’enceinte de cuisson (14).

Le caisson (17) remplit un rôle de confinement pour l’enceinte de cuisson (14). Par sa présence autour de l’enceinte de cuisson (14), ou au moins sur les côtés et le dessus de celle-ci lorsqu’il repose sur la plaque inférieure (15) ou la dalle (16) en pierre réfractaire, il isole l’enceinte de cuisson (14) de la chambre de combustion (12) de sorte que les flammes, les filmées et les gaz de combustion n’y pénètrent pas. L’élément mobile (26) permet d’interrompre temporairement ce confinement pour permettre aux flammes, filmées et gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12) de pénétrer dans l’enceinte de cuisson (14), de préférence par les côtés latéraux.

Dans ce but, l’élément mobile (26) peut être une pièce déplaçable qui fait partie du caisson (17) ou qui est rapportée sur celui-ci. Il est par exemple positionné au niveau d’une ouverture prévue dans le caisson (17) de sorte d’obturer celle-ci. Ainsi, lorsqu’il est déplacé, l’élément mobile (26) libère cette ouverture et l’enceinte de cuisson (14) n’est plus confinée, de préférence au moins latéralement. L’élément mobile (26) peut également être constitué par le caisson (17) lui-même. Dans ce cas, le caisson (17) n’est pas fixe, mais peut être déplacé par rapport à l’enceinte de cuisson (14) pour ne plus la recouvrir totalement, mais au contraire pour créer un passage permettant aux flammes, fumées et gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12) de pénétrer dans l’enceinte de cuisson (14), de préférence par les côtés latéraux.

Selon une première variante de l’invention, le caisson (17) comporte au moins une ouverture (27) distincte de l’ouverture d’accès (19), et qui est obturée par ledit élément mobile (26) en position de fermeture et libérée au moins partiellement par l’élément mobile (26) en position d’ouverture.

Ainsi, en position d’ouverture de l’élément mobile (26), les flammes, fumées et gaz de combustion peuvent pénétrer dans l’enceinte de cuisson (14) à travers cette au moins une ouverture (27).

Le caisson (17) comporte préférentiellement au moins une ouverture latérale (27, 28) prévue dans chacune de ses deux parois latérales (21, 22), de manière symétrique l’une en face de l’autre de chaque côté du caisson (17), et au moins une ouverture supérieure (27, 29) prévue dans sa paroi supérieure (23). Ainsi, les flammes peuvent pénétrer latéralement dans l’enceinte de cuisson (14) pour venir lécher les bords des aliments à cuire, tandis que les fumées et les gaz de combustion sont directement aspirés vers le haut à travers l’ouverture supérieure (27, 29) pour ne pas empoisonner l’enceinte de cuisson (14) et la nourriture qui s’y trouve.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’élément mobile (26) est un volet pivotant (30) articulé au caisson (17) ou une plaque coulissante (31) rapportée contre le caisson (17).

La plaque coulissante (31) repose sur la paroi supérieure (23) du caisson (17) de sorte de pouvoir recouvrir les ouvertures (27) du caisson (17). La plaque coulissante (31) permet ainsi d’obturer l’au moins une ouverture supérieure (27, 29). Elle se prolonge vers le bas de sorte de pouvoir également obturer les ouvertures latérales (27, 28) du caisson (17). Selon la distance selon laquelle la plaque coulissante (31) est coulissée depuis sa position de fermeture (cf. figure 3), les ouvertures (27) du caisson (17) peuvent ainsi être ouverte de manière progressive, jusque dans une position extrémal d’ouverture ou ces ouvertures (27) sont totalement découvertes (cf. figure 4).

Le volet pivotant (30) s’ouvre préférentiellement vers le haut, ce qui permet de guider les flammes vers l’intérieur de l’enceinte de cuisson (14) de sorte qu’elles lèchent les bords de la nourriture à cuire.

Bien qu’ils ne soient pas représentés, des moyens d’actionnement sont prévus pour déplacer l’élément mobile (26). Ainsi, une tige peut être par exemple accessible depuis l’extérieur du four (1) de l’invention et reliée à l’élément mobile (26) pour faire coulisser manuellement la plaque coulissante (31) ou faire pivoter le volet pivotant (30).

Selon un autre mode de réalisation préféré de l’invention, l’élément mobile (26) est constitué par le caisson (17) qui est coulissant par rapport à l’enceinte de cuisson (14) de manière à pouvoir libérer au moins partiellement cette enceinte de cuisson (14). Ainsi, selon ce mode de réalisation, c’est tout le caisson (17) qui coulisse par rapport à l’enceinte de cuisson (14), de préférence vers l’arrière du four (1), pour dégager la plaque inférieure (15) de cuisson. Plus le caisson (17) est coulissé, plus l’enceinte de cuisson (14) communique avec la chambre de combustion (12), jusque dans une position ou le caisson est presque entièrement sorti de l’enceinte de cuisson (14) (cf. figure 8).

Selon ce mode de réalisation, au niveau de ses deux extrémités, le caisson (17) comporte un premier rebord en saillie (32) permettant de se caler de manière étanche contre la paroi externe (2) du four (1) lorsqu’il est en position de fermeture (cf. figure 7) et un second rebord en saillie (33) permettant de se caler de manière étanche contre une face intérieure du four (1) lorsqu’il est en position d’ouverture (cf. figure 8). Une poignée isolée thermiquement (non représentée) peut par exemple être prévue sur le caisson (17) pour permettre de faire coulisser celui-ci manuellement depuis l’extérieur du four (1).

Des moyens d’indexation peuvent par exemple être prévus à l’extérieur du four (1) de sorte d’indexer visuellement les positions d’ouverture et de fermeture de l’élément mobile (26), ainsi que ses positions intermédiaires.

Certaines de ces positons peuvent par exemple être prédéfinies, qui correspondent par exemple à des modes de fonctionnement et de cuisson spécifiques du four (1) selon l’invention.

Il est évident que la présente description ne se limite pas aux exemples explicitement décrits, mais comprend également d’autres modes de réalisation et/ou de mise en œuvre. Ainsi, une caractéristique technique décrite peut être remplacée par une caractéristique technique équivalente sans sortir du cadre de la présente invention et une étape décrite de mise en œuvre du procédé peut être remplacée par une étape équivalente sans sortir du cadre de l’invention tel que défini par les revendications.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Four (1) multifonction d’extérieur, comportant une paroi externe (2), fermée par une porte (9), et l’intérieur de laquelle se trouve : • une chambre de combustion (12) prévue pour y faire brûler un combustible 03); • une enceinte de cuisson (14) située au-dessus de la chambre de combustion (12) et comprenant une plaque inférieure (15) de cuisson destinée à recevoir un aliment à cuire ; • un caisson (17) disposé autour de l’enceinte de cuisson (14), au moins sur les côtés et le dessus de celle-ci, comportant une ouverture d’accès (19) située en face de la porte (9) et permettant d’introduire l’aliment à cuir dans l’enceinte de cuisson (14) ; • une cheminée d’évacuation (25) prévue pour évacuer les fumées et les gaz de combustion provenant de la chambre de combustion (12), ces derniers étant canalisés par la paroi externe (2) jusqu’à la cheminée d’évacuation (25) et circulant autour de l’enceinte de cuisson (14) de manière à la chauffer, caractérisé en ce que le four (1) comprend au moins un élément mobile (26) entre deux positions, à savoir : - une position de fermeture dans laquelle l’enceinte de cuisson (14) est entièrement fermée et ne communique pas avec la chambre de combustion (12) ; et - au moins une position d’ouverture dans laquelle l’enceinte de cuisson (14) communique avec la chambre de combustion (12).
2. 2. Four (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’élément mobile (26) peut adopter une ou plusieurs positions intermédiaires prédéfinies ou quelconques entre ses deux positions.
3. 3. Four (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le caisson (17) comporte au moins une ouverture (27) distincte de l’ouverture d’accès (19), et qui est obturée par ledit élément mobile (26) en position de fermeture et libérée au moins partiellement par ledit élément mobile (26) en position d’ouverture.
4. 4. Four (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite au moins une ouverture (27) distincte de l’ouverture d’accès (19) est ménagée dans les parois latérales (21, 22) et/ou supérieure (23) du caisson (17).
5. 5. Four (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le caisson (17) comporte au moins une ouverture supérieure (27, 29) et deux ouvertures latérales (27, 28) prévues de manière symétrique l’une en face de l’autre de chaque côté du caisson (17).
6. 6. Four (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément mobile (26) est un volet pivotant (30) articulé au caisson (17) ou une plaque coulissante (31) rapportée contre le caisson (17).
7. 7. Four (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la plaque coulissante (31) repose sur la paroi supérieure (23) du caisson (17).
8. 8. Four (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le volet pivotant (30) s’ouvre vers le haut.
9. 9. Four (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’élément mobile (26) est constitué par le caisson (17) qui est coulissant par rapport à l’enceinte de cuisson (14) de manière à pouvoir libérer au moins partiellement cette enceinte de cuisson (14).
10. 10. Four (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que le caisson (17) coulisse vers l’arrière du four (1).