FR3095738A1 - Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes - Google Patents

Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes Download PDF

Info

Publication number
FR3095738A1
FR3095738A1 FR1904793A FR1904793A FR3095738A1 FR 3095738 A1 FR3095738 A1 FR 3095738A1 FR 1904793 A FR1904793 A FR 1904793A FR 1904793 A FR1904793 A FR 1904793A FR 3095738 A1 FR3095738 A1 FR 3095738A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
larvae
rearing
tray
trays
development
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR1904793A
Other languages
English (en)
Other versions
FR3095738B1 (fr
Inventor
Maxime Baptistan
Bastien Quinnez
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Protifly
Original Assignee
Protifly
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Protifly filed Critical Protifly
Priority to FR1904793A priority Critical patent/FR3095738B1/fr
Priority to PCT/FR2020/050762 priority patent/WO2020225516A1/fr
Priority to CA3138931A priority patent/CA3138931A1/fr
Priority to EP20740686.9A priority patent/EP3965564A1/fr
Priority to US17/609,111 priority patent/US20220217957A1/en
Priority to MA055900A priority patent/MA55900A/fr
Publication of FR3095738A1 publication Critical patent/FR3095738A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR3095738B1 publication Critical patent/FR3095738B1/fr
Expired - Fee Related legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01KANIMAL HUSBANDRY; AVICULTURE; APICULTURE; PISCICULTURE; FISHING; REARING OR BREEDING ANIMALS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NEW BREEDS OF ANIMALS
    • A01K67/00Rearing or breeding animals, not otherwise provided for; New or modified breeds of animals
    • A01K67/033Rearing or breeding invertebrates; New breeds of invertebrates

Landscapes

  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Environmental Sciences (AREA)
  • Animal Behavior & Ethology (AREA)
  • Zoology (AREA)
  • Animal Husbandry (AREA)
  • Biodiversity & Conservation Biology (AREA)
  • Housing For Livestock And Birds (AREA)
  • Feed For Specific Animals (AREA)
  • Catching Or Destruction (AREA)

Abstract

L’invention porte sur une unité d’élevage de larves d’insectes comportant au moins une rangée (1001, 1002) d’au moins deux plateaux superposés (1100, 1200, 1300), ladite unité étant caractérisée en ce que lesdits plateaux (1100, 1200, 1300) présentent des surfaces d’élevage de dimensions différentes et adaptées au stade de développement des larves qu’ils renferment. Figure à publier avec l’abrégé : FIGURE 1

Description

Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes
L’invention porte sur le domaine de l’élevage des larves d’insectes.
Plus particulièrement, l’invention concerne une unité d’élevage de larves d’insectes, un bâtiment d’élevage de larves d’insectes comprenant une ou plusieurs unités et un procédé d’élevage de larves d’insectes.
Du fait de la croissance démographique, la demande en protéine pour nourrir les animaux d’élevage augmente alors même que les ressources en aliments se raréfient. Par conséquent, les industriels de l’alimentation animale se tournent de plus en plus vers l’élevage de larves d’insectes afin de les transformer pour récupérer des protéines et des lipides destinés à être employés dans l’alimentation animale.
L’élevage industriel d’insectes nécessite cependant le respect de contraintes environnementales favorables afin d’assurer d’une part, la survie de la colonie et d’autre part, des rendements satisfaisants de production. Ainsi, la température et le degré d’hygrométrie sont deux paramètres particulièrement importants pour que les larves puissent se développer dans des conditions optimales.
Les insectes étant des organismes ectothermes, ils n’ont pas la capacité de réguler leur température. Au cours de leur développement, les larves peuvent directement ou non dégager de l’énergie sous forme de chaleur et émettre du gaz ammoniac (NH3). Les dégagements de chaleurs sont responsables de modifications des conditions environnementales tant au niveau de la température que de l’hygrométrie de la zone d’élevage. Ces variations de températures peuvent prendre la forme d’un emballement thermique qui risquerait de mettre en péril la santé et même la survie de la colonie. Pour sa part, l’ammoniac est un gaz dangereux car irritant, corrosif et déflagrant qui peut nuire à la santé des opérateurs sur le site d’élevage et à la sécurité et l’entretien des installations d’élevage. Il convient donc de maîtriser à la fois la production de chaleur ainsi que l’atmosphère gazeuse (hygrométrie et ammoniac) afin de garantir des conditions de sécurité et d’élevage optimales.
Parmi les documents de l’art antérieur, le document EP2144859 décrit une installation destinée à traiter des déchets organiques à l’aide de larves d’insectes. L’installation comprend une pluralité de cuves de réaction plates empilées les unes sur les autres, et séparées les unes des autres par un espace d’air 23 de quelques cm. L’une des parois latérales de l’installation, adjacente à un bord latéral des cuves de réaction, dite paroi de ventilation 38, est pourvue d’ouvertures 26 donnant sur les espaces d’air 23 séparant les cuves. Un système de circulation d’air permet de faire circuler de l’air purifié et thermorégulé depuis les ouvertures 26 de la paroi de ventilation de l’installation, à travers les espaces d’air 23 séparant les cuves. Une turbine 27 permet par ailleurs d’extraire l’air vicié en ammoniac.
Le document EP2986107 décrit un procédé et un système pour élever des insectes à l’aide d’une pluralité de casiers individuels 9 remplis, au moins en partie, d’un substrat contenant une matière nutritive et des phases immatures d’insectes. Les casiers sont installés dans une zone climatique 3 comprenant un système d’aération. Un système de convoyage 21 permet de récupérer les casiers 9 de la zone climatique et de les renvoyer dans celle-ci. Le long du système de convoyage 21 sont disposés un système d’observation 27, pour obtenir des observations sur le substrat et les larves et, en aval de celui-ci, une station 31 de distribution de matière nutritive. Le procédé comprend les étapes consistant à aérer le substrat nutritif et les phases immatures d’insectes avec le système d’aération, lorsque les casiers 9 sont disposés dans la zone climatique 3, et à récupérer périodiquement, à l’aide du système de convoyage 21, au moins un casier 9 de la zone climatique 3 pour l’envoyer vers le système d’observation 27 afin d’obtenir une observation du substrat et des phases immatures d’insectes contenues dans ledit au moins un casier, et de déterminer un besoin d’ajout d’une quantité de matière première nutritive supplémentaire avant de le renvoyer vers la zone climatique ou une raison de récolter les larves d’insectes.
Les installations industrielles existantes pour l’élevage de larves d’insectes consistent essentiellement à aligner et à superposer des bacs en plastiques, dont les dimensions standards sont en général de 60 x 40 cm, dans un bâtiment. Une telle superposition de bacs permet de gagner de la place et de maximiser les rendements de production. Les bacs sont déplacés au cours du cycle de développement des larves, vers une source d’alimentation, un moyen de contrôle et un dispositif de récolte centralisés. Les installations existantes cherchent à optimiser les volumes de production au mètre carré en sur-densifiant les élevages sur de multiples niveaux verticaux et une surface réduite. Or, une telle sur-densification nécessite une consommation énergétique très forte pour pouvoir conserver des conditions environnementales optimales pour le développement des larves. Pour cela, la déconcentration de l’atmosphère en ammoniac et le maintien d’une température et d’un degré d’hygrométrie optimum, dans la pièce dans laquelle sont entreposés les bacs plastiques, se font par un traitement de l’air ambiant et un apport d’air neuf et thermorégulé. Ainsi, l’air ambiant des zones d’élevage est constamment renouvelé et thermorégulé pour atteindre une température et un taux d’humidité prédéterminés. Il faut maintenir la totalité de l’atmosphère de ces zones dans des conditions optimales et donc chauffer ou refroidir l’ensemble du volume de la pièce dans laquelle sont entreposés les bacs, tout en apportant une quantité importante d’air neuf afin de déconcentrer l’atmosphère vicié en ammoniac. Par conséquent, l’air traité en température, par chauffage ou refroidissement, et en hygrométrie, par humidification ou déshumidification, est directement évacué pour le déconcentrer de l’ammoniac ambiant. L’énergie utilisée pour traiter l’air entrant est donc directement perdue au moment de son évacuation. Ces installations sont donc très énergivores.
Les installations industrielles d’élevage de larves d’insectes existantes présentent donc l’inconvénient d’être sur-densifiées et très énergivores pour pouvoir maintenir des conditions environnementales optimales pour le développement de la colonie et l’obtention d’un rendement de production optimal. De plus, les bacs d’élevage destinés à être empilés les uns sur les autres, sont dimensionnés de manière à pouvoir contenir des larves en fin de cycle, si bien qu’une surface importante des bacs n’est pas utilisée au cours des premiers stades de développement larvaire. Cette surface non utilisée occupe malgré tout un volume qui est également thermorégulé. De plus, les parois latérales des bacs complexifient la circulation de l’air, si bien que la chaleur et l’humidité ont tendance à stagner sur certaines zones rendant la thermorégulation plus complexe à réaliser.
[Problème technique]
L'invention a donc pour but de remédier à au moins un des inconvénients précités de l’art antérieur.
L'invention vise notamment à proposer une solution alternative simple et efficace pour optimiser la surface d’élevage, afin d’éviter de devoir thermoréguler un volume d’air correspondant à des surfaces non utilisées. L’invention vise en outre à proposer une solution de thermorégulation qui soit simple à mettre en œuvre, efficace et beaucoup moins énergivore que les solutions existantes. Enfin, l’invention vise en outre à faciliter et accélérer le processus d’élevage.
[Brève description de l’invention]
A cet effet, l’invention a pour objet une unité d’élevage de larves d’insectes comportant au moins une rangée d’au moins deux plateaux superposés, ladite unité étant caractérisée en ce que lesdits plateaux présentent des surfaces d’élevage de dimensions différentes.
Ainsi, les dimensions des surfaces d’élevage sont adaptées au stade de développement des larves, de sorte que l’exploitation des surfaces d’élevage des plateaux est optimisée. En particulier, les plateaux présentent des surfaces d’élevage adaptées au stade de développement des larves qu’ils accueillent, c’est-à-dire qu’ils présentent des dimensions de surfaces d’élevage croissantes en fonction du stade de développement des larves qu’ils sont destinés à accueillir. Cela constitue une solution simple et efficace pour optimiser la surface d’élevage et permet de réduire le volume d’air thermorégulé correspondant à des surfaces non utilisées.
Selon d’autres caractéristiques optionnelles de l’unité d’élevage de larves d’insectes :
- les plateaux présentent des surfaces d’élevage croissantes et sont disposés en escalier, le plateau présentant la surface d’élevage la plus petite étant disposé au sommet de la superposition ; Cela permet de faciliter le transfert des larves par gravité et d’optimiser le processus d’élevage.
- le rapport entre les valeurs de surface d’élevage de deux plateaux consécutifs de la superposition, est compris entre 1,2 et 2,2 ; De telles valeurs de rapports ont été identifiées comme propices à l’élevage d’insectes par stade de développement. En particulier, la longueur des plateaux d’élevage est identique tandis que la largeur lnde chaque plateau est exprimée selon la formule suivante : ln= [(n)/N ]* lN, dans laquelle N représente le nombre total de plateaux, lNreprésente la largeur du plateau de rang N, lnreprésente la largeur d’un plateau de rang n, n étant compris entre 1 et N, le plateau de rang 1 étant situé au sommet de la superposition tandis que le plateau de rang N est situé en bas de la superposition. Ainsi, la surface d’élevage de chaque plateau est dimensionnée de telle sorte qu’elle correspond à la surface nécessaire pour le bon développement des larves en fonction de leur stade de développement, au cours de leur cycle de croissance ;
- chaque plateau est fractionné par des séparations amovibles, en autant de parties qu’il y a de stades de développement des larves d’insectes à élever, et en ce que les séparations amovibles sont rétractées au fur et à mesure des stades de développement des larves de sorte que la surface d’élevage du plateau augmente avec le stade de développement des larves. Cela permet de n’utiliser qu’un seul format de plateau dont la surface d’élevage sera modulée en fonction du stade de développement des larves que le plateau est destiné à recevoir. Ainsi, le surface d’élevage est optimisée tout en standardisant les plateaux.
- l’unité comprend deux rangées disposées longitudinalement en regard l’une de l’autre, séparées par un plancher, chaque rangée comprenant au moins deux plateaux superposés. En particulier, le plancher est monté mobile. Ainsi, il peut y avoir un gain significatif de l’emprise au sol des unités d’élevage et un accès facilité au plateau inférieur.
- chaque rangée comprend une superposition d’au moins deux plateaux, le dernier plateau dont la surface est la plus grande étant disposé au sol. Le dernier plateau peut, par exemple le cas échéant, être positionné sous le plancher mobile séparant les deux rangées.
- chaque plateau, situé au-dessus du dernier plateau inférieur de la superposition, comprend une paroi mobile agencée pour permettre le transfert de larves, par gravité, dans le plateau immédiatement inférieur. Une telle paroi mobile, de préférence une paroi latérale mobile, permet d’accélérer et d’automatiser le processus d’élevage.
- la paroi mobile comprend des moyens de fermeture, par exemple aimantés, assurant l’étanchéité de la surface d’élevage lorsque ladite paroi mobile est en position fermée. Cela permet de bien segmenter les phases de croissance pour une homogénéité des larves récoltées en fin de processus.
- chaque plateau, situé au-dessus du dernier plateau inférieur de la superposition, comprend en outre un racleur mobile en translation, apte à transférer des larves vers un plateau situé juste en dessous dans la superposition. En particulier, le racleur mobile en translation est apte à transférer des larves vers un plateau situé juste en dessous dans la superposition lorsque la paroi mobile est en position ouverte. Un racleur mobile selon l’invention permet d’accélérer et d’automatiser le processus d’élevage.
- chaque plateau comprend une pluralité de modules d’élevage raccordés les uns aux autres selon l’axe longitudinal dudit plateau. Ainsi, il est possible d’optimiser la surface d’élevage et d’établir des élevages à grande échelle tout en maitrisant individuellement chacune des portions de l’élevage.
- chaque module constitutif de chaque plateau situé au-dessus du dernier plateau de la superposition, comprend un racleur élémentaire, lesdits racleurs élémentaires d’un plateau étant synchronisés entre eux pour former ledit racleur dudit plateau. Cela permet d’accélérer et d’automatiser le processus d’élevage.
- chaque module constitutif de chaque plateau situé au-dessus du dernier plateau de la superposition, comprend une paroi latérale mobile élémentaire, lesdites parois mobiles élémentaires d’un plateau étant synchronisées entre-elles pour former ladite paroi latérale mobile dudit plateau. Cela permet d’accélérer et d’automatiser le processus d’élevage.
- le dernier plateau de la superposition comprend un racleur-aspirateur, de préférence mobile en translation le long de l’axe longitudinal dudit plateau, raccordé à un système d’aspiration par l’intermédiaire d’un réseau de flexibles. Un tel racleur-aspirateur mobile permet d’accélérer le processus de récolte.
- chaque plateau comprend au moins une sonde de température et un moyen de thermorégulation de sa surface d’élevage. Ces éléments, comme cela sera décrit, permettent de réduire les besoins énergétiques lors de l’élevage, en comparaison aux systèmes dont la totalité du le volume d’air est thermorégulé, et d’améliorer les conditions d’élevage.
- le moyen de thermorégulation comprend des canalisations agencées linéairement et configurées pour permettre l’écoulement d’un fluide caloporteur, lesdites canalisations étant disposées dans une cavité, ménagée dans le plateau et remplie d’un liquide ou d’un matériau conducteur thermique, ledit fluide caloporteur permettant un transfert d’énergie avec la surface d’élevage par l’intermédiaire dudit liquide ou matériau conducteur thermique. Cela permet de rendre l’installation moins énergivore.
- le moyen de thermorégulation comprend des canalisations agencées linéairement et configurées pour permettre l’écoulement d’un fluide caloporteur, lesdites canalisations étant recouvertes d’une chappe de béton formant la surface d’élevage avec laquelle le fluide caloporteur effectue un transfert d’énergie. Ainsi, le processus consomme une quantité d’énergie plus faible.
- le moyen de thermorégulation comprenant des canalisations recouvertes d’une chappe de béton est de préférence installé sur le plateau d’élevage inférieur disposé sur le sol ;
- le moyen de thermorégulation comprenant des canalisations disposées dans une cavité remplie d’un liquide ou matériau conducteur thermique est de préférence installé sur les plateaux d’élevage situés au-dessus du plateau d’élevage inférieur de la superposition.
L’invention a en outre pour objet un bâtiment d’élevage de larves d’insectes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une unité d’élevage de larves d’insectes telle que décrite ci-dessus.
Selon d’autres caractéristiques optionnelles du bâtiment :
- il comprend en outre une cuve de distribution de produits d’alimentation des larves et un dispositif de pilotage d’alimentation, configuré pour contrôler le convoyage du contenu de ladite cuve vers les plateaux de chaque unité en fonction du temps et des besoins nutritifs des larves. Ainsi, il y a accélération du processus d’élevage.
- il comprend un dispositif de pilotage de thermorégulation configuré pour contrôler un moyen de thermorégulation de chaque plateau de chaque unité, de manière indépendante, en fonction de valeurs de température mesurées sur la surface d’élevage de chaque plateau et de valeurs de débit du fluide caloporteur s’écoulant dans des canalisations dudit moyen de thermorégulation. Cela permet de rendre le fonctionnement du bâtiment moins énergivore.
- il comprend en outre un dispositif de pilotage de transfert de larves, configuré pour contrôler l’ouverture et la fermeture d’une paroi mobile de chaque plateau de chaque unité et pour commander, de manière synchronisée avec l’ouverture de la paroi mobile, un racleur du plateau correspondant et en ce que le pilotage de l’ouverture de la paroi mobile et du racleur est effectué en fonction de valeurs de température mesurée sur la surface d’élevage de chaque plateau, de la quantité de produit d’alimentation distribué et en fonction du temps ;
- il comprend en outre un dispositif de pilotage de récolte de larves matures apte d’une part à actionner un système d’aspiration couplé à un flexible ou à un réseau de flexibles raccordés sur un racleur-aspirateur d’un plateau inférieur et d’autre part à actionner ledit racleur-aspirateur en translation le long de l’axe longitudinal dudit plateau inférieur associé. Ainsi, il y a accélération du processus de récolte.
- il comprend en outre un dispositif de pilotage d’aération apte à actionner le fonctionnement d’extracteurs et l’ouverture ou la fermeture d’une entrée d’air refermable, en fonction de valeurs relevées par au moins un dispositif de mesure de la concentration en ammoniac en phase gazeuse et du taux d’hygrométrie. Ainsi, il y a accélération du processus d’élevage.
- les dispositifs de pilotage de thermorégulation, de pilotage du transfert des larves, de pilotage de récolte des larves, de pilotage d’aération et/ou de pilotage d’alimentation sont confondus dans un seul dispositif automate de supervision.
L’invention porte enfin sur un procédé d’élevage de larves d’insectes mis en œuvre dans au moins une unité d’élevage précédemment décrite, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
- disposer des larves d’insectes sur un premier plateau d’élevage, situé au sommet de la superposition de plateaux et présentant une première surface d’élevage, et distribuer un produit d’alimentation des larves dans ledit premier plateau d’élevage selon au moins une dose correspondant au stade de développement desdites larves, de préférence par le biais d’une cuve d’alimentation et à intervalles réguliers par l’intermédiaire d’un dispositif de pilotage d’alimentation,
- après une durée préalablement déterminée correspondant à un premier stade de développement, transférer les larves depuis le premier plateau vers un deuxième plateau situé juste en dessous dans la superposition et présentant une deuxième surface d’élevage supérieure à la première surface d’élevage,
- distribuer le produit d’alimentation desdites larves selon au moins une dose correspondant à leur stade de développement, de préférence par le biais de ladite cuve d’alimentation et à intervalles réguliers et attendre la fin d’une deuxième durée préalablement déterminée correspondant à un deuxième stade de développement et répéter les étapes de transfert et alimentation des larves jusqu’au transfert et à l’alimentation des larves dans le dernier plateau situé en bas de la superposition,
- lorsque les larves ont atteint leur dernier stade de développement, récolter au moins lesdites larves.
Un tel processus est plus rapide à mettre en œuvre, moins énergivore que les procédés de l’art antérieur et permet d’optimiser la surface d’élevage.
D’autres particularités et avantages de l’invention apparaitront à la lecture de la description faite à titre d’exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées qui représentent :
La Figure 1, un schéma en coupe transversale d’une unité d’élevage de larves d’insectes selon un mode préféré de réalisation de l’invention,
La Figure 2, un schéma en coupe transversale d’une unité d’élevage de larves d’insectes dont un plancher mobile est réalisé selon un mode de réalisation différent de celui de la Figure 1,
La Figure 3, un schéma en perspective d’un module d’élevage servant à la réalisation d’un plateau d’élevage selon un mode de réalisation, ledit module étant équipé d’un racleur élémentaire et d’une paroi mobile élémentaire,
La Figure 4, un schéma en perspective et vu de dessous du module de la Figure 3,
La Figure 5, un schéma vu en coupe transversale du module de la Figure 3,
La Figure 6, un schéma vu en coupe transversale d’un bâtiment d’élevage de larves d’insectes selon un mode préféré de réalisation de l’invention.
Dans la suite de la description, on entend par « paroi latérale d’un plateau », la paroi verticale située sur un côté d’un plateau, et plus particulièrement la paroi située sur le côté longitudinal d’un plateau.
Le terme « module » tel qu’utilisé, désigne un élément juxtaposable, combinable à d’autres éléments de même nature, et concourant à une même fonction.
Le terme « transversal » tel qu’utilisé, désigne un axe qui traverse un espace, perpendiculairement à sa plus grande dimension, c’est-à-dire perpendiculairement à sa longueur.
L’expression « surface d’élevage » telle qu’utilisée, désigne une surface, en particulier une surface d’un plateau, destinée à la croissance des larves d’insecte. La surface d’élevage peut correspondre à une partie ou à la totalité de la surface d’un plateau apte à la croissance de larves.
De manière avantageuse, une unité d’élevage conforme à l’invention comprend au moins une rangée d’au moins deux plateaux superposés.
Une telle unité 1000 d’élevage de larves d’insectes, telle que schématisée sur la Figure 1, comprend au moins une rangée 1001 d’au moins deux plateaux superposés. Dans l’exemple particulier illustré sur la Figure 1, une rangée 1001 comprend trois plateaux superposés référencés 1100, 1200, 1300. Cependant, le nombre de plateaux superposés n’est pas limité. Ce nombre est préalablement défini en fonction du cycle de croissance des larves d’insectes à élever. En effet, en fonction du cycle de croissance des larves, on peut déterminer le nombre de stades de développement des larves. Un plateau sera alors par exemple dédié à un stade de développement particulier des larves. Les plateaux superposés 1100, 1200, 1300 présentent chacun une surface totale qui peut être divisée en une surface d’élevage et une surface neutre. De manière avantageuse, les surfaces d’élevage des plateaux sont de dimensions différentes et adaptées au stade de développement des larves qu’ils renferment. De préférence, les plateaux présentent des surfaces d’élevage croissantes et sont disposés en escalier, le plateau présentant la surface d’élevage la plus petite étant disposé au sommet de la superposition.
Dans le mode de réalisation préféré, illustré sur les Figures 1 à 6, chaque plateau ne comporte qu’une seule surface d’élevage, c’est-à-dire que la surface d’élevage d’un plateau couvre l’intégralité de la surface dudit plateau. De cette manière, toutes les surfaces sont occupées par les larves et il n’y a pas de gaspillage de surface qui serait non utilisée.
Les plateaux ayant chacun une surface d’élevage adaptée à un stade prédéterminé de développement des larves qui leur sont associées, ils restent avantageusement fixes pendant tout le cycle de croissance des larves et ce sont les larves qui sont déplacées d’un plateau d’élevage à un autre au cours de leur développement.
Ainsi, lors du premier stade de développement, les plus petites larves sont disposées dans le plateau 1100 situé au sommet de la superposition et, dès lors que les larves sont arrivées à la fin de leur premier stade de développement, elles sont transférées, par gravité, dans le plateau 1200 immédiatement inférieur dans la superposition, ledit plateau inférieur 1200 présentant une surface supérieure à la surface du premier plateau 1100 et adaptée au deuxième stade de développement des larves, et ainsi de suite jusqu’au dernier stade de développement et dernier plateau d’élevage 1300.
De préférence, le rapport entre les valeurs de surface d’élevage de deux plateaux consécutifs de la superposition, est compris entre 2,2 et 1,2. De façon plus préférée, le rapport est compris entre 2 et 1,5.
La longueur des plateaux est identique pour tous les plateaux de la superposition. Les plateaux présentent une grande longueur. De préférence ils sont réalisés de manière modulaire. En effet, les plateaux d’élevage sont constitués d’une pluralité de modules d’élevage rattachés les uns aux autres par leur paroi transversale, de manière à former des plateaux de grande longueur. Cette longueur, de plusieurs dizaines de mètres, sera fonction de la quantité de larves à élever. Elle pourra être comprise entre 10 et 300m par exemple. Selon un exemple de réalisation particulier, aucunement limitatif, les modules présentent par exemple une longueur de 3 mètres chacun et 14 modules sont raccordés les uns aux autres pour former des plateaux d’élevage de 42 mètres de long. Un module d’élevage, référencé 1200M, est schématisé selon différentes vues sur les Figures 3 à 5.
Pour avoir une surface adaptée au stade de développement des larves, on joue donc sur la largeur des plateaux de la superposition, la largeur de chaque plateau augmentant au fur et à mesure que l’on descend dans la superposition. La largeur de chaque plateau d’une superposition de N plateaux peut être exprimée selon la formule suivante :
dans laquelle N représente le nombre total de plateaux, lNreprésente la largeur du dernier plateau N situé en bas de la superposition, lnreprésente la largeur d’un plateau n, n étant compris entre 1 et N, le plateau de rang 1 étant situé au sommet de la superposition tandis que le plateau de rang N est situé en bas de la superposition. Ainsi, dans l’exemple représenté sur la Figure 1, le nombre de plateaux est de 3 et le plateau intermédiaire 1200 présente une largeur l2= (2/3) l3, l3étant la largeur du troisième et dernier plateau 1300 de la superposition. Le premier plateau 1100, quant à lui, présente une largeur l1= (1/3) l3.
De préférence, les plateaux sont espacés les uns des autres d’une hauteur d’au moins 30 cm. Cette hauteur correspond à l’espace situé entre le bord supérieur de la paroi latérale d’un plateau et la paroi inférieure (référencée 1211 sur la Figure 4) du plateau situé immédiatement au-dessus.
De préférence, une unité 1000 d’élevage de larves d’insectes comprend deux rangées 1001, 1002 d’au moins deux plateaux superposés chacune, disposées longitudinalement en regard l’une de l’autre et séparées par un plancher 1400. Ainsi, le fait d’avoir deux rangées de plateaux superposés par unité permet d’optimiser les rendements de production et les surfaces d’élevage exploitées. L’espace séparant les deux rangées permet le passage d’une cuve de distribution de produit d’alimentation des larves. Une telle cuve est décrite plus en détails dans la suite de la description.
Une réalisation très avantageuse consiste à disposer le dernier plateau 1300 de chaque rangée, dont la surface est la plus grande, au sol 1003 et sous le plancher 1400 séparant les deux rangées 1001, 1002. Dans une telle configuration, le plancher 1400 de séparation des deux rangées est monté mobile de manière qu’il puisse s’ouvrir pour permettre un accès au plateau 1300 inférieur.
Pour cela, un premier mode de réalisation du plancher mobile, illustré sur la Figure 1, consiste à réaliser un plancher monté sur une poutre centrale 1430 dont la hauteur affleure sensiblement l’extrémité supérieure des parois latérales de chaque plateau 1300 inférieur. Le plancher est alors configuré mobile en rotation autour d’un axe afin de pouvoir pivoter et de permettre l’accès au plateau inférieur 1300, notamment lors de la distribution du produit d’alimentation par exemple. Cet axe peut par exemple prendre la forme d’une charnière et est de préférence disposé à l’extrémité supérieure de la poutre centrale 1430 supportant le plancher 1400, de manière à articuler chaque partie 1410, 1420 longitudinale du plancher, située de part et d’autre de cette poutre centrale 1430. Dans l’exemple illustré sur la Figure 1, chaque partie 1410, 1420 de plancher est montée pivotante vers l’extérieur du plateau 1300, selon le sens des flèches référencées F1 et F2.
Un deuxième mode de réalisation possible du plancher mobile consiste à réaliser un plancher mobile en translation, tel qu’illustré sur la Figure 2. Pour cela, les parois transversales du plancher peuvent être montées coulissantes le long de guides référencés 1401, formés par des tiges par exemple et fixés affleurant sensiblement l’extrémité supérieure des parois latérales de chaque plateau 1300. Dans ce cas, le plancher 1400 séparant deux rangées et situé au-dessus de chaque plateau inférieur 1300, s’ouvre par le milieu, chaque partie longitudinale 1440, 1450 du plancher coulissant le long des guides 1401 dans un mouvement de translation vers la paroi longitudinale opposée du plateau inférieur 1300 associé, selon le sens des flèches référencées respectivement F6 et F7 sur la Figure 2.
Un tel plancher escamotable présente l’avantage de permettre une intervention humaine en cas de besoin et permet à un opérateur d’atteindre sans difficulté les plateaux 1100 situés au sommet de la superposition pour une intervention éventuelle. L’ouverture du plancher permet en outre d’accéder aux plateaux inférieurs 1300 pour une intervention éventuelle et/ou pour permettre une distribution du produit d’alimentation au moyen d’une cuve de distribution.
De préférence, les plateaux sont réalisés dans un métal, un alliage métallique, un polymère, un matériau composite, du béton ou un de leur mélange. De préférence, ils sont réalisés majoritairement en métal ou alliage métallique.
Le dernier plateau 1300, inférieur, situé en bas de la superposition, quant- à lui, lorsqu’il est disposé au sol, sous le plancher mobile 1400, peut comprendre une chappe de béton.
Chaque plateau est avantageusement équipé d’au moins une sonde de température 1104, 1204, 1304, afin de contrôler la température des surfaces d’élevage exploitées. De préférence, chaque plateau comprend une pluralité de sondes de température régulièrement disposées le long de son axe longitudinal, afin de contrôler la température de chaque surface d’élevage exploitée sur toute sa longueur.
De manière très avantageuse, chaque plateau d’élevage est également équipé d’un moyen de thermorégulation de sa surface exploitée et la thermorégulation de chaque plateau est contrôlée de manière indépendante.
Pour cela, chaque plateau comprend un ensemble de canalisations 1150,1250, 1350 configurées pour permettre la circulation d’un fluide caloporteur. Le fluide caloporteur est régulé par une unité centralisée non représentée, composée soit d’une pompe à chaleur soit d’une thermo-frigo-pompe, disposée dans le bâtiment d’élevage 2000 et permettant de faire circuler le fluide caloporteur dans toutes les canalisations de chacun des plateaux. Les canalisations sont linéaires. Leur nombre, pair, varie d’un plateau à un autre, en fonction de la largeur dudit plateau. Lorsque les modules constitutifs de chaque plateau sont raccordés les uns aux autres, leurs canalisations sont raccordées entre-elles par sertissage ou vissage par exemple. A une extrémité du plateau, opposée à des orifices d’entrée du fluide caloporteur dans les canalisations, les canalisations consécutives sont raccordées deux à deux, au moyen de tuyaux souples par exemple, de sorte qu’une première canalisation permet l’entrée du fluide caloporteur et sa voisine permet le retour du fluide caloporteur vers l’unité centralisée, telle qu’une thermo-frigo-pompe par exemple. Deux canalisations consécutives raccordées deux à deux forment ainsi un réseau de canalisations. Les tuyaux souples de raccordement des extrémités de deux canalisations peuvent être disposés à l’intérieur du module d’extrémité du plateau ou à l’extérieur du module d’extrémité. Dans l’exemple représenté sur les Figures 1, 2 et 6, le plateau supérieur 1100 comprend deux réseaux de canalisations, tandis que le plateau intermédiaire 1200 en comprend trois et que le plateau inférieur 1300 en comprend quatre. Sur la Figure 5, les orifices des canalisations permettant l’entrée du fluide caloporteur sont référencés 1250A, tandis que les orifices des canalisations permettant le retour du fluide vers l’unité centralisée (thermo-frigo-pompe par exemple) sont référencés 1250R. Le débit du fluide circulant dans chaque canalisation est maitrisé en vue de thermoréguler la surface de chacun des plateaux. Pour cela, chaque canalisation de chaque plateau est équipée d’au moins un débitmètre, non représenté, destiné à mesurer la valeur du débit du fluide s’écoulant dans la canalisation et une électrovanne, référencée 2051 sur la Figure 6, disposée en amont de chaque orifice d’entrée 1150A, 1250A, 1350A de chaque réseau de canalisations, est pilotée par un système de commande pour commander son ouverture et/ou sa fermeture de manière à permettre un écoulement du fluide avec un débit prédéterminé pour l’obtention d’une température ciblée sur toute la longueur de la surface d’élevage exploitée ou du plateau.
De préférence, pour une question de poids, les plateaux supérieurs (1100, 1200) sont métalliques et présentent une cavité, référencée 1203 sur la Figure 5. Le fond de la cavité est recouvert d’un matériau isolant thermique 1205. Ce matériau peut par exemple être un polymère isolant tel que qu’un polystyrène ou un polyuréthane par exemple, de la laine minérale, de la ouate de cellulose, du liège expansé, de la laine biosourcée ou tout autre matériau équivalent. Ce matériau permet d’isoler le fond et les parois latérales de la cavité 1203 afin d’optimiser les échanges thermiques pour qu’ils ne se fassent que vers la surface d’élevage 1210. La cavité 1203 est avantageusement remplie d’un liquide conducteur thermique ou d’un matériau conducteur thermique. Les canalisations 1250A et 1250R prévues pour l’écoulement du fluide caloporteur passent à travers cette cavité 1203 et sont linéaires sur toute la longueur du plateau. La cavité est recouverte d’une plaque métallique 1210 constitutive de la surface d’élevage sur laquelle sont disposés les larves et leur milieu nutritif. Ainsi, l’écoulement du fluide caloporteur dans les canalisations 1250A, 1250R permet un échange thermique avec la surface d’élevage 1210 par l’intermédiaire du liquide ou du matériau conducteur thermique de remplissage de la cavité 1203. A titre d’exemple non limitatif, le milieu de remplissage conducteur thermique de la cavité peut être de l’eau glycolée ou bien une huile par exemple ou encore un matériau tel que du béton ou un métal comme l’aluminium par exemple.
Lorsque le matériau de remplissage est un liquide, sa densité varie en fonction de la température. Par conséquent, afin d’ajuster le niveau de liquide dans la cavité 1203, il est prévu, sur la paroi arrière de chaque module constitutif d’un plateau, au moins un petit tuyau 1202 d’ajustement, en communication fluidique avec l’intérieur de la cavité 1203 et fermé à son extrémité extérieure. Ce petit tuyau d’ajustement 1202 permet au liquide de s’écouler selon le principe des vases communicants lorsque la densité du liquide dans la cavité augmente, du fait de sa température.
Selon une variante de réalisation, le plateau inférieur 1300, lorsqu’il est directement disposé sur le sol 1003, et sous le plancher rétractable 1400 de séparation de deux rangées, peut avantageusement comprendre une chappe en béton. Dans ce cas, le plateau 1300 repose sur une dalle 1003, qui peut par exemple être une dalle béton. Les canalisations de circulation du fluide caloporteur sont maintenues fixement sur ou dans un matériau isolant. Dans un exemple de réalisation, le matériau isolant peut par exemple prendre la forme d’une plaque à plots isolante en polystyrène expansé de telle sorte que les canalisations peuvent être maintenues par clipsage entre deux plots. De manière alternative, les canalisations linéaires peuvent être fixées sur une plaque en matériau isolant au moyen d’éléments de fixation classiques tels que des agrafes par exemple. Une chappe de béton est ensuite coulée de manière à enrober les canalisations et la plaque isolante et réaliser une surface lisse d’élevage de larves. Dans ce cas, le fluide caloporteur s’écoulant dans les canalisations permet un transfert d’énergie thermique avec la surface d’élevage en béton du plateau. Dans une telle variante, il est préférable de disposer les tuyaux souples de raccordement de deux canalisations consécutives, pour permettre le retour du fluide caloporteur vers l’unité centralisée (se présentant sous forme d’une thermo-frigo-pompe ou d’une pompe à chaleur réversible par exemple) à l’extérieur de l’extrémité du dernier module constitutif du plateau, de sorte qu’ils ne risquent pas d’être détériorés lors de la coulée de la chappe de béton.
De manière très avantageuse, les plateaux de la superposition, ou du moins les plateaux 1100, 1200 situés au-dessus du dernier plateau 1300 de chaque superposition, sont équipés d’une paroi latérale mobile, respectivement 1120, 1220, qui est agencée pour permettre le transfert des larves, par gravité, dans le plateau immédiatement inférieur, respectivement 1200, 1300. Alternativement, les plateaux de la superposition, ou du moins les plateaux 1100, 1200 situés au-dessus du dernier plateau 1300 de chaque superposition, peuvent être équipés d’un moyen de rétention des larves tel qu’une butée ou un rebord.
Un module, référencé 1200M, constitutif du plateau intermédiaire 1200 et équipé d’une paroi mobile élémentaire 1220, est illustré sur les Figures 3 à 5 avec sa paroi mobile en position ouverte. L’ouverture de la paroi mobile se fait selon le sens de la flèche F3 sur les figures 1, 2 et 5, de sorte que la paroi se déplace vers l’extérieur du plateau.
La paroi mobile élémentaire 1220 d’un module 1200M est montée mobile autour d’un axe de rotation 1226 matérialisé par deux pièces reliant chacune un des deux montants latéraux 1229 de la paroi mobile et une des deux parois transversales 1209 du module 1200M constitutif du plateau 1200. La paroi mobile est actionnée en rotation, dans le sens de la flèche F3, grâce à un axe 1223 disposé en regard de la paroi longitudinale opposée à la paroi mobile et relié à la paroi mobile 1220 par l’intermédiaire de deux tiges rigides 1222 ou deux sangles par exemple. Chaque tige rigide 1222 est fixée en un point 1227 situé à l’extrémité supérieure d’un des montants latéraux 1229 de la paroi mobile 1220. Lorsque l’axe 1223 est entrainé en rotation, selon la flèche F4 sur la Figure 5, les tiges rigides 1222 sont entrainées à leur tour en mouvement autour de cet axe 1223 et exercent une force de traction aux points 1227 de fixation de la paroi mobile élémentaire 1220, entrainant la paroi mobile en rotation autour de son axe 1226, selon la flèche F3, et provoquant son ouverture.
Dans une variante de réalisation, lorsque les tiges rigides 1222 sont remplacées par des sangles, la rotation de l’axe 1223 selon la flèche F4 provoque un enroulement des sangles autour de l’axe 1223. La longueur des sangles diminue alors et ces-dernières exercent une force de traction aux points 1227 de fixation avec la paroi mobile 1220, ce qui entraine la paroi mobile 1220 en rotation autour de son axe 1226, selon la flèche F3, provoquant son ouverture.
Les axes 1223 de chaque module 1200M constitutif d’un plateau 1200 sont raccordés les uns aux autres, de sorte que l’actionnement d’un axe 1223 entraine l’actionnement des autres axes 1223 des autres modules juxtaposés et les parois mobiles élémentaires de tous les modules constitutifs du plateau sont solidaires les unes des autres et s’ouvrent de manière synchronisée, de sorte qu’elles ne forment qu’une seule paroi mobile de grande longueur.
La paroi mobile 1120, 1220 de chaque plateau 1100, 1200 est pourvue, sur son extrémité supérieure située en regard de la surface d’élevage du plateau, d’un rebord en forme de « U » inversé, référencé 1221 sur la Figure 5. Ce rebord permet avantageusement une retombée par gravité, sur la surface d’élevage, des larves rampantes évitant ainsi la fuite de ces-dernières. Pour la même raison, les extrémités supérieures des parois latérales des plateaux 1100, 1200, 1300 sont également pourvues d’un tel rebord en forme de « U » inversé, référencé respectivement 1101, 1201 et 1301 sur les Figures 1 et 2.
Des moyens de fermeture, permettant d’assurer l’étanchéité de la surface d’élevage, lorsque la paroi mobile est en position fermée, sont en outre prévus sur la paroi mobile. Les moyens de fermeture peuvent par exemple être sélectionnés parmi des aimants, des électroaimants, des vérins ou des loquets. En particulier, des aimants 1225 sont prévus, régulièrement espacés le long de la partie basse de la paroi mobile 1220. Lorsque la paroi mobile se referme, sa partie basse se positionne contre la bordure extérieure de la cavité 1203. Lorsque la cavité est métallique, les aimants 1225 coopèrent avec la bordure externe de la cavité pour maintenir la paroi latérale 1220 en position fermée. Cependant, un mode de réalisation préféré consiste à disposer en outre une plaque aimantée 1206 contre la paroi interne de la cavité 1203 afin de renforcer le maintien de la paroi mobile 1220 dans sa position fermée. Un joint 1228, en mousse ou silicone par exemple, peut en outre être prévu le long de la surface d’élevage et sur le bord externe de la cavité 1203.
Les plateaux 1100, 1200, de préférence équipés d’une paroi latérale mobile 1120, 1220, sont en outre avantageusement équipés d’un racleur 1500 configuré pour transférer, par gravité, les larves, leur milieu nutritif et le frass résiduel vers le plateau immédiatement inférieur, respectivement 1200, 1300, dans la superposition. Ce racleur 1500 comprend une lame 1503 se déplaçant au contact, ou sensiblement au contact, de la surface 1210 d’élevage de manière à déplacer les larves en dehors de cette surface d’élevage. Le racleur est mû en translation le long de l’axe transversal du plateau et tel que schématisé sur les Figures 3 et 5 par la flèche F5. Des guides 1502 sont de préférence disposés le long de chaque paroi transversale du plateau de manière à guider le racleur pendant son déplacement et qu’il ne dévie pas de sa trajectoire. Le racleur 1500 peut être utilisé pour transférer les larves par-delà le moyen de rétention des larves ou la paroi mobile 1120, 1220, lorsqu’elle est en position ouverte.
Le plateau étant de construction modulaire et réalisé par juxtaposition d’une pluralité de modules, le racleur d’un plateau est en fait constitué de plusieurs racleurs élémentaires synchronisés les uns avec les autres. En effet, chaque module constitutif d’un plateau est équipé d’un racleur élémentaire sur toute sa longueur. Lorsque les modules sont raccordés les uns aux autres pour former un plateau de grande longueur, les racleurs élémentaires du plateau sont raccordés les uns aux autres et un même moyen de pilotage les commande de manière synchronisée. Ainsi, si le racleur élémentaire d’un module constitutif du plateau tombe en panne, il n’empêche pas les autres racleurs élémentaires des autres modules constitutifs du plateau de fonctionner. Dans l’exemple de réalisation illustré sur la Figure 4 qui illustre un module élémentaire 1200M, les engrenages tendeurs de chaine référencés 1507 de chaque module, permettent à des chaines de raccorder les racleurs élémentaires de chaque module les uns aux autres, de sorte que tous les racleurs élémentaires sont actionnés de manière synchronisée et forment un racleur de grande longueur.
Différents moyens équivalents peuvent être utilisés pour actionner le mouvement de translation du racleur. Ce peut être une rotation autour de tiges filetés sans fin, référencées 1504 sur les Figures 3 et 5. Dans ce cas, les tiges filetées sans fin 1504 sont entrainées en rotation par l’intermédiaire d’une chaine d’entrainement référencée 1505 sur la Figure 4, la tension de la chaine étant exercée par des engrenages tendeurs de chaine référencés 1506, et 1508. Un engrenage 1508, associé à chaque tige filetée 1504, est raccordé à autre un engrenage 1507 par l’intermédiaire d’une autre chaine, non représentée et reliée sur l’engrenage 1507 d’un module voisin. Ainsi, un seul moteur permet d’actionner un engrenage 1507 qui entraine les autres engrenages 1507, 1508 et 1506 grâce à une juxtaposition de chaines entre les différents modules constitutifs du plateau 1200. Ainsi, les racleurs élémentaires des différents modules sont actionnés de manière synchronisée, de sorte qu’ils ne forment qu’un seul racleur de grande longueur.
Selon d’autres variantes de réalisation, d’autres moyens équivalents peuvent être utilisés pour actionner le mouvement de translation du racleur, comme par exemple une traction au moyen de câbles ou bien encore une poussé exercée sur le racleur au moyen de pistons.
Tout comme pour les parois mobiles, l’extrémité supérieure des racleurs est équipée d’un rebord 1501 en « U » inversé permettant de faire retomber, par gravité, les larves rampantes sur la surface d’élevage et éviter ainsi que certaines larves ne s’échappent de leur milieu d’élevage 1110, 1210, 1310.
En ce qui concerne le dernier plateau 1300 de la superposition, situé en bas de la superposition, celui-ci n’est pas équipé de paroi latérale mobile. Ce plateau constitue le plateau d’élevage des larves dans leur dernier stade de développement. De préférence, ce dernier plateau 1300 est avantageusement constitué d’un seul tenant, c’est-à-dire sans juxtaposition modulaire. A l’issue de ce dernier stade de développement les larves doivent être récoltées, ainsi que leur milieu nutritif et le frass résiduel, pour être acheminés vers une unité de traitement.
Une telle récolte des larves peut se faire au moyen d’un système d’aspiration couplé à des moyens de collecte par l’intermédiaire d’un réseau d’aspiration équipé de points de piquage répartis dans l’unité d’élevage, les moyens de collectes étant agencés pour récolter les larves des plateaux situés en bas de chaque superposition.
On préfère cependant réaliser cette récolte au moyen d’un racleur-aspirateur, non représenté sur les Figures. Ce racleur-aspirateur présente une longueur égale à la largeur du plateau 1300 et il est mû en translation le long de l’axe longitudinal du plateau. Au fur et à mesure de sa translation, le contenu de la surface d’élevage est aspiré par un flexible ou un réseau de flexibles, non représenté, couplé à un système d’aspiration, non représenté, et branché sur le racleur-aspirateur. Chaque plateau inférieur de chaque rangée peut être équipé d’un tel racleur-aspirateur.
De manière davantage préférée, un seul racleur-aspirateur, se présentant sous la forme d’un robot d’aspiration, est utilisé pour récolter les larves des plateaux inférieurs. Pour cela, une extrémité transversale de chaque plateau inférieur 1300 est équipée d’une ouverture, se présentant par exemple sous la forme d’une trappe guillotine, afin de laisser le passage du robot d’aspiration d’un plateau inférieur vers un autre.
Selon un autre mode de réalisation, les plateaux de l’unité d’élevage présentent chacun une surface totale, dont une partie constitue la surface d’élevage de larves et cette surface d’élevage augmente en fonction du stade de développement des larves. Un exemple particulier d’un tel mode de réalisation, consiste à réaliser les plateaux avec des dimensions identiques. Les plateaux sont alors fractionnés sur leur longueur par des séparations amovibles, telles que des trappes par exemple. La longueur de chaque plateau est alors divisée en autant de parties qu’il y a de stades de développement des larves d’insectes à élever. Ainsi, seule une première surface, correspondant à la surface d’élevage, est exploitée sur une première partie du plateau au cours du premier stade de développement des larves. Puis, à la fin de ce premier stade développement, une première séparation amovible est rétractée, de manière à agrandir la surface d’élevage pour le deuxième stade de développement des larves d’insectes. Ces étapes sont répétées jusqu’à l’exploitation de la surface d’élevage correspondante au dernier stade de développement des larves d’insectes.
De manière avantageuse, le moyen de thermorégulation peut alors être modulaire et être configuré pour ne thermoréguler qu’une partie de la surface du plateau, correspondant à la surface d’élevage associée à un stade de développement des larves. Ainsi, au premier stade de développement des larves, seule la surface d’élevage correspondante à la première partie du plateau, est thermorégulée. La surface d’élevage thermorégulée augmente donc en fonction du stade de développement des larves. Le moyen de thermorégulation de ces surfaces d’élevage est réalisé conformément à celui qui est décrit ci-dessus en regard du mode de réalisation préféré de l’unité d’élevage selon l’invention. Des vannes trois voies par exemple, disposées au niveau des séparations amovibles du plateau, permettent alors de dévier, ou non, le fluide caloporteur s’écoulant dans des canalisations du moyen de thermorégulation, pour le rediriger, ou non, vers la thermo-frigo-pompe par exemple.
Bien sûr, l’unité d’élevage selon ce mode de réalisation peut comporter une pluralité de plateaux qui peuvent être superposés.
Une cuve de distribution de produits d’alimentation des larves, commandée par un dispositif de pilotage d’alimentation, permet de convoyer à intervalles réguliers, des doses de produits d’alimentation vers les surfaces d’élevages exploitées, en fonction du temps.
Le plateau comprend en outre un racleur-aspirateur, mobile en translation le long de son axe longitudinal, lorsque toutes les séparations amovibles sont en position rétractée. Ce racleur-aspirateur est raccordé sur un système d’aspiration par un flexible ou un réseau de flexible et permet de récolter les larves à l’issue de leur dernier stade de développement, en vue de les transférer vers une unité de traitement.
Le fait de ne pas thermoréguler l’air ambiant mais uniquement les surfaces d’élevage, permet d’optimiser les besoins énergétiques de thermorégulation. Enfin, les plateaux d’élevages ne sont pas destinés à être déplacés, ils restent en place et leur surface d’élevage est constamment thermorégulée de manière indépendante. Les larves sont nourries à intervalles réguliers grâce à une cuve de distribution de produit d’alimentation qui est convoyée vers les surfaces d’élevage au moyen d’un dispositif de pilotage.
La Figure 6 représente un schéma en coupe transversale d’un bâtiment 2000 d’élevage de larves d’insectes comprenant trois unités 1000 d’élevages de larves d’insectes. Ce schéma n’illustre qu’un mode de réalisation possible de l’invention. En effet, l’invention ne se limite pas à ce mode de réalisation, le nombre d’unités d’élevage de larves et le nombre de plateaux d’élevage par unité, notamment, pouvant être modifié en fonction de la nature des larves d’insectes devant y être élevées. De même, le bâtiment peut comprendre des unités d’élevage selon le premier mode, préféré, de réalisation et/ou des unités d’élevage selon le deuxième mode de réalisation.
L’exemple particulier illustré sur la Figure 6 a été élaboré pour l’élevage de larves de l’Hermetica Illucen, connue sous le nom de mouche soldat noire. Le nombre d’unités d’élevage, conformes au deuxième mode de réalisation, et de plateaux par unité a été préalablement déterminé en fonction de son cycle de développement. La période de croissance optimale pour cet insecte est de 9 jours. Ce cycle de croissance a permis de déterminer trois stades de développement distincts de trois jours chacun. Un plateau d’élevage 1100, 1200, 1300 a donc été réservé par stade de développement. Avec ce cycle de croissance, une unité 1000 d’élevage de larves permet d’effectuer une récolte de larves tous les trois jours. En disposant trois unités 1000 dans le bâtiment 2000, il est possible d’effectuer une récolte par jour. Cet exemple est donc particulier à un type d’insecte et l’homme du métier saura parfaitement adapter l’invention et notamment modifier le nombre d’unités dans le bâtiment et le nombre de plateaux par unité en fonction du cycle de développement des larves d’insectes à élever.
Le bâtiment 2000 dédié à l’élevage de larves d’insectes comprend au moins une unité d’élevage 1000. De préférence, il en comprend une pluralité disposées côte à côte. Dans l’exemple particulier de l’élevage de larves de mouche soldat noire, le bâtiment comprend de préférence trois unités, chaque unité comprenant chacune deux rangées 1001, 1002 de trois plateaux superposés 1100, 1200, 1300, de manière à permettre une récolte de larves journalière.
Dans cet exemple particulier de l’élevage de larves de mouche soldat noire, si les unités d’élevage du bâtiment sont réalisées conformément au deuxième mode de réalisation, alors chaque unité peut comprendre au moins deux plateaux, chaque plateau étant fractionné en trois parties dans sa longueur.
Même si la surface d’élevage de chaque plateau d’élevage est thermorégulée de manière indépendante, il convient en outre de déconcentrer l’air ambiant du bâtiment, du gaz ammoniac dégagé par les larves au cours de leur croissance et de réguler l’hygrométrie de cet air. Pour cela, le bâtiment est équipé de turbines d’extracteurs conventionnels 2020 disposées régulièrement sur une des parois longitudinales du bâtiment. Ces extracteurs sont de préférence disposés en partie haute de la paroi longitudinale.
Le bâtiment comprend par ailleurs au moins une sonde de mesure de la concentration en ammoniac en phase gazeuse et de l’hygrométrie, référencée 2010 sur la Figure 6. Le résultat de la, ou des mesures, relevée(s) par la (les) sonde(s) est communiqué à un dispositif de pilotage d’aération qui permet d’actionner les extracteurs et de les faire tourner plus ou moins rapidement en fonction de la quantité d’ammoniac et de l’humidité à évacuer.
Le bâtiment dispose en outre, sur la paroi longitudinale située en regard de celle équipée des turbines d’extracteurs, d’une entrée d’air refermable 2030. Cette entrée d’air refermable peut par exemple se présenter sous la forme d’un rideau à volets. Ce rideau est également piloté par le dispositif de pilotage d’aération, afin d’ouvrir plus ou moins les volets du rideau selon la quantité d’air neuf à faire entrer dans le bâtiment. Ainsi, plus la turbine des extracteurs 2020 tourne vite, plus l’ouverture des volets est grande afin de renouveler l’air dans le bâtiment.
L’air neuf entrant dans le bâtiment n’est pas thermorégulé, la thermorégulation étant réalisée uniquement sur la surface exploitée de chaque plateau et adaptée au stade de développement des larves. Ainsi, la consommation en énergie utile à la thermorégulation est considérablement réduite par rapport aux installations existantes qui consistent à thermoréguler tout le volume d’air entrant alors même qu’il est extrait du bâtiment quasiment instantanément.
Un réseau de canalisations 2050 permet de faire circuler un fluide caloporteur entre une unité centralisée, se présentant sous la forme d’une pompe à chaleur réversible ou d’une thermo-frigo pompe, et les canalisations 1150, 1250, 1350 de chaque plateau de chaque unité. Le bâtiment comprend en outre une unité de pilotage permettant de commander chaque moyen de thermorégulation de chaque plateau d’élevage de chaque unité de manière indépendante, en fonction du stade de développement des larves, de valeurs de température mesurées sur la surface exploitée de chaque plateau et de valeurs mesurées de débit du fluide caloporteur s’écoulant dans les canalisations 1150, 1250 et 1350 de chaque plateau. Pour cela, le moyen de pilotage commande l’ouverture et/ou la fermeture de chaque électrovanne 2051, disposée en regard de chaque orifice d’entrée de canalisation 1150A, 1250A, 1350A, afin d’adapter le débit de fluide caloporteur et d’atteindre la température cible de chaque plateau. De cette manière, la quantité d’énergie dépensée pour la thermorégulation est maitrisée.
Le bâtiment comprend en outre une cuve 2040 de distribution de produits d’alimentation des larves, le contenu de cette cuve étant convoyé à intervalle réguliers vers les plateaux pour permettre une alimentation des larves. De manière avantageuse, la cuve est suspendue sur un rail 2041, le long duquel elle se déplace, entre les plateaux, et convoie ainsi le produit d’alimentation. Pour cela un moyen automatisé permet de piloter le déplacement de la cuve de distribution le long du rail entre les plateaux et de convoyer ainsi le produit d’alimentation de manière automatisée et régulière, en fonction du temps, dans les plateaux pour permettre une alimentation des larves. Lors du passage de cette cuve de distribution, le plancher 1400 est déplacé automatiquement pour être ouvert, sur commande de l’automate de la cuve de distribution, pour permettre une distribution des produits d’alimentation dans le(s) plateaux inférieur(s) disposés sous le plancher. Le rail est configuré pour permettre un déplacement de la cuve à travers toutes les unités du bâtiment. Ainsi, le rail comprend des virages à l’extérieur des unités de manière à permettre un convoyage de la cuve depuis une unité vers une unité voisine et ainsi de suite.
Lorsque les unités d’élevage sont conformes au deuxième mode préféré de réalisation, un autre dispositif automatisé, aussi dénommé dispositif de pilotage de transfert de larves, permet de contrôler l’ouverture et la fermeture des parois latérales mobiles 1120, 1220 des plateaux supérieurs de chaque unité, de manière indépendante. Ce dispositif automatisé permet en outre de commander, de manière synchronisée avec l’ouverture d’une paroi mobile d’un plateau, le racleur du plateau correspondant. Le pilotage de l’ouverture d’une paroi mobile et du racleur associé est effectué en fonction de valeurs de températures mesurée sur la surface du plateau, de la quantité de produit d’alimentation distribué et en fonction du temps.
Le bâtiment comprend en outre un système d’aspiration, non représenté, couplé à un flexible ou à un réseau de flexibles. Le(s) flexible(s) est (sont) raccordé(s) sur au moins un racleur-aspirateur. Un dispositif de pilotage de récolte de larves permet alors d’actionner l’aspiration et le mouvement de translation du racleur-aspirateur selon l’axe longitudinal d’un plateau inférieur 1300, de manière à permettre la récolte des larves à l’issue de leur dernier stade de développement.
De préférence, les dispositifs de pilotage de l’aération du bâtiment, de la thermorégulation de chaque plateau, du transfert des larves d’un plateau à un autre par actionnement d’un racleur et de la paroi mobile du plateau associé, du convoyage et de la distribution de produit d’alimentation et du système racleur-aspirateur de récolte de larves sont tous confondus dans un seul et même dispositif automate de supervision. Les sondes de température, de mesure de concentration en ammoniac et du taux d’hygrométrie, et les débitmètres sont directement connectés à ce dispositif automate de supervision afin de lui adresser les valeurs mesurées pour lui permettre d’adapter le pilotage des différents éléments. Une horloge est également connectée au dispositif automate de supervision, ou intégrée dans le dispositif, pour permettre de connaitre le stade de développement des larves. Le dispositif automate de supervision permet ainsi d’actionner la pompe de fluide caloporteur et les électrovannes de chaque moyen de thermorégulation, les turbines d’extracteurs, l’entrée d’air refermable, le convoyage de la cuve de distribution d’aliments, les racleurs et les parois mobiles, le(s) racleur(s)-aspirateur(s) et le système d’aspiration.
Le procédé d’élevage de larves d’insectes mis en œuvre grâce à aux unités d’élevage 1000 conformes au premier mode préféré de réalisation comprend avantageusement les étapes suivantes :
- disposer des larves d’insectes sur un premier plateau d’élevage 1100, situé au sommet de la superposition de plateaux et présentant une première surface d’élevage, et distribuer un produit d’alimentation des larves dans ledit premier plateau d’élevage selon au moins une dose correspondant au stade de développement desdites larves, par le biais d’une cuve d’alimentation convoyée à intervalles réguliers par l’intermédiaire d’un dispositif de pilotage d’alimentation,
- après une durée préalablement déterminée correspondant à un premier stade de développement, transférer les larves depuis le premier plateau 1100 vers un deuxième plateau 1200 situé juste en dessous dans la superposition et présentant une deuxième surface d’élevage supérieure à la première surface d’élevage,
- distribuer le produit d’alimentation desdites larves selon au moins une dose correspondant à leur stade de développement, par le biais de ladite cuve d’alimentation convoyée à intervalles réguliers par l’intermédiaire dudit dispositif de pilotage d’alimentation et attendre la fin d’une deuxième durée préalablement déterminée correspondant à un deuxième stade de développement et répéter les étapes de transfert et alimentation des larves jusqu’au transfert et à l’alimentation des larves dans le dernier plateau situé en bas de la superposition,
- lorsque les larves ont atteint leur dernier stade de développement, récolter au moins lesdites larves.
Grâce à l’invention, l’air ambiant qui est en permanence renouvelé pour être déconcentré de l’ammoniac dégagé par les larves et son milieu nutritif, n’est pas directement thermorégulé. Seule la surface d’élevage des différents plateaux est individuellement et indépendamment thermorégulée. Par conséquent, l’élevage de larves d’insectes réalisé de cette manière est beaucoup moins énergivore que dans les installations existantes. Les surfaces d’élevage sont en outre dimensionnées en fonction du stade de développement des larves, si bien qu’aucune surface n’est gaspillée et que les surfaces thermorégulées sont toutes exploitées.

Claims (22)

  1. Unité (1000) d’élevage de larves d’insectes comportant au moins une rangée (1001, 1002) d’au moins deux plateaux superposés (1100, 1200, 1300), ladite unité étant caractérisée en ce que lesdits plateaux (1100, 1200, 1300) présentent des surfaces d’élevage de dimensions différentes.
  2. Unité selon la revendication 1, caractérisée en ce que les plateaux présentent des surfaces d’élevage croissantes et sont disposés en escalier, le plateau (1100) présentant la surface d’élevage la plus petite étant disposé au sommet de la superposition.
  3. Unité selon l’une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que le rapport entre les valeurs de surface d’élevage de deux plateaux consécutifs de la superposition, est compris entre 1,2 et 2,2.
  4. Unité selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque plateau est fractionné par des séparations amovibles, en autant de parties qu’il y a de stades de développement des larves d’insectes à élever, et en ce que les séparations amovibles sont rétractées au fur et à mesure des stades de développement des larves de sorte que la surface d’élevage du plateau augmente avec le stade de développement des larves.
  5. Unité selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’elle comprend deux rangées (1001, 1002) disposées longitudinalement en regard l’une de l’autre, séparées par un plancher (1400), chaque rangée comprenant au moins deux plateaux (1100, 1200) superposés.
  6. Unité selon la revendication 5, caractérisée en ce que le plancher (1400) est monté mobile.
  7. Unité selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que chaque rangée (1001, 1002) comprend une superposition d’au moins deux plateaux (1100, 1200, 1300), le dernier plateau (1300) dont la surface est la plus grande étant disposé au sol (1003).
  8. Unité selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que chaque plateau (1100, 1200), situé au-dessus du dernier plateau (1300) inférieur de la superposition, comprend une paroi mobile (1120, 1220) agencée pour permettre le transfert de larves, par gravité, dans le plateau immédiatement inférieur.
  9. Unité selon la revendication 8, caractérisé en ce que la paroi mobile (1120, 1220) comprend des moyens de fermeture, par exemple aimantés (1225), assurant l’étanchéité de la surface d’élevage lorsque ladite paroi mobile est en position fermée.
  10. Unité selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que chaque plateau (1100, 1200), situé au-dessus du dernier plateau (1300) inférieur de la superposition, comprend en outre un racleur (1500) mobile en translation, apte à transférer des larves vers un plateau situé juste en dessous dans la superposition.
  11. Unité selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le dernier plateau (1300) de la superposition comprend un racleur-aspirateur, de préférence mobile en translation le long de l’axe longitudinal dudit plateau, raccordé à un système d’aspiration par l’intermédiaire d’un réseau de flexibles.
  12. Unité selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque plateau comprend au moins une sonde de température (1104, 1204, 1304) et un moyen de thermorégulation de sa surface d’élevage.
  13. Unité selon la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen de thermorégulation comprend des canalisations (1150, 1250, 1350) agencées linéairement et configurées pour permettre l’écoulement d’un fluide caloporteur, lesdites canalisations étant disposées dans une cavité (1203), ménagée dans le plateau et remplie d’un liquide ou d’un matériau conducteur thermique, ledit fluide caloporteur permettant un transfert d’énergie avec la surface d’élevage (1110, 1210) par l’intermédiaire dudit liquide ou matériau conducteur thermique.
  14. Unité selon la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen de thermorégulation comprend des canalisations (1350) agencées linéairement et configurées pour permettre l’écoulement d’un fluide caloporteur, lesdites canalisations étant recouvertes d’une chappe de béton formant la surface d’élevage (1310) avec laquelle le fluide caloporteur effectue un transfert d’énergie.
  15. Bâtiment (2000) d’élevage de larves d’insectes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une unité (1000) d’élevage de larves d’insectes conforme à l’une des revendications 1 à 14.
  16. Bâtiment d’élevage de larves d’insectes la revendication 15, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de pilotage de thermorégulation configuré pour contrôler un moyen de thermorégulation de chaque plateau de chaque unité, de manière indépendante, en fonction de valeurs de température mesurées sur la surface d’élevage de chaque plateau et de valeurs de débit du fluide caloporteur s’écoulant dans des canalisations dudit moyen de thermorégulation.
  17. Bâtiment selon l’une des revendications 15 ou 16, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une cuve (2040) de distribution de produits d’alimentation des larves et un dispositif de pilotage d’alimentation, configuré pour contrôler le convoyage du contenu de ladite cuve (2040) vers les plateaux (1100, 1200, 1300) de chaque unité (1000), en fonction du temps.
  18. Bâtiment d’élevage d’insectes selon l’une des revendications 15 à 17, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de pilotage de transfert de larves, configuré pour contrôler l’ouverture et la fermeture d’une paroi mobile (1120, 1220) d’un ou de plusieurs plateaux (1100, 1200) de chaque unité (1000) et pour commander, de manière synchronisée avec l’ouverture de ladite paroi mobile, un racleur (1500) du plateau correspondant et en ce que le pilotage de l’ouverture de la paroi mobile et du racleur est effectué en fonction de valeurs de température mesurée sur la surface d’élevage de chaque plateau, de la quantité de produit d’alimentation distribué et en fonction du temps.
  19. Bâtiment d’élevage d’insectes selon l’une des revendications 15 à 18, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de pilotage de récolte de larves matures apte d’une part à actionner un système d’aspiration couplé à un flexible ou à un réseau de flexibles raccordé(s) sur un racleur-aspirateur d’un plateau inférieur (1300) et d’autre part à actionner ledit racleur-aspirateur en translation le long de l’axe longitudinal dudit plateau inférieur (1300) associé.
  20. Bâtiment d’élevage d’insectes selon l’une des revendications 15 à 19, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif de pilotage d’aération apte à actionner le fonctionnement d’extracteurs (2020) et l’ouverture ou la fermeture d’une entrée d’air refermable (2030), en fonction de valeurs relevées par au moins un dispositif (2010) de mesure de la concentration en ammoniac en phase gazeuse et du taux d’hygrométrie.
  21. Bâtiment d’élevage d’insectes selon les revendications 15 à 20, caractérisé en ce que des dispositifs de pilotage de thermorégulation, de pilotage du transfert des larves, de pilotage de récolte des larves, de pilotage d’aération et/ou de pilotage d’alimentation sont confondus dans un seul dispositif automate de supervision.
  22. Procédé d’élevage de larves d’insectes mis en œuvre dans au moins une unité d’élevage selon l’une des revendications 1 à 14, ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
    - disposer des larves d’insectes sur un premier plateau d’élevage, situé au sommet de la superposition de plateaux et présentant une première surface d’élevage, et distribuer un produit d’alimentation des larves dans ledit premier plateau d’élevage selon au moins une dose correspondant au stade de développement desdites larves, de préférence par le biais d’une cuve d’alimentation et à intervalles réguliers par l’intermédiaire d’un dispositif de pilotage d’alimentation,
    - après une durée préalablement déterminée correspondant à un premier stade de développement, transférer les larves depuis le premier plateau vers un deuxième plateau situé juste en dessous dans la superposition et présentant une deuxième surface d’élevage supérieure à la première surface d’élevage,
    - distribuer le produit d’alimentation desdites larves selon au moins une dose correspondant à leur stade de développement, de préférence par le biais de ladite cuve d’alimentation et à intervalles réguliers, et attendre la fin d’une deuxième durée préalablement déterminée correspondant à un deuxième stade de développement et répéter les étapes de transfert et alimentation des larves jusqu’au transfert et à l’alimentation des larves dans le dernier plateau situé en bas de la superposition,
    - lorsque les larves ont atteint leur dernier stade de développement, récolter au moins lesdites larves.
FR1904793A 2019-05-07 2019-05-07 Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes Expired - Fee Related FR3095738B1 (fr)

Priority Applications (6)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1904793A FR3095738B1 (fr) 2019-05-07 2019-05-07 Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes
PCT/FR2020/050762 WO2020225516A1 (fr) 2019-05-07 2020-05-07 Unite, batiment et procede d'elevage de larves d'insectes
CA3138931A CA3138931A1 (fr) 2019-05-07 2020-05-07 Unite, batiment et procede d'elevage de larves d'insectes
EP20740686.9A EP3965564A1 (fr) 2019-05-07 2020-05-07 Unite, batiment et procede d'elevage de larves d'insectes
US17/609,111 US20220217957A1 (en) 2019-05-07 2020-05-07 Unit, building and method for rearing insect larvae
MA055900A MA55900A (fr) 2019-05-07 2020-05-07 Unite, batiment et procede d'elevage de larves d'insectes

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1904793A FR3095738B1 (fr) 2019-05-07 2019-05-07 Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes
FR1904793 2019-05-07

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR3095738A1 true FR3095738A1 (fr) 2020-11-13
FR3095738B1 FR3095738B1 (fr) 2022-07-22

Family

ID=68072607

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1904793A Expired - Fee Related FR3095738B1 (fr) 2019-05-07 2019-05-07 Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes

Country Status (6)

Country Link
US (1) US20220217957A1 (fr)
EP (1) EP3965564A1 (fr)
CA (1) CA3138931A1 (fr)
FR (1) FR3095738B1 (fr)
MA (1) MA55900A (fr)
WO (1) WO2020225516A1 (fr)

Families Citing this family (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US20230127989A1 (en) * 2020-03-27 2023-04-27 Daradh TONER Wasp Feeding Station
US11311003B2 (en) * 2020-05-29 2022-04-26 Yu Land Biological Agriculture Co., Ltd. Mobile culture assembly for feeding larvae of black soldier fly
CN114651791B (zh) * 2022-01-10 2023-03-21 宁波大学 一种链条传输式黑水虻立体自动化养殖装置及方法
GB2620587A (en) * 2022-07-12 2024-01-17 D Bug Ltd Rearing system for insect larvae, method of rearing insect larvae, method of producing a food product or a feed product
CN115349499A (zh) * 2022-08-30 2022-11-18 拱北海关技术中心 一种鳞翅目昆虫饲养提箱
CN115943931B (zh) * 2022-12-07 2023-07-18 江苏省农业科学院 一种黑水虻生物转化过程的氨气减排方法

Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2002087321A2 (fr) * 2001-04-30 2002-11-07 Rutgers, The State University Appareil et procede pour la production en masse de nematodes insecticides
EP2144859A1 (fr) 2007-05-04 2010-01-20 Ivan Milin Système destiné à traiter les déchets organiques à l'aide des larves d'insectes
US20130319334A1 (en) * 2011-02-21 2013-12-05 G. Larry Newton Systems and Methods for Rearing Insect Larvae
US20150223496A1 (en) * 2012-10-26 2015-08-13 E's Inc. System for producing organic fertilizer and a feed from excreta of domestic animal
EP2986107A1 (fr) 2013-04-19 2016-02-24 Protix Biosystems B.V. Procédé et système pour élever des insectes à l'aide d'une pluralité de casiers individuels

Family Cites Families (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US10542736B2 (en) * 2014-07-31 2020-01-28 Zhejiang Academy Of Agricultural Sciences Large-scale and high-efficiency fly maggot culturing equipment and process
NL2020055B1 (nl) * 2017-12-12 2019-06-19 Hazekamp Man Beheer B V Kweekinrichting voor het kweken van insecten en werkwijze voor het gebruik van de kweekinrichting voor het genereren van warmte
EP3979793B1 (fr) * 2019-06-07 2023-06-21 Protix B.V. Ensemble connecteur, système et procédé pour convertir une alimentation par lots d'insectes en une alimentation continue d'insectes

Patent Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2002087321A2 (fr) * 2001-04-30 2002-11-07 Rutgers, The State University Appareil et procede pour la production en masse de nematodes insecticides
EP2144859A1 (fr) 2007-05-04 2010-01-20 Ivan Milin Système destiné à traiter les déchets organiques à l'aide des larves d'insectes
US20130319334A1 (en) * 2011-02-21 2013-12-05 G. Larry Newton Systems and Methods for Rearing Insect Larvae
US20150223496A1 (en) * 2012-10-26 2015-08-13 E's Inc. System for producing organic fertilizer and a feed from excreta of domestic animal
EP2986107A1 (fr) 2013-04-19 2016-02-24 Protix Biosystems B.V. Procédé et système pour élever des insectes à l'aide d'une pluralité de casiers individuels

Also Published As

Publication number Publication date
CA3138931A1 (fr) 2020-11-12
WO2020225516A1 (fr) 2020-11-12
EP3965564A1 (fr) 2022-03-16
FR3095738B1 (fr) 2022-07-22
MA55900A (fr) 2022-03-16
US20220217957A1 (en) 2022-07-14

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR3095738A1 (fr) Unité, bâtiment et procédé d’elevage de larves d’insectes
US20230120287A1 (en) Device and method for storage transportation and release of fragile insects and other fragile items
US20220007603A1 (en) Stacked shallow water culture (sswc) growing systems, apparatus and methods
US9629339B2 (en) Systems and methods for rearing insect larvae
KR20040045848A (ko) 살아 있는 어패류를 수송하는 방법 및 이를 위한 장치
WO2017134036A1 (fr) Système de reproduction de poissons-zèbre
WO2020104751A1 (fr) Régulation en température d'une zone climatique d'un atelier d'élevage d'insectes
FR3066360A1 (fr) Plaque de ponte pour insecte volant
FR2674727A1 (fr) Installation pour l'elevage de poulets.
FR2957566A1 (fr) Dispositif pour le stockage et le transport de produits aquacoles.
FR2599129A1 (fr) Dispositif de sechage d'une matiere defilant sous forme d'une nappe continue
CA3218411A1 (fr) Installation pour la production et la collecte de larves neonates
EP0836586B1 (fr) Installation de sechage de dejections d'animaux, notamment de fientes de volailles
NL2013090B1 (nl) Inrichting voor het verwateren van schaal- en/of schelpdieren
EP0500470B1 (fr) Installation d'incubation et d'éclosion pour oeufs
EP0500484A1 (fr) Procédé et installation de régulation en température pour une culture de végétaux
WO2019145628A1 (fr) Dispositif de production de larves
EP2825023A2 (fr) Equipement de culture en aeroponie a bloc de substrat individuel et permanent
CN214282832U (zh) 一种巷道式黑水虻自动化饲养系统
FR3130867A1 (fr) Silo de stockage de matière, notamment de céréales
EP4287829A1 (fr) Installation d'élevage d'arthropodes dans des modules multi-étagés
EP3299745A1 (fr) Dispositif de chauffage par fermentation de biomasse
EP0548437A1 (fr) Procédé d'incubation d'oeufs d'escargots, boîte d'incubation, enceintes d'incubation et de nursery pour la mise en oeuvre de ce procédé
LU87260A1 (fr) Unite modulaire de croissance vegetale
FR2508927A1 (fr) Digesteur continu pour la production de biomethane a partir de substance organique

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20201113

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 4

ST Notification of lapse

Effective date: 20240105