ACCESSOIRE DE CONFORT POUR SIEGE DE VEHICULE
La présente invention concerne un accessoire de confort adaptable au dossier d'un siège de véhicule.
Les dossiers de siège d'automobile sont conçus pour accueillir toutes les morphologies d'utilisateurs. Par conséquent, ils ne conviennent de façon parfaite qu'à très peu de personnes, notamment en ce qui concerne le maintien latéral. Deux exceptions sont cependant à noter, pour les sièges de première monte des berlines haut de gamme et pour les sièges de deuxième monte permettant des réglages par des systèmes intégrés à la structure du siège.
Lors d'une trajectoire en courbe de son véhicule, un automobiliste est soumis à une force centrifuge perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule et opposée à la trajectoire du véhicule. Le corps de l'automobiliste dont la corpulence est inférieure aux calages latéraux intégrés d'origine à la structure du siège subit alors des contraintes et. se déforme en particulier là où les maintiens ne sont pas suffisants. Sous le poids de la partie haute du corps, le fessier dérape moins sur l'assise que les cuisses ou que le dos sur le dossier. Il en résulte des torsions au niveau du bassin et une déformation de l'ensemble du dos, des vertèbres lombaires jusqu'aux cervicales, plus ou moins importantes en fonction de la vitesse du véhicule, en fonction du rayon de braquage ou en fonction du dévers de la chaussée.
La position assise prolongée qu'implique un long parcours en voiture, avec vibrations, secousses, accélérations et freinages, génère très souvent une pénibilité voire des douleurs dans la colonne vertébrale et plus particulièrement dans la région lombo- sacrée. Un appui lombaire donnant une position de lordose confortable semble ainsi fortement recommandé.
Etat de la technique II existe des accessoires à rapporter sur un siège ou un dossier de siège d'automobile permettant de réduire l'espace entre les calages latéraux intégrés d'origine à la structure du dossier du siège. Cependant, ces accessoires ne permettent pas de régler cet espace au besoin exact du physique de l'automobiliste.
Des systèmes permettant de mouler un siège très spécifiquement à un individu, ou des coquilles à rapporter sur un siège ou un dossier de siège d'automobile moulées très spécifiquement à un individu existent également. Cependant, ces systèmes ne permettent pas de réglages ultérieurs en fonction de l'évolution de la corpulence de l'automobiliste ou en fonction de l'épaisseur de sa tenue vestimentaire ou tout simplement s'il s'agit d'un autre utilisateur.
Le document FR- 1.571.673 présente un accessoire comprenant une pièce dorsale et deux cales latérales de maintien réglables en hauteur et en largeur.
On connaît également d'après le document FR- 2.033.537 un accessoire comprenant une pièce dorsale, deux cales latérales de maintien, l'une droite et l'autre gauche s'ajustant de façon amovible symétriquement sur la pièce dorsale. L'accessoire comprend une poche de soutien lombaire gonflable et dégonflable solidarisée aux deux cales latérales de maintien s'ajustant de façon amovible dans l'axe de la pièce dorsale.
Cependant avec cet accessoire, l'utilisateur ne peut pas réaliser séparément le réglage des cales latérales de maintien et le réglage de la poche lombaire, ce qui constitue une gêne. En outre, avec la poche lombaire ainsi disposée de manière non- ergonomique, il persiste un élément d 'inconfort entrant directement en contact avec les lombaires du bas du dos du conducteur. Enfin, la largeur de la poche lombaire ne peut en aucun cas excéder l'écartement entre les cales latérales de maintien. L'appui lombaire ainsi obtenu est nécessairement étroit. La surface d'appui sur le corps se trouve réduite et plus cette surface est faible plus la pression sur le corps est importante et devient inconfortable. Une zone d'appui étroite dans le dos devient un véritable pivot douloureux.
Résumé de l'invention
Un premier problème posé consiste à réaliser un accessoire trouvant une utilité particulièrement intéressante pour les automobilistes désirant améliorer le confort de leur siège et/ou réduire leurs maux de dos.
Un deuxième problème posé est d'obtenir un accessoire particulièrement abordable et attractif aux consommateurs. D'une part, l'accessoire doit être d'une confection . simple qui lui confère un rapport utilité/prix avantageux par rapport à d'autres systèmes de l'art antérieur. D'autre part, l'accessoire doit présenter une simplicité de mise en place sur le siège.
Un troisième problème qui se pose est de permettre à l'utilisateur de fixer, en fonction de sa taille et de sa morphologie, différents éléments dans la zone exacte de ses lombaires et pour optimiser son calage latéral.
Un quatrième problème résolu par l'invention est de dissocier le réglage latéral du réglage lombaire. Le réglage latéral doit se faire à la fois selon la verticale et selon l'horizontale. Le réglage lombaire doit se faire selon la verticale.
Un cinquième problème est l'encombrement du soutien lombaire par rapport aux deux maintiens latéraux. Lorsqu'il n'y a pas de recouvrement ou de croisement possible entre le soutien lombaire et les deux maintiens latéraux, cet encombrement est source d'absence de réglages ou de mauvais réglages du soutien lombaire par rapport aux deux maintiens latéraux.
Un accessoire de confort, destiné à être placé sur le dossier d'un siège de véhicule, comprend une pièce principale dorsale se déployant sensiblement sur toute la longueur du dossier, deux maintiens latéraux solidarisés à l'avant de la pièce principale dorsale et un soutien lombaire solidarisé à la pièce principale dorsale.
Conformément à un premier aspect de la présente invention, l'accessoire est caractérisé en ce que le soutien lombaire est positionné à l'arrière de la pièce principale dorsale.
Les deux maintiens latéraux et le soutien lombaire peuvent être amovibles. Les deux maintiens latéraux et le soutien lombaire peuvent être ajustables en hauteur. Le soutien lombaire est intégré à l'exacte position nécessaire à l'automobiliste, ce soutien lombaire étant lui-même réglable à souhait, ce qui a pour but de réduire les maux et les traumatismes du dos et d'améliorer le confort.
L'ajustement en hauteur des deux maintiens latéraux et du soutien lombaire peut se faire grâce à des moyens de fixation. Ces moyens de fixation peuvent être présents à la fois sur les deux maintiens latéraux et sur le soutien lombaire. Ces moyens de fixation peuvent venir coopérer avec des moyens de fixation complémentaires. Ces moyens de fixation complémentaires peuvent être présents à la fois sur les côtés et à l'arrière de la pièce principale dorsale.
Dans un deuxième mode de réalisation, l'ajustement en hauteur peut également se faire par coulissement d'une partie centrale dans une partie longitudinale dorsale. Cette partie centrale peut ainsi porter à l'avant les deux maintiens latéraux et à l'arrière le soutien lombaire. Les maintiens latéraux peuvent être ajustables en largeur. L'espace latéral, qui est nécessaire à l'automobiliste dont la corpulence est inférieure aux calages latéraux intégrés d'origine au dossier du siège, est réglable à souhait. Ceci a pour effet de limiter les roulis droite/gauche du dos de l'automobiliste lors des trajectoires en courbe du véhicule ce qui a pour but de réduire les maux et les traumatism.es du dos, d'améliorer le confort et d'augmenter la précision de conduite si l'utilisateur est le conducteur.
Cet ajustement peut se réaliser grâce à des moyens de fixation présents sur les deux maintiens latéraux. Ces moyens de fixation peuvent venir coopérer avec des moyens de fixation complémentaires. Ces moyens de fixation complémentaires peuvent être présents sur les côtés de la pièce principale dorsale ou sur les côtés de la partie centrale.
Préférentiellement, le soutien lombaire peut être une poche gonflable et pouvant se dégonfler. Du fait de sa position à l'arrière de la pièce principale dorsale, la longueur du soutien lombaire peut être supérieure à l'écartement existant entre les deux maintiens latéraux. Avec ces dimensions et la conformation selon la présente invention, les deux maintiens latéraux et le soutien lombaire peuvent occuper une même zone commune et se recouvrir, chacun étant cependant sur une face différente de la pièce principale dorsale ou de la partie centrale.
Dans une autre variante de l'invention, l'accessoire peut en outre comprendre une assise située dans le prolongement de la pièce principale dorsale ou de la partie longitudinale dorsale, utilisable ensemble ou séparément. L'assise peut présenter deux cales latérales amovibles réglables en profondeur par rapport à la pièce principale dorsale ou à la partie longitudinale dorsale. Ce réglage peut être mis en œuvre grâce à des moyens de fixation présents sur les deux cales latérales. Ces moyens de fixation peuvent venir coopérer avec des moyens de fixation complémentaires qui peuvent être présents sur les côtés de l'assise.
Les moyens de fixation des deux maintiens latéraux, du soutien lombaire et des deux cales latérales peuvent être réalisés à partir d'une bande d'accrochage venant
s'agripper sur un accrochage adapté se trouvant sur la pièce principale dorsale, sur la partie centrale et sur l'assise, en fonction de la configuration souhaitée.
Les maintiens latéraux, le soutien lombaire et les deux cales latérales sont fixées et ajustées par l'utilisateur par accrochage d'auto-agrippants « mâle » à la pièce principale dorsale qui est soit de part sa nature auto-agrippante « femelle », soit qu'elle est dotée par un quelconque mode de montage de pièces d'auto-agrippantes « femelle ». Les axes longitudinaux des maintiens sont approximativement parallèles à l'axe de la pièce dorsale suivant l'appréciation de confort de l'utilisateur. Chaque cale est positionnée suivant l'appréciation de confort de l'utilisateur approximativement à hauteur médiane de la pièce principale dorsale.
La pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut venir se fixer à la ou aux tiges de l' appui-tête. Dans un premier mode de fixation, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre une ou plusieurs échancrares destinées à la ou aux tiges de l'appui-tête. Cette ou ces échancrares peuvent être fermées par une bande d'accrochage. Dans un deuxième mode de fixation, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre deux rubans d'accrochage entourant la ou des tiges de l'appui-tête. Dans un troisième mode de fixation, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre un élastique faisant ceinture autour de la ou des tiges de l'appui-tête. Cette ou ces échancrares peuvent être fermées par une plaquette de fixation rigide. Dans un quatrième mode de fixation, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre une ou plusieurs échancrares destinées à la ou aux tiges de l'appui- tête. Dans un autre mode de fixation, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre un ou plusieurs trous destinés à faire passer la ou les tiges de l'appui-tête, lors du démontage et du remontage de ce dernier. Dans un autre mode de fixation encore, la pièce principale dorsale ou la partie longitudinale dorsale peut comprendre des lacets noués autour de la ou des tiges de l'appui-tête.
Les deux maintiens latéraux et les deux cales latérales peuvent être réalisées avec un noyau en mousse forte densité. La mousse du noyau présente une densité suffisante pour limiter sa propre déformation sous la force d'inertie du poids de l'automobiliste en cas de trajectoire en courbe du véhicule. Ce noyau peut être recouvert par une enveloppe réalisée en un complexe tissu et mousse à faible densité. Cette mousse a une
densité moins importante que celle du noyau et offre ainsi un confort de surface à l'utilisateur.
Description des dessins L'mvention sera bien comprise et ses avantages et diverses caractéristiques ressortiront mieux lors de la description qui suit d'un exemple non limitatif de réalisation, en se référant au dessin schématique annexé, dans lequel :
- la Figure 1 représente une vue en perspective avant partielle d'un siège automobile muni d'un accessoire selon l'invention ; - la Figure 2 représente une vue de face en éclaté des pièces constitutives de l'accessoire ;
- la Figure 3 représente une vue latérale d'un siège automobile muni de l'accessoire avec un utilisateur ;
- les Figures 4a, 4b, 4c et 4d représentent respectivement une vue avant, une vue latérale, une vue arrière et une vue en coupe transversale d'un maintien latéral ou d'une cale latérale ;
- la Figure 5 représente une vue du dessus du soutien lombaire ;
- la Figure 6 représente une vue en perspective avant partielle d'un siège automobile muni d'un accessoire dans un deuxième mode de réalisation selon l'invention ;
- la Figure 7 représente une vue en perspective éclatée d'un premier mode de fixation de l'accessoire au dossier d'un siège ;
- la Figure 8 représente une vue en perspective d'un deuxième mode de fixation de l'accessoire au dossier d'un siège ; - la Figure 9 représente une vue en perspective d'un troisième mode de fixation de l'accessoire au dossier d'un siège ;
- les Figures 10a et 10b représentent respectivement des vues en perspective et en perspective éclatée d'un quatrième mode de fixation de l'accessoire au dossier d'un siège ; - la Figure 11 représente une vue en perspective d'une deuxième variante de l'accessoire ;
- la Figure 12 représente une vue en perspective d'une troisième variante de l'accessoire ; et
- la Figure 13 représente une vue en perspective d'une quatrième variante de l'accessoire.
Description détaillée de l'invention Dans un premier mode de réalisation (voir Figures 1 à 5), un accessoire (1) destiné à être positionné et à recouvrir le dossier (2) d'un siège automobile (3) comprend une partie principale dorsale (4) constitué par une pièce de forme allongée. Cette partie principale dorsale (4) présente un axe longitudinal médian (L). Cette partie principale dorsale (4) peut également constituer une housse à revêtir au dossier (2) du siège (3) ou une housse à revêtir à l'ensemble du siège (3).
La pièce principale dorsale (4) présente deux excroissances latérales (5) symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal médian (L). A l'avant et symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal médian (L) de la pièce principale dorsale (4) au niveau des deux excroissances latérales (5) sont fixés deux maintiens latéraux (6, 1). A l'arrière et sur l'axe longitudinal médian (L) de la pièce principale dorsale (4) est fixé le soutien lombaire (8).
Les maintiens latéraux (6, 7) sont de forme allongée et leur section perpendiculaire à leur longueur est en forme de coin. Les cales de maintien (6, 7) sont composées d'un noyau de mousse (9) recouvert d'une enveloppe (11). L'enveloppe (11) est munie d'une bande auto-agrippante dite « mâle » (12) ou tout autre moyen de fixation ou d'accrochage. Chaque enveloppe externe (11) comprend ainsi sur l'une de ses faces, du coté le plus fin du coin précédemment décrit, et sur toute la longueur de ladite enveloppe (11), la bande d'auto-agrippant mâle (12).
Selon deux techniques de fabrication, le noyau (9) est produit par la technique de l'usinage ou du moulage à froid. A titre d'exemple, on utilisera de la mousse présentant une densité sensiblement comprise entre 120 kg/m et 150 kg/m . Puis, le noyau (9) est introduit dans l'enveloppe (11), cette dernière étant ensuite fermée par une couture ou par une fermeture à glissière ou par une fermeture avec auto agrippant, après l'introduction du noyau (9). L'enveloppe (11) est réalisée en un tissu. Ce tissu qui peut par exemple être un complexe jersey/mousse préalablement préparée par couture en lui intégrant la bande auto-agrippante mâle (12). A titre d'exemple, on utilisera de la mousse présentant une densité sensiblement égale à 60 kg/m .
La pièce principale dorsale (4) est découpée dans un complexe de tissus jersey gratté/mousse intercalaire/jersey gratté ou plus globalement un « tissu confort et esthétique »/mousse/maille grattée. La mousse intercalaire, ou encore du tissu éponge, peut présenter une épaisseur sensiblement comprise entre 8 mm et 10 mm. Les jerseys grattés constituent eux-même des parties auto-agrippantes dites « femelles » complémentaires de la bande auto-agrippante mâle (12). Tout autre moyen de fixation ou d'accrochage peut être envisagé au niveau des deux excroissances latérales (5).
L'ensemble des parties découpées peut être fini par un point zigzag ou peut être muni d'un biais cousu. Des coutures au sein de la pièce principale dorsale (4) peuvent créer un design ou des repères, par exemple en couleur ou en relief, guidant l'utilisateur pour un bon positionnement symétriques des deux maintiens latéraux (6, 7). Pour une mise en forme, le complexe jersey gratté/mousse/jersey gratté peut être thermoformé, utilisant ainsi toutes les possibilités esthétiques des reliefs permis par cette technique.
Les deux maintiens latéraux (6, 7) s'ajustent de façon amovible en hauteur (flèches H) sur deux parallèles à l'axe longitudinal (L) de la pièce dorsale (4) et en largeur (flèches B) sur une perpendiculaire à l'axe longitudinal (L) de la pièce dorsale
(4). Ces maintiens latéraux peuvent s'incliner légèrement par rapport à l'axe longitudinal (L) pour s'adapter à des bassins plus larges, ou à des torses plus larges.
Le maintien droit (6) est placé sur la partie droite de la pièce dorsale (4), sa partie fine étant orientée vers l'intérieur de l'assise, c'est-à-dire vers l'axe vertical (L) de la pièce dorsale (4), la partie épaisse se situant par conséquent vers l'extérieur de l'assise. Le maintien gauche est placé sur la partie gauche de la pièce dorsale (4), sa partie fine étant orientée vers l'intérieur de l'assise, c'est-à-dire vers l'axe vertical (L) de la pièce dorsale (4), la partie épaisse se situant par conséquent vers l'extérieur de l'assise. L'écartement entre les deux maintiens (6, 7) est ajusté suivant l'appréciation de confort de l'utilisateur.
Le soutien lombaire (8) consiste en une poche en matière synthétique hermétique gonflable au moyen d'un tuyau (13), d'une poire de gonflage (14). Le soutien lombaire (8) se dégonfle grâce à une valve (16) installée sur la poire (14), de manière analogue aux tensiomètres.
Le soutien lombaire (8) est adapté dans sa forme et dans ses dimensions et permet à l'utilisateur (17) de le fixer très justement dans la zone de ses lombaires (18). Pour assurer sa fixation à l'arrière de la pièce principale dorsale (4), le soutien lombaire (8)
comprend une ou plusieurs pièces d'auto-agrippant mâle (19) analogue à l'auto- agrippant utilisé pour les maintiens latéraux (6, 7). Tout autre moyen de fixation peut être envisagé. Une enveloppe en tissu dans laquelle est glissée la poche (8) peut être confectionnée. Cette enveloppe elle même peut se fixer à l'arrière de la pièce principale dorsale (4) par un auto agrippant, etc.
Cette ou ces pièces d'auto-agrippant mâle (19) viennent coopérer directement avec le jersey situé à l'arrière de la pièce principale dorsale (4) ou avec une ou plusieurs pièces d'auto-agrippant femelle complémentaire fixées à l'arrière de la pièce principale dorsale (4). Tout autre moyen de fixation ou d'accrochage peut être envisagé à l'arrière de la pièce principale dorsale (4). Le soutien lombaire (8) s'ajuste de façon amovible (flèche R) à l'arrière selon l'axe longitudinal (L) de la pièce dorsale (4).
Dans une technique de fabrication, la poche de soutien lombaire (8) est munie d'une bande d'auto-agrippant mâle (19) autoadhésive. Dans une autre technique de fabrication, la poche de soutien lombaire (8) est munie d'une bande d'auto-agrippant mâle (19) soudé par haute fréquence.
Dans un deuxième mode de réalisation (voir Figure 6), l'accessoire (21) comprend une partie longitudinale dorsale (22) et une partie centrale (23). La partie longitudinale dorsale (22) présente une largeur inférieure à la pièce principale (4) déjà décrite ci- dessus. La partie centrale (23) porte vers l'avant les maintiens latéraux (6, 7) et vers l'arrière le soutien lombaire (8).
Pour assurer le réglage en hauteur et dans une variante principale de ce deuxième mode de réalisation, la partie longitudinale dorsale (22) va passer à partir de l'arrière par une première fente transversale supérieure (24), va s'engager ainsi à l'avant de la partie centrale (23), puis va ressortir à l'arrière par une deuxième fente transversale inférieure (26). Le soutien lombaire (8) est fixé sur la partie centrale (23) à l'arrière par un point d'attache.
En effet, la partie longitudinale dorsale (22) offrira une surface plus importante au dos de l'utilisateur. Cette partie longitudinale dorsale va être réalisée dans un complexe mousse/« tissu confort et esthétique », peu transpirant. La partie centrale (23) pourra être une maille grattée auto agrippante en polyamide.
Pour assurer le réglage en hauteur et dans une deuxième variante (non représentée) de ce deuxième mode de réalisation, la partie longitudinale dorsale (22) va passer sur le devant par une première fente transversale supérieure (24), va s'engager
ainsi à l'arrière de la partie centrale (23), puis va ressortir à l'avant par une deuxième fente transversale inférieure (26). Le soutien lombaire (8) est fixé à l'arrière de la partie centrale (23) par deux points d'attache situés de part et d'autre de la partie longitudinale dorsale (22) coulissante. Dans la première et la seconde variante du deuxième mode de réalisation, les deux fentes (24 et 26) sont ménagées dans la partie centrale (23), en s 'étendant de part et d'autre et perpendiculairement à l'axe longitudinal (L). Ceci va permettre un coulissement (flèches S en Figure 6) de la partie centrale (23) selon l'axe longitudinal (L) dans et par rapport à la partie longitudinale dorsale (22). Pour assurer sa fixation au dossier (2) du siège (3), l'accessoire (1 ou 21) comprend des moyens pour assurer sa solidarisation à une ou aux deux tiges (29, 31) de l'appui-tête (32). Ces moyens sont prévus à l'extrémité supérieure de la pièce principale dorsale (4) ou de la partie longitudinale dorsale (22). Pour finaliser la fixation de la pièce dorsale au dossier du siège, l'extrémité inférieure de la pièce principale dorsale (4) ou de la partie longitudinale dorsale (22) est simplement glissé par l'utilisateur dans la fente (33) située entre le coussin d'assise (34) et le dossier du siège (2).
Dans un premier mode de fixation (voir Figure 7), deux trous ou échancrares de forme oblongue (36) sont ménagés à l'extrémité supérieure de la pièce principale dorsale (4) symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal (L). Ces deux trous (36) présentent chacun une découpe (37) partant de ceux-ci jusqu'au bord supérieur de la pièce dorsale (4). De cette manière et sans démontage de l'appui-tête (32), ces découpes (37) glissent autour des tiges (29, 31) de l'appui-tête (32) jusqu'aux trous de forme oblongue (36). Les découpes (37) sont ensuite refermées (flèches C), par exemple par une bande auto-agrippante mâle ou avec boutons-pression, repliée en U (38) sur le bord supérieur de la pièce dorsale (4).
Dans un deuxième mode de fixation (voir Figure 8), deux rubans auto-agrippant, l'un mâle (39) et l'autre femelle (41) sont prévus, de manière à ce que, mis en contact, les bouts libres des rubans (39 et 41) se referment autour des tiges (29, 31) de l'appui- tête (32). Le ruban mâle (39) a une de ses extrémités fixée à un coin (42) de la partie supérieure de la pièce dorsale (4). Et le ruban femelle (41) a une de ses extrémités fixée à un coin symétriquement opposé (43) de la partie supérieure de la pièce dorsale (4).
Dans un troisième mode de fixation (voir Figure 9), une ceinture élastique (44) vient s'étendre et se placer autour des tiges (29, 31) de l'appui-tête (32). Une fixation
simplifiée par lacets (45) noués autour des tiges (29, 31) de l'appui-tête (32) est également envisageable (voir Figure 6).
Dans un quatrième mode de fixation (voir Figures 10a et 10b), deux échancrures
(46) sont ménagées à l'extrémité supérieure de la pièce principale dorsale (4) symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal (L). Pour l'attache, une barrette ou une plaquette rigide (47), par exemple de nature polymère polypropylène ou métallique, vient fermer et renforcer les deux échancrures (46). Au moins deux pastilles d'auto-agrippant mâle (48) sont disposées à la surface de la barrette rigide (47) et coopèrent avec au moins deux pastilles d'auto-agrippant femelle (49) disposées entre et de part et d'autres des deux échancrares (46). Dans une autre version, un fourreau (non représenté) perpendiculaire à l'axe (L) de la pièce principale dorsale (4) allant de la base des échancrures (46) au bord supérieur de la pièce dorsale (4) pourra être prévu, afin d'y glisser la barrette rigide (47).
Dans un autre mode de fixation encore (voir Figure 1), deux trous (51), par exemple de forme oblongue, sont percés. Après démontage de l'appui-tête (32), les tiges
(29, 31) passent par ces deux trous (51) lors du remontage de l'appui-tête (32).
Pour une deuxième variante de l'accessoire (voir Figure 11), une pièce d'assise libre (52) vient se glisser dans la fente (33) située entre le coussin d'assise (34) et le dossier du siège (2) et se poser sur le coussin d'assise (34). La pièce d'assise (54) présente deux excroissances latérales planes (57), destinée à la fixation de deux cales latérales. Les excroissances latérales (5) sont parties intégrantes de la pièce principale dorsale (4).
Pour une troisième variante de l'accessoire (voir Figure 12), un accessoire (53) comprend d'un seul tenant une pièce d'assise (54) et une pièce dorsale (56). La pièce dorsale (56) et la pièce d'assise (54) comprennent chacune deux excroissances latérales planes (5 et 57) qui sont rapportées. De cette manière, les excroissances latérales (5 et
57) peuvent être réalisées en tissu auto-aggrippant.
Pour parfaire la fixation des cales latérales, l'enveloppe des cales latérales et des maintiens latéraux (6, 7) peut comprendre dans sa partie verso une surface d'auto- agrippant mâle plus importante, ou encore d'autres pièces d'auto-agrippant, différente de la simple bande décrite ci-dessus. Ceci est prévu, de manière à davantage solidariser les cales à l'excroissance (5 et 57) les recevant, afin d'éviter leur basculement vers l'intérieur du siège (3) si elles sont accrochées par l'utilisateur lorsqu'il pénètre dans son
véhicule. Le complexe des excroissances (5 et 57) doit comprendre de la maille grattée pour la fonctionnalité d'accrochage, alors que le complexe de la pièce dorsale (56) -qui reçoit d'avantage le dos de l'utilisateur- doit comprendre du « tissu confort et esthétique ». Pour une quatrième variante de l'accessoire (voir Figure 13), sensiblement analogue à la troisième variante de l'accessoire ci-dessus, un accessoire (53) comprend en outre des moyens de fixation supplémentaires. sous la forme de bandes (58) faisant le tour du dossier (2) et du coussin d'assise (34). Ces bandes ou rubans élastiques (58), cousus à des endroits adéquats et dotés de crochets, partent par exemple des maintiens latéraux (6, 7) et des cales latérales (59, 61) et assurent en outre une attache complémentaires de ces mêmes maintiens latéraux (6, 7) et cales latérales (59, 61).
Cependant, les maintiens latéraux (6, 7) peuvent être de dimensions et de formes différentes des cales latérales d'assise (59, 61). Les deux cales latérales (59, 61) sont ajustables en largeur et d'avant en arrière, c'est-à-dire en profondeur, par rapport au dossier (2) du siège (3). Les deux cales latérales (59, 61) présentent sensiblement les mêmes caractéristiques de forme, de constitution et de fonction que les maintiens latéraux (6, 7) décrits ci-dessus.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits ici. Toutes les combinaisons des différentes variantes de l'accessoire (1, 21, 53) peuvent être envisagées.