FR2662789A1 - Projectile d'exercice pour canon automatique. - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un projectile comportant en partie supérieure une coiffe (1) en matière plastique, et en partie inférieure un corps de projectile (2) relié à ladite coiffe et présentant une ceinture annulaire de guidage (9) en matière plastique. Selon l'invention, le corps de projectile (2) présente une gorge de ceinture (4) dans laquelle débouche au moins un canal de liaison (6, 8) dont l'autre extrémité débouche en partie supérieure dudit corps; la matière constitutive de la coiffe (1) se prolonge inférieurement dans les canaux de liaison (6, 8) jusqu'à la ceinture annulaire de guidage (9) pour constituer un ensemble monobloc en matière plastique incluant la coiffe (1) et la ceinture annulaire (9), ledit ensemble résultant d'une injection par surmoulage sur le corps de projectile (2), de telle sorte que la coiffe (1) soit directement reliée à la ceinture annulaire de guidage (9) par la matière remplissant les canaux de liaison (6). Application à la réalisation d'un projectile d'exercice semi-plastique à faible coût de fabrication.
Description
L'invention concerne un projectile d'exercice pour canon automatique, comportant en partie supérieure une coiffe en matière plastique, et en partie inférieure un corps de projectile relié à ladite coiffe et présentant une ceinture annulaire de guidage en matière plastique.
I1 convient de noter que le domaine concerné n'est pas celui des projectiles d'exercice capables de se désintégrer immédiatement à la sortie du tube de l'arme, conformément à la technique dénommée "break up" par les spécialistes du domaine.
Les projectiles d'exercice concernés sont au contraire ceux qui permettent une balistique extérieure, et donc un tir sur cible.
Le but recherché est en général de concevoir la structure du projectile d'exercice de telle façon que l'on puisse obtenir une configuration de tir opérationnelle, en reproduisant la balistique intérieure et extérieure des munitions réelles.
On a rapidement abandonné le concept d'un projectile d'exercice lourd et entièrement métallique, pour préférer une coiffe rapportée, en matière plastique ou en métal léger.
Cette technique peut être illustrée en mentionnant les brevets français N" 2 364 427, N" 2 453 387 et NO 2 363 776, ainsi que la demande de brevet européen N" 0 346 779.
La coiffe rapportée est réalisée séparément, puis montée ensuite sur le corps de projectile, la liaison étant assurée par collage, vissage, clipsage, ou encore par ancrage obtenu en réalisant une déformation de la partie supérieure du corps de projectile.
Outre un coût de fabrication élevé, le comportement de ce type de projectile ne donne pas toujours satisfaction, principalement en raison de la faiblesse de la liaison entre la coiffe et le corps de projectile.
En effet, compte tenu des températures élevées (environ 100"C) rencontrées lors de la balistique extérieure, la coiffe peut se ramollir, et avoir tendance à s'éjecter en cours de trajectoire. Ceci oblige à utiliser des matériaux très résistants, et donc onéreux.
Un autre problème se pose au niveau de la ceinture de guidage qui est rapportée sur le corps principal, en étant logée dans une gorge de ceinture.
Une telle ceinture est habituellement prévue sur les projectiles d'exercice classiques, car elle permet de moins user le tube de l'arme, et elle intervient favorablement pour la prise de rayures lorsque le tube est rayé (projectiles giratoires), et par conséquent pour la précision de la trajectoire.
La technique habituellement utilisée est de rapporter la ceinture de guidage en matière plastique par surmoulage sur un culot métallique, ladite ceinture étant logée dans une gorge de ceinture dont le profil est en queue d'aronde et dont le fond forme un court cylindre lisse coaxial au culot.
Cependant, en dépit du profil en queue d'aronde, il est apparu que l'ancrage de la ceinture de guidage reste encore imparfait : en effet, sous l'effet combiné de la force centrifuge très élevée (la vitesse de rotation est de l'ordre de 120 000 tr/min., ce qui correspond à une accélération radiale de 30 000 g) et de la température, le risque de désancrage de la ceinture subsiste.
On a par ailleurs proposé de réaliser une coiffe creuse se prolongeant inférieure ment par un manchon cylindrique logeant une charge intérieure servant de lest, et présentant une protubérance annulaire formant ceinture de guidage, comme illustré dans le brevet français N" 2 250 092.
Cependant, il s'agit de projectiles d'exercice désintégrables à l'impact sur cible (coiffe fragmentable), de sorte que la liaison entre coiffe et ceinture, assurée par une paroi cylindrique mince et frangible, ne présente pas un degré de fiabilité satisfaisant.
L'invention a pour objet de réaliser un projectile d'exercice dont la liaison entre coiffe et corps de projectile soit forte et fiable, même dans le cas de projectiles giratoires ou gyroscopiques utilisés avec des tubes rayés.
L'invention a également pour objet d'améliorer la liaison d'ancrage de la ceinture de guidage en matière plastique par rapport au corps de projectile.
L'invention a aussi pour objet de réaliser un projectile d'exercice de conception simple et dont le coût de fabrication est très sensiblement abaissé par rapport aux projectiles connus.
L'invention a enfin pour objet de concevoir un projectile d'exercice présentant une grande stabilité en balistique extérieure, une très bonne précision, et un coefficient balistique identique à celui des projectiles de combat de façon à reproduire aussi fidèlement que possible la trajectoire des projectiles réels.
I1 s'agit plus particulièrement d'un projectile d'exercice pour canon automatique, comportant en partie supérieure une coiffe en matière plastique, et en partie inférieure un corps de projectile relié à ladite coiffe et présentant une ceinture annulaire de guidage en matière plastique, caractérisé par le fait que le corps de projectile présente une gorge de ceinture dans laquelle débouche au moins un canal de liaison dont l'autre extrémité débouche en partie supérieure dudit corps, et que la matière constitutive de la coiffe se prolonge inférieurement dans ledit ou lesdits canaux de liaison jusqu'à la ceinture annulaire de guidage ancrée dans ladite gorge de ceinture pour constituer un ensemble monobloc en matière plastique incluant ladite coiffe et ladite ceinture annulaire, ledit ensemble résultant d'une injection de matière plastique par surmoulage sur ledit corps de projectile, de telle sorte que la coiffe soit directement reliée à la ceinture annulaire de guidage par la matière remplissant ledit ou lesdits canaux de liaison.
Selon un mode de réalisation préféré, le corps de projectile présente un alésage central borgne dans lequel débouchent le ou les canaux de liaison.
Avantageusement alors, le projectile d'exercice comporte au moins deux canaux de liaison, ces canaux s'étendant dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe du projectile.
De préférence, l'alésage central borgne se prolonge inférieurement au-delà des orifices des canaux de liaison, et/ou est etagé, la plus grande section dudit alésage débouchant en partie supérieure du corps de projectile. En particulier, l'alésage central borgne présente en partie supérieure des rainures annulaires ou un filetage, afin d'améliorer l'ancrage axial de la coiffe.
Selon un première variante, le corps de projectile présente en partie supérieure une excroissance centrale conique en contre-dépouille traversée par l'alésage central dudit corps, ladite excroissance constituant un pion améliorant l'ancrage axial de la coiffe.
De préférence, la couronne annulaire entourant la base de l'excroissance centrale est conique ; avantageusement aussi, le bord supérieur de l'excroissance centrale présente un moletage ou tout relief analogue, afin d'améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe.
Selon une deuxième variante, le corps de projectile présente en partie supérieure une couronne cylindrique crénelée, afin d'améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe. De préférence alors, la couronne cylindrique crénelée est de même diamètre extérieur que le corps de projectile, et présente des créneaux définissant des encoches radiales à facettes parallèles.
Selon une troisième variante, le corps de projectile présente en partie supérieure une protubérance centrale tubulaire traversée coaxialement par l'alésage central dudit corps, ladite protubérance améliorant la résistance à la flexion de la coiffe par rapport au corps de projectile. Avantageusement, la protubérance tubulaire présente des fentes longitudinales pour améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe et faciliter le passage de la matière lors de l'injection.
Selon une quatrième variante, le projectile d'exercice comporte un profilé central de renfort passant dans l'alésage central du corps de projectile, ledit profilé saillant supérieurement au-dessus de la protubérance tubulaire et s'étendant inférieurement jusqu'au fond dudit alésage central. En particulier, le profilé central de renfort présente une section de forme étoilée, et une extrémité inférieure effilée dans la zone de l'orifice du ou des canaux de liaison.
I1 est avantageux, dans le cadre des troisième et quatrième variantes de prévoir que la couronne annulaire entourant la base de la protubérance tubulaire est conique.
Selon une cinquième variante, le projectile d'exercice comporte au moins deux gorges de ceinture décalées axialement, les canaux de liaison associés s'étendant dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe du projectile, et étant de préférence décalés angulairement pour deux gorges de ceinture adjacentes.
Par ailleurs, la coiffe en matière plastique peut former une ogive pleine, ou encore présenter, conformément à une sixième variante, un alésage central borgne débouchant en partie supérieure de ladite coiffe, cette coiffe recevant une pointe balistique rapportée pour fermer ledit alésage.
Selon un autre mode de réalisation, le corps de projectile comporte au moins un canal de liaison dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe du projectile tout en étant décalé par rapport à celui-ci, ledit ou lesdits canaux s'étendant depuis le bord supérieur dudit corps pour déboucher inférieurement directement dans la gorge de ceinture.
De préférence alors, le corps de projectile présente supérieurement une tige centrale cylindrique améliorant la résistance à la flexion de la coiffe par rapport audit corps.
D'une façon générale, que les canaux de liaison s'étendent radialement ou axialement, il est avantageux que ces canaux soient répartis angulairement.
De préférence également, la gorge de ceinture présente une section en queue d'aronde, le ou les canaux de liaison débouchant dans ladite gorge au niveau du fond de celle-ci.
Avantageusement enfin, la matière plastique constituant l'ensemble monobloc incluant la coiffe et la ou les ceintures annulaires de guidage est une matière plastique injectable à fort pourcentage de rétreint, afin d'améliorer l'ancrage de ladite coiffe et/ou de ladite ceinture annulaire de guidage ; en particulier, la matière plastique injectable est un polyamide 6-6 ou un polyacétal.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant des modes de réalisation particuliers, en référence aux figures où: - la figure 1 illustre en coupe axiale un projectile d'exercice conforme à
l'invention, dont le corps de projectile comporte un alésage central dans
lequel débouchent plusieurs (ici quatre) canaux de liaison - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, permettant de mieux
distinguer la disposition des canaux de liaison - la figure 3 illustre en coupe axiale une première variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une excroissance centrale
conique en contre-dépouille - la figure 4 illustre en coupe axiale une deuxième variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une couronne cylindrique crénelée - les figures 5 et 6 illustrent, respectivement en coupe axiale et en vue de
dessus, un corps de projectile à couronne supérieure crénelée, avec ici
huit créneaux, conformément à la variante précitée - la figure 7 illustre en coupe axiale une troisième variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une protubérance centrale
tubulaire, ici à fentes longitudinales - la figure 8 est une coupe axiale illustrant une quatrième variante,
apparentée à la variante précitée, dans laquelle le projectile comporte un
profilé central de renfort, dont la section est ici de forme étoilée ou
cruciforme (le profilé n'a pas été hachuré pour la clarté de la figure) - la figure 9 illustre en coupe axiale une cinquième variante, dans laquelle
le projectile comporte plusieurs ceintures (ici deux) décalées axialement;; - la figure 10 est une coupe selon X-X de la figure 9, permettant de mieux
distinguer la disposition des canaux de liaison, avec un décalage
angulaire pour les ceintures adjacentes - la figure 11 illustre en coupe axiale une sixième variante, dans laquelle
la coiffe présente un alésage borgne recevant une pointe balistique rapportée - la figure 12 est une coupe axiale illustrant un autre mode de réalisation,
dans lequel le ou les canaux de liaison sont disposés axialement - la figure 13 est une ocupe selon XIII-XIII de la figure 12, illustrant la
disposition des canaux de liaison (ici trois canaux sont prévus) - la figure 14 illustre en coupe un moule permettant de réaliser le
projectile de l'invention, selon une injection de matière plastique par
surmoulage sur le corps de projectile, avec un moule supérieur et un
moule inférieur formé de deux demi-coquilles, l'injection se faisant ici
par le haut (l'injection pourrait aussi être réalisée par la ceinture, en
utilisant un canal de liaison comme buse d'injection pour former la
coiffe).
l'invention, dont le corps de projectile comporte un alésage central dans
lequel débouchent plusieurs (ici quatre) canaux de liaison - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, permettant de mieux
distinguer la disposition des canaux de liaison - la figure 3 illustre en coupe axiale une première variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une excroissance centrale
conique en contre-dépouille - la figure 4 illustre en coupe axiale une deuxième variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une couronne cylindrique crénelée - les figures 5 et 6 illustrent, respectivement en coupe axiale et en vue de
dessus, un corps de projectile à couronne supérieure crénelée, avec ici
huit créneaux, conformément à la variante précitée - la figure 7 illustre en coupe axiale une troisième variante, dans laquelle
le corps de projectile présente supérieurement une protubérance centrale
tubulaire, ici à fentes longitudinales - la figure 8 est une coupe axiale illustrant une quatrième variante,
apparentée à la variante précitée, dans laquelle le projectile comporte un
profilé central de renfort, dont la section est ici de forme étoilée ou
cruciforme (le profilé n'a pas été hachuré pour la clarté de la figure) - la figure 9 illustre en coupe axiale une cinquième variante, dans laquelle
le projectile comporte plusieurs ceintures (ici deux) décalées axialement;; - la figure 10 est une coupe selon X-X de la figure 9, permettant de mieux
distinguer la disposition des canaux de liaison, avec un décalage
angulaire pour les ceintures adjacentes - la figure 11 illustre en coupe axiale une sixième variante, dans laquelle
la coiffe présente un alésage borgne recevant une pointe balistique rapportée - la figure 12 est une coupe axiale illustrant un autre mode de réalisation,
dans lequel le ou les canaux de liaison sont disposés axialement - la figure 13 est une ocupe selon XIII-XIII de la figure 12, illustrant la
disposition des canaux de liaison (ici trois canaux sont prévus) - la figure 14 illustre en coupe un moule permettant de réaliser le
projectile de l'invention, selon une injection de matière plastique par
surmoulage sur le corps de projectile, avec un moule supérieur et un
moule inférieur formé de deux demi-coquilles, l'injection se faisant ici
par le haut (l'injection pourrait aussi être réalisée par la ceinture, en
utilisant un canal de liaison comme buse d'injection pour former la
coiffe).
La figure 1 illustre un projectile d'exercice P pour canon automatique conforme à l'invention. Ce projectile comporte en partie supérieure une coiffe 1 en matière plastique, et en partie inférieure un corps de projectile 2 relié à ladite coiffe et présentant une ceinture annulaire de guidage en matière plastique 9.
Conformément à un aspect essentiel de l'invention, le corps de projectile 2 présente une gorge de ceinture 4 dans laquelle débouche au moins un canal de liaison 6, 8 dont l'autre extrémité débouche en partie supérieure dudit corps, et la matière constitutive de la coiffe 1 se prolonge inférieurement dans ledit ou lesdits canaux de liaison jusqu'à la ceinture annulaire de guidage 9 ancrée dans la gorge de ceinture 4 pour constituer un ensemble monobloc en matière plastique incluant ladite coiffe et ladite ceinture annulaire, cet ensemble résultant d'une injection de matière plastique par surmoulage sur le corps de projectile 2, de telle sorte que la coiffe 1 soit directement reliée à la ceinture annulaire de guidage 9 par la matière remplissant le ou les canaux de liaison.
Le projectile d'exercice ainsi réalisé ne comporte que deux éléments, à savoir le corps 2, et l'ensemble monobloc incluant la coiffe 1 et la ceinture de guidage 9. n parvient ainsi à réaliser un excellent ancrage, tant axialement qu'en rotation, entre la coiffe du projectile et le corps de celui-ci.
La notion de "canal de liaison" doit être comprise dans un sens large dans le cadre de la présente invention : dans le mode de la figure 1, et dans plusieurs modes de réalisation qui seront décrits ci-après, le corps de projectile présente un alésage central dans lequel débouche des branches ou canaux de liaison menant à la gorge de ceinture ; par contre, dans le mode de réalisation tel qu'illustré en figure 12 et qui sera décrit plus loin, et les canaux de liaison sont disposés axialement, c'est-à-dire que leur axe est sensiblement parallèle à l'axe du projectile d'exercice.De ce fait, selon le premier mode de réalisation, l'expression "canal de liaison" englobe à la fois l'alésage central du corps de projectile et les branches de liaison débouchant dans ledit alésage central ; dans d'autres modes de réalisation, les canaux de liaison assurent directement la communication entre la gorge de ceinture et la partie supérieure du corps de projectile.
Ainsi que cela est illustré sur la figure I, le corps de projectile 2 présente une gorge de ceinture 4 de section en queue d'aronde, dans laquelle débouchent des branches ou canaux de liaison 6 au niveau du fond de celle-ci. Le projectile comporte ici un ensemble de quatre canaux de liaison 6, s'étendant dans des directions orthogonales, ainsi que cela ressort de la coupe de la figure 2. Les canaux de liaison 6 s'étendent dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe 50 du projectile, de façon que l'ensemble monobloc en matière plastique comporte des bras de liaison 7 assurant la jonction entre la coiffe 1 et la ceinture de guidage 9. Ces bras de liaison 7 assurent un verrouillage de la coiffe et de la ceinture de guidage tout au long de la trajectoire du projectile lors de la balistique extérieure.On distingue par ailleurs une gorge 18 en partie inférieure du corps 2, cette gorge servant au sertissage du projectile sur la douille, ainsi que cela est bien connu dans le domaine technique concerné.
I1 va de soi que l'on pourra prévoir un nombre quelconque de canaux de liaison, et que ces canaux peuvent être disposés obliquement par rapport à l'axe du projectile.
Le corps de projectile 2 présente ici un alésage central borgne 8, qui se prolonge inférieurement au-delà des orifices 10 des canaux de liaison 6, jusqu'à un fond 14. Ceci favorise notablement la répartition radiale des masses lors de l'injection de matière plastique, de telle façon que cette masse puisse pénétrer correctement dans chacun des canaux de liaison 6 pour constituer la ceinture de guidage 9. L'alésage central borgne est ici étagé, en comportant une section plus grande 8 qui débouche en partie supérieure du corps de projectile, et une section 8' rétrécie : cette diminution de diamètre permet d'éviter les retassures de la matière injectée, sans trop diminuer la masse répartie, ce qui permet une parfaite adéquation entre les conditions classiques d'injection et les besoins du projectile en inertie et en masse.On notera également que l'alésage central borgne 8 présente ici, en partie supérieure, des rainures annulaires ou un filetage 12, afin d'améliorer l'ancrage axial de la coiffe 1. Si un filetage est prévu, il conviendra naturellement de prévoir un pas inverse de celui de la rayure du tube de l'arme utilisée, dans le cas où l'on utilise un tube rayé, afin de favoriser un auto-serrage de la coiffe sur le corps de projectile. Cet ancrage supplémentaire de la coiffe 1 permet dans la pratique de limiter le nombre de canaux nécessaires, ce qui permet de réaliser un projectile d'exercice pour un coût de fabrication très compétitif.
Les canaux de liaison 6 peuvent présenter une section circulaire, cylindrique, ou encore conique (en forme de bouchon de champagne). Pour ce qui est de leur nombre, un canal radial unique peut convenir pour un projectile non giratoire (le tube de l'arme est alors lisse) par contre on utilisera avantageusement au moins deux canaux de liaison pour des projectiles d'exercice giratoires ou gyroscopiques. Le nombre et le dimensionnement des canaux de liaison seront de toute façon choisis de façon à éviter tout risque de cisaillement du corps de projectile lors de la mise en rotation dudit projectile.
La coiffe 1 présente une partie supérieure principale constituant une ogive 3, puis, en dessous du niveau du bord d'appui 16 prévu en partie supérieure du corps de projectile 2, une tige intérieure 5 qui est directement reliée à la ceinture de guidage 9 par les bras de liaison 7. La tige intérieure 5 de la coiffe se prolonge, ainsi que cela a été dit plus haut, par une extrémité inférieure 11 s'étendant au-delà du niveau des orifices 10 des canaux de liaison 6.
La matière plastique constituant l'ensemble monobloc incluant la coiffe 1 et la ceinture annulaire de guidage 9 est de préférence une matière plastique injectable à fort pourcentage de rétreint, afin d'améliorer encore l'ancrage de ladite coiffe et de ladite ceinture annulaire de guidage. En effet, si l'on considère la ceinture de guidage 9, il est aisé de comprendre que les bras 7, en se rétractant après l'injection de la matière plastique, renforcent encore l'ancrage de la ceinture de guidage 9 dans sa gorge 4. L'effet de rétreint joue également dans une direction axiale, dans la mesure où la matière de la partie centrale de la coiffe est tenue entre le bord d'appui 16 en partie supérieure du corps de projectile 2 et les parois supérieures des canaux de liaison 6.Ainsi, la tension que l'on peut obtenir en utilisant une matière plastique injectable à fort pourcentage de rétreint est très favorable sur le plan de l'ancrage de la coiffe et de la ceinture de guidage, ce qui permet d'obtenir une liaison extrêmement solide entre l'ensemble monobloc en matière plastique injectée et le corps de projectile.
A titre indicatif, on pourra utiliser pour la coiffe et la ceinture de guidage un polyamide, et de préférence un polyamide 6-6, dont le pourcentage de rétreint est de l'ordre de 2,5 %, ou encore un polyacétal dont le pourcentage de rétreint est de l'ordre de 1 à 3,5 %. Il va de soi que l'on pourra utiliser une matière plastique chargée de fibres de verre ou de carbone, mais ceci cas induira alors une certaine perte en taux de pourcentage de rétreint de la matière injectable. Pour ce qui est du corps de projectile, celui-ci sera de préférence métallique (en acier, laiton, alliage léger ou lourd, etc...) ou encore dans d'autres matériaux tels que le bois. Le corps de projectile doit cependant être dimensionné de façon à obtenir la meilleure stabilité du projectile.
La fabrication d'un projectile d'exercice tel qu'illustré aux figures 1 et 2 est aisée en faisant appel à une technique classique d'injection par surmoulage. On a illustré en figure 14 un exemple de moule permettant de réaliser un tel projectile. Le moule comporte un moule supérieur MS, et un moule inférieur constitué de deux demi-coquilles MI1 et MI2. Une fois le corps de projectile 2 mis en place dans le moule inférieur, le moule d'injection est fermé en disposant le moule supérieur
MS sur le moule inférieur, le bord d'appui se faisant au niveau du bord d'appui supérieur 16 du corps de projectile 2. Le moule supérieur MS comporte un canal d'injection C, et l'injection est réalisée par amenée de la matière selon la flèche F à partir de l'extrémité de la coiffe. La matière injectée diffuse le long de l'alésage central borgne 8, puis se répand à travers les canaux de liaison 6 jusqu'à former la ceinture de guidage 9. Une fois l'injection terminée, on a réalisé la coiffe 1, avec sa partie supérieure formant ogive 3 et sa tige intérieure 5, les bras de liaison 7, et la ceinture de guidage 9. I1 va de soi que l'on pourrait en variante réaliser l'injection en disposant le canal C en face de la gorge de ceinture 4, en utilisant alors l'un des canaux de liaison comme buse d'injection. Dans tous les cas, il sera avantageux de prévoir des conditions d'injection favorisant le retrait de la matière (ce qui implique une température élevée, une pression d'injection relativement basse, et une vitesse lente d'injection), tout en restant compatible avec la tenue mécanique exigée.
MS sur le moule inférieur, le bord d'appui se faisant au niveau du bord d'appui supérieur 16 du corps de projectile 2. Le moule supérieur MS comporte un canal d'injection C, et l'injection est réalisée par amenée de la matière selon la flèche F à partir de l'extrémité de la coiffe. La matière injectée diffuse le long de l'alésage central borgne 8, puis se répand à travers les canaux de liaison 6 jusqu'à former la ceinture de guidage 9. Une fois l'injection terminée, on a réalisé la coiffe 1, avec sa partie supérieure formant ogive 3 et sa tige intérieure 5, les bras de liaison 7, et la ceinture de guidage 9. I1 va de soi que l'on pourrait en variante réaliser l'injection en disposant le canal C en face de la gorge de ceinture 4, en utilisant alors l'un des canaux de liaison comme buse d'injection. Dans tous les cas, il sera avantageux de prévoir des conditions d'injection favorisant le retrait de la matière (ce qui implique une température élevée, une pression d'injection relativement basse, et une vitesse lente d'injection), tout en restant compatible avec la tenue mécanique exigée.
On va maintenant décrire un certain nombre de variantes du projectile d'exercice illustré aux figures 1 et 2, et, afin d'alléger la description, on conservera les mêmes références augmentées de cent successivement pour chaque variante qui va être décrite.
La figure 3 illustre une première variante de projectile 100, dans laquelle le corps de projectile 102 présente supérieurement une excroissance centrale conique en contre-dépouille 120. Cette excroissance en contre-dépouille est traversée coaxialement par l'alésage central 108 du corps de projectile 102, ladite excroissance constituant un pion améliorant l'ancrage axial de la coiffe 101. Par ailleurs, contrairement au bord d'appui de la variante précédente, on distingue ici une couronne annulaire 116, entourant la base de l'excroissance centrale 120, qui est conique, avec une conicité tournée vers le bas. La conicité de l'excroissance 120 et celle du bord d'appui annulaire 116 participent à l'amélioration de l'ancrage par suite du retrait de la matière plastique injectée.On constate également sur la figure 3 que le bord supérieur 122 de l'excroissance centrale 120 présente un moletage ou tout relief analogue, afin d'améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe 101. Les autres parties du projectile sont identiques à celles déjà décrites, de sorte qu'il est inutile de les décrire à nouveau ; on notera cependant que l'alésage central borgne 108 n'est pas étagé pour cette première variante de projectile 100.
Les figures 4 à 6 illustrent une deuxième variante de projectile 200, dont le corps de projectile est à couronne supérieure crénelée. On distingue ainsi un projectile 200 dont le corps de projectile 202 présente en partie supérieure une couronne cylindrique crénelée 216, 216', ce qui permet d'améliorer l'ancrage à rotation de la coiffe 201. La partie centrale et inférieure du corps de projectile 202 est par ailleurs identique à celle du projectile précédent, de sorte qu'il est inutile de procéder à une nouvelle description de ces parties. Les figures 5 et 6 illustrent un corps de projectile 202 à couronne supérieure crénelée 216, 216' : on a prévu ici un ensemble de huit créneaux 224, délimités extérieurement par la surface du corps de projectile 202, et intérieurement par une surface de l'alésage central borgne 208.La couronne cylindrique crénelée est donc ici de même diamètre extérieur que le corps de projectile, et présente un ensemble de huit canaux 224 définissant autant d'encoches radiales 226 à facettes parallèles 226'. I1 est aisé de comprendre que la matière de l'ensemble monobloc incluant la coiffe du projectile et sa ceinture de guidage se répand lors de l'injection dans les encoches 226, ce qui permet de réaliser un excellent verrouillage en rotation de la coiffe du projectile. I1 convient par ailleurs de noter que le fond 204' de la gorge de ceinture 204 présente, sur la coupe de la figure 5, une surépaisseur 204" ceci correspond à un moletage qui est de préférence réalisé après usinage de la gorge de ceinture 204, et avant perçage des canaux de liaison 206.Un tel moletage participe à l'ancrage en rotation de la ceinture de guidage du projectile.
Le projectile 300 illustré en figure 7 constitue une troisième variante dans laquelle le corps de projectile 302 présente supérieurement une protubérance centrale tubulaire 328. Cette protubérance tubulaire est traversée coaxialement par l'alésage 308 du corps de projectile 302, ladite protubérance améliorant la résistance à la flexion de la coiffe 301 par rapport au corps de projectile 302. Cette protubérance tubulaire 328 peut être lisse, ou, comme Illustré ici, présenter des fentes longitudinales 330 pour améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe 301 et également faciliter le passage de la matière lors de l'injection.On notera également la présence d'une couronne annulaire 316, entourant la base de la protubérance tubulaire 328, qui est conique, comme pour la première variante illustrée en figure 3 : ceci permet d'utiliser au mieux le retrait de la matière après injection de celle-ci, pour un meilleur ancrage axial de la coiffe sur le corps de projectile.
La figure 8 illustre une quatrième variante, qui s'apparente à la variante précitée, dans la mesure où le projectile d'exercice 400 comporte un corps de projectile 402 présentant en partie supérieure une protubérance centrale tubulaire 428, celle-ci étant cependant plus courte que pour la variante précédente. Le projectile 400 comporte ici un profilé central de renfort 432 passant dans l'alésage central 408 du corps de projectile 402, ce profilé saillant supérieurement au-dessus de la protubérance tubulaire 428 et s'étendant inférieurement jusqu'au fond dudit alésage central. Ce profilé de renfort 432 permet d'améliorer la résistance à la flexion de la coiffe 401 par rapport au corps de projectile 402.Un tel profilé ne doit cependant aucunement nuire au bon déroulement de l'injection de la matière plastique : à cet effet, le profilé présente ici une section de forme étoilée, avec une extrémité inférieure 434 effilée dans la zone de l'orifice 410 des canaux de liaison 406. Comme précedemment, on retrouve également une couronne annulaire 416 entourant la base de la protubérance annulaire 428, cette couronne annulaire étant conique. I1 va de soi que l'on pourra utiliser des profilés de renfort de section différente, dans la mesure naturellement où la section choisie ne vient pas entraver l'écoulement correct de la matière injectée.
Les figures 9 et 10 illustrent une cinquième variante, dans laquelle le projectile comporte plusieurs ceintures de guidage décalées axialement. Le projectile 500 ainsi décrit comporte deux ceintures de guidage 509 décalées axialement. Dans ce cas, le projectile 500 se différencie du projectile 100 uniquement par la présence de plusieurs gorges de ceinture (ici deux gorges) : la tige intérieure 505 de la coiffe 501 est alors plus longue, car il est nécessaire d'amener la matière jusque dans les canaux de liaison de la ceinture inférieure. Le corps de projectile 502 comporte ainsi deux gorges de ceinture 504 adjacentes décalées axialement, les canaux de liaison associés 506 s'étendant dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe 550 du projectile.De préférence, il est opportun de faire en sorte que les canaux de liaison 506 soient décalés angulairement pour deux gorges de ceinture 504 adjacentes cette disposition angulaire en quinconce apparaît mieux sur la coupe de la figure 10, où l'on constate que les quatre canaux de liaison 506 d'une ceinture de guidage sont décalés de 45" par rapport aux quatre canaux 506 de l'autre ceinture de guidage. I1 sera naturellement possible de prévoir plus de deux ceintures de guidage. Cette variante est particulièrement intéressante lorsque l'on utilise un obus de grande longueur et de gros diamètre.
Une sixième variante est illustrée en figure Il, cette variante concernant un projectile dont la coiffe présente un alésage borgne recevant une pointe balistique rapportée. Le projectile d'exercice 600 comporte en effet une coiffe 601 présentant un alésage central borgne 615 débouchant en partie supérieure de ladite coiffe, et la coiffe 601 reçoit une pointe balistique 617 rapportée pour fermer ledit alésage central borgne 615. Une telle coiffe creuse 601 est alors allégée, ce qui permet de diminuer les retassures de la matière injectée. De plus, le fait de prévoir une coiffe creuse peut s'avérer avantageux sur le plan de la balistique, lorsque l'on utilise un projectile de type gyroscopique, car la masse de cette coiffe est concentrée en éloignement de l'axe du projectile.Le reste du projectile 600 est par ailleurs sensiblement identique à ce qui a déjà été décrit.
Ainsi qu'on a pu le constater, les différentes variantes qui viennent d'être décrites présentaient toutes un corps de projectile à alésage central borgne. Dans ce cas, les canaux de liaison assuraient la communication de passage pour la matière entre l'alésage central borgne et la gorge de ceinture. Il est cependant possible d'organiser différemment les canaux de liaison, ainsi que cela va être décrit en regard des figures 12 et 13.
Le projectile 700 illustré sur ces figures comporte un corps de projectile 702 présentant au moins un canal de liaison 706 dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe 750 du projectile tout en étant décalé par rapport à celui-ci : le ou les canaux 706 s'étendent alors depuis le bord supérieur 716 du corps de projectile 702 pour déboucher inférieurement directement dans la gorge de ceinture 704. La coupe de la figure 13 permet de constater que l'on a ici prévu trois canaux de liaison 706 formant des branches axiales 707 qui assurent directement la liaison entre la partie supérieure en ogive 703 de la coiffe 701 et la ceinture de guidage 709. I1 va de soi que l'on pourrait prévoir un nombre différent de tels canaux de liaison axiaux.On constate par ailleurs que le corps de projectile 702 présente supérieurement une tige centrale cylindrique 736, de préférence pleine, améliorant la résistance à la flexion de la coiffe 701 par rapport audit corps. Ainsi que cela est visible sur la figure 13, les canaux de liaison 706 sont angulairement répartis. Le corps de projectile 702 est par ailleurs identique aux corps de projectile précédemment décrits, dans la mesure où l'on retrouve la même gorge de ceinture 704, à ceci près que les canaux de liaison 706 doivent se prolonger jusqu'à un fond 711 allant au-delà de la gorge de ceinture 704, afin de ne pas nuire à la formation de la ceinture de guidage 709.
Les projectiles d'exercice qui viennent d'être décrits sont particulièrement intéressants dans une utilisation gyroscopique, mais peuvent naturellement être utilisés avec des tubes lisses.
On est ainsi parvenu à réaliser, par un mode de fabrication aisément mis en oeuvre, un projectile d'exercice dont les liaisons entre coiffe et corps de projectile d'une part, et entre ceinture de guidage et corps de projectile d'autre part, sont fortes et fiables. De plus, la conception de tels projectiles d'exercice est simple, et leur coût de fabrication est très sensiblement abaissé par rapport au projectile connu.
Le projectile ainsi conçu présente une grande stabilité en balistique extérieure, une excellente précision, et un coefficient balistique qui peut être amené à l'identique de celui des projectiles de combat, de façon à reproduire aussi fidèlement que possible la trajectoire des projectiles réels.
L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles figurant aux revendications.
Claims (25)
1. Projectile d'exercice pour canon automatique, comportant en partie supérieure une coiffe en matière plastique, et en partie inférieure un corps de projectile relié à ladite coiffe et présentant une ceinture annulaire de guidage en matière plastique, caractérisé par le fait que le corps de projectile (2 ; 102 ; 202 ; 302 ; 402 ; 502 ; 602 ; 702) présente une gorge de ceinture (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604 ; 704) dans laquelle débouche au moins un canal de liaison (6, 8 ; 106, 108 ; 206, 208 ; 306, 308 ; 406, 408 ; 506, 508 ; 606, 608 ; 706) dont l'autre extrémité débouche en partie supérieure dudit corps, et que la matière constitutive de la coiffe (1 ; 101 ; 201 ; 301 ; 401 ; 501 ; 601 ; 701) se prolonge inférieurement dans ledit ou lesdits canaux de liaison jusqu'à la ceinture annulaire de guidage (9 ; 109 ; 209 ; 309 ; 409 ; 509 ; 609 ; 709) ancrée dans ladite gorge de ceinture pour constituer un ensemble monobloc en matière plastique incluant ladite coiffe et ladite ceinture annulaire, ledit ensemble résultant d'une injection de matière plastique par surmoulage sur ledit corps de projectile, de telle sorte que la coiffe (1 ; 101; 201 ; 301; 401; 501 ; 601 ; 701) soit directement reliée à la ceinture annulaire de guidage (9 ; 109 ; 209 ; 309 ; 409 ; 509 ; 609 ; 709) par la matière remplissant ledit ou lesdits canaux de liaison.
2. Projectile d'exercice selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps de projectile (2 ; 102 ; 202 ; 302 ; 402 ; 502 ; 602) présente un alésage central borgne (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408 ; 508 ; 608) dans lequel débouchent le ou les canaux de liaison (6 ; 106 ; 206 ; 306 406 ; 506 ; 606).
3. Projectile d'exercice selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins deux canaux de liaison (6 ; 106 ; 206 306 ; 406 ; 506 ; 606), ces canaux s'étendant dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe (50 ; 150 ; 250 ; 350 ; 450 ; 550 650) du projectile.
4. Projectile d'exercice selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que l'alésage central borgne (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408 ; 508 ; 608) se prolonge inférieurement au-delà des orifices des canaux de liaison (6 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406 ; 506 ; 606).
5. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que l'alésage central borgne (8, 8'; 508, 508'; 608, 608') est étagé, la plus grande section dudit alésage débouchant en partie supérieure du corps de projectile (2 ; 502 ; 602).
6. Projectile d'exercice selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'alésage central borgne (8 ; 508) présente en partie supérieure des rainures annulaires ou un filetage (12 ; 512), afin d'améliorer l'ancrage axial de la coiffe (1 ; 501).
7. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que le corps de projectile (102) présente en partie supérieure une excroissance centrale conique en contre-dépouille (120) traversée par l'alésage central (108) dudit corps, ladite excroissance constituant un pion améliorant l'ancrage axial de la coiffe (101).
8. Projectile d'exercice selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la couronne annulaire (116) entourant la base de l'excroissance centrale (120) est conique.
9. Projectile d'exercice selon la revendication 7 ou 8, caractérisé par le fait que le bord supérieur (122) de l'excroissance centrale (120) présente un moletage ou tout relief analogue, afin d'améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe (101).
10. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que le corps de projectile (202) présente en partie supérieure une couronne cylindrique crénelée (216, 216'), afin d'améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe (201).
11. Projectile d'exercice selon la revendication 10, caractérisé par le fait que la couronne cylindrique crénelée (216, 216') est de même diamètre extérieur que le corps de projectile, et présente des créneaux (224) définissant des encoches radiales (226) à facettes parallèles.
12. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 6,
caractérisé par le fait que le corps de projectile (302) présente en partie
supérieure une protubérance centrale tubulaire (328) traversée coaxiale
ment par l'alésage central (308) dudit corps, ladite protubérance améliorant
la résistance à la flexion de la coiffe (301) par rapport au corps de
projectile (302).
13. Projectile d'exercice selon la revendication 12, caractérisé
par le fait que la protubérance tubulaire (328) présente des fentes
longitudinales (330) pour améliorer l'ancrage en rotation de la coiffe (301)
et faciliter le passage de la matière lors de l'injection.
14. Projectile d'exercice selon la revendication 12, caractérisé
par le fait qu'il comporte un profilé central de renfort (432) passant dans
l'alésage central (408) du corps de projectile (402), ledit profilé saillant
supérieurement au-dessus de la protubérance tubulaire (428) et s'étendant
inférieurement jusqu'au fond dudit alésage central.
15. Projectile d'exercice selon la revendication 14, caractérisé
par le fait que le profilé central de renfort (432) présente une section de
forme étoilée, et une extrémité inférieure (434) effilée dans la zone de
l'orifice du ou des canaux de liaison (406).
16. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 12 à 15,
caractérisé par le fait que la couronne annulaire (316 ; 416) entourant la
base de la protubérance tubulaire (328 ; 428) est conique.
17. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 16,
caractérisé par le fait qu'il comporte au moins deux gorges de ceinture
(504) décalées axialement, les canaux de liaison associés (506) s'étendant
dans une direction radiale, sensiblement perpendiculairement à l'axe (550) du projectile, et étant de préférence décalés angulairement pour deux
gorges de ceinture (504) adjacentes.
18. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 2 à 17,
caractérisé par le fait que la coiffe (601) en matière plastique présente un
alésage central borgne (615) débouchant en partie supérieure de ladite
coiffe, cette coiffe recevant une pointe balistique (617) rapportée pour
fermer ledit alésage.
19. Projectile d'exercice selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps de projectile (702) comporte au moins un canal de liaison (706) dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe (750) du projectile tout en étant décalé par rapport à celui-ci, ledit ou lesdits canaux s'étendant depuis le bord supérieur (716) dudit corps pour déboucher inférieurement directement dans la gorge de ceinture (704).
20. Projectile d'exercice selon la revendication 19, caractérisé par le fait que le corps de projectile (702) présente supérieurement une tige centrale cylindrique (736) améliorant la résistance à la flexion de la coiffe (701) par rapport audit corps.
21. Projectile d'exercice selon la revendication 3 ou 19, caractérisé par le fait que les canaux de liaison (6 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406 ; 506 ; 606 ; 706) sont angulairement répartis.
22. Projectile d'exercice selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, caractérisé par le fait que la gorge de ceinture (4 ; 104 ; 204 304 ; 404 ; 504 ; 604 ; 704) présente une section en queue d'aronde, le ou les canaux de liaison (6 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406 ; 506; 606 ; 706) débouchant dans ladite gorge au niveau du fond de celle-ci.
23. Projectile d'exercice selon l'une quelconque des revendications 1 à 17 et 19 à 22, caractérisé par le fait que la coiffe (1; 101; 201; 301 ; 401 ; 501 ; 701) en matière plastique forme une ogive pleine.
24. Projectile d'exercice selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé par le fait que la matière plastique constituant l'ensemble monobloc incluant la coiffe (1; 101; 201; 301; 401; 501; 601; 701) et la ou les ceintures annulaires de guidage (9 ; 109 ; 209 ; 309 ; 409 ; 509 ; 609 709) est une matière plastique injectable à fort pourcentage de rétreint, afin d'améliorer l'ancrage de ladite coiffe et/ou de ladite ceinture annulaire de guidage.
25. Projectile d'exercice selon la revendication 24, caractérisé par le fait que la matière plastique injectable est de préférence un polyamide 6-6 ou un polyacétal.
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| FR9006715A FR2662789A1 (fr) | 1990-05-30 | 1990-05-30 | Projectile d'exercice pour canon automatique. |
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