BE1004904A3 - Dispositif pour depot de valeurs. - Google Patents

Abstract

Dispositif de dépôt de valeurs constitué d'un coffrefort relié à un orifice type boîte aux lettres de façade d'immeuble, caractérisé en ce que ledit coffrefort est situé à une certaine distance de ladite boîte, le trajet entre les deux étant composé d'un segment horizontal (9) débouchant sur un puits vertical (11) placé au-dessus de l'ouverture du coffre-fort, ledit segment horizontal supportant un moyen de transfert des dépôts de valeurs depuis l'orifice d'entrée jusqu'à largage dans le puits.

Description

Dispositif pour dépôt de valeurs.

La présente invention concerne un dispositif pour dépôt de valeurs situé sur la façade extérieure d'une banque ou tout autre établissement habilité à recevoir de tels dépôts, accessible à tous quel que soit le moment.

L'art antérieur en la matière montre que de telles installations existent déjà. Toutefois, ces dispositifs simples ne garantissent pas une sécurité suffisante. Ils se présentent à l'utilisateur sous l'aspect d'une boîte à lettre, c'est-à-dire que le mur est creusé d'un orifice rectangulaire, celui-ci étant recouvert par un cache de même forme mobile en rotation autour d'un axe parallèle au grand côté et le jouxtant. Face à l'orifice vient se caler la fenêtre d'un tambour rotatif placé derrière le mur blindé. Le dépôt, jeté par l'utilisateur dans "la boîte aux lettres", atterrit dans le tambour qui, en tournant d'un quart de tour, est déversé dans le coffre sis sous le tambour à côté du mur blindé.

L'amplitude limitée de ce dispositif ne lui confère pas une sécurité suffisante eu égard au domaine con cerné. Le coffre est placé immédiatement derrière le mur le séparant de l'utilisateur, localisation qui le rend accessible relativement facilement depuis l'extérieur. Par conséquent, les risque de récupération des dépôts ne sont pas nuis.

L'installation suivant l'invention remédie à ces inconvénients en offrant une amplitude beaucoup plus importante : le coffre est placé à distance du mur de séparation avec l'extérieur et le dépôt y est transféré grâce à un système automatisé qui prend en charge l'objet dès lors que l'utilisateur l'a introduit dans l'orifice "boîte aux lettres". A l'inverse du système manuel connu jusqu'ici, l'automatisation empêche d'agir directement dans la zone du coffre-fort. Au surplus, un dispositif de sécurité supplémentaire inhibe l'ouverture de l'orifice d'introduction si le dépôt dans le coffre n'a pas été correctement ef fectué .

La description qui suit donne un exemple non limitatif de l'invention qui est illustré par les dessins joints dans lesquels :

La figure 1 est une coupe longitudinale de l'ensemble de l'installation ;

La figure 2 représente la même coupe longitudinale, le chariot étant en butée arrière^

La figure 3 en est une vue de dessus;

La figure 4 est une perspective de l'ensemble chariot/ glissière/puits (également représenté en figure 3);

La figure 5 est un schéma d'une modification du système de transfert horizontal de l'objet déposé, fonctionnant â l'aide de rubans continus.

Comme dans l'art antérieur, l'interface entre l'uti lisateur et Le coffre-fort prend la forme d'une simple boite aux lettres : un orifice rectangulaire est per cé dans le mur de façade. Cependant, le cachet (1) de l'orifice actionne lorsqu'il se referme l'ensemble du dispositif automatisé. Le système d'alimentation est place dans la façade. Le pli contenant les valeurs à déposer tombe dans un chariot (2) dont la fonction est de l'apporter au-dessus du puits (11) surmontant le coffre-fort.

Ce chariot (2) est constitué de deux plaques verticales (3) et (4) parallèles et de même surface, disposées en vis à vis et reliées par un axe (5), ainsi que par deux autres plaques perpendiculaires aux deux premières, l'une horizontale (6) et l'autre en plan incliné (7), tous ces éléments assurant à la fois la rigidité de l'ensemble et certaines fonctions du système ; hormis le plan incliné (7), le chariot (2) ne comporte pas de face inférieure.

L'axe (5) supporte des griffes (8) qui, pendant le déplacement du chariot, reposent sur le plan incliné. Ce chariot (2) est mobile en translation et guidé sur deux axes par quatre paliers à bille ; sur la base (9) sont disposées des barres parallélépipédiques (10) délimitant des rainures qui évitent aux valeurs de reposer sur la tôle de fond (9) où elles pourraient se bloquer entre cette tôle (9) et le chariot (2).

A l'une des extrémités de la glissière (9), celle qui est à l'opposé de l'endroit de la boîte aux lettres, un puits (11) sert de conduit entre le coffre-fort sur lequel il donne et le chariot contenant le dépôt de valeurs et qui s'immobilise en fin de course au-dessus de lui. Ce puits (11) est équipé par une grille mobile (12) qui permet le passage à des objets venant d'en haut mais bloque le passage en sens opposé et offre ainsi une sécurité supplémentaire.

Le fonctionnement de l'ensemble est le suivant: lorsque le chariot est positionné en face de la boîte aux lettres, les griffes (8) sont relevées grâce à l'action d'une barrette (18) solidaire de la glissière et agissant sur un petit bras (17) fixé sur les griffes, ainsi qu'il est montré sur la figure 1. Le pli peut ainsi tomber sans aucune gêne, et atterrit en principe sur les barres (10) du fond dans le volume délimité par le chariot. Celui-ci agissant à la manière d'un bouteur, le pousse par l'intermédiaire du plan incliné (7) qui fait office de pelle.

Dans l'éventualité où le dépôt n'est pas tombé correctement au fond, les griffes (8) entrent en action. Car lorsque le chariot (2) commence sa translation, la butée (18) cesse son action et les griffes (8) descendent jusqu'à entrer en contact avec le plan incliné et agissent comme organe préhensible en coinçant l'objet du dépôt de valeurs qui est ainsi emporté quelle que soit sa position initiale. Les griffes sont naturellement plaquées contre le plan incliné (7) par des ressorts situés sur l'arbre au niveau de la liaison pivot.

En position finale, une butée de fin de course (13) agissant également sur un petit bras (14) solidaire des griffes (8) identique au bras (17) mais placé dans le demi-espace inférieur/ provoque une rotation vers le haut, libérant ainsi le dépôt qui tombe dans le puits (11). En situation normale/ le plan incliné pousse le pli jusqu'au-dessus du puits et la chute a lieu. La grille mobile (12) s'ouvre par la simple force gravitationnelle de l'objet et se referme aussitôt grâce à un système à ressort.

Sa tâche accomplie/ le chariot revient à sa position initiale/ c'est-à-dire se poster contre le mur de façade. L'orifice du chariot délimité par l'arête supérieure du plan incliné et le plan horizontal se place face à l'orifice de la botte aux lettres et de même dimension. Le cycle est terminé/ le dispositif prêt à en effectuer un nouveau.

S'il survenait cependant une cause quelconque empêchant le pli de tomber dans le puits (11)/ le chariot ne le ramène pas jusqu'en position initiale. En fin de course/ sous la glissière/ un moyen de contrôle (15) est placé qui contrôle le chargement et stoppe le chariot si nécessaire, s'il est encore chargé. Ce moyen peut être de type photoélectrique ou optoélectronique ou tout autre et agit lors du retour du chariot par l'intermédiaire d'une fenêtre (16) découpée dans le socle de la glissière, comme figuré par exemple à la figure 3. Le circuit optique, coupé par le chargement non déposé, coupe à son tour l'alimentation.

Une intervention est alors nécessaire pour réenclencher l'ensemble du dispositif, car le système n'est plus réutilisable jusqu'à ce que l'erreur soit réparée.

Selon un autre moyen, l'invention peut fonctionner en substituant au système glissière/chariot un autre système à bandes continues, comme représenté sur la figure 5. Les deux rubans (20) et (21) tournent autour de rouleaux (23) entraînés en rotation par un organe moteur et dont le nombre dépend de la tension nécessaire et de la longueur des chaînes à rubans continus. Ces deux chaînes sont disposées en vis à vis, parallèles et à peu de distance l'une de l'autre. La chaîne à bande supérieure est plus grande que celle qui est placée en bas pour faciliter le passage des plis dans le puit vertical. A l'entrée, côté boîte aux lettres, un guide (24) permet la bonne introduction des plis vers les deux rouleaux (23) initiaux, en utilisant par exemple leurs poids. De la même manière que dans l'exemple précédent, c'est le cache de l'orifice d'entrée, en retombant, qui déclenche la procédure automatisée, en l'occurence le mouvement simultané, à même vitesse, en sens contraire, des deux bandes continues.

Claims (3)

1. Dispositif de dépôt de valeurs constitué d'un coffre-fort relié à un orifice type boîte aux lettres de façade d'immeuble, caractérisé en ce que ledit coffre-fort est situé à une certaine distance de ladite boîte, le trajet entre les deux étant composé d'un segment horizontal (9) débouchant sur un puits vertical (11) placé au dessus de l'ouverture du coffre-fort, ledit segment horizontal supportant un moyen de transfert des dépôts de valeurs depuis l'orifice d'entrée jusqu'à largage dans le puits.

2. Dispositif de dépôt de valeurs selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de transfert horizontal est un chariot automatisé constitué de deux plaques verticales (3) et (4), parallèles et de même surface disposées en vis à vis, reliées par un arbre (5) ainsi que par deux autres plaques per pendiculaires aux deux premières, l'une horizontale (6) et l'autre en plan incliné (7), ledit arbre (5) supportant des griffes (8) pivotant sur lui et solidaires de deux bras (17) et (14), ledit chariot étant mobile en translation sur une glissière (9) comprenant deux butées de fin de course (18) et (13) agissant su les bras (17 et (14) respectivement pour relever les griffes dans les deux états immobiles dudit chariot, ladite glissière (9) surmontant un dispositif de contrôle optique (15) du chargement du chariot.

3. Dispositif de dépôt de valeurs selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de transfert horizontal est un système à bandes continues comprenant deux rubans continus (20) et (21) tour- nant autour de rouleaux (23) entraînés automatiquement en rotation par un organe moteur, lesdits rubans étant disposés en vis à vis, parallèles et à peu de distance l'un de l'autre, le plus haut placé étant de longueur supérieure à l'autre au-dessus du puits (11), leur vitesse étant égale et leur mouvement de sens opposé, un guide (24) facilitant l'introduction des plis.