FR3074829A1 - Dispositif d'arret de porte a positions de maintien infinies - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un dispositif d'arrêt de porte, comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2), l'un étant rendu solidaire de l'ouvrant de la porte, l'autre du dormant, ledit bras de liaison (1) comportant au moins une face (11) destinée à coopérer avec un élément de freinage (21) venant en appui sur ladite face (11) du bras de liaison (1), ledit élément de freinage (21) étant commandé par un élément de blocage (23) venant en appui dans une encoche (211) prévue sur l'élément de freinage (21), ledit élément de blocage (23) coopérant avec des moyens de rappel élastique (24) destinés à exercer une pression de l'élément de blocage (23) sur l'élément de freinage (21), permettant ainsi le maintien relatif de la porte en position ouverte dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux portes des véhicules automobiles.
Description
La présente invention se rapporte à un dispositif d’arrêt de porte, comportant un mécanisme de verrouillage et un bras de liaison, l’un étant prévu pour être rendu solidaire de l’ouvrant de la porte, l’autre du dormant, ledit bras de liaison comportant au moins une face destinée à coopérer avec un élément de freinage venant en appui sur ladite face du bras de liaison, ledit élément de freinage étant commandé par un élément de blocage venant en appui dans une encoche prévue sur l’élément de freinage, ledit élément de blocage coopérant avec des moyens de rappel élastique destinés à exercer une pression de l’élément de blocage sur l’élément de freinage, permettant ainsi le maintien relatif de la porte en position ouverte dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture.
L’invention concerne le domaine des dispositifs d’arrêt de porte et trouvera une application toute particulière dans les domaines des ouvrants pour l’automobile, le bâtiment et les équipements électroménagers.
On connaît d’ores et déjà par le document FR 3 046 193, déposé par le demandeur, un dispositif d’arrêt de porte permettant l’arrêt et le maintien d’une porte battante ou coulissante, dans une des multiples positions définies par des encoches de maintien situées sur le bras de liaison, dès lors que l’on cesse d’exercer l’effort nécessaire à la manœuvre d’ouverture ou de fermeture, avec en particulier des applications possibles aux ouvrants des véhicules automobiles.
Ainsi, le dispositif d’arrêt de porte à positions de maintien multiples décrit dans le document FR 3 046 193 est constitué, substantiellement :
- d’un bras de liaison pourvu de multiples encoches dans chacune desquelles peut venir se loger un élément de blocage, permettant ainsi d’assurer le verrouillage du dispositif d’arrêt de porte dans de multiples positions.
- d’un chariot mobile qui coulisse le long du bras de liaison sur lequel il est monté tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir l’élément de blocage en position déverrouillée sur des rampes inclinées que comporte ledit chariot mobile, lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison et le mécanisme de verrouillage, le dispositif d’arrêt de porte étant dans ce cas en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison et le chariot mobile peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, mais encore par l’ajout d’un dispositif de freinage pouvant être constitué par un patin de frein solidaire du chariot mobile et repoussé par des moyens élastiques au contact d’une surface appartenant au bras de liaison.
- d’un élément de blocage venant en appui dans l’une quelconque des encoches que comporte le bras de liaison sous l’effet de moyens de rappel élastique, ledit élément de blocage étant lui-même monté mobile sur le mécanisme de verrouillage, suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison, de sorte qu’il peut être écarté des encoches dudit bras de liaison, afin de libérer ce dernier.
- de moyens de rappel élastique solidaires du mécanisme de verrouillage et agissant directement ou indirectement sur l’élément de blocage suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison. Les moyens de rappel élastique peuvent être constitués d’un ensemble métallique ou plastique, ou encore constitués d’un mélange de ces matériaux, par exemple un ensemble comprenant un ressort hélicoïdal ou des lames élastiques, ou encore d’un élément déformable, tel un bloc élastomère.
Cependant, ce dispositif d’arrêt de porte est connu pour imposer des positions d’arrêt multiples mais néanmoins prédéfinies, de sorte que le maintien de la porte ne peut pas s’effectuer dans n’importe quelle position, mais dans l’une des positions prédéfinies, limitant ainsi l’utilisation de l’intégralité du débattement réellement disponible pour l’ouverture et le maintien de ladite porte.
La présente invention propose une solution pour remédier à cet inconvénient, tout en rendant sensiblement plus robuste la conception du dispositif d’arrêt de porte : la présente invention prévoit que l’élément de blocage agit indirectement par l’intermédiaire d’un élément de freinage venant en appui avec une certaine friction sur au moins une face du bras de liaison prévue à cet effet, tandis qu’un chariot mobile en translation longitudinale par rapport au bras de liaison sur lequel il est monté, et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage, est muni de rampes inclinées prévues pour assurer le maintien dudit élément de blocage lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en position déverrouillée, ledit élément de blocage n’agissant alors plus sur ledit élément de freinage.
A cet effet, l’invention concerne un dispositif d’arrêt de porte, comportant un mécanisme de verrouillage et un bras de liaison, l’un étant prévu pour être rendu solidaire de l’ouvrant de la porte, l’autre du dormant, les liaisons avec le dormant et l’ouvrant étant préférablement articulées. Ledit bras de liaison comportant au moins une face destinée à coopérer avec ledit mécanisme de verrouillage qui comporte à cet effet un élément de freinage venant en appui sur ladite face du bras de liaison, ledit élément de freinage étant commandé par un élément de blocage monté mobile sur ledit mécanisme de verrouillage, suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison et ledit élément de blocage venant en appui dans une encoche prévue sur ledit élément de freinage, tandis que ledit élément de blocage coopère avec des moyens de rappel élastique qui agissent directement ou indirectement sur ledit élément de blocage, pour exercer une pression par l’intermédiaire dudit élément de blocage sur l’élément de freinage, permettant ainsi le maintien relatif de la porte en ouverture dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture, remarquable par le fait que :
- ledit bras de liaison comporte au moins une face destinée à coopérer avec l’élément de freinage décrit ci-après et venant en appui sur ladite face du bras de liaison, laquelle face du bras de liaison possède un état de surface dont les caractéristiques permettent une bonne adhérence par friction entre ledit élément de freinage et ladite face du bras de liaison, permettant ainsi d’assurer le verrouillage du dispositif d’arrêt de porte dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture de la porte.
- ledit mécanisme de verrouillage comporte :
- au moins un élément de freinage possédant une face pouvant venir en appui avec une bonne adhérence sur une face dudit bras de liaison située en vis-à-vis de ladite face de l’élément de freinage, tandis que ledit élément de freinage comporte au moins une encoche destinée à recevoir un élément de blocage décrit ci-après et lequel exerce une pression sur ledit élément de freinage lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode verrouillé, tandis que ledit élément de freinage est monté mobile par rapport au mécanisme de verrouillage, selon une direction parallèle audit bras de liaison et selon un débattement limité par des moyens de rappel élastique qui coopèrent avec le mécanisme de verrouillage en vue de ramener ledit élément de freinage dans la position où ladite encoche de l’élément de freinage se trouve en vis-à-vis dudit élément de blocage, dès lors que ledit élément de blocage n’exerce plus de pression sur ledit élément de freinage, lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé.
- au moins un élément de blocage qui commande ledit élément de freinage en venant en appui, sous l’effet de moyens de rappel élastique décrits ci-après, dans l’encoche prévue à cet effet que comporte ledit élément de freinage, tandis que ledit élément de blocage est luimême monté mobile sur le mécanisme de verrouillage, suivant une direction globalement perpendiculaire audit bras de liaison, de sorte que ledit élément de blocage peut être écarté de l’encoche que comporte ledit élément de freinage, afin de libérer ce dernier.
- des moyens de rappel élastique, solidaires du mécanisme de verrouillage ou de l’élément de blocage, qui agissent directement ou indirectement entre ledit mécanisme de verrouillage et ledit élément de blocage, suivant une direction globalement perpendiculaire audit bras de liaison. Les moyens de rappel élastique peuvent être constitués d’un ensemble métallique ou plastique, ou encore constitués d’un mélange de ces matériaux, par exemple un ensemble comprenant un ressort hélicoïdal ou des lames élastiques, ou encore d’un élément déformable, tel un bloc élastomère.
- un chariot mobile qui coulisse le long dudit bras de liaison sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage, tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir ledit élément de blocage en dehors de ladite encoche que comporte l’élément de freinage, par un appui sur des rampes inclinées que comporte ledit chariot mobile, lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison et le mécanisme de verrouillage, le dispositif d’arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre ledit bras de liaison et ledit chariot mobile peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, mais encore par l’ajout d’un dispositif de freinage pouvant être constitué par un patin de frein solidaire dudit chariot mobile et repoussé par des moyens élastiques au contact d’une surface appartenant audit bras de liaison.
- Variante de l’élément de freinage et du chariot mobile : dans un mode de réalisation préférentiel, l’élément de freinage et le chariot mobile peuvent être rendus solidaires afin de ne former qu’une seule et même pièce. L’encoche que comporte l’élément de freinage et qui est destinée à recevoir l’élément de blocage sera alors prolongée de chaque côté par des rampes inclinées, dont l’inclinaison sera préférablement plus faible que l’inclinaison des parois de ladite encoche que comporte l’élément de freinage. Lesdites rampes inclinées prendront appui sur une surface appartenant audit bras de liaison afin de reprendre l’effort exercé par ledit élément de blocage lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé. L’ensemble ainsi constitué par l’élément de freinage et le chariot mobile réunis, pourra coulisser le long dudit bras de liaison sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage, tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir ledit élément de blocage en dehors de l’encoche que comporte ledit ensemble constitué par l’élément de freinage et le chariot mobile réunis, par un appui sur les rampes inclinées que comporte ledit ensemble constitué par l’élément de freinage et le chariot mobile réunis, lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison et le mécanisme de verrouillage, le dispositif d’arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison et ledit ensemble constitué par l’élément de freinage et le chariot mobile réunis, peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments.
- Variante des moyens de rappel élastique : dans un mode de réalisation préférentiel, une variante des moyens de rappel élastique peut être constituée par l’ajout d’un moyen de transmission prévu entre les moyens de rappel élastique d’une part, et l’élément de blocage ou bien le mécanisme de verrouillage, d’autre part, ledit moyen de transmission étant constitué par au moins deux éléments de surfaces dont l’un au moins est de forme courbe, lesdits éléments de surfaces coopérant l’un avec l’autre selon un mouvement relatif dans deux directions globalement perpendiculaires l’une par rapport à l’autre. Lesdits éléments de surfaces coopèrent de façon à transmettre l’effort fourni par les moyens de rappel élastique et de telle sorte que la direction de la force d’appui transmise au point de contact entre lesdits éléments de surfaces, évolue à mesure que les moyens de rappel élastique sont comprimés. Ainsi, lorsque l’angle que définit la direction de l’effort transmis au point de contact par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique est faible, la composante perpendiculaire agissant sur ledit élément de blocage est faible, ce qui présente un avantage en mode déverrouillé. A l’inverse, lorsque l’angle que définit la direction de l’effort transmis au point de contact par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique est proche de 90°, la composante perpendiculaire agissant sur l’élément de blocage est élevée, ce qui présente un avantage en mode verrouillé. La finalité recherchée est d’obtenir un effort de maintien élevé en mode verrouillé, et de réduire l’effort d’appui dudit élément de blocage contre les rampes inclinées du chariot mobile, lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé, permettant ainsi de réduire la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison et le chariot mobile, nécessaire à l’équilibre des forces subies par le chariot mobile dans ledit mode déverrouillé. La manœuvre de la porte en mode déverrouillé nécessite alors moins d’efforts.
- Autre variante des moyens de rappel élastique : selon l’invention, les moyens de rappel élastique sont solidaires du mécanisme de verrouillage ou de l’élément de blocage et agissent directement ou indirectement entre ledit mécanisme de verrouillage et ledit élément de blocage, suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison. Selon un des modes de réalisation des moyens de rappel élastique, l’invention propose de moduler la valeur de la force fournie par lesdits moyens de rappel élastique, selon l’inclinaison du mécanisme de verrouillage, ceci afin de permettre de moduler la force de maintien en mode verrouillé, en fonction de l’inclinaison dudit mécanisme de verrouillage. A cet effet, l’invention propose de réaliser les moyens de rappel élastique par superposition des effets d’au moins deux moyens de rappel élastique distincts, disposés de telle sorte que les efforts qu’ils fournissent puissent se cumuler dans la même direction, lorsqu’un moyen de liaison mécanique décrit ci-après, vient s’interposer entre lesdits moyens de rappel élastique distincts, ou entre l’un des moyens de rappel élastique distincts et le mécanisme de verrouillage, sous le simple effet de la gravité. Le moyen de liaison mécanique agissant sous le simple effet de la gravité peut être formé avantageusement d’une bille sphérique logée dans une surface conique résistante, ladite surface conique résistante étant solidaire d’un des moyens de rappel élastique distincts ou bien solidaire du mécanisme de verrouillage, ladite surface conique résistante se trouvant par ailleurs centrée en vis-à-vis d’une surface rigide située sur l’un des autres moyens de rappel élastique ou centrée en vis-à-vis d’une surface rigide située sur le mécanisme de verrouillage, ladite surface rigide comportant en son centre une cavité permettant d’accueillir la bille sphérique lorsque la surface conique résistante et la surface rigide décrites ci-dessus se rapprochent l’une de l’autre suite au mouvement de l’élément de blocage décrit ci-avant, alors que la bille sphérique est restée au centre de la surface conique résistante sous l’effet de la gravité, le dispositif d’arrêt de porte n’étant alors pas incliné. Dans ce cas, ceux des moyens de rappel élastique qui ne sont pas sollicités lors du mouvement de l’élément de blocage, ne sont donc pas mis en compression et par conséquent ne participent pas à l’effort infligé à l’élément de blocage. A l’inverse, lorsque la bille sphérique quitte le centre de ladite surface conique résistante sous l’effet de la gravité, en raison d’une inclinaison au-delà d’un seuil prédéterminé du dispositif d’arrêt de porte, ladite bille sphérique vient s’interposer entre ladite surface conique résistante et ladite surface rigide décrites ci-avant, constituant ainsi un lien mécanique permettant aux moyens de rappel élastique correspondants d’être mis en compression par le mouvement dudit élément de blocage, provoquant ainsi un cumul des efforts fournis par chacun des moyens de rappel élastique distincts. Ainsi, lorsque l’inclinaison du dispositif d’arrêt de porte reste endessous d’un certain seuil prédéterminé, l’un des moyens de rappel élastique n’est pas sollicité par le déplacement de l’élément de blocage et l’effort résultant sur ledit élément de blocage est plus faible. A l’inverse, lorsque l’inclinaison du dispositif d’arrêt de porte excède un certain seuil prédéterminé, les moyens de rappel élastique distincts sont actionnés simultanément par le déplacement de l’élément de blocage et l’effort résultant sur ledit élément de blocage est plus important.
D’autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description qui va suivre, se rapportant à un mode de réalisation du dispositif proposé par l’invention, ayant valeur d’exemple non limitatif et dont la compréhension sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints, qui constituent des représentations schématiques du dispositif proposé par l’invention :
- Fig. 1 : représentation du dispositif d’arrêt de porte comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode verrouillé.
- Fig. 2 : représentation du dispositif d’arrêt de porte comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé.
- Fig. 3 : bras de liaison (1), mécanisme de verrouillage (2) et chariot mobile (3), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode verrouillé.
- Fig. 4 : bras de liaison (1), mécanisme de verrouillage (2) et chariot mobile (3), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en cours de déverrouillage.
- Fig. 5 : bras de liaison (1), mécanisme de verrouillage (2) et chariot mobile (3), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé.
- Fig. 6 : variante des moyens de rappel élastique (24) en mode verrouillé.
- Fig. 7 : variante des moyens de rappel élastique (24) en mode déverrouillé.
-Fig. 8 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, dispositif d’arrêt de porte en mode verrouillé.
- Fig. 9 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, dispositif d’arrêt de porte en mode déverrouillé, en position non inclinée, sans cumul des efforts.
-Fig. 10 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, dispositif d’arrêt de porte en mode déverrouillé, en position inclinée, avec cumul des efforts.
-Fig. 11 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, avec la surface conique résistante (292) solidaire du mécanisme de verrouillage (2), dispositif d’arrêt de porte en mode verrouillé.
-Fig. 12 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, avec la surface conique résistante (292) solidaire du mécanisme de verrouillage (2), dispositif d’arrêt de porte en mode déverrouillé, en position non inclinée, sans cumul des efforts.
-Fig. 13 : autre variante des moyens de rappel élastique (24), montrant deux moyens de rappel élastique (24) et (29) distincts, avec la surface conique résistante (292) solidaire du mécanisme de verrouillage (2), dispositif d’arrêt de porte en mode déverrouillé, en position inclinée, avec cumul des efforts.
- Fig. 14 : variante du bras de liaison (1) comprenant une partie cylindrique (15).
- Fig. 15 : variante de l’élément de freinage (21) et du chariot mobile (3) regroupés en une seule pièce.
L’exemple d’un mode de réalisation du dispositif d’arrêt de porte proposé par la présente invention est constitué par (Fig. 1) :
Un bras de liaison (1), préférentiellement articulé à l’une de ses extrémités, pouvant être rendu solidaire du dormant de la porte ou de l’ouvrant, formé avantageusement d’une barre de forme allongée et préférentiellement rectiligne, réalisée dans un matériau résistant tel du métal ou encore un plastique utilisé dans la conception de pièces mécaniques, pouvant offrir au moins une face (11) destinée à coopérer avec un élément de freinage (21) décrit ci-après et venant en appui sur ladite face (11) du bras de liaison (1), laquelle face (11) du bras de liaison (1) possède un état de surface dont les caractéristiques permettent une bonne adhérence par friction entre l’élément de freinage (21) et ladite face (11) du bras de liaison (1), permettant ainsi d’assurer le verrouillage du dispositif d’arrêt de porte dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture de ladite porte. Le bras de liaison (1) peut comporter au moins une, voire préférentiellement deux rainures (12) (Fig. 3), sur l’une ou plusieurs de ses faces, afin d’accueillir au moins une, voire préférentiellement deux nervures (33) appartenant au chariot mobile (3) décrit ci-après, ceci afin de permettre le maintien dudit chariot mobile (3) relativement au bras de liaison (1) tout en permettant un coulissement longitudinal dudit chariot mobile (3) relativement au bras de liaison (1). L’invention ne sera pas modifiée si l’on inverse la disposition des rainures et nervures entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3), ce que l’homme de l’art comprendra comme une évidence. Enfin, l’invention prévoit que le bras de liaison (1), mobile par rapport au mécanisme de verrouillage (2) décrit ci-après, pourra, selon un mode de réalisation préférentiel, coulisser au contact d’une zone d’appui (34), solidaire dudit chariot mobile (3) (Fig. 4), afin de reprendre les efforts appliqués indirectement par l’élément de blocage (23) décrit ci-après, sur le bras de liaison (1). Ladite zone d’appui (34) pourra être constituée d’une pièce en élastomère de forme plane et dont l’état de surface de la zone en contact avec le bras de liaison (1) permettra un freinage relatif par friction entre ledit bras de liaison (1) et ledit chariot mobile (3), lorsqu’un effort d’appui intervient du fait de la force transmise indirectement par ledit élément de blocage (23) sur le bras de liaison (1). L’invention prévoit encore que le bras de liaison (1) pourra coulisser au contact d’au moins une zone d’appui (25), solidaire du mécanisme de verrouillage (2), de forme préférentiellement plane et rectiligne (Fig. 1), afin de reprendre les efforts appliqués indirectement par l’élément de blocage (23) sur ledit bras de liaison (1), dans les modes verrouillés ou déverrouillés du mécanisme de verrouillage (2), tout en permettant un guidage relatif dudit bras de liaison (1) par rapport au mécanisme de verrouillage (2). Ladite zone d’appui (25) pourra être simplement constituée d’une ou plusieurs nervures solidaires des parois du mécanisme de verrouillage (2), que l’homme de l’art pourra réaliser sans difficultés.
- Un mécanisme de verrouillage (2) (Fig. 1), mobile par rapport au bras de liaison (1) et apte à être solidarisé de l’ouvrant de la porte ou du dormant au moyen d’une liaison préférentiellement articulée selon un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal du bras de liaison (1), schématisée ici au moyen d’une patte de fixation (28) (Fig. 1), ledit mécanisme de verrouillage (2) étant prévu pour coopérer avec ledit bras de liaison (1) de façon à maintenir verrouillé le bras de liaison (1) dans une position quelconque, tant que l’on n’applique pas sur la porte un effort supérieur à la force de déverrouillage prédéfinie.
Ledit mécanisme de verrouillage (2) comprend (Fig. 3) :
- un élément de freinage (21), qui possède une face (211) pouvant venir en appui avec une bonne adhérence sur une face (11) du bras de liaison (1), située en vis-à-vis de la face (211) de l’élément de freinage (21), tandis que ledit élément de freinage (21) comporte une encoche (212) (Fig. 5), destinée à recevoir l’élément de blocage (23) décrit ci-après, lequel exerce une pression sur ledit élément de freinage (21), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode verrouillé. Ledit élément de freinage (21) est par ailleurs monté mobile par rapport au mécanisme de verrouillage (2) selon une direction parallèle au bras de liaison (1) et selon un débattement limité par des moyens de rappel élastique (22) qui coopèrent avec le mécanisme de verrouillage (2) en vue de ramener ledit élément de freinage (21) dans une position centrale, où l’encoche (212) dudit élément de freinage (21) se trouve en vis-à-vis de l’élément de blocage (23), dès lors que ledit élément de blocage (23) n’exerce plus de pression sur l’élément de freinage (21), ce qui se produit lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé (Fig. 5). L’élément de freinage (21) pourra être constitué par un bloc en élastomère de forme par exemple parallélépipédique, suffisamment rigide pour pouvoir y réaliser l’encoche (212) qui sera prévue avec une forme en V dans le mode de réalisation présenté dans cet exemple non limitatif. Par ailleurs, le matériau élastomère de l’élément de freinage (21), possède une bonne adhérence par rapport au matériau constitutif du bras de liaison (1) qui sera prévu en métal ou en plastique dans cet exemple. Enfin, les moyens de rappel élastique (22) seront, dans cet exemple, constitués par de simples ressorts hélicoïdaux venant en appui sur les parois du mécanisme de verrouillage (2) et disposés symétriquement de part et d’autre de l’élément de freinage (21). (Fig. 3)
- un élément de blocage (23) (Fig. 3), qui sous l’effet des moyens de rappel élastique (24) décrits ci-après, peut venir en appui dans l’encoche (212) que comprend l’élément de freinage (21), ledit élément de blocage (23) étant lui-même monté mobile sur le mécanisme de verrouillage (2), suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison (1), de sorte que ledit élément de blocage (23) peut être écarté de ladite encoche (212) que comporte l’élément de freinage (21), afin de libérer ce dernier (Fig. 4). Dans l’exemple présent d’un mode de réalisation de l’invention, l’élément de blocage (23) sera muni d’une extrémité (231) de section triangulaire, destinée à épouser la section en V de l’encoche (212) que comprend l’élément de freinage (21) (Fig. 5).
- des moyens de rappel élastique (24) qui sont solidaires du mécanisme de verrouillage (2) ou de l’élément de blocage (23), par appui ou ancrage sur une partie fixe du corps du mécanisme de verrouillage (2) ou par appui ou ancrage sur l’élément de blocage (23), tels que sommairement représentés sous forme d’un simple ressort hélicoïdal schématisé en Figure 1, qui pourront facilement être réalisés par l’homme de l’art. L’invention prévoit que lesdits moyens de rappel élastique (24) agissent directement ou indirectement entre ledit mécanisme de verrouillage (2) et ledit élément de blocage (23), suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison (1).
- un chariot mobile (3) (Fig. 3), pouvant coulisser le long du bras de liaison (1) sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps du mécanisme de verrouillage (2), le guidage en translation longitudinale dudit chariot mobile (3) pouvant être obtenu au moyen d’au moins une, mais préférentiellement deux nervures (33), adaptée(s) pour coulisser dans au moins une, mais préférentiellement deux rainures (12) appartenant au bras de liaison (1), tout en offrant une certaine résistance au déplacement relatif entre ledit chariot mobile (3) et le bras de liaison (1), permettant ainsi de maintenir l’élément de blocage (23) en dehors de l’encoche (212) que comprend l’élément de freinage (21), par un appui dudit élément de blocage (23) sur des rampes inclinées (32) décrites ci-après, que comporte ledit chariot mobile (3), (Fig. 4), lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2), le dispositif d’arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, mais encore par l’ajout d’un dispositif de freinage non décrit ici, pouvant être constitué par au moins un patin de frein solidaire du chariot mobile (3) et repoussé par des moyens élastiques au contact d’une surface appartenant au bras de liaison (1), que l’homme de l’art pourra réaliser sans difficulté. Encore, la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par déformation d’une partie déformable non décrite ici, située sur l’une des surfaces du bras de liaison (1) venant au contact d’un bossage appartenant au chariot mobile (3), ou encore venant au contact d’un rouleau cylindrique, libre en rotation et positionné dans un logement semi-cylindrique situé sur une partie du chariot mobile (3) se trouvant en regard de ladite partie déformable. Ladite partie déformable pourra, par exemple, être réalisée à base de matériaux élastomères. Aussi, le chariot mobile (3) est muni, selon l’invention, d’au moins une, voire préférentiellement deux encoches (31), dont la forme est en tout ou en partie similaire à l’encoche (212) que comprend l’élément de freinage (21), ainsi que d’au moins deux rampes inclinées (32) situées de part et d’autre de chacune desdites encoches (31). (Fig. 4). L’invention prévoit en outre que lesdites rampes inclinées (32) que comporte le chariot mobile (3) présentent une inclinaison par rapport à l’axe longitudinal du bras de liaison (1), qui sera préférentiellement plus faible que l’inclinaison des parois des encoches (31) dudit chariot mobile (3), afin de limiter l’amplitude de la composante parallèle à l’axe longitudinal du bras de liaison (1), de l’effort transmis par l’élément de blocage (23) sur lesdites rampes inclinées (32). Selon l’invention, les encoches (31) du chariot mobile (3), sont prévues pour accueillir une partie de l’extrémité (231) de l’élément de blocage (23) et lesdites encoches (31) seront à cet effet préférentiellement positionnées latéralement à l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), de sorte que lorsque l’élément de blocage (23) se trouve au fond de ladite encoche (212) en position verrouillée, les encoches (31) du chariot mobile (3) seront juxtaposées et alignées par rapport à l’encoche (212), sous l’effet de l’effort exercé par l’élément de blocage (23) simultanément sur l’encoche (212) de l’élément de freinage (21) et sur les encoches (31) du chariot mobile (3)·
Dès lors qu’en position verrouillée, un effort supérieur à un seuil prédéfini apparaît sur le bras de liaison (1), l’élément de blocage (23) est repoussé vers l’extérieur de l’ensemble constitué par les encoches (212) et (31), jusqu’au point où l’élément de blocage (23) n’est plus en contact avec l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), ledit élément de blocage (23) n’étant dès lors plus maintenu que par les parties de l’extrémité (231) dudit élément de blocage (23), qui se trouvaient en vis-à-vis des encoches (31) du chariot mobile (3) et qui se trouvent désormais en appui sur les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3) (Fig. 4 et 5). Dans cette position, le bras de liaison (1) n’est plus bloqué en translation par l’élément de freinage (21) et le dispositif d’arrêt de porte se trouve en mode déverrouillé. Dans cette phase, le chariot mobile (3) est soumis principalement à deux forces opposées situées dans une direction parallèle à l’axe longitudinal du bras de liaison (1) et qui s’équilibrent. L’une de ces forces correspond à l’effort exercé par l’élément de blocage (23) sur les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3), effort dont la composante parallèle à l’axe longitudinal du bras de liaison (1) s’oppose à une force de résistance au glissement, qui apparaît entre le chariot mobile (3) et le bras de liaison (1), ladite force de résistance au glissement étant due aux efforts de friction subis par le chariot mobile (3) en raison du mouvement relatif de celui-ci par rapport au bras de liaison (1). Dès lors que le mouvement du bras de liaison (1) cesse par rapport au mécanisme de verrouillage (2), lorsqu’on laisse la porte dans une position ouverte quelconque, ladite force de résistance au glissement disparaît, rompant ainsi l’équilibre des forces, et l’élément de blocage (23), sous l’effet des moyens de rappel élastique (24), entraîne les encoches (31) du chariot mobile (3) à se retrouver alignées avec l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), l’extrémité (231) de l’élément de blocage (23) étant alors au fond de ladite encoche (212). Le dispositif d’arrêt de porte est alors à nouveau en position verrouillée. Il est à noter que les encoches (31) du chariot mobile (3) pourraient ne pas être positionnées juste latéralement à l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), mais dans une position légèrement décalée pour des raisons d’encombrement par exemple, sans que cela ne modifie l’invention. Dans ce cas il serait alors nécessaire d’adapter l’élément de blocage (23) en conséquence, en prévoyant un élément qui se substitue à l’extrémité (231) de l’élément de blocage (23) et qui viendrait coopérer avec les encoches (31) du chariot mobile (3). Enfin, l’invention prévoit que dans un mode de réalisation préférentiel, le chariot mobile (3) pourra prendre appui ou coulisser au contact d’au moins une zone d’appui (26), solidaire du mécanisme de verrouillage (2), de forme préférentiellement plane et rectiligne (Fig. 2), afin de reprendre les efforts appliqués directement ou indirectement par l’élément de blocage (23), sur ledit chariot mobile (3), dans les modes verrouillés ou déverrouillés du mécanisme de verrouillage (2). Ladite zone d’appui (26) pourra être simplement constituée d’une ou plusieurs nervures solidaires des parois du mécanisme de verrouillage (2), que l’homme de l’art pourra réaliser sans difficultés.
- Variante de l’élément de freinage (21) et du chariot mobile (3) (Fig. 15) : dans un mode de réalisation préférentiel, l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) peuvent être rendus solidaires afin de ne former qu’une seule et même pièce. L’encoche (212) que comporte l’élément de freinage (21) et qui est destinée à recevoir l’élément de blocage (23) sera alors prolongée de chaque côté par des rampes inclinées (32), dont l’inclinaison sera préférablement plus faible que l’inclinaison des parois de ladite encoche (212) que comporte l’élément de freinage (21). Lesdites rampes inclinées (32) prendront appui sur une surface (111) appartenant audit bras de liaison (1), afin de reprendre l’effort exercé par ledit élément de blocage (23) lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé. L’ensemble ainsi constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, pourra coulisser le long dudit bras de liaison (1) sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage (2), tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir ledit élément de blocage (23) en dehors de l’encoche (212) que comporte ledit ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, par un appui sur les rampes inclinées (32) que comporte ledit ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2), le dispositif d’arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et ledit ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments. Dans l’exemple non limitatif présenté ici, les surfaces (2111) appartenant à l’ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, qui sont situées avantageusement sous les rampes inclinées (32), viennent en contact avec les parties de surfaces (111) réservées à cet effet sur le bras de liaison (1), produisant ainsi une résistance au déplacement provoquée par les forces de frictions générées entre les surfaces (2111) et (111). L’ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, pourra être réalisé dans un matériau élastomère suffisamment rigide pour pouvoir y réaliser l’encoche (212) et les rampes inclinées (32). Par ailleurs, le matériau élastomère choisi, possédera une bonne adhérence par rapport au matériau constitutif du bras de liaison (1) qui sera prévu en métal ou en plastique par exemple.
- Variante des moyens de rappel élastique (24) - (Fig. 6 et Fig. 7) : dans un mode de réalisation préférentiel, une variante des moyens de rappel élastique (24) peut être constituée par l’ajout d’un moyen de transmission (241) prévu entre les moyens de rappel élastique (24) d’une part, et l’élément de blocage (23) ou le mécanisme de verrouillage (2) d’autre part, ledit moyen de transmission (241) étant constitué par au moins deux éléments de surfaces (2411) et (2412), dont l’un au moins est de forme courbe, lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412) coopérant l’un avec l’autre selon un mouvement relatif dans deux directions globalement perpendiculaires l’une par rapport à l’autre, l’un desdits éléments de surfaces (2411) et (2412) étant solidaire de l’élément de blocage (23), l’autre desdits éléments de surfaces (2411) ou (2412) étant solidaire du mécanisme de verrouillage (2) au travers des moyens de rappel élastique (24) auquel il est soumis. Lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412), coopèrent de façon à transmettre l’effort fourni par les moyens de rappel élastique (24) et de telle sorte que la direction de la force d’appui F(a) illustrée en Figures 6 et 7, transmise au point de contact entre lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412), évolue à mesure que les moyens de rappel élastique (24) sont comprimés. Ainsi, lorsque l’angle que définit la direction de l’effort F(a) transmis au point de contact entre lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412), par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique (24), est faible, alors la composante perpendiculaire F(p) illustrée en Figures 6 et 7, agissant sur ledit élément de blocage (23), est faible, ce qui présente un avantage en mode déverrouillé (Fig. 7). A l’inverse, lorsque l’angle que définit la direction de l’effort F(a) transmis au point de contact défini ci-dessus, par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique (24) est proche de 90°, la composante perpendiculaire F(p) agissant sur l’élément de blocage (23) est élevée, ce qui présente un avantage en mode verrouillé (Fig.6). La finalité recherchée est de réduire l’effort d’appui dudit élément de blocage (23) contre les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé, permettant ainsi de réduire la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3), nécessaire à l’équilibre des forces subies par le chariot mobile (3) dans ledit mode déverrouillé. La manœuvre de la porte en mode déverrouillé nécessite alors moins d’efforts. On remarquera que dans un mode de réalisation préférentiel et sans que cela ne modifie l’invention, les éléments de surfaces (2411) et (2412) peuvent être intégrés respectivement à l’élément de blocage (23), sous forme d’un bossage pour l’élément de surface (2411), et intégré aux moyens de rappel élastique (24) pour l’élément de surface (2412), par exemple lorsqu’on réalise les moyens de rappel élastique (24) à partir de lames élastiques possédant une extrémité courbée, bien connues dans l’état de l’art.
-Autre variante des moyens de rappel élastique (24) - (Fig. 8 à Fig. 13) :
Selon l’invention, les moyens de rappel élastique (24) sont solidaires du mécanisme de verrouillage (2) ou de l’élément de blocage (23) et agissent directement ou indirectement entre ledit mécanisme de verrouillage (2) et ledit élément de blocage (23), suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison (1). Selon un des modes de réalisation des moyens de rappel élastique (24), l’invention propose de moduler la valeur de la force fournie par lesdits moyens de rappel élastique (24), selon l’inclinaison du mécanisme de verrouillage (2), ceci afin de permettre de moduler la force de maintien en mode verrouillé, en fonction de l’inclinaison dudit mécanisme de verrouillage (2). A cet effet, l’invention propose de remplacer les moyens de rappel élastique (24), par une superposition des effets d’au moins deux moyens de rappel élastique distincts (24) et (29) (Fig. 8), disposés de telle sorte que les efforts qu’ils fournissent puissent se cumuler dans la même direction, lorsqu’un moyen de liaison mécanique (291) décrit ci-après, vient s’interposer sous le simple effet de la gravité, entre lesdits moyens de rappel élastique distincts (24) et (29), ou entre l’un des moyens de rappel élastique distincts (24) ou (29) et le mécanisme de verrouillage (2). Dans l’exemple présent d’un mode de réalisation de l’invention, nous choisirons d’interposer un moyen de liaison mécanique (291) entre les moyens de rappel élastique (29) réalisés selon la première variante exposée ci-avant et le mécanisme de verrouillage (2). Le moyen de liaison mécanique (291) agissant sous le simple effet de la gravité peut être formé avantageusement d’une bille sphérique (291), logée dans une surface conique résistante (292) (Fig. 8), ladite surface conique résistante (292) étant liée mécaniquement aux moyens de rappel élastique (29) (Fig. 8), par tout moyen connu dans l’état de l’art, ou encore et sans que cela ne change rien à l’invention, ladite surface conique résistante (292) étant solidaire du mécanisme de verrouillage (2) (Fig. 11), avec dans ce cas, un montage du dispositif d’arrêt de porte en position inversée (« tête en bas ») par rapport à l’illustration présentée en Figure 8. Ladite surface conique résistante (292) se trouve par ailleurs centrée en vis-à-vis d’une surface rigide (293) qui est située sur le mécanisme de verrouillage (2) (Fig. 8), ou encore qui est située sur une partie solidaire des moyens de rappel élastique (29) (Fig. 11), lorsque la surface conique résistante (292) est elle-même solidaire du mécanisme de verrouillage (2). Ladite surface rigide (293) comporte en son centre une cavité (2931), permettant d’accueillir la bille sphérique (291) lorsque la surface conique résistante (292) et la surface rigide (293) se rapprochent l’une de l’autre, (Fig. 9 et Fig. 12) suite au mouvement de l’élément de blocage (23), tandis que la bille sphérique (291) est restée au centre de la surface conique résistante (292), sous l’effet de la gravité. Dans ce cas, les moyens de rappel élastique (29) ne sont pas mis en compression lors du mouvement de l’élément de blocage (23), et par conséquent ne participent pas à l’effort infligé à l’élément de blocage (23). A l’inverse, lorsque la bille sphérique (291) quitte le centre de la surface conique résistante (292) sous l’effet de la gravité, en raison d’une inclinaison du dispositif d’arrêt de porte au-delà d’un seuil prédéterminé par l’angle du cône que forme la surface conique résistante (292), ladite bille sphérique (291) vient s’interposer entre la surface conique résistante (292) et la surface rigide (293), constituant ainsi un lien mécanique permettant aux moyens de rappel élastique (29) d’être mis en compression par le mouvement de l’élément de blocage (23), provoquant ainsi un cumul des efforts fournis par les moyens de rappel élastique distincts (24) et (29) (Fig. 10 et Fig. 13). Ainsi, lorsque l’inclinaison du dispositif d’arrêt de porte reste en-dessous d’un certain seuil prédéterminé, les moyens de rappel élastique (29) ne sont pas sollicités par le déplacement de l’élément de blocage (23) et l’effort résultant sur ledit élément de blocage (23) est plus faible. A l’inverse, lorsque l’inclinaison du dispositif d’arrêt de porte excède un certain seuil prédéterminé, les moyens de rappel élastique (29) sont actionnés en même temps que les moyens de rappel élastique (24) par le déplacement de l’élément de blocage (23) et l’effort résultant sur ledit élément de blocage (23) est plus important.
Variante du bras de liaison (1) (Fig. 14) :
Le bras de liaison (1), décrit ci-avant, assure la liaison entre le dormant de la porte et le mécanisme de verrouillage (2) lorsque ce dernier est solidaire de l’ouvrant. A l’inverse, si le mécanisme de verrouillage (2) a été prévu pour être solidaire du dormant de la porte, alors le bras de liaison (1) assure la liaison entre l’ouvrant et le mécanisme de verrouillage (2).
Dans l’un ou l’autre cas, lors des manœuvres d’ouverture ou de fermeture de l’ouvrant, le bras de liaison (1) transmet les efforts résultant du mouvement relatif de l’ouvrant, le mécanisme de verrouillage (2) étant alors en mode déverrouillé. Par ailleurs, le bras de liaison (1) transmet les efforts liés au maintien de l’ouvrant dans une position ouverte fixe lorsque le mécanisme de verrouillage (2) est en position verrouillée. Aussi, lorsque l’ouvrant arrive dans sa position de pleine ouverture, il peut être intéressant, comme c’est le cas sur la plupart des dispositifs d’arrêts de portes connus dans l’état de l’art, de prévoir un dispositif dit « de fin de course », destiné à garantir que le bras de liaison (1) assurera l’arrêt de l’ouvrant afin que ce dernier ne puisse aller au-delà de son point de pleine ouverture, ce qui pourrait endommager l’ouvrant ou encore la carrosserie du véhicule automobile. Les dispositifs de fin de course connus dans l’état de l’art sont en général constitués de butées rigides, parfois munies de tampons en matériaux élastiques afin de limiter les chocs lors des ouvertures trop brutales de l’ouvrant. Aussi, l’invention prévoit que le bras de liaison (1) pourra comporter en son extrémité libre, une partie cylindrique (15), juxtaposée audit bras de liaison (1), préférentiellement à l’opposé de la face (11) destinée, elle, à coopérer avec l’élément de freinage (21), l’axe de ladite partie cylindrique (15) étant préférentiellement parallèle à l’axe longitudinal du bras de liaison (1). Ladite partie cylindrique (15) sera conçue pour pénétrer dans une cavité cylindrique (27), solidaire du mécanisme de verrouillage (2), ladite cavité cylindrique (27) étant elle-même prévue de sorte que les dimensions de sa section droite soient à peine supérieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration de cette partie cylindrique (15) dans la cavité cylindrique (27) se fasse avec un jeu réduit entre les parois de ces deux éléments lors de la pleine ouverture de la porte. La finalité recherchée consiste à emprisonner un volume d’air comprimé à l’intérieur de la cavité cylindrique (27) sous l’effet de la pénétration de la partie cylindrique (15) qui agit alors tel un piston, ce qui aura pour effet d’amortir la fin de course du bras de liaison (1). Aussi, juste après l’immobilisation du bras de liaison (1) dans sa position de fin de course, l’éventuel débit de fuite entre les parois de la partie cylindrique (15) et de la cavité cylindrique (27) fera rapidement chuter la pression de l’air emprisonné dans la cavité cylindrique (27). L’invention prévoit encore que la cavité cylindrique (27) pourra être réalisée à partir d’un matériau élastomère, de telle sorte que les dimensions de la section droite de ladite cavité cylindrique (27) soient légèrement inférieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration de ladite partie cylindrique (15) à l’intérieur de ladite cavité cylindrique (27) s’opère avec un effet de freinage, en raison de la déformation du matériau élastomère constitutif de la cavité cylindrique (27) lors de la pénétration de la partie cylindrique (15). Enfin, l’invention prévoit qu’un élément élastique (271), pourra être placé dans la cavité cylindrique (27), afin de contribuer à amortir la fin de course du bras de liaison (1), en raison de la compression de l’élément élastique (271) par la partie cylindrique (15), lors de la pénétration de cette dernière dans la cavité cylindrique (27). L’élément élastique (271) ne sera pas décrit ici, mais pourra être constitué à titre d’exemple non limitatif, par un ressort hélicoïdal, un bloc élastomère ou tout autre élément déformable élastiquement, connu dans l’état de l’art.
Claims (8)
- REVENDICATIONS1/ Dispositif d’arrêt de porte, comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2), l’un étant rendu solidaire de l’ouvrant de la porte, l’autre du dormant, ledit bras de liaison (1) comportant au moins une face (11) destinée à coopérer avec ledit mécanisme de verrouillage (2) qui comporte à cet effet un élément de freinage (21), venant en appui sur ladite face (11) du bras de liaison (1), ledit élément de freinage (21) étant commandé par un élément de blocage (23) monté mobile sur le mécanisme de verrouillage (2), suivant une direction globalement peipendiculaire au bras de liaison (1), ledit élément de blocage (23) venant en appui dans une encoche (212) prévue sur l’élément de freinage (21), et ledit élément de blocage (23) coopérant avec des moyens de rappel élastique (24) qui agissent directement ou indirectement sur ledit élément de blocage (23), pour exercer une pression par l’intermédiaire dudit élément de blocage (23) sur l’élément de freinage (21), permettant ainsi le maintien relatif de la porte en ouverture dans une position quelconque entre la position fermée et la pleine ouverture, caractérisé par le fait que :- ladite face (11) du bras de liaison (1) possède un état de surface dont les caractéristiques permettent une bonne adhérence par friction entre l’élément de freinage (21) et la face (11) du bras de liaison (1) ;- ledit élément de freinage (21) possède une face (211) pouvant venir en appui avec une bonne adhérence sur ladite face (11) du bras de liaison (1) ;- ledit élément de freinage (21) est monté mobile par rapport au mécanisme de verrouillage (2), selon une direction parallèle audit bras de liaison (1) et selon un débattement limité par des moyens de rappel élastique (22) qui coopèrent avec le mécanisme de verrouillage (2) en vue de ramener ledit élément de freinage (21) dans la position où ladite encoche (212) de l’élément de freinage (21) se trouve en vis-à-vis de l’élément de blocage (23), dès lors que ledit élément de blocage (23) n’exerce plus de pression sur ledit élément de freinage (21), lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé ;- ledit élément de blocage (23) peut être écarté de l’encoche (212) que comporte l’élément de freinage (21), afin de libérer ledit élément de freinage (21) ;- les moyens de rappel élastique (24), solidaires du mécanisme de verrouillage (2) ou de l’élément de blocage (23), agissent directement ou indirectement entre ledit mécanisme de verrouillage (2) et ledit élément de blocage (23), suivant une direction globalement perpendiculaire au bras de liaison (1) ;- un chariot mobile (3), coulisse le long du bras de liaison (1) sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps du mécanisme de verrouillage (2), tout en offrant une certaine résistance au déplacement relatif entre ledit chariot mobile (3) et le bras de liaison (1) ;- ledit chariot mobile (3) est muni d’au moins une encoche (31), dont la forme est en tout ou en partie similaire à l’encoche (212) que comprend l’élément de freinage (21), ainsi que d’au moins deux rampes inclinées (32) situées de part et d’autre de ladite encoche (31) du chariot mobile (3) et prévues pour assurer le maintien de l’élément de blocage (23) lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en position déverrouillée, tandis que ladite encoche (31) du chariot mobile (3), est prévue pour accueillir une partie de l’extrémité (231) de l’élément de blocage (23) et ladite encoche (31) du chariot mobile (3) sera préférentiellement positionnée latéralement à l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), de sorte que lorsque l’élément de blocage (23) se trouve au fond de ladite encoche (212) en position verrouillée, l’encoche (31) du chariot mobile (3) sera juxtaposée et alignée par rapport à l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), sous l’effet de l’effort exercé par l’élément de blocage (23) ;- dès lors qu’un effort supérieur à un seuil prédéfini apparaît sur le bras de liaison (1), l’élément de blocage (23) est repoussé vers l’extérieur de l’ensemble constitué par les encoches (212) et (31), jusqu’au point où l’élément de blocage (23) n’est plus en contact avec l’encoche (212) de l’élément de freinage (21), ledit élément de blocage (23) n’étant dès lors plus maintenu que par les parties de l’extrémité (231) dudit élément de blocage (23) qui se trouvaient en vis-à-vis des encoches (31) du chariot mobile (3) et qui se trouvent désormais en appui sur les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3), le bras de liaison (1) n’étant alors plus bloqué en translation par l’élément de freinage (21) et le dispositif d’arrêt de porte se trouvant alors en mode déverrouillé ;
- 2/ Dispositif d’arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastique (24) sont constitués par l’ajout d’un moyen de transmission (241) prévu entre les moyens de rappel élastique (24) d’une part, et l’élément de blocage (23) ou le mécanisme de verrouillage (2) d’autre paît, ledit moyen de transmission (241) étant constitué par au moins deux éléments de surfaces (2411) et (2412), dont l’un au moins est de forme couibe, lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412), coopérant l’un avec l’autre selon un mouvement relatif dans deux directions globalement perpendiculaires l’une par rapport à l’autre, tandis que lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412) coopèrent de façon à transmettre l’effort fourni par les moyens de rappel élastique (24), de telle sorte que la direction de la force d’appui transmise au point de contact entre lesdits éléments de surfaces (2411) et (2412), évolue à mesure que les moyens de rappel élastique (24) sont comprimés ;
- 3/ Dispositif d’arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’une superposition des effets d’au moins deux moyens de rappel élastique distincts (24) et (29), permette de cumuler les efforts qu’ils fournissent dans la même direction, lorsqu’un moyen de liaison mécanique formé avantageusement d’une bille sphérique (291), vient s’interposer sous le simple effet de la gravité, entre lesdits moyens de rappel élastique distincts (24) et (29), ou encore entre les moyens de rappel élastique (29) et le mécanisme de verrouillage (2), tandis que ladite bille sphérique (291), est logée dans une surface conique résistante (292) liée mécaniquement aux moyens de rappel élastique (29) ou au mécanisme de verrouillage (2), ladite surface conique résistante (292) se trouvant par ailleurs centrée en vis-à-vis d’une surface rigide (293) située sur le mécanisme de verrouillage (2) ou solidaire des moyens de rappel élastique (29), ladite surface rigide (293) comportant en son centre une cavité (2931) permettant d’accueillir la bille sphérique (291) lorsque la surface conique résistante (292) et la surface rigide (293) se rapprochent l’une de l’autre, suite au mouvement de l’élément de blocage (23), tandis que la bille sphérique (291) est restée au centre de la surface conique résistante (292), sous l’effet de la gravité, les moyens de rappel élastique (29) n’étant alors pas mis en compression lors du mouvement de l’élément de blocage (23), tandis qu’à l’inverse, lorsque la bille sphérique (291) quitte le centre de la surface conique résistante (292) en raison d’une inclinaison du dispositif d’arrêt de porte, ladite bille sphérique (291) vient s’interposer entre la surface conique résistante (292) et la surface rigide (293), permettant aux moyens de rappel élastique (29) d’être mis en compression par le mouvement de l’élément de blocage (23), provoquant ainsi un cumul des efforts fournis par les moyens de rappel élastique distincts (24) et (29) ;
- 4/ Dispositif d’anêt de porte selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) sont rendus solidaires afin de ne former qu’une seule pièce, tandis que l’encoche (212) que comporte l’élément de freinage (21) est prolongée de chaque côté par des rampes inclinées (32) qui prendront appui sur une surface (111) appartenant audit bras de liaison (1), afin de reprendre l’effort exercé par l’élément de blocage (23) lorsque le dispositif d’arrêt de porte est en mode déverrouillé ; l’ensemble ainsi constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, pourra coulisser le long dudit bras de liaison (1) sur lequel il est monté et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage (2), tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir ledit élément de blocage (23) en dehors de l’encoche (212), par un appui sur lesdites rampes inclinées (32), lorsqu’un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2), le dispositif d’arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé, tandis que la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et ledit ensemble constitué par l’élément de freinage (21) et le chariot mobile (3) réunis, peut être obtenue par simple friction entre deux surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments ;
- 5/ Dispositif d’arrêt de porte selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bras de liaison (1), comporte en son extrémité libre, une partie cylindrique (15), juxtaposée audit bras de liaison (1) et conçue pour pénétrer dans une cavité cylindrique (27), solidaire du mécanisme de verrouillage (2), tandis que les dimensions de la section droite de ladite cavité cylindrique (27) seront à peine supérieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration de cette partie cylindrique (15) dans la cavité cylindrique (27) se fasse avec un jeu réduit entre les parois de ces deux éléments lors de la pleine ouverture de la porte, tandis qu’un élément élastique (271), pourra être placé dans la cavité cylindrique (27), afin de contribuer à amortir la fin de course du bras de liaison (1), en raison de la compression de l’élément élastique (271) par la partie cylindrique (15), lors de sa pénétration dans la cavité cylindrique (27) ;
- 6/ Dispositif d’arrêt de porte selon la revendication 5, caractérisé en ce que la cavité cylindrique (27) est réalisée à partir d’un matériau élastomère, de telle sorte que les dimensions de la section droite de ladite cavité cylindrique (27) soient légèrement inférieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration de ladite partie cylindrique (15) à l’intérieur de ladite cavité cylindrique (27) s’opère avec un effet de freinage, en raison de la déformation du matériau élastomère constitutif de la cavité cylindrique (27) lors de la pénétration de la partie cylindrique (15) ;
- 7/ Porte d”automobile, caractérisée en ce qu’elle comporte un dispositif d’arrêt de porte selon les revendications 1 à 6 ;
- 8/ Porte de bâtiment, caractérisée en ce qu’elle comporte un dispositif d’arrêt de porte selon les revendications 1 à 6.
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