La présente invention concerne un dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’un ouvrant de véhicule automobile par un utilisateur, ce dispositif fonctionnant par induction avec au moins une bobine primaire émettrice.
Le dispositif de détection est destiné à être intégré dans une poignée ou un encadrement d’ouvrant et est constitué d’un boîtier contenant un élément déformable élastiquement selon un axe prédéterminé comprenant une zone de contact interne à la poignée en vis-à-vis d’une zone de contact d’une main de l’utilisateur sur un contour externe de la poignée.
Le dispositif comporte une carte de circuit imprimé, une source de tension et au moins une bobine primaire émettrice, l’élément déformable étant associé à une cible métallique amagnétique présentant une surface plane, une variation de position de la cible mobile selon l’axe prédéterminé s’effectuant sous une pression d’une main de l’utilisateur sur la poignée.
De nos jours, les poignées de portières de véhicule sont équipées de dispositifs de détection de la présence d’un utilisateur. La détection de la présence d’un utilisateur couplée à la reconnaissance d’un badge électronique « main libre >> de commande d’accès à distance, porté par cet utilisateur, permet le verrouillage et le déverrouillage à distance des ouvrants du véhicule. Ainsi, lorsque l’utilisateur portant le badge électronique correspondant et identifié par le véhicule souhaite déverrouiller le véhicule, il s’approche de la poignée ou touche la poignée de portière du véhicule et les ouvrants du véhicule sont alors automatiquement déverrouillés.
En s’approchant ou en appuyant sur un endroit précis de la poignée d’un ouvrant du véhicule, appelé « zone de déverrouillage >>, l’ouvrant ou tous les ouvrants du véhicule sont déverrouillés sans autre action de l’utilisateur. Inversement, lorsque l’utilisateur, portant toujours le badge nécessaire et identifié par le véhicule, souhaite verrouiller son véhicule, il ferme la portière de son véhicule et il s’approche ou appuie momentanément sur un autre endroit précis de la poignée, appelé « zone de verrouillage >>. Ce geste permet de verrouiller automatiquement les ouvrants du véhicule.
Ces dispositifs de détection de présence comprennent généralement deux capteurs capacitifs, sous la forme de deux électrodes reliées électriquement à un circuit imprimé, intégrées dans la poignée de portière chacune dans une zone précise de verrouillage ou de déverrouillage. Généralement, une électrode est dédiée à chaque zone, c'est-à-dire une électrode est dédiée à la détection de l’approche et/ou du contact de la main de l’utilisateur dans la zone de verrouillage et une électrode est dédiée à la détection de l’approche et/ou du contact de la main de l’utilisateur dans la zone de déverrouillage.
Le dispositif de détection de présence comprend en outre une antenne radio fréquence, en général basse fréquence. Le dispositif de détection est connecté à un calculateur électronique du véhicule dans une unité de contrôle et lui envoie un signal de détection de présence. Le calculateur électronique du véhicule a, au préalable, identifié l’utilisateur comme étant autorisé à accéder à ce véhicule ou, alternativement, suite à la réception de ce signal de détection de présence, il procède à cette identification. Pour cela, il envoie par l'intermédiaire de l’antenne radiofréquence, une demande d’identification au badge porté par l’utilisateur.
Ce badge envoie en réponse, par ondes radiofréquence son code d'identification vers le calculateur électronique du véhicule. Si le calculateur électronique reconnaît le code d'identification comme celui autorisant l’accès au véhicule, il déclenche le verrouillage/déverrouillage d’un ou de tous les ouvrants. Si, en revanche, le calculateur électronique n'a pas reçu de code d’identification ou si le code d’identification reçu est erroné, le verrouillage ou déverrouillage ne se fait pas.
De tels véhicules sont donc équipés de poignées d’ouvrant comprenant un dispositif de détection comprenant lui-même une antenne radiofréquence, généralement basse fréquence et deux électrodes reliées à un microcontrôleur, intégré dans un circuit imprimé et alimenté en tension.
Cependant, ce dispositif de détection de l’art antérieur présente des inconvénients majeurs. En l’occurrence, la détection de l’approche d’un utilisateur par des capteurs capacitifs n’est pas robuste et génère de fausses détections.
En particulier, dans certaines conditions environnementales, lorsque l’air ambiant est humide, ou lorsqu’il y a du sel sur les routes, il se crée un couplage capacitif entre les zones de détection et les parties métalliques du véhicule, ce qui empêche toute détection de présence d’un utilisateur par les capteurs capacitifs.
De plus, les gouttes de pluie ou les flocons de neige sur la poignée de portière augmentent la valeur de la capacité mesurée par les capteurs capacitifs, déclenchant ainsi de fausses détections.
Et finalement, la détection par des capteurs capacitifs est incompatible avec des poignées recouvertes de peintures métalliques ou comprenant des surfaces chromées, la présence de métal dans la poignée créant un couplage avec les zones de détection et inhibant la détection de présence d’un utilisateur.
Pour remédier à ces inconvénients il a été proposé, notamment par le document FR-A-3 044 146 d’utiliser un capteur inductif dans le dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’un ouvrant, le capteur inductif comprenant entre autres une cible métallique amagnétique et une bobine émettrice d’un champ magnétique. La cible métallique amagnétique est apte à se déplacer selon un axe prédéterminé sensiblement perpendiculaire au plan de la bobine primaire.
La bobine émettrice est connectée à une capacité formant avec la capacité un circuit oscillant ayant une fréquence de résonance propre avec des moyens de réglage de la fréquence du circuit oscillant à une fréquence prédéterminée. La cible est reliée par des moyens de transmission d’une déformation d’un élément élastiquement déformable selon l’axe prédéterminé disposé dans une poignée de l’ouvrant en comprenant une zone de contact interne à la poignée à la cible métallique amagnétique entraînant son déplacement.
Des moyens de mesure d’une inductance de la bobine sont prévus ainsi que des moyens de comparaison entre l’inductance mesurée et une valeur seuil d’inductance prédéterminée, afin de détecter l’intention de verrouiller ou de déverrouiller la portière par l’utilisateur.
La cible en tant que pièce conductrice électriquement est placée, lors d’une pression de la main d’un utilisateur sur la poignée de l’ouvrant, au voisinage d’une bobine alimentée avec une fréquence assez importante, par exemple de quelques MegaHertz pour provoquer un fort effet de peau dans la pièce conductrice.
Une variation de position de la pièce conductrice fait donc varier l’inductance propre de la bobine. Le flux produit par la bobine ne pénètre pas dans la pièce conductrice à cause de l’effet de peau.
On détecte la variation de l’inductance et la variation de la fréquence propre de la bobine pour détecter la variation de position de la cible. Comme cette cible peut être placée solidairement d’une partie de la poignée par l’élément de contact déformable élastiquement, lorsque l’utilisateur appuie par sa main sur cette partie de la poignée, la position de la cible varie. L’inductance de la bobine varie aussi Une électronique adaptée peut détecter donc l’appui de la main et effectuer une fermeture ou une ouverture de l’ouvrant du véhicule automobile.
La variation de la position de la cible provoquée par un appui de la main sur la poignée est très faible, de l’ordre de quelques centièmes de millimètres. Il faut déformer sur la poignée une zone bien précise, l’effort transmis est limité car on ne peut pas déformer le circuit imprimé sous la pièce conductrice. Une fiabilité de détection n’est ainsi pas garantie. Dans cet état de la technique le déplacement de la cible se fait perpendiculairement au plan de la bobine émettrice et seul le déplacement réduit de la cible peut faire varier l’inductance de la bobine.
Le problème à la base de la présente invention est, pour un dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’un ouvrant de véhicule automobile par un utilisateur, ce dispositif de détection fonctionnant selon le principe d’un capteur à induction avec une cible se déplaçant par rapport à une ou des bobines lors un appui de la main d’un utilisateur sur une poignée ou un encadrement de l’ouvrant, d’augmenter une course de la cible devant la ou les bobines.
A cet effet la présente invention concerne un dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’un ouvrant de véhicule automobile par un utilisateur, le dispositif étant destiné à être intégré dans une poignée ou dans un encadrement d’ouvrant et étant constitué d’un boîtier contenant un élément de support dont une variation de position selon un axe prédéterminé s’effectue sous une pression d’une main de l’utilisateur sur la poignée ou l’encadrement d’ouvrant, l’élément de support présentant une zone de contact avec la poignée ou l’encadrement d’ouvrant et étant associé à une cible métallique amagnétique, le dispositif comportant une carte de circuit imprimé, une source de tension et au moins une bobine primaire émettrice, remarquable en ce que l’élément de support forme un bras de levier allongé, la cible étant disposée à une extrémité libre longitudinale du bras de levier présentant son autre extrémité longitudinale fixée à un point d’ancrage du boîtier, le bras de levier étant flexible vers la bobine primaire sous l’action de la pression de l’utilisateur sur la poignée ou l’encadrement d’ouvrant transmise à la zone de contact, la zone de contact se trouvant éloignée de la cible de plus de la moitié d’une longueur totale de l’élément de support.
Comme la pression de la main de l’utilisateur, avantageusement par seulement un doigt, est faible, l’enfoncement de la cible dans le dispositif de détection est très limité et pour l’accroître, selon l’invention, il est prévu un bras de levier comme élément de support, le bras de levier prenant appui à une extrémité sur un support fixe et de l’autre portant la cible. Une pression, par exemple sur le milieu de la longueur du bras de levier ou encore plus avantageusement plus proche de l’extrémité d’ancrage que de l’extrémité libre de l’élément de support portant la cible se traduit par une inflexion plus prononcée de la cible au bout du bras de levier donc à un mouvement sensiblement linéaire de plus forte amplitude que celui obtenu par un dispositif selon l’état de la technique pour lequel la cible est alignée avec la zone de contact, elle-même alignée avec la zone de pression de la main de l’utilisateur.
L’utilisation d’une cible placée à l’extrémité libre d’un élément de support faisant bras de levier en étant fixé à un point d’ancrage à son autre extrémité permet d’augmenter fortement le déplacement relatif de la pièce conductrice, ce déplacement étant amplifié, plus l’élément de support est flexible et plus la pression se fait à proximité du point d’ancrage et donc à plus grande distance de la cible. Il en découle que la détection d’un appui de la main d’un utilisateur sur une poignée ou un encadrement d’ouvrant est augmentée.
Avantageusement, l’élément de support est sous la forme d’une lame flexible rappelée élastiquement dans une position correspondant à aucune pression d’une main d’un utilisateur sur la poignée ou l’encadrement d’ouvrant. La lame flexible, avantageusement métallique, est un élément de support résistant mais aussi très flexible et rappelé élastiquement en position sans pression sur sa zone de contact.
Avantageusement, l’élément de support est d’un seul tenant avec la cible en étant en matériau métallique conducteur amagnétique.
Avantageusement, l’élément de support et la cible sont en laiton ou en bronze. Le laiton et le bronze peuvent facilement être travaillés pour prendre la forme d’une lame flexible et en plus sont des éléments métalliques amagnétiques pouvant être soudés aisément.
Avantageusement, l’extrémité longitudinale de l’élément de support fixée à un point d’ancrage du boîtier est solidarisée vers une extrémité longitudinale du boîtier, l’élément de support s’étendant sur plus de la moitié d’une longueur du boîtier.
Avantageusement, l’élément de support est porté à l’extérieur du dispositif de détection sur une extrémité longitudinale d’un couvercle fermant le boîtier, le couvercle présentant une ouverture par laquelle pénètre une portion d’extrémité longitudinale libre de l’élément de support portant la cible.
Avantageusement, la zone de contact est une portion bombée de l’élément de support tournée en opposition à la carte de circuit imprimé vers l’extérieur du dispositif.
Avantageusement, la bobine primaire est positionnée sur la carte de circuit imprimé en étant en vis-à-vis avec la cible en position fléchie de l’élément de support, la cible étant portée sur une face de l’élément de support tournée vers la bobine primaire et la carte de circuit imprimé.
Avantageusement, le dispositif comprend au moins une bobine secondaire réceptrice d’un champ magnétique induit par ladite au moins une bobine primaire, une variation du champ magnétique et de tension induite reçue par ladite au moins une bobine secondaire étant détectée par des moyens de mesure d’un paramètre issu de la tension induite dans la bobine secondaire lors d’une pression d’une main de l’utilisateur sur la poignée ou l’encadrement d’ouvrant.
Avantageusement, lesdites au moins une bobine primaire et une bobine secondaire sont disposées dans des plans respectifs parallèles, ceci perpendiculairement à un plan de la carte de circuit imprimé, une longueur de la cible s’étendant perpendiculairement à l’extrémité libre longitudinale de l’élément de support ou lesdites au moins une bobine primaire et une bobine secondaire sont disposées dans des plans respectifs parallèles au plan de la carte de circuit imprimé, une longueur de la cible s’étendant parallèlement à et en appui contre la portion d’extrémité libre longitudinale de l’élément de support.
Avantageusement, l’élément de support forme une électrode pour un capteur capacitif, le dispositif remplissant la double fonction de capteur inductif et de capteur capacitif. Ceci permet de grouper un capteur inductif avec un capteur capacitif et donc de fiabiliser la détection en utilisant deux moyens de détection différents.
L’invention concerne une poignée extérieure ou un encadrement d’ouvrant de véhicule automobile, remarquable en ce qu’il comprend un tel dispositif de détection et au moins une zone de contour externe déformable élastiquement alignée selon l’axe prédéterminé avec la zone de contact.
L’invention concerne un véhicule automobile remarquable en ce qu’il comprend au moins une telle poignée extérieure ou un tel encadrement d’ouvrant.
D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématique d’une vue en coupe d’une poignée de portière de véhicule automobile avec un dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’une portière de véhicule automobile par un utilisateur, ce dispositif étant conforme à une forme de réalisation selon la présente invention en comportant un élément de support flexible,
- la figure 2 est une représentation schématique d’une vue en coupe d’une poignée de portière de véhicule automobile au niveau du dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’une portière de véhicule automobile par un utilisateur selon une forme de réalisation de la présente invention, le dispositif comprenant un élément de support flexible d’une cible se déplaçant lors d’un appui d’une main d’un utilisateur sur la poignée,
- la figure 3 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’un ensemble d’une cible et de son élément de support flexible, la cible étant en vis-à-vis d’une carte de circuit imprimé portant une ou des bobines, la cible étant abaissée vers la carte de circuit imprimé du fait de la flexibilité de l’élément de support quand une pression de la main de l’utilisateur sur une poignée ou un encadrement d’un ouvrant est transmise à l’élément de support, l’élément de support, la cible et la carte de circuit imprimé faisant partie d’un dispositif conforme à la présente invention.
En se référant notamment aux figures 1 et 2, la présente invention concerne un dispositif de détection d’intention de verrouillage ou de déverrouillage d’un ouvrant 1 de véhicule automobile par un utilisateur. L’ouvrant 1 est avantageusement une portière de véhicule automobile mais peut aussi être le coffre du véhicule automobile ou tout autre ouvrant du véhicule automobile.
Le dispositif est destiné à être intégré dans un élément de l’ouvrant 1, le plus fréquemment une poignée 2 mais aussi un encadrement de l’ouvrant 1, et est constitué d’un boîtier 4 contenant un élément de support 12 dont une variation de position selon un axe prédéterminé A s’effectue sous une pression d’une main 3 de l’utilisateur sur la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant.
L’élément de support 12 présente une zone de contact 11 avec la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant et est associé à une cible 6 métallique amagnétique. De plus, le dispositif comporte une carte 9 de circuit imprimé, une source de tension et au moins une bobine primaire 7 émettrice.
Selon l’invention, l’élément de support 12 forme un bras de levier allongé, la cible 6 étant disposée à une extrémité libre longitudinale du bras de levier présentant son autre extrémité longitudinale fixée à un point d’ancrage 14 du boîtier 4. Le bras de levier en tant qu’élément de support 12 est flexible vers la bobine primaire 7 sous l’action de la pression de l’utilisateur sur la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant transmise à la zone de contact 11.
La zone de contact 11 se trouve éloignée de la cible 6 de plus de la moitié d’une longueur totale de l’élément de support 12, afin qu’une pression de la main 3 de l’utilisateur sur la poignée 2 ou l’encadrement se transmette à la zone de contact 11 et induise un déplacement plus prononcé de la cible 6 que ne ferait la même pression exercée sur la cible 6 du fait de la flexion prononcée de l’extrémité libre de l’élément de support 12 portant la cible 6.
Comme il peut être vu en regard de la figure 2, le dispositif comporte une carte 9 de circuit imprimé, une source de tension et au moins une bobine primaire 7 émettrice. A la figure 2, la bobine primaire 7 est reconnaissable par une spire et il est montré une bobine secondaire 8 symbolisée par une spire. Le nombre de spires peut être bien entendu plus élevé.
L’invention concerne aussi une poignée 2 extérieure ou un encadrement d’un ouvrant 1 de véhicule automobile comprenant un tel dispositif de détection et au moins une zone de contour externe déformable élastiquement alignée selon l’axe prédéterminé A avec la zone de contact 11.
Comme il est visible à la figure 2, un doigt 3 de l’utilisateur appuie sur la face externe d’une portion externe de la poignée 2 qui est la plus extérieure au véhicule. Cette pression est transmise à la zone de contact 11 portée par l’élément de support 12, avantageusement, à proximité de son point fixe d’ancrage 14 sur le boîtier 4, en tout cas plus proche de ce point fixe d’ancrage 14 que de la cible 6 se trouvant à l’autre extrémité longitudinale de l’élément de support 12.
Ceci se fait selon un premier axe prédéterminé référencé A. Cette pression sur la zone de contact 11 est transmise à la cible 6 qui se rapproche de la carte 9 de circuit imprimé par un déplacement selon un deuxième axe prédéterminé A’ parallèle au premier axe prédéterminé A mais à distance de ce premier axe prédéterminé A.
L’invention concerne aussi un véhicule automobile comprenant au moins une telle poignée 2 ou un tel encadrement d’ouvrant.
Comme caractéristiques non essentielles de la présente invention, le boîtier 4 contenant l’élément de support 12 peut reposer sur une portion interne 2b de la poignée 2 opposée à une portion externe 2a de la poignée 2 car tournée vers l’extérieur du véhicule et sur la face externe de laquelle portion externe 2a appuie le doigt 3 de l’utilisateur.
La portion interne 2b de la poignée 2 repose contre l’ouvrant 1 du véhicule automobile ou est tournée vers l’ouvrant 1 du véhicule automobile. C’est entre la portion interne 2b de la poignée 2 tournée vers l’ouvrant 1 et la portion externe 2a de la poignée 2 tournée vers l’extérieur du véhicule qu’un espace vide loge le dispositif de détection selon la présente invention intégré dans le boîtier 4.
Le boîtier 4 peut être ouvert à son extrémité tournée vers l’extérieur de la poignée 2 et recouverte d’un couvercle 13 laissant cependant dépasser du boîtier 4 l’élément de support 12 avec sa zone de contact 11. Entre le couvercle 13 et la paroi interne de la portion externe 2a de la poignée 2, à l’intérieur de la poignée 2, il peut être intercalé localement une couche de mousse 10.
En se référant à toutes les figures, l’élément de support 12 peut être sous la forme d’une lame flexible rappelée élastiquement dans une position correspondant à aucune pression d’une main 3 d’un utilisateur sur la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant. Ceci est la position de repos de l’élément de support 12 pour laquelle aucune intention de verrouillage n’est détectée. Il est donc normal que l’élément de support 12 retourne automatiquement dans cette position quand aucun appui d’une main 3 de l’utilisateur n’est détecté sur la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant.
Dans une forme de réalisation préférentielle de la présente invention, l’élément de support 12 est d’un seul tenant avec la cible 6 en étant en matériau métallique conducteur amagnétique. La cible 6 peut aussi être soudée ou collée à l’élément de support 12. La cible 6 peut aussi comprendre des moyens de fixation la solidarisant avec l’élément de support 12.
L’élément de support 12 et la cible 6 peuvent être en différents matériaux amagnétiques métalliques, par exemple en laiton ou en bronze. Le laiton et le bronze bénéficient d’une bonne flexibilité et peuvent être aisément soudés.
Par exemple non limitativement, l’élément de support 12 et la cible 6 peuvent être en fer amagnétique de perméabilité magnétique μ égale à 1. Le problème découlant de ce matériau spécifique est que durant la fabrication de l’élément de support 12 de la cible 6 du fait des traitements par enroulement ou déroulement de la matière composant l’élément de support 12, cet élément de support 12 retrouve une perméabilité magnétique supérieure à 1. Il peut alors être judicieux de lui faire subir un traitement de démagnétisation ultérieur.
Comme il peut être vu à la figure 2, l’extrémité longitudinale de l’élément de support 12 fixée à un point d’ancrage 14 du boîtier 4 peut être solidarisée vers une extrémité longitudinale 13a du boîtier 4, l’élément de support 12 s’étendant sur plus de la moitié d’une longueur du boîtier 4. Cette extrémité longitudinale peut être une extrémité longitudinale 13a du couvercle 13 recouvrant le boîtier 4.
L’élément de support 12 peut donc être porté au moins partiellement à l’extérieur du dispositif de détection sur une extrémité longitudinale 13a d’un couvercle 13 fermant le boîtier 4. Le couvercle 13 peut présenter une ouverture par laquelle pénètre une portion d’extrémité longitudinale libre de l’élément de support 12 portant la cible 6, ceci lors d’une flexion de l’élément de support 12 sous une pression exercée sur sa zone de contact 11 à distance de la cible 6.
Comme il peut être vu à la figure 3, l’extrémité longitudinale de l’élément de support 12 peut être ancrée à un point d’ancrage 14 à proximité d’une extrémité longitudinale 13 du couvercle 13 mais qui cependant peut ne pas appartenir au couvercle 13 du boîtier 4 du dispositif. Ce point d’ancrage 14 peut porter une rainure, non visible aux figures, dans laquelle s’insère une portion longitudinale d’extrémité de l’élément de support 12 pouvant être collée ou soudée avec le point d’ancrage 14.
Comme il est le mieux visible aux figures 1 et 2, la zone de contact 11 est une portion bombée de l’élément de support 12 tournée en opposition à la carte 9 de circuit imprimé vers l’extérieur du dispositif. La zone de contact 11 peut être de forme convexe par rapport à la portion externe 2a de la poignée 2 avec un sommet pointant vers la portion externe 2a et traversé en son milieu par le premier axe prédéterminé A passant par une zone d’appui du doigt d’un utilisateur sur la face externe de la portion externe 2a de la poignée 2.
Il est possible que cette zone d’appui soit reconnaissable de l’extérieur du véhicule afin que l’utilisateur appuie toujours au même endroit de la poignée 2 sur la même zone d’appui portée par la face externe de la portion externe 2a de la poignée 2.
Comme montré à la figure 2, la bobine primaire 7 peut être positionnée sur la carte 9 de circuit imprimé en étant en vis-à-vis avec la cible 6 en position fléchie de l’élément de support 12, c’est-à-dire en étant alignée avec la cible 6 sur le même deuxième axe prédéterminé A’ précédemment mentionné et parallèle au premier axe prédéterminé A. La cible 6 peut être portée sur une face de l’élément de support 12 tournée vers la bobine primaire 7 et la carte 9 de circuit imprimé en leur faisant face, ceci à l’extrémité libre de l’élément de support 12.
Il peut exister plusieurs dispositions optionnelles différentes de la cible 6 et de la bobine primaire 7 émettrice et d’au moins une bobine secondaire 8 réceptrice.
Soit il peut être utilisé une seule bobine primaire 7 émettrice, avantageusement connectée à une capacité et formant avec la capacité un circuit oscillant ayant une fréquence de résonance propre. Le dispositif de détection comprend alors des moyens de mesure d’une inductance de la bobine et des moyens de comparaison entre l’inductance mesurée et une valeur seuil d’inductance prédéterminée représentative d’un passage de la cible 6 sous l’action indirecte de pression du doigt d’un utilisateur sur la portion externe de la poignée 2 ou d’un encadrement d’ouvrant se transmettant à la zone de contact 11 puis à l’élément de support 12 en le faisant fléchir de même que la cible 6, afin de détecter l’intention de verrouiller ou de déverrouiller l’ouvrant 1 du véhicule automobile par l’utilisateur.
Soit le dispositif peut comprendre au moins une bobine secondaire 8 réceptrice d’un champ magnétique induit par ladite au moins une bobine primaire 7, une variation du champ magnétique induit reçu par ladite au moins une bobine secondaire 8 étant détectée par des moyens de mesure d’un paramètre d’un courant induit dans la bobine secondaire 8 lors d’une pression d’une main 3 de l’utilisateur sur la poignée 2 ou l’encadrement d’ouvrant. Plusieurs dispositions de cible 6 et de bobines primaire et secondaire sont alors possibles.
Dans une première forme de réalisation optionnelle préférée pour un positionnement des bobines primaires 7 et secondaires 8 par rapport à la cible 6, la ou les bobines primaires 7 et la ou les bobines secondaires 8 sont disposées dans des plans respectifs parallèles, ceci perpendiculairement à un plan de la carte 9 de circuit imprimé, une longueur de la cible 6 s’étendant perpendiculairement à l’extrémité libre longitudinale de l’élément de support 12. Cette première forme de réalisation optionnelle préférée est montrée à la figure 1.
Dans une deuxième forme de réalisation optionnelle pour un positionnement des bobines primaires 7 et secondaires 8 par rapport à la cible 6, la ou les bobines primaires 7 et la ou les bobines secondaires 8 sont disposées dans des plans respectifs parallèles au plan de la carte 9 de circuit imprimé, une longueur de la cible 6 s’étendant parallèlement à et en appui contre la portion d’extrémité libre longitudinale de l’élément de support 12. Cette deuxième forme de réalisation optionnelle est montrée à la figure 2.
Dans la première forme de réalisation, le déplacement de la cible 6 fait effet de guillotine sur la carte 9 de circuit imprimé. C’est une surface longitudinale de la cible 6 qui s’interpose entre les bobines primaire et secondaire au lieu d’un rapprochement de la cible 6 des bobines primaire 7 et secondaire 8. Il est ainsi obtenu une variation de flux plus importante, la surface de la cible 6 influant sur cette variation alors que dans la deuxième forme de réalisation, seule entrait en considération la distance entre cible 6 et bobines 7, 8.
Dans la première forme de réalisation, lors d’un mouvement de la cible 6, il y a variation de la surface de la cible 6 en vis-à-vis des bobines 7, 8 et non plus simplement de la distance entre la cible 6 et les bobines 7, 8.
Dans ces deux formes de réalisation, il peut y avoir une ou plusieurs bobines primaires 7 émettrices et une ou plusieurs bobines secondaires 8 réceptrices.
Les bobines secondaires 8 peuvent être indépendantes l’une de l’autre et différentes. Par exemple, une première bobine secondaire peut comporter deux boucles de direction opposées et d’égale surface générant un signal sinus de tension en sortie de la première bobine secondaire et une deuxième bobine secondaire peut comporter trois boucles dont une grande boucle et deux petites boucles, les deux petites boucles étant de même direction et de direction opposée à la grande boucle. La deuxième bobine secondaire génère alors un signal cosinus de tension en sortie de la deuxième bobine secondaire.
Les signaux sinus ou cosinus respectivement des première et deuxième bobines secondaires peuvent être corrélés temporellement par des moyens de calcul afin de déterminer de manière précise la position de la cible 6 dans le dispositif de détection.
Dans une troisième forme de réalisation, l’élément de support 12 peut former une électrode pour un capteur capacitif, le dispositif remplissant la double fonction de capteur inductif et de capteur capacitif, le capteur inductif comprenant au moins une bobine primaire 7 émettrice associée ou non à au moins une bobine secondaire 8 réceptrice.
L’invention concerne une poignée 2 extérieure ou un encadrement d’ouvrant de véhicule automobile comprenant un tel dispositif de détection et au moins une zone de 5 contour externe déformable élastiquement alignée selon un premier axe prédéterminé A avec la zone de contact 11, ceci sur la face extérieure de la portion externe 2a de la poignée. L’alignement de la cible 6 avec la carte 9 de circuit imprimé se fait selon un deuxième axe prédéterminé A’ différent du premier axe prédéterminé A.
L’invention concerne enfin un véhicule automobile comprenant au moins une 10 telle poignée 2 ou un tel encadrement d’ouvrant sur au moins un ouvrant 1 présent sur le véhicule automobile.