FR2863046A1 - Munition - Google Patents

Abstract

Munition, caractérisée en ce qu'elle comprend un projectile sous-calibré (1), monobloc, ayant une pointe (11) à l'avant se poursuivant vers l'arrière par un corps (12) et une queue (13), un conteneur (2) globalement cylindrique, de section correspondant à celle du canon de l'arme, réalisé en une matière à faible densité par rapport à celle du projectile (1), avec un logement (21) recevant le projectile et de forme extérieure anti-aérodynamique permettant de freiner la munition en accompagnant le projectile (1) mais en le libérant à l'impact.

Description

Domaine de l'invention

La présente invention concerne une munition avec un projectile souscalibré.

Il existe de multiples formes de telles munitions.

La présente invention a pour but de développer une munition à projectile sous-calibré ou une gamme de munitions à projectiles sous-calibrés, économiques, permettant de freiner le projectile et de le faire basculer à un moment donné sur sa trajectoire pour lui éviter d'aller trop loin pour certains types d'utilisation, par exemple des interventions en zone urbaine.

Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un projectile du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'elle comprend un projectile sous-calibré, monobloc, ayant une pointe à l'avant se 15 poursuivant vers l'arrière par un corps et une queue, - un conteneur globalement cylindrique, de section correspondant à celle du canon de l'arme, réalisé en une matière à faible densité par rapport à celle du projectile, avec un logement recevant le projectile et de forme extérieure anti-aérodynamique permettant de freiner la muni- tion en accompagnant le projectile mais en le libérant à l'impact.

Le projectile sous-calibré est avantageusement réalisé en acier ou en un assemblage alliage - cuivre ou un alliage de cuivre - tungstène. Il peut avoir un faible diamètre pour constituer un dard ou un dia-mètre plus grand augmentant jusqu'à un diamètre de projectile marteau.

Ce projectile fait corps avec un conteneur en une matière à faible densité, en particulier une densité inférieure à 2,5. Cette matière est, par exemple, une matière plastique ou une pâte à papier plastifiée ou autre matière composite inerte. Cette matière peut contenir, comme additif, un agent lubrifiant, un agent opacifiant, pour visualiser la matière aux rayons X. De façon générale, le conteneur a une forme extérieure constante quel que soit le projectile sous-calibré qu'il reçoit. Cela signifie que cette munition peut être tirée avec une même arme quel que soit le projectile intégré dans le conteneur. Le conteneur a une partie avant (le fond) ou tête de faible épaisseur avec, de préférence, des zones de rupture qui facilitent son ouverture au moment de l'impact tout en restant solidaires du projectile sous-calibré sur toute]la trajectoire jusqu'à l'arrivée sur l'impact.

De façon avantageuse, le conteneur est formé de deux parties, une enveloppe constituant l'avant de la munition, recevant le projectile et un bouchon chevauchant la queue du projectile et fermant l'ouverture arrière de l'enveloppe en étant encastré dans cette ouverture.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le conteneur est réalisé par injection ou surmoulage du projectile.

Même s'il est possible de surmouler le conteneur sur le projectile, il est intéressant de réaliser celui-ci comme spécifié ci-dessus en deux parties, moulées, et qui se referment sur le projectile sous-calibré avec le bouchon après mise en place du projectile.

De façon avantageuse, le conteneur laisse un espace libre à l'arrière du corps et de la queue du projectile pour permettre un déplace-ment du conteneur par rapport au projectile au départ du coup.

Cet espace libre permet un mouvement relatif au moment du départ du coup. Ce mouvement relatif est utilisable de façon particulièrement avantageuse pour communiquer une impulsion de rotation à la munition et, en particulier, grâce à un corps de projectile rainuré par des rainures ou des nervures inclinées par rapport à l'axe du projectile. Ces rainures / nervures peuvent suivre un tracé hélicoïdal avec un pas im- portant. Cet ensemble de rainures ou des nervures périphériques s'accroche dans la surface intérieure du conteneur et transforme une partie du mouvement de translation du conteneur au début de la trajectoire, après le départ du coup, par un effet de vissage sur le projectile encore immobile; ce mouvement de vissage se fait sur la distance libre entre l'arrière du projectile et le fond du conteneur.

De façon avantageuse, le bouchon est fixé à l'ouverture du conteneur par un enclipsage ou par des nervures périphériques.

Suivant une autre caractéristique, la queue et, le cas échéant, le corps du projectile sont munis d'un perçage d'allègement réali- sé dans l'axe pour déplacer le centre de gravité de l'ensemble conteneur - projectile vers l'avant.

Pour limiter la portée du projectile, il est intéressant de réa- liser dans la surface extérieure du conteneur, près de la partie arrière, une gorge périphérique constituant un déflecteur. Cette gorge peut également être remplacée par une répartition de cavités. Enfin pour éviter la formation d'un coussin d'air comprimé à l'intérieur du conteneur à l'avant du projectile, le conteneur comporte un perçage débouchant à l'extérieur.

Cette communication peut également se faire par un méplat ou une rainure longitudinale sur le corps du projectile.

Suivant une autre caractéristique, le projectile sous calibré comporte une collerette périphérique bordant sa pointe et se prolongeant 5 par la partie cylindrique et la queue du projectile.

Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de différents modes de réalisation représentés à échelle très agrandie dans les dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation d'une munition selon l'invention, la figure 2 est une demi-vue en coupe axiale d'une première variante de réalisation de la munition, la figure 3 est une demi-vue en coupe axiale d'un autre mode de réali-15 sation de la munition concernant la forme du conteneur, la figure 4 est une demi-vue en coupe d'un troisième mode de réalisation de la munition, la figure 5 montre une demi-coupe d'une autre variante d'une munition selon l'invention.

Description de modes de réalisation

La figure 1 montre de façon générale et à échelle très agrandie un premier mode de réalisation d'une munition selon l'invention représentée suivant une demi-vue en coupe. Cette munition d'axe de symétrie XX se compose d'un projectile sous-calibré 1 monobloc et d'un conteneur 2. Le projectile 1 comprend à l'avant une pointe 11 puis un corps 12 correspondant à la partie de plus grand diamètre et l'ensemble se termine par une queue 13. Le corps 12 présente une zone avant tronconique 121 suivie d'une zone cylindrique 122 de grand diamètre et enfin d'une zone cylindrique de diamètre réduit 123. La queue 13 est de préfé- rence de forme tronconique, la petite base étant tournée vers l'arrière. Cette queue 13 rejoint le corps 12 par un décrochement.

Le conteneur 2 qui reçoit le projectile 1 sous-calibré est une pièce réalisée en une matière de faible densité par rapport à celle du projectile 1. Alors que le projectile est de préférence en acier ou en un alliage de cuivre ou de cuivre-tungstène, le conteneur est une pièce en matière plastique moulée ou en une matière de ce type telle que de la pâte à pa- pier, plastifiée pour ne pas être abrasive et bien glisser dans le canon de l'arme. Ce conteneur 2 de forme globalement cylindrique définit un loge- ment 21 dans lequel se place le projectile 1. Ce conteneur a une forme globalement anti-aérodynamique pour permettre de freiner le projectile et de le faire tomber rapidement après qu'il ait parcouru la distance relativement courte prévue.

Le conteneur 2 se compose à l'avant d'une pointe 22, conique, à génératrice droite ou courbe qui se poursuit vers l'arrière par une première partie cylindrique 23 formée ici d'une structure annulaire à section en créneau, puis par une partie centrale 24 de diamètre réduit et vers l'arrière par une jupe 25 dont l'ouverture 26 reçoit un bouchon 3 fermant le logement 21 une fois le projectile 1 mis en place.

Dans le cas d'un projectile sans pointe, le conteneur peut avoir un fond plat, voire concave, pour augmenter ses caractéristiques antiaérodynamiques.

L'assemblage du conteneur 2 et sa fermeture avec le bou- chon 3 se fait par une liaison de type labyrinthe ou à. enclipsage constituée par le profil de l'ouverture 26. Ce profil est composé d'une succession d'arrondis, de manière à bien retenir le bouchon 3 dans le conteneur sans que le bouchon ne puisse avancer ou reculer. Le bouchon 3 de forme globalement tronconique, creuse, comporte dans sa partie avant une cavité tronconique 31 destinée à chevaucher la queue du projectile 11. Sous cette cavité 31 il y a un évidement 32 destiné à alléger le bouchon 3.

L'ensemble constitué par le conteneur 2 et son bouchon 3 est de préférence symétrique en rotation par rapport à l'axe XX. Selon l'exemple représenté à la figure 1, la munition se réalise en fabriquant sé- parément l'enveloppe 2, son bouchon 3 et le projectile:l puis en plaçant le projectile 1 dans l'enveloppe que l'on ferme avec le bouchon 3. Le bouchon est encastré dans la jupe 25 de l'enveloppe pour y être bien accroché et ne pas s'en séparer au départ du coup de façon que le conteneur 2 reste solidaire du projectile 11 jusqu'à l'arrivée sur l'impact.

Selon la variante de réalisation de la figure 2 dans laquelle on utilisera les mêmes références que ci-dessus pour désigner les mêmes éléments, le projectile 1 comporte, au niveau de sa queue 13, et éventuellement de la partie arrière du corps 12, une cavité 14 de préférence cylindrique circulaire alignée sur l'axe XX. Cette cavité 14 qui peut avoir différentes profondeurs indiquées par les fonds 141, 142 ou 143 permet de modifier la position du centre de gravité du projectile 1 ou plus généralement de la munition c'est-à-dire l'ensemble constitué par le projectile 1 et le conteneur 2.

En l'absence de cavité 14 le centre de gravité occupe la position Go; si l'on réalise une première cavité jusqu'au fond 141, on fera avancer le centre de gravité jusqu'à la position G1. Si l'on augmente la profondeur de la cavité jusqu'au fond 142 on aura déplacé le centre de gravité jusqu'au point G2 et enfin si l'on poursuit et agrandit la cavité 14 jusqu'au fond 143 le centre de gravité sera déplacé jusqu'au point G3.

Cette modification de la position du centre de gravité per-met avec une seule forme de projectile et une seule forme de conteneur, de réaliser une munition ayant des caractéristiques différentes c'est-à-dire dont la trajectoire, si la munition doit rapidement tomber, se terminera d'une manière plus ou moins brusque suivant la position du centre de gravité, si le projectile ne rencontre pas sa cible.

La figure 3 montre une autre variante de réalisation de la munition selon l'invention. Cette variante se distingue des modes de réali- sation ci-dessus par une gorge 27 périphérique, réalisée à l'extrémité de la partie rétrécie 24 du conteneur 2 de manière à augmenter l'effet non aérodynamique du conteneur et de la munition. Dans ce cas également la partie avant 23 de l'enveloppe est remplacée par une partie pleine c'està-dire non nervurée 23'.

Selon une variante non représentée, la gorge 27 peut également être remplacée par une répartition de cavités de section semblable mais qui ne communiquent pas, dans la direction périphérique de l'enveloppe. Les autres parties de cette munition sont les mêmes que dans les modes de réalisation précédents.

La figure 4 montre une autre variante de l'invention. Dans cette variante, le projectile 1 a une longueur inférieure à celle du loge-ment 21 du conteneur de façon à laisser subsister derrière la queue 13 un espace libre EL de hauteur Hl suivant l'axe XX. Il subsiste également dans ce cas un espace libre de hauteur H2 entre le bord supérieur 33 du bouchon 3 et la partie arrière 123 du corps du projectile 1 ou épaulement de cette partie arrière 123 du corps 12.

Cet espace libre EL permet au départ du coup à l'enveloppe 2 d'avancer par rapport au projectile 1 avant que celui-ci ne soit lui-même propulsé. Ce mouvement initial, indépendant peut être mis à profit pour communiquer une impulsion de rotation à la munition. Pour cela il est avantageux que la partie 122 du corps 12 comporte des rainu- res / nervures 125 inclinées par rapport à l'axe XX et se présentant no- tamment suivant des segments d'hélice. Cette partie 122 peut coopérer avec la surface intérieure 28 du logement 21 du conteneur 2 pour engrener avec cette surface et produire un mouvement de rotation relative du fait de l'avancée de l'enveloppe 2 par rapport au projectile 1 sur une distance correspondant sensiblement à la hauteur Hl de l'espace li- bre EL; hauteur qui est inférieure à la hauteur H2 entre le bord 33 du bouchon 3 et l'épaulement entre la partie arrière 123 du corps 12 et la queue 13.

La partie rainurée 122 peut être formée par des nervures c'est-à-dire des éléments en relief ou par des rainures c'est-à-dire des parties en creux. Dans le cas de ces modes de réalisation, le projectile 1 est, de préférence, enfoncé de force dans le logement 21 du conteneur 2.

Les différentes caractéristiques des modes de réalisation des figures 1 à 4 peuvent être combinées. C'est ainsi qu'en plus de l'espace libre EL à l'arrière de la queue 13 du projectile 11 de la figure 4, cette queue et une partie du corps peuvent avoir un évidement 14 pour déplacer le centre de gravité.

La surface extérieure du conteneur peut également être modifiée et correspondre à l'une des variantes telle que celles représentées à la figure 3 ou à la figure 4.

La figure 5 montre un quatrième mode de réalisation d'une munition selon l'invention représentée suivant une demi-vue en coupe. Cette munition d'axe de symétrie XX se compose d'un projectile sous-calibré la monobloc et d'un conteneur 2a. Le projectile la comprend à l'avant une pointe 1 la puis un corps 12a correspondant à la partie de plus grand diamètre et l'ensemble se termine par une queue 13a. Le corps 12a présente une zone avant tronconique 121a bordée par une collerette cylindrique 122a et enfin d'une zone cylindrique 123a. La queue 13a est de préférence de forme tronconique, la petite base étant tournée vers l'arrière.

La collerette 122a de forme effilée vers l'avant rejoint la vase de la pointe lla par une gorge 124a à fond éventuellement arrondi mais constituant néanmoins une amorce de rupture à l'impact permettant à la collerette de se détacher selon la ligne de rupture 125a indiquée schématiquement et permettant une éventuelle fragmentation à l'impact. Cette collerette 124a peut être continue ou discontinue en périphérie.

Le conteneur 2a qui reçoit le projectile la sous-calibré est une pièce réalisée en une matière de faible densité par rapport à celle du projectile la. Le projectile est de préférence en acier ou en un alliage de cuivre ou de cuivre-tungstène. Le conteneur est en matière plastique moulée ou en une matière de ce type telle que de la pâte à papier, plastifiée pour ne pas être abrasive et bien glisser dans le canon de l'arme.

Le conteneur 2a se compose à l'avant d'une pointe 22a, co- nique, à génératrice courbe qui se poursuit vers l'arrière par une première partie cylindrique 23a formée d'une structure annulaire à section en créneau, puis par une partie centrale 24a de diamètre réduit et vers l'arrière par une jupe 25a dont l'ouverture 26a reçoit un bouchon 3a fermant le logement 21a une fois le projectile la mis en place.

A la jonction entre la pointe 22a et la partie cylindrique 23a, le conteneur descend en partie 231a dans la gorge 124a pour renforcer le conteneur et éviter son découpage par la collerette 122a au départ du coup sans toutefois gêner le fonctionnement du projectile à son arrivée sur l'objectif au moment de l'impact.

Le conteneur 2a de forme globalement cylindrique définit un logement 21a dans lequel se place le projectile la. Cette forme globalement antiaérodynamique permet de freiner le projectile et de le faire tomber rapidement après qu'il ait parcouru la distance relativement courte prévue.

Il est à remarquer que le projectile 1 peut également être intégré au conteneur 2 par injection ou surmoulage du conteneur sur le projectile. Le procédé est particulièrement intéressant pour le mode de réalisation de la figure 5 car il évite la réalisation de deux noyaux de moule dont l'un a une forme relativement compliquée.

En car d'injection, la partie 231a qui descend dans la gorge 124a s'y enfonce plus ou moins, formant un coin intéressant pour la stabilité au départ du coup et aussi pour la fragmentation à l'impact.

Enfin la réalisation telle que décrite ci-dessus avec un con-teneur réalisé au préalable avec son logement et son bouchon, constitue une solution très économique car la réalisation de la munition se fait simplement par la mise en place du projectile dans l'enveloppe puis le scelle-ment de l'enveloppe par le bouchon.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 ) Munition, caractérisée en ce qu' elle comprend - un projectile sous-calibré (1), monobloc, ayant une pointe (11) à l'avant se poursuivant vers l'arrière par un corps (12) et une queue (13), - un conteneur (2) globalement cylindrique, de section correspondant à celle du canon de l'arme, réalisé en une matière à faible densité par rapport à celle du projectile (1), avec un logement (21) recevant le pro- lo jectile et de forme extérieure anti-aérodynamique permettant de freiner la munition en accompagnant le projectile (1) mais en le libérant à l'impact.

2 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le conteneur (2) est formé de deux parties, une enveloppe (22, 23, 24, 25) constituant l'avant de la munition, recevant le projectile (1) et un bouchon (3) chevauchant la queue (13) du projectile (1) et fermant l'ouverture arrière (26) de l'enveloppe en étant encastré dans cette ouverture.

3 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le conteneur (2) laisse un espace libre (EL) à l'arrière du corps (12) et de la 25 queue (13) du projectile (1) pour permettre un déplacement du conteneur (2) par rapport au projectile (1) au départ du coup..

4 ) Munition selon la revendication 3, caractérisée en ce que le corps (12) a une surface extérieure rainurée par des rainures / nervures (125) inclinées par rapport à l'axe (XX) du projectile, notamment suivant un tracé hélicoïdal, pour communiquer une impulsion de rotation à la munition au départ du coup par la translation initiale du conteneur (2) par rapport au projectile (1).

5 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que la queue (13) et, le cas échéant, le corps (12) du projectile (1) sont munis d'un perçage d'allègement (14) réalisé dans l'axe (XX) pour déplacer le centre de gravité (G) de l'ensemble conteneur - projectile vers l'avant.

6 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que la surface extérieure du conteneur (2) comporte une gorge périphérique (27) au niveau de sa partie arrière pour former un déflecteur.

7 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que la surface extérieure du conteneur (2) comporte une répartition périphérique de cavités au niveau de l'arrière du conteneur pour former un déflecteur.

8 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'avant du conteneur présente au moins un perçage pour l'évacuation de l'air de l'intérieur du conteneur lorsqu'on y enfonce le projectile.

9 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le conteneur est réalisé par injection ou surmoulage du projectile (1, la).

10 ) Munition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le projectile sous calibré (la) comporte une collerette (122a) périphérique bordant sa pointe (11 a) et se prolongeant par la partie cylindrique (123a) et la queue (13a) du projectile.