FR3098506A1 - Colis intégrant des moyens de retenue d’un objet - Google Patents

Abstract

Titre : Colis intégrant des moyens de retenue d’un objet L’invention concerne un colis (1) comprenant une caisse (2) présentant un fond et un rebord périphérique (22), le colis (1) comprenant également un couvercle (3) monté à rotation sur un côté porteur du rebord périphérique (22), et des moyens de retenue pour maintenir, dans la caisse (2), un objet à transporter, caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent un cadre monté à rotation sur le rebord périphérique (22) au voisinage du fond de la caisse (2), les moyens de retenue comprenant également des moyens élastiquement déformables s’étendant à l’intérieur du cadre, et une bielle de liaison entre le cadre et le couvercle (3), la bielle étant montée à rotation sur le couvercle (3) et sur le cadre, la bielle, le couvercle (3), le côté porteur du rebord périphérique (22) et le cadre formant ensemble un parallélogramme déformable. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Colis intégrant des moyens de retenue d’un objet

Le domaine de l’invention est celui de la logistique.

Plus précisément, l’invention concerne un colis, ou un moyen de colisage logistique, c’est-à-dire un contenant, pour l’acheminement d’objets entre deux destinations, au moyen d’un colis.

Pour transporter un objet en toute sécurité, et de manière sûre, il est connu des colis tels que des boîtes ou des cartons.

D’une manière générale, les colis comprennent une caisse présentant un fond et un rebord périphérique qui définissent ensemble un volume interne dans lequel est logé l’objet à transporter.

Le rebord périphérique peut être mobile par rapport au fond de la caisse. A ce titre, il comprend plusieurs panneaux rabattables sur le fond ou dans le prolongement du fond de la caisse.

Les colis comprennent également un couvercle mobile par rapport à la caisse. Ces couvercles peuvent notamment adopter une position fermée dans laquelle le couvercle obture le volume interne de la caisse.

Afin de permettre la protection des objets transportés, certains colis comprennent des moyens de retenue pour maintenir l’objet à transporter dans la caisse.

Il est connu des moyens de retenue qui prennent la forme de panneaux de mousse intégrés à la caisse et au couvercle. Les panneaux de mousse peuvent, le cas échéant, être rapportés à la caisse. Autrement dit, les panneaux de mousse peuvent être intégrés à la caisse seulement si leur présence est requise.

Plus précisément, les panneaux de mousse sont solidarisés au fond de la caisse, éventuellement à son rebord périphérique, et au couvercle.

L’objet à transporter est alors inséré dans le volume interne de sorte à venir au contact de la mousse et à être bloqué au minimum par la mousse du fond et la mousse du couvercle.

Ce type de moyens de retenue présente comme inconvénient majeur son épaisseur, ou, autrement dit, l’encombrement qu’il occupe dans le volume interne de la caisse.

En effet, la mousse prend une majeure partie du volume interne de la caisse. Toutefois, la mousse présente des caractéristiques élastiques de sorte à former des moyens de retenue déformables pour épouser le contour de l’objet à transporter.

Cependant, en fonction de la taille de l’objet, plusieurs colis doivent être prévus.

Par exemple, pour un objet volumineux et pour un objet de petite taille, une même caisse ne pourra pas être utilisée. Dans le cas de l’objet de petite taille, si une caisse ou un colis convenant à un objet de grande taille est utilisé, la mousse n’est pas déformée convenablement au contact de l’objet de petite taille, et ce dernier peut alors se déplacer dans le volume interne de la caisse au risque de s’abîmer.

Au contraire, si un objet de grande taille est introduit dans le volume interne d’une caisse destinée à contenir un objet de petite taille, le colis peut devenir inutilisable pour faute d’espace insuffisant dans le volume interne, le couvercle ne pouvant dès lors pas être fermé correctement de sorte à obturer réellement le volume interne de la caisse. Il en résulte alors que l’objet n’est pas réellement protégé et est visible de toute personne transportant le colis, cela pouvant conduire à un risque de vol de l’objet.

Les transporteurs ou les professionnels du conditionnement doivent, en conséquence, posséder des colis de différentes tailles en fonction de la taille des objets à transporter.

Par ailleurs, la présence de la mousse rend le colis encombrant lorsqu’il n’est pas utilisé, cela même si le colis est pliable pour l’amener dans une configuration de rangement ou de stockage « à plat ».

En effet, le pliage du colis permet d’optimiser son encombrement lors de son inutilisation. Toutefois, la compression de la mousse lors du pliage du dispositif peut nuire à l’efficacité de la mousse pour protéger l’objet à transporter. Lorsque de la mousse est comprimée, elle perd en élasticité, et peut ne pas s’expandre correctement à la décompression ; cela est d’autant plus vrai que la durée de compression de la mousse est importante.

Pour éviter cette perte d’élasticité, il est donc nécessaire d’éviter une compression trop importante de la mousse, ce qui ne permet qu’une réduction partielle de l’encombrement du colis lorsqu’il n’est pas utilisé.

Les transporteurs ou les professionnels du conditionnement doivent, en conséquence, bénéficier d’un local de grande taille permettant le stockage des colis soit dans leur configuration d’utilisation, soit partiellement repliés, soit dissociés, c’est-à-dire que la mousse est séparée de la caisse, cela pour les différentes tailles de colis. Cela représente alors un coût important de stockage qui est généralement imputé au consommateur final.

Selon une autre technique connue, les moyens de retenue se présentent sous la forme d’une enveloppe plastique à l’intérieur de laquelle l’objet à transporter est glissé, l’enveloppe est ensuite déformée pour que ses parois viennent au contact de l’objet à transporter et maintiennent celui-ci dans sa position.

Selon un premier type, les enveloppes peuvent être solidarisées sur le fond de la caisse et leur déformation peut être réalisée par exemple par chauffage de sorte à rétracter la matière, généralement une matière plastique, pour que celle-ci se rigidifie au contact de l’objet.

Un inconvénient de cette solution réside dans le fait que la déformation de l’enveloppe, lorsqu’elle est réalisée par chauffage, ne peut pas être réalisée par tout le monde puisque cette technique implique le recours à un équipement de chauffage spécifique.

En effet, des moyens de chauffage, tels que des chauffeurs thermiques par exemple, doivent être utilisés et peuvent nécessiter une formation spéciale de sorte que seuls les professionnels puissent déformer l’enveloppe.

Par ailleurs, lorsque l’enveloppe est solidaire du fond de la caisse, cela peut présenter un inconvénient majeur pour l’intégrité de la caisse, notamment si celle-ci est en carton, une chaleur trop élevée pouvant détruire le carton en le brûlant.

De plus, l’introduction de l’objet à transporter dans l’enveloppe peut s’avérer difficile, voire impossible.

Cela est particulièrement vérifié si l’objet à transporter est inséré dans l’enveloppe une fois que la caisse est en forme, c’est-à-dire que le volume interne est défini, le rebord périphérique de la caisse formant un obstacle majeur à l’insertion de l’objet dans l’enveloppe.

Pour pallier à cela, il peut être nécessaire, premièrement, d’insérer l’objet dans l’enveloppe puis ensuite de former la caisse et enfin de déformer l’enveloppe.

Cela représente un temps de manipulation important qui peut être préjudiciable pour les professionnels et également être impossible à réaliser pour des particuliers, notamment pour déformer l’enveloppe ou mettre en forme la caisse.

Selon un deuxième type, l’enveloppe peut également être solidaire d’un plateau destiné à être logé dans la caisse. Dans ce cas, l’objet est introduit à l’intérieur de l’enveloppe puis, afin de solidariser et de maintenir l’objet, l’enveloppe est déformée par pliage des bords du plateau, de sorte à tendre les deux parois de l’enveloppe pour emprisonner l’objet. Une fois que cela est terminé, le plateau replié peut être inséré dans la caisse puis le couvercle mobile peut être refermé sur la caisse.

Ces moyens de retenue présentent également certains inconvénients.

En effet, l’insertion de l’objet dans l’enveloppe ne pose pas de problème, cependant la déformation du plateau, notamment le pliage de ses bords représente une manipulation compliquée, voire impossible à réaliser lorsque l’objet est volumineux et que l’enveloppe à déformer propose une résistance à la déformation importante. La déformation de l’enveloppe peut alors devenir chronophage et rebuter les professionnels qui feront alors une déformation partielle voire proposeront un colis de taille supérieure engendrant un coût de transport supérieur pour le consommateur final.

En outre, cela oblige le stockage à la fois de la caisse, du couvercle et des moyens de retenue, ce qui représente un encombrement total préjudiciable et donc un surcoût qui est souvent répercuté au client final.

L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un colis pourvu de moyens de retenue simples d’utilisation et permettant le transport d’un objet en toute sécurité.

L’invention a également pour objet de fournir un tel colis qui, lorsqu’il n’est pas utilisé, présente un encombrement réduit de sorte à limiter l’espace de stockage de plusieurs colis.

L’invention a en outre pour objet de fournir un tel colis adapté à la fois au transport d’objets volumineux et d’objets très peu volumineux, cela en toute sécurité.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un colis comprenant une caisse présentant un fond et un rebord périphérique,
le colis comprenant également un couvercle monté à rotation sur un côté porteur du rebord périphérique autour d’un premier axe de rotation, et pouvant adopter :
- une position ouverte dans laquelle le couvercle est écarté du rebord périphérique ;
- une position fermée dans laquelle le couvercle est rabattu sur la caisse et ferme cette dernière,
le colis comprenant, en outre, des moyens de retenue pour maintenir, dans la caisse, un objet à transporter,
caractérisé en ce que les moyens de retenue comprennent un cadre monté à rotation sur le côté porteur du rebord périphérique au voisinage du fond de la caisse, autour d’un deuxième axe de rotation à l’aplomb du premier axe de rotation du couvercle sur la caisse, le cadre pouvant adopter :
- une position de retenue dans laquelle le cadre s’étend sensiblement parallèlement au fond de la caisse et entoure l’objet à transporter ;
- une position de manipulation dans laquelle le cadre est écarté du fond de la caisse,
les moyens de retenue comprenant également des moyens élastiquement déformables s’étendant à l’intérieur du cadre, et une bielle de liaison entre le cadre et le couvercle, la bielle étant montée à rotation sur le couvercle et sur le cadre, la bielle, le couvercle, le côté porteur du rebord périphérique et le cadre formant ensemble un parallélogramme déformable.

Un tel colis permet de transporter des objets de différentes tailles en toute sécurité tout en limitant son encombrement lorsqu’il n’est pas utilisé.

En effet, la déformation des moyens élastiquement déformables permet à la fois d’obtenir une grande surface d’enveloppement de l’objet mais également une faible épaisseur lorsque le colis n’est pas utilisé. Les moyens élastiquement déformables peuvent ainsi être conservés dans la caisse sans y occuper une place importante.

De plus, l’utilisation d’un parallélogramme déformable permet de rendre les moyens de retenue automatiques en ce que, lorsque le couvercle est amené à sa position fermée, le cadre et la bielle obligent les moyens élastiquement déformables à se déformer pour recouvrir l’objet transporté et le plaquer contre le fond de la caisse.

Selon un mode préféré de réalisation, le cadre comprend deux longerons parallèles l’un à l’autre et une traverse joignant les deux longerons à l’opposé du côté porteur du rebord périphérique.

Un tel cadre est simple de conception et de fabrication. En outre, par l’utilisation de profilés creux, ce cadre offre une bonne résistance à la déformation, au bénéfice du maintien de l’objet contre le fond de la caisse.

Avantageusement, la traverse et la bielle forment un ensemble monobloc.

Cet ensemble monobloc a pour principal avantage d’accroître la rigidité du cadre, et donc la retenue d’un objet dans la caisse.

De préférence, la bielle se présente sous la forme d’un panneau plan.

Un panneau plan permet une répartition homogène des efforts appliqués au couvercle sur le cadre. Par ailleurs, les moyens élastiquement déformables peuvent s’adapter à toutes les formes d’objets à transporter, ou quasiment, puisque le panneau formant la bielle évite que le cadre ne se déforme selon la forme de l’objet contenu dans le colis.

Avantageusement, la bordure périphérique comprend quatre panneaux aboutés et opposés deux à deux.

La bordure périphérique peut ainsi adopter une forme rectangulaire, carrée ou trapézoïdale pour contenir des objets de différentes formes. Par ailleurs, l’utilisation panneaux distincts, dont l’un forme le côté porteur de la bordure périphérique, permet qu’en cas de maintenance, seul l’un des panneaux soit changé.

Cela offre un avantage certain en termes de coûts et en termes d’écologie puisque seuls les éléments défectueux sont changés.

De préférence, chaque panneau de la bordure périphérique peut adopter :
- une position de rangement, dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond de la caisse ;
- une position d’utilisation, dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond de la caisse.

Pouvoir positionner les panneaux dans leur position de rangement ou dans leur position d’utilisation permet de ne former la caisse que lorsque le colis est utilisé.

Ainsi, lorsque le colis n’est pas destiné à être utilisé, il peut être replié pour en diminuer son encombrement, et stocké.

Préférentiellement, la caisse comprend des moyens de blocage des panneaux dans leur position d’utilisation.

Ces moyens de blocage permettent que les panneaux restent dans leur position d’utilisation lorsque la caisse est formée, notamment pour permettre l’insertion de l’objet à transporter dans la caisse.

De préférence, les moyens élastiquement déformables se présentent sous la forme d’un tissu élastique.

L’utilisation d’un tissu élastique permet une bonne retenue de l’objet à transporter et présente un faible encombrement lorsque le colis n’est pas utilisé.

En effet, lorsque le couvercle est dans sa position fermée, le tissu recouvre entièrement l’objet et exerce une pression sur l’objet, contre le fond de la caisse.

En revanche, lorsque le colis n’est pas utilisé, le tissu présente une faible épaisseur et permet que le colis replié soit particulièrement compact.

Avantageusement, le colis comprend des moyens de maintien en position fermée du couvercle.

Ces moyens de maintien en position fermée du couvercle permettent d’assurer le maintien de l’objet dans le colis. En effet, si le couvercle n’est pas convenablement fermé, il existe un risque important qu’il s’ouvre et que les moyens élastiquement déformables tendent à reprendre leur forme initiale, c’est-à-dire non tendue. L’objet n’est alors plus maintenu dans le colis.

En outre, les moyens de maintien en position fermée du couvercle peuvent également servir d’éléments de vérification de l’inviolabilité du colis durant son transport.

Dans ce cas, les moyens de maintien en position fermée du couvercle comprennent, par exemple :
- une ouverture pratiquée dans le couvercle ;
- une lumière pratiquée dans la bordure périphérique, distante du premier axe de rotation du couvercle par rapport à la caisse, et
- un collier traversant l’ouverture et la lumière.

Ces moyens de maintien en position fermée du couvercle sont simples de fabrication et d’utilisation.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

est une vue en perspective de dessus d’un colis selon l’invention ;

est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, dans une configuration repliée ;

est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, selon une première étape de mise en forme ;

est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, selon une deuxième étape de mise en forme ;

est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, selon une troisième étape de mise en forme ;

est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, selon une quatrième étape de mise en forme ;

une vue en perspective de dessous de moyens de retenue d’un objet, pour le colis selon l’invention ;

est une représentation schématique en coupe longitudinale du colis selon l’invention, dans lequel aucun objet n’est inséré ;

est une représentation en coupe longitudinale du colis selon l’invention, dans lequel un objet est inséré et retenu.

En référence à la figure 1, un colis 1 selon l’invention est représenté.

Le colis 1 comprend :
- une caisse 2 ;
- un couvercle 3 ;
- des moyens de retenue 4, pour la retenue d’un objet 5 (représenté sur la figure 9) à transporter dans le colis 1.

Tel que décrit ci-après, le couvercle 3 est monté à rotation sur la caisse 2 autour d’un premier axe de rotation A. Le couvercle 3 peut alors adopter :
- une position ouverte dans laquelle le couvercle 3 est écarté de la caisse 2 ;
- une position fermée dans laquelle le couvercle 3 est rabattu sur la caisse 2 et ferme cette dernière.

De préférence, la caisse 2 et le couvercle 3 sont réalisés dans un matériau robuste, présentant notamment des caractéristiques de résistance à la déformation et aux chocs.

Pour cela un matériau léger et résistant tel que du polypropylène expansé peut être utilisé.

D’autres matériaux tel que du métal, du plastique ou un matériau composite (c’est-à-dire un matériau formé de plusieurs matières différentes) peuvent également être utilisés.

A titre d’exemple, un matériau composite pouvant être utilisé comprend un renfort tissé ainsi qu’une résine plastique.

Le colis 1 est ainsi réutilisable et résistant aux aléas d’utilisation, notamment aux chocs qu’il subit. Cela permet de limiter son impact sur l’environnement, particulièrement en ce qui concerne les déchets.

En effet, une fois l’objet 5 acheminé, le colis 1 peut être réutilisé immédiatement pour l’envoi d’un autre objet 5 ou renvoyé à un transporteur qui le réutilisera.

Ainsi, les coûts et la pollution liés au recyclage du colis 1 sont limités à sa fin de vie, c’est-à-dire lorsque le colis 1 est trop détérioré pour permettre le transport d’un objet 5 en toute sécurité, ou lorsqu’un nombre prédéterminé de cycles d’acheminements est atteint.

Autrement dit, un emballage classique entièrement composé de carton, ou quasiment, est généralement détruit et recyclé dès la fin de son utilisation. Au contraire, le colis 1 selon l’invention peut être utilisé à plusieurs reprises avant d’être recyclé.

Par ailleurs, l’utilisation de polypropylène expansé, de plastique, de matériau composite ou de matériau métallique permet au colis 1 de résister aux conditions climatiques, notamment à la pluie qui endommage de manière importante le carton des colis classiquement utilisé.

La caisse 2 comprend :
- un fond 21, et
- un rebord périphérique 22 s’étendant depuis le fond 21.

La caisse 2 est avantageusement pliante.

Par « pliante » il est entendu que le rebord périphérique 22 est mobile par rapport au fond 21 et peut adopter :
- une position de rangement (correspondant à la configuration repliée du colis 1 illustrée par la figure 2) dans laquelle le rebord périphérique 22 est sensiblement parallèle au fond 21 ;
- une position d’utilisation dans laquelle le rebord périphérique 22 s’étend sensiblement perpendiculairement au fond 21.

Le fond 21 et le rebord périphérique 22 définissent ensemble un volume interne 23 de la caisse 2. Le rebord périphérique 22 présente une forme parallélépipédique qui définit une ouverture d’accès 24 au volume interne 23 de la caisse 2.

Avantageusement le fond 21 peut présenter une cavité destinée à recevoir un objet 5, de petite taille. La cavité peut en outre présenter une base ayant une surface adhérente.

Tel qu’illustré sur les figures 4, 5 et 6, le rebord périphérique 22 comprend quatre panneaux aboutés et opposés deux à deux, dont :
- un panneau frontal 221 ;
- un panneau arrière 222 ;
- deux panneaux latéraux 223.

Plus précisément, le rebord périphérique 22 comprend un premier panneau latéral 223a, et un deuxième panneau latéral 223b.

Le panneau arrière 222 et le panneau frontal 221 sont opposés l’un à l’autre par rapport au fond 21.

De même, le premier panneau latéral 223a et le deuxième panneau latéral 223b sont également opposés l’un à l’autre par rapport au fond 21 et relient chacun le panneau frontal 221 au panneau arrière 223.

Tel qu’expliqué ci-après, l’un du panneau frontal 221, du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223 forme un côté porteur du rebord périphérique 22. Avantageusement, le côté porteur est formé par le panneau arrière 222.

Chacun du panneau frontal 221, du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223 est articulé par rapport au fond 21 de la caisse 2.

En d’autres termes, le panneau frontal 221, le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223 peuvent pivoter par rapport au fond 21 pour permettre au rebord périphérique 22 d’adopter sa position d’utilisation ou sa position de rangement.

Ainsi, chacun du panneau frontal 221, du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223 peut adopter :
- une position de rangement (correspondant à la configuration repliée du colis 1 illustrée par la figure 2) dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond 21, dans le prolongement ou en recouvrement de celui-ci ;
- une position d’utilisation dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond 21.

Chacun du panneau frontal 221, du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223 est indépendant des autres, et peut donc adopter sa position de rangement ou sa position d’utilisation indépendamment des autres.

Selon un mode de réalisation avantageux, le rebord périphérique 22, le fond 21 et le couvercle 3 sont formés d’un seul tenant, par exemple en polypropylène expansé. Ainsi, les pivots entre les différents éléments du colis 1 est réalisé par une fine épaisseur de matière qui agit comme une charnière.

En variante, chacun des éléments du colis 1 peut être fabriqué indépendamment, et assemblé à un autre élément par une charnière classiquement connue.

Pour sécuriser l’utilisation du colis 1, particulièrement lors de la mise en forme de la caisse 2 ou lors de l’insertion d’un objet 5, la caisse 2 comprend également des moyens de blocage des panneaux du rebord périphérique 22 dans leur position d’utilisation. Les moyens de blocage appartiennent avantageusement au groupe suivant :
- par magnétisme ;
- par organe rapporté ;
- par déformation ;
- par arc-boutement, ou interférence.

Pour des moyens de blocage par arc-boutement ou interférence, chaque panneau latéral 223 comprend un crochet faisant saillie du panneau latéral 223. Le crochet ménage ainsi un espace avec un rebord du panneau latéral 223, cet espace étant destiné à recevoir le panneau frontale 221 ou le panneau arrière 222.

Chaque crochet est élastiquement déformable pour que, lorsque le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 sont mis en forme, ils déforment élastiquement chaque crochet pour venir au contact d’un rebord d’un panneau latéral 223. Chaque crochet recouvre alors sa forme initiale pour maintenir le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 contre le rebord d’un panneau latérale 223.

En variante, les moyens de blocage 225 peuvent prendre la forme de languettes solidaires du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222. Ces languettes sont destinées à se loger dans des fentes pratiquées dans les panneaux latéraux 223. La coopération entre les languettes et les fentes est avantageusement serrée afin que, lorsque les languettes sont insérées dans les fentes, il soit nécessaire d’exercer un effort de traction important sur le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 pour sortir les languettes des fentes.

Pour des moyens de blocage 225 par organe rapporté, un organe rapporté, tel qu’un pion ou un goujon, est inséré dans des ouvertures pratiquées sur les panneau latéraux 223, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222. Dans ce cas, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222, ou les panneau latéraux 223 présentent des retours destinés à venir en recouvrement des panneaux latéraux 223, ou du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 respectivement. Les retours présentent alors l’ouverture destinée à recevoir l’organe rapporté.

L’organe rapporté peut comprendre une portion centrale destinée à traverser les ouvertures des panneaux, et deux butées pliables, situées chacune de part et d’autre de la portion centrale. Le blocage en forme du rebord périphérique 22 se fait alors par insertion de la partie centrale des organes rapportés dans les ouvertures des panneaux, puis pliage des butées pliables de sorte que les panneaux du rebord périphérique soient pris en sandwich entre les deux butées pliables de l’organe rapporté.

Dans le cas des moyens de blocage 225 par magnétisme, chaque panneau du rebord périphérique 22 est pourvue d’un aimant.

Le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222, ou les panneaux latéraux 223 présentent avantageusement des retours destinés à venir en recouvrement des panneaux latéraux 223, ou du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 respectivement.

Les retours portent alors chacun un aimant destiné à coopérer avec un autre aimant en vis-à-vis. Pour permettre leur coopération, les aimants sont accouplés par paire avec une polarité inversée. En d’autres termes, les aimants des panneaux latéraux 223 présentent par exemple une polarité négative et les aimants du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 présentent alors une polarité positive, ou inversement.

Pour des moyens de blocage 225 par déformation, les panneaux latéraux 223 présentent une oreille en saillie de chaque rebord orienté vers le panneau avant 221 et le panneau arrière 222.

Le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 présentent alors des décrochés destinés à coopérer chacun avec une oreille.

L’insertion d’une oreille dans un décroché correspondant provoque alors la déformation élastique de l’oreille qui, en cherchant à recouvrer son état non déformé, exerce une force sur le décroché. Cela provoque alors le maintien en position des panneaux les uns par rapport aux autres, et donc le maintien en position d’utilisation du rebord périphérique 22.

Tel que cela est illustré sur les figures 1, 3, 4, 5 et 6, la caisse 2 comprend en outre une interface électronique de dialogue 25 permettant à un utilisateur d’interagir avec le colis 1.

Selon un aspect avantageux, l’interface électronique de dialogue 25 est reliée d’une part des moyens de contrôle de la position fermée du couvercle 3, et d’autre part à un réseau de communication pour échanger avec celui-ci.

Pour cela, l’interface électronique de dialogue 25 comprend des moyens de communication (non représentés) pour échanger avec le réseau de communication et plus précisément avec des serveurs, ainsi qu’un dispositif de communication permettant à l’utilisateur d’interagir avec le colis 1.

De préférence, l’interface électronique de dialogue 25 comprend un panneau intelligent (non illustré) destiné à permettre la communication entre les divers éléments, c’est-à-dire l’interface électronique de dialogue 25, les moyens de contrôle de la position fermée du couvercle 3 et le serveur distant.

La communication entre l’interface électronique de dialogue 25 et les moyens de contrôle de la position fermée du couvercle 3 permet notamment de garantir la sécurité de l’objet 5 à l’intérieur du colis 1.

Les moyens de retenue 4, illustrés sur la figure 7, comprennent :
- un cadre 41 monté à rotation sur le rebord périphérique 22 ;
- des moyens élastiquement déformables 42 s’étendant à l’intérieur du cadre 41 ;
- une bielle 43 de liaison entre le cadre 41 et le couvercle 2.

Plus précisément, le cadre 41 est monté à rotation, autour d’un deuxième axe de rotation B, sur le côté porteur du rebord périphérique 22, c’est-à-dire sur le panneau arrière 222, au voisinage du fond 21 de la caisse 2.

Le deuxième axe de rotation B est situé à l’aplomb du premier axe de rotation A.

Le cadre peut ainsi adopter :
- une position de retenue dans laquelle le cadre s’étend sensiblement parallèlement au fond de la caisse et entoure l’objet à transporter ;
- une position de manipulation dans laquelle le cadre est écarté du fond de la caisse.

La rotation du cadre 41 par rapport au panneau arrière 222 est notamment réalisée par des moyens ad hoc 6 comme par exemple un anneau, un crochet, un pion ou encore un élastique.

Tel qu’illustré sur la figure 7, le cadre 41 comprend deux longerons 411 parallèles l’un à l’autre, dont un premier longeron 411a et un deuxième longeron 411b, ainsi qu’une traverse 412 disposée entre les longerons 411.

La traverse 412 est montée articulée par rapport aux longerons 411 à l’opposé du côté porteur du rebord périphérique 22 sur lequel le cadre 41 est monté à rotation.

Toujours en référence à la figure 7, la bielle 43 est montée à rotation à la fois sur le cadre 41 et le couvercle 3.

Avantageusement, la bielle 43 est monobloc avec la traverse 412.

Autrement dit, la bielle 43 et la traverse 412 forment une unique pièce.

Cela permet, comme expliqué ci-après, de garantir un bon maintien de l’objet 5 dans le colis 1 lors de son acheminement.

La bielle 43 se présente sous la forme d’un panneau plan dont une première extrémité est montée à rotation sur le couvercle 3, et une deuxième extrémité, formant la traverse 412, est monté à rotation sur le cadre 41, et plus particulièrement sur chacun des longerons 411.

Le couvercle 3, le panneau arrière 222 (c’est-à-dire le côté porteur du rebord périphérique 22), le cadre 41 et la bielle 43 forment ainsi un parallélogramme déformable.

Ce parallélogramme déformable est particulièrement avantageux lors de l’utilisation du colis 1, comme expliqué ci-après.

Les moyens élastiquement déformables 42 se présentent avantageusement sous la forme d’un tissu élastique.

Ce tissu élastique offre comme principal avantage de recouvrir l’ensemble de l’objet 5 lorsque le carde 41 est dans sa position de retenue.

En recouvrant, intégralement l’objet 5, le tissu élastique applique un effort sur l’intégralité de l’objet, cet effort tendant à plaquer l’objet contre le fond 21 de la caisse 2 et donc à l’immobiliser.

Enfin, le colis comprend également des moyens de maintien 7 en position fermée du couvercle 3 (visibles sur la figure 1).

Ces moyens de maintien 7 en position fermée du couvercle 3 comprennent :
- une ouverture 71 pratiquée dans le couvercle 3 ;
- une lumière 72 pratiquée dans la bordure périphérique 22, distante du premier axe de rotation du couvercle 3 par rapport à la caisse 2, et
- un collier 73 traversant l’ouverture 71 et la lumière 72.

Le collier 73 peut ainsi former des moyens visuels pour vérifier l’intégrité du colis 1 et notamment que celui-ci n’a pas été ouvert durant le transport.

Pour utiliser le colis 1, un utilisateur met en forme le colis 1 depuis sa configuration de stockage, comme cela est illustré par les figures 2 à 6.

Dans sa configuration de stockage, illustrée en figure 2, les panneaux de la bordure périphérique 22 sont dans leur position de rangement et le colis 1 se présente comme suit :
- les panneaux latéraux 223 sont repliés sur le fond 21 de la caisse 2 ;
- le panneau frontal 221 est replié sur les panneaux latéraux 223 ;
- le panneau arrière 222 s’étend sensiblement dans le prolongement du fond 21 de la caisse ;
- le couvercle 3 est replié sur le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223, et
- le cadre 41 et la bielle 43 sont sensiblement coplanaires et situés au-dessus des panneaux latéraux 223 et en-dessous du panneau frontal 221 et du couvercle 3.

La mise en forme du colis 1 se fait selon les étapes décrites ci-après.

Dans une première étape, illustrée sur la figure 3, l’utilisateur place le panneau frontal 223 dans sa position d’utilisation.

Dans une deuxième étape, illustrée sur la figure 4, l’utilisateur place le couvercle 3 sensiblement perpendiculairement au panneau arrière 222.

Cette manipulation a pour effet de déformer le parallélogramme déformable pour que le cadre 41 soit sensiblement parallèle au couvercle 3, et la bielle 43 sensiblement parallèle au panneau arrière 222. Plus précisément, le cadre 41 se trouve alors plaqué, ou quasiment, contre le panneau arrière 222 et le couvercle 3.

Dans une troisième étape, illustrée sur la figure 5, l’utilisateur place les panneaux latéraux 223 dans leur position d’utilisation.

Dans une quatrième étape, illustrée sur la figure 6, l’utilisateur place le panneau arrière 222 dans sa position d’utilisation et place le couvercle 3 dans sa position fermée.

Lorsqu’aucun objet 5 n’est placé dans la caisse 2, les moyens élastiquement déformables 42 ne sont pas déformés tel qu’illustré sur la figure 7.

En revanche, lorsqu’un objet 5 est inséré dans la caisse 2, tel qu’illustré sur la figure 8, les moyens élastiquement déformables 42 se déforment pour épouser les contours de l’objet 5.

Plus précisément, le tissu élastique se déforme au contact de l’objet 5 et exerce un effort sur ce dernier pour le plaquer contre le fond 21 de la caisse 2.

Ainsi, l’objet 5 est maintenu durant son acheminement et ne risque pas de se dégrader.

La seule manipulation du couvercle 3 permet de retenir ou au contraire de libérer l’objet 5 dans la caisse 2.

En effet, la manipulation du couvercle 3 entraîne la déformation du parallélogramme déformable.

Lorsque le couvercle 3 est dans sa position fermée, sa manipulation pour le placer dans sa position ouverte provoque le passage du cadre 41 de sa position de retenue à sa position de manipulation par la bielle de liaison 43.

Si les moyens élastiquement déformables 42 sont déformés par un objet 5, et plus précisément tendus sur l’objet 5, alors le passage du cadre 41 de sa position de retenue à sa position de manipulation provoque la détente des moyens élastiquement déformables 42 et donc la libération de l’objet 5.

En revanche, la manipulation inverse provoque la retenue d’un objet 5.

La manipulation du couvercle 3, pour le placer dans sa position fermée, provoque alors le passage le passage du cadre 41 de sa position de manipulation à sa position de de retenue par la bielle de liaison 43.

Les moyens élastiquement déformables 42 sont alors déformés par l’objet 5, et plus précisément tendus sur l’objet 5, pour le plaquer contre le fond 21 de la caisse 2 et le maintenir durant son acheminement.

Selon une forme de réalisation avantageuse, le fond 21 de la caisse peut présenter un revêtement adhérent permettant d’augmenter les capacités de maintien en position de l’objet dans la caisse 2.

Le colis 1 selon l’invention offre donc un maintien de l’objet 5 à transporter de manière sûre et automatique.

En effet, le maintien de l’objet dans la caisse 2 est réalisé par la simple manipulation du couvercle 3. L’utilisateur n’a alors pas à se soucier de l’intégrité de l’objet 5 durant son acheminement et doit uniquement le positionner sur le fond de la caisse 2.

Par ailleurs, l’utilisateur peut extraire l’objet 5 hors du colis de manière tout aussi simple, c’est-à-dire simplement en plaçant le couvercle 3 dans sa position ouverte. Dans cette position du couvercle 3, les moyens de retenue 4 n’agissent plus sur l’objet 5.

Claims (10)

1. Colis (1) comprenant une caisse (2) présentant un fond (21) et un rebord périphérique (22),
   le colis (1) comprenant également un couvercle (3) monté à rotation sur un côté porteur du rebord périphérique (22) autour d’un premier axe de rotation (A), et pouvant adopter :
   - une position ouverte dans laquelle le couvercle (3) est écarté du rebord périphérique (22) ;
   - une position fermée dans laquelle le couvercle (3) est rabattu sur la caisse (2) et ferme cette dernière,
   le colis (1) comprenant, en outre, des moyens de retenue (4) pour maintenir, dans la caisse (2), un objet (5) à transporter,
   caractérisé en ce que les moyens de retenue (4) comprennent un cadre (41) monté à rotation sur le côté porteur du rebord périphérique (22) au voisinage du fond (21) de la caisse (2), autour d’un deuxième axe de rotation (B) à l’aplomb du premier axe de rotation (A) du couvercle (3) sur la caisse (2), le cadre (41) pouvant adopter :
   - une position de retenue dans laquelle le cadre (41) s’étend sensiblement parallèlement au fond (21) de la caisse (2) et entoure l’objet (5) à transporter ;
   - une position de manipulation dans laquelle le cadre (41) est écarté du fond (21) de la caisse (2),
   les moyens de retenue (4) comprenant également des moyens élastiquement déformables (42) s’étendant à l’intérieur du cadre (41), et une bielle (43) de liaison entre le cadre (41) et le couvercle (3), la bielle (43) étant montée à rotation sur le couvercle (3) et sur le cadre (41), la bielle (43), le couvercle (3), le côté porteur du rebord périphérique (22 ) et le cadre (41) formant ensemble un parallélogramme déformable.
2. Colis (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le cadre (41) comprend deux longerons (411) parallèles l’un à l’autre et une traverse (412) joignant les deux longerons (411) à l’opposé du côté porteur du rebord périphérique (22).
3. Colis (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la traverse (412) et la bielle (43) forment un ensemble monobloc.
4. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bielle (43) se présente sous la forme d’un panneau plan.
5. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bordure périphérique (22) comprend quatre panneaux aboutés et opposés deux à deux.
6. Colis (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque panneau de la bordure périphérique (22) peut adopter :
   - une position de rangement, dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond (21) de la caisse (2) ;
   - une position d’utilisation, dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond (21) de la caisse (2).
7. Colis (1) selon la revendication 5 ou la revendication 6, caractérisé en ce que la caisse (2) comprend des moyens de blocage des panneaux dans leur position d’utilisation.
8. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens élastiquement déformables (42) se présentent sous la forme d’un tissu élastique.
9. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de maintien (7) en position fermée du couvercle (3).
10. Colis (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de maintien (7) en position fermée du couvercle (3) comprennent :
    - une ouverture (71) pratiquée dans le couvercle (3) ;
    - une lumière (72) pratiquée dans la bordure périphérique (22), distante du premier axe de rotation (A) du couvercle (3) par rapport à la caisse (2), et
    - un collier (73) traversant l’ouverture (71) et la lumière (72).