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Chambre de traite ou analogue, pour bétails
L'invention concerne un dispositif de positionnement de plusieurs têtes de bétail dans des boxes ou logements, en vue de la traite ou analogue, et que l'on désignera ci-après de manière générale par "chambre de traite".
De tels dispositifs sont connus, par exemple par GB- A-2016888 et EP-Bl-0090470.
L'invention se rapporte à un dispositif du type décrit dans GB-A-2016888. Selon ce document, et comme on le voit aux figures 5 et 6, une enceinte généralement rectangulaire présente une ouverture d'entrée (15) et une ouverture de sortie (16). Des structures de séparation transversales (2) sont fixées à intervalles à une structure de support (6), et définissent des logements dans lesquels viennent prendre place les animaux.
Ces structures de séparation (2) ne s'étendent pas sur toute la largeur de l'enceinte, de façon à laisser libre un chemin de passage longitudinal, entre l'entrée (15) et la sortie (16).
A leurs extrémités écartées de la paroi (1), les logements sont pourvus de barrières pivotantes (3), fixées aux structures de séparation (2). Chaque barrière s'étend de part et d'autre de la structure de séparation, et présente une position de repos dans laquelle elle s'étend à cheval devant une partie de l'ouverture d'accès
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de deux logements voisins, et une position activée dans laquelle, sous la poussée d'un animal, elle pivote pour se disposer sensiblement parallèlement à la structure de séparation 2), d'une part en s'enfonçant dans le logement dans lequel pénètre l'animal, et d'autre part en se déployant dans le chemin de passage, pour.bloquer l'accès audit logement maintenant occupé,
et dégager partiellement l'accès au logement en amont - dans le sens du cheminement du bétail - pour permettre que le même processus se répète avec l'animal suivant.
On obtient ainsi, théoriquement, que les animaux pénétrant en file dans le dispositif, se placent dans les logements successifs, en commençant par le fond (près de l'ouverture de sortie (16).
Pour ensuite libérer les animaux et leur permettre de sortir de la chambre, les structures de séparation (2) sont relevées simultanément (figure 6) par pivotement dans le plan vertical, pour libérer les animaux de leurs logements.
En pratique, on constate toutefois que des animaux parviennent à pénétrer dans des logements intermédiaires, en se faufilant entre les barrières, qui ne pivotent que d'un quart de tour - flèche Pl à la figure 5 - avant que les logements du fond ne soient tous remplis, bloquant simultanément le passage vers ces logements vides et réduisant grandement la capacité efficace du dispositif.
Selon l'invention, on se propose de fournir une chambre de ce type, améliorée pour assurer un meilleur remplissage de la série de logements, et également un meilleur positionnement des animaux pour la traite.
Cet objet est atteint selon l'invention par une chambre de traite ou analogue, pour bétail, comprenant
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une enceinte généralement fermée, présentant une ouverture d'entrée et une ouverture de sortie, une série de structures de séparation écartées, sensiblement parallèles entre elles, délimitant deux à deux des logements individuels, pour chaque fois un animal, lesdites structures de séparation étant, d'un côté de tête, montées à pivotement dans un plan vertical, sur une structure de support longitudinale, pour pouvoir prendre une position abaissée, active, et une position relevée, inactive, et s'étendant sur une longueur inférieure à une largeur de ladite enceinte, de manière à laisser libre, à leurs extrémités opposées à ladite structure de support, un chemin de passage pour le bétail,
entre l'ouverture d'entrée et l'ouverture de sortie, un organe de condamnation monté sur ladite extrémité opposée de chaque structure de séparation, pour pivoter dans un plan horizontal entre une position de repos sensiblement perpendiculaire auxdites structures de séparation, condamnant l'accès à au moins un logement voisin, et libérant ledit chemin de passage, et une position active sensiblement parallèle auxdites structures de séparation, libérant l'accès aux logements voisins et condamnant ledit chemin de passage, ledit organe de condamnation présentant une première partie d'actionnement, et une seconde partie de condamnation, caractérisé en ce que, ladite partie de condamnation s'étend, sur une longueur au moins égale à l'intervalle séparant deux structures de séparation,
ladite partie d'actionnement s'étend sur une longueur inférieure à l'intervalle séparant deux structures de séparation.
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Selon d'autres aspects de l'invention, la chambre de traite ou analogue comprend un moyen de verrouillage pour bloquer automatiquement chaque organe de condamnation en position active ; comprend une commande centrale pour déverrouiller les moyens de verrouillage ; commande centrale est actionnée en fin de la course entre la position relevée, inactive, et la position abaissée, active ; ledit chemin de passage est rehaussé par rapport au reste du sol de l'enceinte, et en est séparé par un ressaut sensiblement vertical ; est constituée sous la forme d'une structure métallique autonome.
D'autres aspects, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui suit, et des dessins annexés.
Sur les dessins:
La figure 1 est une vue en plan, schématique d'un mode de réalisation de l'invention,
La figure 2 est une vue en coupe selon II-II à la figure 1,
La figure 3 est une vue de détail d'un moyen de verrouillage selon l'invention
La figure 4 est une vue de détail d'une articulation à pivotement selon l'invention,
Les figures 5 et 6 représentent - comme déjà mentionné ci-dessus - une installation de la technique connue, selon GB-A-2016888,
En se reportant aux figures 1 et 2, une chambre selon l'invention comprend essentiellement une enceinte généralement rectangulaire, définies par des structures (1 - 4), avec une ouverture d'entrée (5à et une ouverture de sortie (6).
L'espace interne de l'enceinte est partiellement cloisonné par des structures de séparation (7,8, 9) définissant entre elles des logements ou boxes
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(10) pour les animaux, dans lesquels ceux-ci se placent avec la tête du côté de la structure (1).
Les structures de séparation (7,8, 9) comprennent une partie d'extrémité ou barrière (9) pivotante pouvant prendre une position de repos, rabattue (à la partie supérieure de la figure 1), bloquant l'accès au logement amont (considéré dans le sens de passage du bétail, de l'entrée (5) vers la sortie (6), et une position active, déployée (à la partie inférieure de la figure 1) dans laquelle elle libère l'accès au logement amont, tout en bloquant le chemin de passage vers le logement aval.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante. Au départ, toutes les barrières (9) sont disposées en position de repos. Les animaux pénètrent par l'ouverture d'entrée (5), et le premier animal progresse jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la paroi de fond (4). Il pénètre alors dans le box du fond, en poussant sur le côté court 9' de la barrière qu'il fait pivoter pour l'amener en position active. L'animal suivant, arrêté par cette barrière, pénètre alors dans le box précédent (en amont dans le sens du passage), et ainsi de suite, jusqu'à ce que tous les logements soient remplis.
La partie (9") ayant une longueur sensiblement égale à la largeur d'un box, son extrémité libre vient prendre appui sur la structure de séparation en amont, ou encore un organe d'appui spécifique (12) pour la première barrière. De la sorte, il n'est pas possible pour les animaux de forcer la barrière en la faisant pivoter en sens inverse.
Pour faciliter le guidage des animaux, la partie (11) du sol servant au passage, à 'l'arrière des structures de séparation, sera avantageusement rehaussée
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par rapport au sol des logements (10), comme on le voit à la figure 2.
Les animaux pénétrant dans la chambre auront ainsi tendance à suivre tout naturellement ce "couloir" (11), jusqu'à buter sur le premier obstacle (paroi 4 ou barrière 9") dans leur chemin.
Un autre avantage de ce rehaussement est encore de mettre les animaux dans une position favorable pour la traite, avec les pattes arrière plus haut que les pattes avant, sans présenter les inconvénients d'un sol incliné, connu pour cette application, qui a tendance à stresser les animaux, et également à les solliciter dans le sens de la pente, au cours de leur cheminement, vers les barrières fermées qu'ils ont ainsi d'autant plus tendance à forcer.
Pour libérer les animaux après leur séjour dans les boxes, on fait pivoter les structures de séparation (1, 7,8, 9) vers le haut, dans un plan vertical, (position en traits interrompus à la figure 2 pour dégager le passage pour les animaux vers la large porte de sortie 6.
Les structures de séparation (7,8, 9) sont toutes solidaires de la structure de liaison- (1) qui les supporte, et est montée à pivotement (en 13) sur des montants (14) ancrés dans le sol. Un système à vérin (15) entre le montant (14) et chaque structure (7,8) permet ce pivotement dans le plan vertical, les vérins étant commandés depuis un poste central.
Lors de ce pivotement, les barrières (9) se trouvent en position active, déployée, puisque les animaux se trouvent dans les logements.
Pour éviter qu'elles ne se rabattent sur l'effet de la pesanteur, au cours de ce pivotement, en causant éventuellement des dommages aux animaux et/ou au
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matériel, elles se verrouillent de préférence automatiquement en position déployée.
En se reportant à la vue de détail de la figure 3, le système de verrouillage comprend un ergot (17) à l'extrémité de la partie 9' de la barrière, qui coopère avec un crochet (18) fixé à pivotement sur le support 8 et sollicité en position de verrouillage par un ressort (19) .
L'ouverture du verrou est commandée par un organe (20) de déverrouillage, relié à un organe de commande central (22) passant dans le profilé creux (21) (figure 1) .
Au droit de chaque structure de séparation, le profilé creux (21) est percé d'une ouverture oblongue pour le passage d'un organe de déverrouillage (20), relié à la périphérie de l'organe de commande (22) de manière à exercer une traction sur le verrou, à l'encontre de la force du ressort 19, lorsque l'organe de commande (22) tourne dans le sens de la flèche. Avantageusement, l'organe de commande sera actionné mécaniquement, de préférence en fin de pivotement vers le bas de la structure (1,7, 8, 9).
Pour faciliter le retour des barrières (9) ainsi libérées en position de repos, sous l'effet de leur propre poids, leur articulation à pivotement est de préférence réalisée comme schématisé à la figure 4, avec une jonction oblique entre la partie femelle (23) et la partie mâle (24) de l'articulation à pivotement, de sorte que la barrière (9) se déplace verticalement au cours de son mouvement de pivotement, le manchon 25 coulisse le long de la partie fixe (24) de l'articulation de façon à ce que leur pivotement sous la poussée d'un animal s'accompagne d'un soulèvement de la barrière. Ainsi,
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lorsque la barrière sera déverrouillée, elle redescendra sous l'effet de son propre poids, en pivotant en retour vers la position de repos.
Le profilé (21) remplit plusieurs fonctions. Il sert d'abord comme élément de structure, à rigidifier l'ensemble. Il sert également à loger l'organe (22) de déverrouillage et, étant situé sensiblement à hauteur du poitrail de l'animal, il sert en quelque sorte de point de référence pour le positionnement des animaux, ceux-ci pénétrant dans le logement jusqu'à venir en contat avec le tube 20.
De préférence, et comme représenté en figure 1, la parte d'entrée (5) est plus étroite que la porte de sortie (6), pour ne permettre le passage que d'un animal à la fois. Pour la bonne marche du système, il faut en effet que les animaux se présentent en file dans la chambre, et non de front.
Lorsqu'elle est située dans l'axe de la partie de sol 11 rehaussée de la chambre, cette dernière renforce le guidage des animaux, qui hésitent naturellement à descendre la "marche" et se dirige naturellement vers le fond de la chambre, de manière à remplir plus sûrement les logements successifs.
De manière avantageuse, la chambre de traite de l'invention sera constituée sous la forme d'une structure métallique autonome, qui peut être assemblée dans un espace d'un bâtiment existant, et indépendante de la structure de ce bâtiment.