Description
[001] PROCEDE D ' aide à 1 ' acquisition d ' images numériques
[002] L'invention est relative à un procédé d'aide à l'acquisition d'images fixes ou animées par un utilisateur d'appareil d'acquisition d'images numériques. Elle concerne aussi un appareil d'acquisition d'images numériques faisant appel à un tel procédé d'aide.
[003] La qualité de la prise de vue des images ainsi que la qualité des images sont largement conditionnées, d'une part, par la qualité de l'appareil et des traitements des images, d'autre part, par le comportement de l'utilisateur avant, pendant et après la prise de vue. Il est donc important de guider cet utilisateur, de le former et de lui prodiguer des conseils. Les appareils de type numérique présentent, par rapport aux appareils classiques à pellicule photos, l'avantage de disposer d'un écran de visualisation sur lequel on peut observer le résultat de la prise de vue. Mais, la faible dimension et la faible résolution de ces écrans sont insuffisantes pour détecter les défauts.
[004] De tels défauts, qui ne sont pas perceptibles sur un petit écran mais qui peuvent être gênants sur un grand écran ou lors d'une impression, sont :
[005] - Le bruit qui, en particulier, est lié à un éclairage d'intensité trop faible. Ce bruit est en outre accentué lorsque le capteur est de taille réduite et/ou lorsque l'image est agrandie, notamment pour les impressions.
[006] - Le flou de bougé qui se produit lorsque l'utilisateur bouge ou lorsque le sujet est en mouvement rapide. Ce défaut est particulièrement important lorsque le temps de pose est long, ce qui se produit avec les appareils dépourvus de flash et/ou pour des scènes de nuit. Les appareils photographiques équipant les téléphones mobiles sont particulièrement sensibles à ces défauts.
[007] - Le flou de mise au point qui se produit lorsque la scène se trouve à une courte distance de l'appareil. Ce défaut survient en particulier avec les appareils à mise au point fixe ou avec des appareils ou objectifs dépourvus de mode dit « macro ». Ce flou de mise au point peut aussi se produire avec des appareils à mise au point automatique lorsque celle-ci est défaillante.
[008] - La résolution qui dépend du nombre de pixels du capteur et des qualités de l'optique. Cette résolution dépend aussi de l'agrandissement numérique (zoom) appliqué, ainsi que d'un éventuel recadrage. Ainsi, lorsque la résolution est adaptée à la taille de l'image, cette image ne doit pas être trop agrandie, surtout pour l'impression.
[009] Il existe aussi des défauts visibles sur un écran ou dans un viseur mais pour lesquels il faut un apprentissage de l'utilisateur pour déceler le défaut et déterminer la manière
d'y remédier afin que la photographie soit agréable. Il s'agit, en particulier : [010] - Du cadrage du sujet, c'est-à-dire sa position et sa taille dans l'image,
[011] - Du fond utilisé.
[012] - De l'éclairage du sujet et du fond, et plus particulièrement l'orientation du sujet par rapport à la lumière et l'intensité de l'éclairage. [013] Les appareils de prise de vue comportent un certain nombre d'aides fournissant des indications avant la prise de vue sur des risques de défaut de l'image. Ces moyens sont, en particulier : [014] - Un indicateur de distance de mise au point trop courte et de risque de flou de mise au point. [015] Un indicateur de temps de pose trop long et donc de risque de flou de bougé.
[016] En outre, dans les appareils connus, on prévoit, pour minimiser le bruit, une mise en marche automatique du flash si l'intensité lumineuse est insuffisante. [017] De plus, les appareils comportent le plus souvent plusieurs modes liés au contenu de la scène pour adapter l'ouverture et le temps de pose à cette scène. Il s'agit par exemple, du mode portrait qui privilégie une grande ouverture afin que le fond soit flou. Il s'agit aussi du mode paysage pour lequel le temps de pose est relativement long (1/60 me de seconde en général) afin que l'ouverture de l'objectif soit faible et qu'ainsi on obtienne une grande profondeur de champ. Par exemple encore, le mode sport qui privilégie un temps de pose relativement court pour éviter le flou de bougé. On sait aussi qu'en mode portrait, le flash peut être mis en service automatiquement pour éviter les contre-jour. [018] On sait également qu'il est possible de contrôler a posteriori le flou en observant, sur l'écran, une petite partie de l'image par un agrandissement de type numérique. Mais, cette indication nécessite, de la part de l'utilisateur, des manipulations qui ne sont pas aisées et qui prennent du temps. [019] L'invention a pour but de fournir à un utilisateur d'appareil d'acquisition d'images numériques, une aide pour cette acquisition. [020] Dans le procédé selon l'invention, après l'acquisition de l'image, on calcule, à partir de cette image, un signal d'indication de défauts qui se rapporte à la couleur et/ou au contraste et/ou à la netteté et/ou au bruit et/ou aux détails de l'image acquise. [021] Le calcul du signal d'indication de défaut est effectué dans l'appareil d'acquisition et/ou à distance, par exemple dans un serveur distant. Cette dernière réalisation s'applique notamment quand l'appareil d'acquisition d'images fait partie d'un terminal de téléphonie mobile. [022] Ainsi, avec l'invention, l'utilisateur est informé du défaut de l'image prise et peut prendre une nouvelle photo ou vidéo en corrigeant le défaut, pendant que c'est encore possible.
[023] Dans une réalisation, le signal d'indication de défaut comprend l'affichage d'une image dérivée de l'image acquise avec exagération du défaut ou des défauts. L'image dérivée est déterminée dans l'appareil d'acquisition et/ou à distance.
[024] Selon un mode de réalisation, le défaut est exagéré par ajout de bruit et/ou réduction du nombre de pixels sans augmenter la netteté et/ou modification des couleurs et/ou modification du contraste et/ou réduction des détails et/ou réduction de la netteté.
[025] Dans une réalisation, le signal d'indication de défaut est fonction d'une quantification du défaut.
[026] Selon une réalisation, l'image acquise étant destinée à subir un traitement numérique après la prise de vue, le calcul de signal d'indication du défaut, ou des défauts, est effectué en tenant compte de ce traitement par simulation, estimation ou traitement. Cette simulation ou traitement est effectuée dans l'appareil d'acquisition et/ ou à distance.
[027] Dans une réalisation, le signal d'indication comporte une information sur un réglage de l'appareil permettant de limiter ou supprimer le défaut. Dans ce cas, le signal d'indication peut comporter plusieurs propositions de réglage avec, de préférence, associé à chaque réglage proposé, un affichage d'image.
[028] Dans une réalisation, le signal d'indication est fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment une indication de l'utilisation finale de l'image. Par exemple, si l'image est destinée à être affichée sur un écran de mobile, les défauts seront souvent moins visibles que si l'image doit être imprimée en format standard 10cm x 15cm.
[029] L'invention concerne aussi un appareil d'acquisition d'images numériques comprenant un moyen pour calculer et/ou recevoir, après l'acquisition d'une image numérique, et à partir de cette image, un signal d'indication de défaut qui se rapporte à la couleur et/ou au contraste et/ou à la netteté et/ou au bruit et/ou aux détails de l'image acquise.
[030] De préférence, cet appareil comprend un moyen d'affichage d'une image dérivée de l'image acquise avec exagération du défaut ou des défauts, ce moyen d'affichage recevant ledit signal d'indication de défaut. L'image dérivée est déterminée dans l'appareil et/ou à distance.
[031] Dans une réalisation, l'appareil comprend un moyen pour exagérer le défaut par ajout de bruit et/ou réduction du nombre de pixels sans augmenter la netteté et/ou modification des couleurs et/ou modification du contraste et/ou réduction des détails et/ou réduction de la netteté.
[032] Dans une réalisation, l'appareil comprend un moyen de quantification du défaut pour générer le signal d'indication de défaut.
[033] Selon une réalisation, l'appareil comprend des moyens de traitement numérique de l'image acquise après la prise de vue, le signal d'indication du défaut, ou des défauts,
tenant compte de ce traitement. [034] De préférence, l'appareil comprend un moyen pour générer un signal d'indication comportant une information sur un réglage de l'appareil permettant de limiter ou supprimer le défaut. [035] Dans ce dernier cas, l'appareil peut comprendre un moyen pour que le signal d'indication comporte plusieurs propositions de réglage avec, de préférence, associé à chaque réglage proposé, un affichage d'image. [036] Dans une réalisation, l'appareil comprend un moyen pour que le signal d'indication soit fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment une indication de l'utilisation finale de l'image. [037] Dans une réalisation, l'appareil comprend des moyens pour émettre vers un serveur, des données permettant à ce serveur de calculer le signal d'indication de défaut(s), l'appareil comprenant des moyens de réception du signal d'indication de défaut(s). [038] D'autres caractéristique et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels : [039] la figure 1 est un schéma représentant un procédé selon l'invention,
[040] Dans le procédé selon l'invention, on fournit une aide à un utilisateur d'appareil 20 d'acquisition d'images numériques 22. [041] Ce procédé consiste, après acquisition de l'image 22, à calculer, à partir de cette image 22, un signal 24 d'indication de défaut(s) 26. Le défaut ou les défauts 26 se rapportent à la couleur, et/ou au contraste, et/ou à la netteté, et/ou au bruit, et/ou au détail de l'image acquise. [042] En général, le défaut 26 n'est pas visible sur l'écran, habituellement de petite taille, de l'appareil d'acquisition. C'est pourquoi, on a représenté ce défaut 26 en dehors de l'image. [043] Dans une réalisation, l'image 22 est utilisée pour produire une image dérivée 28 dans laquelle le défaut ou les défauts est (sont) exagéré(s). Cette exagération s'obtient, par exemple, par ajout de bruit, et/ou par réduction du nombre de pixels sans augmenter la netteté, et/ou modification des couleurs et/ou modification du contraste, et/ou réduction des détails, et/ou réduction de la netteté. Le signal 24 d'indication de défaut consiste alors à afficher ladite image dérivée 28. [044] Dans une autre réalisation, le signal 24 d'indication de défaut est, par exemple, obtenu à partir d'une quantification 30 du défaut à partir de ladite image 22. [045] Lorsque l'appareil 20 comporte des moyens de connexion à un réseau, comme c'est le cas d'un photophone ou caméraphone, c'est-à-dire d'un terminal de téléphonie mobile équipé d'un appareil photographique, le calcul du signal 24 peut être effectué soit dans l'appareil 20, soit dans un serveur distant 32. Il est également possible
d'effectuer une partie du calcul dans l'appareil 20 et une partie des calculs dans le serveur 32.
[046] Dans ce cas, l'appareil 20 comporte des moyens pour émettre les signaux d'images vers le serveur 32 et des moyens pour recevoir des signaux de ce serveur 32.
[047] Lorsque l'image acquise est destinée à subir un traitement numérique après la prise de vue, ce traitement numérique 34 étant effectué soit dans l'appareil 20, soit dans le serveur 32 soit en partie dans l'appareil 20 et en partie dans le serveur 32, le calcul du signal 24 est effectué en tenant compte de ce traitement ultérieur par simulation, estimation ou traitement.
[048] Il est préférable que le signal d'indication 24 comporte une information sur un réglage 36 de l'appareil permettant de limiter ou supprimer le défaut.
[049] Préalablement à la description plus détaillée de certains modes de réalisation, on précise ici la d é finition des termes utilis é s :
[050] Image num é rique. Appareil d ' acquisition d ' images num é riques. Acquisition d ' image, capteurs, couleur.
[051] Par image numérique, on entend une image sous forme numérique. L'image peut être issue d'un appareil d'acquisition d'images numérique, également appelé appareil de capture d'image. L'image peut être une image fixe ou animée, une image d'une séquence vidéo avant prise de vue ou une image destinée à être transmise ou conservée.
[052] L'image numérique peut être représentée par un ensemble de valeurs numériques, ci-après appelées niveaux de gris, chaque valeur numérique étant associée à une sensibilité en couleur et une position géométrique relative sur une surface ou un volume. On appelle couleur au sens de l'invention, l'ensemble des valeurs numériques associées à la même sensibilité en couleur.
[053] L'image numérique est de préférence l'image brute du capteur (format « raw » en anglais) avant opération de dématriçage (« demosaicing » en anglais). L'image numérique peut également avoir subi un traitement, par exemple un dématriçage, une balance des blancs ou un sous-échantillonnage.
[054] - Lorsque l'image numérique est issue d'un appareil de capture d'image, l'appareil de capture d'image comprend un capteur doté d'éléments sensibles. Par élément sensible, on entend un élément du capteur permettant de convertir un flux d'énergie en signal électrique. Le flux d'énergie peut prendre la forme notamment d'un flux lumineux, de rayons X, d'un champ magnétique, d'un champ électromagnétique ou d'ondes sonores. Les éléments sensibles peuvent être, selon les cas, juxtaposés sur une surface et/ou superposés dans un volume. Les éléments sensibles peuvent être disposés selon une matrice rectangulaire, une matrice hexagonale ou une autre géométrie.
[055] - L'invention s'applique à des capteurs comportant des éléments sensibles d'un type
donné ou de plusieurs types différents ; chaque type a une sensibilité en couleur et chaque sensibilité en couleur correspond à la partie du flux d'énergie converti en signal électrique par l'élément sensible du capteur. Dans le cas d'un capteur d'image visible, les capteurs ont généralement une sensibilité en 3 couleurs et l'image numérique a 3 couleurs : rouge, vert et bleu. Certains capteurs ont une sensibilité en 4 couleurs : rouge, vert, émeraude, bleu.
[056] - Par couleur on entend également une combinaison, notamment linéaire, des signaux délivrés par le capteur.
[057] - L'invention s'applique avec les diverses définitions de la netteté connues. Par exemple, la netteté d'une couleur peut correspondre à la mesure d'une valeur dénommée BXU qui est une mesure de la surface de tache de flou, telle que décrite dans l'article publié dans les « Proceedings of IEEE, international Conférence of Image Processing, Singapore 2004 », et intitulé « Uniqueness of Blur Measure » de Jérôme BUZZI et Frédéric GUICHARD.
[058] De façon simplifiée, le flou d'un système optique se mesure à partir de l'image, appelée « réponse impulsionelle », d'un point infiniment petit situé dans le plan de netteté. Le paramètre BXU est la variance de la réponse impulsionelle (c'est-à-dire sa surface moyenne). Les capacités du traitement peuvent être limitées à une valeur maximale de BXU.
[059] Divers procédés de mesures d'une telle netteté sont décrits dans des manuels et publications tels que, par exemple, le « Handbook of Imange& Video processing » édité par Al Bovik et publié par Académie press, pages 415 à 430.
[060] Dans une réalisation, la netteté est obtenue par calcul d'un gradient. Par exemple la netteté peut être obtenue par un calcul de gradient de 9 niveaux de gris pris en des positions géométriques voisines.
[061] - Un appareil de capture d'images est, par exemple, un appareil photo jetable, un appareil photo numérique, un appareil reflex (numérique ou pas), un scanner, un fax, un endoscope, une caméra, un caméscope, une caméra de surveillance, un jouet, une caméra ou un appareil photo intégré ou relié à un téléphone, à un assistant personnel ou à un ordinateur, une caméra thermique, un appareil d'échographie, un appareil d'imagerie IRM (résonance magnétique), un appareil de radiographie à rayons X.
[062] - Par système optique de capture d'images, on entend les moyens optiques permettant de restituer des images sur un capteur.
[063] - Par capteur d'images, on entend des moyens mécaniques, chimiques, ou électroniques permettant la capture et/ou l'enregistrement d'une image.
[064] Par syst è me d ' asservissement on entend des moyens de type mécanique, chimique, électronique, ou informatique permettant que des éléments ou paramètres de l'appareil respectent une consigne. Il s'agit notamment du système de mise au point
automatique (autofocus), du contrôle automatique de la balance des blancs, du contrôle automatique de l'exposition, du contrôle d'éléments optiques, afin, par exemple, de conserver une qualité uniforme d'images, d'un système de stabilisation d'image, d'un système de contrôle de facteur de zoom optique et/ou numérique, ou d'un système de contrôle de saturation, ou d'un système de contrôle de contraste.
[065] - Les moyens de traitement numériques d'images peuvent prendre diverses formes selon l'application.
[066] Les moyens de traitement numériques d'images peuvent être intégrés, en tout ou partie, à l'appareil, comme dans les exemples suivants :
[067] - Un appareil de capture d'images qui produit des images modifiées, par exemple un appareil photo numérique qui intègre des moyens de traitement d'images.
[068] - Un appareil de restitution d'images qui affiche ou imprime des images modifiées, par exemple un projecteur vidéo ou une imprimante incluant des moyens de traitement d'images.
[069] - Un appareil mixte qui corrige les défauts de ses éléments, par exemple un scanner/ imprimante/télécopieur incluant des moyens de traitement d'images.
[070] - Un appareil de capture d'image professionnel qui produit des images modifiées, par exemple un endoscope incluant des moyens de traitement d'images.
[071] Les moyens de traitement d'images peuvent être déportés en tout ou partie sur un serveur.
[072] Signal d ' indication de d é faut :
[073] Le signal d'indication de défaut (également appelé indicateur ou indicateur de défaut), comme indiqué ci-dessus, est de préférence une image dérivée 28 de l'image acquise 22 avec exagération du défaut ou des défauts. Il peut s'agir aussi (à la place de l'affichage de l'image dérivée ou en complément de cet affichage) d'un signal sonore et/ou d'un signal visuel sous forme de signal lumineux, de textes et/ou de dessins sur l'écran et/ou d'un signal vibratoire, en particulier pour indiquer un flou de bougé. Ainsi, l'utilisateur obtient rapidement une indication du résultat lors de l'utilisation finale telle que sur un écran d'ordinateur ou lors d'une impression et il peut, dans ces conditions, prendre une autre photo s'il l'estime nécessaire et s'il en est encore temps.
[074] On rappelle ici que l'invention se distingue de la technique antérieure par le fait qu'elle fait appel à l'image pour produire, notamment quantifier, un signal de défaut alors que l'état antérieur de la technique ne considère que les conditions de prise de vue, comme par exemple le temps de pose.
[075] L'appareil peut, en plus du signal d'indication de défaut, prendre une autre photo avec d'autres réglages et la proposer à l'utilisateur en alternative de la photo déjà prise. On peut alors proposer à l'utilisateur de conserver l'autre photo prise automatiquement et/ou de changer les réglages de l'appareil.
[076] Il convient de rappeler qu'un appareil de prise de vue d'images fixes acquiert plusieurs types d'images 22 : - il acquiert une séquence d'images, généralement de petite taille, adaptées à l'écran de l'appareil, pour affichage d'une photo et permettre le cadrage avant que l'utilisateur n'appuie sur le bouton de prise de vue, - lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton de prise de vue, une autre image est acquise avec la taille définitive.
[077] Le signal d'indication de défaut est fourni :
[078] - de manière préférentielle avant la prise de vue, l'image faisant partie de la séquence acquise pour affichage avant la prise de vue, et/ou
[079] - après la prise de vue, l'image étant celle qui est acquise pour être conservée et/ou utilisée pour le service, et/ou
[080] - après la prise de vue et avant l'utilisation pour un service, lors d'une édition de l'image par exemple un recadrage, l'image étant celle obtenue après recadrage, et/ou
[081] - avant l'utilisation pour un service, l'image étant celle qui est traitée, notamment par compression et/ou réduction de taille pour le service.
[082] Ainsi,
[083] - un signal d'indication de défaut peut être calculé avant la prise de vue, par exemple pour indiquer un défaut de contraste ou de couleur
[084] - un signal d'indication de défaut peut être calculé avant la prise de vue mais ne peut être confirmé qu'après la prise de vue, par exemple pour indiquer un défaut de flou de bougé qui dépend de la scène et du mouvement de l'utilisateur au moment de la prise de vue.
[085] Si l'image fait partie de la séquence affichée avant la prise de vue, il peut être avantageux de tenir compte du traitement appliqué à l'image qui sera acquise lors de la prise de vue pour calculer le signal d'indication de défaut. En effet les paramètres de prise de vue, notamment d'exposition, de résolution seront différents. Les exemples ci- dessous donnent pour chaque défaut un exemple qui explique comment on peut tenir compte d'un traitement.
[086] R é glage de 1 ' appareil :
[087] Par réglage, on entend un réglage explicite tel que, dans le cas d'un photophone, un réglage de l'envoi d'une image vers un autre téléphone mobile ou vers un service d'impression, ou implicite tel que, toujours dans le cas d'un photophone, un numéro de téléphone destinataire saisi par l'utilisateur pour l'envoi d'un message.
[088] Par exemple, le flou se voyant beaucoup moins sur un écran de téléphone que sur une impression, si l'utilisateur a indiqué qu'il veut utiliser l'image pour l'envoi d'un téléphone à un autre, l'exagération du flou n'est pas nécessaire, alors que si l'utilisateur a indiqué qu'il veut utiliser l'image pour envoi à un ordinateur ou un
service d'impression, l'exagération du flou devra être plus importante. [089] Les réglages de l'appareil comportent notamment un ou plusieurs des réglages suivants : [090] - Le mode d'utilisation, par exemple : automatique, priorité ouverture, priorité vitesse, portrait, paysage, sport, nuit, etc. Le mode d'utilisation a notamment une influence sur la sensibilité ISO, le temps de pose, le bruit et le flou. [091] - La correction manuelle d'exposition qui a notamment une influence sur le bruit et le contraste. [092] - Le réglage de sensibilité ISO qui a notamment une influence sur le bruit et le flou de bougé. [093] - Le réglage de temps de pose qui a notamment une influence sur le flou de bougé.
[094] - Le réglage d'ouverture qui a notamment une influence sur le flou.
[095] - Le réglage de mise au point qui a notamment une influence sur le flou.
[096] - Le mode macro qui a notamment une influence sur le flou.
[097] - Le réglage de balance des blancs, par exemple : automatique, tungstène, fluorescent, halogène, ensoleillé, couvert, ombragé qui a notamment une influence sur la couleur. [098] - Le réglage de contraste, par exemple : fort, normal, faible.
[099] - Le réglage de netteté, par exemple : fort, normal, faible qui a notamment une influence sur le flou. [100] - Le réglage de résolution qui a une influence sur, notamment, les détails et la netteté. [101] - Le réglage de zoom numérique qui a notamment une influence sur les détails.
[102] - Le réglage de rendu couleur, par exemple : couleur, noir et blanc, sépia, saturé.
[103] - Le réglage d'espace colorimétrique de sortie.
[104] - La valeur maximale de facteur de zoom numérique, la valeur 1 étant fournie pour désactiver le zoom numérique. [105] - Les paramètres des différents asservissements.
[106] - Les paramètres de traitement de l'image, en particulier : les coefficients et tables utilisés par les différents filtres et traitements nécessaires à la construction de la couleur, de la netteté, du contraste, des détails et à la réduction du bruit. les paramètres de dématriçage, de « tone curve » (utilisée pour adapter la dynamique du signal du capteur, par exemple 10 bits, à la dynamique du signal de l'image par exemple 8 bits, de réduction de bruit, de balance des blancs, d'interpolation. [107] - Les autres paramètres fixes ou variables selon l'image et ayant une influence sur l'image ou sur l'image délivrée par le service.
[108] - Une indication de l'utilisation finale de l'image sous la forme d'un ou plusieurs services et/ou sous la forme du nombre de pixels nécessaires à l'utilisation et/ou sous la forme du type de périphérique de restitution (notamment écran d'appareil, impression, agrandissement) et/ou sous une des formes décrites plus loin ; l'indication de l'utilisation finale de l'image peut se faire de différentes façons : lors de la création d'un message pour un service particulier, le signal d'indication de défaut apparaissant lors de l'acquisition de l'image ou lors de la sélection de l'image dans un album, ou à défaut lors de l'affichage de l'image dans le message avant envoi, par exemple : pour un service de carte postale sur mobile après la demande de création de carte postale pour un service MMS sur mobile, après le choix du destinataire, ce qui permet, s'il s'agit d'un numéro ou adresse de service carte postale, de savoir que l'image va être imprimée, s'il s'agit d'une adresse email de savoir que l'image va être utilisée sur un écran d'ordinateur ou pour une impression, s'il s'agit d'un numéro de téléphone mobile de savoir que l'image va être utilisée sur un écran de mobile, via un réglage effectué par l'utilisateur, via un réglage effectué par l'opérateur du service, via un réglage effectué par le fabricant ou le vendeur du téléphone, afin de favoriser certains types de services, via un historique des usages des images. [109] Utilisation de 1 ' image :
[110] Dans le cas où la donnée multimédia est une image, par service on entend notamment des services tels que décrits précédemment mais également des services correspondant à une utilisation de l'image déterminée, le service n'étant pas nécessairement proposé par un prestataire mais pouvant également être réalisé par l'utilisateur lui-même ou par un tiers, en particulier l'utilisation de l'image déterminée peut correspondre à des usages de partage d'images (sur un écran de petite taille, sur un écran d'ordinateur, sur une impression, sur un support électronique ou physique) et mémoire (archivage pour consultation ultérieure par impression ou enregistrement du fichier image) tels que: [111] - l'affichage sur un écran de petite taille, usuellement de moins de 100 000 pixels, notamment : l'écran de l'appareil d'acquisition, ou l'écran d'un autre appareil ou l'écran d'un appareil de stockage de données multimédia, [112] - l'affichage sur un écran de grande taille, usuellement de 1 à 2 millions de pixels
notamment : un écran d'ordinateur, un téléviseur, un projecteur, [113] - l'impression au format standard (10cmxl5cm environ), usuellement de 2 millions de pixels, [114] - l' agrandissement de plusieurs millions de pixels,
[115] - la retouche
[116] - l'archivage sur support électronique (disque dur, CD, DVD...).
[117] On peut regrouper les services en fonction du nombre de pixels nécessaire à l'utilisation : [118] - Utilisation en petite taille, par exemple 100 000 pixels,
[119] - Utilisation en taille standard, par exemple à 1 à 2 million de pixels, et
[120] - Utilisation en taille maximale possible.
[121] D é fauts qui se rapportent à la couleur :
[122] On va maintenant décrire une réalisation de l'invention dans laquelle, après l'acquisition de l'image, on calcule à partir de l'image un signal d'indication de défaut(s) qui se rapporte à la couleur de l'image acquise. [123] Un tel défaut peut être notamment :
[124] - Lorsque l'appareil est utilisé en mode balance des blancs automatique, un défaut issu d'une mauvaise estimation de balance des blancs automatique. [125] - Lorsque l'appareil est utilisé en mode balance des blancs manuelle, un défaut issu d'un mauvais réglage de l'utilisateur ; par exemple l'utilisateur a réglé son appareil en mode ensoleillé et a oublié de changer le réglage lorsqu'il est entré dans un local éclairé en tungstène. [126] - Une mauvaise restitution des couleurs pour un usage donné.
[127] Il convient de rappeler qu'une balance des blancs peut être, par exemple, caractérisée par un gain à appliquer sur les différents canaux vert, bleu et rouge. On peut, par exemple, se rapporter à l'ouvrage de Mark D. Fairchild : « Color Appearance Models », 1997, Addison Wesley Longman. [128] Dans ce cas :
[129] - un réglage manuel de balance des blancs de l'appareil revient à utiliser des gains prédéterminés qui seront appliqués à l'image, [130] - Si l'appareil est réglé en mode automatique, les gains sont calculés à partir de l'image, par exemple par la méthode « gray world » comme décrit dans l'article de K. Barnard, V. Cardei, B. Funt : "A Comparison of Computational Color Constancy algorithms — Part 1 : Methodology [131] and Experiments with Synthesized Data", IEEE Trans. Image Processing, Vol. 11, No. 9, pp. 972983, 2002. [132] On peut alors quantifier la différence entre deux balances des blancs comme la somme de la valeur absolue des différences de gain pour chaque couleur.
[133] Lorsque la balance des blancs est réglée en mode manuel, un tel défaut peut ainsi être quantifié en faisant un calcul de balance des blancs sur l'image acquise, et en quantifiant la différence entre ces balances des blancs comme indiqué.
[134] Il est également connu que les défauts de couleurs sont d'autant moins visibles que l'écran présente un faible contraste et/ou un faible gamut et donc qu'il sont difficilement décelables sur un écran d'appareil alors qu'ils peuvent être plus gênants sur un écran d'ordinateur ou une impression. Ainsi, un mauvais réglage de balance des blancs ne se voit pas forcément sur l'écran de l'appareil alors qu'il se révélera pour d'autres usages.
[135] Une exagération d'un tel défaut peut être effectuée :
[136] - en modifiant les couleurs par augmentation de saturation, afin d'augmenter le contraste entre les différentes couleurs et/ou
[137] - en corrigeant les défauts de contraste et de couleur de l'écran, par exemple par application de courbe à chaque couleur.
[138] Dans le cas où l'image numérique est destinée à subir un traitement de modification de rendu des couleurs, par exemple un traitement d'augmentation de saturation couleur si l'appareil est réglé en mode paysage :
[139] - on peut tenir compte de ce traitement en appliquant ce dernier sur l'image avant quantification du défaut,
[140] - on peut également tenir compte de ce traitement par estimation en modifiant la valeur quantifiée avec une estimation de l'impact qu'aurait eu le traitement, par exemple à l'aide de valeurs de corrections tabulées préalablement calculées.
[141] Le signal d'indication de défaut(s) peut comporter :
[142] - Une information de réglage de balance des blancs permettant de limiter ou supprimer le défaut. Par exemple en mode manuel si l'utilisateur a réglé son appareil en mode ensoleillé et a oublié de changer le réglage lorsqu'il est entré dans un local éclairé en tungstène, on peut utiliser une quantification du défaut telle que décrite précédemment, pour, lorsque cette quantification dépasse un seuil prédéfini, avertir l'utilisateur que la balance des blancs est peut-être mal réglée : en posant une question : « voulez- vous passer en balance des blancs automatique ? » en changeant la couleur ou en faisant clignoter le symbole indiquant le réglage de balance des blancs, s'il est présent en utilisant un autre signal tel que décrit précédemment.
[143] - Une proposition de plusieurs réglages de balance des blancs, par exemple le mode automatique et/ou le ou les modes manuels pour lesquels la quantification de la différence avec le réglage manuel de l'appareil comme décrit précédemment est la plus faible.
[144] - Une proposition de reprendre la vue.
[145] Le signal d'indication peut être fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment :
[146] - Le réglage de balance des blancs comme décrit précédemment.
[147] - Une indication de l'utilisation finale de l'image. Notamment en cas d'utilisation sur un écran de téléphone mobile, les défauts de couleurs sont généralement moins visibles et le signal peut apparaître pour une quantification du défaut plus élevée que dans le cas d'une utilisation pour un service d'impression. [148] D é fauts qui se rapportent au contraste :
[149] On va maintenant décrire une réalisation de l'invention dans laquelle, après l'acquisition de l'image, on calcule à partir de cette image un signal d'indication de défaut(s) qui se rapporte au contraste de l'image acquise. [150] Un tel défaut peut être notamment :
[151] - une image sombre,
[152] - un contre-jour,
[153] - une image trop claire avec des zones saturées,
[154] - une image trop contrastée, notamment d'une scène présentant des variations d'éclairage trop fortes, [155] - un manque de noir,
[156] - un voile blanc, gris, ou noir,
[157] - un manque de contraste pour un usage donné.
[158] Il convient de rappeler que le contraste peut être caractérisé par un calcul d'histogramme suivi d'une analyse des valeurs minimales, moyenne et maximale. Dans ce cas : [159] - un voile gris se caractérise par une valeur minimale supérieure à un seuil, par exemple 20% de la dynamique, [160] - un voile noir se caractérise par une valeur maximale inférieure à un seuil, par exemple 80% de la dynamique, [161] - une image trop claire se caractérise par une valeur moyenne supérieure à un seuil, par exemple 80% de la dynamique, [162] - une image trop sombre se caractérise par une valeur moyenne inférieure à un seuil, par exemple 20% de la dynamique. [163] On peut alors quantifier le défaut de contraste par la somme du dépassement de chaque valeur par rapport à ces seuils. [164] Lorsque l'exposition est réglée en mode manuel (par exemple avec une correction d'exposition manuelle, ou un choix manuel d'ouverture et temps de pose), un tel défaut peut ainsi être quantifié en quantifiant le contraste comme indiqué. [165] Il est connu que les défauts de contraste sont d'autant moins visibles que l'écran
présente un faible contraste et/ou un faible gamut et donc qu'il sont difficilement décelables sur un écran d'appareil alors qu'ils peuvent être plus gênants sur un écran d'ordinateur ou une impression. Ainsi, un mauvais réglage d'exposition ne se voit pas forcément sur l'écran de l'appareil alors qu'il se révélera pour d'autres usages.
[166] Une exagération d'un tel défaut peut être effectuée :
[167] - par modification du contraste, par exemple en appliquant une courbe en S qui réduit le contraste quand il est trop faible et qui l'augmente quand il est trop fort,
[168] - en corrigeant les défauts de contraste et de couleur de l'écran, par exemple par application de profil de l'écran conforme au standard ICC.
[169] Dans le cas où l'image numérique est destinée à subir un traitement d'amélioration de contraste par exemple selon le brevet « procédé et système pour modifier une image numérique de manière quasi régulière par pixel » déposé le 23 septembre 2003 par « Do Labs » sous le numéro 03/50596, on peut tenir compte de ce traitement par traitement en appliquant ce traitement sur l'image avant quantification du défaut.
[170] On peut également tenir compte de ce traitement par estimation en modifiant l' histogramme avant quantification du défaut avec une estimation de l'impact qu'aurait eu le traitement, par exemple à l'aide d'une transformation linéaire suivie de l'application d'un gamma.
[171] Le signal d' indication peut comporter :
[172] - Une information de réglage de correction manuelle, d'exposition, ou de temps de pose, ou d'ouverture permettant de limiter ou supprimer le défaut. Par exemple lorsque l'utilisateur a réglé l'appareil avec une correction de sous-exposition manuelle, on peut utiliser l'analyse de la valeur maximale de histogramme pour, lorsque celle-ci s'écarte du maximum de la dynamique de plus d'un seuil prédéfini, par exemple 10%, avertir l'utilisateur que le réglage d'exposition est peut-être mal adapté: en posant une question : « voulez- vous modifier la correction d'exposition ? », en changeant la couleur ou en faisant clignoter le symbole indiquant le réglage de correction d'exposition, s'il est présent, en utilisant un autre signal tel que décrit précédemment.
[173] - Une proposition de plusieurs réglages de correction d'exposition, par exemple le mode automatique et/ou le ou les modes manuels pour lesquels la quantification du défaut est la plus faible.
[ 174] - Une proposition de reprendre la vue.
[175] Le signal d'indication peut être fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment :
[176] - le réglage de correction d' exposition,
[177] - le réglage du mode d' exposition,
[178] - une indication de l'utilisation finale de l'image. Notamment en cas d'utilisation sur un écran de téléphone mobile, les défauts de contraste sont généralement moins visibles et le signal peut apparaître pour une quantification du défaut plus forte que dans le cas d'une utilisation pour un service d'impression.
[179] D é fauts qui se rapportent à la nettet é :
[180] On va maintenant décrire une réalisation de l'invention dans laquelle, après l'acquisition de l'image, on calcule à partir de cette image un signal d'indication de défaut(s) qui se rapporte à la netteté de l'image acquise.
[181] Un tel défaut peut être notamment :
[182] - Le flou de bougé, qui se produit si l'utilisateur bouge trop ou si le sujet est en mouvement rapide. Ce défaut est d'autant plus important que le temps de pose est long, en particulier sur les appareils, notamment les photophones, dépourvus de flash, ou pour des scènes de nuit.
[183] - Le flou de mise au point, qui se produit si l'image est prise trop près, en particulier sur les appareils à mise au point fixe, ou pour les appareils ou objectifs dépourvus de mode macro ou si la mise au point automatique est défaillante, ce qui arrive sur les appareils photos numériques notamment.
[184] - Un flou de mise au point en mode mise au point manuelle, par exemple : une image prise en mode macro d'un objet trop éloigné, une image prise en mode normal d'un objet trop proche.
[185] - Un flou visible pour un usage donné, par exemple un flou qui ne se voit pas sur l'écran de l'appareil mais qui se voit sur une impression.
[186] Il convient de rappeler que la netteté peut être caractérisée par un calcul d'histogramme du maximum des gradients dans chaque direction pour chaque pixel. La quantification de la netteté peut alors être le pourcentage des pixels pour lesquels le maximum du gradient est inférieur à un seuil, notamment 10% de la dynamique.
[187] Il est connu par ailleurs que lorsque le nombre de pixels d'image est réduit par un sous-échantillonnage classique tel que bilinéaire ou bicubique, sa netteté augmente. On peut par exemple se reporter à l'article publié dans les « Proceedings of IEEE, International Conférence of Image Processing, Singapore 2004 », et intitulé « Uniqueness of Blur Measure » de Jérôme BUZZI et Frédéric GUICHARD.
[188] Ainsi, les défauts de netteté sont d'autant moins visibles que l'écran est petit et donc, ils sont difficilement décelables sur un écran d'appareil alors qu'ils peuvent être plus gênants sur un écran d'ordinateur ou une impression. Par exemple une mauvaise mise au point ou un flou de bougé ne se voient pas forcément sur l'écran de l'appareil alors qu'ils se révèlent pour d'autres usages.
[189] On sait que le réglage de temps de pose (un des paramètres de l'exposition) est directement lié au flou de bougé.
[190] Enfin à quantité de lumière donnée dans une scène, en basse lumière un compromis est à réaliser entre bruit et flou de bougé. [191] Une exagération d'un tel défaut peut être effectuée :
[192] - en réduisant d'autant plus la netteté que l'image manque de netteté
[193] - contrairement aux méthodes classique qui augmentent la netteté, on réduit le nombre de pixels sans augmenter la netteté pour permettre son affichage sur l'écran de l'appareil par exemple en enchaînant les étapes suivantes : [194] - on estime le flou de l'image capturée (au moyen par exemple d'une méthode de gradient telle que décrite précédement). [195] - on sous-échantillone l'image capturée en une image « preview ».
[196] - on rajoute le flou estimé sur l'image capturée à l'image « preview », au moyen par exemple d'un filtre linéaire gaussien où l'écart type correspond à la quantité de flou estimée. [197] Dans le cas où l'image numérique est destinée à subir un traitement ayant un impact sur la netteté, par exemple un traitement de réduction ou d'augmentation du nombre de pixels, notamment pour réaliser une impression, un affichage sur écran d'appareil mobile ou un affichage sur écran d'ordinateur : On peut tenir compte de ce traitement en appliquant ce dernier sur l'image avant quantification du défaut. On peut également tenir compte de ce traitement par estimation en modifiant la valeur quantifiée du défaut avec une estimation de l'impact qu'aurait eu le traitement, par exemple à l'aide de valeurs de corrections tabulées, préalablement calculées pour chaque facteur de réduction ou d'augmentation du nombre de pixels. On veillera particulièrement à tenir compte du nombre de pixels effectivement capturés qui peut être inférieur à la résolution du capteur si un zoom numérique a été appliqué, car un tel zoom ne conserve que la partie centrale de l'image. [198] Le signal d'indication peut comporter :
[199] - Une information de réglage de l'exposition - dont la sensibilité ISO, le temps de pose, un mode prédéfini - ou de la mise au point, cette information permettant de limiter ou supprimer le défaut. Par exemple en mode manuel, si l'utilisateur a réglé son appareil en mode macro et a oublié de changer le réglage lorsqu'il essaie de photographier un portrait, on peut utiliser une quantification du défaut telle que décrite précédemment, pour, lorsque celle-ci dépasse un seuil prédéfini, avertir l'utilisateur que la mise au point est peut-être mal réglée : en posant une question : « voulez- vous passer en mode mise au point automatique ? », en changeant la couleur ou en faisant clignoter le symbole indiquant le réglage
de en mode macro, s'il est présent, en utilisant un autre signal tel que décrit précédemment. [200] - Une proposition de plusieurs réglages de mise au point et/ou exposition, par exemple le mode automatique et/ou le ou les modes manuels pour lesquels la quantification du défaut comme décrit précédemment est la plus faible. [201] - Une proposition de reprendre la vue.
[202] Le signal d'indication peut être fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment : [203] - Les réglages de l'exposition et/ou de la mise au point.
[204] - Une indication de l'utilisation finale de l'image, par exemple : dans le cas d'un téléphone mobile, utilisation sur écran de téléphone (moins de 100 000 pixels) et/ou d'un écran d'ordinateur (1 million de pixels environ) et/ou impression de taille standard (10cmxl5cm environ, soit 2 millions de pixels) et/ou autre qui permet de déterminer la netteté finale perçue par l'utilisateur en fonction du facteur d'augmentation ou de réduction du nombre de pixels qui sera appliqué ultérieurement ; dans le cas d'un appareil photo, utilisation pour impression de taille standard (10x15 environ soit 2 millions de pixels) et/ou écran d'ordinateur (1 million de pixels environ) et/ou agrandissement (pas de réduction). [205] D é fauts qui se rapportent au bruit :
[206] On va maintenant décrire une réalisation de l'invention dans laquelle après l'acquisition de l'image, on calcule, à partir de cette image, un signal d'indication de défaut(s) qui se rapporte au bruit de l'image acquise. [207] Un tel défaut peut être le bruit lié à un éclairage d'intensité trop faible. Le bruit est d'autant plus visible que le capteur est de petite taille, que l'éclairage est faible et que l'image est agrandie, en particulier sur les impressions provenant de photophones. [208] Il est connu que le bruit dépend du gain du capteur et du niveau de gris. Un tel défaut peut être quantifié en utilisant des valeurs préalablement tabulées pour chaque valeur de gain du capteur. Ces valeurs tabulées peuvent être obtenues en mesurant pour plusieurs valeurs de niveau de gris et de gain du capteur, le bruit, par exemple à l'aide d'un outil tel que « DxO analyzer » qui détermine notamment une quantité de bruit sous forme d'écart type, la taille du bruit sous forme d'un grain, et l'aspect coloré du bruit sous forme d'un pourcentage. [209] Il est également connu que le bruit est d'autant moins visible que l'image est réduite en taille et donc qu'il est difficilement décelable sur un écran d'appareil alors qu'il peut être plus gênant sur un écran d'ordinateur ou une impression. Par exemple un bruit provenant d'un mauvais réglage d'exposition ou d'une quantité insuffisante de lumière ne se voit pas forcément sur l'écran de l'appareil alors qu'il se révélera pour
d'autres usages. [210] Par ailleurs, il est connu que le gain du capteur est directement lié au réglage de sensibilité ISO. [211] Enfin il est connu qu'à quantité de lumière donnée dans une scène, en basse lumière, un compromis est à réaliser entre bruit et flou de bougé par l'intermédiaire des réglages automatiques ou manuels d'ISO et de temps de pose. [212] Une exagération d'un tel défaut peut être effectuée :
[213] - en ajoutant un bruit ayant les caractéristiques du bruit quantifié par exemple au moyen d'un algorithme tel que explicité dans l'ouvrage de W.H., Teukolsky, S.A., Vetterling, W.T., Flannery, B.P., « Numerical Recipes in C: The Art ofScientific Computing ». Cambridge University Press, Cambridge ; 1992, ce à l'échelle de l'écran et non pas de l'image à la taille initiale, [214] - en ajoutant un bruit ayant les caractéristiques du bruit quantifié correspondant au niveau de gris, ce à l'échelle de l'écran et non pas de l'image à la taille initiale, [215] - en ajoutant un bruit ayant les caractéristiques du bruit correspondant au gain du capteur et/ou au niveau de gris, ce à l'échelle de l'écran et non pas de l'image à la taille initiale. [216] Dans le cas où l'image numérique est destinée à subir un traitement de modification de bruit, par exemple une modification du nombre de pixels ou une réduction de bruit : on peut tenir compte de ce traitement en appliquant ce dernier sur l'image avant quantification du défaut ; on peut également tenir compte de ce traitement par estimation en modifiant la valeur quantifiée avec une estimation de l'impact qu'aurait eu le traitement, par exemple à l'aide de valeurs de corrections tabulées préalablement calculées. [217] Le signal d'indication peut comporter :
[218] - Une information de réglage d'exposition, ou de résolution, ou de sensibilité ISO permettant de limiter ou supprimer le défaut. Par exemple en mode manuel si l'utilisateur a réglé son appareil en mode sport et a oublié de changer le réglage lorsqu'il essaie de faire un portrait en intérieur, on peut utiliser une quantification du défaut telle que décrite précédemment, pour, lorsque celle-ci dépasse un seuil prédéfini, avertir l'utilisateur que l'exposition est peut-être mal réglée : en posant une question : « voulez- vous passer en exposition automatique ? », en changeant l'exposition ou en faisant clignoter le symbole indiquant le réglage de mode d'exposition, s'il est présent, en utilisant un autre signal tel que décrit précédemment. [219] - Une proposition de plusieurs réglages d'exposition et/ou de résolution et/ou d'ISO, par exemple le mode automatique et/ou le ou les modes manuels pour lesquels
la quantification du défaut, comme décrit précédemment, est la plus faible pour la quantité de lumière de la scène.
[220] - Une proposition de reprendre la vue.
[221] Le signal d'indication peut être fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment :
[222] - les réglages de mode d'exposition,
[223] - une indication de l'utilisation finale de l'image ; notamment en cas d'utilisation sur un écran de téléphone mobile le bruit sera moins visible que sur un écran d'ordinateur.
[224] D é fauts qui se rapportent aux d é tails :
[225] On va maintenant décrire une réalisation de l'invention dans laquelle, après l'acquisition de l'image, on calcule, à partir de cette image, un signal d'indication de défaut(s) qui se rapporte aux détails de l'image acquise.
[226] Un tel défaut peut être notamment :
[227] - un nombre de pixels insuffisant pour un usage donné,
[228] - la résolution qui est liée au nombre de pixels du capteur et à l'optique, ainsi qu'au zoom numérique appliqué ainsi qu'à un recadrage éventuel. Un nombre trop faible de pixels oblige par exemple à limiter la taille d'une impression.
[229] Un tel défaut peut être quantifié en comptant le nombre de pixels effectivement utilisés sur le capteur. Il est à noter que ce nombre dépend notamment du facteur de zoom numérique appliqué.
[230] Il est connu que les défauts liés aux détails sont d'autant moins visibles que l'écran présente une faible taille et donc qu'il sont difficilement décelables sur un écran d'appareil alors qu'ils peuvent être plus gênants sur un écran d'ordinateur ou une impression. Par exemple un mauvais réglage de qualité d'image, ou de résolution, ou un zoom numérique trop important ne se voit pas forcément sur l'écran de l'appareil alors qu'il se révélera pour d'autres usages.
[231] Une exagération d'un tel défaut peut être effectuée en réduisant les détails, par exemple en réduisant la résolution de l'image pour se rapprocher des conditions d'utilisation lors d'une impression. Dans l'exemple d'une image d'un appareil 4 millions de pixels prise avec un zoom numérique d'un facteur de 4 affichée sur un écran de 60000 pixels : l'image acquise présente 250 000 pixels ; si on veut utiliser cette image pour imprimer en format standard (donc avec environ 2 millions de pixels pour un format standard 10x15cm) il faudra l'agrandir 3 fois environ dans chaque direction ; et si on affiche l'image de 250000 pixels sur l'écran de 60000 pixels, la perte de détails lors de l'impression ne sera pas visible.
[232] Par contre si on réduit l'image à 7000 pixels environ, pour l'afficher il faudra l'agrandir 3 fois dans chaque direction ce qui donnera un aspect similaire à
l'impression. Pour cela, on peut d'abord réduire l'image par exemple par un filtre bilinéaire correspondant à une matrice 2x2 puis l'agrandir par exemple par application d'un filtre bicubique ou d'un filtre d'interpolation comme ceux décrits dans l'article de Philippe Thévenaz, Thierry Blu, Michael Unser : « interpolation revisited », IEEE Transactions on médical Imaging, Vol 19, N-7, p 739-758, 2000. Afin de gagner du temps de calcul, il est bien entendu possible d'appliquer un filtre qui calcule directement la réduction combinée avec l'agrandissement, par exemple par application d'un filtre correspondant à la convolution des 2 filtres, c'est à dire application d'un filtre par un matrice correspondant à la multiplication des 2 matrices. [233] Dans le cas où l'image numérique est destinée à subir un traitement de modification des détails, par exemple un agrandissement : on peut tenir compte de ce traitement en l'appliquant sur l'image avant quantification du défaut ; on peut également tenir compte de ce traitement par estimation en modifiant la valeur quantifiée avec une estimation de l'impact qu'aurait eu le traitement, par exemple comme décrit dans l'exemple ci-dessus. [234] Le signal d'indication peut comporter :
[235] - Une information de réglage de la résolution et/ou du zoom numérique permettant de limiter ou supprimer le défaut, par exemple utiliser une quantification du défaut telle que décrite précédemment, pour, lorsque celle-ci dépasse un seuil prédéfini, avertir l'utilisateur que le zoom numérique est peut être mal réglé : en posant une question : « voulez- vous désactiver le zoom numérique ? », en changeant la couleur ou en faisant clignoter le symbole indiquant le facteur de zoom numérique ou la résolution, s'il est présent, en utilisant un autre signal tel que décrit précédemment. [236] - Une proposition de plusieurs réglages de résolution et/ou du zoom numérique, par exemple le mode automatique et/ou le ou les modes manuels pour lesquels la quantification du défaut, comme décrit précédemment, est la plus faible. [237] - Une proposition de reprendre la vue.
[238] Le signal d'indication peut être fonction d'au moins un réglage de l'appareil, notamment : [239] - Le réglage de zoom numérique et/ou de résolution.
[240] - Une indication de l'utilisation finale de l'image, notamment : dans le cas d'un téléphone mobile, utilisation sur écran de téléphone (moins de 100 000 pixels) et/ou écran d'ordinateur (1 million de pixels environ) et/ou impression de taille standard (10cmxl5cm environ soit 2 millions de pixels) et/ou autre qui permet de déterminer la netteté finale perçue par l'utilisateur en fonction du facteur d'augmentation ou de réduction du nombre de pixels
qui sera appliqué ultérieurement, dans le cas d'un appareil photo, utilisation pour impression de taille standard (10x15 environ soit 2 millions de pixels) et/ou écran d'ordinateur (1 million de pixels environ) et ou agrandissement (pas de réduction). [241] De fa ç on g é n é raie, on indique à l'utilisateur la présence des défauts qui proviennent des actions de cet utilisateur et, de préférence, on lui indique une action corrective à effectuer. [242] Lorsqu'il est possible de fournir une aide avant la prise de vue, celle-ci est indiquée à l'aide d'un signal dans le viseur ou sur l'écran ou à l'aide d'un signal d'indication de cadrage ou d'un message, par exemple incitant à faire appel à un support stable pour l'appareil. [243] Ces aides à la prise de vue peuvent également être utilisées lorsqu'on fait appel à un logiciel de retouche pour guider l'utilisateur notamment lors d'un recadrage ou de l'application d'un filtre ou effet spécifique. Ces indications tiennent compte de la perception des défauts par l'œil et donc des traitements tels que la réduction de bruit, l'amélioration du contraste, le nettoyage d'une photo de texte, la réduction des défauts de l'appareil et/ou de l'écran. Ceci est effectué soit en montrant avant la prise de vue, une photo ou vidéo ayant subi les mêmes traitements soit en procédant comme décrit ci-dessus, c'est-à-dire en montrant l'image traitée après la prise de vue, en effectuant des mesures sur l'image traitée ou en corrigeant les mesures sur l'image brute par une estimation de l'effet de traitement. [244] Une ou plusieurs des fonctions suivantes permettent d ' augmenter la qualit é des photos ou vid é os : [245] Aide au cadrage : par superposition de silhouette sur l'image qui indique à l'utilisateur comment cadrer dans différents cas qu'il peut choisir en écran horizontal (image plus large que haute) ou en écran vertical, ce qui permet d'obtenir à la fois une image cadrée correctement et une meilleure résolution que si un recadrage ultérieur était effectué. Ces aides au cadrage sont les suivantes : Pour le portrait d'une personne : contour de la tête et, le cas échéant, du buste, de préférence avec respect de la règle des trois tiers : plusieurs cadrages sont proposés, par exemple : gros plan de la tête en écran vertical, buste en écran vertical à gauche de l'image, buste en écran vertical à droite de l'image, debout en écran vertical, gros plan de la tête en écran horizontal à droite de l'image, gros plan de la tête en écran horizontal à gauche de l'image ; dans le cas des gros plans, afin d'inciter le photographe à positionner le sujet devant un fond plein ou sans intérêt, on peut griser ou cacher l'image autour de la silhouette.
Pour la photo de 2 personnes ou de groupes : contour des têtes et bustes : plusieurs cadrages sont proposés, par exemple : deux bustes en écran horizontal, les silhouettes d'un groupe devant un trait symbolisant l'horizon disposé à un tiers en haut de l'image en écran horizontal. Pour un paysage : un trait symbolise l'horizon de préférence à environ un tiers de l'image. Plusieurs cadrages sont proposés, par exemple : horizon haut en écran horizontal, horizon bas en écran horizontal, horizon haut en vertical, horizon bas en écran vertical. Pour une photo de texte : quelques caractères de taille et orientation adaptées sont proposés, ce qui permet de déterminer où se trouve le haut du texte et donc le tourner correctement pour l'afficher sur un écran ou pour le coller sur une carte postale. Pour une photo de nuit plusieurs cadrages sont proposés, par exemple : portrait rapproché, feux d'artifice. Pour une photo d'identité on propose un cadrage de contour de la tête et des épaules.
[246] Toutes ces aides peuvent être disponibles pour un cadrage en écran horizontal (photo plus large que haute) ou en écran vertical.
[247] On peut également présenter des exemples de photos, notamment de grands photographes.
[248] On peut aussi fournir des explications adaptées au cas (type de scène et type de service) par exemple sous la forme d'un cours photo et/ou d'exemples.
[249] Cette aide au cadrage respecte de préférence la règle d'or de la photographie dite des trois tiers : ne jamais centrer le sujet ou l'horizon.
[250] Cette aide au cadrage permet également de déterminer où se trouve le haut de l'image et ensuite automatiquement lui appliquer une rotation pour que le haut de la scène se trouve en haut de l'écran même si l'appareil était tourné lors de la prise de vue, ce sans avoir besoin d'un capteur pour déterminer si l'appareil est en position horizontale ou verticale.
[251] Adaptation du temps de pose et de 1 ' exposit ion au type de service ou d ' utilisation.
[252] Ainsi, sur un mobile, le temps de pose doit être plus court pour une impression ou l'envoi à une adresse email, que pour un envoi à un autre mobile. Le temps de pose et l'exposition doivent aussi être adaptés au cadrage choisi. Il faut ainsi une exposition longue pour un feu d'artifice, plutôt sous-exposer de nuit pour obtenir des noirs et éviter de surexposer les zones éclairées ; il faut une exposition courte pour les sujets rapides.
[253] On peut montrer une image am é lior é e sur 1 ' é cran afin de se rendre compte de la qualité finale perçue par le récepteur du service et d'éviter de supprimer des photos utilisables après amélioration mais qui semblent de mauvaise qualité avant amélioration par traitement numérique. [254] L'image améliorée peut être calculée sur un nombre faible de pixels adapté à la résolution de l'écran afin de réduire le temps de calcul et la ressource batterie. Si la photo est ensuite acheminée vers un serveur distant, ce dernier peut effectuer le calcul à la résolution nécessaire à l'utilisation du service. [255] On peut montrer un indicateur d ' image trop floue (bougé et/ou mise au point) adapté au service choisi, par exemple suite à une analyse du contenu de l'image, et/ou afficher ou é mettre le message correspondant : « veuillez poser votre main sur un support stable », « veuillez vous éloigner du sujet ». [256] La mesure (qui est une façon de réaliser une quantification) de défaut peut être effectuée à posteriori sur l'image comme décrit ci-dessus, et/ou un capteur peut être utilisé et/ou une analyse de la photo ou vidéo peut être effective pour détecter le mouvement et adapter le temps de pose en conséquence. [257] On peut montrer un indicateur d ' image bruit é e. et/ou afficher ou é met tre le message correspondant : « veuillez éclairer davantage le sujet principal ». [258] Le bruit peut être mesuré dans l'image, et/ou le bruit peut être calculé à partir du gain du capteur et du bruit connu pour une valeur du gain. [259] On peut montrer un indicateur d ' image sombre et/ou afficher ou é mettre le message correspondant : « veuillez éclairer davantage la scène ». [260] La mesure peut être effectuée sur la moyenne de l'image et/ou en regardant le maximum de la dynamique comme décrit ci-dessus dans l'exemple de réalisation relatif aux défauts qui se rapportent au contraste. [261] On peut montrer un indicateur de contre-jour, et/ou afficher ou é mettre le message correspondant : « veuillez éclairer davantage le sujet principal ». [262] On peut montrer un indicateur de manque de r é solution, et/ou afficher ou é mettre le message correspondant : « votre image manque de détails, veuillez ne pas utiliser le zoom numérique ». [263] On peut montrer un indicateur de non respect des r è gles pour les photos d ' identit é d'un pays (on décrit plus loin un service photo d'identité), et/ou afficher ou é mettre le message correspondant. [264] On peut montrer un indicateur de fond non uniforme, et/ou afficher ou é mettre le message correspondant : « le fond est mal adapté, veuillez utiliser un fond plus uniforme ». [265] Cet indicateur est particulièrement adapté aux portraits de près.
[266] On peut utiliser une touche d é di é e ou des onglets d'un menu, de manière
cohérente avec le contexte, afin de permettre à l'utilisateur de prendre une photo à tout moment rapidement et simplement. [267] On peut fournir une indication sur la meilleure direction d ' é clairage : lorsque l'utilisateur tourne l'appareil vers la droite ou la gauche, un indicateur (rouge, orange, vert ou une flèche) indique la et les directions où l'éclairage permet d'obtenir la meilleure qualité d'image. [268] Pour un portrait par exemple, cette fonction permet de positionner le sujet dans cette direction. Pour réaliser cette fonction on analyse, par exemple, la quantité de bruit, le contraste, le temps de pose, les couleurs pour déterminer la qualité de l'image et donc la meilleure direction. [269] On peut fournir une indication du r é sultat de 1 ' analyse a utomatique de balance des blancs (éclairage du jour, ombragé, éclairage artificiel) afin de permettre de forcer à priori ou à posteriori le réglage automatique. [270] L ' ergonomie est par exemple la suivante :
[271] Les touches droite et gauche permettent de choisir une catégorie et des touches haut et bas permettent de choisir une variante. [272] Les catégories possibles sont : standard, portrait, paysage, nuit, sport, photo d'identité. [273] Les variantes possibles sont les différents cadrages.
[274] La catégorie peut être affichée par un système d'onglets.
[275] Une touche « aide » permet d'obtenir un exemple de photo et un texte explicatif fournissant des règles de photographie. [276] Le cours photo peut présenter plusieurs des caractéristiques suivantes :
[277] - Une partie adaptée à la situation, du type aide contextuelle : choix de l'utilisateur : type de cadrage, type de service, analyse de l'image, avec les différents contrôles décrits plus haut. [278] - Une partie générale, plus abstraite, sur les règles de composition et les principales règles de la photographie : importance de la lumière pour donner l'ambiance (quantité, contraste, ombre, direction, directe ou indirecte), s'assurer que rien n'attirera l'œil plus que le sujet principal, règle des tiers : dans l'image divisée en 9 rectangles égaux, le sujet dominant doit être dans l'une des 4 zones d'intérêt choisies, prendre les sujets du dessus ou du dessous, pas de niveau, utiliser des zones quasi blanches ou noires pour mettre en valeur le sujet principal, choisir le moment pour que l'image inspire un sentiment, les images doivent contenir des textures détaillées pour donner l'impression
de réalité, des lignes conduisant vers le sujet le mettent en valeur, le fond doit être simple pour mettre en valeur le sujet principal. [279] - Inclure des exemples de photos.
[280] - Inclure des textes courts.
[281] L'utilisateur doit indiquer, de préférence avant la prise de vue, le ou les types de services qu'il souhaite utiliser avec cette image. Dans le cas où le souhait de l'utilisateur n'est pas connu, ou s'il souhaite utiliser tout type de service, on considère le cas le plus défavorable. Des exemples de services ou cas d'utilisation sont les suivants : [282] - Pour toutes les photos : impression 8cm xlOcm, adaptée aux images de 300 000 pixels, impression 10cmxl5cm, adaptée aux images de 1 million de pixels ou plus, impression de taille quelconque, affichage sur écran d'ordinateur, affichage sur écran de terminal mobile. [283] - Pour les photos de texte : envoi par fax, impression 8cm xlOcm, impression 10cmxl5cm, tout type d'impression, affichage sur écran d'ordinateur, affichage sur écran de terminal mobile. [284] SERVICES
[285] 1. Les divers services considérés utilisant l'image sont :
[286] - Envoi d'une télécopie depuis un terminal,
[287] - Envoi vers un autre terminal,
[288] - Envoi vers un email,
[289] - Envoi vers un album en ligne,
[290] - Envoi vers un site internet personnel (« moblog » en langue anglaise),
[291 ] - Envoi d' une carte postale,
[292] - Envoi d'une demande d'impression,
[293] - Envoi d'une demande de photos d'identité,
[294] - Demande d'un retour sur le terminal émetteur.
[295] 2. Pour chacun des services :
[296] On effectue une prise de vue et/ou on effectue une recherche dans un album et/ou on effectue une retouche avec amélioration de la prise de vue (cours, aide au cadrage, contrôle...),
[297] - on améliore l'ergonomie d'utilisation,
[298] - on améliore la qualité de l'image comme décrit plus loin en effectuant un traitement local et/ou déporté vers un serveur, [299] - on utilise, le cas échéant, une photo de texte (quelquefois appelée FotoText+).
[300] 3. Pour envoyer une télécopie (fax) depuis un terminal, on peut procéder comme suit : [301] - on effectue une prise de vue d'un document contenant du texte et/ou des dessins,
[302] - on effectue un traitement de nettoyage du fond, • en local (dans le terminal) ou • distant sur un serveur, puis acheminement vers un télécopieur, [303] - on peut saisir un texte,
[304] - on met en page la télécopie,
[305] - on envoie via MMS, Wap, http..., ou directement depuis le terminal, vers un télécopieur si le traitement est local. [306] Pour l'envoi d'une télécopie depuis un terminal, on peut également procéder comme suit : [307] - Prise de vue d'un document contenant du texte et/ou des dessins,
[308] - Traitement de nettoyage du fond dans le terminal,
[309] - Eventuellement saisie de texte,
[310] - Mise en page de la télécopie,
[311] - Envoi via MMS, Wap, http... vers un serveur ou directement depuis le terminal vers un télécopieur. [312] Pour un envoi d'une télécopie depuis un terminal, on peut encore procéder de la façon suivante : [313] - Prise de vue d'un document contenant du texte et/ou des dessins,
[314] - Eventuellement saisie de texte,
[315] - Envoi via MMS, Wap, http... vers un serveur,
[316] - Traitement de nettoyage du fond dans un serveur,
[317] - Mise en page de la télécopie,
[318] - Acheminement vers un télécopieur.
[319] 4. Un service de photo d'identité comprend, dans une réalisation, les étapes suivantes : [320] - Prise de vue avec aide au cadrage.
[321] Cette aide au cadrage peut être adaptée aux normes du pays pour les documents officiels. [322] - L'aide au cadrage permet de segmenter l'image pour effectuer plus facilement les contrôles ci-dessous. [323] - Contrôle du respect des règles :
Les règles qui peuvent être contrôlées sont par exemple : le contrôle de l'uniformité du fond, le contrôle de la couleur du fond, le contrôle si le fond est assez clair, le contrôle de la présence d'ombre sur le fond, le contrôle de l'éclairage du visage (qui ne doit pas être trop sombre), le contrôle de l'absence d'un chapeau ou voile, le contrôle de l'absence d'accessoires, le contrôle des proportions du visage, le contrôle que le visage est de face et non de profil. [324] Le contrôle peut être automatique et/ou manuel.
[325] En cas de non respect de la règle : de préférence la correction est automatique, et/ou la correction est effectuée manuellement par un opérateur, par exemple le nettoyage du fond, sinon un message est renvoyé à l'utilisateur, de préférence rapidement pour qu'il puisse reprendre la photo. [326] Ce message indique par exemple comment reprendre une photo sans le défaut.
[327] - Eventuellement saisie d'un texte à mettre au dos, par exemple : le nom le nom et la classe pour une photo scolaire. [328] - Saisie de l'adresse postale du destinataire ou du point de récupération des photos.
[329] - Choix éventuel du fournisseur du service.
[330] - Retouche éventuelle de l'image (nettoyage du fond, contraste...). La retouche est manuelle par transmission automatique de la photo à un opérateur, et/ou automatique. [331] - Transmission.
[332] Ce service peut être adapté aux règles d'un pays pour les documents officiels.
[333] 5. Autres services possibles avec un cameraphone (ou photophone) :
[334] - Reconnaissance de caractères.
[335] - Reconnaissance de visage.
[336] - Lecture de Code barre.
[337] - Gestion des droits et signature digitale (« watermark »).
[338] - Site personnel Mobile (« blog »).
[339] - Modèle de texte et photos, par exemple pour la fête des mères ou la St Valentin ou encore pour des poésies. [340] - Urgences Médicales, pour des situations difficiles, par exemple en mer ou en montagne. [341] - Constat amiable en cas d'accident automobile. Une application pose les questions
et indique les photos à prendre pour établir un constat. [342] - Télédiagnostic, par exemple pour une maladie de plante.
[343] - Services pratiques Mesures. Par exemple, on peut mesurer les dimensions d'un meuble ou autre objet auquel on juxtapose un élément ayant une dimension déterminée, tel qu'une carte de crédit. Couleur : Calcul d'assortiment entre les couleurs de deux objets. Par exemple l'assortiment de la couleur d'un pantalon avec celle des chaussures, ou l'assortiment entre une cravate et une chemise. [344] - Services divers Morpho astrologie : chaque jour l'horoscope est calculé et personnalisé à partir de la date de naissance et du visage. « Morpho matching » : Evaluation du taux d'entente entre deux personnes, ce taux étant basé sur les photos des visages. Aura : rajouter une « aura » colorée à la personne (ou l'objet) sur la photo. [345] - Sécurité et identification ou authentification Signature : la signature écrite (adjointe à un numéro généré par un serveur par exemple) peut servir d' authentification. La photo peut aussi servir d' authentification. [346] - Services professionnels : Devis : Le vendeur venant établir un devis a parfois besoin de consulter un spécialiste. Le cameraphone fournit un moyen de consulter l' installateur/fournisseur au moment de l'établissement du devis. Par exemple un installateur de moteurs de volets roulants peut consulter un installateur pour déterminer la complexité du démontage. [347] On peut aussi valider auprès d'un client des choix qui émergent tardivement pour éviter des délais ou des erreurs d'appréciation, par exemple autoriser une coupe d'arbre plus violente que prévue, ou montrer avec le cameraphone une racine qui empêche le creusement d'une tranchée. [348] Le serveur distant, appelé également serveur de correction, peut se situer:
[349] - dans le MMS-C (système de traitement des MMS chez l'opérateur),
[350] - à l'entrée du MMS-C,
[351] - à la sortie du MMS-C,
[352] - dans la passerelle WAP,
[353] - dans le MM9,
[354] - dans le MM7.
[355] Les combinaisons suivantes de terminal et de serveur sont possibles:
[356] - terminal standard et serveur,
[357] - terminal avec application qui réalise du traitement d'image, sans serveur,
[358] - terminal avec application qui réalise du traitement d'image, avec serveur,
[359] - terminal avec application qui ne réalise pas les traitements, avec serveur,
[360] - terminal avec application qui réalise les traitements pour donner un aperçu à l'utilisateur sur une image de taille réduite, avec serveur. [361] Les traitements destinés à un retour vers l'utilisateur peuvent se faire:
[362] - en local (dans le terminal), ou
[363] - à distance via http ou un autre protocole.
[364] EXEMPLES D' APPLICATION AVEC DES TERMINAUX DE TELEPHONE MOBILE [365] Des exemples de répartition des traitements sont donnés ci-après :
[366] a) Application avec un réseau 3G
[367] Ce réseau permet des échanges rapides terminal - serveur. Il est donc possible d'effectuer les traitements dans le serveur et d'afficher rapidement le résultat sur le téléphone. On peut ainsi travailler avec une puissance de calcul quelconque sur le terminal et un nombre de pixels élevé. [368] b) Application avec un réseau 2.5G et un téléphone haut de gamme (« smartphone » en anglais). [369] Le réseau ne permet pas des échanges rapides terminal - serveur. Mais le terminal dispose d'une puissance de calcul élevée. [370] Il est donc possible d'effectuer les traitements dans le terminal d'images à la taille de l'écran pour montrer un aperçu à l'utilisateur, et d'afficher rapidement le résultat sur ce terminal. [371] On peut effectuer les traitements à pleine résolution sur le serveur sans retour nécessaire vers l'utilisateur. [372] c) Application avec un réseau 2.5G et un téléphone milieu de gamme (« Featurephone » en anglais). [373] Le réseau ne permet pas des échanges rapides terminal - serveur.
[374] Le terminal a une puissance de calcul limitée et les échanges sont lents. La disponibilité d'aperçus pour l'utilisateur sera plus limitée, mais les autres avantages (ergonomie, accessibilité aux services...) sont préservés. [375] Il est donc possible d'effectuer les traitements dans le serveur en limitant les retours vers l'utilisateur. Texte inconnu
[376] revendications
[377] PROCEDE D'AIDE A L'ACQUISITION D'IMAGES NUMERIQUES
[378] Abr é g é