FR2986425B1 - Composition cosmetique comprenant des particules d'aerogel de silice et une argile - Google Patents

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Abstract

La présente invention a pour objet une composition pour application topique comprenant des particules d'aérogel de silice hydrophobe, au moins une argile. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques consistant à appliquer sur les matières kératiniques une composition telle que définie plus haut, ainsi que l'utilisation de cette composition dans le domaine cosmétique ou dermatologique, et en particulier pour le soin, la protection et / ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, ou pour le soin des cheveux. La composition de l'invention permet d'obtenir une application homogène et agréable du produit sans apparition de peluches aux différentes étapes d'utilisation du produit, que ce soit en cours d'application, en cours de séchage ou encore en cours d'élimination lorsqu'il s'agit d'un produit de nettoyage (tel qu'un masque rinçable).

Description

La présente demande se rapporte à une composition pour application topique comprenant des particules d’aérogel de silice hydrophobe et au moins une argile, et à l'utilisation de la dite composition dans les domaines cosmétique et dermatologique, en particulier pour le soin, le traitement des matières kératiniques.
Les argiles sont couramment utilisées en cosmétique pour leurs vertus purifiantes, assainissantes, absorbantes de l’excès de gras ou des impuretés déposés sur la peau. Par ailleurs, grâce à leurs qualités régénérantes, cicatrisantes et, pour certaines argiles, leurs effets lissants ou tenseurs, elles présentent aussi un grand intérêt dans des soins traitants anti-âge.
Les argiles sont notamment utilisées dans des produits tels que les masques purifiants, des produits de nettoyage ou encore dans des produits pour le soin de la peau, en particulier pour les peaux grasses.
Cependant, l’introduction des argiles dans des formulations cosmétiques entraîne des défauts lors de leur utilisation, en particulier la formation de peluches lors de l’application du produit et / ou après séchage et / ou pénétration du produit dans la peau.
Ce défaut est rédhibitoire pour l’utilisateur, même dans le cas d’un produit de nettoyage ou d’un masque nettoyant car l’application n’est pas homogène ni agréable étant donné cet effet pelucheux à l’application ou en cours d’élimination du produit.
Ce défaut est de plus contradictoire avec la notion de nettoyage / purification de la peau. En effet, il donne une impression de « sale » sur la peau.
La demanderesse a constaté de façon surprenante que l’association d’un aérogel de silice avec des argiles permettait de résoudre les inconvénients liés à l’utilisation des argiles et d’obtenir des produits présentant une application homogène et sans effet de « boulochage ».
Ainsi, la présente invention a pour objet une composition pour application topique comprenant des particules d’aérogel de silice hydrophobe et au moins une argile.
La composition de l’invention étant destinée à une application topique sur la peau ou les phanères, elle comprend un milieu physiologiquement acceptable, c’est-à-dire un milieu compatible avec toutes les matières kératiniques telles que la peau, les ongles, les muqueuses et les fibres kératiniques (telles que les cheveux, les cils).
La composition de l’invention permet d’obtenir une application homogène et agréable du produit sans apparition de peluches aux différentes étapes d’utilisation du produit, que ce soit en cours d’application, en cours de séchage ou encore en cours d’élimination lorsqu’il s’agit d’un produit de nettoyage (tel qu’un masque rinçable). L’invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques consistant à appliquer sur les matières kératiniques une composition telle que définie plus haut. L’invention a également pour objet l'utilisation de la dite composition dans le domaine cosmétique ou dermatologique, et en particulier pour le soin, la protection et/ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, ou pour le soin des cheveux.
Dans ce qui va suivre, l’expression « au moins un(e) » est équivalente à « un(e) ou plusieurs » et, à moins d’une autre indication, les bornes d’un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Aérogels de silice hydrophobes
Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d’un gel de silice par de l’air.
Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d’un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d’éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and SchererG.W., Sol-Gel Science: New York: Academie Press, 1990.
Les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5j) allant de 1 à 1500 pm, mieux de 1 à 1000 pm, de préférence de 1 à 100pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
Selon un mode de réalisation, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5j) allant de 1 à 30 pm, de préférence de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées.
Les tailles des particules d’aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
Les particules d’aérogel de silice utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée (p allant de 0,04g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3.
Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée :
On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu’à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2%); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l'occurrence 40/Vf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g)·
Selon un mode de réalisation, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3.
La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = SM x poù p est la densité tassées exprimée en g/cm3 et SM est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut.
De préférence, les particules d’aérogels de silice hydrophobe selon l'invention ont une capacité d’absorption d’huile mesurée au WET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
La capacité d’absorption mesurée au Wet Point, et notée Wp, correspond à la quantité d’huile qu’il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène.
Elle est mesurée selon la méthode dite de Wet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d’huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du Wet Point, décrite ci-dessous :
On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l’huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d’huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter de l’huile jusqu'à la formation de conglomérats d’huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l’huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d’huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d’huile utilisé.
La prise d’huile correspond au rapport Vs / m.
Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI silica silylate).
Par silice hydrophobe, on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l’hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles.
Concernant la préparation de particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725 .
On utilisera en particulier des particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles (silice triméthylsiloxylée). A titre de d’aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l’invention, on peut citer par exemple l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d’environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200.
On utilisera plus particulièrement l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
Les particules d’aérogels de silice hydrophobe peuvent être présentes dans la composition selon l’invention en une teneur en matière active allant de 0,1 à 15 % en poids, de préférence de 1 à 10 % en poids, mieux de 1 à 5 % en poids, de préférence encore de 1 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Argiles
Les argiles sont des produits déjà bien connus en soi, qui sont décrits par exemple dans l'ouvrage "Minéralogie des argiles, S. Caillère, S. Hénin, M. Rautureau, 2ème édition 1982, Masson", dont l'enseignement est ici inclus à titre de référence.
Parmi les argiles, on peut citer à titre d’exemples les argiles de la famille des smectites telles que la laponite et la montmorillonite, de la famille des kaolinites telles que la kaolinite, la dickite, la nacrite, les argiles éventuellement modifiées de la famille de l'halloysite, de la dombassite, de l'antigorite, de la benthiérine, de la pyrophyllite, des montmorillonites, de la beidellite, des vermiculites, du talc, de la stévensite, des hectorites, des bentonites, des saponites, des chlorites, de la sépiolite et de l’illite.
La ou les argiles présentes dans la composition de l’invention peuvent être naturelles ou de synthèse. L’argile naturelle est une roche sédimentaire composée pour une large part de minéraux spécifiques, silicates en général d’aluminium. Le kaolin est ainsi une argile naturelle.
Les argiles peuvent également être modifiées chimiquement par divers composés tels que les acides acryliques, les polysaccharides (par exemple la carboxyméthylcellulose) ou les cations organiques.
De préférence, on utilise dans le cadre de la présente invention les argiles qui sont cosmétiquement compatibles avec et acceptables pour les cheveux, la peau et / ou le cuir chevelu.
Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'argile mise en oeuvre est choisie parmi la kaolinite, les montmorillonites, les saponites, les laponites, les bentonites, et en particulier les hectorites, et les illites. On utilise encore plus particulièrement les mélanges d'argiles, et des argiles naturelles. A titre d’argile naturelle, on peut citer les argiles vertes, notamment riches en illite ; les argiles riches en montmorillonite, connues sous l’appellation terre de Sommière, ou comme les bentonites, ou encore les argiles blanches riches en kaolinite. Comme bentonites, on peut en particulier citer celles commercialisées sous les dénominations "BENTONE 38 VCG", "BENTONE GEL CAO V", "BENTONE 27 V" et "BENTONE GEL MIO V" par la société ELEMENTIS.
Les montmorillonites et les smectites sont des silicates d’aluminium et / ou de magnésium hydratés. On peut citer à titre d’exemple la montmorillonite commercialisée sous la dénomination GEL WHITE H par la société ROCKWOOD ADDITIVES, la smectite purifiée commercialisée sous la dénomination VEEGUM GRANULES par la société VANDERBILT. On peut également citer la montmorillonite commercialisée sous la dénomination Kunipia G4 par la société Kunimine et la sépiolite Pangel S9 commercialisée par la société TOLSA.
On peut citer à titre d’exemples de kaolinites les kaolins commercialisés sous les dénominations COSLIN C 100 par la société BASF PERSONAL CARE INGREDIENTS ou KAOLIN SUPREME par la société IMERYS.
Les talcs sont des silicates de magnésium hydratés comprenant le plus souvent du silicate d’aluminium. La structure cristalline du talc consiste en des couches répétées d’un sandwich de brucite entre des couches de silice. A titre d’exemples, on peut citer le silicate de magnésium micronisé de granulométrie 5 microns commercialisé sous la dénomination MICRO ACE P3 par la société NIPPON TALC ou les talcs commercialisés sous les dénominations ROSE TALC et TALC SG-2000 par la société NIPPON TALC, , J 68 BC par la société US COSMETICS (MIYOSHI), LYZENAC 00 et LUZENAC PHARMA M par la société LUZENAC, et TALC JA-46R par la société ASADA MILLING. A titre de saponite, qui appartient à la famille des montmorillonites, on peut citer la saponite synthétique, notamment celle vendue par la société Kunimine sous la dénomination SUMECTON®. A titre d’exemple de laponite synthétique, on peut citer la laponite XLG commercialisée par la société Rockwood.
La ou les argiles sont présentes dans la composition conforme à l’invention en une quantité allant de 0,1 à 50 % en poids, notamment de 1 à 30 % en poids et en particulier de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
La composition selon l’invention peut se présenter sous diverses formes galéniques classiquement utilisée pour les applications topiques, et notamment sous forme de dispersions du type sérum, d’émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d’une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d’émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles.
En outre, les compositions utilisées selon l’invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l’aspect d'un gel, d’une crème blanche ou colorée, d’une pommade, d’un lait, d’un sérum, d’une pâte, d’une mousse.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention se présente sous forme de composition anhydre.
Selon un autre mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention se présente sous forme d’émulsion eau-dans-huile comprenant une phase huileuse continue et une phase aqueuse dispersée dans ladite phase huileuse, ou sous forme d’émulsion huile-dans-eau comprenant une phase aqueuse continue et une phase huileuse dispersée dans ladite phase aqueuse.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition de l’invention se présente sous la forme d’une émulsion de type huile-dans-eau (émulsion directe).
Par « anhydre », au sens de la présente invention, on entend une composition comprenant une teneur inférieure ou égale à 1 % en poids d’eau de préférence inférieure ou égale à 0,5% en poids par rapport au poids total de ladite composition voire exempte d’eau. Le cas échéant, d’aussi faibles quantités d’eau peuvent notamment être amenées par des ingrédients de la composition qui peuvent en contenir des quantités résiduelles.
Phase grasse
Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l’invention comprend au moins une phase grasse.
Lorsque la composition se présente sous forme de composition anhydre, la proportion de la phase grasse peut aller par exemple de 30 % à 99 % en poids, de préférence de 50 % à 90 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Lorsque la composition se présente sous la forme d’une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller par exemple de 1 à 80 % en poids, de préférence de 5 à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Cette quantité indiquée ne comprend pas la teneur en tensioactifs lipophiles.
Au sens de l’invention, la phase grasse inclut tout corps gras liquide à température ambiante et pression atmosphérique, généralement des huiles, ou solide à température ambiante et pression atmosphérique, à l’image des cires, ou tout composé pâteux, présents dans ladite composition.
La phase grasse de la composition conforme à l’invention comprend généralement au moins une huile volatile ou non volatile.
On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (25 °C) et à pression atmosphérique.
Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d’origine animale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d’oxygène, d’azote, de soufre et/ou de phosphore.
Huiles non volatiles
Au sens de la présente invention, on entend par « huile non-volatile », une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,01 mm de Hg).
Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile convenant à la mise en œuvre de l’invention, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d’origine animale, - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale telles que les esters de phytostéaryle, tels que l’oléate de phytostéaryle, l’isostéarate de physostéaryle et le glutanate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle, par exemple vendu sous la dénomination ELDEW PS203 par AJINOMOTO, les triglycérides constitués d’esters d’acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d’abricot, de ricin, de karité, d’avocat, d’olive, de soja, d’amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810®, 812® et 818® par la société DYNAMIT NOBEL; la perhydrosqualène végétale raffinée commercialisée sous la dénomination fitoderm par la société Cognis ; - les huiles hydrocarbonées d’origine minérale ou synthétique comme par exemple : • les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; • les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, • les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R! représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R! + R2soit >10.
Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d’acide gras comme par exemple : • le dicaprylyl carbonate (Cetiol CC de Cognis), l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou l’isostéarate d’isopropyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le stéarate d’octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, l’adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l’heptanoate d’isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d’alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l’octanoate de cétyle, l’octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d’éthyle 2-hexyle, le benzoate d’alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d’hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d’alcools en C12 à C15, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, le néopentanoate d’isostéaryle, le néopentanoate d’octyldocécyle, les esters de l’acide isononanoïque comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle, l’isononanoate d’octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d’isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; • les esters de polyols, et les esters de pentaétrythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, • les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DD-DA5® et Lusplan DD-DA7®, commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR 03 02809, • les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, • les acides gras supérieurs tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique et leurs mélanges, et • les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination Cetiol CC®, par Cognis, • les huiles de silicone non volatiles, comme par exemple les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 Cst, et leurs mélanges, - et leurs mélanges.
Huiles volatiles
Au sens de la présente invention, on entend par « huile volatile », une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L’huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10'3 à 300 mm Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg).
Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-Ci6 (appelées aussi isoparaffines) comme l’isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l’isodécane, l’isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars® ou de Permethyls®.
Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 x 10'6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l’invention, on peut citer notamment les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l’octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l’heptaméthyl hexyltrisiloxane, l’heptaméthyloctyl trisiloxane, l’hexaméthyl disiloxane, l’octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges.
On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges.
Il est également possible d’utiliser un mélange des huiles précédemment citées.
Selon un mode particulier, la composition contient au moins une huile volatile (qu’elle soit siliconée ou hydrocarbonée).
Par "corps gras pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d’état solide/liquide réversible (ce n’est pas le cas de tous les pâteux je crois - par exemple la vaseline est toujours solide, sauf erreur de ma part), présentant à l’état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide.
En d'autres termes, la température de fusion commençante du corps gras pâteux peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 23 °C peut représenter 9 à 97 % en poids du corps gras pâteux. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 et 85 %, de préférence encore entre 40 et 85 % en poids.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d’un corps gras pâteux peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de - 20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à - 20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de - 20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de corps gras pâteux en fonction de la température. Le point de fusion du corps gras pâteux est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
La fraction liquide en poids du corps gras pâteux à 23 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est l'enthalpie consommée par ce dernier pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le corps gras pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le corps gras pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le corps gras pâteux de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23 °C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23 °C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide.
La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 à 100 % en poids du corps gras pâteux, de préférence de 50 à 100 %, de préférence encore de 60 à 100 % en poids du corps gras pâteux. Lorsque la fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du corps gras pâteux est inférieure ou égale à 32 °C.
La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C.
Le corps gras pâteux est de préférence choisi parmi les corps gras synthétiques et les corps gras d'origine végétale. Un corps gras pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale.
Le corps gras pâteux est avantageusement choisi parmi : la lanoline et ses dérivés, les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d’alcool gras et de sucre, et leurs mélanges, l’éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l’éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société VEVY, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d’huile de soja, les composés siliconés polymères ou non, les composés fluorés polymères ou non, les polymères vinyliques, notamment : les homopolymères et les copolymères d’oléfines, les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-C50, les esters, et/ou leurs mélanges.
Le corps gras pâteux est de préférence un polymère, notamment hydrocarboné.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par AKZO NOBEL.
Parmi les esters, on préfère notamment : les esters d’un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensais d’acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxylés des glycérols ont réagi avec un mélange d’acides gras tels que l’acide stéarique, l’acide caprique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique et l’acide 12-hydroxystéarique, à l’image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société SASOL, le propionate d’arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par ALZO, les esters de phytostérol, les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, les esters de pentaérythritol, les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate; de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl isostéaryl dimerdilinoléate (Lusplan PI-DA, Lusplan PHY/IS-DA), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S) et leurs mélanges, le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex 203 par la société AARHUSKARLSHAMN, l’huile de soja hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, l’huile de colza hydrogénée, les mélanges d’huiles végétales hydrogénées tels que le mélange d’huile végétale hydrogénée de soja, coprah, palme et colza, par exemple le mélange commercialisé sous la référence Akogel® par la société AARHUSKARLSHAMN (nom INCI Hydrogenated Vegetable Oil), le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARLSHAMN, le beurre de cacao, en particulier celui qui est commercialisé sous la dénomination CT COCOA BUTTER DEODORIZED par la société DUTCH COCOA BV ou celui qui est commercialisé sous la dénomination BEURRE DE CACAO NCB HD703 758 par la société BARRY CALLEBAUT ; le beurre de shorea, en particulier celui qui est commercialisé sous la dénomination DUB SHOREA T par la société STEARINERIE DUBOIS ; et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, le corps gras pâteux est choisi parmi le beurre de karité, le beurre de cacao, le beurre de shorea,un mélange d’huiles végétales hydrogénées de soja, de coprah, de palme et de colza, et leurs mélanges, et plus particulièrement ceux référencés ci-dessus.
Les cires considérées dans le cadre de la présente invention sont d’une manière générale des composés lipophiles, solides, déformables ou non déformables, à température ambiante (25 °C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu’à 200 °C et notamment jusqu’à 120 °C.
En portant une ou des cires, conforme(s) à l’invention, à l’état liquide (fusion), il est possible de la ou les rendre miscibles à une ou des huiles et de former un mélange cire(s) + huile(s), homogène macroscopiquement, mais en ramenant la température dudit mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la ou des cire(s) dans la ou les huile(s) du mélange.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de cire, disposé dans un creuset, est soumis à une première montée en température allant de - 20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à - 20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin est soumis à une deuxième montée en température allant de - 20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Les cires susceptibles d’être utilisées dans une composition selon l’invention sont choisies parmi les cires, solides à température ambiante, d’origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Elles peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées. A tire d’exemples, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées, comme la cire d'abeille naturelle (ou cire d’abeille blanchie), la cire d’abeille synthétique, la cire de Carnauba, la cire de son de riz telle que celle commercialisée sous la référence NC 1720 par la société CERA RICA NODA, la cire de Candellila telle que celle commercialisée sous la référence SP 75 G par la société STRAHL &amp; PITSCH, les cires microcristallines comme par exemple les cires microcristallines dont le point de fusion est supérieur à 85 °C telles que les produits HI-MIC® 1070, 1080, 1090 et 3080 commercialisés par la société NIPPON SEIRO, les cérésines ou les ozokérites comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 °C telles que le produit EMW-0003 commercialisé par la société NIPPON SEIRO, les oligomères d'a-oléfine tels que les polymères PERFORMA V® 825, 103 et 260 commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES ; les copolymères éthylène-propylène tels que le PERFORMALENE® EP 700, les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600), les cires de Fischer-Tropsch, la cire de graines de tournesol commercialisée par la société KOSTER KEUNEN sous la référence sunflower wax.
On peut encore citer les cires de silicone comme les alkyl ou alkoxy-diméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires fluorées.
Selon un mode de réalisation particulier, la cire utilisée dans une composition conforme à l’invention présente un point de fusion supérieur à 35 °C, mieux supérieur à 40 °C voire à 45 °C, ou encore à 55 °C.
Selon un mode de réalisation préféré, la ou les cires sont choisies parmi les cires de polyméthylène ; la cire siliconée commercialisée sous le nom DOW CORNING 2501 COSMETIC WAX par la société Dow Corning (Nom INCI : bis-peg-18 methyl ether dimethyl silane ; la cire d’abeille ; les cires végétales telles que la cire de carnauba ; le mélange de cires végétales (mimosa / jojoba / tournesol) polyglycérolées (3 moles) commercialisé sous le nom HYDRACIRE S par la société Gattefosse, l’huile de ricin hydrogénée commercialisée sous la dénomination Antisettle CVP par la société Cray Valley.
Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase grasse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l’acide stéarique, l’acide laurique, l’acide palmitique ; les alcools gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l’alcool stéarylique, l’alcool cétylique et leurs mélanges (alcool cétéarylique).
La phase grasse peut également contenir d’autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents gélifiants et / ou structurants.
Ces composés peuvent notamment être choisis parmi les gommes telles que les gommes de silicone (diméthiconol) ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-C1-4-alkyldimethicone et la Trifluoropropyldimethicone, et les élastomères de silicone comme les produits commercialisés sous les dénominations « KSG » par la société Shin-Etsu, sous la dénomination « Trefil » par la société Dow Corning ou sous les dénominations « Gransil » par la société Grant Industries ; et leurs mélanges.
Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées.
Phase aqueuse
Lorsque la composition conforme à l’invention se présente sous la forme d’une émulsion, la phase aqueuse comprend au moins de l’eau. Selon la forme galénique de la composition, la quantité de phase aqueuse peut aller de 0,1 à 99 % en poids, de préférence de 0,5 à 98 % en poids, mieux de 30 à 95 % en poids, et encore mieux de 40 à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition. Cette quantité dépend de la forme galénique de la composition désirée. La quantité d’eau peut représenter tout ou une partie de la phase aqueuse, et elle est généralement d’au moins 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence au moins 50 % en poids, mieux au moins 60 % en poids.
La phase aqueuse peut comprendre au moins un solvant hydrophile comme par exemple les mono-alcools inférieurs substantiellement linéaires ou ramifiés ayant de 1 à 8 atomes de carbone, comme l'éthanol, le propanol, le butanol, l'isopropanol, l'isobutanol ; les polyols tels que le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, le propylène glycol, le glycérol, le sorbitol, les polyéthylènes gycols et leurs dérivés, et leurs mélanges.
Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E).
Les émulsionnants sont généralement présents dans la composition en une proportion en matière active allant de 0,1 à 30 % en poids, et de préférence de 0,2 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Pour les émulsions E/H, on peut citer par exemple comme émulsionnants les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination « DC 5225 C » par la société Dow Corning, le poly diméthylsiloxane oxyéthyléné PEG-10 DIMETHICONE commercialisé sous la dénomination KF 60117 par la société Shin Etsu, les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning et le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination ABIL EM 90R par la société Goldschmidt, ou le mélange polyglycéryl-4 isostéarate/cétyl diméthicone copolyol/hexyllaurate vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants. De manière avantageuse, le co-émulsionnant peut être choisi dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple l’isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan Gl 34 par la société Goldschmidt, l’isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI, l’isostéarate de sorbitan et de glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les tensioactifs non ioniques, et notamment les esters de polyols et d’acide gras à chaîne saturée ou insaturée comportant par exemple de 8 à 24 atomes de carbone et mieux de 12 à 22 atomes de carbone, et leurs dérivés oxyalkylénés, c’est-à-dire comportant des unités oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, tels les esters de glycéryle et d’acide gras en C8-C24, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de polyéthylène glycol et d’acide gras en C8-C24, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de sorbitol et d’acide gras en C8-C24, et leurs dérivés oxyalkylénés ; et leurs dérivés oxyalkylénés ; les éthers d'alcools gras ; les éthers de sucre et d’alcools gras en C8-C24, et leurs mélanges.
Comme ester de glycéryle et d’acide gras, on peut citer notamment le stéarate de glycéryle (mono-, di- et/ou tri-stéarate de glycéryle) (nom CTFA : glyceryl stéarate) ou le ricinoléate de glycéryle, et leurs mélanges.
Comme ester de polyéthylène glycol et d’acide gras, on peut citer notamment le stéarate de polyéthylène glycol (mono-, di- et/ou tri-stéarate de polyéthylène glycol), et plus spécialement le monostéarate de polyéthylène glycol 50 OE (nom CTFA : PEG-50 stéarate), le monostéarate de polyéthylène glycol 100 OE (nom CTFA : PEG-100 stéarate et leurs mélanges.
On peut aussi utiliser des mélanges de ces tensioactifs, comme par exemple le produit contenant du Glyceryl stéarate et du PEG-100 stéarate, commercialisé sous la dénomination ARLACEL 165 par la société Uniqema, et le produit contenant du Glyceryl stéarate (mono-distéarate de glycéryle) et du stéarate de potassium, commercialisé sous la dénomination TEGIN par la société Goldschmidt (nom CTFA : glyceryl stéarate SE). Comme éthers d'alcools gras, on peut citer par exemple les éthers de polyéthylène glycol et d'alcool gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, et notamment de 10 à22 atomes de carbone, tels que les éthers de polyéthylène glycol et d'alcools cétylique, stéarylique, cetéarylique (mélange d'alcools cétylique et stéarylique). On peut citer par exemple les éthers comportant de 1 à 200 et de préférence de 2 à 100 groupes oxyéthylénés, tels que ceux de nom CTFA Ceteareth-20, Ceteareth-30, et leurs mélanges.
On peut citer à titre d’exemples de mono ou polyalkylesters ou éthers de sucre l’isostéarate de méthylglucose commercialisé sous la dénomination Isolan-IS par la société Degussa Goldschmidt, ou encore le sucrose distéarate commercialisé sous la dénomination Crodesta F50 par la société Croda, et le sucrose stéarate commercialisé sous la dénomination Ryoto sugar ester S 1570 par la société Mitsubishi Kagaku Foods. On peut également citer les lipoaminoacides et leurs sels tels que les acylglutamates mono- et di- sodiques comme par exemple le mono sodium stéaroyl glutamate commercialisé sous la dénomination Amisoft HS-11PF et le disodium stéaroyl glutamate commercialisé sous la dénomination Amisoft HS-21P par la société Ajinomoto.
De façon connue, toutes les compositions de l'invention peuvent contenir un ou plusieurs des adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, des agents gélifiants et / ou épaississants hydrophiles ou lipophiles ; des agents hydratants ; des émollients ; des actifs hydrophiles ou lipophiles ; des agents anti-radicaux libres ; des séquestrants ; des antioxydants ; des conservateurs ; des agents alcanisants ou acidifiants ; des parfums ; des agents filmogènes ; des charges ; et leurs mélanges.
Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés. En particulier, les quantités d’actifs varient selon le but recherché et sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,1 à 20 %, et de préférence de 0,5 à 10 % en poids du poids total de la composition.
Charges
Selon un mode de réalisation particulier, la composition conforme à l’invention comprend de plus au moins une charge matifiante différente des argiles.
Comme charges matifiantes qui peuvent être utilisées dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple les perlites ; des silices telles que le polymère de nom INCI METHYLSILANOL/SILICATE CROSSPOLYMER commercialisé sous la dénomination NLK 506 par la société TAKEMOTO OIL&amp;FAT ; la silice telle que les microsphères de silice commercialisées sous le nom SB 700 par la société MIYOSHI KASEI ; le kaolin ; le talc ; le nitrure de bore ; les poudres sphériques organiques, les fibres ; et leurs mélanges. Comme poudres sphériques organiques, on peut citer par exemple les poudres de polyamide et notamment les poudres de Nylon® telles que Nylon-1 ou Polyamide 12, commercialisées sous les dénominations ORGASOL par la société Atochem ; les poudres de polyéthylène ; le Téflon® ; les microsphères à base de copolymères acryliques, telles que celles en copolymère diméthacrylate d’éthylène glycol/ méthacrylate de lauryle commercialisées par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères commercialisées sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Plast ou sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; les microsphères de polyméthacrylate de méthyle, commercialisées sous la dénomination MICROSPHERE M-100 par la société Matsumoto ou sous la dénomination COVABEAD LH85 par la société Wackherr ; les poudres de copolymère éthylène-acrylate, comme celles commercialisées sous la dénomination FLOBEADS par la société Sumitomo Seika Chemicals ; les poudres de matériaux organiques naturels tels que les poudres d’amidon, notamment d’amidons de maïs, de blé ou de riz, réticulés ou non, telles que les poudres d’amidon réticulé par l’anhydride octénylsuccinate, commercialisées sous la dénomination DRY-FLO par la société National Starch. Comme fibres, on peut citer par exemple les fibres de polyamide, telles que notamment les fibres de Nylon 6 (ou Polyamide 6) (nom INCI : Nylon 6), de Nylon 6,6 (ou Polyamide 66) (Nom INCI : Nylon 66) ou telles que les fibres de poly-p-phénylène téréphtamide ; et leurs mélanges.
Les perlites utilisables dans le cadre de l’invention peuvent être des perlites expansées. Ce sont généralement des aluminosilicates d’origine volcanique et elles ont comme composition : 70,0-75,0% en poids de silice SiO2 ; 12,0-15,0% en poids d’oxyde d’aluminium oxyde AI2O3 ; 3,0-5,0% d’oxyde de sodium Na2O ; 3,0-5,0% d’oxyde de potassium K2O ; 0,5-2% d’oxyde de fer Fe2O3 ; 0,2-0,7% d’oxyde de magnésium MgO ; 0,5-1,5% d’oxyde de calcium CaO ; 0,05-0,15% d’oxyde de titane TiO2.
La perlite est broyée, séchée puis calibrée dans une première étape. Le produit obtenu dit Perlite Ore est de couleur grise et de taille de l’ordre de 100 pm.
La Perlite Ore peut ensuite être expansée (1000 °C / 2 secondes) pour donner des particules plus ou moins blanches. Lorsque la température atteint 850-900 °C, l’eau emprisonnée dans la structure du matériau se vaporise et entraîne l’expansion du matériau par rapport à son volume d’origine. Les particules de perlite expansées pouvant être utilisée dans le cadre de l’invention peuvent être obtenues par le procédé d’expansion décrit dans le brevet US 5,002,698.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les particules de perlite expansées utilisées sont broyées ; elles sont dans ce cas dites Expanded Milled Perlite (EMP). Elles ont de préférence une taille de particule définie par un diamètre médian D50 allant de 0,5 à 50 pm et de préférence de 0,5 à 40 pm. A titre d’exemples, on peut citer les perlites commercialisées sous les dénominations OPTIMAT 1430 OR et OPTIMAT 2550 OR par la société World MINERALS.
De préférence, les particules de perlite utilisées présentent une densité apparente non tassée à 25 °C allant de 10 et 400 kg/m3 (Norme DIN 53468 ) et de préférence de 10 et 300 kg/m3.
Les charges matifiantes différentes des argiles peuvent être présentes dans des quantités allant de 0 à 25 % en poids, de préférence de 0,5 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Actifs
On peut citer à titre d’exemple d’actif, et de façon non limitative, l’acide ascorbique et ses dérivés tels que le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par la Sté Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassium du dl-alpha-tocopheryl-2l-ascorbyl-phosphate (vendu par la Société Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l’ascorbyl phosphate de magnésium, l’ascorbyl phosphate de sodium (vendu par la Société Roche sous la référence Stay-C 50) ; le phloroglucinol ; les enzymes ; et leurs mélanges. Parmi les actifs hydrophiles sensibles à l’oxydation, on utilise selon un mode de réalisation préféré de l'invention l’acide ascorbique. L'acide ascorbique peut être de toute nature. Ainsi, il peut être d'origine naturelle sous forme de poudre ou sous forme de jus d'orange de préférence concentré. Il peut être aussi d'origine synthétique, de préférence sous forme de poudre.
Comme autres actifs utilisables dans la composition de l’invention, on peut citer par exemple les agents hydratants tels que les hydrolysats de protéines et les polyols comme la glycérine, les glycols comme les polyéthylène glycols ; les extraits naturels ; les antiinflammatoires ; les oligomères procyannidoliques ; les vitamines comme la vitamine A (rétinol), la vitamine E (tocophérol), la vitamine B5 (panthénol), la vitamine B3 (niacinamide), les dérivés de ces vitamines (notamment esters) et leurs mélanges ; l’urée ; la caféine ; les dépigmentants tels que l’acide kojique, l’hydroquinone et l’acide caféique ; l’acide salicylique et ses dérivés ; les alpha-hydroxyacides tels que l’acide lactique et l’acide glycolique et leurs dérivés ; les rétinoïdes tels que les caroténoïdes et les dérivés de vitamine A ; l’hydrocortisone ; la mélatonine ; les extraits d’algues, de champignons, de végétaux, de levures, de bactéries ; les stéroïdes ; les actifs antibactériens comme le 2,4,4’-trichloro-2’-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4’-trichlorocarbanilide (ou triclocarban) et les acides indiqués ci-dessus et notamment l’acide salicylique et ses dérivés ; les agents matifiants comme les fibres ; les agents tenseurs ; les filtres UV, et en particulier les filtres UV organiques ; et leurs mélanges.
Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels adjuvants ajoutés à la composition selon l'invention de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée.
Les exemples qui suivent permettront de mieux comprendre l’invention, sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les quantités indiquées sont en % en poids de matière première, sauf mention contraire. Les noms des composés sont indiqués en noms INCI.
EXEMPLES
Le potentiel peluche des compositions est évalué selon le protocole suivant.
Les produits sont évalués par une esthéticienne en demi-visage, sur 6 modèles, ayant une peau normale à mixte, le coté d’application étant randomisé. Pour chaque produit, 0,30 ml sont appliqués par l’esthéticienne, selon une gestuelle standardisée. L’esthéticienne évalue le potentiel du produit à pelucher pendant l’application, puis après application et deux minutes de séchage, selon une gestuelle spécifique peluche (mouvements d’aller retour avec le dos de la main, sur la joue).
La peluche est définie comme la présence de particules, la quantité de particules pouvant être « Faible », « Moyenne » ou « Importante».
Exemple I : Crème hydratante (sous forme d’émulsion directe)
Les compositions suivantes ont été préparées.
Procédé de fabrication
Chauffer sous agitation la phase A puis ajouter la phase B sous agitation pour émulsionner. Refroidir jusqu’à TA et ajouter les phases C et D. Résultats Evaluation
La composition B selon l’invention présente un potentiel peluche moins important que la composition comparative A ne contenant pas de particules d’aérogel de silice.
Exemple II : Crème régénérante anti-age sous forme d’émulsion E/H
Les compositions suivantes ont été préparées.
Procédé de fabrication
Préparation de phases A ,B et C par homogénéisation à chaud (70 °C) sous agitation. Mise en émulsion par dispersion de la phase B dans la phase A sous agitation type Moritz, puis ajout de la phase C. Refroidissement sous agitation lente et ajout des charges (phase D) à température ambiante. Résultats Evaluation
La composition D selon l’invention présente un potentiel peluche moins important que la composition comparative C ne contenant pas de particules d’aérogel de silice.
Exemple III : Crème hydratante matifiante pour peaux grasses
Les compositions suivantes ont été préparées.
Procédé de fabrication
Homogénéiser sous agitation à chaud la phase A et la phase B puis émulsionner sous agitation en versant la phase A dans la phase B. Refroidir jusqu’à 40 °C puis ajouter l’aérogel (phase C). Puis, à température ambiante, ajouter la phase D. Résultats Evaluation
La composition F selon l’invention présente un potentiel peluche moins important que la composition E comparative ne contenant pas des particules d’aérogel de silice.
Exemple IV : FLUIDE PURIFIANT pour homme
Les compositions suivantes ont été préparées.
Procédé de fabrication
Homogénéisation à 70 °C des phases A et B, mise en émulsion par dispersion de la phase A dans la phase B sous agitation. Ajout de la phase C à 60 °C puis de la phase D à 25 °C. Résultats Evaluation
La composition H selon l’invention présente un potentiel peluche moins important que la composition G comparative ne contenant pas des particules d’aérogel de silice.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition pour application topique se présentant sous la forme d'une émulsion de type huBe-dans-eau (émulsion directe) et comprenant : - des particules d’aérogel de silice hydrophobe présentant une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 trf/g, et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, de préférence de 1 à 1000 pm. encore plus préférentiellement de 1 à 100 pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm ; et - au moins une argile.
  2. 2. Composition selon (a revendication 1 dans laquelle les particules d’aérogel de silice hydrophobe présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 nf/cm3, de préférence de 10 à 50 rrf/cm3 et mieux de 15 à 40 nf/cm3 et / gu une capacité d’absorption d’huile mesurée au WET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
  3. 3. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 dans laquelle les particules d’aérogel de silice hydrophobe sont des particules de silice triméthylsiîoxylée.
  4. 4. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 dans laquelle les particules d’aerogels de silice hydrophobes sont présentes en une teneur en matière active allant de 0,1 à 15 % en poids, de préférence de 1 à 10 % en poids, mieux de 1 à 5 % en poids, de préférence encore de 1 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition.
  5. 5. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 4 dans laquelle la ou les argiles sont choisies parmi les argiles de la famille des: smectites telles que la laponite et la mofttmorillonite, de la famille de la kaolinite telles que la kaolinite, la dickite, la nacrite, tes argiles éventuellement modifiées de la famille de l’halloysite, de la dombassite, de l'antigorite, de la benthiérine, de la pyrophyllite, des montmorillonites, de la beidellite, des vermiculites, du talc, de la stévensiîe, des hectorites, des bentonites, des saponites, des chlorites, de la sépiolite et de i’ülîte
  6. 6. Composition selon la revendication 5 dans laquelle la ou les argiles sont choisies parmi la kaofïnite, les smectites telles que la laponite et la montmorillonîte. la bentonite et la saponite.
  7. 7. Composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 dans laquelle la ou les argiles sont présentes en une quantité allant de 0,1 à 50 % en poids, de préférence de 1 à 30 % en poids, et mieux de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
  8. 8. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 comprenant de plus au moins une charge matifiante différente des argiles.
  9. 9. Procédé de traitement cosmétique d’une matière kératinique dans lequel on applique sur la matière kératinique une composition cosmétique telle que définie à l’une quelconque des revendications 1 à 8.
  10. 10. Utilisation d’une composition cosmétique telle que définie à l’une quelconque des revendications 1 à 8 dans le domaine cosmétique ou dermatologique, et en particulier pour le soin, la protection et / ou le maquillage de la peau du corps ou du visage, ou pour te soin des cheveux.
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