FR2885315A1 - Procede de traitement d'empilements de pieces de bois ouvrees - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de traitement biocide et/ou ignifuge et/ou hydrofuge et/ou de coloration, des surfaces de pièces de bois ouvrés, organisées en empilement, au moyen d'une composition aqueuse de traitement, pour créer une protection et/ou une coloration de longue durée, le procédé consistant en un traitement dudit empilement par la composition aqueuse de traitement dans une enceinte au moins partiellement fermée et se caractérisant en ce qu'il comporte les étapes suivantes :a) la constitution d'un empilement de pièces de bois dont chaque rangée horizontale est formée de pièces de bois jointives, laissant un espace de capillarité entre chaque pièce de bois, lesdites rangées horizontales étant séparées des rangées suivantes par un moyen d'espacement, ledit empilement étant maintenu cohésif par un moyen de fardelage laissant libre d'accès la quasi totalité des surfaces des pièces de bois à traiter à la composition aqueuse de traitement,b) l'introduction dudit empilement dans l'enceinte munie d'un moyen d'aspersion délivrant la composition aqueuse de traitement et d'un moyen de recyclage de ladite composition aqueuse de traitement en excès,c) l'oscillation et l'aspersion en simultanéité de l'empilement de pièces de bois,d) l'égouttage de l'empilement ainsi traité avant son évacuation de l'enceinte.

Description

PROCEDE DE TRAITEMENT D'EMPILEMENTS DE PIECES DE BOIS OUVREES

DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de traitement des surfaces d'un empilement de pièces de bois ouvrées se présentant, par exemple, sous la forme de planches, de poutres, de profilés, de chevrons, de bastaings, de lattes, de voliges, et plus généralement de pièces de bois longilignes, dans le cadre d'une protection longue durée qui doit leur être apportée, traitement pouvant être de type biocides, en particulier, insecticides, acaricides et/ou fongicides, ignifugeants et/ou hydrofugeant et/ou colorants.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Différentes techniques sont, depuis longtemps, utilisées pour traiter le bois ouvré en vue de lui assurer une protection permettant de conférer au matériau des résistances aux attaques d'agents extérieurs tels que des insectes, des champignons, des bactéries et autres micro-organismes ou de modifier ses caractéristiques intrinsèques, par exemple, son inflammabilité ou sa mouillabilité.

Dans d'autres circonstances, il s'agit de colorer le bois en profondeur, pour des raisons esthétiques, évitant un besoin de rénovation régulier.

Ces techniques de traitement procèdent par immersion totale du matériau à traiter dans une enceinte contenant une composition, en général, aqueuse adaptée, par aspersion ou par pulvérisation de la composition, y compris sous forme de brouillard sur la totalité de la surface du matériau à traiter.

L'aspersion ou la pulvérisation peuvent être réalisées à la pression atmosphérique ou sous une pression supérieure ou inférieure. Dans ce dernier cas, l'enceinte de traitement est close et opère alors dans des conditions de pression ou de dépression, afin d'assurer la pénétration optimale de la composition, soit sous la forme liquide, soit sous la forme d'un brouillard tout en prenant en compte les contraintes environnementales car ces compositions comportent des composants chimiques critiques sur le plan de l'hygiène pour les opérateurs et pour l'environnement.

Les techniques d'immersion qui sont pratiquées de longue date permettent une totale imprégnation du bois à traiter, offrant ainsi toute confiance quant à la qualité du traitement effectué.

Toutes les faces de la pièce de bois peuvent être recouvertes par la composition aqueuse de traitement lorsque l'immersion est suffisamment prolongée dans le temps. Cependant, de tels procédés demandent des bacs de grandes dimensions, contenant de grandes quantités de composition de traitement, c'est-à-dire quelques dizaines de milliers de litres. Les exigences environnementales sont aujourd'hui plus rigoureuses et de ce fait imposent à ces installations de prévoir des dispositifs sécuritaires dans l'hypothèse d'un accident qui verrait la composition de traitement généralement toxique se déverser, hors enceinte, avec un risque de pollution grave de la nappe phréatique. C'est pourquoi de telles installations sont assujetties à autorisation administrative et opèrent dans le cadre juridique d'installation dites classées: elles ne peuvent être mises en place sans un accord des services administratifs de protection environnementale des pays développés.

Plus particulièrement, l'état de la technique révèle pour les procédés dits d'aspersion ou de pulvérisation plusieurs documents concernant différents procédés de traitement du bois ainsi que leurs installations industrielles correspondantes.

Un premier document (CH663361) décrit un procédé de traitement de planches de bois à l'unité, dans une enceinte partiellement fermée, au moyen d'un liquide dit d'imprégnation, ledit liquide d'imprégnation étant une solution saline ou une solution huileuse de protection. Le procédé est mis en oeuvre sur une installation industrielle comportant une enceinte partiellement fermée, à l'intérieur de laquelle sont amenées, sur des bandes transporteuses, les planches de bois à traiter à l'unité. Ladite enceinte est équipée d'un cadre rectangulaire ou carré, amovible muni sur sa périphérie interne de plusieurs buses d'aspersion. Les planches de bois pénètrent dans l'enceinte partiellement fermée, par une ouverture présente sur la paroi latérale de l'enceinte, puis passent à travers le cadre muni d'une pluralité de buses d'aspersion; le bois est ainsi imprégné du liquide de traitement, puis ressort de l'enceinte de traitement par une seconde ouverture.

Le liquide non absorbé est recueilli dans le fond de l'enceinte 20 de traitement et est recyclé vers les buses au moyen d'une pompe.

Un des inconvénients majeurs d'un tel procédé réside dans le fait que les buses de pulvérisation peuvent être facilement obturées par le liquide dont la viscosité évolue lors de l'arrêt de l'installation. Le procédé précise que l'ensemble constitué du cadre supportant les multiples buses peut être rapidement démonté et remplacé par un nouvel ensemble. Le démontage et le nettoyage de chaque buse d'aspersion peut alors se faire indépendamment de l'opération de traitement. De plus, un autre inconvénient est qu'un tel procédé et la technologie associée ne peuvent traiter que des pièces de bois à l'unité.

Un autre document GB 1473660 décrit un procédé de traitement de 35 planches de bois empilées de telle sorte qu'elles sont jointives sur la face supérieure. Le procédé est mis en oeuvre dans une enceinte ouverte, au moyen d'une solution concentrée en sel de borate, mise au contact de l'empilement du bois à traiter par simple arrosage. Le procédé opère de manière séquentielle, avec des phases d'arrosage suivies de phases de repos allant de 10 à 45 minutes, afin de permettre, par simple capillarité, au liquide de traitement de pénétrer dans le bois. Le procédé opère à température ambiante. Un système de récupération du liquide de traitement en surplus, c'est-à-dire non absorbé, est intégré au dispositif. L'arrosage se fait sur la seule face supérieure de l'empilement. Le traitement complet s'opère sur des périodes longues allant de 12 à 24 heures.

Dans un tel procédé, un inconvénient majeur parmi les autres réside dans le fait que les pièces de bois ne sont pas totalement traitées et imprégnées une solution technique proposée par ledit document, mais qui se révèle inefficace consiste à opérer de manière séquentielle, peu économique, avec un allongement du temps de traitement.

C'est pourquoi, d'autres techniques de traitement se sont développées, cherchant à mettre en oeuvre des quantités moindres de composition de traitement. De telles unités demandent moins de mille litres de liquide de traitement, et opèrent par aspersion, projection ou pulvérisation, dans des enceintes fermées, pour des raisons de protection des travailleurs et de l'environnement.

OBJET DE L'INVENTION De nombreux objectifs sont, dès lors, assignés à l'objet de l'invention, de telle sorte que l'essentiel au moins des inconvénients perceptibles dans l'état de la technique en soit éliminé.

Un premier objet de l'invention est de créer un procédé permettant de réaliser un traitement assurant une réduction drastique des quantités de composition aqueuse de traitement toxique utilisée, évitant ainsi de devoir opérer dans le cadre d'installations dites classées.

Un autre objet de l'invention est de pouvoir traiter des empilements de pièces de bois provenant directement des scieries, ces pièces de bois étant organisées les unes par rapport aux autres de manière à ce que les pièces de bois soient jointives lorsque observées de dessus, et séparées par des lattes d'espacement lorsque vue de coté, et ce afin d'éviter d'avoir à traiter ces pièces de bois unité par unité et de devoir, dans ce cas, défaire l'empilement pour des raisons évidentes de réduction de coûts de manutention et de le refaire après traitement.

Un autre objet de l'invention est de garantir une imprégnation totale en s'assurant que toutes les faces des pièces de bois constituant l'empilement sont effectivement traitées, c'est-à-dire reçoivent la composition aqueuse de traitement afin que cette composition puisse pénétrer par capillarité à partir des quatre faces externes de chaque pièce de bois, bien que celles-ci soient pour parties adjacentes sur le plan horizontal.

Un dernier objet de l'invention est de concevoir un procédé de traitement rapide et efficace de par le choix d'une composition de grande fluidité et de haute concentration en agents actifs présents dans la composition aqueuse de traitement.

SOMMAIRE DE L'INVENTION

Dés lors, l'invention concerne un procédé de traitement biocide et/ou ignifuge et/ou hydrofuge et/ou de coloration, des surfaces de pièces de bois ouvrés, organisées en empilement, au moyen d'une composition aqueuse de traitement, pour créer une protection et/ou une coloration de longue durée, le procédé consistant en un traitement dudit empilement par la composition aqueuse de traitement dans une enceinte au moins partiellement fermée et se caractérisant en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) la constitution d'un empilement de pièces de bois dont chaque rangée horizontale est formée de pièces de bois jointives, laissant un espace de capillarité entre chaque pièce de bois, lesdites rangées horizontales étant séparées des rangées suivantes par un moyen d'espacement, ledit empilement étant maintenu cohésif par un moyen de fardelage laissant libre d'accès la quasi-totalité des surfaces des pièces de bois à traiter à la composition aqueuse de traitement, b) l'introduction dudit empilement dans l'enceinte munie d'un moyen d'aspersion délivrant la composition aqueuse de traitement et d'un moyen de recyclage de ladite composition aqueuse de traitement en excès, c) l'oscillation et l'aspersion en simultanéité de l'empilement de pièces de bois, d) l'égouttage de l'empilement ainsi traité avant son évacuation de l'enceinte.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Selon l'invention, l'étape a) est celle de la constitution d'un empilement de pièces de bois qui peut être réalisée in-situ ou ex-situ, de telle sorte que chaque rangée horizontale est constituée de pièces de bois jointives, c'est-à-dire tranche contre tranche, mais en permettant le passage de la composition aqueuse de traitement par capillarité, les dites rangées 15 20 25 horizontales étant séparées de manière connue des rangées suivantes par un moyen d'espacement tel qu'une latte d'espacement dont l'épaisseur peut varier de 0,5 à 30 mm. Ledit empilement est maintenu cohésif par tout moyen de fardelage laissant libre d'accès, pour la composition aqueuse de traitement, la quasi-totalité de la surface des pièces de bois à traiter. Un tel moyen de fardelage peut être un cerclage, un assemblage temporaire par l'intermédiaire de lattes clouées, un collage temporaire par l'intermédiaire par exemple des lattes d'espacement ou autres.

Cet empilement réalisé avec ces pièces de bois constitue un parallélépipède comportant trois plans (P1), (P2) et (P3), dont (P1)et (P2) sont verticaux et (P3) horizontal, définissant par leur intersection deux à deux, trois axes dits d'oscillation (QI), (Q2) et (Q3), dont l'intersection définit un point (0) constituant le point d'oscillation adopté pour l'empilement et qui est donc le point autour duquel s'effectue l'oscillation.

De même, cet empilement des pièces de bois qui constitue généralement un parallélépipède, comporte également trois autres plans qui sont des plans de symétrie (P4), (P5) et (P6) dont deux, (P4) et (P5), sont verticaux et un (P6), horizontal et dont l'intersection, deux à deux, donne trois axes (R1) , (R2) et (R3), qui eux-mêmes concourent en un point correspondant au centre de gravité (G) de l'empilement, qui peut être le point préférentiel autour duquel s'effectue l'oscillation, par confusion du point (0) avec le point (G).

Selon un mode de réalisation particulier, les plans (P1), (P2) et (P3) sont confondus avec les plans (P4), (P5) et (P6) de symétrie et les axes (QI), (Q2) et (Q3) sont confondus avec les axes de symétrie (R1) , (R2) et (R3).

Les plans (P1) , (P2), (P3) parallèles aux plans (P4), (P5), (P6) peuvent se déplacer indépendamment les uns des autres dans cet état de parallélisme et à la limite, peuvent être confondus avec les plans (P4), (P5), (P6) selon un mode de réalisation particulier dans lequel le point d'oscillation (0) est confondu avec le centre de gravité (G).

Selon l'invention, l'étape b) est celle qui consiste à introduire ledit empilement dans l'enceinte au moins partiellement fermée. L'introduction peut se faire par la face supérieure de l'enceinte, qui dès lors peut être ultérieurement close par un couvercle ou par l'une des faces latérales, selon l'un des quatre cotés de l'enceinte, coté qui peut être ouvert pour l'introduction puis refermé de façon étanche pour éviter toute fuite de la composition aqueuse de traitement lors de l'aspersion.

L'empilement de pièces de bois peut être placé sur un support de manutention dont les moyens supportant et calant les pièces de bois à traiter ont des surfaces de contact avec les pièces de bois les plus restreintes possible.

Plus particulièrement, l'empilement de pièces de bois peut être supporté et maintenu par un système de pinçage hydraulique tel que par exemple des vérins hydrauliques ou par un système de pinçage mécanique constitué, en particulier, par des serres opposées exerçant une pression latérale suffisante pour soutenir ledit empilement et dont les surfaces de contact sont les plus restreintes possible.

Lesdits moyens de manutention supportant les pièces de bois, combinés éventuellement à des moyens de calage ou de maintien de l'empilement, sont associés, pour réaliser l'oscillation de l'empilement des pièces de bois, à des moyens cinématiques qui permettent de mettre l'empilement en position horizontale, inclinée longitudinalement et/ou transversalement et/ou de le soumettre à un mouvement de va-et-vient longitudinalement et/ou transversalement.

Selon l'invention, l'enceinte de traitement est munie de moyens d'aspersion délivrant la composition aqueuse de traitement. Ces moyens d'aspersion sont choisis dans le groupe constitué par les rampes, les lèvres, les buses, les pommes d'aspersion, espacés de manière à délivrer la composition aqueuse de traitement sur l'une au moins des surfaces de l'empilement.

Selon l'invention, les moyens d'aspersion peuvent être fixes ou mobiles.

Quand les dits moyens d'aspersion sont fixes, leur nombre est en quantité suffisante pour que la composition aqueuse de traitement puisse être délivrée sur l'une au moins des surfaces de l'empilement à traiter.

Quand lesdits moyens d'aspersion sont mobiles, leur nombre peut être plus restreint. Lesdits moyens d'aspersion sont placés de telle sorte et en nombre suffisant pour qu'au moins la totalité de l'une au moins des surfaces de l'empilement soit aspergée, les moyens d'aspersion se déplaçant dans le sens longitudinal de l'une au moins des surfaces de l'empilement à traiter en allant d'une extrémité à l'autre et éventuellement réciproquement.

Selon l'invention, l'étape c) se déroule de manière à ce que l'empilement soit soumis à une oscillation.

Dans le cadre de l'invention, le terme oscillation se définit comme étant un mouvement simple ou complexe appliqué à l'empilement de bois pouvant provoquer au moins une inclinaison de l'empilement selon au moins un axe de symétrie dudit empilement, éventuellement combiné avec un temps d'arrêt entre deux inclinaisons, ce mouvement pouvant être continu c'est- à-dire par exemple un va-et-vient ou séquentiel c'est-à-dire par exemple une inclinaison suivi d'un repos avant un retour à la position initiale.

L'empilement peut être soumis à une oscillation selon son axe longitudinal (QI), c'est à dire correspondant à la plus grande dimension de l'empilement, selon un angle a, qui peut prendre une valeur positive ou/puis négative, ledit angle étant situé dans le plan vertical (P1) passant par ledit axe longitudinal (QI), et/ou selon son axe transversal (Q2), selon un angle P, qui peut prendre une valeur positive ou/puis négative, ledit angle étant situé dans le plan vertical (P2) perpendiculaire à l'axe longitudinal de manière à ce que la composition de traitement recouvre toutes les faces des pièces de bois constituant l'empilement, en vue de les imprégner. Il y a ainsi oscillation de l'empilement de pièces de bois suivant un axe (QI), ou suivant un autre axe (Q2) perpendiculaire au premier.

Selon un mode particulier de l'invention, l'empilement est soumis à une oscillation dans les trois dimensions, par la combinaison des mouvements longitudinaux d'angle a et des mouvements transversaux d'angle P. Selon l'invention, le choix du point d'oscillation (0) est préférentiellement effectué en prenant en compte des raisons d'équilibrage, de manutention de la charge et de la simplification de la cinématique associée.

Selon une conception simple, selon laquelle les axes (QI), (Q2) et (Q3) sont fixes et de symétrie, la position de ce point d'oscillation (0) peut être choisie à l'intérieur ou à l'extérieur des limites de l'empilement: É en position horizontale, le long de l'axe longitudinal 35 (QI), É en position transversale, le long de l'axe transversal (Q2) et, É en position verticale, le long de l'axe vertical (Q3), lesdits axes (Q1), (Q2), (Q3) résultant respectivement de l'intersection des plans (P1) et (P3), des plans (P2) et (P3) et des plans (P1) et (P2).

En particulier, ledit point d'oscillation (0) peut être confondu 10 avec le centre de gravité (G).

Selon une conception plus générale selon laquelle les axes (Q1), (Q2) et (Q3) peuvent se déplacer selon les trois dimensions de l'empilement, c'est-à-dire horizontalement, verticalement, transversalement, la position du point d'oscillation (0) est choisie en une position qui peut se trouver à l'intérieur ou à l'extérieur des limites de l'empilement et en particulier, sur l'une ou l'autre des diverses arêtes de l'empilement.

Dés lors, la position du point d'oscillation (0) qui résulte de l'intersection des axes d'oscillation (QI), (Q2), et (Q3) peut se situer en toute position à l'intérieur ou à l'extérieur des limites de l'empilement.

Plus particulièrement, l'ensemble de l'empilement peut être mis en inclinaison, suivant une des arêtes de l'empilement, puis être soumis à une d'oscillation de part et d'autre de l'axe d'oscillation constitué par ladite arête de l'empilement.

L'angle a d'oscillation selon l'invention, situé dans le plan vertical (P1) , qui peut prendre une valeur positive ou/puis négative, peut varier de 0 à 180 en valeur absolue et est préférentiellement compris entre 15 et 130 .

L'angle (3 d'oscillation selon l'invention, situé dans le plan vertical (P2), qui peut prendre une valeur positive ou/puis négative, peut varier de 0 à 180 et est préférentiellement compris entre 5 et 120 .

L'oscillation suivant les angles a et (3 peut être séquentielle, c'est-àdire consister en une inclinaison suivie d'un temps d'arrêt en position inclinée, ou peut être continue c'est-à-dire consister en un mouvement de va-et-vient continu.

L'oscillation suivant les angles a et (3 peut consister en le passage d'une position horizontale de l'empilement à une position inclinée dans un sens et/ou éventuellement dans l'autre, selon l'un et/ou l'autre des angles d'inclinaison, pour revenir à la position horizontale initiale et ce, suivant les deux angles et les deux axes indépendamment.

La position inclinée peut être maintenue pendant un laps de temps déterminé pour permettre l'écoulement de la composition aqueuse de traitement et sa pénétration par capillarité entre les diverses pièces de bois empilées.

Les oscillations selon les angles a et f3 peuvent être également combinées entre elles.

Selon l'invention, l'aspersion est effectuée en simultanéité avec les mouvements d'oscillation selon les axes précités.

Les moyens d'aspersion peuvent être de type: É rampes munies d'orifices, É lèvres continues délivrant un rideau liquide, É pomme d'arrosage, É buses opérant sous pression et délivrant un jet, É pulvérisations sous forme de gouttelettes, É pulvérisations sous forme de brouillard, ces moyens d'aspersion étant espacés de manière à délivrer la composition aqueuse de traitement sur la totalité de l'empilement en jouant sur les angles a et/ou P. Selon l'invention, l'étape d) consiste en un arrêt de l'aspersion et des oscillations suivi de l'égouttage final de l'empilement des pièces de bois ainsi traité avant son évacuation de l'enceinte.

D'après un mode de réalisation préférentiel du procédé, l'égouttage peut être accéléré par une mise et/ou un maintien en inclinaison de l'empilement des pièces de bois selon l'un et/ou l'autre des angles a et P. Au terme de cet égouttage accéléré, l'empilement est préférentiellement replacé dans la position horizontale initiale avant d'être évacué de l'enceinte de traitement.

Selon l'invention, un système de récupération de la composition aqueuse de traitement en surplus, c'est-à-dire non absorbée par les pièces de bois, fait partie intégrante du procédé et consiste à capter dans le fond de l'enceinte les écoulements de la composition qui se produisent à travers l'empilement des pièces de bois au cours du traitement et durant l'égouttage final.

La composition de traitement non absorbée par l'empilement de pièces de bois est récupérée sur le fond de l'enceinte, filtrée et recyclée à l'aspersion.

La composition aqueuse de traitement issue de la récupération est soumise à une filtration de séparation des éléments solides présents entraînés lors du ruissellement de la composition sur les pièces de bois, ces éléments solides étant essentiellement constitués par de la sciure et des fragments de bois. La phase liquide séparée des polluants solides est recyclée en continu pour assurer la permanence du traitement réduisant ainsi le volume de la composition aqueuse de traitement en circulation à au plus 1000 litres.

La surface inférieure de l'empilement peut être traitée, selon le procédé, soit: / par retournement complet de l'empilement, effectué à l'intérieur de l'enceinte, au cours du traitement en utilisant un moyen d'entraînement en rotation préférentiellement autour de l'axe longitudinal, selon l'un au moins des angles a et/ou R. / par redressement complet de l'empilement c'est-à-dire pour un angle a égal à 90 , effectué à l'intérieur de l'enceinte, au cours du traitement en utilisant un moyen d'entraînement en rotation préférentiellement autour de l'axe transversal pour placer ledit empilement en position verticale.

/ par projection de la composition aqueuse de traitement par un moyen de projection positionné ou se déplaçant sous la surface inférieure de l'empilement, / par contact de surface à surface entre la face inférieure de l'empilement et une nappe liquide de la composition aqueuse de traitement formée au moins provisoirement dans le fond de l'enceinte.

Selon l'invention, la matière active présente dans la composition aqueuse de traitement est choisie dans le groupe constitué par les agents de traitement biocides, ayant capacité à éliminer les bactéries, les microorganismes, les champignons, les parasites, les insectes cellulophages et/ou les agents ayant capacité à modifier les caractéristiques intrinsèques du bois, par exemple, à retarder son inflammation, par des agents ignifugeants, à améliorer sa résistance à l'eau par des agents hydrofuges, à modifier sa couleur par des agents colorants et à augmenter sa résistance au rayonnement ultraviolet par des agents anti-UV.

La composition aqueuse de traitement selon l'invention contient entre 1% et 25% en poids et préférentiellement entre 5% et 12% en poids de matière active dans le cas d'un traitement biocide et contient entre 0, 5% et 5% en poids de matière active dans le cas d'un traitement hydrofuge, ignifuge, de coloration, anti-UV, ces matières actives étant prises seules ou en mélange.

Des agents de régulation de la viscosité et de mouillabilité peuvent être également être introduits dans la composition aqueuse de traitement, selon des concentrations bien connues de l'état de la technique.

Le procédé selon l'invention se révèle être applicable à tous types de bois.

Le procédé pour le traitement d'empilement de pièces de bois ouvrées s'effectue dans une enceinte de traitement ouverte ou fermée, mettant en oeuvre des volumes faibles de la composition aqueuse de traitement, d'au plus 1000 litres et préférentiellement d'au plus 500 litres, cette composition aqueuse de traitement étant en re-circulation permanente lors du traitement.

Le débit de la composition aqueuse de traitement peut varier préférentiellement entre 40 et 100 litres/minute.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description annotée et numérotée des figures ci-après évoquées, ces figures n'ayant qu'un caractère illustratif non limitatif de moyens particuliers de l'invention.

É La figure 1 représente une vue en perspective de l'empilement de bois ouvré à traiter selon le procédé de l'invention.

É La figure 2 représente une vue en perspective de l'empilement de bois ouvré mettant en évidence les différents axes et plans de symétrie, ainsi que les angles d'oscillation a et R et le point préférentiel (G) d'oscillation.

É La figure 3 représente une vue en perspective de l'empilement de bois ouvré mettant en évidence les différents axes et plans de symétrie, rattachés à un point d'oscillation (0) se distinguant du point (G), ainsi que les angles d'oscillation a et R et le point d'oscillation (0).

Selon la figure 1, l'empilement (1) de pièces de bois ouvrées est un parallélépipède constitué de telle sorte que chaque rangée horizontale (2) est formée de pièces de bois jointives, c'est à dire tranche contre tranche, permettant toutefois le passage de la composition aqueuse de traitement par capillarité, les dites rangées horizontales (2) étant séparées des rangées suivantes par une latte d'espacement (3). Ledit empilement (1) est maintenu cohésif par tout moyen de fardelage, non représenté sur la figure 1, laissant libre de traitement la quasitotalité de la surface des pièces de bois à traiter.

Selon la figure 2, l'empilement (1) des pièces de bois est représenté par un parallélépipède comportant trois plans de symétrie dont deux verticaux, (P4) et (P5) et un horizontal (P6), perpendiculaire aux deux plans (P4) et (P5).

Sur la figure 2 sont également représentés les axes de symétrie 35 ou d'oscillation (R1), (R2) dont l'intersection s'effectue en un point (G) correspondant au centre de gravité de l'empilement, (G) étant dans ce cas le point d'oscillation préféré. Lesdits axes d'oscillation (R1) et (R2) sont les axes autour desquels s'effectuent les oscillations, É soit selon l'angle a d'oscillation situé dans le plan vertical (P4) passant par ledit axe longitudinal d'oscillation (R1), É soit selon l'angle R d'oscillation situé dans un plan vertical (P5) perpendiculaire à l'axe longitudinal d'oscillation (R1).

Selon la figure 3, l'empilement (1) des pièces de bois constitue un parallélépipède comportant trois plans de symétrie dont deux verticaux, (P1) et (P2) et un horizontal (P3), perpendiculaire aux deux plans (P1) et (P2).

Sur la figure 2, sont également représentés les axes de symétrie ou d'oscillation (QI), (Q2) dont l'intersection s'effectue en un point (0) se distinguant du centre de gravité de l'empilement (G), ledit point (0)étant dans ce cas le point d'oscillation choisi de l'empilement (1). Les dits axes d'oscillation (Q1) et (Q2) sont les axes autour desquels s'effectuent les oscillations, É soit selon l'angle a d'oscillation situé dans le plan vertical (P1) passant par ledit axe longitudinal d'oscillation (QI), É soit selon l'angle R d'oscillation situé dans un plan vertical (P2) perpendiculaire à l'axe longitudinal d'oscillation (QI) .

Exemple

On a réalisé selon le procédé de l'invention un empilement de pièces de bois sciées de charpente ayant une longueur de 8,5 mètres, et une section de 20 mm par 200 mm qui sont séparées les unes des autres selon des plans horizontaux par des lattes d'espacement de 10 mm. La largeur de l'empilement est de 110 cm et la hauteur est également de 110 cm.

L'empilement de pièces de bois est maintenu cohésif par des cerclages étroits et est suspendu au moyen d'un câble en un point d'oscillation 0 situé au centre de la face supérieure de l'empilement.

L'empilement de bois est ensuite introduit au moyen du câble dans l'enceinte de traitement munie de moyens d'aspersion mobiles de type rampe, délivrant une composition aqueuse de traitement fongicide/insecticide pour charpente.

La composition aqueuse de traitement fongicide/insecticide est formée d'un milieu aqueux au sein duquel est dispersé à raison de 5% en poids de matière active, un produit hydrodispersable fabriqué et commercialisé par la société CECIL sous le nom de marque XILIX Gold 800.

Le temps d'aspersion a été de 3 minutes et l'imprégnation sur toutes les faces des pièces de bois a été facilitée par l'application à l'empilement de bois, de manière simultanée à l'aspersion, d'un mouvement de va et vient, c'est-à-dire d'un basculement avant/arrière selon un angle alpha atteignant 45 puis un basculement latéral selon angle bêta de 30 , suivi d'un redressement de l'empilement selon l'angle alpha égal à 90 .

Le volume circulant de la composition aqueuse de traitement alimentant la rampe d'aspersion mobile était de 500 litres. Le débit de la composition aqueuse de traitement dans la rampe d'aspersion était de 50 litres/minute.

L'excès du volume de composition était recueilli au fond de l'enceinte, filtré pour éliminer les copeaux et sciures de bois venant de l'empilement, puis était recyclé dans la rampe d'aspersion.

Au terme de l'aspersion, l'empilement de bois a été soumis à 5 égouttage puis extrait de l'enceinte.

Après démontage de la pile de bois traité, un examen visuel a permis de constater que chaque face de chaque pièces de bois avait été traitée révélant ainsi la qualité du procédé de traitement limité à l'usage d'un volume de traitement de 500 litres.

Claims (34)

REVENDICATIONS

1. Procédé de traitement biocide et/ou ignifuge et/ou hydrofuge et/ou de coloration, des surfaces de pièces de bois ouvrés organisées en empilement, au moyen d'une composition aqueuse de traitement, pour créer une protection et/ou une coloration de longue durée, le procédé consistant en un traitement dudit empilement (1) par la composition de traitement dans une enceinte au moins partiellement fermée, et se caractérisant en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) la constitution d'un empilement (1) de pièces de bois dont chaque rangée horizontale (2) est formée de pièces de bois jointives, laissant un espace de capillarité entre chaque pièce de bois, les dites rangées horizontales (2) étant séparées des rangées suivantes par un moyen d'espacement (3), ledit empilement (1) étant maintenu cohésif par un moyen de fardelage laissant libre d'accès la quasi-totalité des surfaces des pièces de bois à traiter à la composition aqueuse de traitement, b) l'introduction dudit empilement (1) dans l'enceinte munie d'un moyen d'aspersion délivrant la composition aqueuse de traitement et d'un moyen de recyclage de ladite composition aqueuse de traitement, c) l'oscillation et l'aspersion en simultanéité de l'empilement (1) de pièces de bois, d) l'égouttage de l'empilement (1) ainsi traité avant son évacuation de l'enceinte.

2. Procédé de traitement selon la revendication 1 caractérisé en ce que, l'empilement (1) de pièces de bois comporte trois plans (P1), (P2) verticaux et (P3) horizontal, définissant par leur 20 25 21 2885315 intersection deux à deux, trois axes dits d'oscillation (Q1), (Q2) et (Q3) , dont l'intersection définit un point (0) qui est le point d'oscillation adopté pour l'empilement (1), point autour duquel s'effectue ladite oscillation.

3. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 2 caractérisé en ce que, l'empilement (1) des pièces de bois comporte trois plans de symétrie dont deux verticaux, (P4) et (P5), et un horizontal (P6) , dont l'intersection donne trois axes de symétrie (R1), (R2) et (R3), qui eux-mêmes concourent en un point correspondant au centre de gravité (G) de l'empilement, point préférentiel autour duquel s'effectue l'oscillation, par confusion du point (0) avec le point (G).

4. Procédé de traitement selon la revendication 3 caractérisé en ce que les plans (P1) , (P2) et (P3) sont confondus avec les plans (P4), (P5) et (P6) de symétrie et les axes (QI), (Q2) et (Q3) sont confondus avec les axes de symétrie (RI), (R2) et (R3).

5. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que l'introduction de l'empilement (1) de bois dans l'enceinte de traitement se fait par la face supérieure de l'enceinte, ultérieurement close par un couvercle, ou par l'une des faces latérales selon l'un des quatre cotés de l'enceinte, ouvert pour l'introduction puis refermé de façon étanche.

6. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que l'empilement (1) de pièces de bois 30 est placé sur un support de manutention.

7. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que l'empilement (1) de pièces de bois est supporté et maintenu par un système de pinçage hydraulique, en particulier par des vérins hydrauliques ou par un système de 22 2885315 pinçage' mécanique constitué en particulier par des serres opposées exerçant une pression latérale pour soutenir l'empilement (1).

8. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 7 caractérisé en ce qu'il comporte pour réaliser l'oscillation de l'empilement (1) des pièces de bois, des moyens cinématiques permettant de mettre l'empilement en position horizontale, inclinée longitudinalement et/ou transversalement et/ou de le soumettre à un mouvement de va-et-vient.

9. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que l'enceinte est munie de moyens d'aspersion délivrant la composition aqueuse de traitement, lesdits moyens d'aspersion étant choisis dans le groupe constitué par les rampes, les lèvres, les buses, les pommes d'aspersion, espacés de manière à délivrer la composition aqueuse de traitement sur l'une au moins des surfaces de l'empilement (1).

10. Procédé de traitement selon la revendication 9 caractérisé en ce que les moyens d'aspersion sont fixes.

11. Procédé de traitement selon la revendication 9 caractérisé 25 en ce que les moyens d'aspersion sont mobiles.

12. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 11 caractérisé en ce que l'empilement (1) est soumis à une oscillation selon son axe longitudinal (Q1) et selon un angle a qui prend une valeur positive ou/puis négative, ledit angle étant situé dans le plan vertical (P1) passant par ledit axe longitudinal (Q1).

13. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 12 caractérisé en ce que l'empilement (1) 23 2885315 est souinis à une oscillation selon son axe transversal (Q2)et selon un angle R qui prend une valeur positive ou/puis négative, ledit angle étant situé dans le plan vertical (P2) perpendiculaire à l'axe longitudinal (Q1).

14. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 ou 13 caractérisé en ce que l'empilement (1) est mis en oscillation par la combinaison des mouvements longitudinaux d'angle a et transversaux d'angle

15. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 14 caractérisé en ce que les axes (Q1), (Q2) et (Q3) sont fixes.

16. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 15 caractérisé en ce que la position du point d'oscillation (0) varie en position horizontale le long de l'axe longitudinal (QI), ledit axe (QI) résultant de l'intersection des plans (P1) et (P3).

17. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 15 caractérisé en ce que la position du point d'oscillation (0) varie en position transversale le long de l'axe (Q2), ledit axe (Q2) résultant de l'intersection des plans (P2) et (P3).

18. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 15 caractérisé en ce que la position du point d'oscillation (0) varie en position verticale le long de l'axe vertical (Q3), ledit axe (Q3) résultant de l'intersection des plans (P1) et (P2).

19. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 14 caractérisé en ce que les axes (Q1), (Q2) 24 2885315 et (Q3) se déplacent selon les trois dimensions de l'empilement, horizontalement, verticalement et transversalement.

20. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 2 à 19 caractérisé en ce que la position du point d'oscillation (0) résulte de l'intersection des axes (QI), (Q2), (Q3), en toute position à l'intérieur ou à l'extérieur de l'empilement (1).

21. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 à 20 caractérisé en ce que l'oscillation s'effectue selon l'angle a d'oscillation situé dans le plan vertical (P1), dont la valeur varie de 0 à 180 en valeur absolue et est préférentiellement comprise entre 15 et 130 .

22. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 13 à 20 caractérisé en ce que l'oscillation s'effectue selon l'angle (3 d'oscillation, situé dans le plan vertical (P2), dont la valeur varie de 0 à 180 et est préférentiellement comprise entre 5 et 120 .

23. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 à 22 caractérisé en ce que l'oscillation selon les angles a et (3 est séquentielle, consistant en une inclinaison suivie d'un temps d'arrêt en position inclinée.

24. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 à 22 caractérisé en ce que l'oscillation selon les angles a et (3 est un mouvement de va-et-vient continu.

25. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 à 24 caractérisé en ce que l'égouttage est accéléré par une mise et/ou un maintien en inclinaison de l'empilement des pièces de bois selon l'un et/ou l'autre des angles a et R. 2885315

26. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 25 caractérisé en ce que la composition de traitement non absorbée par l'empilement de pièces de bois est récupérée sur le fond de l'enceinte, filtrée et recyclée à l'aspersion.

27. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 26 caractérisé en ce que l'empilement est traité sur sa surface inférieure par retournement complet dudit empilement à l'intérieur de l'enceinte.

28. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 12 à 26 caractérisé en ce que l'empilement est traité sur sa surface inférieure par redressement complet de l'empilement (1) pour un angle a égal à 90 .

29. Procédé de traitement selon revendications 1 à 26 caractérisé en traité sur sa surface inférieure composition aqueuse de traitement par positionné ou se déplaçant sous la l'empilement.

30. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 26 caractérisé en ce que l'empilement est traité sur sa surface inférieure par contact de surface à surface entre la face inférieure dudit empilement et une nappe liquide de la composition aqueuse de traitement.

31. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 30 caractérisé en ce que la matière active présente dans la composition aqueuse de traitement est choisie dans le groupe constitué par les agents de traitement biocides, ayant capacité à éliminer les bactéries, les microorganismes, l'une au moins des ce que l'empilement est par projection de la un moyen de projection surface inférieure de les champignons, les parasites, les insectes cellulophages, et/ou par les agents ayant capacité à modifier les caractéristiques intrinsèques du bois, en particulier à retarder son inflammation par des agents ignifugeants, à améliorer sa résistance à l'eau par des agents hydrofuges, à modifier sa couleur par des agents colorants et à augmenter sa résistance au rayonnement ultraviolet par des agents anti-UV.

32. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 31 caractérisé en ce que la composition aqueuse de traitement contient entre 1% et 25% en poids et préférentiellement entre 5% et 12% en poids de matière active dans le cas d'un traitement biocide et contient entre 0,5% et 5% en poids de matière active dans le cas d'un traitement hydrofuge, ignifuge, de coloration, anti-UV, ces matières actives étant prises seules ou en mélange.

33. Procédé de traitement selon l'une au moins des revendications 1 à 32 caractérisé en ce que des agents de régulation de la viscosité et de mouillabilité sont ajoutés dans la composition aqueuse de traitement.

34. Utilisation du procédé de traitement selon les revendications 1 à 33 pour le traitement d'empilement de pièces de bois ouvrées dans une enceinte de traitement mettant en oeuvre au plus 1000 litres de la composition de __traitement et préférentiellement au plus 500 litres de ladite composition de traitement.