FR2623548A1 - Dispositif de maintien pour l'assemblage d'armatures en forme de cage pour elements en beton - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de maintien à utiliser en plusieurs exemplaires pour assembler des armatures en forme de cage qui sont destinées à des éléments en béton, et qui se composent de barres et d'étriers posés sur ces barres perpendiculairement à elles, ces étriers étant reliés à ces barres par des ligatures. Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comporte un bras de maintien 7 en saillie par rapport à un bâti 6 à la manière d'une potence, et ce, de telle manière que l'armature puisse être assemblée à l'état suspendu, du fait que les barres d'armature 1, 2 qui sont disposées en haut lors de l'assemblage sont déposées sur les bras de maintien 7 d'au moins deux dispositifs de maintien 5 placés à distance l'un de l'autre, et que l'on fait pendre vers le bas les étriers 3 de l'armature. Application à l'assemblage d'armatures pour linteaux, poutres inférieures, piliers, murs et similaires.

Description

Dispositif de maintien pour l'assemblage d'armatures en forme de cage pour

éléments en béton La présente invention concerne un dispositif de maintien à utiliser en plusieurs exemplaires pour assembler

des armatures en forme de cage à section transversale sensi-

blement rectangulaire qui sont destinées à des éléments en béton comme des linteaux, des.poutres inférieures, des piliers, des murs et autres, et qui se composent de barres d'armature s'étendant dans la direction longitudinale de l'armature et d'étriers d'armature posés sur ces barres perpendiculairement à elles et en étant réparties dans leur sens longitudinal, ces étriers étant reliés à ces barres au

moyen de ligatures en fil ou similaires.

De telles armatures étaient jusqu'alors assemblées dans l'état o elles se trouvent quand elles reposent sur le sol ou sur une base quelconque. Ceci est compliqué et onéreux pour diverses raisons. Tout d'abord, lorsque l'on

relie aux étriers des barres d'armature qui se trouvent en-

dessous, il faut travailler pour ainsi dire par le bas et beaucoup se baisser. D'autre part, il est nécessaire de tenir à la main les étriers dans leur position debout par rapport aux barres inférieures. Il en est de même pour les barres qui se trouvent en haut lorsque celles-ci doivent être ensuite montées sur les étriers. De plus, il existe un risque de basculement lors de l'assemblage, surtout pour les armatures importantes, de sorte que l'on a généralement

besoin de l'aide d'une autre personne pour les tenir.

Le but de la présente invention est donc de fournir un dispositif de maintien du genre spécifié ci-dessus à l'aide duquel on puisse assembler des armatures en forme de cage de manière plus simple et plus commode. En outre, ce dispositif de maintien doit être d'une conception aussi simple que possible, et sa fabrication doit être aussi peu

coûteuse que possible.

Selon l'invention, ce but est atteint grâce au fait que le dispositif de maintien comporte un bras de maintien en saillie par rapport à un bâti à la manière d'une potence, un espace libre étant présent au-dessous de ce bras de maintien, et ce, de telle manière que l'armature puisse être

assemblée à l'état suspendu, du fait que les barres d'arma-

ture qui sont disposées en haut lors de l'assemblage sont déposées sur les bras de maintien d'au moins deux dispo- sitifs de maintien placés à distance l'un de l'autre, et que

l'on fait pendre vers le bas les étriers de l'armature.

Au début du montage, on pose donc deux barres d'armature sur les bras de maintien placés à distance l'un de l'autre et on enfonce les étriers d'armature qui pendent librement vers le bas et qui restent donc d'euxmêmes en

place dans la bonne position. On peut ainsi ligaturer commo-

dément depuis le haut les barres aux coins des étriers.

Quand un côté de l'armature est terminé, on la suspend à

l'envers, de sorte que l'on peut alors monter aussi commodé-

ment le côté opposé de l'armature qui se trouve maintenant en haut. On comprend que l'on peut également fixer à l'armature suspendue des barres supplémentaires s'étendant à l'exterieur des coins. En tout cas, il n'y a aucun risque de

basculement dans chacune des phases de l'assemblage.

On voit aussi sans difficulté que le dispositif de maintien en forme de potence peut se composer d'un petit nombre de pièces simples, de sorte qu'il est possible de le fabriquer à un coût relativement faible et, en outre, de le

réaliser de façon robuste.

Une autre disposition particulièrement avantageuse consiste en ce qu'il est prévu sur le bras de maintien deux organes de maintien qui sont destinés chacun à une barre d'armature et qui sont décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction du bras, la distance entre eux étant réglable. Ces organes de maintien tiennent les barres de l'armature à la distance voulue entre elles, cette distance

étant déterminée par la largeur des étriers.

Si, en outre, l'un des organes de maintien peut

être déplacé vers l'autre à l'encontre d'une force élasti-

que, les barres d'armature s'écartent l'une de l'autre lorsque l'on débloque l'organe de maintien fixé au ressort,

et elles sont alors serrées dans les coins des étriers.

Il est en outre avantageux de réaliser le bâti de telle sorte qu'il soit réglable en hauteur, de sorte que l'on puisse adapter la position en hauteur du bras porteur à la hauteur de l'armature ou à la position de travail qui est

la plus favorable pour chaque ouvrier.

La description qui va suivre, et qui ne présente

aucun caractère limitatif, permettra de bien comprendre com-

LO ment la présente invention peut être mise en pratique. Elle doit être lue en regard des dessins annexés, dans lesquels: - La figure 1 représente une vue en perspective

hautement schématique de deux dispositifs de maintien dispo-

sés à distance l'un de l'autre sur lesquels est suspendue L5 une armature en forme de cage qui n'est assemblée tout d'abord que partiellement; - La figure 2 montre un-dispositif de maintien selon l'invention en vue de côté partielle selon une première

variante de la conformation du bras de maintien et des orga-

nes de maintien qui sont montés sur ce bras; - La figure 3 est une représentation correspondant à celle de la figure 2 d'un autre exemple de réalisation de l'invention, partiellement en coupe verticale; - La figure 4 montre un bras de maintien similaire à a5 celui de la figure 3, également en coupe verticale, l'organe élastique qui est en prise avec l'organe de maintien étant modifié par rapport à celui de la figure 3; La figure 5 représente le bras de maintien de la figure 4 en coupe transversale prise selon la ligne V-V de cette figure; - La figure 6 montre une autre forme de réalisation du bras de maintien selon une vue de côté semblable à celle de la figure 2; - La figure 7 montre une autre forme de réalisation du bras de maintien qui est représenté en une vue partielle et en perspective prise depuis l'extrémité libre du bras; et: La figure 8 est une vue partielle en perspective

d'un bâti réglable en hauteur.

Dans les éléments en béton comme les linteaux, les poutres inférieures, les piliers, les murs, etc., on réalise souvent la coulée avec des armatures en forme de cage en

acier de construction. Celles-ci présentent une forme sensi-

blement parallélépipédique, et donc une section transversale

qui est rectangulaire pour l'essentiel. Des barres d'armatu-

re s'étendent dans la direction longitudinale aux coins de chaque armature, de sorte que, dans le cas le plus simple, et en faisant abstraction des barres supplémentaires qui s'étendent à l'intérieur des surfaces du parallélépipède, il

existe quatre barres qui préfigurent le pourtour de l'arma-

ture. Ces dernières sont reliées entre elles par des étriers qui sont répartis sur la longueur des barres et dont les plans sont perpendiculaires à la direction longitudinale de ces barres. Ces étriers sont posés vers l'extérieur tout autour des barres et ils s'étendent le long de la périphérie

de l'armature, les barres passant par les coins des étriers.

Les barres et les étriers de l'armature sont fixés les uns aux autres, ce qui est réalisé au moyen de ligatures en fils

ou similaires.

La figure 1 montre une telle armature au cours de l'assemblage. Dans l'étape de montage représentée, il n'y a que deux barres 1 et 2 qui s'étendent parallèlement entre elles et à distance l'une de l'autre et qui constituent un petit côté de l'armature. Plusieurs étriers 3 sont posés sur

les deux barres 1 et 2 en étant répartis selon leur direc-

tion longitudinale ou, respectivement,. ces' barres 1 et 2 sont passées à travers les étriers 3 qui sont disposés les uns derrière les autres. Les étriers représentés 3 sont

constitués par un fil plié en rectangle, l'une des extrémi-

tés du fil, 4, qui se trouve à un coin, pouvant être recourbée en crochet. Toutefois, selon une variante, ces étriers représentés 3 peuvent aussi être constitués par deux parties d'étrier en forme de U dont on relie les branches entre elles. De telles particularités sont sans importance dans le présent contexte et, en outre, de telles armatures sont bien connues, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de

les décrire ici de manière détaillée.

Comme accessoire pour l'assemblage de l'armature, on utilise des dispositifs de maintien 5 dont deux au moins sont disposés à distance l'un de l'autre. Chaque dispositif 0 de maintien 5 comprend un bâti 6 à l'extrémité supérieure duquel fait saillie en potence un bras de maintien 7,

l'espace 8 au-dessous de ce dernier étant libre.

La disposition d'ensemble est telle que l'armature puisse être assemblée à l'état suspendu, du fait que, comme cela est représenté sur la figure 1, les deux barres 1 et 2 de l'armature sont posées sur les bras de maintien 7 des deux dispositifs de maintien 5, les étriers'3 de l'armature

pendant vers le bas.

Dans cette position suspendue, les étriers 3 posés

)0 sur les deux barres 1 et 2 peuvent être reliés très commodé-

ment à celles-ci au moyen d'un fil de ligature ou de moyens similaires, sans qu'il soit nécessaire de les tenir d'une autre manière. L'opérateur se tient alors devant l'ensemble du dispositif, et il travaille pour ainsi dire depuis le haut à une hauteur qui est accessible sans difficulté. Les dispositifs de maintien 5 peuvent être placés, non seulement aux extrémités des barres d'armature 1 et 2, mais aussi entre elles, leurs bras de maintien 7 passant alors entre

deux étriers voisins 3.

Lorsque l'on a relié les étriers représentés 3 aux barres 1 et 2, on peut retirer cette armature partiellement assemblée et la suspendre à nouveau sur les dispositifs de maintien 5 après l'avoir retournée et en posant sur les bras de maintien 7 les deux barres d'armature qui manquent encore sur le dessin. On peut ainsi terminer également de la même

manière ce côté de l'armature.

Avantageusement, le bras de maintien 7 comporte deux organes de maintien 9 et 10 qui sont destinés chacun à une barre 1 ou 2 de l'armature et qui sont décalés l'un par rapport à l'autre d'une distance réglable dans la direction longitudinale du bras. Grâce à cette disposition, les barres 1 et 2 de l'armature sont maintenues à une distance entre

elles qui est déterminée par la largeur des étriers. Diver-

ses possibilités utilisables à cette fin sont expliquées à

l'aide des figures 2 à 7.

Au moins l'un des deux organes de maintien peut être réglé continûment et fixé dans chaque position sur le bras de maintien, de sorte que l'on peut faire varier à volonté la distance entre ces deux organes de maintien et l'adapter à la largeur de l'armature à monter, c'est-à-dire à la

distance souhaitée entre les barres 1 et 2 de l'armature.

Il suffit ici, par principe, que l'un des deux organes de

maintien puisse être réglé et fixé de cette manière.

Dans le cas de la figure 2, il existe un tel organe de maintien 9a qui est passé sur le bras de maintien 7a de façon à pouvoir coulisser et être bloqué dans la position voulue. L'organe de maintien 9a présente ici une pièce de guidage 11 dont la section intérieure correspond à la section extérieure du bras de maintien 7a et qui repose sur ce bras de maintien 7a. Cette pièce de guidage 11 peut être réalisée sous la forme d'un manchon. Pour la fixer sur le bras de maintien 7a, une vis de serrage 12 est vissée dans cette pièce de guidage 11 et son côté frontal s'appuie sur

le bras de maintien 7a lors du vissage. Une pièce de main-

tien en saillie 13 se détache vers le haut du côté supérieur de la pièce de guidage 11 et elle sert de butée agissant dans le sens longitudinal du bras pour la barre 1 de l'armature qui est posée sur le bras de maintien 7a du côté

de la saillie opposé à l'autre barre 2.

L'autre organe de maintien qui est monté sur le bras

de maintien 7a pourrait aussi être réglable longitudinale-

ment et, en outre, conformé par exemple comme l'organe de maintien ga. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 2, toutefois, l'autre organe de maintien 10a n'est constitué que par une pièce de maintien en saillie 14 qui correspond à la pièce de maintien en saillie 13, et elle se détache rigidement du bras de maintien 7a. Selon la figure 6, le dispositif peut également comprendre un organe de maintien 10b qui est enfoncé dans le bras de maintien 7b, qui fait saillie à une extrémité de ce dernier et qui peut être fixé dans la position voulue. Cet 0 organe de maintien 10b comporte ici une pièce allongée 15 qui est enfoncée dans le côté frontal ouvert du bras de maintien 7b et qui peut être serrée au moyen d'une vis de serrage 16 correspondant à la vis de serrage 12, mais Vissée ici dans un filetage ménagé dans le bras de maintien 7b. Une partie de maintien en saillie 17 correspondant aux parties de maintien en saillie 13 et 14 est fixée sur la partie de

la pièce allongée 15 qui fait saillie hors du bras de main-

tien 7b.

Alors que, dans le cas de la figure 2, l'organe de O maintien 9a tourné vers le bâti peut être réglé dans le sens de la longueur et fixé en position, il s'agit dans le cas de

la figure 6 d'un organe de maintien 10b qui peut être égale-

ment réglé dans le sens de la longueur et fixé en position, mais qui est opposé au bâti. Le second organe de maintien 9b :5 qui est présent dans l'exemple de réalisation selon la figure 6 est monté fixe et il est constitué au total, comme l'organe de maintien 10a, par une partie de maintien en

saillie correspondante 18.

Dans l'exemple de réalisation selon la figure 6, on pourrait toutefois enfoncer également l'organe de maintien b dans l'extrémité du bras de maintien qui est tournée vers le bâti, car ce bras de maintien est prévu de préférence sous la forme d'un profilé creux qui peut être ouvert à ses deux extrémités. On pourrait aussi enfoncer des deux côtés un organe de maintien 10b comprenant une pièce

allongée 15.

Dans la forme de réalisation selon la figure 3, il est prévu que l'un, 10c, des organes de maintien puisse coulisser par rapport à l'autre organe de maintien 9c à l'encontre d'une force élastique. L'organe de maintien 10c, lequel est de préférence celui opposé au bâti, est relié par enfoncement au bras de maintien 7c, un ressort 19 de forme allongée étant fixé, d'une part à l'organe de maintien 10c,

et, d'autre part, au bras de maintien 7c.

En principe, l'organe de maintien 10c pourrait être guidé extérieurement sur le bras de maintien 7c. Toutefois, il est plus avantageux que l'organe de maintien lOc qui peut coulisser à l'encontre de la force du ressort soit enfoncé dans le bras de maintien 7c et fasse saillie par rapport à son extrémité, le ressort 19 s'étendant à l'intérieur du bras de maintien 7c, de sorte que le mécanisme coulissant et

le ressort sont protégés.

L'organe de maintien 10c est conformé de manière similaire à l'organe de maintien lOb, ce qui veut dire qu'il présente une pièce allongée 20 qui est également guidée dans le bras de maintien 7c et sur la face supérieure de laquelle

est disposée une partie de maintien en saillie 21.

Si l'on appuie de l'extérieur sur l'organe de maintien 10c dans la direction longitudinale, il faut vaincre la force du ressort 19. La pièce allongée 20 coulisse alors vers l'intérieur et l'organe de maintien iOc se déplace vers l'autre organe de maintien 9c. La pièce allongée 20 est une pièce profilée à section transversale en forme de U dont la face ouverte est dirigée vers le bas. Le

ressort 19 s'étend à l'intérieur de cette pièce allongée 20.

Le ressort 19 est fixé, d'une part, dans la région de l'extrémité enfoncée de l'organe de maintien 10c, et, d'autre part, à l'extrémité du bras de maintien. Ce ressort 19 peut alors être fixé sur la pièce allongée 20 au moyen d'un boulon 21 ou d'un organe similaire qui est monté sur elle et qui peut s'étendre entre les deux ailes de cette

pièce allongée 20 en forme de U. Pour la fixation à l'extré-

mité du bras de maintien, il est également prévu, dans le cas de la figure 3, un boulon 22 qui est cependant monté sur le bras de maintien 7c, et ce, sur sa face inférieure du côté de laquelle l'intérieur de la pièce allongée est libre, Le ressort 19 s'étend pour l'essentiel dans la direction longitudinale du bras de maintien. Il s'oppose donc à l'extraction de l'organe de maintien O10c hors du bras de maintien 7c, de sorte que l'on ne risque pas de perdre 0 involontairement cet organe de maintien. Dans le cas de la

figure 3, il s'agit d'un ressort hélicoïdal.

Dans la forme de réalisation selon les figures 4 et , l'organe de maintien présent, 10d, correspond à l'organe

de maintien 10c, à l'exception de la conformation de l'orga-

ne élastique, de sorte que l'on ne précisera que les diffé- rences. La partie 23 qui est' enfoncée dans le bras de maintien 7d, et dont la région en saillie par rapport au bras de maintien porte la partie de maintien en saillie 24, est reliée au bras de maintien 7d, non pas au moyen d'un ressort hélicoïdal, mais par l'.intermédiaire d'un morceau de cable élastique en caoutchouc qui sert d'organe élastique 25. Ce dernier s'étend, comme le ressort 19, à l'intérieur de la pièce allongée 23 en forme de U, et ce, à nouveau, a5 -depuis l'extrémité enfoncée de l'organe de maintien 10d

jusqu'à l'extrémité du bras de maintien 7d. Les deux extré-

mités du morceau de cable élastique 25 sont chacune serrées dans une pièce de serrage 26, 27 en tôle cintrée, la pièce de serrage 26 étant fixée à la pièce allongée 23 par l'intermédiaire d'un boulon 28 qui correspond au boulon 21 et qui traverse la pièce de serrage 26 à côté du câble 25, cependant que, pour la pièce de serrage 27, des pattes 29 et

pliées à angle droit sont rivetées sur la face infé-

rieure du bras de maintien 7d. La pièce de serrage 26 comporte des pattes identiques 29 et 30 qui glissent sur la face inférieure du bras de maintien 7d lors du coulissemernt

de l'organe de maintien 10d.

Avec la seule aide de l'organe de maintien 10c, lOd qui peut coulisser à l'encontre de la force de l'organe élastique 19 ou 25, respectivement, on obtient déjà une distance variable entre les deux organes de maintien dont chacun est associé à une barre d'armature. En principe, on pourrait donc monter fixe l'autre organe de maintien. Dans un tel cas, toutefois, on ne pourrait s'adapter à la largeur souhaitée de l'armature que dans la mesure de la course de réglage de l'organe de maintien 10c ou 10d, respectivement, qui peut coulisser à l'encontre de la force élastique, si l'on utilisait pas la disposition qui sera expliquée plus loin en regard de la figure 7 et selon laquelle on dispose sur l'organe de maintien plusieurs pièces de maintien en saillie ou plusieurs renfoncements de maintien. Il est donc avantageux que l'autre organe de maintien 9c (figure 3) soit réglable continûment et puisse être fixé dans la position voulue, ce pour quoi on peut utiliser un organe de

maintien correspondant à l'organe de maintien 9a.

Lors de l'utilisation des formes de réalisation

selon les figures 3 à 5, on procède comme suit.

L'organe élastique 19 ou 25, respectivement, étant détendu, et l'organe de maintien lOc. ou lOd, respectivement, prenant ainsi sa position extrême vers l'extérieur, on amène l'autre organe de maintien 9c à une distance de l'organe de maintien 10c ou l0d, respectivement, qui est légèrement supérieure à la largeur de l'étrier d'armature 3. On pousse alors cet organe de maintien 10c ou 10d vers l'intérieur à l'encontre de la force élastique, de telle sorte que l'on puisse poser la barre d'armature 2 qui est tournée vers lui, ainsi que cela est nécessaire. On lâche ensuite l'organe de maintien 10c ou l0d, de sorte qu'il est poussé par la force élastique vers l'extérieur et sur la barre d'armature 2. On

place enfin les étriers d'armature 3.

Les deux barres d'armature 1 et 2 sont ainsi écartées l'une de l'autre et maintenues dans les coins tournés vers elles des étriers S. Lorsque ces derniers ont été reliés aux barres 1 et 2, et afin d'enlever l'armature, on peut pousser à nouveau vers l'intérieur l'organe de maintien 10c ou 1Od. Bien entendu, ceci peut également avoir lieu par déplacement de l'organe de maintien 9c qui peut être fixé dans une position quelconque, ceci étant possible dans tous les cas, et donc même lorsqu'il n'y a pas d'organe de maintien que l'on puisse déplacer à l'encontre d'une

force élastique.

Il est particulièrement avantageux que l'organe de maintien 9a ou 9c, respectivement, qui est tourné vers le bâti soit réglable continûment et puisse être fixé dans la position voulue, et que l'organe de maintien 1Oa, 10c ou lOd, respectivement, -qui est opposé -au bâti soit monté fixe ou, avantageusement, puisse être déplacé vers le bâti à l'encontre d'une force élastique. Tel est le cas de la figure 2 ou de la figure 3, respectivement. Le réglage de la distance voulue entre les organes de maintien a lieu alors du côté du bâti, de sorte que, vu de l'utilisateur, chaque armature est toujours disposée vers l'avant, indépendamment

de sa largeur, et ainsi plus facilement accessible.

On remarquera toutefois que l'organe de maintien fixé à l'organe élastique peut aussi être monté du côté du bâti. Ainsi qu'on l'a déjà mentionné, les organes de maintien peuvent être constitués par des pièces de maintien en saillie vers le haut 10a, 18 qui sont montées directement sur le bras de maintien la, 7b. S'il s'agit d'un organe de maintien qui peut être déplacé, soit qu'il puisse être déplacé librement et fixé (organes de maintien 9a, 9c, lob), soit qu'il puisse être déplacé à l'encontre d'une force élastique (organes de maintien lOc, 10d), chaque pièce de maintien en saillie est un élément constitutif de l'organe de maintien. Dans tous les cas, et ainsi que cela est montré dans les exemples de réalisation, il est avantageux que les deux pièces de maintien en saillie fixées sur les bras de

maintien soient obliques vers le haut et inclinées à l'oppo-

sé l'une de l'autre. Les barres d'armature 1 et 2 sont alors légèrement recouvertes par le haut, de sorte qu'elles sont

maintenues vers le bas de manière sûre.

Au lieu de pièces de maintien en saillie vers le haut, on pourrait également prévoir des renfoncements de maintien, comme on le voit sur la figure 7. Dans cet exemple de réalisation, il est prévu sur le bras de maintien 7e un organe de maintien 9e sous la forme d'un renfoncement de maintien fixe 31 qui s'étend transversalement sur le bras de maintien et qui est ouvert vers le haut. La barre d'armature

1 peut être déposée dans ce renfoncement.

Dans le côté frontal du bras de maintien 7e est enfoncé le deuxième organe de maintien 10e qui présente également sur sa face supérieure un renfoncement de maintien correspondant 32 pour la barre d'armature 2. L'organe de maintien 10e, tout comme l'organe de maintien lob, peut être déplacé dans le sens de la longueur et fixé, ou, comme dans le cas des figures 3 et 4, il peut être monté coulissant sur le bras de maintien 7e à l'encontre de la force d'un organe élastique. Ceci se comprend sans difficulté du fait de la

description précédente, de sorte que l'on n'insistera pas

sur ce point.

Alors que l'organe de maintien 9e est constitué par le renfoncement de maintien 31 à lui tout seul, il s'agit dans le cas de l'organe de maintien 10e d'une pièce allongée 33 analogue aux pièces allongées 20 et 23. La forme en section transversale de cette pièce allongée 33 est cependant différente, et elle est choisie de telle façon que l'on puisse facilement usiner le renfoncement de maintien 32 sur son côté supérieur. Dans l'exemple de réalisation représenté, il s'agit d'un profilé en T dont l'aile centrale en saillie vers le haut porte le renfoncement de maintien 32. L'organe de maintien 9e est monté fixe. S'il s'agit en outre d'un organe de maintien 10e qui, d'une manière analogue aux organes de maintien 10o et 10d, peut être déplacé vers l'intérieur à l'encontre d'une force élastique, on peut ménager dans la pièce enfoncée 33, non plus un seul renfoncement de maintien 32, mais au contraire, ainsi que

cela est indiqué en pointillés, toute une série de renfonce-

ments de maintien, de sorte que l'on peut poser la barre d'armature 2 correspondante dans l'un quelconque de ces

renfoncements.

De cette manière, et malgré la course élastique

limitée, on peut déposer des armatures présentant des diffé-

rences de largeur relativement importantes. Parmi la série de renfoncements 32, on choisit pour la barre d'armature 2 celui qui se trouve un peu trop loin du renfoncement 31 qui se trouve sur le bras de maintien 7e. En poussant l'organe de maintien O10a à l'encontre de la force élastique, la barre d'armature 2 arrive alors dans celui des renfoncements 32

qui est concerné. Après l'enlèvement, on retrouve une dispo-

sition qui est délestée de la force élastique.

Dans tous les exemples de réalisation, le bras de - maintien est avantageusement constitué par un profilé à

section transversale rectangulaire. Ceci fournit, non seule-

ment un bon appui pour les barres d'armature, mais aussi, en même temps, une assurance contre la rotation des organes de maintien qui ne sont pas montés fixes sur le bras de maintien. Le bâti 5 est avantageusement constitué de manière très simple par un support vertical 40 en forme de poteau ou de longeron comprenant un piètement 41 du côté du sol, le bras de maintien 7 faisant saillie à angle droit à partir du support vertical 40. En ce qui concerne le piètement 41, il s'agit avantageusement d'un support à plusieurs pieds comprenant des pieds d'appui 42, 43 et 44 s'étendant sous un angle aigu. Ceux-ci peuvent être des profilés fixés par soudage sur le support vertical 40. Le piètement 41 s'étend du côté du bras de maintien 7, de sorte que le dispositif de

maintien 5 ne peut pas basculer sous le poids de l'armature.

Dans l'exemple de réalisation, il s'agit du pied d'appui 44

qui s'étend au-dessous du bras de maintien 7.

Si le bâti 5 est réglable en hauteur, il est possi- ble de placer le bras de maintien 7 à un niveau qui est favorable pour le travail de l'opérateur ou, respectivement, de l'ajuster à la hauteur de l'armature. Un bâti réglable en hauteur très simple est caractérisé par le fait que le support vertical 40a (figure 8) se compose d'une partie

porteuse inférieure fixe 40'a et d'une partie porteuse supé-

rieure 40"a qui est enfoncée dans la partie porteuse infé-

rieure 40'a et dont la hauteur est réglable au moyen d'un dispositif 45 de réglage de la hauteur. En ce qui concerne les deux parties porteuses 40'a et 40"a, il s'agit là de profilés à section transversale rectangulaire ou carrée qui s'ajustent et qui sont guidés l'un dans l'autre de manière télescopique. Le dispositif 45 de réglage de la hauteur comprend une roue dentée 46 qui est montée sur la partie porteuse inférieure 40'a et qui comprend des organes en forme de dents 47 répartis sur la périphérie à distance les uns des autres et présentant l'aspect de cônes. L'arbre 48solidaire de la roue dentée 46 est monté tournant sur ses côtés dans des plaques 49, 50 ou similaires qui servent de paliers et qui font saillie latéralement par rapport à la partie porteuse inférieure 40'a. A la roue dentée 46 est associée une série de trous 51 ménagée sur la face qui est tournée vers elle de la partie porteuse supérieure enfoncée 40"a. La roue dentée 46 est en prise avec la rangée de trous 51 à

travers une fenêtre 52 ménagée dans la partie porteuse infé-

rieure 40'a.

Il est prévu en outre un verrou 53 qui, dans sa position représentée de prise avec la roue dentée 46, empêche sa rotation dans le sens d'un abaissement de la partie porteuse supérieure 40"a. Le verrou 53, dans sa position o il est en prise à l'avant de la dent 47a, se trouve sur le chemin de cette dernière lors de sa rotation, de sorte qu'elle ne peut pas tourner dans le sens de la flèche 56 En revanche, le verrou 53 n'empêche pas la rotation de la roue dentée 46 dans le sens opposé qui correspond à un soulèvement de la partie porteuse supérieure "a. Lors de la rotation dans ce sens, chaque -dent qui sort de la rangée de trous soulève le verrou hors de sa position de verrouillage, de sorte que la roue dentée se décliquette

0 pour ainsi dire sous le verrou 53.

Le verrou 53 qui est représenté est un verrou-

guillotine qui est disposé librement entre la face extérieure de la partie porteuse inférieure 40'a et la roue dentée, et qui tombe sous l'effet de son propre poids. Ce verrou représenté 53 est constitué par une plaque de verrouillage qui présente une fenêtre pour le passage de la roue dentée, qui est prolongée vers le bas au-delà de cette dernière, et qui peut comporter ici une poignée 54, de sorte que l'on peut soulever le verrou 53 lorsque l'on veut faire

descendre la partie porteuse supérieure 40"a.

La rotation de la roue dentée 46 & l'opposé de la flèche 56 en vue de déplacer vers le haut la partie porteuse supérieure 40"a, et donc aussi le bras de maintien, peut avoir lieu au moyen d'une manivelle 55 montée sur l'arbre 48. Il est également possible de tirer simplement vers le haut le bras de maintien ou la partie porteuse.supérieure,

la roue dentée 46 tournant-alors en même temps.

Claims (20)

- REVENDICATIONS -

1. Dispositif de maintien à utiliser en plusieurs exemplaires pour assembler des armatures en forme de cage à section transversale sensiblement rectangulaire qui sont destinées & des éléments en béton comme des linteaux, des poutres inférieures, des piliers, des murs et autres, et qui

se composent de barres d'armature s'étendant dans la direc-

tion longitudinale de l'armature et d'étriers d'armature posés sur ces barres perpendiculairement à elles et en étant réparties dans leur sens longitudinal, ces étriers étant

reliés à ces barres au moyen de ligatures en fil ou simi-

laire, caractérisé par le fait qu'il comporte un bras de maintien (7) en saillie par rapport à un bâti (6) à la

manière d'une potence, un espace libre (8) étant présent au-

dessous de ce bras de maintien (7), et ce, de telle manière que l'armature puisse être assemblée à l'état suspendu, du fait que les barres d'armature (1, 2) qui sont disposées en haut lors de l'assemblage sont déposées sur les bras de maintien (7) d'au moins deux dispositifs de maintien (5) placés à distance l'un de l'autre, et que l'on fait pendre

vers le bas les étriers (3)'de l'armature.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il est prévu sur le bras de maintien (7a; 7b; 7c; 7d; 7e) deux organes de maintien (9a, l0a; 9b, lOb; 9c, O10c;9d,10d; 9e, 10e) qui sont destinés chacun à une barre d'armature (1, 2) et qui sont décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction du bras, la distance entre eux

étant réglable.

3. Dispositif selon la revendication 2,- caractérisé par le fait qu'au moins l'un des deux dispositifs de maintien est réglable continûment et qu'il peut être fixé à l'endroit

voulu sur le bras de maintien.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un organe de maintien (9a; 9c) qui est enfoncé de manière à pouvoir être déplacé sur le

bras de maintien et qui peut être fixé & l'endroit voulu.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

3 et 4, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un organe de maintien (10b) qui est enfoncé dans le bras de maintien, qui fait saillie par rapport & lui du-côté de

l'extrémité, et qui peut être fixé à l'endroit voulu.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2 à 5, caractérisé par le fait que l'un des organes de O maintien (10<lOc, 10d) peut être déplacé vers l'autre (9c) à

l'encontre d'une force élastique.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que l'organe de maintien (lOc; 10d) qui peut être

déplacé à l'encontre d'une force élastique, et qui est avan-

tageusement celui opposé au bâti, est relié par enfoncement au bras de maintien (7c; 7d), un organe élastique allongé (19; 25) étant fixé, d'une part, à l'organe de maintien,

et, d'autre part, au bras de maintien.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par 0 le fait que L'organe de maintien (10c; 10d) qui peut se déplacer à l'encontre de la force élastique est enfoncé dans le bras de maintien (7c; 7d) et fait saillie hors de son

extrémité, l'organe élastique (19; 25) s'étendant à l'inté-

rieur du bras de maintien (7c; 7d).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'organe élastique (19; 25) est fixé, d'une part, dans la région de l'extrémité enfoncée de l'organe de maintien (lOc;. 10d), et, d'autre part, à l'extrémité du

bras de maintien.

O

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

7 à 9, caractérisé par le fait que l'organe élastique (25)

est un morceau de câble élastique en caoutchouc.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

6 à 10, caractérisé par le fait que l'autre organe de maintien (9c) est réglable continûment et peut être fixé à

l'endroit voulu.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2 à 1. caractérisé par le fait que l'organe de maintien <9a; 9c) tourné vers le bâti (6) est réglable continûment et peut être fixé à l'endroit voulu, et que l'organe de maintien opposé au bâti, soit est monté fixe (organe de maintien a), soit peut se déplacer vers le bâti à l'encontre d'une

force élastique (organe de maintien 10c ou 10d).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2 à 12, caractérisé par le fait que les organes de maintien sont constitués par des pièces de maintien en saillie vers le haut (14; 18) ou comportent de telles pièces de maintien

en saillie (13; 17; 21; 24).

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que les pièces de maintien en saillie sont

inclinées vers le haut à l'opposé l'une de l'autre.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2 à 12, caractérisé par le fait que les organes de maintien (9e, 10e) sont constitués par des renfoncements de maintien

(31) ou comportent de tels renfoncements de maintien (32).

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 15, caractérisé par le fait que le bâti (6) est

constitué par un support vertical (40) comprenant un piète-

ment (41) du côté du sol qui est avantageusement un support à plusieurs pieds composé de pieds d'appui s'étendant sous un angle aigu, le bras de maintien faisant saillie à angle

droit à partir du support vertical.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé par le fait que le piètement s'étend du côté du bras de maintien.

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

i à 17, caractérisé par le fait que le bâti est réglable en hauteur.

19. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le support vertical (40a) se compose d'une partie porteuse inférieure fixe (40'a) et d'une partie porteuse supérieure réglable en hauteur (40"a), la seconde étant enfoncée dans la première et réglable en hauteur au

moyen d'un dispositif (45) de réglage de la hauteur.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que le dispositif (45) de réglage de la hauteur comprend une roue dentée (46) qui est montée sur la partie porteuse inférieure (40'a) et qui est en prise avec une

série de trous (51) ménagée dans la partie porteuse supé-

rieure (40"a), et qu'il comprend un verrou (53) qui vient en prise avec la roue dentée (46) et qui, dans sa position o 0 il est en prise, empêche la roue dentée de tourner dans le

sens d'un abaissement de la partie porteuse supérieure.