FR2834990A1 - Nouveaux anticorps anti-igf-ir et leurs applications - Google Patents

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Olivier Leger
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Pierre Fabre Medicament SA
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Abstract

La présente invention est relative à de nouveaux anticorps capables de se fixer spécifiquement au récepteur humain du facteur de croissance I apparenté à l'insuline IGF-IR, notamment monoclonaux d'origine murine, chimériques et humanisés, ainsi que les séquences d'acide aminé et nucléiques codant pour ces anticorps. L'invention comprend également l'utilisation de ces anticorps à titre de médicament pour le traitement prophylactique et/ ou thérapeutique de cancers ainsi que dans des procédés ou nécessaire de diagnostic de maladies liées à la surexpression du récepteur IGF-IR. L'invention comprend enfin des compositions comprenant de tels anticorps en association avec des agents anticancéreux ou conjugués avec des toxines et leur utilisation pour la prévention et/ ou le traitement de certains cancers.

Description

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La présente invention est relative à de nouveaux anticorps capables de se fixer spécifiquement au récepteur humain du facteur de croissance 1 apparenté à l'insuline IGF-IR, notamment monoclonaux d'origine murine, chimériques et humanisés, ainsi que les séquences d'acide aminé et nucléiques codant pour ces anticorps. L'invention comprend également l'utilisation de ces anticorps à titre de médicament pour le traitement prophylactique et/ou thérapeutique de cancers ainsi que dans des procédés ou nécessaire de diagnostic de maladies liées à la surexpression du récepteur IGF-IR.
L'invention comprend enfin des compositions comprenant de tels anticorps en association avec des agents anticancéreux ou conjugués avec des toxines et leur utilisation pour la prévention et/ou le traitement de certains cancers.
Le récepteur du facteur de croissance 1 apparenté à l'insuline dénommé IGF-IR ("IGF-IR"pour'Insuline-like Growth Factor-1 Receptor") est un récepteur à activité tyrosine kinase comportant 70 % d'homologie avec le récepteur à l'insuline IR ("IR" pour"Insuline Receptor"). L'IGF-IR est une glycoprotéine de poids moléculaire d'environ 350 000. C'est un récepteur hétérotétramérique dont chaque moitié-reliée par des ponts disulfures-est composée d'une sous unité a extracellulaire et d'une sous unité ss transmembranaire (voir figure 1). L'IGF-IR fixe l'IGF 1 et l'IGF II avec une très forte affinité (Kd &num; 1 nM) mais est également capable de fixer l'insuline avec une affinité 100 à 1 000 fois moindre. Inversement, l'IR fixe l'insuline avec une très forte affinité alors que les IGFs ne se fixent au récepteur à l'insuline qu'avec une affinité 100 fois inférieure. Le domaine tyrosine kinase de l'IGF-IR et de l'IR présentent une très forte homologie de séquence alors que les zones de plus faible homologie concernent respectivement la région riche en cystéine située sur la sous unité a et la partie Cterminale de la sous unité ss. Les différences de séquences observées dans la sous unité a sont situées dans la zone de fixation des ligands et sont donc à l'origine des affinités relatives de l'IGF-IR et de l'IR pour les IGFs et l'insuline respectivement. Les différences dans la partie C-terminale de la sous unité ss résultent en une divergence dans les voies de signalisation des deux récepteurs ; l'IGF-IR médiant des effets mitogéniques, de différenciation et d'anti-apoptose, alors que l'activation de l'IR entraîne principalement des effets au niveau des voies métaboliques (Baserga et al., Biochim. Biophys. Acta, 1332 : F105-126, 1997 ; Baserga R., Exp. Cell. Res., 253 : 1-6,1999).
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Les protéines tyrosine-kinases cytoplasmiques sont activées par la fixation du ligand au domaine extracellulaire du récepteur. L'activation des kinases entraîne à son tour la stimulation de différents substrats intracellulaires, incluant l'IRS-1, l'IRS-2, Shc et Grb 10 (Peruzzi F. et al., J. Cancer Res. Clin. Oncol., 125 : 166-173,1999). Les deux substrats majeurs de l'IGF-IR sont IRS et Shc qui médient, par l'activation de nombreux effecteurs en aval, la plupart des effets de croissance et de différenciation liés à la fixation des IGFs à ce récepteur (figure 2). La disponibilité de substrats peut par conséquent dicter l'effet biologique final lié à l'activation de l'IGF-IR. Lorsque l'IRS-l prédomine, les cellules tendent à proliférer et à se transformer. Lorsque Shc domine, les cellules tendent à se différencier (Valentinis B. et al., J. Biol. Chem., 274 : 12423-12430, 1999). Il semble que la voie principalement en cause pour les effets de protection contre l'apoptose soit la voie des phosphatidylinositol 3-kinases (PI 3-kinases) (Prisco M. et al., Horm. Metab. Res., 31 : 80-89,1999 ; Peruzzi F. et al., J. Cancer Res. Clin. Oncol., 125 : 166-173,1999).
Le rôle du système IGF dans la cancérogenèse est devenu le sujet de recherches intensives dans les dix dernières années. Cet intérêt a suivi la découverte du fait qu'en plus de ses propriétés mitogéniques et anti-apoptotiques, l'IGF-IR semble être requis pour l'établissement et la maintenance d'un phénotype transformé. En fait, il a été bien établi qu'une surexpression ou une activation constitutive de l'IGF-IR conduit, dans une grande variété de cellules, à une croissance des cellules indépendante du support dans des milieux dépourvus de sérum de veau foetal, et à la formation de tumeurs chez la souris nude. Ceci n'est pas en soi une propriété unique puisqu'une grande variété de produits de gènes surexprimés peuvent transformer des cellules, incluant un bon nombre de récepteurs de facteurs de croissance. Mais la découverte cruciale qui a clairement mis en évidence le rôle majeur joué par l'IGF-IR dans la transformation a été la démonstration que les cellules R-, dans lesquelles le gène codant pour l'IGF-IR a été inactivé, sont totalement réfractaires à la transformation par différents agents qui sont habituellement capables de transformer les cellules comme la protéine E5 du papilloma virus bovin, une surexpression de FEGFR ou du PDGFR, l'antigène T de SV40, ras activé ou la combinaison de ces deux derniers facteurs (Sell C. et al., Proc. Natl. Acad.
Sei., USA, 90 : 11217-11221,1993 ; Sell C. et al., Mol. Cell. Biol., 14 : 3604-3612, 1994 ;
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Morrione A. J., Virol., 69 : 5300-5303,1995 ; Coppola D. et al., Mol. Cell. Biol., 14 : 4588-4595,1994 ; DeAngelis T et al., J. Cell. Physiol., 164 : 214-221,1995).
L'IGF-IR est exprimé dans une grande variété de tumeurs et de lignées tumorales et les IGFs amplifient la croissance tumorale via leur fixation à l'IGF-IR. D'autres arguments en faveur du rôle de IGF-IR dans la cancérogenèse proviennent d'études utilisant des anticorps monoclonaux murins dirigés contre le récepteur ou des dominants négatifs de l'IGF-IR. En effet, des anticorps monoclonaux murins dirigés contre l'IGF-IR inhibent la prolifération de nombreuses lignées cellulaires en culture et la croissance de cellules tumorales in vivo (Arteaga C. et al., Cancer Res., 49 : 6237-6241,1989 ; Li et al., Biochem. Biophys. Res. Corn., 196 : 92-98,1993 ; Zia F et al., J. Cell. Biol., 24 : 269-275, 1996 ; Scotland K et al., Cancer Res., 58 : 4127-4131,1998). Il a également été montré dans les travaux de Jiang et al. (Oncogene, 18 : 6071-6077,1999) qu'un dominant négatif de l'IGF-IR est capable d'inhiber la prolifération tumorale.
La présente invention a pour objet de pouvoir disposer d'un anticorps monoclonal murin, de préférence un anticorps chimérisé ou humanisé, qui reconnaîtra spécifiquement et avec une forte affinité l'IGF-IR. Cet anticorps n'interagira pas ou peu avec le récepteur IR à l'insuline. Sa fixation devra inhiber in vitro la croissance des tumeurs exprimant l'IGF-IR en interagissant principalement avec les voies de transduction du signal activées lors des interactions IGF1/IGF-IR et IGF2/IGF-IR. Cet anticorps devra être actif in vivo sur tout les types de tumeurs exprimant l'IGF-IR y compris les tumeurs du sein estrogène dépendantes et les tumeurs de la prostate, ce qui n'est pas le cas pour les anticorps monoclonaux (notés AcM ou ACM) anti-IGF-IR actuellement disponibles. En effet l'aIR3, qui fait référence dans le domaine de l'IGFIR, inhibe totalement la croissance de tumeurs du sein estrogène dépendantes (MCF-7) in vitro mais est sans effet sur le modèle correspondant in vivo (Artega C. et al., J. Clin.
Invest. 84 : 1418-1423,1989). De même, le fragment scFv-Fc dérivé du monoclonal murin 1H7, n'est que faiblement actif sur la tumeur du sein MCF-7 et totalement inactif sur une tumeur de la prostate androgène indépendante (Li S. L. et al., Cancer Immunol.
Immunother., 49 : 243-252,2000).
De manière surprenante, les inventeurs ont mis en évidence un anticorps chimérique (dénommé C7CI0) et deux anticorps humanisés dénommés respectivement
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h7C10 forme humanisée 1 et h7C10 forme humanisée 2, dérivés de l'anticorps monoclonal murin 7C10, reconnaissant l'IGF-IR et répondant à tous les critères énoncés ci-dessus, c'est-à-dire à une non reconnaissance du récepteur à l'insuline, à un blocage in vitro de la prolifération IGF1 et/ou IGF2 induite mais également à l'inhibition in vivo de la croissance de différentes tumeurs exprimant l'IGF-IR parmi lesquelles un ostéosarcome et une tumeur du poumon non à petites cellules mais également et plus particulièrement la tumeur du sein estrogène dépendante MCF-7 et une tumeur de la prostate. De même, et de façon surprenante, l'intensité d'inhibition de la croissance tumorale de la cellule MCF-7 in vivo par l'anticorps 7C10 est comparable, voire significativement supérieure, à celle observée avec le tamoxifen l'un des composés de référence dans le traitement des tumeurs du sein estrogènes dépendantes. Ces anticorps ont pu être caractérisés par leur séquence peptidique et nucléique, notamment par la séquence de leurs régions déterminant leur complémentarité (CDR) pour l'IGF-IR.
Ainsi, la présente invention a pour objet un anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ledit anticorps ou l'un de sesdits fragments étant capable de se fixer spécifiquement au récepteur humain du facteur de croissance 1 apparenté à l'insuline IGF-IR et, le cas échéant, de préférence capable en outre d'inhiber la fixation naturelle des ligands IGF1 et/ou IGF2 de IGF-IR, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins une région CDR déterminant la complémentarité choisie parmi les CDRs de séquence d'acide aminé SEQ ID Nos. 2,4 ou 6, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité après alignement optimale avec la séquence SEQ ID Nos. 2,4 ou 6, ou en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR choisie parmi les CDRs de séquence d'acide aminé SEQ ID Nos. 8,10 et 12, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8,10 et 12.
Dans la présente description, les termes polypeptides, séquences polypeptidiques, peptides et protéines attachés aux composés anticorps ou à leur séquence sont interchangeables.
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Il doit être compris ici que l'invention ne concerne pas les anticorps sous forme naturelle, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas pris dans leur environnement naturel mais qu'ils ont pu être isolés ou obtenus par purification à partir de sources naturelles, ou bien obtenus par recombinaison génétique, ou par synthèse chimique, et qu'ils peuvent alors comporter des acides aminés non naturels comme cela sera décrit plus loin.
Par région CDR ou CDR, on entend désigner les régions hypervariables des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines comme définies par Kabat et al. (Kabat et al., Sequences of proteins of immunological interest, 5th Ed., U. S. Department of Health and Human Services, NIH, 1991, and later editions). Il existe 3 CDRs de chaîne lourde et 3 CDRs de chaîne légère. Le terme CDR ou CDRs est utilisé ici pour désigner suivant les cas, l'une de ces régions ou plusieurs, voire l'ensemble, de ces régions qui contiennent la majorité des résidus d'acide aminés responsables de la liaison par affinité de l'anticorps pour l'antigène ou l'épitope qu'il reconnaît.
Par pourcentage d'identité entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé au sens de la présente invention, on entend désigner un pourcentage de nucléotides ou de résidus d'acides aminés identiques entre les deux séquences à comparer, obtenu après le meilleur alignement (alignement optimal), ce pourcentage étant purement statistique et les différences entre les deux séquences étant réparties au hasard et sur toute leur longueur. Les comparaisons de séquences entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé sont traditionnellement réalisées en comparant ces séquences après les avoir alignées de manière optimale, ladite comparaison pouvant être réalisée par segment ou par fenêtre de comparaison . L'alignement optimal des séquences pour la comparaison peut être réalisé, outre manuellement, au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Smith et Waterman (1981) [Ad. App. Math. 2 : 482], au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Neddleman et Wunsch (1970) [J. Mol.
Biol. 48 : 443], au moyen de la méthode de recherche de similarité de Pearson et Lipman (1988) [Proc. Natl. Acad. Sci. USA 85 : 2444], au moyen de logiciels informatiques utilisant ces algorithmes (GAP, BESTFIT, FASTA et TFASTA dans le Wisconsin Genetics Software Package, Genetics Computer Group, 575 Science Dr., Madison, WI, ou encore par les logiciels de comparaison BLAST N ou BLAST P).
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Le pourcentage d'identité entre deux séquences d'acide nucléique ou d'acide aminé est déterminé en comparant ces deux séquences alignées de manière optimale dans laquelle la séquence d'acide nucléique ou d'acide aminé à comparer peut comprendre des additions ou des délétions par rapport à la séquence de référence pour un alignement optimal entre ces deux séquences. Le pourcentage d'identité est calculé en déterminant le nombre de positions identiques pour lesquelles le nucléotide ou le résidu d'acide aminé est identique entre les deux séquences, en divisant ce nombre de positions identiques par le nombre total de positions dans la fenêtre de comparaison et en multipliant le résultat obtenu par 100 pour obtenir le pourcentage d'identité entre ces deux séquences.
Par exemple, on pourra utiliser le programme BLAST, BLAST 2 sequences (Tatusova et al.,"Blast 2 sequences-a new tool for comparing protein and nucleotide sequences", FEMS Microbiol Lett. 174 : 247-250) disponible sur le site http ://www. ncbi. nlm. nih. gov/gorfIb12. html, les paramètres utilisés étant ceux donnés par défaut (en particulier pour les paramètres open gap penaltie : 5, et extension gap penaltie : 2 ; la matrice choisie étant par exemple la matrice BLOSUM 62 proposée par le programme), le pourcentage d'identité entre les deux séquences à comparer étant calculé directement par le programme.
Par séquence d'acide aminé présentant au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 % d'identité avec une séquences d'acide aminé de référence, on préfère celles présentant par rapport à la séquence de référence, certaines modifications, en particulier une délétion, addition ou substitution d'au moins un acide aminé, une troncation ou un allongement. Dans le cas d'une substitution, d'un ou plusieurs acide (s) aminé (s) consécutifs) ou non consécutif (s), on préfère les substitutions dans lesquelles les acides aminés substitués sont remplacés par des acides aminés équivalents .
L'expression acides aminés équivalents vise ici à désigner tout acide aminé susceptible d'être substitué à l'un des acides aminés de la structure de base sans cependant modifier essentiellement les activités biologiques des anticorps correspondants et telles qu'elles seront définies par la suite, notamment dans les exemples.
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Ces acides aminés équivalents peuvent être déterminés soit en s'appuyant sur leur homologie de structure avec les acides aminés auxquels ils se substituent, soit sur des résultats d'essais comparatifs d'activité biologique entre les différents anticorps susceptibles d'être effectués.
A titre d'exemple, on mentionne les possibilités de substitution susceptibles d'être effectuées sans qu'il résulte en une modification approfondie de l'activité biologique de l'anticorps modifié correspondant. On peut remplacer ainsi la leucine par la valine ou l'isoleucine, l'acide aspartique par l'acide glutamine, la glutamine par l'asparagine, l'arginine par la lysine, etc., les substitutions inverses étant naturellement envisageables dans les mêmes conditions.
Les anticorps selon la présente invention sont de préférence des anticorps monoclonaux spécifiques, notamment d'origine murine, chimériques ou humanisés qui pourront être obtenus selon les méthodes standards bien connues de l'homme de l'art.
En général, pour la préparation d'anticorps monoclonaux ou leurs fragments fonctionnels, notamment d'origine murine, on pourra se référer aux techniques qui sont en particulier décrites dans le manuel Antibodies (Harlow and Lane, Antibodies : A Laboratory Manual, Cold Spring Harbor Laboratory, Cold Spring Harbor NY, pp. 726, 1988) ou à la technique de préparation à partir d'hybridomes décrite par Kohler et Milstein (Nature, 256 : 495-497,1975).
Les anticorps monoclonaux selon l'invention peuvent être obtenus par exemple à partir de cellule d'un animal immunisé contre le récepteur IGF-IR, ou un de ses fragments comportant l'épitope reconnu spécifiquement par lesdits anticorps monoclonaux selon l'invention. Ledit récepteur IGF-IR, ou un de sesdits fragments, pourra notamment être produit selon les modes opératoires usuels, par recombinaison génétique à partir d'une séquence d'acide nucléique contenue dans la séquence de l'ADNc codant pour le récepteur IGF-IR ou par synthèse peptidique à partir d'une séquence d'acides aminés comprise dans la séquence peptidique du récepteur IGF-IR.
Les anticorps monoclonaux selon l'invention pourront par exemple être purifiés sur une colonne d'affinité sur laquelle a préalablement été immobilisé le récepteur IGFIR ou un de ses fragments comportant l'épitope reconnu spécifiquement par lesdits anticorps monoclonaux selon l'invention.
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Sont également compris par anticorps selon la présente invention, les anticorps chimériques ou humanisés.
Par anticorps chimérique, on entend désigner un anticorps qui contient une région variable (chaîne légère et chaîne lourde) naturelle dérivée d'un anticorps d'une espèce donnée en association avec les régions constantes de chaîne légère et chaîne lourde d'un anticorps d'une espèce hétérologue à ladite espèce donnée.
Les anticorps ou leurs fragments de type chimérique selon l'invention peuvent être préparés en utilisant les techniques de recombinaison génétique. Par exemple, l'anticorps chimérique pourra être réalisé en clonant un ADN recombinant comportant un promoteur et une séquence codant pour la région variable d'un anticorps monoclonal non humain, notamment murin, selon l'invention et une séquence codant pour la région constante d'anticorps humain. Un anticorps chimérique de l'invention codé par un tel gène recombinant sera par exemple une chimère souris-homme, la spécificité de cet
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anticorps étant déterminée par la région variable dérivée de l'ADN murin et son isotype déterminé par la région constante dérivée de l'ADN humain. Pour les méthodes de préparation d'anticorps chimériques, on pourra par exemple se référer au document Verhoeyn et al. (BioEssays, 8 : 74,1988).
Par anticorps humanisés, on entend désigner un anticorps qui contient des régions CDRs dérivées d'un anticorps d'origine non humaine, les autres parties de la molécule d'anticorps étant dérivée d'un (ou de plusieurs) anticorps humains. En outre, certains des résidus des segments du squelette (dénommés FR) peuvent être modifiés pour conserver l'affinité de liaison (Jones et al., Nature, 321 : 522-525,1986 ; Verhoeyen et al., Science, 239 : 1534-1536,1988 ; Riechmann et al., Nature, 332 : 323-327,1988).
Les anticorps humanisés selon l'invention ou leurs fragments peuvent être préparés par des techniques connues de l'homme de l'art (comme par exemple celles décrites dans les documents Singer et al., J. Immun. 150 : 2844-2857,1992 ; Mountain et al., Biotechnol. Genet. Eng. Rev., 10 : 1-142,1992 ; ou Bebbington et al., Bio/Technology, 10 : 169-175,1992). De tels anticorps humanisés selon l'invention sont préférés pour leur utilisation dans des méthodes de diagnostic in vitro, ou de traitement prophylactique et/ou thérapeutique in vivo.
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Par fragment fonctionnel d'un anticorps selon l'invention, on entend désigner en particulier un fragment d'anticorps, tel que des fragments Fv, scFv (sc pour simple chaîne), Fab, F (ab') 2, Fab', scFv-Fc ou diabodies, ou tout fragment dont la durée de demie-vie aurait été augmentée par modification chimique, comme l'ajout de poly (alkylène) glycol tel que le poly (éthylène) glycol ("PEGylation"), ou par incorporation dans un liposome, lesdits fragments présentant au moins un des CDRs de séquence SEQ ID No. 2,4, 6,8, 10 ou 12 caractéristiques selon l'invention, et, notamment, en ce qu'il est capable d'exercer de manière générale une activité même partielle de l'anticorps dont il est issu, telle qu'en particulier la capacité à reconnaître et à se fixer sur le récepteur IGF-IR, et, le cas échéant, à inhiber l'activité du récepteur IGF-IR.
De préférence, lesdits fragments fonctionnels seront constitués ou comprendront une séquence partielle de la chaîne variable lourde ou légère de l'anticorps dont ils sont dérivés, ladite séquence partielle étant suffisante pour retenir la même spécificité de liaison que l'anticorps dont elle est issue et une affinité suffisante, de préférence au moins égale à 1/100, de manière plus préférée à au moins 1/10 de celle de l'anticorps dont elle est issue, vis-à-vis du récepteur IGF-IR.
Un tel fragment fonctionnel comportera au minimum 5 acides aminés, de préférence 10,15, 25,50 et 100 acides aminés consécutifs de la séquence de l'anticorps dont il est issu.
De préférence, ces fragments fonctionnels seront des fragments de type Fv, scFv, Fab, F (ab') 2, F (ab'), scFv-Fc ou diabodies, qui possèdent généralement la même spécificité de fixation que l'anticorps dont ils sont issus. Selon la présente invention, des fragments d'anticorps de l'invention peuvent être obtenus à partir des anticorps tels que décrits précédemment par des méthodes telles que la digestion par des enzymes, comme la pepsine ou la papaïne et/ou par clivage des ponts disulfures par réduction chimique.
D'une autre manière les fragments d'anticorps compris dans la présente invention peuvent être obtenus par des techniques de recombinaisons génétiques bien connues également de l'homme de l'art ou encore par synthèse peptidique au moyen par exemple de synthétiseurs automatiques de peptides tels que ceux fournis par la société Applied Biosystems, etc..
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De manière plus préférée, l'invention comprend les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon la présente invention, notamment chimériques ou humanisés, obtenus par recombinaison génétique ou par synthèse chimique.
Dans un mode de réalisation préféré, l'invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR de séquence SEQ ID No. 12 ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 12.
Parmi les six courtes séquences de CDR, le troisième CDR de la chaîne lourde (CDRH3) a une plus grande variabilité de taille (grande diversité essentiellement due aux mécanismes d'arrangement des gènes qui lui donnent naissance). Il peut être aussi court que 2 acides aminés alors que la taille la plus longue connue est de 26.
Fonctionnellement, le CDRH3 joue un rôle à part dans la détermination de la spécificité de l'anticorps (Segal et al., PNAS, 71 : 4298-4302, 1974 ; Amit et al., Science, 233 : 747- 753,1986 ; Chothia et al., J. Mol. Biol., 196 : 901-917,1987 ; Chothia et al., Nature, 342 : 877-883,1989 ; Caton et al., J. Immunol., 144 : 1965-1968,1990 ; Sharon et al., PNAS, 87 : 4814-4817,1990 ; Sharon et al., J. Immnuol., 144 : 4863-4869, 1990 ; Kabat et al., J. Immunol, 147 : 1709-1719,1991).
Il est connu que seul un faible pourcentage des acides aminés des CDRs contribue à la construction de site de liaison de l'anticorps, mais ces résidus doivent être maintenus dans une conformation tridimensionnelle très spécifique.
De manière plus préférée, la présente invention est relative à un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 8,10 et 12, ou au moins deux de trois CDRs ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8,10 et 12.
Dans un mode de réalisation également préféré, l'invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins un CDR choisi parmi les CDRs
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de séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6, ou un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6.
Dans un mode de réalisation plus préféré, l'invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2,4 et 6, ou au moins deux de trois CDRs ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 et 6.
De manière la plus préférée, l'anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, est caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 8,10 et 12, ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8,10 et 12 et en ce qu'il comprend en outre une chaîne légère comprenant les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2,4 et 6, ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 et 6.
Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce qu'il ne se fixe pas ou qu'il ne se fixe pas de manière significative au récepteur humain IR de l'insuline.
De manière préférée, lesdits fragments fonctionnels selon la présente invention seront choisis parmi les fragments Fv, scFv, Fab, (Fab') , Fab', scFv-Fc ou diabodies, ou tout fragment fonctionnel dont la demie vie aurait été augmentée par une modification chimique, notamment par PEGylation, ou par l'incorporation dans un liposome.
Sous un autre aspect, l'invention est relative à un hybridome murin capable de sécréter un anticorps monoclonal selon la présente invention, notamment l'hybridome d'origine murine tel que déposé au Centre National de Culture de Microorganisme (CNCM) (Institut Pasteur, Paris, France) le 19 septembre 2001 sous le numéro 1-2717.
Figure img00110001
L'anticorps monoclonal dénommé ici 7CI0, ou l'un de ses fragments fonctionnels, caractérisé en ce que ledit anticorps est sécrété par l'hybridome déposé à la CNCM le 19 septembre 2001 sous le numéro 1-2717 fait bien entendu partie de la présente invention.
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Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention est relative à un anticorps murin, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 54, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimale avec la séquence SEQ ID No. 54, ou/et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 69, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 69.
Sous un aspect également particulier, la présente invention est relative à un anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend en outre les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps d'une espèce hétérologue à la souris, notamment de l'Homme, et de manière préférée, en ce que les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps humain sont respectivement la région kappa et, gamma-l ou gamma-4.
Sous un aspect également particulier, la présente invention est relative à un anticorps humanisé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère et/ou une chaîne lourde dans lesquelles les segments de squelette FRI à FR4 (tels que définis ci-après dans les exemples 12 et 13, aux tableaux 5 et 6) de ladite chaîne légère et/ou chaîne lourde sont dérivés respectivement de segments de squelette FRI à FR4 de chaîne légère et/ou de chaîne lourde d'anticorps humains.
Selon un mode de réalisation préféré, l'anticorps humanisé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la présente invention est caractérisé en ce que ledit anticorps humanisé comprend une chaîne légère comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 61 ou 65, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 61 ou 65, ou/et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 75, 79 ou 83, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 75,79 ou 83.
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De préférence, l'anticorps humanisé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention est caractérisé en ce que ledit anticorps humanisé comprend une chaîne
Figure img00130001

légère comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 65, et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 79 ou 83, de préférence SEQ ID No. 83.
Sous un nouvel aspect, la présente invention est relative à un acide nucléique isolé caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les acides nucléiques suivants : a) un acide nucléique, ADN ou ARN, codant pour un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention ; b) un acide nucléique complémentaire d'un acide nucléique tel que défini en a) ; et c) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins l'un des CDRs de séquence d'acide nucléique SEQ ID No. 1,3, 5,7, 9 ou 11, ou avec une séquence présentant au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 %, d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 1,3, 5,7, 9 ou 11.
Par acide nucléique, séquence nucléique ou d'acide nucléique, polynucléotide, oligonucléotide, séquence de polynucléotide, séquence nucléotidique, termes qui seront employés indifféremment dans la présente description, on entend désigner un enchaînement précis de nucléotides, modifiés ou non, permettant de définir un fragment ou une région d'un acide nucléique, comportant ou non des nucléotides non naturels, et pouvant correspondre aussi bien à un ADN double brin, un ADN simple brin que des produits de transcription desdits ADNs.
Il doit être aussi compris ici que la présente invention ne concerne pas les séquences nucléotidiques dans leur environnement chromosomique naturel, c'est-à-dire à l'état naturel. Il s'agit de séquences qui ont été isolées et/ou purifiées, c'est-à-dire qu'elles ont été prélevées directement ou indirectement, par exemple par copie, leur environnement ayant été au moins partiellement modifié. On entend ainsi également désigner ici les acides nucléiques isolés obtenus par recombinaison génétique au moyen par exemple de cellules hôtes ou obtenus par synthèse chimique.
Par séquences nucléiques présentant un pourcentage d'identité d'au moins 80 %, de préférence 85 %, 90 %, 95 % et 98 %, après alignement optimal avec une séquence
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de préférence, on entend désigner les séquences nucléiques présentant, par rapport à la séquence nucléique de référence, certaines modifications comme en particulier une délétion, une troncation, un allongement, une fusion chimérique et/ou une substitution, notamment ponctuelle. Il s'agit de préférence de séquences dont les séquences codent pour les mêmes séquences d'acide aminés que la séquence de référence, ceci lié à la dégénérescence du code génétique, ou de séquences complémentaires qui sont susceptibles de s'hybrider spécifiquement avec les séquences de référence de préférence dans des conditions de forte stringence notamment telles que définies ci-après.
Une hybridation dans des conditions de forte stringence signifie que les conditions de température et de force ionique sont choisies de telle manière qu'elles permettent le maintien de l'hybridation entre deux fragments d'ADN complémentaires. A titre illustratif, des conditions de forte stringence de l'étape d'hybridation aux fins de définir les fragments polynucléotidiques décrits ci-dessus, sont avantageusement les suivantes.
L'hybridation ADN-ADN ou ADN-ARN est réalisée en deux étapes : (1) préhybridation à 42 C pendant 3 heures en tampon phosphate (20 mM, pH 7,5) contenant 5 x SSC (1 x SSC correspond à une solution 0,15 M NaCI + 0, 015 M citrate
Figure img00140001

de sodium), 50 % de formamide, 7 % de sodium dodécyl sulfate (SDS), 10 x Denhardt's, 5 % de dextran sulfate et 1 % d'ADN de sperme de saumon ; (2) hybridation proprement dite pendant 20 heures à une température dépendant de la taille de la sonde (i. e. : 42 C, pour une sonde de taille > 100 nucléotides) suivie de 2 lavages de 20 minutes à 20 C en 2 x SSC + 2 % SDS, 1 lavage de 20 minutes à 20 C en 0, 1 x SSC + 0, 1 % SDS. Le dernier lavage est pratiqué en 0, 1 x SSC + 0, 1 % SDS pendant 30 minutes à 60 C pour une sonde de taille > 100 nucléotides. Les conditions d'hybridation de forte stringence décrites ci-dessus pour un polynucléotide de taille définie, peuvent être adaptées par l'homme du métier pour des oligonucléotides de taille plus grande ou plus petite, selon l'enseignement de Sambrook et al., (1989, Molecular cloning : a laboratory manual. 2nd Ed. Cold Spring Harbor).
L'invention est également relative à un vecteur comprenant un acide nucléique selon la présente invention.
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L'invention vise notamment les vecteurs de clonage et/ou d'expression qui contiennent une séquence nucléotidique selon l'invention.
Les vecteurs selon l'invention comportent de préférence des éléments qui permettent l'expression et/ou la sécrétion des séquences nucléotidiques dans une cellule hôte déterminée. Le vecteur doit alors comporter un promoteur, des signaux d'initiation et de terminaison de la traduction, ainsi que des régions appropriées de régulation de la transcription. Il doit pouvoir être maintenu de façon stable dans la cellule hôte et peut éventuellement posséder des signaux particuliers qui spécifient la sécrétion de la protéine traduite. Ces différents éléments sont choisis et optimisés par l'homme du métier en fonction de l'hôte cellulaire utilisé. A cet effet, les séquences nucléotidiques selon l'invention peuvent être insérées dans des vecteurs à réplication autonome au sein de l'hôte choisi, ou être des vecteurs intégratifs de l'hôte choisi.
De tels vecteurs sont préparés par des méthodes couramment utilisées par l'homme du métier, et les clones résultant peuvent être introduits dans un hôte approprié par des méthodes standards, telle que la lipofection, l'électroporation, le choc thermique, ou des méthodes chimiques.
Les vecteurs selon l'invention sont par exemple des vecteurs d'origine plasmidique ou virale. Ils sont utiles pour transformer des cellules hôtes afin de cloner ou d'exprimer les séquences nucléotidiques selon l'invention.
L'invention comprend également les cellules hôtes transformées par ou comprenant un vecteur selon l'invention.
L'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes, par exemple les cellules bactériennes mais également les cellules de levure ou les cellules animales, en particulier les cellules de mammifères. On peut également utiliser des cellules d'insectes ou des cellules de plantes.
L'invention concerne également les animaux, excepté l'Homme, qui comprennent une cellule transformée selon l'invention.
Sous un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de production d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
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a) la culture dans un milieu et conditions de culture appropriés d'une cellule hôte selon l'invention ; et b) la récupération desdits anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ainsi produits à partir du milieu de culture ou desdites cellules cultivées.
Les cellules transformées selon l'invention sont utilisables dans des procédés de préparation de polypeptides recombinants selon l'invention. Les procédés de préparation d'un polypeptide selon l'invention sous forme recombinante, caractérisés en ce qu'ils mettent en oeuvre un vecteur et/ou une cellule transformée par un vecteur selon l'invention sont eux-mêmes compris dans la présente invention. De préférence, on cultive une cellule transformée par un vecteur selon l'invention dans des conditions qui permettent l'expression dudit polypeptide et on récupère ledit peptide recombinant.
Ainsi qu'il a été dit, l'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes. En particulier, il est possible d'identifier des séquences nucléotidiques selon l'invention, facilitant la sécrétion dans un tel système procaryote ou eucaryote. Un vecteur selon l'invention portant une telle séquence peut donc être avantageusement utilisé pour la production de protéines recombinantes, destinées à être sécrétées. En effet, la purification de ces protéines recombinantes d'intérêt sera facilitée par le fait qu'elles sont présentes dans le surnageant de la culture cellulaire plutôt qu'à l'intérieur des cellules hôtes.
On peut également préparer les polypeptides selon l'invention par synthèse chimique. Un tel procédé de préparation est également un objet de l'invention.
L'homme du métier connaît les procédés de synthèse chimique, par exemple les techniques mettant en oeuvre des phases solides (voir notamment Steward et al., 1984, Solid phase peptides synthesis, Pierce Chem. Company, Rockford, 111, 2ème éd., (1984)) ou des techniques utilisant des phases solides partielles, par condensation de fragments ou par une synthèse en solution classique. Les polypeptides obtenus par synthèse chimique et pouvant comporter des acides aminés non naturels correspondants sont également compris dans l'invention.
Les anticorps, ou l'un de leurs fragments fonctionnels, susceptibles d'être obtenus par un procédé selon l'invention sont également compris dans la présente invention.
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Sous encore un autre aspect, l'invention a pour objet un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention à titre de médicament, de préférence un anticorps humanisé tel que défini ci-avant.
L'invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant à titre de principe actif un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, de préférence additionné d'un excipient et/ou d'un véhicule pharmaceutiquement acceptable.
La présente invention comprend en outre l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement d'une maladie induite par une surexpression ou une activation anormale du récepteur IGF-IR.
De préférence, ladite utilisation selon l'invention est caractérisée en ce que l'administration dudit médicament n'induit pas ou peu d'effets secondaires liés à une inhibition du récepteur IR de l'insuline, c'est-à-dire à une inhibition de l'interaction du récepteur IR avec ses ligands naturels due à la présence dudit médicament, notamment par une inhibition compétitive liée à la fixation dudit médicament sur l'IR.
La présente invention comprend en outre l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la transformation de cellules normales en cellules à caractère tumoral, de préférence IGF dépendante, notamment IGF 1 et/ou IGF2 dépendante.
La présente invention est relative également à l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la croissance et/ou la prolifération de cellules tumorales, de préférence IGF dépendante, notamment IGF 1 et/ou IGF2 dépendante, ou estrogènes dépendantes, notamment E2 dépendante.
De manière générale, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer exprimant l'IGF-IR et/ou de cancer présentant une hyperactivation
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de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de l'IGF1 ou IGF2 avec IGFIR, comme par exemple la surexpression de IRS 1.
La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement du psoriasis, psoriasis dont l'hyperprolifération épidermique peut être liée à l'expression ou la surexpression de 1'IGF-IR et/ou à l'hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction d'IGF-IR avec ses ligands naturels (Wraight C. J. et al. Nat.
Biotechnol., 2000,18 (5) : 521-526. Reversal of epidennal hyperproliferation in psoriasis by insulin-like growth factor 1 receptor antisense oligonucleotides).
Parmi les cancers qui peuvent être prévenus et/ou traiter, on préfère le cancer de la prostate, les ostéosarcomes, le cancer du poumon non à petites cellules, le cancer du sein, le cancer de l'endomètre ou le cancer du côlon.
Sous encore un autre aspect, la présente invention a pour objet une méthode de diagnostic, de préférence in vitro, de maladies liées par une surexpression ou une sousexpression, de préférence une surexpression du récepteur IGF-IR à partir d'un échantillon biologique dont on suspecte la présence anormale en récepteur IGF-IR, caractérisée en ce qu'on met en contact ledit échantillon biologique avec un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, ledit anticorps pouvant être, le cas échéant, marqué.
De préférence, lesdites maladies liées par la surexpression du récepteur IGF-IR dans ladite méthode de diagnostic seront des cancers.
Ledit anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, peut se présenter sous forme d'immunoconjugué ou d'anticorps marqué afin d'obtenir un signal détectable et/ou quantifiable.
Les anticorps marqués selon l'invention ou leurs fragments fonctionnels incluent par exemple des anticorps dits immunoconjugués qui peuvent être conjugués par exemple avec des enzymes telles que la péroxydase, la phosphatase alkaline, l'a-Dgalactosidase, la glucose oxydase, la glucose amylase, l'anhydrase carbonique, l'acétylcholinestérase, le lysozyme, la malate déhydrogénase ou la glucose-6 phosphate déhydrogénase ou par une molécule comme la biotine, la digoxigénine ou la 5-bromo-
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désoxyuridine. Des marqueurs fluorescents peuvent être également conjugués aux anticorps ou leurs fragments fonctionnels selon l'invention et incluent notamment la fluorescéine et ses dérivés, le fluorochrome, la rhodamine et ses dérivés, la GFP (GFP pour Green Fluorescent Protein ), le dansyl, l'umbelliférone etc.. Dans de tels conjugués, les anticorps de l'invention ou leurs fragments fonctionnels peuvent être préparés par des méthodes connues de l'homme de l'art. Ils peuvent être couplés aux enzymes ou aux marqueurs fluorescents directement ou par l'intermédiaire d'un groupe espaceur ou d'un groupe de liaisons tel qu'un polyaldéhyde, comme le glutaraldéhyde, l'acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), l'acide diéthylènetriaminepentaacétique (DPTA), ou en présence d'agents de couplage tels que le périodate etc.. Les conjugués comportant des marqueurs de type fluorescéine peuvent être préparés par réaction avec un isothiocyanate.
D'autres conjugués peuvent inclure également des marqueurs chimioluminescents tels que le luminol et les dioxétanes, des marqueurs bioluminescents tels que la luciférase et la luciférine, ou encore des marqueurs radioactifs.
Ainsi, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention peuvent être employés dans un procédé pour la détection et/ou la quantification d'une surexpression ou d'une sousexpression, de préférence une surexpression du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) la mise en contact de l'échantillon biologique avec un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention ; et b) la mise en évidence du complexe IGF-IR/anticorps éventuellement formé.
Dans un mode de réalisation particulier, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention, pourront être employés dans un procédé pour la détection et/ou la quantification du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, pour le suivi de l'efficacité d'un traitement prophylactique et/ou thérapeutique d'un cancer IGF dépendant ou encore d'un psoriasis.
Plus généralement, les anticorps, ou leurs fragments fonctionnels, selon l'invention peuvent être avantageusement mis en oeuvre dans toute situation où
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l'expression du récepteur IGF-IR doit être observée de manière qualitative et/ou quantitative.
De préférence, l'échantillon biologique est constitué par un fluide biologique, tel que le sérum, le sang total, des cellules, un échantillon de tissu ou des biopsies d'origine humaine.
Toute procédure ou test classique peut être mise en oeuvre pour réaliser une telle détection et/ou dosage. Ledit test peut être un test par compétition ou par sandwich, ou tout test connu de l'homme de l'art dépendant de la formation d'un complexe immun de type anticorps-antigène. Suivant les applications selon l'invention, l'anticorps ou l'un de ses fragments fonctionnels peut être immobilisé ou marqué. Cette immobilisation peut être réalisée sur de nombreux supports connus de l'homme de l'art. Ces supports peuvent notamment inclure le verre, le polystyrène, le polypropylène, le polyéthylène, le dextran, le nylon, ou des celluloses naturelles ou modifiées. Ces supports peuvent être soit solubles ou insolubles.
A titre d'exemple, une méthode préférée met en jeu des processus immunoenzymatiques selon la technique ELISA, par immunofluorescence, ou radioimmunologique (RIA) ou équivalent.
Ainsi, la présente invention comprend également les kits ou nécessaires pour la mise en oeuvre d'une méthode de diagnostic de maladies induites par une surexpression ou une sousexpression du récepteur IGF-IR ou pour la mise en oeuvre d'un procédé pour la détection et/ou la quantification d'une surexpression ou d'une sousexpression du récepteur IGF-IR dans un échantillon biologique, de préférence une surexpression dudit récepteur, caractérisé en ce que ledit kit ou nécessaire comprend les éléments suivants : a) un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention ; b) éventuellement, les réactifs pour la constitution du milieu propice à la réaction immunologique ; c) éventuellement, les réactifs permettant la mise en évidence des complexes IGF-
IR/anticorps produits par la réaction immunologique.
Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet une composition comprenant au moins un premier composé anticorps selon l'invention, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence humanisé, et un deuxième composé agent
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Figure img00210001

cytotoxique choisi parmi les agents interagissant avec l'ADN, les antimétabolites, les inhibiteurs de topoisomérases 1 ou II, ou encore les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps destinée à la prévention ou au traitement de cancer.
On entend par"utilisation simultanée", l'administration des deux composés de la composition selon l'invention compris dans une seule et même forme pharmaceutique.
On entend par"utilisation séparée", l'administration, en même temps, des deux composés de la composition selon l'invention, compris dans des formes pharmaceutiques distinctes.
On entend par"utilisation étalée dans le temps", l'administration successive des deux composés de la composition selon l'invention, compris chacun dans une forme pharmaceutique distincte.
Dans le cas de cette"utilisation étalée dans le temps", de préférence le laps de temps écoulé entre l'administration du premier composé de la composition selon l'invention et l'administration du deuxième composé de la même composition selon l'invention n'excède pas 48 heures ou 24 heures.
D'une façon générale, la composition selon l'invention augmente considérablement l'efficacité du traitement du cancer. En d'autres termes, l'effet thérapeutique de l'anticorps anti-IGF-IR selon l'invention est potentialisé de manière inattendue par l'administration d'un agent cytotoxique. Un autre avantage subséquent majeur produit par une composition selon l'invention, concerne la possibilité d'utiliser des doses efficaces en principe actif plus faibles, ce qui permet d'éviter ou de réduire les risques d'apparition des effets secondaires, en particulier l'effet de l'agent cytotoxique. De plus, cette composition selon l'invention permettrait d'atteindre l'effet thérapeutique escompté plus rapidement.
De tels agents cytotoxiques, pour chacune des classes d'agents cytotoxiques précitées, sont par exemple cités dans l'édition 2001 du VIDAL, à la page consacrée aux composés attachés à la cancérologie et l'hématologie colonne Cytotoxiques , ces composés cytotoxiques cités par référence à ce document sont cités ici comme agents cytotoxiques préférés.
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Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition comme produit de combinaison selon l'invention est caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique est choisi parmi les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, de préférence la vinorelbine.
Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition comme produit de combinaison selon l'invention est caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique est couplé chimiquement audit anticorps pour une utilisation simultanée.
Afin de faciliter le couplage entre ledit agent cytotoxique et ledit anticorps selon l'invention, on pourra notamment introduire des molécules espaceurs entre les deux composés à coupler, telles que des poly (alkylènes) glycols comme le polyéthylèneglycol, ou encore des acides aminés, ou, dans un autre mode de réalisation, utiliser des dérivés actifs desdits agents cytotoxiques dans lesquels auront été introduites des fonctions capables de réagir avec ledit anticorps selon l'invention. Ces techniques de couplage sont bien connues de l'homme de l'art et ne seront pas développées dans la présente description.
Sous encore un autre aspect, la présente invention a pour objet une composition comprenant au moins un premier composé anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, et un deuxième composé anticorps dirigé contre le domaine extracellulaire du récepteur BER2/neu, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps destinée à la prévention et au traitement de cancer, notamment les cancers surexprimant ledit récepteur HER2/neu et le récepteur IGF-IR, comme notamment le cancer du sein.
On pourra notamment se référer aux publications de Albanell et al. (J. of the National Cancer Institute, 93 (24) : 1830-1831,2001) et de Lu et al. (J. of the National Cancer Institute, 93 (24) : 1852-1857,2001) justifiant l'intérêt inattendu d'associer un anticorps anti-HER2/neu avec un anticorps anti-IGF-IR selon la présente invention.
Figure img00220001
De manière particulière, ledit anticorps anti-HER2/neu de la composition selon l'invention est l'anticorps dénommé Trastuzumab (dénommé encore Herceptin).
L'invention est en outre relative à l'utilisation d'une composition comme produit de combinaison selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer, notamment des cancers pour lesquels ledit agent
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cytotoxique ou ledit anticorps anti-HER2/neu est généralement prescrit et, notamment, pour lesquels cancers, les cellules tumorales expriment ou surexpriment le récepteur IGF-IR.
L'invention est sous un dernier aspect relative à une composition comprenant un anticorps anti-IGF-IR, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, conjugué avec une toxine cellulaire ou un radioélément.
De préférence, ladite toxine ou ledit radioélément est capable d'inhiber au moins une activité cellulaire de cellules exprimant le récepteur IGF-IR, de manière plus préférée capable d'empêcher la croissance ou la prolifération de ladite cellule, notamment d'inactiver totalement ladite cellule.
De préférence encore, ladite toxine est une toxine d'entérobactéries, notamment l'exotoxine A de Pseudomonas.
Par toxine ou radioélément conjugué à l'anticorps anti-IGF-IR, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, on entend désigner tout moyen permettant de lier ladite toxine ou ledit radioélément audit anticorps anti-IGF-IF, notamment par couplage covalent entre les deux composés, avec ou sans introduction de molécule de liaison.
De préférence également, l'anticorps anti-IGF-IR formant ledit conjugué selon l'invention est choisi parmi ses fragments fonctionnels, notamment les fragments amputés de leur composante Fc tels que les fragments scFv.
L'invention a également pour objet l'utilisation d'un anticorps anti-IGF-IR, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné au ciblage spécifique d'un composé biologiquement actif vers des cellules exprimant ou surexprimant le récepteur IGF-IR.
On entend désigner ici par composé biologiquement actif tout composé capable de moduler, notamment d'inhiber, l'activité cellulaire, en particulier leur croissance, leur prolifération, la transcription ou la traduction de gène.
L'invention a aussi pour objet un réactif de diagnostic in vivo comprenant un anticorps anti-IGF-IR, ou l'un de ses fragments fonctionnels, de préférence marqué, notamment radiomarqué, et son utilisation en imagerie médicale, en particulier pour la
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détection de cancer lié à l'expression ou à la surexpression par une cellule du récepteur IGF-IR.
L'invention est également relative à une composition comme produit de combinaison ou à un conjugué anti-IGF-IR/toxine ou radioélément, selon l'invention, à titre de médicament.
De préférence, ladite composition comme produit de combinaison ou ledit conjugué selon l'invention sera additionné d'un excipient et/ou d'un véhicule pharmaceutiquement acceptable.
Dans la présente description, on entend désigner par véhicule pharmaceutiquement acceptable, un composé ou une combinaison de composés entrant dans une composition pharmaceutique ne provoquant pas de réactions secondaires et qui permet par exemple la facilitation de l'administration du ou des composés actifs, l'augmentation de sa durée de vie et/ou de son efficacité dans l'organisme, l'augmentation de sa solubilité en solution ou encore l'amélioration de sa conservation.
Ces véhicules pharmaceutiquement acceptables sont bien connus et seront adaptés par l'homme de l'art en fonction de la nature et du mode d'administration du ou des composés actifs choisis.
De préférence, ces composés seront administrés par voie systémique, en particulier par voie intraveineuse, par voie intramusculaire, intradermique, intrapéritonéale ou sous-cutanée, ou par voie orale. De manière plus préférée, la composition comprenant les anticorps selon l'invention, sera administrée à plusieurs reprises, de manière étalée dans le temps.
Leurs modes d'administration, posologies et formes galéniques optimaux peuvent être déterminés selon les critères généralement pris en compte dans l'établissement d'un traitement adapté à un patient comme par exemple l'âge ou le poids corporel du patient, la gravité de son état général, la tolérance au traitement et les effets secondaires constatés.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la suite de la description avec les exemples et les figures dont les légendes sont représentées ciaprès.
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LEGENDES DES FIGURES Figure 1 : Représentation schématique de l'IGF-IR.
Figure 2 : Schéma de la transduction des signaux médiée par l'IGF-IR lors de la fixation des IGFs.
Figures 3A, 3B et 3C : Reconnaissance de l'IGF-IR natif exprimé à la surface des cellules MCF-7 par l'anticorps monoclonal 7C 10.
Pour cette expérience, les cellules MCF-7 sont incubées avec l'anticorps 7C10 ou avec un anticorps contrôle négatif, puis révélées à l'aide d'un anticorps secondaire anti-espèce fluorescent. Le marquage est lu au FACS. Le premier histogramme (figure 3A) correspond aux cellules MCF-7 seules. Dans le deuxième histogramme (figure 3B) la courbe non grisée correspond au marquage non spécifique par un anticorps murin isotype contrôle. Dans le troisième histogramme (figure 3C), la courbe non grisée montre la reconnaissance de l'IGF-IR par l'ACM 7C 10.
Figures 4A, 4B et 4C : Marquage de cellules d'insectes Sf9 exprimant respectivement l'IGF-IR ou FIR.
La figure 4A montre le marquage de cellules non transfectées seules (1) ou marquées avec des anticorps monoclonaux commerciaux témoins reconnaissant respectivement l'IGF-IR (2) ou l'IR (3). En figure 4B, des cellules Sf9 exprimant uniquement l'IGF-IR sont marquées avec l'aIR3 (2) ou l'anti-IR (3), le pic (1) représentant les cellules seules. En figure 4C, des cellules Sf9 exprimant uniquement l'IR sont marquées avec un anti-IR (3) ou l'aIR3 (2), le pic (1) représentant les cellules seules.
Figure 5 : Effet inhibiteur de l'anticorps 7C10 sur la prolifération des cellules MCF-7 induite par l'IGF-1.
Les cellules MCF-7 sont incubées en présence de concentrations croissantes d'IGFI en présence ou en absence des ACM à tester. La prolifération cellulaire est évaluée par suivi de l'incorporation de 3H Thymidine. L'anticorps commercial aIR3 est utilisé comme contrôle positif de l'expérience. Le 7G3 est une IgGl murine anti-IGF-IR sans activité sur la prolifération et utilisée comme isotype contrôle.
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Figures 6A. 6B et 6C : - figure 6A : effet in vivo de l'anticorps monoclonal 7C10 sur la croissance de tumeurs MCF-7 établies chez la souris nude ; - figures 6B et 6C : figures provenant respectivement des publications d'Arteaga et al., 1989 (J. Clin. Invest., 84,1418-1423, 1989) et de Li et al., 2000 (Cancer Immunol. Immonother., 49,243-252), et montrant pour la figure 6B l'effet de aIR3 murin et pour la figure 6C l'effet d'un scFv-Fc recombinant dérivé de l'anticorps 1H7 sur la croissance tumorale.
Figure 7 : Etude comparée de l'effet de l'AcM 7C10 et du tamoxifen sur la croissance in vivo de la tumeur MCF-7.
Figures 8A, 8B et 8C : Etude de l'activité antitumorale de l'anticorps murin 7C10 dans différents modèles de xénogreffe de cellules tumorales in vivo.
La figure 8A montre les résultats obtenus sur un modèle d'ostéosarcome SK-ES- 1, la figure 8B concerne une tumeur de la prostate androgène indépendante DU-145 et la figure 8C un modèle de tumeur du poumon non à petites cellules A549. Dans ces trois modèles, le traitement a été effectué 2 fois par semaine en i. p. à raison de 250 ug/dose/souris. Les courbes 7G3, EC2 et 9G4 correspondent respectivement à trois IgGl murines utilisées comme isotype contrôle d'expérience dans chacun des modèles.
Figure 9 : Etude de l'effet antitumoral de l'AcM 7C 10 comparé à la navelbine (vinorelbine) ainsi que de la synergie des deux composés sur la croissance in vivo de la lignée A549.
Figure 10 : Activité comparée des AcM aIR3, 7C10 et 1H7 sur la prolifération IGF-2 induite des cellules MCF-7.
Figure 11 : Comparaison des AcM 7C10 murin et C7C10 chimérique pour l'inhibition de la prolifération IGF1 des cellules MCF-7 in vitro. L'anticorps 9G4 est une IgGl murine utilisée comme isotype contrôle d'expérience.
Figure 12 : Effet comparé des AcM 7C10 et h7C10 (humanisé 1, noté ici 7H2HM) sur le modèle in vitro de prolifération IGF 1 induite des cellules MCF-7.
Figure 13 : Effet des AcM 7C10 et h7C10 (humanisé 1, noté ici 7H2HM) sur la transduction du signal induite par l'IGFI. La première ligne de spots correspond à la révélation, par un anticorps anti-phospho-tyrosine, de la phosphorylation de la chaîne ss
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immunoprécipitée en présence d'IGF seul ou d'IGF additionné des différents anticorps à tester. Le 9G4 et l'IgO 1 sont respectivement les isotypes contrôle des formes 7C10 et h7C10. La seconde ligne de spots correspond à la révélation de la chaîne ss et montre que la quantité déposée dans l'ensemble des puits est parfaitement équivalente.
Figure 14 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 48), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 50) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 49), du fragment de PCR amplifié à partir de l'hybridome de souris 7C10 avec les amorces MKV-1 et MKC et qui code pour l'extrémité 3'du peptide leader et 7C 10 VL.
Figure 15 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 51), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 53) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 52), du fragment de PCR amplifié à partir de l'hybridome de souris 7C10 avec les couples amorces MHV-12 et MHC-1, ou MHV-8 et MHC-1 et qui code pour l'extrémité 3'du peptide leader et 7C10 VH.
Figure 16 : Reconnaissance de l'IGF-1 récepteur par l'anticorps chimérique 7CIO (surnageant de culture de cellules cos7 transfectées).
Figure 17 : Comparaison de la séquence en acides aminés de 7C10 VL de souris (SEQ ID No. 54) avec celles d'autres anticorps de souris ayant la plus forte homologie de séquence.
La numérotation des acides aminés est celle de Kabat et al. (1991). Les résidus dans les régions charpentes (hors CDRs) qui diffèrent entre 7C10 VL et Kabat sousgroupe II de souris (SEQ ID No. 57) sont soulignés. Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7CIO VL. DRB1-4. 3 (SEQ ID No. 55) représente la séquence de la chaîne légère d'un anticorps de souris anti-human MHC CLASS II B-Chain (numéro d'accès dans la banque de données de Kabat est N011794). C94-5BM'CL (SEQ ID No. 56) représente la séquence de la chaîne légère d'un anticorps de souris (numéro d'accès dans la banque de données de Kabat est P019314).
Figure 18 : Comparaison des séquences en acides aminés de 7C10 VL de souris (SEQ ID No. 54) avec celles de chaînes légères humaines appartenant au sous-groupe II humain de Kabat (SEQ ID No. 60) et ayant la plus forte homologie de séquence.
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Les séquences en acides aminés sont alignées et comparées avec celle de 7C10 VL de souris. Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7C10 VL. GM607 (SEQ ID No. 58) représente la séquence de la chaîne légère kappa sécrétée par la lignée lymphoblastoide humaine GM607 (K1obeck et al., Nucleic Acids Res., 12 : 6995-7006,1984a et Klobeck et al., Nature, 309 : 73-76,1984b, le numéro d'accès dans la banque de données Kabat est N011606). DPK15/A19 (SEQ ID No. 59) représente la séquence de la lignée germinale humaine V kappa II.
Figure 19 : Comparaison des séquences d'acides aminés des régions variables des chaînes légères (VL) de 7C10 de souris (SEQ ID No. 54), de l'anticorps humain GM 607 (SEQ ID No. 58) et des deux versions de 7C10 humanisées 1 et 2 (SEQ ID Nos. 61 et 65).
Les séquences en acides aminés sont alignées et comparées avec celle de 7C10 VL de souris. Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7C10 VL. GM607 représente la séquence de la chaîne légère kappa sécrétée par la lignée lymphoblastoide humaine GM607 (Klobeck et al., 1984a et 1984b, numéro d'accès dans la banque de données Kabat : NO 11606).
Figure 20 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 62), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 64) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 63), du gène construit par assemblage de novo codant pour le peptide leader et la version humanisée 1 de 7C10 VL.
Figure 21 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 66), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 68) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 67), du gène construit par assemblage de novo codant pour le peptide leader et la version humanisée 2 de 7C10 VL.
Figure 22 : Comparaison des séquences en acides aminés de 7C10 VH de souris (SEQ ID No. 69) avec celles de chaînes lourdes de souris humaines appartenant au sousgroupe I (A) souris de Kabat et ayant la plus forte homologie de séquence.
La numérotation des acides aminés est celle de Kabat et al. (1991). Les résidus dans les régions charpentes (hors CDRs) qui diffèrent entre 7C10 VH et Kabat sousgroupe I (A) (SEQ ID No. 71) de souris sont soulignés. Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7CIO VH souris. AN03'CL
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(SEQ ID No. 70) représente la séquence de la chaîne lourde d'un anticorps de souris (numéro d'accès dans la banque de données de Kabat : P001289).
Figure 23 : Comparaison des séquences en acides aminés de 7C10 VH de souris (SEQ ID No. 69) avec celles de chaînes lourdes humaines appartenant au sous-groupe II humain de Kabat (SEQ ID No. 72) et ayant la plus forte homologie de séquence.
Les résidus soulignés font partie des structures canoniques définies par Chothia et al. (1989). Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7C10 VH souris. Human VH FURl'CL (SEQ ID No. 73) représente la séquence de la chaîne lourde d'un anticorps humain anti-lamin B IgM/K d'origine autoimmune (Mariette et al., Arthritis and Rheumatism, 36 : 1315-1324,1993 ; numéro d'accès dans Kabat : N020619). Human germline (SEQ ID No. 74) représente la séquence de la lignée germinale 4.22 VH IV humaine (Sanz et al., EMBO. J. 8 : 3741- 3748,1989).
Figure 24 : Comparaison des séquences d'acides aminés des régions variables des chaînes lourdes (VH) de 7C10 de souris (SEQ ID No. 69) et des trois versions humanisées par CDR-grafting VH humanisé 1,2 et 3 (respectivement SEQ ID Nos. 75, 79 et 83).
La numérotation des résidus correspond à celle de Kabat. Les séquences sont alignées et comparées à celle de 7C10 VH de souris. Un point indique que le résidu est identique à cette position par rapport à la séquence de 7C 10 VH souris.
Figure 25 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 76), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 78) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 77), du gène construit par assemblage de novo codant pour le peptide leader et la version humanisée 1 de 7C10 VH.
Figure 26 : Séquence de l'ADNc (SEQ ID No. 80), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 82) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 81), du gène construit par assemblage de novo codant pour le peptide leader et la version humanisée 2 de 7C10 VH.
Figure 27 : Séquence l'ADNc (SEQ ID No. 84), de son brin complémentaire (SEQ ID No. 86) et sa traduction en acides aminés (SEQ ID No. 85), du gène construit par
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assemblage de novo codant pour le peptide leader et la version humanisée 3 de 7CIO VH.
Figure 28 : Comparaison de l'activité de reconnaissance de l'IGF-1 récepteur par l'anticorps chimérique 7C10 (dénommé"C7C10") et sa version humanisée 1 (7C10 hum 1) en ELISA.
Figure 29 : Influence sur l'activité de reconnaissance de l'IGF-1 récepteur des versions humanisées 1 et 2 de la chaîne légère de l'anticorps 7C10 en ELISA.
Figure 30 : Comparaison de l'activité de reconnaissance de l'IGF-1 récepteur par l'anticorps chimérique 7C10 et trois versions humanisées de la chaîne lourde (7C10 hum 1,2 et 3) en association avec 7C10 VL humanisée 2 en ELISA.
Exemple 1. Génération et sélection de l'anticorps monoclonal (AcM) murin.
Dans le but de générer des AcM dirigés spécifiquement contre l'IGF-IR et ne reconnaissant pas l'IR, un protocole comprenant 6 étapes de criblage a été envisagé.
Il consistait à : - immuniser des souris avec l'IGF-IR recombinant, pour générer des hybridomes, - cribler les surnageant de culture par ELISA sur la protéine recombinante ayant servi à l'immunisation, - tester tous les surnageant d'hybridomes positifs en ELISA sur le récepteur natif surexprimé à la surface de cellules tumorales MCF-7, - évaluer les surnageant d'hybridomes positifs dans les deux premiers criblages en terme de reconnaissance différentielle de l'IGF-IR et de l'IR sur des cellules d'insectes infectées avec des bacullovirus exprimant respectivement l'IGF-IR ou l'IR, - vérifier que les anticorps sélectionnés à cette étape étaient capables d'inhiber in vitro la prolifération IGF 1 induite des cellules MCF-7, - s'assurer de l'activité in vivo, chez la souris nude du candidat retenu en terme d'impact sur la croissance de la tumeur MCF-7.
L'ensemble de ces différentes étapes et des résultats obtenus sera brièvement décrit ci-après dans l'exemple 1.
Pour l'étape d'immunisation, des souris ont été injectées deux fois, par voie sous-cutanée avec 8 p. g d'IGF-IR recombinant. Trois jours avant la fusion des cellules
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Figure img00310001

de la rate avec les cellules du myélome murin Sp20Agl4, les souris ont été stimulées par une injection intra-veineuse de 3 lug du récepteur recombinant. Quatorze jours après la fusion, les surnageant d'hybridomes ont été criblés par ELISA, sur des plaques sensibilisées par l'IGF-IR recombinant. Les hybridomes dont les surnageant ont été trouvés positifs ont été conservés et amplifiés avant d'être testés au FACScan afin de vérifier que les anticorps produits étaient également capables de reconnaître l'IGF-IR natif. Pour ce faire, des cellules MCF-7 issues d'une tumeur du sein estrogène dépendante et surexprimant l'IGF-IR ont été incubées avec chacun des surnageant de culture produits par les hybridomes sélectionnés en ELISA. Les complexes récepteur natif ! AcM à la surface de la cellule ont été révélés par un anticorps secondaire antiespèce couplé à un fluorochrome. Les figures 3A à 3C montrent un histogramme type obtenu avec le surnageant de l'hybridome 7CIO (figure 3C) comparé à un marquage cellules seules + anticorps secondaire (figure 3A) ou à un marquage utilisant un isotype contrôle (figure 3B).
A ce stade de la sélection, seuls les hybridomes sécrétant des AcM reconnaissant à la fois le récepteur recombinant et le récepteur natif ont été sélectionnés et clonés. Les AcM sécrétés par ces hybridomes ont été produits puis purifiés avant d'être testés au FACScan, selon la méthode décrite ci-dessus, sur des cellules d'insectes Sf9 exprimant l'IGF-IR ou l'IR afin d'éliminer les hybridomes reconnaissant à la fois les deux récepteurs. La figure 4A montre un recouvrement total des histogrammes 1,2, 3 correspondant respectivement aux cellules non infectées + anticorps secondaires (1), aux cellules non infectées marquées par l'aIR3 (2) et aux cellules non infectées marquées par un anticorps anti-IR (3). Ce premier résultat montre bien l'absence d'IGFIR et d'IR détectables à la surface de ces cellules d'insecte non infectées. La figure 4B montre un marquage de cellules infectées par un bacullovirus exprimant l'IGF-IR. Dans cette seconde figure l'aIR3, utilisé comme témoin positif, marque bien comme attendu les cellules (pic 2), alors que l'anti-IR (pic 3) se superpose au pic de cellules seules.
Enfin, en figure 4C, il est montré que l'anti-IR marque bien comme attendu les cellules Sf9 exprimant l'IR (pic 3), mais de manière inattendue, l'aIR3 décrit dans la littérature comme spécifique de l'IGF-IR, semble reconnaître également l'IR (pic 2).
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Les résultats obtenus dans ce troisième système de criblage sont résumés dans le tableau 1 et montrent la génération d'un AcM : le 7CIO, satisfaisant aux critères de reconnaissance de l'IGF-IR et de non reconnaissance de l'IR. L'isotypage de l'AcM 7C10 a montré qu'il s'agissait d'une IgGl.
TABLEAU 1 : Réactivité comparée d'AcM 7CIO sur des cellules d'insectes Sf9 exprimant l'IGF-IR ou l'IR
Figure img00320001
<tb>
<tb> MFI
<tb> (Moyenne <SEP> de <SEP> l'intensité <SEP> de <SEP> fluorescence)
<tb> Cellules <SEP> non <SEP> infectées <SEP> Cellules <SEP> IGF1 <SEP> R <SEP> + <SEP> Cellules <SEP> IR <SEP> +
<tb> Cellules <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 7
<tb> Anti-IR <SEP> 4,6 <SEP> 9 <SEP> 91
<tb> Anti-IGF-IR <SEP> {aIR3) <SEP> 9 <SEP> 35 <SEP> 32
<tb> EC2 <SEP> 8 <SEP> 13 <SEP> 11
<tb> Anti-souris <SEP> FITC <SEP> 4,3 <SEP> 9 <SEP> 13
<tb> Milieu <SEP> UltraCulture <SEP> 9 <SEP> 10 <SEP> 11
<tb> 15B9 <SEP> 7,5 <SEP> 25 <SEP> 77,8
<tb> 9F5D <SEP> 8 <SEP> 41 <SEP> 40
<tb> 13G5 <SEP> 7,8 <SEP> 37 <SEP> 24
<tb> 7C10 <SEP> 8,6 <SEP> 49 <SEP> 13
<tb>
Les deux derniers criblages prévus pour la sélection de l'AcM consistaient à vérifier que ce dernier était bien capable d'inhiber la prolifération cellulaire induite par l'IGF-1in vitro et in vivo sur la lignée cellulaire MCF-7.
Pour la sélection in vitro, les cellules MCF-7 ont été ensemencées, déprivées en sérum de veau foetal, puis incubées en présence de concentrations croissantes d'IGF-1 (de 1 à 50 ng/ml) en présence ou en absence de l'anticorps 7C10 à tester additionné à une concentration finale de 10 0 g/ml. Dans cette expérience, l'AcM commercial aIR3 a été introduit comme témoin positif et l'AcM 7G3 (isolé parallèlement au 7C10 et ne reconnaissant pas le récepteur natif) comme isotype contrôle. La prolifération cellulaire est estimée par suivi au compteur ss de l'incorporation de thymidine tritiée par les cellules. Les résultats sont exprimés en index de prolifération. Les données présentées dans la figure 5 montrent que l'IGFl est capable de stimuler de façon dose dépendante la prolifération des cellules MCF-7. L'AcM aIR3, utilisé comme contrôle positif inhibe complètement la prolifération des cellules MCF-7 induite par l'IGF-1. De la même manière, l'AcM 7C10 est capable d'inhiber significativement la croissance des cellules
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MCF-7 induite par l'IGF-1. Enfin, l'AcM 7G3 utilisé comme contrôle isotypique s'avère bien, comme attendu, sans effet sur la croissance cellulaire tumorale in vitro de la cellule MCF-7.
La sélection in vivo a été effectuée dans un modèle de tumeur établie. Pour ce faire, des souris nudes ont reçu un implant sous-cutané d'estrogène à libération lente, indispensable à la prise de la tumeur dans un modèle murin. Vingt quatre heures après implantation des estrogènes, 5. 106 cellules MCF-7 sont greffées sur le flanc droit de la souris en sous-cutané. Cinq jours après cette greffe cellulaire les tumeurs sont mesurables et des lots de 6 souris sont constitués au hasard. Le traitement des souris est effectué deux fois par semaine, durant 5 à 6 semaines, à la dose de 250 J. 1g/dose/souris.
Dans le groupe contrôle, les souris sont traitées de la même façon avec un isotype contrôle murin. Les résultats présentés dans la figure 6A montrent une inhibition très significative de la croissance tumorale induite par l'anticorps 7C10. Cette activité est particulièrement inattendue si l'on se réfère aux données disponibles concernant l'aIR3, toujours utilisé comme référence dans le domaine du récepteur à l'IGFl, et connu pour n'avoir aucune activité in vivo sur la croissance des tumeurs estrogènes dépendantes (voir figure 6B). De même, comparé aux résultats obtenus avec l'anticorps recombinant scFv-Fc dérivé de l'AcM murin 1H7 (voir figure 6C), l'AcM 7C10 est beaucoup plus efficace dans l'inhibition in vivo de la croissance des cellules MCF-7.
Exemple 2. Comparaison de l'effet du 7C10 et du tamoxifen sur la croissance in
Figure img00330001

vivo de la tumeur MCF-7
Dans le but de déterminer la puissance du traitement par l'anticorps 7C10 dans le cadre du cancer du sein estrogène dépendant, le 7C10 a été comparé au tamoxifen composé couramment utilisé pour le traitement du carcinome mammaire dans le cadre des formes évoluées avec progression locale et/ou métastatiques et dans le cadre de la prévention des récidives (voir VIDAL 2000, pages 1975-1976).
Dans les cancers du sein hormone-dépendants, il existe une corrélation significative entre l'expression des récepteurs aux estrogènes (ER) et celle de l'IGF-IR (Surmacz E. et al., Breast Cancer Res. Treat., Feb., 47 (3) : 255-267,1998). Par ailleurs, il semble que les estrogènes (E2) agissent en synergie avec l'IGFI (parfois noté IGF-I ou IGFI) pour stimuler la prolifération cellulaire. Il a en effet été montré qu'un traitement
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par E2 augmentait d'environ 10 fois le taux de mRNA de l'IGF-IR ainsi que le niveau d'expression de la protéine (Lee A. V. et al., Mol. Endocrinol., May, 13 (5) : 787-796, 1999). Cette augmentation se traduit par une augmentation significative de la phosphorylation de l'IGF-IR. De plus, les E2 stimulent significativement l'expression de l'IRS-l ("IRS-1"pour"Insulin Receptor Substrat-1") qui est l'un des substrats de l'IGF-IRphosphorylé.
Le tamoxifen est largement utilisé depuis plusieurs années en hormonothérapie pour le traitement des patientes atteintes de cancers de sein E2-dépendants (Forbes J. F., Semin. Oncol., Feb., 24 (l. Suppl. 1) : SI-5-S1-l9, 1997). Cette molécule entre en compétition avec l'estradiol et inhibe la fixation de celui-ci à son récepteur (Jordan V. C., Breast Cancer Res. Treat., 31 (1) : 41-52,1994). Il a par ailleurs été démontré que le tamoxifen est capable d'inhiber la prolifération IGF-IR dépendante en inhibant l'expression du récepteur et sa phosphorylation (Guvakova M. A. et al., Cancer Res., July 1,57 (13) : 2606-2610,1997). L'ensemble de ces données semble indiquer que l'IGFIR est un important médiateur de la prolifération induite par l'interaction E2/ER.
L'utilisation à long terme du tamoxifen étant associée avec une augmentation significative du risque de cancer de l'endomètre (Fisher et al., J. of National Cancer Institute, 86,7 : 527-537,1994 ; VIDAL 2000,1975-1976) et de récidive collatérale de cancer du sein E2 indépendants (Li C. I. et al., J Natl. Cancer Inst., July 4,93 (13) : 1008- 1013,2001). Dans ce contexte, une comparaison de l'effet antitumoral in vivo de l'anticorps 7CIO et du tamoxifen a été effectuée sur le modèle MCF-7 afin de déterminer la part de l'activité liée à l'IGF-IR dans la prolifération ER médiée. Pour ce faire, 7. 106 cellules MCF-7 ont été implantées en sc (sous-cutanée) chez des souris nude, 24 heures après implantation chez ces mêmes souris d'un granule d'estradiol à libération prolongée (0,72 mg/comprimé libéré sur 60 jours), indispensable à l'établissement de toute tumeur humaine E2 dépendante chez cette espèce animale. Cinq jours après cette implantation, les tumeurs sont mesurées et des groupes de 6 souris constitués. Ces groupes sont respectivement traités avec 1) l'anticorps 7C10 injecté en ip (intra péritonéal) à raison de 250 g/souris, 2 fois par semaine, 2) 10 ug de tamoxifen repris dans en PBS contenant 3 % hydroxypropyl-cellulose (HPC) ip ou 3) le solvant dans lequel est repris le tamoxifen (hydroxypropyl cellulose). Le tamoxifen est
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administré quotidiennement pendant 4 semaines excepté le week-end. Les souris traitées avec l'ACM 7C10 reçoivent également quotidiennement une injection de PBS 3 % HPC. Une étude a préalablement été effectuée pour vérifier que le solvant seul est sans influence sur la croissance tumorale.
Les résultats présentés dans la figure 7 montrent que l'ACM 7C10 est capable d'inhiber significativement (les astérisques (*) correspondent à la comparaison groupe contrôle/groupe 7C 10 dans un test t) la croissance de la tumeur MCF-7 in vivo. De façon surprenante, l'anticorps 7C10 semble être significativement plus efficace que le tamoxifen pour l'inhibition de la croissance tumorale (les ronds ( ) correspondent à la comparaison groupe Tamoxifen/groupe 7C10 dans un test t) suggérant que ce type de traitement par ACM puisse se substituer au traitement par le tamoxifen.
Figure img00350001
Exemple 3. Mise en évidence de l'activité antitumorale de l'AcM 7C10 in vivo sur des tumeurs humaines de différentes origines
Afin de généraliser l'activité de l'anticorps 7C10 à d'autres tumeurs exprimant le récepteur à l'IGFl, le 7C10 a été testé in vivo dans un modèle de tumeur de la prostate androgène indépendant DU145, dans un modèle d'ostéosarcome SKES-1 et dans un modèle de tumeur du poumon non à petites cellules A549. Le protocole est similaire à celui décrit ci-dessus pour MCF-7 et les résultats présentés figures 8A à 8C montrent une activité significative de cet ACM dans les 3 modèles tumoraux. L'activité observée dans le modèle de tumeur de la prostate est à noter tout particulièrement dans la mesure où la simple chaîne scFv de l'ACM 1H7 est sans activité dans un modèle de tumeur de la prostate androgène indépendante (Li et al., 2000).
Exemple 4. Comparaison de l'AcM 7C10 avec la navelbine in vivo ; effet d'une co-administration des deux traitements
La navelbine est un composé de chimiothérapie indiqué dans le cancer du poumon non à petites cellules et dans le cancer du sein métastatique. L'étude comparative du 7C10 et de la navelbine et la synergie éventuelle entre les deux produits a été étudiée sur le modèle tumoral A549. Pour cette étude 5. 106 cellules A549 ont été greffées en sous-cutané sur le flanc droit de la souris. Cinq jours après la greffe cellulaire, les tumeurs sont mesurables et les traitements avec l'AcM et/ou la navelbine sont commencés. La dose d'AcM est toujours de 250 ug/dose/souris, deux fois par
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semaine, en intra-péritonéale. Concernant la navelbine, elle sera administrée à la dose maximale tolérée par la souris soit 10 mg/kg, en intra-péritonéale. Pour ce traitement trois injections seront effectuées à 7 jours d'intervalle. Lors des co-administrations, les deux produits sont mélangés avant injection.
Les résultats présentés dans la figure 9 montrent de façon surprenante que, dans ce modèle, l'anticorps 7C10 est aussi actif que le traitement classique par la navelbine. Une synergie très significative des deux produits est également observée avec cinq souris sur sept ne présentant pas de tumeurs mesurables à J72.
Exemple 5. Etude de l'inhibition in vitro de la croissance IGF2 induite des tumeurs MCF-7
Comme signalé précédemment, l'IGF-IR est surexprimé par de nombreuses tumeurs mais il a été décrit par ailleurs que dans une bonne partie des cancers du sein et
Figure img00360001

du côlon notamment, le signal de prolifération est donné à ce récepteur via l'IGF2 (parfois noté IGF-II ou IGFII). Il est donc primordial de s'assurer que l'AcM 7C10 est également capable d'inhiber la croissance IGF2 induite sur la tumeur MCF-7 in vitro.
Pour ce faire, des cellules ont été ensemencées en plaque 96 puits, déprivées de sérum de veau foetal et stimulées par l'addition de 200 ng d'IGF2 par ml final de milieu, en présence et en absence des AcM à tester introduits à une concentration de 10 jg/ml. Les résultats présentés dans la figure 10 montrent que l'IGF2, comme l'IGFI stimule significativement la croissance des cellules MCF-7. L'addition d'un isotype contrôle, le 9G4 reste sans effet sur cette stimulation. Comme déjà décrit par De Léon et al. (Growth Factors, 6 : 327-334,1992), aucun effet n'est observé lors de l'addition de l'AcM aIR3.
En revanche, le 7C10 inhibe totalement la croissance induite par l'IGF2. Son activité est significativement meilleure que celle du 1 H7.
Exemple 6. Activité biologique des anticorps 7CIO chimériques (C7C10) et humanisés (h7C10) a) Comparaison 7C 10/C7C 10 et 7C 10/h7C 10 sur le modèle MCF-7 in vitro.
La forme chimérique de l'AcM 7C10 et la forme humanisée 1 (notée ici 7H2HM) purifiée ont été testées in vitro dans le modèle MCF-7 comme décrit ci-dessus.
Les résultats présentés respectivement dans les figures 11 et 12 montrent que ces deux
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formes ont parfaitement conservé leurs propriétés d'inhiber la croissance IGF1 induite de la tumeur MCF-7. b) Effet comparé des AcM 7C10 et h7C10 sur la transduction du signal induit par la fixation de l'IGFI à son récepteur.
L'activité d'inhibition de la croissance IGF1 induite/M vro sur la lignée MCF-7 devrait être la traduction d'une inhibition de la transduction du signal médié par l'IGFI lors de la fixation de l'AcM 7C10 au récepteur. Afin de vérifier cette hypothèse, des cellules MCF-7 ont été incubées avec ou sans IGF1, en présence ou en absence des anticorps à tester. Après un temps court d'incubation, les cellules ont été lysées, la chaîne ss immunoprécipitée et la phosphorylation de cette sous unité estimée à l'aide d'un anticorps antiphosphotyrosine kinase. Les résultats présentés dans la figure 13 montrent que la fixation du 7CIO ou du h7CIO inhibent significativement la phosphorylation de la sous unité ss de 1'IGF-IR contrairement à un anticorps irrelevant murin (9G4) ou humain (noté IgG 1 sur le schéma).
Exemple 7. Stratégie de clonage des gènes codant pour les régions variables des chaînes lourde et légère de l'anticorps monoclonal (AcM) 7C10
L'ARN total a été extrait à partir de 107 cellules d'hybridomes secrétant l'anticorps 7C10 en utilisant le TRI REAGENT (selon les instructions données par le fournisseur, SIGMA, T9424). Le premier brin de cADN a été synthétisé à l'aide du kit 'First strand cDNA synthesis'd'Amersham-Pharmacia (&num;27-9261-01, selon les instructions données par le fournisseur). Pour les deux chaînes, la réaction a été amorcée avec l'oligonucléotide Not I-d (T) 18, compris dans le Kit.
L'hybride cADN : mARN ainsi obtenu a été utilisé pour l'amplification par PCR des gènes codant pour les chaînes lourde et légère de l'AcM 7CI0. Les PCR ont été réalisées en utilisant une combinaison d'oligonucléotides spécifiques pour les chaînes lourdes et légères (Kappa) des immunoglobulines de souris. Les amorces correspondant aux extrémités 5's'hybrident dans la région correspondant aux peptides de signal (Tableau 2 pour chaînes lourdes, Tableau 3 pour chaînes légères). Ces amorces ont été compilées à partir d'un grand nombre de séquences d'anticorps de souris trouvées dans les banques de données (Jones S. T. et al., Bio/Technology 9 : 88-89,1991). Les amorces correspondant aux extrémités 3's'hybrident dans les régions constantes des chaînes
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lourdes (domaine CH 1 de la sous classe IGGI, non loin de la jonction V-C, amorce MHC-1 Tableau 4) et légères (domaine Kappa non loin de la jonction V-C, amorce MKC Tableau 4).
TABLEAU 2 : Amorces oligonucléotidiques pour la région 5'des domaines variables des chaînes lourdes d'immunoglobuline de souris (MHV) ("MHV"pour "Mouse Heavy Variable")
Figure img00380001
<tb>
<tb> MHV-1 <SEP> 5'ATGAAATGCAGCTGGGTCATSTTCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 13)
<tb> MHV-2 <SEP> : <SEP> 5'ATGGGATGGAGCTRTATCATSYTCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 14)
<tb> MHV-3 <SEP> : <SEP> 5'ATGAAGWTGTGGTTAAACTGGGTTTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 15)
<tb> MHV-4 <SEP> 5' <SEP> ATGRACTTTGGGYTCAGCTTGRT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 16)
<tb> MHV-5 <SEP> 5'ATGGACTCCAGGCTCAATTTAGTTTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 17)
<tb> MHV-6 <SEP> 5'ATGGCTGTCYTRGSGCTRCTCTTCTG <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 18)
<tb> MHV-7 <SEP> 5' <SEP> ATGGRATGGAGCKGGRTCTTTMTCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 19)
<tb> MHV-8 <SEP> 5' <SEP> ATGAGAGTGCTGATTCTTTTGTG <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 20)
<tb> MHV-9 <SEP> 5' <SEP> ATGGMTTGGGTGTGGAMCTTGCTATT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 21)
<tb> MHV-10 <SEP> : <SEP> 5'ATGGGCAGACTTACATTCTCATTCCT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 22)
<tb> MHV-11 <SEP> : <SEP> 5'ATGGATTTTGGGCTGATTTTTTTTATTG <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 23)
<tb> MHV-12 <SEP> : <SEP> 5'ATGATGGTGTTAAGTCTTCTGTACCT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 24)
<tb> NB <SEP> KEY <SEP> : <SEP> R=A/G, <SEP> Y=T/C, <SEP> W=A/T, <SEP> K=T/G, <SEP> M=A/C, <SEP> S=C/G.
<tb>
<Desc/Clms Page number 39>
Figure img00390001
TABLEAU 3 : Amorces oligonucléotidiques pour la région 5'des domaines variables des chaînes kappa (légères) d'immunoglobuline de souris (MKV) ("MKV"pour"Mouse Kappa Variable")
Figure img00390002
<tb>
<tb> MKV-1 <SEP> : <SEP> 5'ATGAAGTTGCCTGTTAGGCTGTTGGTGCT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 25)
<tb> MKV-2 <SEP> : <SEP> 5'ATGGAGWCAGACACACTCCTGYTATGGGT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 26)
<tb> MKV-3 <SEP> : <SEP> 5'ATGAGTGTGCTCACTCAGGTCCT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 27)
<tb> MKV-4 <SEP> : <SEP> 5'ATGAGGRCCCCTGCTCAGWTTYTTGG <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 28)
<tb> MKV-5 <SEP> : <SEP> 5' <SEP> ATGGATTTWCAGGTGCAGATTWTCAGCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 29)
<tb> MKV-5A <SEP> : <SEP> 5'ATGGATTTWCARGTGCAGATTWTCAGCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 30)
<tb> MKV-6 <SEP> : <SEP> 5'ATGAGGTKCYYTGYTSAGYTYCTGRG <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 31)
<tb> MKV-7 <SEP> : <SEP> 5'ATGGGCWTCAAGATGGAGTCACA <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 32)
<tb> MKV-8 <SEP> : <SEP> 5'ATGTGGGGAYCTKTTTYCMMTTTTTCAAT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 33)
<tb> MKV-9 <SEP> : <SEP> 5'ATGGTRTCCWCASCTCAGTTCCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 34)
<tb> MKV-10 <SEP> : <SEP> 5'ATGTATATATGTTTGTTGTCTATTTC <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 35)
<tb> MKV-11 <SEP> : <SEP> 5'ATGGAAGCCCCAGCTCAGCTTCTCTT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 36)
<tb> MKV-12A <SEP> : <SEP> 5'ATGRAGTYWCAGACCCAGGTCTTYRT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 37)
<tb> MKV-12B <SEP> : <SEP> 5'ATGGAGACACATTCTCAGGTCTTTGT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 38)
<tb> MKV-13 <SEP> : <SEP> 5'ATGGATTCACAGGCCCAGGTTCTTAT <SEP> 3' <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 39)
<tb> NB <SEP> KEY <SEP> : <SEP> R=A/G, <SEP> Y=T/C, <SEP> W=A/T, <SEP> K=T/G, <SEP> M=A/C, <SEP> S=C/G.
<tb>
Figure img00390003
TABLEAU 4 : Amorces oligonucléotidiques pour les extrémités 3'des gènes VH et VL de souris Chaîne légère (MKC) : 5'ACTGGATGGTGGGAAGATGG 3' (SEQ ID No. 40) Région constante du domaine Kappa de souris :
Figure img00390004
<tb>
<tb> A <SEP> D <SEP> A <SEP> A <SEP> P <SEP> T <SEP> V <SEP> S <SEP> I <SEP> F <SEP> P <SEP> P <SEP> S <SEP> S <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 41)
<tb> GCT <SEP> GAT <SEP> GCT <SEP> GCA <SEP> CCA <SEP> ACT <SEP> GTA <SEP> TCC <SEP> ATC <SEP> TTC <SEP> CCA <SEP> CCA <SEP> TCC <SEP> AGT <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 42)
<tb> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> #
<tb> (MKC) <SEP> CC <SEP> AC <SEP> TTC <SEP> CCA <SEP> CCA <SEP> TCC <SEP> AGT <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 43)
<tb>
Figure img00390005

Chaîne lourde (MHC-1) 5'CCAGTGGATAGACAGATG 3' (SEQ ID No. 44) Domaine CHl de gamma-1 de souris (sous-classe IgGl) :
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Figure img00400001
<tb>
<tb> A <SEP> K <SEP> T <SEP> T <SEP> P <SEP> P <SEP> S <SEP> V <SEP> Y <SEP> P <SEP> L <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 46)
<tb> GCC <SEP> AAA <SEP> ACG <SEP> ACA <SEP> CCC <SEP> CCA <SEP> TCT <SEP> GTC <SEP> TAT <SEP> CCA <SEP> CTG <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 45)
<tb> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> # <SEP> #
<tb> (MHC-1) <SEP> CCC <SEP> CCA <SEP> TCT <SEP> GTC <SEP> TAT <SEP> CCA <SEP> CTG <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 47)
<tb>
Exemple 8. Séquences des immunoglobulines clonées à partir de l'hybridome de souris 7C10
En suivant la stratégie d'amplification décrite ci-dessus, des produits de PCR correspondant aux régions variables des chaînes lourde (VH) et légère (VL) ont été clonés en utilsant le pGEM&commat;-T Easy Vector Systems (Promega). Pour 7C10 VL, des produits de PCR ont été obtenus avec l'amorce MKC en combinaison avec les amorces MKV1 et MKV2. Pour 7C10 VH, des produits de PCR ont été obtenus avec l'amorce MHC-1 en association avec les amorces MHV8 et MHV12. Un séquençage approfondi des produits de PCR clonés dans les vecteurs pGEM-T easy a révélé deux séquences différentes pour la chaîne légère et une séquence unique pour la chaîne lourde. a) Région variable isolée à partir de l'oligo MKVI
La séquence d'ADN obtenue est caractéristique d'une région variable d'Ig fonctionnelle. Cette nouvelle séquence est donc présumée être celle codant pour 7C10 VL. Les séquences ADN (SEQ ID Nos. 48 et 50) et acides aminés (SEQ ID No. 49) du cDNA codant pour 7ClO VL sont représentées à la figure 14. b) Région variable isolée à partir de l'oligo MKV2
Le gène codant pour cette chaîne légère provient d'un transcrit de mRNA aberrant qui est présent dans tous les partenaires de fusion standard dérivés de la tumeur originelle MOPC-21 dont fait parti le myélome de souris Sp2/0agl4 qui a été utilisé pour produire l'hybridome 7ClO. Cette séquence comporte une recombinaison aberrante entre les gènes V et J (délétion de quatre bases nucléotidiques entraînant un changement du cadre de lecture) et une mutation de la cystéine invariable en position 23 en tyrosine. Ces changements suggèrent que cette chaîne légère serait non fonctionnelle bien que néanmoins transcrite en ARN messager. La séquence ADN de cette pseudo chaîne légère n'est pas montrée. c) Région variable isolée à partir des oligos MHV8 et MHV12
Les séquences ADN obtenues avec ces deux oligos sont identiques, en dehors de la séquence codée par l'oligo lui-même. Cette séquence est une nouvelle séquence
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codant pour une chaîne lourde fonctionnelle présumée être celle de l'anticorps monoclonal 7C10. Les séquences ADN (SEQ ID Nos. 51 et 53) et acides aminés (SEQ ID No. 52) du cDNA codant pour 7C10 VH sont représentées à la figure 15.
Exemple 9. Construction des gènes chimériques souris-homme
L'anticorps chimérique 7C10 a été construit de manière à avoir les régions 7C10 VL et VH de souris reliées aux régions constantes humaines kappa et gamma-l, respectivement. Des oligos ont été utilisés pour modifier les extrémités 5'et 3'des séquences flanquant l'ADN codant pour 7C10 VL et VH afin de permettre leur clonage dans des vecteurs d'expression en cellules mammaliennes. Ces vecteurs utilisent le promoteur fort HCMV pour transcrire efficacement les chaînes lourde et légère de l'anticorps chimérique 7C10. D'autre part, ces vecteurs contiennent également l'origine de réplication de SV40 permettant une réplication efficace de l'ADN et par voie de conséquence une expression transitoire des protéines en cellules cos.
Exemple 10. Expression et évaluation de l'activité de reconnaissance de l'IGF-1 récepteur de l'anticorps chimérique 7C10
Les deux plasmides contenant l'ADN codant pour l'anticorps 7C10 chimérique ont été co-transfectés dans des cellules cos-7 (ATCC number CRL-1651) pour étudier l'expression transitoire de l'anticorps recombinant. Après 72 heures d'incubation, le milieu de culture a été prélevé, centrifugé pour éliminer les débris cellulaires et analysé par technique ELISA pour la production en IGGI humaine (voir Exemple 16) et la reconnaissance du récepteur à l'IGF-1 (voir Exemple 17).
Les tests ELISA de mesure de concentrations en IgGl/Kappa humaines ont montré que l'expression de l'anticorps chimérique 7C10 dans les cellules cos7 était comprise entre 300 et 500 ng/ml ce qui est comparable aux valeurs obtenues avec la majorité des anticorps.
Les tests ELISA de reconnaissance du récepteur à l'IGF-l montrent que l'anticorps chimérique le reconnaît spécifiquement et avec une bonne avidité relative (voir figures 3A, 3B et 3C). Ceci apporte la preuve fonctionnelle que les bonnes VH et VL de l'anticorps 7C10 ont été identifiées. De plus, cette forme chimérique de 7C10 apparaît comme étant un outil indispensable à l'évaluation de l'affinité des formes humanisées.
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Exemple 11. Modélisation moléculaire des régions variables de l'anticorps de souris 7C10
Afin d'aider et d'affiner le processus d'humanisation par CDR-grafting , un modèle moléculaire des régions VL et VH de l'anticorps de souris 7C10 a été construit.
Le modèle est basé sur la structure cristallographique de la chaîne lourde 1 A Y 1 et de la chaîne légère 2PCP.
Exemple 12. Processus d'humanisation par CDR-grafting de la région variable de la chaîne légère de l'anticorps 7C10 (7C10 VL) a) Comparaison de la séquence en acides aminés de 7CIO VL avec toutes les séquences de souris VL connues
Comme étape préliminaire à l'humanisation par CDR-grafting, la séquence en acides aminés de 7C10 VL a été comparée dans un premier temps à toutes les séquences de VL de souris présentes dans la banque de données de Kabat (adresse Internet : ftp : //ftp. ebi. ac. uk/pub/database/kabat/fasta~fonmat/, dernière mise à jour des données date de 1999). 7C10 VL a ainsi été identifié comme appartenant au sous-groupe II des chaînes légères Kappa comme défini par Kabat et al. (In Sequences of proteins of immunological interest (5th edn.), NIH publication No 91-3242, US Department of Health and Human Services, Public Health Service, National Institutes of Health, Bethesda, 1991). Des régions VL d'anticorps monoclonaux de souris ayant une identité de séquences allant jusqu'à 95 % ont été identifiées (DRB 1-4. 3 (SEQ ID No. 55) : 95 % et C94-5Bll'CL (SEQ ID No. 56) : 95 %, voir figure 17). Afin de tenter d'identifier les résidus hors du commun dans la séquence de 7C 10 VL, la séquence en acides aminés de 7C10 VL (SEQ ID No. 54) a été alignée avec la séquence consensus du sous-groupe II des chaînes kappa de souris (SEQ ID No. 57) comme défini par Kabat (voir figure 17).
A la position Kabat numéro 3, la valine (V) normalement présente dans le sousgroupe II des chaînes légères Kappa selon Kabat (71 %) est remplacée par une leucine (L). Une leucine à cette position n'est pas rare puisqu'on la trouve par exemple dans DRB 1-4. 3 et C94-5B1 l'CL. D'après le modèle moléculaire, ce résidu ne semble pas jouer un rôle particulier. En conséquence la conservation de ce résidu dans la forme humanisée ne sera pas envisagée.
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A la position Kabat numéro 7, la thréonine (T) normalement présente dans le sous-groupe II des chaînes légères Kappa selon Kabat (66 %) est remplacée par une isoleucine (1). Une isoleucine à cette position est relativement rare puisqu'on ne la trouve que 15 fois parmi toutes les séquences VL de souris connues et jamais parmi des séquences VL humaines. Le modèle moléculaire montre que ce résidu (17) pointe vers la surface de la molécule mais ne contacte pas les CDRs (le résidu d'un CDR le plus proche serait l'arginine à la position Kabat numéro 42). De plus, il semble peu probable que ce résidu 17 contacte directement l'antigène. En conséquence la conservation de ce résidu dans la forme humanisée ne sera pas envisagée du moins dans un premier temps.
A la position Kabat numéro 77, l'arginine (R) normalement présente dans le sous-groupe II des chaînes légères Kappa selon Kabat (95,5 %) est remplacée par une sérine (S). Une Sérine à cette position n'est pas rare. b) Comparaison de la séquence en acides aminés de 7C10 VL avec toutes les séquences humaines VL connues
Afin d'identifier le meilleur candidat humain pour le CDR-grafting on a recherché là région VL kappa d'origine humaine ayant la plus grande homologie possible avec 7C10 VL. A cette fin, on a comparé la séquence en acides aminés de 7C10 VL kappa de souris avec toutes les séquences VL kappa humaines présentes dans la base de données de Kabat. 7C10 VL de souris avait la plus grande homologie de séquence avec les régions VL kappa humaines du sous-groupe II comme défini par Kabat et al.
(1991). Des régions VH d'anticorps monoclonaux d'origine humaine ont été identifiées ayant une identité de séquences allant jusqu'à 75,9 % (GM607 (SEQ ID No. 58), voir figure 18) sur la totalité des 112 acides aminés composant la région variable. Une lignée germinale d'origine humaine, DPK15/AI9 (SEQ ID No. 59), ayant une identité de séquence de 76 % (voir figure 18) fut aussi identifiée. GM607 (Klobeck et al., 1984).
*GM607 fut donc choisi comme séquence humaine receveuse des CDRs (selon la définition de Kabat) de 7C 10 VL de souris. En comparant les séquences de GM607 avec celle de la séquence consensus du sous-groupe II humain (SEQ ID No. 60) (figure 18), aucun résidu particulier dans les régions charpentes (Rch) ne put être identifié, indiquant par là même que GM607 était un bon candidat pour le CDR-grafting. c) Versions humanisées de 7C 10 VL
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L'étape suivante dans le procédé d'humanisation consista à joindre les CDRs de 7C 10 VL de souris aux régions charpentes (Rch) de la chaîne légère humaine sélectionnée, GM607 (Klobeck et al., 1984). A ce stade du procédé le modèle moléculaire des régions Fv de souris de 7C10 est particulièrement utile dans le choix des résidus de souris à conserver car pouvant jouer un rôle soit dans le maintien de la structure tridimensionnelle de la molécule (structure canonique des CDRs, interface VH/VL, etc. ) ou dans la liaison à l'antigène. Dans les Rch, chaque différence entre les acides aminés de souris (7C 10 VL) et humain (GM607) a été examinée scrupuleusement (voir Tableau 5). De plus, les résidus particuliers à la séquence 7C10 VL de souris que l'on avait identifiés (voir Exemple 12. a)) ont été pris en compte si besoin était.
Dans la première version humanisée par CDR-grafting de 7C10 VL, humain 1, un seul changement dans les régions charpentes (Rch) de GM607 a été effectué. Ce changement concerne le résidu 2 (nomenclature de Kabat) situé dans Rch 1. Ce résidu entre en effet dans la composition de la structure canonique du CDR 1 de 7C10 VL et pourrait donc être critique pour le maintien de cette loupe dans sa bonne conformation. La valine présente à cette position dans la séquence 7C10 VL de souris est donc conservée à cette même position dans la forme humanisée (voir le Tableau 5 et la figure 19 pour la séquence en acides aminés (SEQ ID No. 61) et la figure 20 pour la séquence ADN (SEQ ID Nos. 62 et 64) et la séquence en acides aminés comprenant le peptide signal (SEQ ID No. 63).
Dans la deuxième version humanisée par CDR-grafting de 7C 10 VL, humain 2, aucun changement dans les Rchs de la chaîne légère humaine GM 607 n'a été fait.
Tous les résidus des Rchs sont donc d'origine humaine y compris le résidu 2 qui a donc été muté pour remplacer la valine présente dans 7C10 VL de souris par une isoleucine trouvée à cette même position dans la chaîne légère humaine GM 607 (voir le Tableau 5 et la figure 19 pour la séquence en acides aminés (SEQ ID No. 65) et la figure 21 pour la séquence ADN (SEQ ID Nos. 66 et 68) et la séquence en acides aminés comprenant le peptide signal (SEQ ID No. 67)). Cette forme humaine 2 est donc totalement humanisée (en dehors bien entendu des CDRs eux-mêmes) puisque tous les résidus des Rchs sont ceux de la chaîne légère d'origine humaine, GM 607.
<Desc/Clms Page number 45>
TABLEAU 5 : Alignement des séquences d'amino acides ayant conduit au dessin des régions 7C10 VL humaines refaçonnées
Figure img00450001
<tb>
<tb> Chaîne <SEP> Lignée <SEP> 7C10 <SEP> L <SEP> 7C10 <SEP> L
<tb> FR <SEP> ou <SEP> légère <SEP> germinale
<tb> Kabat <SEP> &num; <SEP> GM607 <SEP> humain <SEP> 1 <SEP> humain <SEP> 2 <SEP> Commentaires
<tb> CDR <SEP> 7C10 <SEP> de <SEP> humaine
<tb> refaçonné <SEP> refaçonné
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<tb>
<Desc/Clms Page number 46>
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<tb>
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<Desc/Clms Page number 47>
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<tb>
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<tb> 107 <SEP> 112 <SEP> FR4 <SEP> K <SEP> K <SEP> K <SEP> K
<tb>
Légende : La première colonne (Kabat) indique la position du résidu d'acide aminé selon Kabat et al. (1991) ; la deuxième colonne (&num;) indique la position du résidu d'acide aminé dans la séquence régulière ; la troisième colonne (FR ou CDR) a été réalisée pour identifier facilement les segments du squelette (FRI, FR2, FR3 et FR4) et les segments CDR (CDRI, CDR2 et CDR3) ("CDR"pour"Complementary-Determining Region") avec les trois CDRs séparant les quatre FRs ; la quatrième colonne (Chaîne légère de souris 7C10) représente la séquence d'amino acides (SEQ ID No. 54) de la région VL de l'anticorps de souris 7CIO ; la cinquième colonne (Lignée germinale humaine DPK15/A19) représente la séquence d'amino acides (SEQ ID No. 59) de la chaîne légère humaine V kappa II de la lignée germinale ; la sixième colonne (GM 607) représente la séquence d'amino acides (SEQ ID No. 58) de la région VL de l'anticorps GM 607
<Desc/Clms Page number 48>
humain ; les septième et huitième colonnes (7C10 L humains 1 et 2 refaçonnés) représentent les séquences d'amino acides des anticorps 7C10 VL humanisée 1 et 2 (respectivement SEQ ID Nos. 61 et 65)."*"indique les parties de la structure canonique de la boucle CDR telle que définie par Chothia et al. (Nature, 342,877-883, 1989).
Exemple 13. Processus d'humanisation par CDR-grafting de la région variable de la chaîne lourde de l'anticorps 7C10 (7C10 VH) a) Comparaison de la séquence en acides aminés de 7CIO VH avec toutes les séquences de souris VH connues
Comme étape préliminaire à l'humanisation par CDR-grafting, la séquence en acides aminés de 7C 10 VH a été comparée dans un premier temps à toutes les séquences
Figure img00480001

de VH de souris présentes dans la banque de données de Kabat (adresse Internet : ftp ://ftp. ebi. ac. uk/pub/database/kabat/fastaformat/, dernière mise à jour des données date de 1999). 7C10 VH a ainsi été identifié comme appartenant au sous-groupe I (A) des chaînes lourdes comme défini par Kabat et al. (1991). Des régions VH d'anticorps monoclonaux de souris ayant une identité de séquences allant jusqu'à 90,5 % ont été identifiées (AN03'CL (SEQ ID No. 70), voir figure 22). Afin de tenter d'identifier les résidus hors du commun dans la séquence de 7C10 VH, nous avons aligné la séquence en acides aminés de 7C10 VH (SEQ ID No. 69) avec la séquence consensus (SEQ ID No. 71) du sous-groupe I (A) des chaînes lourdes de souris comme défini par Kabat (voir figure 22).
Le résidu 17 (numérotation de Kabat), Thr pour la séquence consensus du sousgroupe I (A) et Ser dans 7C10 VH, est localisé à la surface de la molécule du côté de l'interface avec la région constante. Ce résidu ne semble pas important.
Le résidu 27 (numérotation de Kabat), Asp pour la séquence consensus du sousgroupe I (A) et Tyr dans 7C10 VH, est un résidu canonique pour le CDR 1. Tyr à cette position n'est pas rare et est probablement critique pour le maintien du CDR 1 dans sa bonne conformation.
Le résidu 84 (numérotation de Kabat), Thr pour la séquence consensus du sousgroupe I (A) et Asn dans 7C10 VH. Asn, a été trouvé 93 fois dans VH de souris et 3 fois dans VH humaine. D'après le modèle moléculaire, c'est un résidu de surface éloigné du paratope.
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La numérotation des acides aminées est celle de Kabat et al. (1991). Les résidus dans les régions charpentes (hors CDRs) qui diffèrent entre 7C10 VH et Kabat sousgroupe I (A) de souris sont soulignés. AN03'CL représente la séquence de la chaîne lourde d'un anticorps de souris (numéro d'accès dans la banque de données de Kabat est P001289). b) Comparaison de la séquence en acides aminés de 7C10 VH avec toutes les séquences humaines VH connues
Afin d'identifier le meilleur candidat humain pour le CDR-grafting , on a recherché la région VH d'origine humaine ayant la plus grande homologie possible avec 7C10 VH. A cette fin on a comparé la séquence en acides aminés de 7C 10 VH de souris avec toutes les séquences VH humaines présentes dans la base de données de Kabat.
7C10 VH de souris avait la plus grande homologie de séquence avec les régions VH humaines du sous-groupe II comme défini par Kabat et al. (1991). Des régions VH d'anticorps monoclonaux d'origine humaine ont été identifiées ayant une identité de séquences allant jusqu'à 67,3 % (human VH FUR1'CL (SEQ ID No. 73, voir figure 23) sur la totalité des 98 acides aminés codés par le gène variable (c'est-à-dire hors CDR3 et région J). Une lignée germinale d'origine humaine, 4.22 VH IV (Sanz et al., 1989), ayant une identité de séquence de 68,4 %, selon les mêmes critères que pour VH FURl'CL, fut aussi identifiée (human Germ-line (SEQ ID No. 74), voir figure 23). La séquence codée par la lignée germinale 4.22 VH IV fut choisie comme séquence humaine receveuse des CDRs (selon la définition de Kabat) de 7CI0 VH de souris plutôt que VH FURl'CL car en comparant les séquences de 4.22 VH IV et VH FURS'CL avec celle de la séquence consensus du sous-groupe II humain (human Kabat sg II (SEQ ID No. 72), voir figure 23 et tableau 6), aucun résidu atypique dans les régions charpentes (Rch) ne put être identifié pour 4.22 VH IV alors que la présence de deux résidus atypiques (Gln et Arg aux positions 81 et 82A selon la nomenclature de Kabat, respectivement) furent identifiés dans la séquence codée par VH FUR l'CL. c) Versions humanisées de 7CI0 VH
L'étape suivante dans le procédé d'humanisation consista à joindre les CDRs de 7C10 VH de souris aux régions charpentes (Rch) de la lignée germinale humaine 4.22 VH IV (Sanz et al., 1989). A ce stade du procédé, le modèle moléculaire des régions Fv
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de souris de 7C10 est particulièrement utile dans le choix des résidus de souris à conserver car pouvant jouer un rôle soit dans le maintien de la structure tridimensionnelle de la molécule (structure canonique des CDRs, interface VH/VL, etc.) ou dans la liaison à l'antigène (appartenance au paratope). Dans les Rch, chaque différence entre les acides aminés de souris (7CIO VH) et humain (4.22 VH IV) a été examinée scrupuleusement (voir Tableau 6). De plus, les résidus particuliers à la séquence 7C10 VH de souris que l'on avait identifiés (voir Exemple 8. a)) ont été pris en compte si besoin était.
Dans la première version humanisée par CDR-grafting de 7C10 VH, humanisé 1, quatre changements dans les régions charpentes (Rch) de 4.22 VH IV ont été effectués (voir le Tableau 6, figure 24 pour la séquence en acides aminés (SEQ ID No. 75) et la figure 25 pour la séquence d'ADN (SEQ ID Nos. 76 et 78) et la séquence d'acides aminés comprenant le peptide signal (SEQ ID No. 77)). Ces quatre changements concernent : 'Le résidu 30 (nomenclature de Kabat) situé dans Rch 1. Ce résidu entre en effet dans la composition structurale du CDRI de 7C10 VH (comme défini par Chothia et al.,
1989) et pourrait donc être critique pour le maintien de cette loupe dans sa bonne conformation. La Thr présente à cette position dans la séquence 7C 10 VH de souris est donc conservée à cette même position dans la forme humanisée.
Figure img00500001
. Le résidu 48 (nomenclature de Kabat) situé dans Rch 2. Ce résidu est proche des CDRs, bien que d'après le modèle moléculaire pas en contact direct avec ces derniers, et pourrait influer sur leur conformation fine. La méthionine présente à cette position dans la séquence 7C 10 VH de souris est donc conservée à cette même position dans la forme humanisée 1.
. Le résidu 67 (nomenclature de Kabat) situé dans Rch 3. Ce résidu est proche des
CDRs et d'après le modèle moléculaire pourrait contacter la Lysine 60 (nomenclature de Kabat) dans le CDR 2. L'isoleucine présente à cette position dans la séquence 7C10 VH de souris est donc conservée à cette position dans la forme humanisée 1.
* Le résidu 71 (nomenclature de Kabat) situé dans Rch 3. Ce résidu fait partie de la structure canonique du CDR 2 et devrait donc être critique pour maintenir cette
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loupe dans sa bonne conformation. L'arginine présente à cette position dans la séquence 7C10 VH de souris est donc conservée à cette position dans la forme humanisée 1.
Dans la deuxième version humanisée par CDR-grafting de 7C10 VH, humanisé 2, deux changements dans les régions charpentes (Rch) de 4.22 VH IV ont été effectués. Ces deux changements concernent les résidus 30 et 71 (nomenclature de Kabat), déjà décrits dans la forme humanisée 1 (voir le Tableau 6, figure 24 pour la séquence en acides aminés (SEQ ID No. 79) et la figure 26 pour la séquence d'ADN (SEQ ID Nos. 80 et 82) et la séquence d'acides aminés comprenant le peptide signal (SEQ ID No. 81)).
Dans la troisième forme humanisée par CDR-grafting de 7C10 VH, humanisé 3, aucun changement dans les régions charpentes (Rch) de 4.22 VH IV n'a été effectué. Tous les résidus des Rchs sont donc d'origine humaine y compris les résidus 30,48, 67 et 71 (nomenclature de Kabat) qui ont été conservés (voir le Tableau 6, figure 24 pour la séquence en acides aminés (SEQ ID No. 83) et la figure 27 pour la séquence d'ADN (SEQ ID Nos. 84 et 86) et la séquence d'acides aminés comprenant le peptide signal (SEQ ID No. 85)). Cette forme humanisée 3 est donc totalement humanisée (en dehors bien entendu des CDRs eux-mêmes comme défini par Kabat) puisque tous les résidus des Rchs sont ceux codés par le gène VH de la lignée germinale 4.22 VH IV.
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Figure img00520001
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TABLEAU <SEP> 6 <SEP> : <SEP> Alignement <SEP> des <SEP> séquences <SEP> d'amino <SEP> acides <SEP> ayant <SEP> conduit <SEP> au <SEP> dessin <SEP> des <SEP> régions <SEP> 7C10 <SEP> VH <SEP> humaines
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Légende : La première colonne (Kabat) indique la position du résidu d'acide aminé selon Kabat et al. (1991) ; la deuxième colonne (FR ou CDR) a été réalisée pour identifier facilement les segments du squelette (FRI, FR2, FR3 et FR4) et les segments CDR (CDR1, CDR2 et CDR3) avec les trois CDRs séparant les quatre FRs ; la troisième colonne (Chaîne lourde de souris 7C10) représente la séquence d'amino acides (SEQ ID No. 69) de la région VH de l'anticorps de souris 7C10 ; la quatrième colonne (Lignée germinale 4.22 VH IV) représente la séquence d'amino acides du gène 4.22 VH IV (Sanz et al., 1989) (SEQ ID No. 74) ; la cinquième colonne (FUR1'CL VH humaine, kabat numéro d'accession N020619) représente la séquence d'amino acides (SEQ ID No. 73) IgMK antilamine B d'origine humaine (Mariette et al., 1993) ; les sixième, septième et huitième colonnes (7C10 H humains 1,2 et 3 refaçonnés) représentent les séquences d'amino acides de la région VH de 7C10 humain refaçonné respectivement pour les versions 1 (SEQ ID No. 75), 2 (SEQ ID No. 79) et 3 (SEQ ID No. 83)."*" indique les parties de la structure canonique de la boucle CDR telle que définie par Chothia et al. (1989).
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Exemple 14. Construction des gènes codant pour les versions humanisées 1 de
7C10 VL et VH par assemblage d'oligonucléotides. a) Principe
Les gènes (peptide leader + régions variables VDJ pour VH ou VJ pour VK) codant pour les régions variables humanisées ont été synthétisés par assemblage en phase solide sur billes magnétiques cotées à la streptavidine. Les gènes codant pour 7C10 VH humanisée (445 paires de bases) et 7ClO VL humanisée (433 paires de bases) sont construits en fusionnant deux fragments d'ADN grâce à la présence d'un site de restriction Kpnl présent dans les deux séquences et situé à peu près à la moitié du gène (à 200 et 245 nucléotides par rapport à l'extrémité 5'du gène pour VL et VH, respectivement). Les deux fragments qui sont fusionnés ensemble sont eux-mêmes assemblés par une technique d'assemblage qui consiste à utiliser des oligonucléotides phosphorylés (environ 30-35 mer) hybridés deux par deux (un oligo sens et l'autre antisens, sur une homologie d'environ 50 %) de façon à ce qu'ils se chevauchent lors de l'élongation. Un premier oligonucléotide biotinylé en 5'est fixé sur les billes magnétiques puis les paires d'oligonucléotides phosphorylés sont rajoutées une par une. La liaison phosphodiester entre les oligonucléotides phosphorylés juxtaposés est réalisée par l'enzyme T4 DNA ligase.
Les gènes ainsi synthétisés de novo peuvent être directement clonés (par digestion avec des enzymes de restriction compatibles avec le vecteur d'expression choisi) ou amplifiés par PCR pour obtenir plus de matériel en préambule au clonage directionnel par digestion enzymatique. La séquence du gène ainsi construit par assemblage de novo est alors vérifiée par séquençage automatique de l'ADN. b) Protocole expérimental de la technique d'assemblage de novo
Des oligonucléotides phosphorylés en 5'ou biotinylés en 5'dont la concentration a été ajustée à 100 M ont été commandés chez MWG Biotech (voir les séquences des oligonucléotides utilisés dans le Tableau 7 pour la construction de 7C10 VL humanisée, et le Tableau 8 pour la construction de 7ClO VH humanisée). Les oligonucléotides ont été hybridés par paires (un mélange équimolaire, 500 pmoles, d'un oligo sens et d'un oligo antisens dans le tampon T4 DNA ligase est chauffé à 95 C pendant 5 minutes puis
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laissé à refroidir sur la paillasse jusqu'à température ambiante) selon un schéma décrit dans le Tableau 9.
Le premier oligonucléotide biotinylé est fixé sur des billes magnétiques cotées à la streptavidine (Dynabeads M-280 Streptavidin, Dynal product no 112-05). Pour cela, à 50 ul de billes décantées (utilisation d'un porte aimant) préalablement lavées deux fois avec 100 ; jell de tampon TE IX (tampon Tris-EDTA 100X : 1M Tris-HCl, pH 8,0, 1 M EDTA, Sigma T-9285) on ajoute 500 pmol de l'oligonucléotide biotinylé dans une solution NaCl à 15 mM. Après une incubation à 37 C pendant 15 min, les billes sont lavées deux fois avec le tampon de lavage (10 mM Tris-HCl pH 7,6, 10 mM EDTA et 50 mM NaCl) et les couples d'oligonucléotides hybridés sont alors ajoutés un par un. A chaque rajout d'une paire d'oligonucléotides on chauffe à 95 C pendant 5 min puis on laisse refroidir sur la paillasse jusqu'à température ambiante. Une fois la température ambiante atteinte, on ajoute de 2 ; j. I de T4 DNA ligase à 10 U/lll (Biolabs) et on incube pendant 20 min à 37 C. Les billes sont ensuite lavées (tampon de lavage) et les paires d'oligonucléotides suivantes sont ajoutées ainsi de suite.
Le dernier oligo (antisens) non apparié est assemblé de la façon suivante. 5 J. ll d'oligo (500 pmol) et 43 ul de tampon T4 DNA ligase sont ajoutés aux billes décantées puis on chauffe le mélange à 95 C pendant 5 min et on le laisse refroidir sur la paillasse jusqu'à température ambiante. Une fois la température ambiante atteinte on ajoute 2 Ill de T4 DNA ligase et on incube à 37 C pendant 20 min. Les billes sont ensuite lavées deux fois avec le tampon de lavage puis deux fois avec le tampon TE 1 X.
Les billes peuvent alors être conservées à 4 C avant de procéder au clonage et séquençage du gène assemblé de novo.
TABLEAU 7 : Séquence d'ADN des oligonucléotides ayant été utilisés pour la construction de 7C10 VL humanisée 1 par assemblage de novo LeaderMluI. biotin 5'-GTCAGAACGCGTGCCGCC (SEQ ID No. 87) 7ClOLresh. lsens 5'-ACCATGAAGTTGCCTGTTAGGCTGTTGGTGCT (SEQ ID No. 88) 7ClOLresh. 2sens 5'-GATGTTCTGGTTTCCTGCTTCCAGCAGTGATG (SEQIDNo. 89) 7ClOLresh. 3sens 5'-TTGTGATGACTCAGTCTCCACTCTCCCTGCCC (SEQIDNo. 90) 7ClOLresh. 4sens 5'-GTCACCCCTGGAGAGCCGGCCTCCATCTCCTG (SEQIDNo. 91)
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7C1OLresh. 5sens 5'-CAGGTCTAGTCAGACCATTATACATAGTAATG (SEQ ID No. 92) 7C1OLresh. 6sens 5'-GAAACACCTATTTGGAATGGTACCTGCAGA (SEQ ID No. 93)
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7C1OLresh. 7anti 5'-GGCAACTTCATGGTGGCGGCACGCGTTCTGAC (SEQ ID No. 94) 7C1OLresh. 8anti 5'-GAAACCAGAACATCAGCACCAACAGCCTAACA (SEQ ID No. 95) 7C1OLresh. 9anti 5'-CTGAGTCATCACAACATCACTGCTGGAAGCAG (SEQ ID No. 96) 7C1OLresh. lOanti 5'-TCTCCAGGGGTGACGGGCAGGGAGAGTGGAGA (SEQ ID No. 97) 7C1OLresh. llanti 5'-TCTGACTAGACCTGCAGGAGATGGAGGCCGGC (SEQ ID No. 98) 7C1OLresh. 12anti 5'-AAATAGGTGTTTCCATTACTATGTACAATGC (SEQ ID No. 99) 7C1OLresh. 13sens 5'-CAGGGCAGTCTCCACAGCTCCTGATCTATAAA (SEQIDNo. 100) 7C10Lresh. 14sens 5'-GTTTCTAATCGGCTTTATGGGGTCCCTGACAG (SEQIDNo. 101) 7C1OLresh. 15sens 5'-GTTCAGTGGCAGTGGATCAGGCACAGATTTTA (SEQIDNo. 102) 7C1OLresh. 16sens 5'-CACTGAAAATCAGCAGAGTGGAGGCTGAGGAT (SEQIDNo. 103) 7110Lresh. 17sens 5'-GTTGGGGTTTATTACTGCTTTCAAGGTTCACA (SEQ ID No. 104) 7C10Lresh. 18sens 5'-TGTTCCGTGGACGTTCGGCCAAGGGACCAAGG (SEQ ID No. 105) 7C10Lresh. 19sens 5'-TGGAAATCAAACGTGAGTGGATCCTCTGCG (SEQIDNo. 106) 7C10Lresh. KpnIREV 5'-TCTGCAGGTACCATTGC (SEQ ID No. 107) 7C101Lresh. KpnIbiotin 5'-TGCAATGGTACCTGCAGAAGC (SEQIDNo. 108) 7C10Lresh. 20anti 5'-AGACTGCCCTGGCTTCTGCAGGTACCATTGCA (SEQ ID No. 109) 7C10Lresh. 21anti 5'-CGATTAGAAACTTTATAGATCAGGAGCTGTGG (SEQIDNo. 110)
Figure img00590002

7C1OLresh. 22anti 5'-TGCCACTGAACCTGTCAGGGACCCCATAAAGC (SEQ ID No. 111) 7C1OLresh. 23anti 5'-GATTTTCAGTGTAAAATCTGTGCCTGATCCAC (SEQ ID No. 112) 7C1OLresh. 24anti 5'-TAAACCCCAACATCCTCAGCCTCCACTCTGCT (SEQ ID No. 113) 7C1OLresh. 25anti 5'-TCCACGGAACATGTGAACCTTGAAAGCAGTAA (SEQ ID No. 114) 7C10Lresh. 26anti 5'-TTTGATTTCCACCTTGGTCCCTTGGCCGAAC (SEQ ID No. 115) 7C10Lresh. BamHIantisens 5'-CGCAGAGGATCCACTCACG (SEQIDNo. 116) TABLEAU 8 : Séquence d'ADN des oligonucléotides ayant été utilisés pour la construction de 7C10 VH humanisée 1 par assemblage de novo LeaderMluI. biotin 5'-GTCAGAACGCGTGCCGCC (SEQIDNo. 117)
Figure img00590003

7C1OHresh. lsens 5'-ACCATGAAAGTGTTGAGTCTGTTGTACCTCTTGA (SEQIDNo. 118) 7C10Hresh. 2sens 5'-CAGCCATTCCTGGTATCCTGTCTCAGGTGCAGCT (SEQIDNo. 119) 7C10Hresh. 3sens 5'-TCAGGAGTCGGGCCCAGGACTGGTGAAGCCTTCG (SEQ ID No. 120) 7C10Hresh. 4sens 5'-GAGACCCTGTCCCTCACCTGCACTGTCTCTGGT (SEQIDNo. 121)
<Desc/Clms Page number 60>
7C1OHresh. 5sens 5'-TACTCCATCACCGGTGGTTATTTATGGAACTGG (SEQIDNo. 122) 7C1OHresh. 6sens 5'-ATACGGCAGCCCCCAGGGAAGGGACTGGAGTGG (SEQIDNo. 123) 7C1OHresh. 7sens 5'-ATGGGGTATATCAGCTACGACGGTACCAATAAC (SEQIDNo. 124) 7ClOHresh. 8antisens 5'-TCAACACTTTCATGGTGGCGGCACGCGTTCTGAC (SEQIDNo. 125) 7C1OHresh. 9antisens 5'-ATACCAGGAATGGCTGTCAAGAGGTACAACAGAC (SEQ ID No. 126) 7C1OHresh. lOantisens5'-TGGGCCCGACTCCTGAAGCTGCACCTGAGACAGG (SEQ ID No. 127) 7ClOHresh. llantisens5'-TGAGGGACAGGGTCTCCGAAGGCTTCACCAGTCC (SEQIDNo. 128) 7C1OHresh. 12antisens5'-CCACCGGTGATGGAGTAACCAGAGACAGTGCAGG (SEQIDNo. 129) 7C1OHresh. 13antisens5'-CCCTGGGGGCTGCCGTATCCAGTTCCATAAATAA (SEQIDNo. 130) 7C1OHresh. 14antisens 5'-TAGCTGATATACCCCATCCACTCCAGTCCCTT (SEQIDNo. 131) 7C10Hresh. KpnIREV 5'-GTTATTGGTACCGTCG (SEQ ID No. 132) 7C10Hresh. KpnIbiotin 5'-TACGACGGTACCAATAACTAC (SEQ ID No. 133) 7ClOHresh. 15sens 5'-AAAACCCTCCCTCAAGGATCGAATCACCATATC (SEQ ID No. 134) 7ClOHresh. 16sens 5'-ACGTGACACGTCCAAGAACCAGTTCTCCCTGA (SEQ ID No. 135) 7C1OHresh. 17sens 5'-AGCTGAGCTCTGTGACCGCTGCGGACACTGCA (SEQ ID No. 136) 7C10Hresh. 18sens 5'-GTGTATTACTGTGCGAGATACGGTAGGGTCTT (SEQ ID No. 137) 7C10Hresh. 19sens 5'-CTTTGACTACTGGGGCCAGGGAACCCTGGTCA (SEQ ID No. 138) 7C10Hresh. 20sens 5'-CCGTCTCCTCAGGTGAGTGGATCCTCTGCG (SEQ ID No. 139) 7C10Hresh. 21antisens 5'-AGGGAGGGTTTGTAGTTATTGGTACCGTCGTA (SEQ ID No. 140) 7C10Hresh. 22antisens 5'-ACGTGTCACGTGATATGGTGATTCGATCCTTG (SEQIDNo. 141) 7C1OHresh. 23antisens 5'-AGAGCTCAGCTTCAGGGAGAACTGGTTCTTGG (SEQIDNo. 142)
Figure img00600001

7C1OHresh. 24antisens 5'-CAGTAATACACTGCAGTGTCCGCAGCGGTCAC (SEQIDNo. 143) 7C1OHresh. 25antisens 5'-AGTAGTCAAAGAAGACCCTACCGTATCTCGCA (SEQIDNo. 144) 7C10Hresh. 26antisens 5'-CTGAGGAGACGGTGACCAGGGTTCCCTGGCCCC (SEQIDNo. 145) 7C10Hresh. BamHIantisens 5'-CGCAGAGGATCCACTCAC (SEQIDNo. 146) TABLEAU 9 : Protocole d'appariement des oligonucléotides pour l'assemblage de novo des gènes codant pour les formes humanisées de 7C10 VH et VL Assemblage de novo du fragment Assemblage de novo du fragment
Figure img00600002

MluI-Kpnl de 7C 10 VL humanisée 1 Kpnl-BamHI de 7C 10 VL humanisée 1 Oligo leader MM 7C 10 VL Biotinylé Oligo 7C 10 L Kpnl Biotinylé Couple d'oligo 1 et 7 Couple d'oligo 13 et 20 Couple d'oligo 2 et 8 Couple d'oligo 14 et 21
<Desc/Clms Page number 61>
Figure img00610001
<tb>
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 3 <SEP> et <SEP> 9 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 15 <SEP> et <SEP> 22
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 4 <SEP> et <SEP> 10 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 16 <SEP> et <SEP> 23
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 5 <SEP> et <SEP> 11 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 17 <SEP> et <SEP> 24
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 6 <SEP> et <SEP> 12 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 18 <SEP> et <SEP> 25
<tb> Oligo <SEP> antisens <SEP> 7C10 <SEP> VL <SEP> Kpnl <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 19 <SEP> et <SEP> 26
<tb> Oligo <SEP> antisens <SEP> 7C10 <SEP> L <SEP> BamHI
<tb>
Assemblage de novo du fragment Assemblage de novo du fragment Mlul-Kpnl de 7C 10 VH humanisée 1 Kpnl-BamHI de 7C 10 VH humanisée 1
Figure img00610002
<tb>
<tb> Oligo <SEP> leader <SEP> MluI <SEP> 7C10 <SEP> VH <SEP> Biotinylé <SEP> Oligo <SEP> 7CIO <SEP> H <SEP> Kpnl <SEP> Biotinylé
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 1 <SEP> et <SEP> 8 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 15 <SEP> et <SEP> 21
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 2 <SEP> et <SEP> 9 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 16 <SEP> et <SEP> 22
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 3 <SEP> et <SEP> 10 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 17 <SEP> et <SEP> 23
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 4 <SEP> et <SEP> 11 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 18 <SEP> et <SEP> 24
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 5 <SEP> et <SEP> 12 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 19 <SEP> et <SEP> 25
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 6 <SEP> et <SEP> 13 <SEP> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 20 <SEP> et <SEP> 26
<tb> Couple <SEP> d'oligo <SEP> 7 <SEP> et <SEP> 14 <SEP> Oligo <SEP> antisens <SEP> 7C <SEP> 10 <SEP> VH <SEP> BamHI
<tb> Oligo <SEP> antisens <SEP> 7C10 <SEP> VH <SEP> Kpnl
<tb>
Exemple 15. Construction des gènes codant pour les versions humanisées 2 de 7C10 VL et 7C10 VH et 3 de 7C10 VH par mutagenèse dirigée.
La version humanisée 2 de 7CIO VH a été obtenue par mutation dirigée des résidus 48 et 67 (selon la nomenclature de Kabat) de la version 1. Cette mutagenèse dirigée a été réalisée à l'aide du système QuikChange Site-directed mutagenesis de Stratagene (kit &num;200518) selon le protocole décrit par le fabricant. La construction s'est faite en deux temps, dans un premier temps le résidu 48 sur la version 1 a été muté à l'aide du couple d'amorces 7CIOHhumanisélQCM48 sens et antisens (voir Tableau 10) et dans un deuxième temps cette version mutée au résidu 48 a elle-même été mutée au résidu 67 à l'aide du couple d'amorces 7CIOHhumanisélQCI67 sens et antisens (voir Tableau 10).
La version humanisée 3 de 7CIO VH a été obtenue par mutation dirigée des résidus 30 et 71 (selon la nomenclature de Kabat) de la version 2 en utilisant également le système QuikChange'". Cette construction s'est faite en deux temps. Dans un premier temps, le résidu 30 sur la version 2 a été muté à l'aide des amorces 7ClOHhumaniséQCT30 sens et antisens (voir Tableau 10). Dans un deuxième temps, cette version mutée au résidu 30 a elle-même été mutée au résidu 71 en utilisant le couple d'amorces 7CIOHhumanisélV67QCR71 sens et antisens (voir Tableau 10).
<Desc/Clms Page number 62>
La version humanisée 2 de 7C10 VL a été obtenue par mutation dirigée du résidu
Figure img00620001

2 (selon la nomenclature de Kabat) de la version 1 en utilisant le système QuikChange. Le résidu 2 sur la version 1 a été muté en utilisant le couple d'amorces 7C1OL humanisélQCV2 sens et antisens (voir Tableau 10).
TABLEAU 10 : Liste des oligonucléotides utilisés pour la mutagenèse dirigée par le système QuikChange de stratagène
Figure img00620002
<tb>
<tb> 7C10Hhumanisé1QCT30.
<tb>
5'-CTGGTTACTCCATCAGCGGTGGTTATTTATG <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 147)
<tb> sens
<tb> 7C10Hhumanisé1QCT30.
<tb>
5'-CATAAATAACCACCGCTGATGGAGTAACCAG <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 148)
<tb> antisens
<tb> 7C10Hhumainsé1QCM48.
<tb>
5'-GGGACTGGAGTGGATCGGGTATATCAGCTAC <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 149)
<tb> sens
<tb> 7C10Hhumanisé1QCM48.
<tb>
5'-GTAGCTGATATACCCGATCCACTCCAGTCCC <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 150)
<tb> antisens
<tb> 7C10Hhumanisé1QCI67.
<tb>
5'-TCCCTCAAGGATCGAGTCACCATATCACGTG <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 151)
<tb> sens
<tb> 7C10Hhumanisé1QCI67.
<tb>
5'-CACGTGATATGGTGACTCGATCCTTGAGGGA <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 152)
<tb> antisens
<tb> 5'
<tb> 7C10Hhumanisé1V67QCR71.
<tb>
-GATCGAGTCACCATATCAGTGGACACGTCCAAGAA <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 153)
<tb> sens
<tb> CCAG
<tb> 5'
<tb> 7C10Hhumanisé1V67QCR71.
<tb>
-CTGGTTCTTGGACGTGTCCACTGATATGGTGACTC <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 154)
<tb> antisens
<tb> GATC
<tb> 7C10Lhumanisé1QCV2.
<tb>
5'-GCTTCCAGCAGTGATATTGTGATGACTCAGT <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 155)
<tb> sens
<tb> 7C10Lhumanisé1QCV2.
<tb>
5'-ACTGAGTCATCACAATATCACTGCTGGAAGC <SEP> (SEQ <SEP> ID <SEP> No. <SEP> 156)
<tb> antisens
<tb>
Exemple 16. Transfection des cellules cos7 par électroporation
Les vecteurs d'expression mammalienne contenant les versions chimériques ou humanisées des chaînes lourdes et légères de l'anticorps 7C10 ont été testés en cellules cos7 pour l'expression transitoire des anticorps recombinants 7C10. L'ADN a été introduit dans les cellules cos par électroporation à l'aide d'un instrument Biorad (Gene
Figure img00620003

Pulsar). L'ADN (10 gg de chaque vecteur) est ajouté à des aliquotes de 0, 8 ml de cellules cos à une concentration de 1 x 107 cellules par ml dans du tampon PBS (sans Ca++ et Mg++). Une pulsation de 1, 900 volts et d'une capacité de 25 F a été délivrée. Les cellules cos transfectées sont alors ajoutées à 8 ml de milieu DMEM contenant 5 % de sérum de veau et incubées à 37 C pendant 72 heures. Le surnageant est alors récolté,
<Desc/Clms Page number 63>
centrifugé pour éliminer les débris cellulaires et testé par ELISA pour la mesure de sa concentration en anticorps 7C10 recombinant de type IgG1/Kappa humaine.
Exemple 17. Méthode ELISA pour mesurer les concentrations en anticorps recombinants IgGl/Kappa humain présentes dans le surnageant des transfectants cos
Les surnageant produits par expression transitoire en cellules cos7 ont été testés pour la présence d'anticorps 7C10 de type IgGl/Kappa humaine. Pour la détection de l'immunoglobuline IgGl/Kappa humaine, des plaques ELISA de 96 puits (Maxisorb, Nunc) ont été cotées avec un anticorps polyclonal de chèvre anti-IgG humaine (spécifique pour le fragment Fc gamma, Jackson Immuno-Research Laboratories Inc., &num;109-005-098). Les surnageant de cellules cos ont été dilués en série et ajoutés aux puits cotés. Après une incubation d'une heure à 37 C et lavage, un anticorps polyclonal de chèvre anti-chaîne légère Kappa humaine conjugué à péroxidase (HRP, Sigma, A- 7164) a été ajouté. Après 45 minutes d'incubation à 37 C et lavage, le substrat TMB (KPL &num;50-76-04) a été ajouté. Après 10 minutes d'incubation la réaction fut stoppée par l'addition d'acide sulfurique 1M et la densité optique lue à 450 nm. Une immunoglobuline humaine IgGl/Kappa humaine purifiée (Sigma, 1-3889) de concentration connue a été utilisée comme anticorps de référence standard.
Exemple 18. Méthode ELISA pour déterminer l'activité de reconnaissance des anticorps recombinants 7C10 de type IgGl/Kappa humains sur le récepteur à l'IGF-l (IGF-IR)
Les surnageant de culture cos7 ont été testés pour leur capacité à reconnaître l'IGF-1 R par une méthode ELISA. Des plaques ELISA de 96 puits (Dynex Immulon 2HB) ont été cotées avec 100 11 par puit d'une solution de PBS contenant 0,31 ng/pl d'IGF-1 R (Human Insulin-like Growth Factor 1 soluble Receptor, R & D Systems, &num;391-GR) par incubation pour une nuit à 4 C. Après lavage avec du PBS contenant 0,05 % Tween 20, les plaques ont été saturées par l'addition d'une solution de PBS
Figure img00630001

contenant 0, 5 % Gélatine et incubation à 37 C pendant 1 heure. Après 3 lavages avec du PBS, les échantillons de surnageant cos à tester, préalablement dilués en série dans du PBS contenant 0,1 % Gelatine et 0,05 % Tween 20, ont été ajoutés aux plaques. Après une incubation à 37 C pendant 1 heure suivie de 3 lavages (PBS contenant 0,05 %
<Desc/Clms Page number 64>
Tween 20), un anticorps anti-IgG humaine (spécifique pour le fragment Fc) conjugué à la péroxidase (HRP, Jackson Immuno-Research Laboratories Inc., &num;109-035-098) a été ajouté (dilution au 1/5000 dans du PBS contenant 0,1 % Gélatine et 0,05 % Tween 20).
Après 45 minutes d'incubation à 37 C et 3 lavages (PBS contenant 0,05 % Tween 20), le substrat TMB (KPL &num;50-76-04) a été ajouté. Après 10 minutes d'incubation la réaction fut stoppée par l'addition d'acide sulfurique 1M et la densité optique lue à 450 nm.
Exemple 19. Détermination de l'activité de reconnaissance de l'IGF1-R par les
Figure img00640001

différentes versions de l'anticorps 7C10 humanisé par CDRgrafting Dans un premier temps, nous avons comparé l'activité de reconnaissance des formes humanisées 1 des chaînes lourde et légère de 7C10 pour l'IGF-1 récepteur par rapport à la forme chimérique. La figure 28 montre les résultats d'un test ELISA de reconnaissance de l'IGF-lR (voir Exemple 18) à partir de surnageant de cellules cos7 dont la concentration en IgGl/Kappa humaine avait été préalablement déterminée par ELISA (voir Exemple 17). Les courbes de titration des quatre anticorps recombinants testés se chevauchent parfaitement indiquant que leurs affinités relatives pour l'IGF-IR sont très similaires. On en conclut donc que la forme humanisée 1 de 7C10, composée de la chaîne légère humanisée 1 (1 seul résidu de souris présent dans les régions charpentes) en combinaison avec la chaîne lourde humanisée 1 (4 résidus de souris présents dans les régions charpentes), reconnaît spécifiquement l'IGF-l récepteur et a une affinité très similaire à celle de l'anticorps chimérique (régions variables de souris).
Dans un deuxième temps nous avons regardé l'influence du résidu 2 (selon la nomenclature de Kabat) de la chaîne légère humanisée de 7CIO (version humanisée 1 versus humanisée 2, voir figure 19) sur la reconnaissance de l'IGF-IR. La figure 29 montre les résultats du test ELISA de reconnaissance de l'IGF-IR (voir Exemple 18) à partir de surnageant de cellules cos7 dont la concentration en Ig01/Kappa humaine avait été préalablement déterminée par ELISA (voir Exemple 17). Les deux versions humanisées 1 et 2 de la chaîne légère ont été associées successivement avec 7C10 VH humanisée 1. Les courbes de titration des deux combinaisons se superposent indiquant que la mutation du résidu 2 de la chaîne légère, qui a été changé d'une valine dans la
<Desc/Clms Page number 65>
Figure img00650001

version humanisée 1 pour une isoleucine dans la forme humanisée 2, n'a apparemment aucune influence sur l'affinité relative de reconnaissance de l'IGFI récepteur. La forme humanisée 2 de la chaîne légère de 7C10 constitue ainsi une version ou aucun résidu de souris (hors CDRs) n'a été conservé. Cette version, totalement humanisée, représente la version préférée de 7C10 VL.
La version totalement humanisée de la chaîne légère 7CIO (version humanisée 2, voir ci-dessus) a été testée en association avec les trois versions humanisées de la chaîne lourde de 7C10. La figure 30 montre les résultats du test ELISA de reconnaissance de l'IGF-lR à partir de surnageant de cellules cos7 dont la concentration en IgGl/Kappa humaine avait été préalablement déterminée par ELISA (voir Exemple 17). Les courbes de titration sont très similaires et se chevauchent pratiquement avec la courbe référence correspondant à l'anticorps chimérique, indiquant que les trois versions humanisées I, 2 et 3 de 7C10 VH donnent une même affinité relative pour l'IGF-IR quand elles sont associées à 7C10 VL humanisée 2. D'autres tests ELISA menés en parallèle (résultats non montrés) ont toutefois révélé qu'une mutation ponctuelle du résidu 71 (nomenclature de Kabat) d'une arginine (souris) à une valine (humain) entraînait une petite perte d'affinité de l'anticorps correspondant pour l'IGF-lR. Il est ainsi raisonnable de penser que 7C10 VH humanisée 2 a la même affinité relative pour l'IGF-IR que 7C10 VH humanisée 1. Cette forme humanisée 2 sera donc préférée par rapport à la forme 1 puisqu'elle ne comporte que deux acides aminés de souris (résidus 30 et 71, voir figure 24). La forme humanisée 3 qui ne comporte plus aucun résidu de souris (en dehors des CDRs) sera elle aussi préférée puisqu'elle ne semble entraîner qu'une perte minimale d'affinité.
En conclusion, il apparaît que deux formes humanisées de l'anticorps 7C10 selon la présente invention sont particulièrement préférées. Une forme constituée de l'association de 7C10 VH humanisée 2 (2 résidus de souris conservés) avec 7C10 VL humanisée 2 (aucun résidu de souris conservé) et une autre forme constituée de l'association de 7C10 VH humanisée 3 (aucun résidu de souris conservé) avec 7C10 VL humanisée 2 (aucun résidu de souris conservé). Cette dernière forme constitue la version humanisée ultime puisqu'aucun résidu de souris n'est présent à la fois dans les chaînes lourde et légère.

Claims (44)

REVENDICATIONS
1. Anticorps isolé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ledit anticorps ou l'un de sesdits fragments étant capable de se fixer au récepteur humain du facteur de croissance 1 apparenté à l'insuline IGF-IR et, le cas échéant, d'inhiber la fixation naturelle de ses ligands IGF1 et/ou IGF2, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins une région CDR déterminant la complémentarité choisie parmi les CDRs de séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6, ou en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR choisie parmi les CDRs de séquence SEQ ID Nos. 8,10 et 12, ou au moins un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8,10 et 12.
2. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins un CDR de séquence SEQ ID No. 12 ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 12.
3. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne lourde comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 8,10 et 12, ou au moins deux de trois CDRs ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 8,10 et 12.
4. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins un CDR choisie parmi les CDRs de séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6, ou un CDR dont la séquence présente au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 ou 6.
5. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une chaîne légère comprenant au moins deux des trois CDRs ou les trois CDRs de séquence SEQ ID Nos. 2,4 et 6, ou au
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moins deux de trois CDRs ou trois CDRs de séquence présentant respectivement au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 2,4 et 6.
6. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il ne se fixe pas de manière significative au récepteur humain IR de l'insuline.
7. Anticorps selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit fragment fonctionnel est choisi parmi les fragments Fv, Fab, (Fab') 2, Fab', scFv, scFv-Fc et les diabodies, ou tout fragment dont la demie-vie aurait été augmentée.
8. Hybridome murin capable de sécréter un anticorps selon l'une des revendications 1 à 6.
9. Hybridome murin selon la revendication 8 déposé à la CNCM, Institut Pasteur, Paris, le 19 septembre 2001 sous le numéro 1-2717.
10. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, caractérisé en ce que ledit anticorps est sécrété par l'hybridome selon la revendication 9.
11. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 54, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 54, ou/et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 69, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 69.
12. Anticorps ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit anticorps est un anticorps chimérique et comprend en outre les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps d'une espèce hétérologue à la souris.
13. Anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 12, caractérisé en ce que ladite espèce hétérologue est l'Homme.
14. Anticorps chimérique, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 13, caractérisé en ce que les régions constantes de chaîne légère et de chaîne lourde dérivées d'un anticorps humain sont respectivement la région kappa et, gamma-1 ou gamma-4.
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15. Anticorps ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit anticorps est un anticorps humanisé et comprend une chaîne légère et/ou une chaîne lourde dans lesquelles les segments de squelette FRI à FR4 de ladite chaîne légère et/ou chaîne lourde sont dérivés respectivement de segments de squelette FRI à FR4 de chaîne légère et/ou de chaîne lourde d'anticorps humains.
16. Anticorps humanisé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 15, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 61 ou 65, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 61 ou 65, ou/et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 75,79 ou 83, ou une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 75,79 ou 83.
17. Anticorps humanisé, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que ledit anticorps comprend une chaîne légère comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 65, et en ce qu'il comprend une chaîne lourde de séquence comprenant la séquence d'acide aminé SEQ ID No. 79 ou 83, de préférence SEQ ID No. 83.
18. Acide nucléique isolé caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les acides nucléiques suivants : a) un acide nucléique, ADN ou ARN, codant pour un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7 et 10 à 17 ; b) un acide nucléique complémentaire d'un acide nucléique tel que défini en a) ; et c) un acide nucléique d'au moins 18 nucléotides capable d'hybrider dans des conditions de forte stringence avec au moins l'un des CDRs de séquence SEQ ID No. 1,3, 5,7, 9
Figure img00680001
ou 11, ou avec une séquence présentant au moins 80 % d'identité après alignement optimal avec la séquence SEQ ID No. 1, 3, 5, 7, 9 ou 11.
19. Vecteur comprenant un acide nucléique selon la revendication 18.
20. Cellule hôte comprenant un vecteur selon la revendication 19.
21. Animal transgénique à l'exception de l'Homme comprenant une cellule transformée par un vecteur selon la revendication 19.
<Desc/Clms Page number 69>
22. Procédé de production d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7 et 10 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) la culture dans un milieu et conditions de culture appropriés d'une cellule selon la revendication 20 ; et b) la récupération desdits anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, ainsi produits à partir du milieu de culture ou desdites cellules cultivées.
23. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, susceptible d'être obtenu par un procédé selon la revendication 22.
24. Anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23 à titre de médicament.
25. Composition pharmaceutique comprenant à titre de principe actif un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23.
26. Utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement d'une maladie liée à une surexpression et/ou une activation anormale du récepteur IGF-IR et/ou liée à une hyperactivation de la voie de transduction du signal médié par l'interaction de l'IGF ou IGF2 avec IGF-IR.
27. Utilisation selon la revendication 26, caractérisée en ce que l'administration dudit médicament n'induit pas ou peu d'effets secondaires liés à une inhibition du récepteur IR de l'insuline.
28. Utilisation selon la revendication 26 ou 27 pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la transformation de cellules normales en cellules à caractère tumoral, de préférence IGF dépendante, notamment IGFI et/ou IGF2 dépendante.
29. Utilisation selon l'une des revendications 26 à 28 pour la préparation d'un médicament destiné à inhiber la croissance et/ou la prolifération de cellules tumorales, de préférence IGF dépendante, notamment IGF1 et/ou IGF2 dépendante, ou estrogènes dépendantes, notamment E2 dépendante.
<Desc/Clms Page number 70>
30. Utilisation selon l'une des revendications 26 à 29, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer.
31. Utilisation selon la revendication 30, caractérisée en ce que ledit cancer est un cancer choisi parmi le cancer de la prostate, les ostéosarcomes, le cancer du poumon non à petites cellules, le cancer du sein, le cancer de l'endomètre ou le cancer du côlon.
32. Utilisation selon l'une des revendications 26 à 27, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement du psoriasis.
33. Méthode de diagnostic in vitro de maladies induites par une surexpression ou une sousexpression du récepteur IGF-IR à partir d'un échantillon biologique dont on suspecte la présence anormale en récepteur IGF-IR, caractérisée en ce qu'on met en contact ledit échantillon biologique avec un anticorps selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23, ledit anticorps pouvant être, le cas échéant, marqué.
34. Composition pharmaceutique comprenant au moins un anticorps selon l'une des revendications 1 à 7, 10 à 17 et 23, et un agent cytotoxique choisi parmi les agents interagissant avec l'ADN, les antimétabolites, les inhibiteurs de topoisomérases 1 ou II, ou encore les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps destinée à la prévention ou au traitement de cancer.
35. Composition selon la revendication 34, caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique est couplé par synthèse chimique audit anticorps pour une utilisation simultanée.
36. Composition selon la revendication 34 ou 35, caractérisée en ce que ledit agent cytotoxique est choisi parmi les agents inhibiteurs ou stabilisateurs du fuseau, de préférence la vinorelbine.
37. Composition comprenant au moins un premier composé anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23, et un deuxième composé anticorps dirigé contre le domaine extracellulaire du récepteur HER2/neu, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps destinée à la prévention et au traitement de cancer.
<Desc/Clms Page number 71>
38. Composition selon la revendication 37, caractérisée en ce que ledit anticorps dirigé contre le domaine extramembranaire du récepteur HER2/neu est le Trastuzumab, ou l'un de ses fragments fonctionnels.
39. Composition comprenant un anticorps selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23, ou l'un de ses fragments fonctionnels, conjugué avec une toxine cellulaire ou un radioélément.
40. Composition selon la revendication 39, caractérisée en ce que ledit fragment fonctionnel est choisi parmi les fragments d'anticorps dont le fragment Fc a été amputé, de préférence les fragments simple chaîne scFv.
41. Composition selon l'une des revendications 34 à 40, à titre de médicament.
42. Utilisation d'une composition selon l'une des revendications 34 à 41, pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement de cancer.
43. Utilisation d'un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7, 10 à 17 et 23, pour la préparation d'un médicament destiné au ciblage spécifique d'un composé biologiquement actif vers des cellules exprimant ou surexprimant le récepteur IGF-IR.
44. Réactif de diagnostic in vivo comprenant un anticorps, ou l'un de ses fragments fonctionnels, selon l'une des revendications 1 à 7,10 à 17 et 23.
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