WO2005111501A1

WO2005111501A1 - Bougie de prechauffage comportant un capteur de pression

Info

Publication number: WO2005111501A1
Application number: PCT/FR2005/000932
Authority: WO
Inventors: Bernd Last; Cyrille Patri; Alain Ramond; John Burrows; Sandro Goretti
Original assignee: Siemens Vdo Automotive; Federal-Mogul Ignition Srl
Priority date: 2004-04-27
Filing date: 2005-04-19
Publication date: 2005-11-24
Also published as: US7825352B2; EP1747406A1; KR20070043931A; US20070227487A1; JP4662981B2; FR2869391B1; CN1954179A; FR2869391A1; CN100543370C; JP2007534918A

Abstract

Cette bougie de préchauffage comporte : un corps tubulaire présentant des moyens permettant sa fixation dans un alésage, une pièce tubulaire intermédiaire (30) montée dans le corps tubulaire, un doigt (10') disposé à l'intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire et recevant une électrode de chauffage, et un capteur de pression (14) solidarisé par sa face opposée au doigt (10') à la pièce tubulaire intermédiaire (30), la face du capteur (14) faisant face au doigt (10') étant en appui sur celui-ci.

Description

Bougie de préchauffage comportant un capteur de pression

La présente invention concerne une bougie de préchauffage comportant un capteur de pression. Dans un moteur à combustion interne, notamment un moteur Diesel, on a remarqué que la connaissance de la valeur de la pression à l'intérieur de chaque cylindre permettait de mieux contrôler le déroulement de la combustion dans ce moteur. Cette information est alors utilisée pour réguler l'injection de carburant dans chacun des cylindres. Les émissions polluantes du moteur peuvent ainsi être réduites et la consommation optimisée. Dans un moteur de type Diesel, chaque cylindre comporte une bougie de préchauffage qui permet de réchauffer l'intérieur de la chambre de combustion correspondante, notamment au démarrage du moteur. Cette bougie de préchauffage est disposée dans un alésage taraudé qui traverse la tête de culasse du moteur. Il est déjà connu de l'homme du métier d'intégrer un capteur de pression à une bougie de préchauffage. De cette manière, l'alésage réalisé dans la tête de culasse pour recevoir la bougie de préchauffage sert également à accueillir un dispositif permettant la mesure de la pression à l'intérieur de la chambre de combustion. On évite ainsi de réaliser un alésage supplémentaire dans la tête de culasse. La réalisation d'un tel alésage créerait de nombreux problèmes dus notamment au manque de place ainsi que des problèmes de coût, d'étanchéité, d'accessibilité, etc.. Une bougie de préchauffage comporte généralement un corps tubulaire présentant sur sa surface extérieure une partie filetée permettant sa fixation dans un alésage correspondant réalisé dans une tête de culasse. Une partie de ce corps se trouve alors à l'intérieur de la chambre de combustion et l'autre partie à l'extérieur de celle-ci. La partie à l'intérieur de la chambre de combustion porte un doigt à l'intérieur duquel se trouve une électrode de chauffage. Cette électrode est alimentée par une âme qui traverse le corps tubulaire de la bougie. La partie à l'extérieur de la chambre de combustion est appelée aussi tête de bougie. Au niveau de cette tête, l'âme est connectée à une source d'énergie électrique. Il est connu également de placer un capteur de pression au niveau de cette tête. Ce capteur mesure alors la pression qui s'exerce sur le doigt de la bougie de préchauffage. Dans le principe, on mesure la force exercée par la pression régnant dans la chambre de combustion sur le doigt par une mesure des contraintes existant entre le corps de la bougie et le doigt. La figure 1 annexée représente une forme de réalisation d'une bougie de préchauffage de l'art antérieur munie d'un capteur de pression. Dans cette forme de réalisation de l'art antérieur, décrite plus dans le détail par la suite, le capteur de pression est disposé entre, d'une part le corps de la bougie de préchauffage sur lequel il prend appui et d'autre part un écrou solidaire de l'extrémité supérieure de l'âme alimentant en énergie électrique l'électrode de préchauffage. Dans cette forme de réalisation, l'âme traverse le capteur. Une telle bougie de l'art antérieur permet de mesurer la pression exercée à l'intérieur de la chambre de combustion sur le doigt de la bougie de préchauffage. Toutefois, d'autres signaux viennent se superposer au signal correspondant à la pression mesurée. Pour effectuer une bonne mesure de la pression régnant à l'intérieur de la chambre de combustion du cylindre considéré, il convient de pouvoir s'affranchir du bruit de fond perturbant la mesure de pression. Celui-ci provient par exemple des déformations de la tête de culasse dans laquelle est montée la bougie de préchauffage. La présente invention a alors pour but de fournir une bougie de préchauffage munie d'un capteur de pression pour laquelle le signal correspondant à la pression mesurée n'est pas perturbé par des signaux parasites. A cet effet, elle propose une bougie de préchauffage comportant : - un corps tubulaire présentant des moyens permettant sa fixation dans un alésage, - un doigt disposé à l'intérieur du corps de la bougie et recevant une électrode de chauffage, et - un capteur de pression. Selon l'invention, cette bougie de préchauffage comporte en outre une pièce tubulaire intermédiaire ; le doigt est disposé à l'intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire ; la pièce tubulaire intermédiaire est montée dans le corps tubulaire ; le capteur est solidarisé par sa face opposée au doigt à la pièce tubulaire intermédiaire, et la face du capteur faisant face au doigt est en appui sur celui-ci. Le fait de munir la bougie de préchauffage d'une pièce tubulaire intermédiaire montée comme indiqué ci-dessus permet de réaliser un découplage entre le doigt et le corps de la bougie. Le capteur de pression peut alors mesurer les contraintes issues de la poussée exercée par la pression régnant dans la chambre de combustion correspondante sans être gêné par des contraintes existant au niveau de l'alésage dans lequel la bougie de préchauffage est fixée et qui sont retransmises en partie au corps de cette bougie. L'invention propose aussi que la pièce tubulaire intermédiaire soit solidarisée au corps tubulaire par exemple à proximité de l'extrémité du corps tubulaire destinée à se trouver dans la chambre de combustion du moteur correspondant. Cette zone du corps tubulaire n'est en général pas soumise à des contraintes extérieures et la pièce intermédiaire tubulaire ne subit alors pas de telles contraintes. Dans une forme de réalisation préférée, la pièce intermédiaire est fixée sur le corps tubulaire par ajustement serré. De la sorte, la fixation sur le corps tubulaire est excellente. On peut également envisager ici une fixation par soudure. De même le doigt peut être fixé à la pièce intermédiaire par ajustement serré ou par soudure. Pour une meilleure sensibilité de la mesure de pression au niveau du capteur de pression, la pièce tubulaire intermédiaire présente une zone de déformation entre une première zone de fixation dans laquelle le doigt est solidarisé à la pièce tubulaire intermédiaire et une seconde zone de fixation dans laquelle la pièce tubulaire intermédiaire est solidarisée au corps tubulaire. Cette zone de déformation donne de la liberté de mouvement au doigt et évite de créer une tension entre la pièce intermédiaire tubulaire et le doigt qui serait préjudiciable à la mesure de pression entre ces deux pièces. Pour transmettre les efforts exercés par la pression de la chambre de combustion sur le doigt de la bougie, une forme de réalisation prévoit qu'une entretoise est disposée entre le doigt et la face correspondante du capteur à l'intérieur de la pièce intermédiaire tubulaire. Cette entretoise doit être rigide pour pouvoir retransmettre des contraintes importantes. En outre, elle ne doit pas perturber la mesure de la pression par ses vibrations. Elle présente donc une fréquence propre de vibration très éloignée de la bande passante du capteur de pression. Pour satisfaire à ces exigences, l'entretoise est par exemple réalisée dans un matériau céramique. L'entretoise évoquée ci-dessus peut se présenter sous la forme d'une douille tubulaire allongée dont le diamètre extérieur est inférieur au diamètre intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire et se termine du côté destiné à venir au contact du capteur de pression par une zone tronconique de manière à présenter une surface d'appui du côté du capteur correspondant sensiblement à la surface du capteur. Dans cette forme de réalisation, une pièce unique est disposée entre le doigt et le capteur. Ceci est bien entendu favorable pour une bonne transmission des efforts mais permet également un montage plus facile de la bougie de préchauffage. Dans la bougie de préchauffage selon l'invention, le capteur est de préférence placé dans un logement prévu à cet effet dans la pièce tubulaire intermédiaire, à proximité de l'extrémité de cette pièce opposée à celle destinée à recevoir le doigt et le capteur est par exemple solidarisé à la pièce tubulaire intermédiaire par un écrou présentant un filetage à sa périphérie extérieure engagé dans un taraudage réalisé à l'extrémité intérieure de la pièce tubulaire intermédiaire. Dans le cas où une entretoise est prévue entre le doigt et le capteur, l'écrou peut venir serrer le capteur contre cette entretoise. La présente invention concerne également un moteur à combustion interne, notamment moteur de type Diesel, caractérisé en ce qu'il comporte une bougie de préchauffage telle que décrite ci-dessus. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence au dessin schématique annexé, sur lequel : La figure 1 représente une bougie de préchauffage de l'art antérieur, La figure 2 représente une bougie de préchauffage selon l'invention en vue de côté, La figure 3 représente la bougie de préchauffage de la figure 2 en coupe longitudinale, et La figure 4 est une vue en perspective éclatée de la bougie représentée sur les figures 2 et 3. La figure 1 représente en coupe longitudinale une bougie de préchauffage de l'art antérieur comportant un capteur de pression de façon à pouvoir mesurer la pression dans un cylindre de moteur. Cette bougie de préchauffage 2 est montée de manière classique dans un moteur 4, de type Diesel, et plus précisément dans une culasse 6 de ce moteur. Elle comporte un corps 8, un doigt 10, une âme 12 et un capteur de pression 14. Le corps 8 est adapté à être fixé au moteur 4 par vissage. A cet effet, la culasse 6 comporte un alésage taraudé la traversant et débouchant dans une chambre de combustion dudit moteur 4. Le corps 8 présente quant à lui sur sa surface extérieure un filetage 16 correspondant au taraudage réalisé dans la culasse 6. Lorsque le filetage 16 coopère avec l'alésage taraudé de la culasse 6, la bougie 2 étant dans sa position montée dans le moteur 4, une partie du corps 8 s'étend vers l'intérieur du moteur 4, c'est-à-dire vers la chambre de combustion, tandis qu'une autre partie s'étend vers l'extérieur du moteur. Le corps 8 est un corps tubulaire en acier à l'intérieur duquel sont logés notamment le doigt 10 et l'âme 12. Le doigt 10 fait saillie à partir du corps 8 tubulaire à l'intérieur de la chambre de combustion. Il est ajusté avec serrage à l'intérieur du corps 8 et reçoit une électrode de préchauffage (non représentée). L'âme 12 transmet l'énergie électrique à l'électrode située dans le doigt 10 et, de ce fait, est en contact avec cette électrode et est solidaire du doigt 10 qu'elle prolonge à l'intérieur du corps 8. A l'opposé du doigt 10, l'extrémité libre de l'âme 12 permet sa connexion électrique à un conducteur d'alimentation. Le capteur de pression est un capteur piézo-électrique. Il comprend un élément piézo-électrique 18 disposé entre deux éléments de contact 20 en matériau conducteur d'électricité, le capteur étant lui-même isolé électriquement du reste de la bougie 2 par des éléments électriquement isolants 22. Le capteur de pression 14 vient prendre appui par l'intermédiaire d'une pièce d'appui 24 sur le corps 8. L'autre face du capteur vient en appui contre un écrou 26 solidaire de l'extrémité supérieure de l'âme 12. La partie de la bougie de préchauffage 2 au niveau de laquelle se trouve le capteur de pression 14 et située à l'extérieur du moteur est aussi appelée tête de la bougie. Au niveau de cette tête, le corps 8 présente une zone de préhension 28 utilisée pour le montage/démontage de la bougie 2 par rapport à la culasse 6. Habituellement, cette zone de préhension 28 est cylindrique de section transversale hexagonale. De cette manière, à l'aide d'une clé, en accédant depuis l'extérieur de la culasse 6, le montage et le démontage de la bougie de préchauffage 2 sont possibles. Le diamètre de cette zone de préhension 28 est, de manière classique, supérieur à celui du reste du corps 8. La figure 2 représente, en vue extérieure une bougie de préchauffage selon l'invention. Par rapport à la bougie de la figure 1 , on retrouve un corps 8 présentant sur sa surface extérieure un filetage 16. On reconnaît également du côté de la tête du corps 8 une zone de préhension 28. A l'autre extrémité de la bougie de préchauffage, se trouve un doigt 10'. Il s'agit dans l'exemple de réalisation représenté au dessin d'un doigt 10' en céramique. Un tel doigt présente comme premier avantage d'avoir une durée de vie supérieure aux doigts que l'on rencontre généralement sur les bougies de l'art antérieur. Il est également de forme plus compacte. Ainsi, le doigt 10' est très sensiblement plus petit que le doigt 10 de la figure 1. La bougie de préchauffage des figures 2 à 4 comporte également un capteur de pression 14. Il s'agit ici aussi d'un capteur piézo-électrique qui peut être du même type que le capteur de la bougie de préchauffage représentée sur la figure 1. Alors que sur la figure 1 le doigt 10 est ajusté dans le corps 8, dans la forme de réalisation des figures 2 à 4, conformément à l'invention, une pièce intermédiaire tubulaire 30 est prévue entre le corps 8 et le doigt 10'. Cette pièce intermédiaire tubulaire 30 a pour but d'isoler le doigt 10' du corps 8. Une différence importante entre les capteurs de l'art antérieur et le capteur selon l'invention décrite ici est que le capteur de pression n'est plus disposé entre le corps 8 et le doigt 10 mais est disposé entre le doigt 10' et la pièce intermédiaire tubulaire 30. Ceci ressort notamment de la vue en coupe de la figure 3. Dans la suite de la description on considérera que les éléments destinés à se trouver du côté de la chambre de combustion lorsque la bougie de préchauffage est fixée dans le moteur sont à un niveau inférieur par rapport à des éléments se trouvant à l'extérieur de la chambre de combustion, du côté de la tête de la bougie de préchauffage. Le doigt 10' est ajusté avec serrage à l'extrémité inférieure de la pièce intermédiaire tubulaire 30. De manière classique, seule la partie supérieure du doigt 10' est à l'intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire 30, la partie inférieure du doigt 10' faisant saillie en dehors de la pièce qui la porte pour se trouver à l'intérieur de la chambre de combustion et chauffer le mélange gazeux qui s'y trouve. L'âme 12 alimentant le doigt 10' en énergie électrique traverse toute la pièce tubulaire intermédiaire 30. La pièce tubulaire intermédiaire 30 est elle-même fixée par ajustement avec serrage à l'extrémité inférieure du corps 8 au niveau d'une zone de fixation 32. L'extrémité de la bougie est également appelée parfois cône de la bougie. Au dessus de la zone de fixation 32 de la pièce intermédiaire tubulaire 30 sur le corps 8, la pièce intermédiaire tubulaire 30 se prolonge librement à l'intérieur du corps 8. Dans sa partie supérieure, la pièce intermédiaire tubulaire 30 s'évase et présente une zone de plus grand diamètre servant de logement 34 pour le capteur 14. Dans la bougie, ce capteur 14 se trouve alors au niveau de la tête de la bougie, c'est-à- dire dans la partie supérieure de celle-ci. La partie supérieure de ce logement 34 est taraudée de manière à pouvoir recevoir un écrou 36 présentant un filetage extérieur. Cet écrou 36 est prévu pour exercer un appui sur la face supérieure du capteur 14. La face inférieure de ce capteur 14 repose quant à elle sur une entretoise 38. Cette dernière relie le doigt 10' au capteur 14. Le capteur 14 est par exemple un capteur du type de celui décrit en référence à la figure 1. Il est inutile de reprendre ici la description de ce capteur. La différence importante entre le capteur 14 de la figure 1 et celui des figures 2 à 4 est que sur la figure 1 le capteur 14 travaille à la traction alors que sur les figures 2 à 4 il travaille à la compression. Ceci ne modifie toutefois pas sa structure et on retrouve notamment un élément piézo-électrique disposé entre deux éléments de contact auxquels sont connectés des fils électriques. L'entretoise 38 est une pièce tubulaire pour permettre notamment en son centre le passage de l'âme 12. Le diamètre extérieur de l'entretoise 38 est adapté au diamètre intérieur de la pièce intermédiaire tubulaire 30 de manière à s'étendre librement à l'intérieur de celle-ci. Dans sa partie inférieure, le diamètre de l'entretoise 38 est adapté au diamètre du doigt 10'. Dans sa partie supérieure, le diamètre de l'entretoise 38 est adapté au diamètre de la face inférieure du capteur 14. Ainsi, comme on le remarque sur le dessin, l'entretoise présente dans sa partie supérieure une zone tronconique 40 permettant de passer progressivement du diamètre correspondant au doigt 10' à celui du capteur 14. Le capteur de pression 14 mesure ici uniquement les contraintes issues de la pression régnant dans la chambre de combustion correspondante. Les diverses contraintes s'exerçant sur la tête de culasse 6 dans laquelle la bougie de préchauffage est montée, notamment celles qui ne sont pas proportionnelles à la pression régnant dans la chambre de combustion, sont sans influence sur la pression mesurée par le capteur 14. En effet, la pièce tubulaire intermédiaire 30 est maintenue dans le corps 8 au niveau d'une zone du corps qui ne subit pas les contraintes liées à la déformation de la tête de culasse 6 dans laquelle la bougie de préchauffage 2 est vissée. En effet, ces déformations se retrouvent plutôt au niveau du filetage 16. Le capteur 14 est monté d'une part entre la pièce intermédiaire tubulaire 30 et d'autre part le doigt 10'. Pour obtenir une bonne mesure de la pression exercée sur le doigt 10', on veille dans la conception de la bougie de préchauffage à prévoir une zone de déformation 42 de la pièce intermédiaire tubulaire 30. Cette zone de déformation 42 se trouve entre d'une part la zone dans laquelle le doigt 10' est ajusté avec serrage dans la pièce intermédiaire tubulaire 30 et d'autre part la zone dans laquelle la pièce intermédiaire tubulaire 30 est ajustée dans le corps 8. Cette zone de déformation 42 favorise la transmission des efforts exercés par la pression sur le doigt 10' au capteur 14. Le rôle de l'entretoise 38 est ici important et une grande attention doit être portée à la fabrication de celle-ci. En retransmettant les efforts exercés sur le doigt 10', l'entretoise 38 ne doit pas transmettre de forces parasites. Il convient donc de veiller que l'entretoise ne soit pas d'une part en contact avec l'âme 12 alimentant le doigt 10' en énergie électrique ni d'autre part avec la pièce intermédiaire tubulaire 30. Il convient de veiller également que le mode de vibration propre de cette entretoise ne vienne pas perturber la mesure de pression du capteur 14. Il faut donc veiller à ce que la fréquence propre de vibration de cette entretoise 38 soit éloignée de la bande passante du capteur 14. En choisissant comme matériau une céramique pour réaliser cette entretoise 38, ces problèmes peuvent être résolus. Comme montré sur les figures 3 et 4, la tête de la bougie peut comporter une pièce surmoulée 44 en matière synthétique. Cette pièce peut intégrer la zone de préhension 28 de la tête de la bougie. Le surmoulage avec de la matière synthétique permet d'assurer une bonne étanchéité de la tête de la bougie de préchauffage et assure une bonne protection des connexions électriques des fils électriques reliés aux éléments de contact du capteur 14. Une bougie de préchauffage 2 comprenant un capteur de pression 14 telle la bougie décrite ci-dessus permet de réaliser une excellente mesure de la pression à l'intérieur d'une chambre de combustion. La mesure de cette pression est totalement découplée des bruits parasites pouvant venir perturber cette mesure de pression. Ainsi même dans le cas de la présence d'injecteurs placés au niveau de chaque cylindre, le capteur de pression monté dans une bougie de préchauffage selon l'invention permet de s'affranchir des déformations de la tête de la culasse induites par les contraintes exercées par ces injecteurs. La zone de déformation au niveau de la pièce tubulaire intermédiaire permet quant à elle d'obtenir une bonne sensibilité de la mesure réalisée par le capteur. Comme il ressort notamment de la figure 4, malgré l'introduction d'une pièce tubulaire intermédiaire, la bougie de préchauffage selon l'invention reste d'un montage aisé. Il s'agit d'un empilement de pièces que l'on vient sceller par un surmoulage de matière synthétique au niveau de la tête de la bougie. La présente invention ne se limite pas au mode de réalisation préférentiel décrit ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation accessibles à l'homme du métier. Ainsi par exemple la présente invention est tout à fait envisageable avec un doigt classique. Le dessin de la bougie de préchauffage doit alors être adapté à ce doigt de taille plus importante mais il reste bien entendu possible d'introduire une pièce intermédiaire tubulaire pour réaliser le découplage entre le corps de la bougie et le doigt de celle-ci. Les fixations d'une part du doigt dans la pièce tubulaire intermédiaire et d'autre part de la pièce intermédiaire tubulaire dans le corps sont prévues ci- dessus par ajustement serré. Un autre mode de fixation (soudure par exemple) peut être envisagé. Une alternative à l'utilisation d'une entretoise peut être envisagée. On peut par exemple prévoir un écrou solidaire de l'âme alimentant le doigt en énergie électrique et sur lequel viendrait reposer la face inférieure du capteur de pression. Pour encaisser les efforts mécaniques importants à transmettre, une rigidification de cette âme est alors peut être à envisager. Si cette entretoise est conservée, elle peut prendre une forme différente de celle décrite ci-dessus. Cette forme est avantageuse car elle permet de n'avoir qu'une seule pièce entre le doigt et le capteur. Toutefois on pourrait avoir une entretoise associée à une rondelle d'appui qui ferait l'interface entre l'entretoise et le capteur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Bougie de préchauffage (2) comportant : - un corps (8) tubulaire présentant des moyens (16) permettant sa fixation dans un alésage, - un doigt (10') disposé à l'intérieur du corps (8) de la bougie et recevant une électrode de chauffage, et - un capteur de pression (14), caractérisée en ce qu'elle comporte une pièce tubulaire intermédiaire (30), en ce que le doigt (10') est disposé à l'intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire (30), en ce que la pièce tubulaire intermédiaire (30) est montée dans le corps (8) tubulaire, en ce que le capteur (14) est solidarisé par sa face opposée au doigt (10') à la pièce tubulaire intermédiaire (30), et en ce que la face du capteur (14) faisant face au doigt (10') est en appui sur celui-ci.

2. Bougie de préchauffage (2) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la pièce tubulaire intermédiaire (30) est solidarisée au corps (8) tubulaire à proximité de l'extrémité du corps (8) tubulaire destinée à se trouver dans la chambre de combustion du moteur (4) correspondant.

3. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la pièce intermédiaire (30) est fixée sur le corps (8) tubulaire par ajustement serré.

4. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la pièce intermédiaire (30) est soudée sur le corps (8) tubulaire.

5. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le doigt (10') est fixé à la pièce intermédiaire (30) par ajustement serré.

6. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le doigt (10') est soudé à la pièce intermédiaire (30).

7. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la pièce tubulaire intermédiaire (30) présente une zone de déformation (42) entre une première zone de fixation dans laquelle le doigt (10') est solidarisé à la pièce tubulaire intermédiaire (30) et une seconde zone de fixation (32) dans laquelle la pièce tubulaire intermédiaire (30) est solidarisée au corps tubulaire (8).

8. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'une entretoise (38) est disposée entre le doigt (10') et la face correspondante du capteur (14) à l'intérieur de la pièce intermédiaire tubulaire (30).

9. Bougie de préchauffage (2) selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'entretoise (38) est réalisée dans un matériau céramique.

10. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce que l'entretoise (38) se présente sous la forme d'une douille tubulaire allongée dont le diamètre extérieur est inférieur au diamètre intérieur de la pièce tubulaire intermédiaire (30) et se termine du côté destiné à venir au contact du capteur de pression par une zone tronconique (40) de manière à présenter une surface d'appui du côté du capteur (14) correspondant sensiblement à la surface du capteur (14).

11. Bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le capteur (14) est placé dans un logement (34) prévu à cet effet dans la pièce tubulaire intermédiaire (30), à proximité de l'extrémité de cette pièce opposée à celle destinée à recevoir le doigt (10') et en ce que le capteur (14) est solidarisé à la pièce tubulaire intermédiaire (30) par un écrou (36) présentant un filetage à sa périphérie extérieure engagé dans un taraudage réalisé à l'extrémité intérieure de la pièce tubulaire intermédiaire (30).

12. Moteur à combustion interne (4), notamment moteur de type Diesel, caractérisé en ce qu'il comporte une bougie de préchauffage (2) selon l'une des revendications 1 à 11.