FR3040408A1 - Structure modulaire de travail pour cage d'escalier - Google Patents

Abstract

Une structure modulaire de travail (100), en particulier pour cage d'escalier, la structure (100) comprenant au moins un premier module de travail indépendant (10) et au moins un deuxième module de travail indépendant (10, 20), chaque module de travail indépendant (10, 20) comprenant une ossature réglable (11, 21), apte à former un platelage de circulation, et des moyens de support (13, 23) adaptés pour maintenir ladite ossature réglable (11, 21) à une hauteur prédéterminée, la structure (100) comportant en outre des moyens de fixation configurés pour relier lesdits modules de travail indépendants (10, 20) entre eux de manière amovible.

Description

STRUCTURE MODULAIRE DE TRAVAIL POUR CAGE D’ESCALIER DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne le domaine du coffrage, et plus particulièrement, une structure modulaire de travail en hauteur dans une cage d’escalier, adaptée pour être fixée à la hauteur d’un palier et former un support pour recevoir, par exemple, des banches verticales afin de réaliser des parois coffrées de la cage d’escalier au niveau dudit palier.

Lors de la construction d’un bâtiment comprenant plusieurs étages reliés par un escalier, la cage d’escalier est réalisée par coffrage, étage par étage. Des banches de coffrage sont posées au sol d’un étage, également appelé palier, afin de former les murs dudit étage formant la cage d’escalier. L’absence de plancher au niveau de la cage d’escalier ne permet pas de poser les banches. Aussi, il est connu des structures réglables aptes à s’adapter aux dimensions de ladite cage afin de former, au niveau d’un palier, un plancher sur lequel sont posées les banches de coffrage.

Une telle structure réglable comprend un cadre, un platelage de circulation monté sur ledit cadre et des étais de support reliés au cadre afin de le maintenir horizontal, de préférence, à hauteur du palier. Le cadre peut être réglé en largeur et en longueur afin d’adapter la structure réglable aux dimensions d’une cage d’escalier. Les étais de support sont en appui sur les marches de l’escalier afin de permettre le positionnement de la structure réglable dans la cage d’escalier. Cependant, une telle structure réglable présente des inconvénients. En effet, il existe de nombreux types d’escaliers : des escaliers droits, des escaliers avec demi-paliers, des escaliers hélicoïdaux avec un noyau rond, des escaliers hélicoïdaux avec un noyau ovoïde, etc. La structure réglable ne permet pas de s’adapter à tous les types d’escalier. A titre d’exemple, une structure de support pour escaliers hélicoïdaux peut être réglée afin de s’adapter à des escaliers hélicoïdaux de dimensions différentes. Néanmoins, cette structure de support pour escaliers hélicoïdaux n’est pas adaptée pour un escalier avec un demi-palier. Aussi, il est nécessaire de disposer d’une structure réglable pour chaque type d’escalier, ce qui rend la logistique complexe et augmente les coûts de construction d’un bâtiment. L’invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une structure de travail apte à s’adapter aux dimensions de tout type de cages d’escalier afin de former un plancher de travail.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION A cet effet, l’invention concerne une structure modulaire de travail, en particulier pour cage d’escalier, la structure comprenant au moins un premier module de travail indépendant et au moins un deuxième module de travail indépendant, chaque module de travail indépendant comprenant une ossature réglable, apte à former un platelage de circulation, et des moyens de support adaptés pour maintenir ladite ossature réglable à une hauteur prédéterminée, la structure comportant en outre des moyens de fixation configurés pour relier lesdits modules de travail indépendants entre eux de manière amovible.

Grâce à l’invention, on dispose d’une structure modulaire dont les modules de travail peuvent être utilisés de manière indépendante ou en combinaison. Par ailleurs, grâce aux moyens de fixation, plusieurs configurations de structure modulaire peuvent être obtenues avec des modules de travail identiques. Les moyens de fixation sont avantageusement réglables.

Selon un aspect de l’invention, la structure comprend au moins deux modules de travail indépendants différents. Ainsi, on obtient des configurations de structure modulaire très différentes afin de convenir à une pluralité d’escaliers. Selon un aspect de l’invention, la structure modulaire de travail comprend au moins deux modules de travail identiques.

De préférence, au moins le premier module de travail indépendant présente une longueur réglable entre 210 cm et 420 cm. De préférence encore, le premier module de travail indépendant présente une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm.

De manière préférée, le deuxième module de travail indépendant présente une longueur réglable entre 114 cm et 275 cm. De préférence encore, le deuxième module de travail indépendant présente une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm.

De préférence, l’ossature réglable comprend une partie centrale de forme rectangulaire et deux parties latérales qui sont montées avec dans la partie centrale. Ainsi, l’ossature peut être réglée en longueur. De préférence encore, l’ossature réglable comprend une partie longitudinale qui est montée coulissante dans la partie centrale de manière à régler sa largeur. De manière préférée, la partie longitudinale est également montée coulissante dans les deux parties latérales. L’ossature réglable peut ainsi conserver une forme rectangulaire pour tout réglage.

Selon un aspect préféré, la structure modulaire de travail comprend plus de deux modules de travail fixés entre eux.

De préférence, les moyens de fixation comprennent au moins deux, de préférence trois, poutres de fixation dont chaque extrémité est adaptée pour être fixée à un module de travail indépendant, de préférence, de manière réglable. De manière préférée, chaque poutre de fixation comprend une pluralité d’orifices de fixation à un module de travail indépendant alignés selon la longueur de la poutre de fixation pour réaliser une fixation réglable.

De manière préférée, la poutre de fixation est fixée à un module de travail indépendant par emboîtement.

De préférence, les moyens de support comprennent au moins un étai. De préférence encore, chaque étai est relié à un module de travail par un dispositif de liaison articulé. L’invention concerne également un procédé de formation d’une structure modulaire de travail, le procédé comprenant une étape de fixation du premier module de travail et du deuxième module de travail afin de former une structure de travail.

PRESENTATION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels : Ια figure 1 est une représentation schématique en perspective d’une structure modulaire de travail selon l’invention disposée au niveau d’un palier ; la figure 2 est une représentation schématique en perspective d’un premier module de travail de la structure de la figure 1 ; la figure 3 est une représentation schématique de dessous de l’ossature du module de travail de la figure 2 ; la figure 4 est une représentation schématique en perspective d’un deuxième module de travail de la structure de la figure 1 ; la figure 5 est une représentation schématique en vue de dessous de la liaison de deux modules de travail ; la figure 6 est une vue partielle rapprochée de la figure 5 ; et les figures 7 à 10 sont des représentations schématiques en vue de dessus de différentes structures modulaires de travail dans différents escaliers.

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

En référence à la figure 1, il est représenté une structure modulaire de travail 100 selon l’invention qui est installée dans une cage d’escalier à la hauteur d’un palier P. La structure modulaire de travail 100 forme un support pour recevoir, par exemple, des banches verticales (non représentées) afin de réaliser des parois coffrées de la cage d’escalier au niveau dudit palier P. La structure modulaire de travail 100 permet également de prévenir toute chute d’un opérateur. Il va de soi que la structure modulaire 100 pourrait être utilisée dans toute zone de travail en hauteur, notamment dans des gaines techniques ou des gaines d’ascenseur.

Dans cette forme de réalisation, toujours en référence à la figure 1, la structure de support 100 comporte un premier module de travail indépendant 10 et un deuxième module de travail indépendant 20 qui sont reliés entre eux.

En référence à la figure 2, le premier module de travail indépendant 10 comprend une ossature réglable 11 apte à former un plancher de circulation et des moyens de support adaptés pour maintenir ladite ossature réglable 11 à une hauteur prédéterminée.

Comme illustré aux figures 2 et 3, l’ossature réglable 11 se présente sous la forme d’un cadre sensiblement rectangulaire comprenant une pluralité de profilés montés coulissant les uns dans les autres de manière à former un cadre rectangulaire réglable en longueur et en largeur. Deux profilés coulissant l’un dans l’autre présentent des sections adaptés pour permettre à un premier profilé de coulisser dans un deuxième profilé. L’ossature réglable 11 comprend une partie centrale 11A de forme rectangulaire et définissant deux bords longs et deux bords courts. Dans cet exemple, en référence aux figures 2 et 3, l’ossature réglable 11 comprend deux parties latérales 1 IB, 11C qui sont montées coulissantes dans la partie centrale 1 IA au niveau des bords courts afin de régler la longueur de l’ossature réglable 11. L’ossature réglable 11 comprend en outre une partie longitudinale 11D qui est montée coulissante dans la partie centrale 11A au niveau d’un bord long afin de régler la largeur de l’ossature réglable 11. La partie longitudinale 11D est également montée coulissante dans les deux parties latérales 11 B, 11C afin de conserver une forme rectangulaire. L’ossature réglable 11 présente une longueur réglable entre 210 cm et 420 cm. L’ossature réglable présente en outre une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm. Les profilés de l’ossature réglable 11 sont maintenus à une position prédéterminée grâce à une pluralité d’orifices de réglage alignés selon l’axe des profilés, un système de cheville ou de broche (non représenté) traverse alors un orifice de deux profilés montés coulissant afin de les maintenir à une position prédéterminée.

De manière préférée, toujours en référence aux figures 2 et 3, le premier module 10 comprend en outre des moyens de liaison à un autre module de travail. De préférence, les moyens de liaison comportent une pluralité d’organes de liaison 14, parallèles entre eux, reliés à l’ossature réglable 11. Par la suite, la distance séparant deux organes de liaison 14 est référencée Dl. Les organes de liaison 14 s’étendent selon la largeur du premier module 10.

Dans cet exemple, les organes de liaison 14 se présentent sous la forme de profilés et sont accessibles depuis un bord long de la partie centrale 11A à l’opposé de la partie longitudinale 11D comme illustré à la figure 2. De préférence, les parties latérales 1 IB, 1 IC comportent également des organes de liaison 14 à leurs extrémités de manière à répartir les points de liaison et ainsi améliorer la résistance mécanique comme cela sera présenté par la suite.

En référence à la figure 2, le premier module de travail 10 comprend en outre un platelage de circulation 12 placé sur l’ossature réglable 11, de préférence au niveau d’une partie supérieure de ladite ossature 11, afin de permettre à des utilisateurs de circuler sur le premier module de travail 10 lorsque la structure de travail 100 est mise en place dans la cage d’escalier. De préférence, le platelage de circulation 12 est formé par des plaques en bois, de préférence en contreplaqué, afin de pouvoir aisément les découper aux dimensions de l’ossature 11 après réglage. Il a été présenté un platelage de circulation 12 en contreplaqué, mais il va de soi que tout autre matériau pourrait convenir, notamment du composite. De même, le platelage de circulation 12 pourrait être formé en une pluralité de matériaux, notamment en composite au niveau de la partie centrale 11A et en contreplaqué au niveau des parties latérales 11 B, 11C et longitudinale 11 D.

Le premier module de travail 10 comporte en outre des moyens de support afin de maintenir ladite ossature réglable 11 à une hauteur prédéterminée. Autrement dit, les moyens de support permettent de régler la hauteur du premier module de travail indépendant 10. De préférence, en référence à la figure 2, les moyens de support comportent une pluralité d’étais 13 réglables en longueur. Les étais 13 s’étendent longitudinalement entre une première extrémité apte à être en appui sur le sol ou sur des marches d’un escalier E, et une deuxième extrémité de liaison à l’ossature réglable 11. La deuxième extrémité de liaison se présente de préférence sous la forme d’un dispositif de liaison articulé permettant de maintenir l’étai 13, d’une part, verticalement en position d’utilisation et, d’autre part, horizontalement, c’est-à-dire sensiblement parallèlement à l’ossature réglable 11, en position de transport afin de réduire l’encombrement du premier module de travail 10 durant son transport et son stockage. Toujours en référence à la figure 2, les moyens de support comportent également un crochet 13’, complémentaire aux étais 13, adapté, d’une part, pour être fixé à l’ossature réglable 11 et, d’autre part, pour être placés en appui sur la dalle d’un palier P. Un tel crochet 13’ permet ainsi à l’ossature réglable 11 d’être en appui sur la dalle d’un palier P. Un tel crochet 13’ remplace avantageusement un étai 13 afin de soutenir le premier module de travail 10 tout en permettant un accès aisé à une échelle 16. L’ossature réglable 11 est ainsi maintenue à une hauteur prédéterminée grâce à l’utilisation d’étais 13 et de crochet 13’. Il a été présenté un module de travail 10 comprenant un crochet 13’, mais il va de soi qu’il pourrait en comprendre un nombre différent, notamment plus d’un ou aucun. Dans ce dernier cas, l’ossature réglable 11 est alors soutenue uniquement par des étais 13.

Il a été présenté des moyens de support comprenant des étais 13 et des crochets 13’ permettant à l’ossature réglable 11 d’être en appui sur des surfaces horizontales, mais il va de soi qu’ils pourraient comprendre d’autres moyens permettant de maintenir l’ossature réglage 11 à une hauteur prédéterminée. Notamment dans le cas d’une structure modulaire 100 installée dans une gaine technique ou dans une gaine d’ascenseur, les moyens de support peuvent être adaptés pour que l’ossature réglable 11 soit en appui sur des surfaces verticales. De tels moyens de support peuvent alors comprendre une pluralité d’attaches adaptées pour être fixées aux murs verticaux de la gaine afin de maintenir l’ossature réglable 11 à une hauteur prédéterminée. De telles attaches peuvent être des attaches de support et de fixation décrites dans le document FR2944539A1, des supports de plateforme de travail en encorbellement, etc.

Toujours en référence à la figure 2, le premier module de travail 10 comprend en outre une échelle 16 et une trappe d’accès 17 permettant l’accès au platelage de circulation 12. Ainsi, un utilisateur peut accéder au-dessus du premier module de travail 10 depuis la cage d’escalier en montant à l’échelle 16.

La trappe d’accès 17 peut être ouverte afin de permettre le passage d’un utilisateur et fermée afin de permettre la circulation des utilisateurs sur le platelage de circulation 12. La trappe d’accès 17 présente une forme sensiblement rectangulaire définissant quatre côtés.

Comme illustré à la figure 1, l’escalier E étant à rotation à gauche, l’échelle 16 est montée à niveau d’un premier côté de la trappe d’accès 17. Cependant, l’échelle 16 pourrait être montée au niveau d’un deuxième côté, en particulier au niveau du côté opposé audit premier côté, afin de permettre à un utilisateur d’accéder au platelage de circulation 12 lorsque la structure modulaire de travail 100 est installée dans la cage d’un escalier à rotation à droite. Selon un aspect de l’invention, l’échelle 16 est montée de manière amovible au premier module de travail 10 afin de s’adapter au sens de rotation de l’escalier dans lequel est installée la structure modulaire de travail 100. Pour ce faire, l’échelle 16 comprend des moyens de montage amovible, de préférence des crochets (non représentés), adaptés pour permettre un montage amovible de l’échelle 16 au premier module de travail 10. De plus, le premier module de travail 10 comprend au niveau d’au moins deux côtés opposés de la trappe d’accès 17, des moyens de réception adaptés pour coopérer avec les moyens de montage amovible de l’échelle 16. De préférence, les moyens de réception comprennent un profilé (non représenté) monté sensiblement parallèlement à chacun desdits côtés de la trappe d’accès 17.

Afin de faciliter le transport du premier module de travail 10, l’échelle 16 est montée de manière articulée par rapport à l’ossature 11 afin de maintenir l’échelle 16, d’une part, sensiblement verticalement en position d’utilisation et, d’autre part, horizontalement, c’est-à-dire sensiblement parallèlement à l’ossature réglable 11, en position de transport afin de réduire l’encombrement du premier module de travail 10 durant son transport et son stockage. De préférence encore, l’échelle 16 est réglable en longueur afin de s’adapter à la hauteur à laquelle est maintenue le premier module de travail 10.

Le deuxième module de travail 20 possède une forme et une fonction similaires au premier module de travail 10, aussi l’ossature réglable 11, ses parties 11A-11D, le platelage de circulation 12, les moyens de support 13, 13’, les organes de liaison 14 sont respectivement désignés 21, 21A-21D, 22, 23, 23’, 24 pour le deuxième module de travail 20, comme illustré à la figure 4. Par souci de clarté, seules les différences notables entre les deux modules de travail 10, 20 vont être dorénavant présentées. L’ossature réglable 21 présente une longueur réglable entre 114 cm et 275 cm. L’ossature réglable 21 présente en outre une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm. Le deuxième module de travail 20 présente ainsi des dimensions réglables différentes afin de permettre de former une structure de travail 100 de différentes formes et dimensions en assemblant différents modules de travail 10, 20. Ceci permet avantageusement d’adapter la structure de travail 100 à différentes formes de cage d’escalier.

Dans cet exemple, les organes de liaison 24 du deuxième module de travail 20 se présentent sous la forme de profilés et s’étendent selon la longueur dudit deuxième module de travail 20. Les organes de liaison 24 du deuxième module de travail 20 sont parallèles. Deux organes de liaison 24 consécutifs sont séparés d’une distance D2 comprise entre 40 cm et 70 cm, de préférence de l’ordre de 55 cm. Avantageusement, la distance D2, séparant deux organes de liaison 24 du deuxième module 20, et la distance Dl, séparant deux organes de liaison 14 du premier module 10, sont identiques afin de garantir le montage du premier et du deuxième module de travail indépendant 10, 20.

En référence aux figures 5 et 6, deux modules de travail indépendants 10, 20 sont reliés par des moyens de fixation. De préférence, les moyens de fixation se présentent sous la forme d’une pluralité de poutres de fixation 30 adaptées pour être assemblées aux organes de liaison 14, 24 des modules de travail 10, 20. Une poutre de fixation 30 s’étend longitudinalement entre une première extrémité, adaptée pour être montée dans un organe de liaison 14 du premier module de travail 10, et une deuxième extrémité, adaptée pour être montée dans un organe de liaison 24 du deuxième module de travail 20.

Chaque poutre de fixation 30 est avantageusement amovible de manière à permettre de fixer ensemble des modules de travail indépendants 10, 20 identiques ou différentes.

Afin de régler la position des poutres de fixation 30 par rapport à chacun des modules de travail 10, 20, les poutres de fixation 30 comprennent une pluralité d’orifice 31 s’étendant selon la longueur de ladite poutre de fixation 30. Les orifices 31 sont répartis à intervalle régulier de manière à définir une pluralité de positions de fixation. De préférence, deux orifices 31 consécutifs sont espacés d’une distance comprise entre 25 mm et 100 mm, de préférence de l’ordre de 50 mm. De manière préférée, la position des poutres de fixation 30 par rapport aux modules de travail 10, 20 est sécurisée par des broches ou analogues qui traversent successivement un orifice d’une poutre de fixation et un orifice d’un module de travail 10, 20.

La mise en oeuvre de l’assemblage d’une structure de travail 100 va maintenant être décrite.

Les dimensions du premier module de travail indépendant 10 sont tout d’abord réglées. Pour ce faire, en référence aux figures 2 et 3, les parties 1 IB, 1 IC, 11D de l’ossature réglable 11 coulissent par rapport à la partie centrale 11A afin de régler la longueur et la largeur. Pour verrouiller le réglage, des broches ou des moyens de serrage sont utilisés. De manière similaire, le deuxième module de travail indépendant 20 est réglé aux dimensions désirées.

En référence aux figures 5 et 6, les deux modules de travail 10, 20 sont alors assemblés. Pour ce faire, une extrémité d’une première poutre de fixation 30 est introduite dans un organe de liaison 14 du premier module de travail 10 puis est verrouillée, par exemple, au moyen d’une broche. Tout mouvement relatif est ainsi interdit. De manière similaire, l’autre extrémité de la première poutre de fixation 30 est bloquée dans un organe de liaison 24 du deuxième module de travail 20. De manière analogue, au moins une deuxième et une troisième poutre de fixation 30 sont assemblées entre le premier et le deuxième module de travail 10, 20. Comme l’écartement des organes de liaison 14, 24 est identique, l’assemblage est réalisé sans difficultés. La structure de travail 100 est ainsi assemblée.

Des plaques de bois sont alors disposées sur la structure de travail 100 afin de former un platelage de circulation 12, 22. Celles-ci peuvent être également placées après installation de la structure de travail 100 au niveau du palier P.

Comme illustré à la figure 1, le crochet 13’ du premier module de travail 10 est alors placés en appui sur le palier P, et les étais 13, 23 des modules de travail 10, 20 sont mis en position verticale d’utilisation. La longueur de chaque étai 13, 23 est réglée de manière à ce que chaque étai 13, 23 soit en appui sur une marche de l’escalier E. La structure de travail 100 est alors horizontale dans le prolongement du palier d’escalier.

Comme illustré aux figures 7 et 8, le réglage des dimensions des ossatures 11, 21 du premier et du deuxième module de travail 10, 20 permet de monter la structure de travail 100 dans des cages d’escalier dont le noyau N peut présenter différentes dimensions et formes, notamment cylindrique, ovoïde, carré, rectangulaire, etc.

Comme illustré à la figure 9, deux modules identiques 10 peuvent être assemblés afin de former une structure de travail 100 dans une cage d’escalier avec demi-palier. Avantageusement, les modules de travail 10, 20 étant symétriques, il est aisé de monter deux modules de travail 10, 20 identiques.

Enfin comme illustré à la figure 10, plus de deux modules 10, 20 peuvent être assemblés, par exemple quatre module de travail 10 identiques, afin de former une structure de travail 100 dans une cage d’escalier dont les dimensions sont importantes. Enfin, les modules de travail 10, 20 peuvent également être utilisés de manière indépendante.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure modulaire de travail (100), en particulier pour cage d’escalier, la structure (100) comprenant au moins un premier module de travail indépendant (10) et au moins un deuxième module de travail indépendant (10, 20), chaque module de travail indépendant (10, 20) comprenant une ossature réglable (11, 21), apte à former un platelage de circulation, et des moyens de support (13, 23) adaptés pour maintenir ladite ossature réglable (11, 21) à une hauteur prédéterminée, la structure (100) comportant en outre des moyens de fixation configurés pour relier lesdits modules de travail indépendants (10, 20) entre eux de manière amovible.
2. 2. Structure modulaire de travail (100) selon la revendication 1, comprenant au moins deux modules de travail indépendants (10, 20) différents.
3. 3. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle au moins le premier module de travail indépendant (10) présente une longueur réglable entre 210 cm et 420 cm.
4. 4. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle au moins le premier module de travail indépendant (10) présente une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm.
5. 5. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications 2 à 4, dans laquelle le deuxième module de travail indépendant (20) présente une longueur réglable entre 114 cm et 275 cm.
6. 6. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications 2 à 5, dans laquelle le deuxième module de travail indépendant (20) présente une largeur réglable entre 114 cm et 180 cm.
7. 7. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications précédente, dans laquelle les moyens de fixation comprennent au moins deux, de préférence trois, poutres de fixation (30) dont chaque extrémité est adaptée pour être fixée à un module de travail indépendant (10, 20).
8. 8. Structure modulaire de travail (100) selon la revendication précédente, dans laquelle la poutre de fixation (30) est fixée à un module de travail indépendant (10, 20) par emboîtement.
9. 9. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications 7 à 8, dans laquelle la poutre de fixation (30) comprend une pluralité d’orifices de fixation (31) à un module de travail indépendant (10, 20) alignés selon la longueur de la poutre de fixation (30).
10. 10. Structure modulaire de travail (100) selon l’une des revendications 1 à 9, dans laquelle au moins une ossature réglable (11) comprend une partie centrale (11 A) de forme rectangulaire et deux parties latérales ( 11 B, 11C) montées coulissantes avec la partie centrale ( 11 A).