ÉTABLI ÉLÉVATEUR
La présente invention concerne le domaine des travaux dans le bâtiment. Elle concerne plus particulièrement les travaux en hauteur, avec levage de charges et travail à l'établi. L'invention concerne tout particulièrement un appareil destiné à permettre d'effectuer aussi bien des levages de charges, notamment de charges constituées par des plaques de grandes dimensions, que des travaux du type des travaux sur établi. Cet appareil est dénommé pour simplifier établi élévateur et il est de préférence utilisé à l'intérieur des bâtiments.
On connaît de multiples dispositifs de levage, de types très divers. Parmi eux, on peut citer les appareils de levage dits à ciseaux, ou à parallélogrammes, automoteurs. Ceux-ci comportent une plate-forme ou nacelle libre de se déplacer dans le sens vertical au-dessus d'une base de sustentation, qui est elle-même équipée de moyens moteurs et de roues motrices et/ ou directrices.
De tels engins sont destinés à un usage en extérieur, et sont trop encombrants et/ ou trop lourds pour pouvoir servir à l'intérieur des bâtiments. Au surplus, leur plate-forme est munie de garde-fous, qui en délimitent le volume utile, à telle enseigne qu'un perfectionnement a consisté à leur adjoindre une plaque coulissante, rétractable sous le plancher de ladite plate-forme et dont l'extension vise à étendre la surface disponible au niveau de son plancher, essentiellement pour permettre à une personne de se placer sur cette surface supplémentaire ou d'y déposer des outils ou des matériaux.
La présente invention procure un appareil de levage, qui est en même temps apte à former un établi, lui-même muni en option d'un cadre porteur ajustable en hauteur et en inclinaison, et l'invention permet ainsi d'effectuer avec un seul appareil des opérations de levage, y compris selon un plan incliné, et de travail sur établi, avantageusement dans le domaine du bâtiment.
Ledit appareil est du type à ciseaux et comporte, outre des organes de liaison avec le sol et au moins un vérin agencé pour imprimer des mouvements verticaux aux dits ciseaux:
(a) un plateau définissant un plan d'établi, supporté par les bras supérieurs de la structure de type à ciseaux par bras articulés, et
(b) en relation fonctionnelle avec ledit plateau, au moins deux organes généralement verticaux, réglables en hauteur et/ ou en inclinaison, et (c) en option, un organe de portage supérieur, composé d'éléments éventuellement modulaires, apte à être solidarisé avec les dits organes verticaux, réglables en hauteur indiqués sous (b).
Grâce à l'invention on procure ainsi un établi élévateur pouvant être utilisé aussi bien en position basse qu'en position partiellement ou totalement relevée, et avec lequel on peut lever et, si on le souhaite, incliner des éléments à déposer et/ ou à fixer, tels que notamment des plaques de faux-plafond et/ou de cloison ou de sous-toiture.
L'invention concerne également un procédé pour faciliter le levage et la pose d'éléments de faux-plafond, de cloison et/ou de sous-toiture, ledit procédé comportant les étapes consistant à: déposer au moins un tel élément au-dessus du plan de l'établi selon l'invention, élever ledit établi à une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur de pose souhaitée, à proximité de l'endroit souhaité pour ladite pose, et en option, incliner les dits éléments à poser, en faisant coulisser dans un plan vertical au moins l'un des dits organes généralement verticaux, réglables en hauteur et/ou en inclinaison, destinés à porter lesdits éléments à poser. L'invention concerne en outre l'utilisation d'un tel appareil et/ ou d'un tel procédé pour le levage et pour faciliter la pose de plaques de faux- plafond, de cloison et/ou de sous-toiture dans les travaux du bâtiment, ainsi que l'utilisation du même appareil comme établi aussi bien en position basse qu'en position haute et dans toute position intermédiaire. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit de certains de ses modes de réalisation, fournis à titre d'exemples uniquement, et avantageusement en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 illustre de manière schématique une vue de face en élévation d'un appareil selon l'invention, en position de levage partiel;
la figure 2 représente schématiquement une vue de dessus du socle de l'appareil selon la figure 1, dans une position comportant des organes de stabilisation déployés pour une meilleurs stabilité au sol; la figure 3 représente en vue schématique de dessus un cadre monté à partir d'éléments tubulaires pour supporter des plaques, telles que des plaques pour sous-toiture, faux-plafond ou cloison, tandis que ce cadre est destiné à être posé ou fixé sur les au moins deux organes généralement verticaux, réglables en hauteur et/ ou en inclinaison, qui sont prévus selon l'invention, en relation fonctionnelle avec le plateau de l'établi; - la figure 4 représente schématiquement, en perspective partielle avec vue de dessus, un établi selon l'invention, muni de deux organes réglables décentrés, supportant un cadre du type de celui illustré sur la figure 3.
L'établi élévateur déplaçable selon la présente invention comporte un chariot à roulettes 1 et, en option, des organes de stabilisation 2 se terminant à leurs extrémités distales par rapport au chariot 1 par des dispositifs 3 choisis parmi des patins et des roulettes et leur dispositif de blocage associé, tandis que ces dispositifs 3 sont de préférence portés par des tiges réglables en hauteur, par exemple grâce à des dispositifs filetés classiques appropriés. Ces organes de stabilisation sont rétractables ou repliables, avantageusement mais non-exclusivement le long des grands côtés du chariot susdit; ils peuvent également être amovibles.
Au-dessus du chariot 1 se trouve fixé un système classique de ciseaux 4 pour levage de l'établi ou table de travail, reliés par des articulations 5, tandis qu'au moins un dispositif tel que par exemple un vérin hydraulique 6 est apte à actionner les ciseaux susdits et permettre, au choix, soit le levage soit l'abaissement de l'établi 4 porté par les bras supérieurs du système de ciseaux. Pour permettre d'actionner ce(s) vérin(s) hydraulique(s), on peut utiliser par exemple une pompe à pied (non représentée) afin de commander leur levage, tandis que par exemple une commande placée sur une poignée 7, par exemple solidaire d'un guidon 8, permet de commander le relâchement du dit vérin et par conséquent la descente du système de ciseaux.
Selon une variante de mise en oeuvre, les ciseaux de l'établi élévateur selon l'invention peuvent être actionnés électriquement ou par tout autre moyen connu de l'homme du métier.
En fonctionnement, le vérin 6 pousse ou tire sur les bras inférieurs du système de ciseaux, qui sont guidés par des roulettes appropriées sur un plan de roulement 9. situé sur la face supérieure du chariot 1.
Au-dessus du système de ciseaux et par solidarisation, avec articulation, aux bras supérieurs du dit système de ciseaux, se trouve fixé un plateau supérieur, avantageusement semblable au chariot 1 et formant un établi 10. Ce plateau 10 apte à former un établi comporte un plan de roulement 11, situé sur la face inférieure du plateau 10 et apte au déplacement longitudinal de roulettes portées par au moins une extrémité des tiges supérieures du système de ciseaux susdit, approprié pour servir au déplacement du bras supérieur du système de ciseaux qui est animé d'un mouvement semblable à celui du bras inférieur muni de roulettes aptes à se déplacer dans le plan de roulement 9 solidaire du chariot 1.
En variante, le système de ciseaux peut être surmonté de deux plateaux, parallèles et distants l'un de l'autre, tandis que le plateau inférieur, qui est fixé au-dessus du système de ciseaux, constitue le fond d'un coffre ou caisse à outils, dont le plateau supérieur représente le couvercle, tandis que des parois latérales fixes ou mobiles relient sur leurs quatre côtés les deux plateaux susdits. Dans la pratique, le couvercle de ladite caisse à outils peut être ouvert par basculement ou rotation autour d'une charnière, de manière connue, ou bien par coulissement le long de glissières appropriées, disposées de préférence dans la partie supérieure des dites parois latérales.
Pour plus de sécurité, lesdits ciseaux peuvent être munis d'un moyen de blocage traditionnel, qu'il convient d'actionner pour maintenir lesdits ciseaux bloqués dans une position quelconque, avant ou pendant l'utilisation du dispositif selon l'invention.
En au moins deux points de l'établi 10 sont fixés des moyens pour la fixation d'organes 12 généralement verticaux, réglables en hauteur et/ ou en inclinaison, permettant de supporter un élément à soulever, et en option un organe de portage supérieur 17, composé d'éléments éventuellement modulaires, apte à être solidarisé avec les dits organes verticaux, réglables en hauteur, pour supporter et éventuellement permettre d'incliner au moins un tel élément à soulever.
Les organes généralement verticaux 12 sont avantageusement sensiblement tubulaires et aptes à supporter une structure plane, en pratique
et en option la structure plane constituant l'organe de portage supérieur 17 décrit plus loin.
Selon une forme de réalisation, ces moyens de fixation d'organes 12 sont fixés aux quatre coins du dit établi, par exemple par l'intermédiaire d'un tube creux 13 lui-même fixé à demeure dans l'angle ou sur un côté de l'établi 10 et à l'intérieur duquel un moyen de support réglable en hauteur, de préférence une tige, 14 peut coulisser, avantageusement de manière à être descendu jusqu'au niveau ou en dessous du plan de l'établi 10.
Selon une forme de mise en oeuvre alternative, les tiges 14, une fois qu'elles sont descendues presque jusqu'à leur maximum, peuvent venir s'appuyer sur au moins une butée prévue à une hauteur appropriée sur le chariot 1, contribuant ainsi à la consolidation de l'appareil en position d'établi au sol.
L'extrémité supérieure de ces tiges de support réglables en hauteur 14 définit une surface virtuelle 15, qui peut être quelconque. En pratique, il est avantageux de disposer lesdites tiges de support réglables en hauteur 14, avec blocage par des moyens conventionnels dans une position souhaitée, de telle sorte que leurs extrémités supérieures soient dans un plan 16. Si l'on règle deux à deux lesdites tiges de support réglables de manière à ce que deux tiges voisines soient à la même hauteur et que, si ces tiges sont au nombre de quatre, les deux autres tiges qui sont en vis-à-vis des deux tiges susdites soient elles aussi à une même hauteur, différente de la première, on définit un plan incliné formant un angle x avec l'horizontale. Ainsi, selon l'invention, le plan 16 peut être horizontal ou incliné, ce qui permet de soulever et de poser des éléments, notamment des plaques, présentés en position inclinée à l'utilisateur.
Dans une forme de réalisation alternative, les moyens de fixation d'organes 12 sont seulement au nombre de deux et sont fixés sur deux coins du dit établi, par exemple par l'intermédiaire d'un tube creux 13 lui-même fixé à demeure dans l'angle concerné de l'établi 10 et à l'intérieur duquel un moyen de support réglable en hauteur, de préférence une tige, 14 peut coulisser, avantageusement de manière à être descendue jusqu'au niveau ou en dessous du plan de l'établi 10. La tige 14 présente alors avantageusement une forme coudée (voir Fig. 4), pour pouvoir assurer une stabilité optimale de l'ensemble.
Dans une autre forme de réalisation, les moyens de fixation d'organes 12 peuvent comporter un triangle soudé verticalement aux extrémités du plateau d'établi 10, tandis que ces triangles peuvent comporter eux-mêmes, sur leurs deux côtés libres, des moyens de fixation d'organes aussi bien verticaux pour constituer les moyens 12 susdits qu'inclinés selon un angle correspondant sensiblement à l'angle au sommet du triangle, pour permettre de fixer des organes tels que des tiges, destinés au maintien en position inclinée sur la verticale de plaques ou autres matériaux déposés sur les dits organes inclinés. Dans une forme de réalisation optionnelle de l'appareil selon l'invention, ledit appareil comporte en outre un organe de portage supérieur 17, composé d'éléments éventuellement modulaires, apte à être solidarisé avec les dits organes verticaux, réglables en hauteur. Un tel organe de portage supérieur 17 a avantageusement la forme d'un cadre, de préférence rectangulaire.
Sous cet aspect, l'invention comporte avantageusement un organe de portage supérieur 17 apte à être ajusté et réglé en dimensions, pour être adapté aux dimensions des éléments à soulever et à poser, tels que des plaques de cloison, de plafond ou de sous-toiture. Ainsi, l'appareil selon l'invention peut même être utilisé sur un site où l'espace disponible pour disposer cet appareil est réduit et où il n'est possible de poser qu'une seule plaque à la fois.
Avantageusement, cet organe de portage supérieur 17 comporte sur au moins l'un de ses côtés, de préférence sur au moins deux de ses côtés, plus préférablement sur au moins trois de ses côtés, des pièces formant butée pour lesdites plaques, afin de retenir celles-ci sur l'organe de portage supérieur 17 et d'éviter qu'elles glissent sur celui-ci.
Sous un autre aspect, l'appareil selon l'invention comporte, libre en coulissement le long d'au moins une glissière fixée ou prévue sous au moins un côté du plateau d'établi 10, au moins une plaque apte à être ainsi sortie pour constituer une extension réglable du dit plateau et à être rétractée. Une telle plaque, ou chacune de ces plaques coulissables, peut procurer une extension du plan de travail de l'établi, et également un plan pour la pose des outils et autres appareillages qu'il convient de garder à portée de main lors d'un travail utilisant cet établi, en position basse, haute ou intermédiaire.
Dans une variante de réalisation comportant un système de ciseaux surmonté de deux plateaux, parallèles et distants l'un de l'autre, comme décrit plus haut, on peut même munir le plateau supérieur de trous traversants et le plateau inférieur de trous aveugles, disposés les uns au- dessus des autres par paires, ou avec un décalage approprié, pour permettre à convenance de réaliser de manière simple, efficace et économique des moyens de fixation d'organes 12 qui, dans cette variante, sont simplement constitués par les paires de trous respectivement prévus dans le plateau supérieur et dans le plateau inférieur de l'établi selon cette variante. Ainsi, pour pouvoir remplir les fonctions permises sous ces divers aspects, l'appareil selon l'invention comporte avantageusement des lots ou jeux de pièces accessoires, notamment des tiges, aptes à être insérés et éventuellement fixés dans les moyens de fixation d'organes (12), dont les configurations et dimensions sont adaptées à chacune des applications auxquelles ils sont destinés, et qui peuvent tous être rangées dans le cofrre ou caisse à outils dont l'établi est muni en option.
L'appareil et le procédé selon l'invention présentent l'avantage de permettre le levage et la pose de plusieurs éléments, tels que des plaques, à la fois. En outre, un tel appareil et le procédé le mettant en oeuvre permettent la pose de plaques à des hauteurs inférieures à celles que les dispositifs de la technique antérieure autorisent, en raison de leurs dimensions et de leur conception. Cet appareil permet la pose sur un plan incliné de plaques dont l'arête inférieure se trouve alors sensiblement au même niveau que le plan de l'établi 10, ou même à un niveau inférieur si on le souhaite.
A l'opposé, l'appareil selon l'invention permet d'atteindre de grandes hauteurs, telles que par exemple une hauteur de 3,50 m ou même allant jusqu'à 5 m environ. Il suffit pour cela que le débattement et/ ou les dimensions des ciseaux soient d'une ampleur suffisante. L'homme du métier comprendra aisément que l'appareil selon l'invention peut avoir un gabarit limité, ce qui en facilite le transport sur les chantiers, et même son chargement dans un petit véhicule lorsqu'il est convenablement replié.
Ainsi, l'encombrement de l'appareil peut être limité en pratique. En particulier, un tel appareil selon l'invention peut présenter une largeur hors
tout ne dépassant pas environ 55 cm, dans la configuration repliée et sans l'organe de pose supérieur, ce qui permet de le faire passer par les portes intérieures des locaux où il a son utilité.
Les éléments de l'appareil selon l'invention sont de préférence réalisés en acier, ou de préférence en aluminium pour des raisons de poids, sans que cela nuise à leur solidité. De la sorte, l'appareil selon l'invention peut être relativement léger, ce qui en facilite le portage et le déplacement.
En option, le chariot inférieur 1 peut comporter un carter approprié pour le rendre utilisable également comme boîte à outils ou volume de rangement, par exemple.
L'appareil selon l'invention procure ainsi non seulement un engin de levage, mais également et en combinaison avec celui-ci, un établi. Cet établi est utilisable dans un premier temps au niveau bas, par exemple pour tous travaux de préparation et, en option, pour la préparation du cadre destiné à servir de support pour la fixation des éléments à soulever. Dans un deuxième temps, l'établi suit le levage de l'appareil et permet à la personne l'utilisant alors de disposer également du même établi en hauteur.
Dans une forme de réalisation, il est prévu, une fois l'établi relevé, de munir l'appareil d'au moins deux cales de blocage ayant une hauteur et un profil appropriés pour servir de retenue à la descente de l'établi, afin que la position basse de celui-ci reste à un niveau prédéfini plus élevé que le niveau le plus bas. En pratique, ces cales de blocage doivent être insérées dans les éléments verticaux situés aux angles du chariot 1, à proximité du guidon 8 ou sur celui-ci. Bien que l'invention ait été décrite en référence à un appareil muni de roues, il est clair que l'appareil concerné peut tout aussi bien être muni uniquement de patins ou d'autres organes pour son glissement sur surface plane.
Dans une forme de réalisation, il est envisagé de munir l'appareil d'un train de roues additionnelles, amovibles ou non, destinées à faciliter le déplacement de l'appareil. Ces roues sont avantageusement du type de celles qui sont communément employées pour les diables de transport. En dehors des circonstances de déplacement de l'appareil, il est alors préconisé de rétracter ces roues additionnelles, et/ou de les enlever, par exemple par désencliquetage, et de les ranger en vue d'une utilisation ultérieure.
En outre, ledit appareil présente l'avantage important de pouvoir être déployé et utilisé dans des escaliers. Il convient pour cela de le munir d'éléments de stabilisation appropriés, comme par exemple des tiges de longueur ajustable fixées à la bonne longueur après coulissement dans les organes (14) susdits, ou en variante dans certains des organes tabulaires similaires disposés aux extrémités du chariot 1, de manière à former au moins deux pieds permettant à l'appareil selon l'invention de reposer sur ceux-ci au niveau d'une marche d'escalier inférieure à celle sur laquelle se trouve l'appareil proprement dit. Par ailleurs, lorsque l'appareil formant établi élévateur peut être approché d'une paroi verticale, telle que mur ou cloison, on peut faire coulisser l'une des plaques coulissables prévue sous le plateau 10 pour lui faire prendre appui sur ledit mur, et on peut ainsi prendre l'appareil selon l'invention ainsi disposé comme appui pour une échelle convenablement placée, de façon à permettre à un utilisateur montant sur cette échelle d'atteindre le plateau 10 de l'établi relevé. Dans le cas où le relevage est moins significatif, on peut utiliser au lieu de ladite échelle un petit tabouret ou un escabeau qui n'a alors plus besoin de prendre appui sur l'appareil selon l'invention, mais peut simplement en être approché, à la distance appropriée.
Dans le présent texte, on entend par "organes généralement verticaux" et "organes constituant des moyens de support généralement verticaux" des éléments tels que tiges, plaques ou analogues.
Par "moyens de fixation d'organes" ou "moyens 12" on entend des éléments permettant de fixer ou de retenir des organes de toutes natures, et par exemple, mais sans que cela soit limitatif: des tubes creux, des glissières, des plaques munies de glissières et/ ou de tronçons de tubes creux orientés convenablement, ou encore des trous pratiqués par exemple dans le plateau d'établi 10 et/ ou dans un deuxième plateau situé au-dessous ou au-dessus de celui-ci.