FR3038635A1 - Escalier pourvu d'une partie basse pivotante - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un escalier (100) du type comprenant une crémaillère (120) centrale supportant une volée de marches (130). Selon l'invention, il comprend une partie basse (200) montée à pivotement, suivant un axe vertical, sur la partie inférieure de ladite crémaillère, dans la position de pose dudit escalier, la partie basse (200) comprenant au moins une marche (210), un axe (220) traversant perpendiculairement ladite marche, dans la partie opposée à son nez ou un logement pour ledit axe et en ce que la partie inférieure de ladite crémaillère comprend un pied (D) qui présente une face inférieure (121) formant un talon destiné à reposer sur le sol, ledit pied (D) étant entaillé d'une rainure (127) s'étendant horizontalement depuis sa partie frontale et dans laquelle peut prendre place la partie arrière de la tranche de ladite marche, un logement (128) creusant verticalement ledit pied et dans lequel est monté l'axe (220) associé à ladite marche. L'escalier de l'invention peut prendre plusieurs configurations entre deux positions où sa partie basse est orientée soit à gauche, soit à droite, par rapport à sa crémaillère. La structure unique de l'escalier est simple à réaliser. Elle convient pour orienter sa partie basse, soit à gauche, soit à droite. Il peut encore être configuré en position d'alignement, c'est-à-dire avec sa partie basse orientée dans l'alignement de sa crémaillère. Sa pose est également plus simple à mettre en oeuvre que celle d'un escalier à partie basse en quart tournant connu de l'état de la technique.

Description

La présente invention concerne un escalier du type comprenant une crémaillère centrale supportant une volée de marches et qui a été pensé pour obliquer dans sa partie basse.

Il est connu pour construire un escalier en quart tournant dans sa partie basse d’adjoindre à une partie rectiligne qui le constitue, une partie tournante qui permet, selon sa construction, une montée par la droite ou une montée par la gauche pour adapter l’escalier à son implantation dans une habitation.

La structure de ce type d’escalier, comprenant généralement deux limons adaptés aux dimensions de la pièce dans lequel il est monté des marches balancées dans le quartier tournant qui sont tenues dans les deux limons, est relativement compliquée à réaliser. Sa pose est également relativement longue à mettre en œuvre.

Le demandeur a ainsi cherché une solution pour concevoir un escalier avec une partie basse en tournant, qui puisse être plus simple à fabriquer et à poser. A cet effet, est proposé un escalier du type comprenant une crémaillère centrale supportant une volée de marches ; selon l’invention, l’escalier comprend une partie basse montée à pivotement, suivant un axe vertical, sur la partie inférieure de ladite crémaillère, dans la position de pose dudit escalier, la partie basse comprenant au moins une marche, un axe traversant perpendiculairement ladite marche, dans la partie opposée à son nez ou un logement pour ledit axe et en ce que la partie inférieure de ladite crémaillère comprend un pied qui présente une face inférieure formant un talon destiné à reposer sur le sol, ledit pied étant entaillé d’une rainure s’étendant horizontalement depuis sa partie frontale et dans laquelle peut prendre place la partie arrière de la tranche de ladite marche, un logement creusant verticalement ledit pied et dans lequel est monté l’axe associé à ladite marche. L’escalier de l’invention peut prendre plusieurs configurations entre deux positions où sa partie basse est orientée soit à gauche, soit à droite, par rapport à sa crémaillère. La structure unique de l’escalier est simple à réaliser. Elle convient pour orienter sa partie basse, soit à gauche, soit à droite. Il peut encore être configuré en position d’alignement, c'est-à-dire avec sa partie basse orientée dans l’alignement de sa crémaillère.

On peut ainsi poser l’escalier dans une trémie, par exemple le long d’un mur à sa gauche et orienter la partie basse de l’escalier pour une montée vers la droite et inversement.

Sa pose est également plus simple à mettre en œuvre que celle d’un escalier à partie basse en quart tournant connu de l'état de la technique.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la partie basse comprend au moins deux marches, une marche de rang supérieur traversée par ledit axe et une marche de rang inférieur, les deux marches étant réunies par l’intermédiaire d’une crémaillère métallique, de sorte qu’elles puissent former un ensemble d’un seul tenant.

Le nombre de marches de la partie inférieure est défini en fonction de la longueur souhaitée pour la partie basse tournante ou la longueur disponible dans la pièce où est posé l’escalier.

Avantageusement, la crémaillère métallique est constituée de facettes horizontales sur lesquelles reposent les marches, ces facettes horizontales étant réunies par des facettes verticales constituant des contremarches.

La crémaillère métallique procure une liaison rigide entre les marches en les soutenant.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la partie de la crémaillère tournée vers le haut comprend une succession de facettes horizontales et sur lesquelles reposent respectivement des marches, le logement pour l’axe débouchant au travers de la facette horizontale supportant la première marche de la volée.

On peut ainsi facilement insérer l’axe formant l’articulation de sa partie basse de l’escalier, dans le pied de la crémaillère.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, ladite marche ou la marche de rang inférieur de la partie basse dispose sous sa face inférieure d’un piètement qui est destiné à reposer sur le sol. L’escalier repose alors par le pied de la crémaillère et par la marche de la partie basse tournante portant le piètement.

Le piètement est avantageusement formé dans la crémaillère métallique.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la partie arrière de la marche de rang supérieur ou de la marche unique s’étend au-delà de l’axe par une partie arquée.

On obtient ainsi un emmarchement quasi normal permettant d’atteindre sans aucune gêne la première marche portée par la crémaillère.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les facettes horizontales de la crémaillère sont réunies respectivement par des facettes verticales et un embrèvement est creusé dans chaque facette verticale, dans le prolongement d’une facette horizontale correspondante, la partie arrière de chaque marche étant rentrée dans un embrèvement correspondant pour encastrer ladite marche dans la crémaillère.

Les marches sont encastrées dans la crémaillère.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective plongeante d’un escalier selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue latérale d’un escalier dans sa position de pose selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en perspective frontale de la partie basse pivotante d’un escalier dans sa position de pose et dont la partie basse qui le constitue est tournée d’un côté d’une crémaillère constitutive dudit escalier selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en perspective frontale de la partie basse pivotante d’un escalier dans sa position de pose et dont la partie basse est tournée de l’autre côté de la crémaillère selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue en perspective frontale de la partie basse pivotante d’un escalier dans sa position de pose et dont la partie basse est orientée dans le prolongement de la crémaillère selon l'invention et, la Fig. 6 représente une vue en perspective latérale éclatée de la partie basse pivotante susceptible d’être montée dans la partie inférieure de la crémaillère d’un escalier selon l'invention. L’escalier 100 présenté sur la Fig. 1 est destiné à relier deux niveaux d’une habitation afin de les rendre facilement accessibles l’un vis-à-vis de l’autre, par la marche, soit montante, soit descendante. L’escalier 100 comprend une partie rectiligne 110 bordée d’un garde-corps 140, et qui est prolongé d’une partie basse 200.

La partie rectiligne 110 se compose d’une crémaillère 120 centrale supportant une volée de marches 130 et dont celle, 131 de rang le plus élevé, rejoint le palier P du niveau supérieur. Par partie rectiligne, il fait comprendre que la succession des marches définit une trajectoire montante ou descendante qui est une droite comme le suggère la flèche R.

La crémaillère 120 est constituée sur la Fig. 2, d’une structure longiligne, inclinée dans sa position de pose et qui présente une épaisseur quasi constante. Sa partie tournée vers le haut comprend, pour la partie rectiligne 110, une succession de facettes horizontales 122 réunies respectivement par des facettes verticales 123. Les marches 130 reposent au niveau de leur partie centrale sur les facettes horizontales 122 de ladite crémaillère 120. Un embrèvement 124 est creusé dans chaque facette verticale 123, dans le prolongement d’une facette horizontale 122 correspondante. La partie arrière de chaque marche 130 est rentrée dans un embrèvement 124 correspondant pour encastrer correctement ladite marche dans la crémaillère 120 afin que ladite marche puisse être tenue dans ladite crémaillère.

Les marches 130 sont fixées sur les facettes horizontales 122 de la crémaillère, par l’intermédiaire de moyens de fixation, tels des vis ou des tire-fond, non représentés.

La partie distale la plus haute de la crémaillère 120 est formée d’un renfoncement 125 qui est découpé dans une prolongation de celle-ci et qui peut venir s’encastrer sous le palier P pour y être fixé ou bien s’encastrer dans l’épaisseur de la dalle et du plancher du niveau supérieur pour être fixé à ladite dalle.

Le garde-corps 140 se compose, sur cette Fig. 2, d’une série de barres 142 obliques qui sont fixées sur des poteaux 144 implantés sur au moins l’un des deux bords latéraux de certaines marches 130. Les barres se prolongent horizontalement sur le palier P. Elles sont réunies à cet endroit par une plaque 126 qui est solidarisée sur le palier P. Quand la partie rectiligne 110 de l’escalier 100 jouxte un mur, le garde-corps 140 est fixé en principe sur le bord des marches 130 qui est tourné du côté opposé audit mur. En l’absence de mur à proximité de la partie rectiligne 110 de l’escalier 100, deux garde-corps 140 peuvent être posés des deux côtés des marches 130.

Sur la Fig. 1, la partie basse 200 de l’escalier 100 est constituée d’un sous-ensemble comportant au moins une marche 210 et trois, 210, 211 et 212 sur cette Fig. 1, et qui peut pivoter suivant un axe quasi vertical dans la partie inférieure de la crémaillère 120 et ceci en considérant la position de pose dudit escalier. Ainsi, il est possible, à partir d’une même structure d’escalier de prévoir un départ de la partie basse vers la partie rectiligne 110 et qui est dans son prolongement comme cela est montré sur la Fig. 5, un départ montant vers la droite en direction de ladite partie rectiligne, comme cela est montré sur les Figs. 1 et 3 ou bien encore un départ montant vers la gauche en direction de ladite partie rectiligne comme cela est montré sur la Fig. 4.

Sur la Fig. 6, la partie basse 200 se compose ici de deux marches 210 et 212 réunies entre elles dans une position fonctionnelle, d’un axe 220 ou un logement pour ledit axe, traversant perpendiculairement la marche 210 de rang supérieur, dans la partie opposée à son nez et de préférence vers le milieu de sa largeur. Les deux marches 210 et 212 sont réunies par l’intermédiaire d’une crémaillère métallique 250 constituée de facettes horizontales 252 sur lesquelles reposent le marches 210 et 212, ces facettes horizontales 252 étant réunies par des facettes verticales 254 constituant des contremarches 254, de sorte qu’elles forment un ensemble d’un seul tenant. La marche 212 de rang inférieur dispose sous sa face inférieure d’un piètement 230 qui est destiné à reposer sur le sol. Il est avantageusement formé par une facette verticale prolongeant vers le bas la facette horizontale 252 de la crémaillère métallique 250 et qui supporte la marche 212 de rang inférieur. La marche de rang supérieur 210 s’étend, par une partie arquée au-delà de l’axe 220. La profondeur de la marche de rang supérieur 210 est telle qu’elle autorise un emmarchement quasi normal pour atteindre aisément la première marche 130a de la partie rectiligne 110 lorsque la partie basse est tournée. La partie basse 200 peut ainsi pivoter suivant un battement angulaire de plus ou moins 45 ° par rapport à sa position médiane où elle est dans le prolongement de la partie rectiligne présentée sur la Fig. 5. En prévoyant une partie arrière arrondie, centrée sur l’axe 220, il est possible d’étendre le battement angulaire de la partie basse suivant un angle de plus ou moins 90 °

Sur la Fig. 1, les trois marches 210, 211 et 212 sont respectivement, la marche de rang supérieur 210, la marche intermédiaire 211 et la marche de rang inférieur 212. Elles sont réunies entre elles deux à deux dans une position fonctionnelle, par l’intermédiaire d’une crémaillère métallique 250.

Sur la Fig. 6, le pied D de la crémaillère 120 présente une face inférieure 121 formant un talon destiné à reposer sur le sol. Le pied D est entaillé d’une rainure 127 s’étendant horizontalement depuis sa partie frontale et dans laquelle peut prendre place la tranche de la marche 210 de rang supérieur de la partie basse 200 ou, le cas échéant, la marche unique. L’épaisseur de ladite marche est telle qu’elle s’insère dans ladite rainure avec un jeu minimum. La position en hauteur de la rainure 127 a été définie pour que la marche 212 de rang inférieur puisse reposer sur le sol par son piètement 230 alors que la marche 210 de rang supérieur est insérée dans la rainure 127, la crémaillère 120 reposant par son talon 121 sur le sol. Les marches 210 et 212 de la partie basse 200 sont alors disposées parallèlement aux marches 230 de la partie rectiligne 110.

Lorsque la partie basse 200 ne comprend qu’une seule marche, celle-ci correspond à la marche de rang supérieur présentée ci-avant. Elle peut être pourvue d’un piètement susceptible de prendre appui sur le sol comme la marche de rang inférieur présentée ci-avant.

Dans une variante de réalisation non représentée, la marche de rang inférieur ou la marche unique peut ne pas comporter de piètement. Elle est alors montée en porte-à-faux.

Un logement 128 creuse verticalement le pied D de la crémaillère 120 et dans lequel peut être monté l’axe 220 associé à la marche 210 de rang supérieur. Le logement 128 débouche en partie haute du pied, au travers d’une facette horizontale 122 surmontant le pied D de ladite crémaillère. Cette facette 122 est celle qui supporte la première marche 130a de la volée de marche 130.

La pose de l’escalier 100 de l’invention est réalisée de la façon suivante. On installe la crémaillère 120 dans une trémie d’une habitation en solidarisant le renfoncement 125 avec le palier P ou la dalle du niveau supérieur, son talon 121 reposant sur le sol. On monte ensuite les marches 130 sur la crémaillère 120.

Le montage de la partie basse 200 avec la crémaillère 120 de l’escalier 100 se présente de la manière suivante. On insère la marche de rang supérieur 210 dans la rainure 127, puis on enfonce l’axe 220 dans le logement 128 et au travers de celui de ladite marche afin de solidariser, avec une faculté de pivotement, la partie basse 200 avec la crémaillère 120. Le montage peut être réalisé à l’issue de la pose de la partie complémentaire de l’escalier dans la trémie de l’habitation. L’escalier de l’invention offre la faculté de pouvoir orienter sa partie basse 200 d’un côté ou de l’autre de sa partie rectiligne 110 pour configurer l’escalier avec un départ tournant vers la gauche ou un départ tournant vers la droite afin d’adapter sa pose dans une habitation en fonction de sa configuration.

Il est également plus simple à poser qu’un escalier du type à quart tournant dans sa partie basse.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS 1) Escalier (100) du type comprenant une crémaillère (120) centrale supportant une volée de marches (130), caractérisé en ce qu’il comprend une partie basse (200) montée à pivotement, suivant un axe vertical, sur la partie inférieure de ladite crémaillère, dans la position de pose dudit escalier, la partie basse (200) comprenant au moins une marche (210), un axe (220) traversant perpendiculairement ladite marche, dans la partie opposée à son nez ou un logement pour ledit axe et en ce que la partie inférieure de ladite crémaillère comprend un pied (D) qui présente une face inférieure (121) formant un talon destiné à reposer sur le sol, ledit pied (D) étant entaillé d’une rainure (127) s’étendant horizontalement depuis sa partie frontale et dans laquelle peut prendre place la partie arrière de la tranche de ladite marche, un logement (128) creusant verticalement ledit pied et dans lequel est monté l’axe (220) associé à ladite marche.
2. 2) Escalier (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie basse (200) comprend au moins deux marches (210, 212), une marche de rang supérieur (210) traversée par ledit axe (220) et une marche de rang inférieur (212), les deux marches étant réunies par l’intermédiaire d’une crémaillère métallique (250), de sorte qu’elles puissent former un ensemble d’un seul tenant.
3. 3) Escalier (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la crémaillère métallique (250) est constituée de facettes horizontales (252) sur lesquelles reposent les marches (210 et 212), ces facettes horizontales (252) étant réunies par des facettes verticales (254) constituant des contremarches.
4. 4) Escalier (100) selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie de la crémaillère (120) tournée vers le haut comprend une succession de facettes horizontales (122) et sur lesquelles reposent respectivement des marches (130), le logement (128) pour l’axe (220) débouchant au travers de la facette horizontale (122) supportant la première marche (130a) de la volée.
5. 5) Escalier (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite marche ou la marche (212) de rang inférieur de la partie basse (200) dispose sous sa face inférieure d’un piètement (230) qui est destiné à reposer sur le sol.
6. 6) Escalier (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie arrière de la marche de rang supérieur (210) ou de la marche unique s’étend au-delà de l’axe (220) par une partie arquée.
7. 7) Escalier (100) selon la revendication 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que les facettes horizontales (122) de la crémaillère (120) sont réunies respectivement par des facettes verticales (123) et en ce qu’un embrèvement (124) est creusé dans chaque facette verticale (123), dans le prolongement d’une facette horizontale (122) correspondante, la partie arrière de chaque marche (130a, 130) étant rentrée dans un embrèvement (124) correspondant pour encastrer ladite marche dans la crémaillère (120).