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Métier pour tissus lourds et toile à voile pour yachts L'invention a trait à un métier pour tissus lourds et toile à voile pour yachts suivant le résumé de la revendication 1.
Selon l'état actuel de la technique les toiles à voile de première qualité sont fabriquées à l'aide d'un contre-rouleau, un porte-fils rigide ainsi qu'une fouleuse de croisure et un templet à tige filetée.
Le contre-rouleau et le porte-fils rigide excercent une charge très élevée sur le matériel de chaîne et c'est pourquoi seul un fil de chaîne avec au moins 300 torsions/mètre peut être utilisé.
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Mais un matériel de chaîne tordu diminue la qualité de la toile à voile, surtout lorsque celui-ci est en 100% polyester. Les torsions de la chaîne augmentent le prix du matériel, parce que la torsion du matériel de chaîne signifie une opération de plus.
Pour cette raison le marché exige de plus en plus que la même qualité du matériel de chaîne soit également fournie sans torsion du matériel de chaîne.
Une qualité spécifique, que l'on a exigée dans le passé, mais qui n'était pas réalisable, est représentée parl'article suivant :
EMI2.1
<tb>
<tb> Matériel <SEP> de <SEP> trame <SEP> : <SEP> dtex <SEP> 1100 <SEP> 100% <SEP> de <SEP> polyester <SEP> non <SEP> tordu
<tb> Nombre <SEP> de <SEP> trames/cm <SEP> : <SEP> 15, <SEP> 75
<tb> Matériel <SEP> de <SEP> chaîne <SEP> : <SEP> drtex <SEP> 288 <SEP> 100% <SEP> de <SEP> polyester <SEP> non <SEP> tordu
<tb> Fils <SEP> de <SEP> chaîne/cm <SEP> : <SEP> 43
<tb> Facteur <SEP> de <SEP> tissage <SEP> :
<SEP> 155,39%
<tb> (d'après <SEP> le <SEP> prof. <SEP> Walz)
<tb>
Les difficulté de ce matériel sont causées par le fait que l'absence de torsions donne lieu à des ruptures capillaires du fil de chaîne et la production ne peut être garantie ni du point de vue de qualité ni du côté de la fabrication.
Le problème fut attaqué par un réglage des machines et pour la fabrications de ces tissus lourds on a renoncé au contre-rouleau, on a installé le porte-fils d'une manière pivotante et élastique et la fouleuse de croisure pouvait osciller librement sans commande par excentrique.
En prenant ces mesures on peut, dans une période de 2 à 5 heures, dépendant du nombre de fils de trame, arriver à une bonne production, mais seulement jusqu'au moment où la fouleuse de croisure atteint une température de 50 à 80oye, causée par le déplacement des fils lors d'une croisure 1/1. Alors les ruptures capillaires du matériel de chaîne sont si nombreuses qu'il est
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devenu impossible de continuer la production. Lorsqu'on travaille sans fouleuse de croisure et à un clos de la trame diminué, le même phénomène d'échauffement du porte-fils se produit.
A une température à partir de 500C la température de fusion du Kristallit est atteinte, lorsque l'on utilise du PETP Kristallin (polyester), et le matériel devient élastique comme du caoutchouc.
Le polyamide PA 6.6 et le polyamide PA 6 présentent un comportement similaire.
Lorsque le matériel atteint la phase de l'élasticité de caoutchouc (l'élasticité entropique), la résistance à la rupture diminue dans la même mesure.
L'invention a donc pour but de développer un métier pour la fabrication des tissus lourds et de la toile à voile pour yachts, capable de produire les tissus lourds mentionnés de haute qualité.
Afin de pouvoir résoudre le problème posé l'invention est caractérisée en ce que les parties du métier qui sont en contact avec le matériel de chaîne sont refroidies.
Avec la connaissance technique donnée une nouvelle voie est ouverte à la production des tissus lourds et de la toile à voile.
Selon l'invention on a trouvé que les problèmes décrits ci-dessus n'ont plus apparu, lorsque les parties du métier qui sont en contact avec les fils de chaîne sont refroidies (par un liquide ou par un gaz).
Il est préférable que le refroidissement des parties du métier qui sont en contact avec les fils de chaîne se réalise de telle
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manière, que de l'eau de condensation (de l'eau resuée) soit formée sur la surface des parties refroidies. Cette eau de condensation a un effet lubrifiant au PETP et protège les fils de chaîne qui sont sujets à une sollicitation élevée lors du tissage. D'une part la friction est diminuée et d'autre part la transition du tissu en matière synthétique à la phase de l'élasticité de caoutchouc est évitée. En outre la lubrification par l'eau de condensation des fils en polyamide présente encore l'avantage essentiel supplémentaire que l'apport de l'eau de condensation mène à une consolidation du matériel de chaîne provoquée par la capacité d'absorption d'eau de ce matériel.
Plus particulièrement, l'allongement de rupture-et la résistance au choc sont augmentés.
L'objet de la présente invention n'écoule pas seulement de l'objet des différentes revendications, mais également de la combinaison des différentes revendications entre elles. Toutes les indications et tous les caractéristiques, plus particulièrement la représentation tridimensionnelle montrée dans les plans, présentés dans les documents-y compris le résumé-sont revendiqués étant de valeur essentielle pour l'invention, pour autant qu'ils soient séparés ou combinés de nouveau par rapport à l'état de la technique.
Dans les pages suivantes l'invention sera expliquée de façon plus détaillée à l'aide d'un plan représentant une seule possibilité de réalisation. Les plans et la description montreront des caractéristiques essentielles et des avantages supplémentaires de l'invention.
La figure montre un métier schématisé selon l'invention.
Un templet à tige 1 qui a été installé avant le ros dans la direction de la chaîne, est représenté dans la figure. Derrière le ros 2 un rail porte-fils 3 est prévu.
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De façon déjà connue les cadres de lisse 4 suivent et aux métiers lourds on utilise en général une fouleuse de croisure 5, qui dans le présente exemple de réalisation se compose de deux arbres parallèles montés à une certaine distance l'un de l'autre, et placés sur un support, qui est commandé activement tournant dans le sens indiqué par la flèche. Dans une autre réalisation la fouleuse de croisure aussi peut être suspendue de façon libre et pivotante.
Les fils de chaîne 6 et 7 sont séparés ici par une baguette de séparation 8, pour maintenir une séparation des foules supplémentaires et pour éviter l'accrochage des fils de chaîne.
Les fils de chaîne sont guidés sur le rouleau porte-fils 9 (le porte-fils).
Les fils de chaîne 6,7 vont dans le sens de la flèche 10 dans la direction de l'ensouple non représenté.
Selon l'invention la fouleuse de croisure 4 au moins-est composée chaque fois d'un tube 11,12, où dans chaque tube 11, 12 circule un agent refroidisseur.
De préférence le refroidissement se fera par eau, parce que l'eau possède un bon coefficient de conductivité thermique ; dans d'autres réalisations le refroidissement pourra se faire au gaz, comme p. ex. au gaz carbonique ou similaires.
Dans un développement ultérieur on a prévu que d'autres parties du métier que celles en contact avec les fils de chaîne seront également refroidies, comme p. ex. le rouleau porte-fils 9, qui lui aussi peut être exécuté en forme tubulaire 13 dans lequel circule un agent refroidisseur, ou la baguette de séparation 8 qui est également en forme d'un tube 14.
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Au lieu d'une baguette de séparation la possibilité existe d'installer plusieurs baguettes de séparation dans la plage des fils de chaîne 6,7.
Un autre moyen de refroidissement des fils de chaîne 6,7 est le montage d'une ou plusieurs lamelles de refroidissement 15 dans la foule.
Dans l'exemple de réalisation indiqué la lamelle de refroidissement 15 se compose chaque fois d'une série, de lamelles en forme d'un peigne s'introduisant chaque fois dans la foule supérieure et inférieure, dont chaque fois une seule lamelle 16,17 n'est visible. Au lieu de l'arrangement dans la foule supérieure et inférieure il est également possible de prévoir la lamelle 15 ou bien dans la foule supérieure ou dans la foule inférieure seulement. Une autre possibilité est de monter plusieurs lamelles 15 l'une après l'autre et espacées entre le point de croisure et l'ensouple. Chaque lamelle 16,17 est chaque fois en contact de conductivité thermique avec le tube correspondant 18,19, dans lequel circule l'agent de refroidissement.
Au lieu de l'utilisation de séries de lamelles, qui sont chaque fois aménagées sur un tube refroidi 18,19, on a prévu que dans un développement ultérieur de l'invention les lamelles 16,17 sont exécutées en forme d'un tube dans le quel un agent refroidisseur circule sans interruption. Cette réalisation présente l'avantage que l'eau de condensation désirée pour la lubrification se formera directement sur la surface des lamelles en contact avec le fils de chaîne. Dans ce cas des alésages d'échappement ont été amenagés par lesquelles le gaz refroidi peut s'échapper vers la foule, ce qui présente l'avantage supplémentaire que le gaz est également utilisé pour refroidir les fils de chaîne et acheminé avec un minimum de perte vers les fils de. chaîne.
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Pour une réduction supplémentaire de l'échauffement non désiré des parties en contact avec les fils de chaîne on a prévu que ces parties seront couvertes d'une couche antifrictionnaire (p. ex. du chrome ou une matière synthétique). La diminution de l'usure de ces surface par l'effet lubrifiant de l'eau de condensation est un avantage supplémentaire, particulièrement lorsqu'on utilise une couche superficielle en matière synthétique.
Avec l'état technique actuel on a réalisé l'avantage essentiel, qu'avec un tel dispositif de refroidissement des fils de chaîne la fabrication des tissus lourds et de la toile à voile pour yachts d'une qualité inconnue jusqu'ici sera possible. Pour autant qu'on travaille sans fouleuse de croisure 5, l'invention prévoit qu'au moins le rouleau porte-fils 6, resp. toutes les autres parties en contact avec les fils de chaîne sont refroidies.