FR2859745A1 - Plateau d'echafaudage avec dispositif de montage - Google Patents

Abstract

Le plateau d'échafaudage (2) est pourvu, à ses deux extrémités (4), de crochets fixes (3) qui coopèrent avec des barreaux (5) de montants terminaux en forme d'échelles (8). Ce plateau (2) comporte aussi, à ses deux extrémités (4), des moyens mobiles tels que des crochets pivotants (12), pour l'accrochage temporaire du plateau (2) aux barreaux (5) et des échelles (8), dans une position suspendue autorisant un déplacement longitudinal (F) du plateau (2), en vue des opérations de montage et de réglage de ce plateau.

Description

La présente invention concerne un plateau pour un échafaudage du type

comportant des montants terminaux en forme d'échelles, dont les barreaux servent au positionnement, à la hauteur souhaitée, dudit plateau qui prend place entre les montants terminaux. Cette invention s'intéresse, plus

particulièrement, à un tel plateau d'échafaudage équipé d'un dispositif qui en permet le montage, le démontage et le déplacement en toute sécurité, et sans difficulté.

Un plateau d'échafaudage comprend, habituellement, des flancs longitudinaux et des flancs d'extrémité, dont l'ensemble forme un cadre rectangulaire assurant la rigidité et la résistance du plateau. Un plancher, réalisé en général en contreplaqué, est fixé à l'intérieur de ce cadre rigide.

Les flancs du cadre sont en général constitués par des profilés en aluminium. Sur chaque flanc d'extrémité sont fixés, par boulonnage, deux crochets. Les crochets portés par les flancs d'extrémité du plateau servent à positionner ce plateau sur les barreaux des échelles formées par les montants. Ces crochets ont une résistance mécanique suffisante pour supporter le poids du plateau et la charge prévue pour être portée par ce plateau.

Les barreaux sont en général espacés verticalement d'une distance de 250 à 300 millimètres environ, et ils permettent ainsi de positionner le plateau à la hauteur souhaitée pour le travail à effectuer, tout en permettant l'accès à ce plateau par les opérateurs, en constituant des échelles.

Le montage d'un tel plateau d'échafaudage, sur un chantier, et son réglage en hauteur, présentent une difficulté majeure, liée à la contrainte suivante (illustrée par la figure 1 du dessin schématique annexé).

L'encombrement hors tout L d'un plateau 2, dans le sens de sa longueur, compte tenu de la présence des crochets 3 portés par ses flancs d'extrémité 4, est supérieure à l'entraxe E des barreaux 5 situés en visà-vis. II est donc impossible de déplacer verticalement le plateau 2, en le maintenant parallèle à lui-même, c'est-à-dire horizontal.

Le seul moyen pour éviter cette difficulté consiste à incliner le plateau, de telle sorte que la projection horizontale de sa longueur hors tout L soit inférieure à (E-D), D désignant ici le diamètre d'un barreau.

Cette opération d'inclinaison du plateau permet le réglage en hauteur de celui-ci, de barreau en barreau, mais en aucun cas son déplacement vertical sur de grandes amplitudes. Le seul moyen permettant de monter le plateau sur une grande amplitude consiste à le hisser à l'aide de cordes, à l'extérieur de la structure d'échafaudage.

De plus, qu'il s'agisse d'un réglage de faible amplitude ou de grande amplitude, l'intervention de deux personnes est toujours nécessaire 5 pour la manutention du plateau.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précédemment exposés, et elle vise donc à faciliter la mise en place et le déplacement des plateaux d'échafaudages en s'affranchissant de la difficulté résultant de leur longueur, et en simplifiant les manipulations.

A cet effet, l'invention a pour objet un plateau d'échafaudage, du genre de ceux pourvus, à leurs deux extrémités, de crochets prévus pour coopérer avec des barreaux de montants terminaux en forme d'échelles, entre lesquels prend place le plateau, ce plateau d'échafaudage étant essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte, à ses deux extrémités, des moyens mobiles pour l'accrochage temporaire du plateau aux barreaux des échelles, dans des positions suspendues autorisant un déplacement longitudinal du plateau.

Selon un principe de réalisation préféré de ce plateau d'échafaudage, ses moyens mobiles d'accrochage comprennent, à chaque extrémité du plateau, une paire de crochets montés pivotants autour d'un axe d'articulation horizontal, orienté parallèlement à la direction transversale du plateau. Suspendu par de tels crochets mobiles, le plateau peut osciller horizontalement, et il devient ainsi possible de le déplacer aussi verticalement, en s'affranchissant de la contrainte liée à sa longueur.

Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le plateau d'échafaudage comprend, à chaque extrémité, d'une part une paire de crochets fixes, pour le positionnement de ce plateau en position horizontale de travail, et d'autre part une paire de crochets mobiles, montés pivotants autour d'un axe d'articulation horizontal, et utilisables pour l'accrochage temporaire de ce plateau aux barreaux des échelles.

Ces crochets mobiles sont ici utilisés seulement lors des opérations de montage et de réglage du plateau, et ils permettent de suspendre provisoirement le plateau de telle sorte que, dans un mouvement longitudinal horizontal, ce plateau puisse librement passer entre deux barreaux d'une échelle terminale de l'échafaudage. Bien entendu, une longueur suffisante doit être donnée à ces crochets mobiles, pour offrir au plateau une amplitude de déplacement horizontal appropriée.

Dans ce premier mode de réalisation, le plateau d'échafaudage conserve des crochets fixes classiques, pour son positionnement en position horizontale de travail. On notera que, dans cette position, les crochets pivotants non utilisés peuvent avantageusement pendre librement au- dessous des crochets fixes et du barreau d'échelle sur lequel ces crochets fixes sont appuyés, de manière à constituer un dispositif de sécurité anti-soulèvement du plateau.

Selon une forme d'exécution particulière, se rapportant à ce premier mode de réalisation, les deux crochets mobiles de chaque extrémité du plateau sont montés sur une même tige horizontale, montée rotative dans des paliers formés sur les deux crochets fixes de cette extrémité de plateau. Avantageusement, ladite tige rotative porte encore une poignée de manoeuvre dans sa partie médiane, entre les deux crochets mobiles. Le montage pivotant et la manoeuvre des crochets mobiles sont ainsi facilités.

Dans un second mode de réalisation de l'invention, le plateau d'échafaudage comprend, à chaque extrémité, une seule paire de crochets montés pivotants autour d'un axe d'articulation horizontal orienté parallèlement à la direction transversale du plateau, des moyens de verrouillage étant associés à ces crochets pour les immobiliser ou les libérer en rotation, de sorte que les mêmes crochets puissent, en position verrouillée, assurer le positionnement du plateau en position horizontale de travail, et puissent aussi, en position déverouillée, constituer les moyens mobiles utilisables pour l'accrochage temporaire de ce plateau aux barreaux des échelles, lors des opérations de montage et de réglage du plateau. Cette variante consiste donc à remplacer, à chaque extrémité du plateau, les deux ensembles de crochets, respectivement fixes et pivotants, par un seul ensemble de crochets, assurant par eux-mêmes et alternativement la fonction des crochets fixes de positionnement du plateau, et la fonction des crochets mobiles de suspension du plateau lors des phases de montage et de réglage. Bien entendu, dans cet autre mode de réalisation, la position de l'axe d'articulation des crochets doit être judicieusement choisie, de même que la longueur de ces crochets, pour permettre une rotation suffisante des crochets vers l'arrière de la verticale passant par cet axe d'articulation, afin de permettre le déplacement horizontal du plateau, lorsque les crochets sont libérés.

L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, quelques formes d'exécution de ce plateau d'échafaudage avec dispositif de montage: Figure 1 (déjà mentionnée) est un schéma illustratif de l'état de la technique; Figure 2 est une vue partielle, en perspective, d'un plateau d'échafaudage équipé du dispositif de montage conforme à la présente invention; Figure 3 est une vue de côté du plateau d'échafaudage de la figure 2, en position horizontale, monté à une certaine hauteur; Figures 4, 5, 6 et 7 sont des vues similaires à la figure 3, qui illustrent les phases successives du mode opératoire qui permet d'amener ce plateau d'échafaudage à un niveau supérieur; Figure 8 est une vue similaire aux précédentes, illustrant une variante du plateau d'échafaudage objet de l'invention; Figures 9 et 10 illustrent deux phases successives du mode opératoire relatif au plateau de la figure 8.

En se référant aux figures 2 et 3, il est représenté un plateau d'échafaudage désigné globalement par le repère 2, le plateau 2 comprenant deux flancs longitudinaux 6 et deux flancs d'extrémité 4, constitués par des profilés en aluminium, qui forment un cadre rectangulaire, à l'intérieur duquel est fixé un plancher 7, généralement réalisé en contreplaqué. Ce plateau 2 est prévu pour être positionné entre deux échelles terminales 8, constituées chacune par deux montants verticaux tubulaires 9 reliés, à des intervalles verticaux réguliers H, par des barreaux horizontaux 5. Les barreaux 5 d'une échelle 8 sont situés en vis-à-vis des barreaux 5 de l'autre échelle 8, c'est-à-dire à même hauteur.

Les flancs d'extrémité du plateau 2 portent, chacun, deux crochets 3 espacés, fixés notamment par boulonnage, qui sont prévus pour coopérer avec un même barreau 5 d'une échelle 8. Ainsi, comme l'illustre la figure 3, le plateau 2 peut être positionné horizontalement et retenu à une hauteur désirée, par appui de ses crochets fixes 3, situés respectivement à ses deux extrémités, sur des barreaux 5 respectifs des deux échelles 8 situés en vis-à-vis.

Selon l'invention, chaque crochet fixe 3 est percé, dans sa partie supérieure, d'un trou cylindrique 10 d'axe horizontal, parallèle à la direction transversale du plateau 2. Les trous 10 respectifs des deux crochets 3, situés à une même extrémité du plateau 2, sont alignés et servent de paliers pour le montage au travers de ces trous 10 d'une tige Il, libre en rotation, qui s'étend horizontalement et parallèlement à la direction transversale du plateau 2.

Sur la tige rotative 11 sont soudés deux autres crochets 12, parallèles l'un à l'autre, qui sont situés respectivement à proximité des deux premiers crochets 3, notamment entre ces deux crochets fixes 3. Les deux crochets 12, pivotants avec la rotation de la tige 11, permettent de suspendre provisoirement le plateau 2 aux barreaux 5, de la manière illustrée sur la figure 2 et qui sera précisée plus bas.

Dans la partie médiane de la tige 11 est encore soudée une poignée 13 servant à sa manoeuvre.

Les crochets pivotants 12 possèdent une longueur appropriée, tenant compte de la position des trous 10 d'articulation de la tige 11 par rapport à la structure du plateau 2 d'une part, et par rapport aux barreaux 5 supérieurs d'autre part, pour permettre de suspendre le plateau 2 à ces barreaux 5 d'une manière oscillante et de telle sorte que, dans un mouvement longitudinal horizontal double (flèche F), la structure du plateau 2 puisse passer librement entre deux barreaux 5 successifs d'une échelle 8. Ainsi, suspendu aux barreaux 5 par ses crochets pivotants 12, à ses deux extrémités, le plateau 2 peut osciller horizontalement et être "décalé" par rapport à sa position centrée entre les deux échelles 8.

Grâce à ce dispositif à crochets pivotants 12, le plateau 2 peut être déplacé verticalement, selon un mode opératoire dont les phases successives sont illustrées par les figures 3 à 7.

On considère, comme position de départ, celle de la figure 3 dans laquelle le plateau 2 est positionné horizontalement, ses crochets fixes 3 reposant sur des barreaux 5 respectifs des deux échelles 8, situés en vis-à-vis. Dans cette position initiale, les autres crochets 12, pivotants, sont dirigés vers le bas en pendant librement, et ils servent de sécurité anti-soulèvement du plateau 2. En effet, lors d'un mouvement vertical accidentel du plateau 2, ces crochets pivotants 12 s'engageraient sous les barreaux 5, ce qui limiterait le soulèvement du plateau 2 à une faible valeur.

Par ailleurs, d'une manière non représentée mais connue en soi, le plateau 2 est équipé en général de deux trappes, prévues respectivement vers les deux extrémités de son plancher 7.

Les opérateurs, situés sur le plateau 2, ouvrent les trappes et viennent se poster au travers de ces trappes, en prenant appui par leurs pieds sur des barreaux 5 situés sous le niveau du plateau 2, tandis que par leurs bras, ils peuvent se retenir à d'autres barreaux 5 situés au-dessus du plateau 2. La manipulation du plateau 2 peut alors commencer, ce plateau 2 ne supportant plus de charge.

Dans une première phase, illustrée par la figure 4, l'opérateur posté vers l'une des extrémités du plateau 2 soulève cette extrémité, en éloignant les deux crochets fixes 3 du barreau 5 sur lequel ils prenaient appui, et, s'aidant de la poignée 13, il relève les deux crochets pivotants 12 et amène ces derniers sur le barreau 5 de la même échelle situé immédiatement au-dessus du précédent. L'extrémité considérée du plateau 2 (extrémité droite sur le dessin) est ainsi provisoirement accrochée par les crochets pivotants 12 sur un barreau 5 de l'échelle 8, sur le côté (droit) de l'échafaudage, le plateau 2 occupant une position provisoire inclinée.

Dans la phase suivante, illustrée par la figure 5, l'autre opérateur, posté vers l'extrémité opposée du plateau 2, soulève cette extrémité en éloignant ses deux crochets fixes 3 du barreau 5 sur lequel ils prenaient appui, et il amène les deux crochets pivotants 12 de l'extrémité considérée sur un autre barreau 5 de la même échelle 8 situé à deux ou trois intervalles au-dessus du précédent (plus particulièrement à trois intervalles, c'est-à-dire trois fois la distance verticale H entre deux barreaux 5 consécutifs, dans l'exemple illustré). Ce déplacement du plateau 2 est rendu possible grâce au débattement longitudinal autorisé par les crochets pivotants 12. Le plateau 2 est ainsi amené dans une nouvelle position provisoire inclinée, suspendue par les seuls crochets pivotants 12, avec une inclinaison de sens inverse de celle prise à la fin de la phase précédente (figure 4).

Dans une phase suivante, illustrée par la figure 6, l'opérateur posté vers la première extrémité du plateau 2 soulève cette extrémité, pour la remonter seulement d'un intervalle H, les crochets fixes 3 de ladite extrémité étant alors directement amenés sur le barreau 5 situé immédiatement au-35 dessus de celui précédemment atteint.

2859745 7 Enfin, comme l'illustre la figure 7, l'opérateur posté vers l'extrémité opposée du plateau 2 décroche cette extrémité, en dégageant les crochets pivotants 12, et il abaisse cette extrémité du plateau, pour faire reposer ses crochets fixes 3 sur le barreau 5 situé immédiatement au-dessous de celui sur lequel s'appuyaient précédemment les crochets pivotants 12.

Le plateau 2 est ainsi ramené en position horizontale, et positionné par ses crochets fixes 3 sur des barreaux respectifs 5 des deux échelles 8, situés en vis-à-vis, à un niveau supérieur à celui de la position initiale (figure 3). Plus particulièrement, dans l'exemple illustré, le plateau 2 a ainsi été déplacé vers le haut, de deux intervalles H par rapport à sa position de départ.

Dans cette nouvelle position horizontale atteinte par le plateau 2, les crochets pivotants 12 de ses deux extrémités, rabattus vers le bas, assurent à nouveau leur fonction de sécurité anti-soulèvement, comme dans la position initiale.

Bien entendu, le mode opératoire décrit ci-dessus ne constitue qu'un exemple à but explicatif, et ce mode opératoire pourra être aisément adapté, en particulier avec des inversions d'inclinaison plus nombreuses du plateau 2 avant retour à une position horizontale, selon l'amplitude de déplacement vertical souhaitée.

On comprendra aussi que, par un mode opératoire inverse, il devient possible dabaisser le plateau 2 vers un niveau plus bas, au lieu de l'élever, tout déplacement ou réglage de ce plateau 2 étant ainsi rendu possible, selon le même principe.

Bien que la description précédente se réfère à deux opérateurs, qui se postent respectivement vers les deux extrémités du plateau 2 à déplacer, on comprendra aussi que, ces opérateurs intervenant de façon alternée et non simultanée, le même mode opératoire peut être mis en oeuvre par un seul opérateur, se plaçant alternativement vers l'une ou l'autre de deux extrémités du plateau 2.

La figure 8 illustre une variante de ce plateau d'échafaudage 2, dans laquelle les crochets fixes 3 et les crochets pivotants 12 de la précédente forme d'exécution sont remplacés, à chaque extrémité du plateau 2, par un seul ensemble de crochets, montés pivotants mais immobilisables. Plus particulièrement, chaque extrémité du plateau 2 comporte ici deux crochets 14, montés pivotants autour d'un même axe d'articulation horizontal 15, orienté parallèlement à la direction transversale du plateau 2, l'axe d'articulation 15 se situant sensiblement au niveau du plancher 7 du plateau 2. Ainsi positionné, l'axe d'articulation 15 permet une rotation de chaque crochet 14, entre une position appliquée contre le flanc d'extrémité 4 du plateau 2, et une position écartée de ce flanc d'extrémité 4.

Des organes de maintien 16, à mettre en place manuellement par les opérateurs, sont associés aux crochets pivotants 14, pour les verrouiller en position inclinée, dans une position de travail du plateau 2, c'est-àdire lorsque le plateau 2 est positionné à la hauteur désirée, entre les deux échelles 8, pour son utilisation (voir figure 8).

Les figures 9 et 10 illustrent, partiellement, le mode opératoire à suivre pour déplacer verticalement ce plateau 2, en partant d'une position initiale horizontale telle que celle de la figure 8.

Les crochets 14 situés à une extrémité du plateau 2 (extrémité gauche sur le dessin) sont d'abord maintenus verrouillés, tandis que les crochets 14 situés à l'extrémité opposée (extrémité droite sur le dessin) sont déverrouillés, et peuvent alors librement pivoter autour de l'axe d'articulation 15. Ainsi, ces crochets 14 libérés sont dégagés du barreau 5 sur lequel ils reposaient, et amenés sur le barreau 5 immédiatement supérieur de la même échelle 8, comme illustré par la figure 9. Le plateau 2 est alors provisoirement accroché dans une position inclinée.

Dans la phase suivante, illustrée par la figure 10, les crochets 14 situés à la première extrémité du plateau 2 sont eux aussi déverrouillés, puis amenés sur un autre barreau 5 de la même échelle 8 situé à deux ou trois intervalles H au-dessus du barreau 5 précédemment occupé par ces crochets 14.

Le processus se poursuit ensuite, de manière analogue à celui de la première forme d'exécution, pour ramener le plateau 2 en position horizontale. On notera que, dans la mesure où ils sont déverrouillés et libérés, les crochets 14 de la variante ici considérée sont fonctionnellement équivalents aux crochets pivotants 12 de la première forme d'exécution, et permettent notamment une oscillation longitudinale du plateau 2. A cet égard, on notera aussi que les crochets 14 de la présente variante doivent posséder un débattement angulaire suffisant. Le déplacement du plateau 2, et les opérations de verrouillage et déverrouillage des crochets 14, sont ici aussi assurés par des opérateurs se postant convenablement, vers les extrémités du plateau 2 d'échafaudage, grâce à des trappes prévues dans le plancher 7 de ce plateau.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce plateau d'échafaudage avec dispositif de montage qui ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application, respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention; - en modifiant les formes de détail des crochets, ou la structure de leurs moyens d'articulation, de manoeuvre ou de verrouillage; - en destinant le même dispositif de montage à des plateaux d'échafaudage de toutes configurations et dimensions.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Plateau d'échafaudage, pourvu à ses deux extrémités de crochets prévus pour coopérer avec des barreaux de montants terminaux en forme d'échelles, entre lesquels prend place le plateau, caractérisé en ce qu'il comporte, à ses deux extrémités (4), des moyens mobiles (12; 14) pour l'accrochage temporaire du plateau (2) aux barreaux (5) des échelles (8), dans des positions suspendues autorisant un déplacement longitudinal F du plateau (2).

2. Plateau d'échafaudage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ses moyens mobiles d'accrochage comprennent, à chaque extrémité (4) du plateau (2), une paire de crochets (12; 14) montés pivotants autour d'un axe d'articulation (11; 15) horizontal, orienté parallèlement à la direction transversale du plateau (2).

3. Plateau d'échafaudage selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend, à chaque extrémité (4), d'une part une paire de crochets fixes (3), pour le positionnement de ce plateau (2) en position horizontale de travail, et d'autre part une paire de crochets mobiles (12) , montés pivotants autour d'un axe d'articulation horizontal (11), et utilisables pour l'accrochage temporairede ce plateau (2) aux barreaux (5) des échelles (8).

4. Plateau d'échafaudage selon la revendication 3, caractérisé en ce que, dans la position horizontale de travail du plateau (2), les crochets pivotants (12) non utilisés pendent librement au-dessous des crochets fixes (3) et du barreau d'échelle (5) sur lequel ces crochets fixes (3) sont appuyés, de manière à constituer un dispositif de sécurité antisoulèvement du plateau (2).

5. Plateau d'échafaudage selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que les deux crochets mobiles (12) de chaque extrémité (4) du plateau (2) sont montés sur une même tige horizontale (11), montée rotative dans des paliers (10) formés sur les deux crochets fixes (3) de cette extrémité (4) du plateau (2).

6. Plateau d'échafaudage selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits paliers sont constitués par des trous cylindriques (10) d'axe horizontal, percés dans la partie supérieure de chaque crochet fixe (3).

7. Plateau d'échafaudage selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite tige rotative (11) porte une poignée de manoeuvre (13) dans sa partie médiane, entre les deux crochets mobiles (12).

8. Plateau d'échafaudage selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les deux crochets pivotants (12) sont situés respectivement à proximité des deux crochets fixes (3), notamment entre ces deux crochets fixes (3).

9. Plateau d'échafaudage selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend, à chaque extrémité (4), une seule paire de crochets (14), montés pivotants autour d'un axe d'articulation horizontal (15), orienté parallèlement à la direction transversale du plateau (2), des moyens de verrouillage (16) étant associés à ces crochets (14) pour les immobiliser ou les libérer en rotation, de sorte que les mêmes crochets (14) puissent, en position verrouillée, assurer le positionnement du plateau (2) en position horizontale de travail, et puissent aussi, en position déverrouillée, constituer les moyens mobiles utilisables pour l'accrochage temporaire de ce plateau (2) aux barreaux (5) des échelles (8).

10. Plateau d'échafaudage selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (15) des crochets pivotants (14) se situe 20 sensiblement au niveau du plancher (7) du plateau (2).

11. Plateau d'échafaudage selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la position verrouillée des crochets pivotants (14) est une position inclinée.