FR2816234A1 - Dispositif de suspension d'une lame d'une scie a chantourner a parallelogramme - Google Patents

Abstract

Dispositif de suspension de l'extrémité d'une lame de scie à un premier bras d'une scie à chantourner à parallélogramme comprenant un second bras parallèle au premier bras et une pince à lame de scie montée de manière oscillante par rapport au premier bras, les deux bras étant montés pivotants autour d'axes de rotation respectifs, parallèles à l'extrémité opposée de celle portant la lame de scie.Sensiblement parallèle au premier bras (14), du côté opposé au second bras (18), un troisième bras (36) a une extrémité montée pivotante autour d'un axe de rotation (43) parallèle aux axes de rotation (12, 16) du premier et du second bras (14, 18). Sa longueur en charge peut être légèrement prolongée ou raccourcie. La pince à lame de scie (38) est articulée de manière pivotante chaque fois sur le premier bras (14) et le troisième bras (36) à leur extrémité opposée à celle des axes de rotation (12, 43).

Description

La présente invention concerne un dispositif de suspension

d'une extrémité d'une lame de scie à un premier bras d'une scie à chan-

tourner à parallélogramme, comprenant un second bras parallèle au pre-

mier bras et une pince à lame de scie montée de manière oscillante par rapport au premier bras, les deux bras étant montés pivotants respectivement autour d'axes parallèles à l'extrémité opposée de celle portant la

lame de scie.

L'expression scie à chantourner ou scie à découper à pa-

rallélogramme désigne en principe toute scie à chantourner ou à découper ayant une lame de scie fixée ou accrochée aux extrémités de deux bras parallèles, oscillant selon un parallélogramme. Les extrémités des deux

bras qui tiennent la lame de scie sont écartées l'une de l'autre par un ten-

deur de lame de scie. Ces extrémités ont une élasticité limitée en flexion.

En général, l'un des deux bras est entraîné par un moteur par l'intermédiaire d'une bielle d'entraînement pour commander le mouvement de va et vient de la lame de scie dans sa direction longitudinale. Dans

toutes les scies à parallélogramme connues ou scies analogues, le déga-

gement de l'extrémité supérieure de la lame de scie par rapport au bras qui la guide et ensuite le passage à travers un perçage ou une découpe intérieure d'une pièce puis la fixation de nouveau de l'extrémité de la lame

de scie sur le bras sont des opérations relativement compliquées et extrê-

mement délicates à cause des contraintes exercées sur la lame de scie pendant le sciage. Dans le cas de certaines scies connues, les pinces à lame de scie peuvent être accessibles et utilisées facilement pour fixer l'extrémité de la lame de scie mais cette extrémité est néanmoins fixe de manière rigide ou est soumis à un guidage forcé rigide. De telles pinces à

lame de scie ne peuvent pas effectuer de mouvement pendulaire par rap-

port au bras de guidage auquel elles sont fixées si bien que la lame de scie se casse au niveau de sa zone de fixation après l'application de contraintes

pendant un temps relativement bref.

Un premier mode de réalisation connu d'une scie à parallé-

logramme de la Société HEGNER, VS-Schwenningen, comporte un dispo-

sitif de serrage ou de pincement appelé pince spéciale de lame de scie pour les coupes intérieures. Cette pince particulière en forme de couteau, avec une fente frontale d'introduction de la lame de scie, continue en hauteur et ayant son point de fixation de la lame au-dessus de son couteau, est pressée à l'aide d'une vis située au-dessus de cette pince dans le logement

en forme de V du bras de parallélogramme porteur; cette pince reste to-

talement rigide. Pour que cette pince fixée de manière rigide permette en-

core un sciage acceptable, il faut réduire la course de cette scie à parallé-

logramme. Il serait possible de ne pas bloquer la pince mais alors elle basculerait immédiatement sous l'effet de la sollicitation élevée exercée sur la mince lame ou encore elle se rabattrait car le point de fixation de la lame dans cette pince se situe au-dessus de son couteau d'appui. La lame de scie fléchit naturellement lors de chaque mouvement de remontée en dessous de son point de fixation et se casse très rapidement, souvent déjà en tournant à vide. Le sciage est de plus très agité. La coupe n'est pas

nette et elle est imprécise car la lame de scie ne se déplace pas correcte-

ment de manière perpendiculaire.

Egalement la scie à chantourner à parallélogramme, mon-

dialement connue de la Société italienne COLOMBO-FILLIPEITI, utilisée pour la marqueterie comporte une pince rigide pour la lame de scie et

cette pince est vissée solidairement.

Un second mode de réalisation selon le document DE-

2 334 911-C2 d'une scie à parallélogramme connue, comporte à la pointe

du bras supérieur, une pince à lame de scie, en forme de couteau, à mou-

vement pendulaire libre. Cette pince est portée par une fourchette de ré-

ception. Avant chaque ouverture de la pince il faut tout d'abord la tenir ou la bloquer à l'aide d'un accessoire car sinon elle se rabat ou bascule. De plus la réintroduction de l'extrémité supérieure de la lame dans la fente de

serrage nécessite souvent plusieurs tentatives car la fourchette de récep-

tion à fente fine, gène extrêmement la vue de la pince. Ce n'est que de 2s manière parfaitement aléatoire que l'on place correctement la lame de scie

au milieu de la pince.

Selon un troisième mode de réalisation d'une scie à paral-

lélogramme connue, à savoir la scie connue aux Etats-Unis et au Canada sous la dénomination EXCALIBUR de la Société Tom Sommerville Design and Manufacturing, Inc., South Pickering, Ontario, Canada comportant une pince à lame de scie suspendue de manière pendulaire, librement et

de façon non limitée à la pointe du bras supérieur, rien n'obstrue la visi-

bilité sur la fente de serrage, mais en ouvrant ou en fermant la pince il

faut tout d'abord bloquer et tenir provisoirement la pince à l'aide d'un ac-

cessoire quelconque par exemple d'une tige que l'on enfiche, au cas con-

traire on ne peut plus utiliser correctement celle-ci. En fermant la pince

avec la vis, la pince bat légèrement autour de la vis dans le sens de rota-

tion et la lame peut casser. En ouvrant, la pince bat dans la direction op-

posée et la lame peut également facilement se casser. Un autre inconvé-

nient grave de ce mode de réalisation est que déjà pour une poussée d'avancement d'intensité moyenne exercée par la pièce sur la lame de scie, cette dernière s'échappe fortement vers l'arrière si bien que la lame de scie se déforme fortement suivant un tracé en arc de cercle et les surfaces de

coupe de la pièce deviennent convexes ou concaves et ne restent pas pla-

nes. La présente invention a pour but de développer un dispositif de suspension ou de fixation de l'extrémité d'une lame de scie sur un premier bras d'une scie à découper ou à chantourner à parallélogramme, permettant un remplacement beaucoup plus rapide et une installation

plus garantie de l'extrémité de la lame de scie sur le bras tout en rédui-

sant fortement le risque de rupture de la lame de scie. Le dispositif doit également permettre de réaliser des surfaces de coupes planes sur la

pièce.

Ce problème est résolu par un dispositif du type défini ci-

dessus, caractérisé en ce que sensiblement parallèlement au premier bras, du côté opposé au second bras il est prévu un troisième bras dont une extrémité est montée pivotante autour d'un axe de rotation parallèle aux axes de rotation du premier et du second bras et dont la longueur en charge peut être légèrement prolongée ou raccourcie dans sa direction longitudinale, et la pince à lame de scie est articulée de manière pivotante

chaque fois sur le premier bras et le troisième bras à leur extrémité oppo-

sée à celle des axes de rotation.

Le dispositif selon l'invention évite les inconvénients des dispositifs connus. Le dispositif selon l'invention suspend l'extrémité de la

lame de scie de préférence son extrémité supérieure, d'une manière légè-

rement pendulaire et cette extrémité peut être détachée très rapidement et sans difficulté et sans nécessiter d'accessoires ou de moyens techniques pour être de nouveau fixée sur le bras. Cela permet une réalisation rapide

de nombreuses coupes intérieures.

Le troisième bras selon l'invention forme un moyen de gui-

dage forcé; il participe librement au mouvement des deux autres bras du parallélogramme. Si en cours de sciage la pièce oppose brusquement une forte poussée, il s'établit une force antagoniste autour de l'axe d'articulation de la pince de la lame de scie. La lame de scie exerce alors une traction sur le troisième bras qui peut alors s'allonger légèrement, de manière limitée. En général il se déforme en même temps légèrement dans la direction transversale à sa longueur. Le troisième bras dont la longueur a ainsi légèrement augmenté, permet à l'extrémité inférieure de la pince à lame de scie de s'échapper légèrement vers l'arrière c'est-à-dire vers le dos de la lame de scie. La lame de scie forme alors une légère courbe mais l'extrémité supérieure de la lame de scie reste parfaitement droite dans sa partie qui se trouve juste sous la pince de la lame de scie si bien que cet endroit n'est soumis à aucune contrainte de flexion. Ce qui évite à la lame

de se casser. Le troisième bras ou bras de guidage forcé crée en perma-

nence un certain effet d'amortissement pour la poussée exercée sur la pince de la lame de scie, poussée dépendant de l'avance variable de la piece. Si d'autre part en sciant on rencontre une poussée brutale importante exercée sur le dos de la lame de scie, par exemple en tournant ou en tirant la pièce, le troisième bras de guidage ou bras de guidage forcé subit une poussée qui le raccourcit légèrement. L'extrémité inférieure de la pince à lame de scie effectue un mouvement oscillant légèrement vers l'avant et à nouveau l'extrémité supérieure de la lame de scie dans la zone

qui se trouve juste sous la pince reste parfaitement droite et ne subit au-

cune sollicitation en flexion de sorte qu'elle ne risque pas de casser. Dans

ce cas également le bras de guidage forcé fonctionne comme un amortis-

seur. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, la pince à lame de scie comporte une fente d'engagement pour recevoir une extrémité de la lame de scie, cette fente pouvant être resserrée par une vis

pour pincer la lame de scie dans la fente d'engagement.

Ainsi la fente d'engagement est accessible par le bas pour

recevoir l'extrémité de la lame de scie au niveau de la pince. Si pour réali-

ser une découpe intérieure on ne veut pas dégager l'extrémité supérieure de la lame de scie de la pince il suffit de desserrer la vis de la pince. La pince reste ainsi en position verticale car elle est guidée de force par le troisième bras qui ne s'allonge ni se raccourcit et ainsi le couple de la vis exerce un effet de traction trop faible sur le troisième bras. On évite tout blocage provisoire de la pince de la lame avec des accessoires et la perte de temps que cela entraîne grâce au dispositif selon l'invention. La pince ne

s'échappe ni vers l'avant ni vers l'arrière tant à l'ouverture qu'à la ferme-

ture de celle-ci.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses, soit la pince à lame de scie à l'extrémité opposée à la fente d'engagement soit l'extrémité adjacente du troisième bras, comporte une fourche de guidage, et soit l'extrémité adjacente du troisième bras, soit l'extrémité de la pince à lame de scie opposée à la fente d'engagement est guidée de manière pivotante avec un organe de guidage dans la fourche de guidage respective, et un axe de rotation traverse la fourche de guidage et l'organe de guidage. L'extrémité du second bras du côté de la pince de lame de scie est guidée de manière pivotante dans la fourche de guidage de la pince à lame de scie, et du côté de la pince à lame de scie elle comporte une fourche de

guidage qui reçoit en pivotement la pince à lame de scie.

Les modes de réalisation les plus différents du troisième bras ou bras de guidage forcé sont envisageables dans le dispositif selon l'invention. C'est ainsi que l'on peut utiliser simplement une tige allongée en matière élastique ou encore en cas de tige non élastique, réaliser des

paliers en matière élastique pour le palier tournant à chacune des extré-

mités du troisième bras. Un mode de réalisation simple peut également

consister à déformer les deux extrémités d'une tige en une matière seule-

ment légèrement élastique, vers le bas ou vers le haut, et de préférence les deux vers le haut ou de préférence les deux vers le bas pour qu'en cas de contrainte de traction ou de compression, les extrémités repliées peuvent

légèrement se déformer et produire ainsi un léger allongement ou raccour-

cissement du bras. On peut également avoir plusieurs parties repliées du bras dans différentes directions ou courbures du bras en forme de tige pour permettre de légers allongements ou raccourcissement sous l'effet des contraintes de traction ou de compression du bras. Le montage d'un

ensemble piston/cylindre en un point d'interruption du bras est égale-

ment possible et dans le cylindre des deux côtés du piston on utilise une

matière élastique pour que le bras puisse se raccourcir ou s'allonger légè-

rement dans sa direction longitudinale sous l'effet de contraintes de trac-

tion ou de compression du bras.

Dans certains cas l'élasticité du troisième bras peut même être très faible et le mouvement pendulaire de la pince à lame de scie être relativement limité; toutefois grâce au jeu existant entre les paliers et les

axes de rotation aux deux extrémités du bras, on aura néanmoins un al-

longement ou un raccourcissement effectif du troisième bras et ainsi un

léger mouvement pendulaire de la pince à lame de scie.

En principe pour une scie à parallélogramme verticale, il est

préférable que le troisième bras se situe au-dessus du premier et du se-

cond bras constituant le parallélogramme. Mais en principe on peut éga-

lement installer le troisième bras du côté inférieur de la scie c'est-àdire

sous le plateau de la scie.

Dessins L'exemple de réalisation préférentiel sera décrit ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de côté d'une scie à chantourner à parallélogramme, selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique verticale tournée de 90 par rapport à celle de la figure 1 d'une partie des pièces du dispositif formant la

pièce à lame de scie selon l'invention.

La scie à chantourner à parallélogramme représentée aux figures se compose d'un châssis 10 fixe sur lequel est articulée l'extrémité arrière d'un premier bras 14 autour d'un axe de rotation 12 et l'extrémité arrière d'un second bras 18 parallèle au précédent, autour d'un axe d'articulation 16. Derrière les axes d'articulation 12, 16 c'est-à-dire à droite des axes d'articulation selon la figure 1, il est prévu un tendeur de lame de scie 20 relié aux bras 14, 18. En tournant la tête de vis 22 on tire les bras 14, 18 plus ou moins fortement dans le sens de la double flèche 24 à l'extrémité arrière pour les rapprocher ce qui produit l'écartement de l'extrémité avant des bras, du côté gauche selon la figure 1. Les bras 14,

18 sont maintenus pratiquement parallèles.

A l'extrémité avant c'est-à-dire à l'extrémité gauche du se-

cond bras 18 on a une pince 26 en forme de lame, connue, fréquemment utilisée pour les scies à parallélogramme; cette pince est prévue pour être

fixée à l'extrémité inférieure d'une lame de scie 28. Un moteur non repré-

senté fait tourner le disque excentrique 32 dans le sens de la flèche 30 et par l'intermédiaire d'une bielle 34, entraîne le bras 18; ce mouvement est

transmis par le tendeur de lame 20 au premier bras 14 de sorte que lors-

que le disque à excentrique 32 tourne, les deux extrémités avant des bras 14 et 18 (extrémité gauche selon la figure 1) effectuent un mouvement de

montée et de descente.

Le dispositif selon l'invention pour suspendre ou accrocher l'extrémité supérieure de la lame de scie 28 se compose principalement

d'un troisième bras 36 installé au-dessus du premier bras 14 et sensible-

ment parallèlement à celui-ci et d'une pince à lame de scie portant globa-

lement la référence 38. La pince à lame de scie 38 est reliée de manière articulée autour de l'axe de rotation 40 à l'extrémité avant du premier bras 14 et de manière articulée autour d'un axe de rotation 42 à l'extrémité avant du troisième bras 36. L'extrémité arrière du troisième bras 36 est reliée par un axe de rotation 43 au châssis 10 de la scie. A son extrémité avant et à son extrémité arrière, le troisième bras 36 présente un segment d'extrémité 44, 46 chaque fois légèrement recourbé vers le haut. Chacune de ces extrémités est traversée par un axe de rotation 42, 43.

L'extrémité inférieure de la pince à lame de scie 38 est réali-

sée comme fente 47 verticale, ouverte vers le bas pour recevoir l'extrémité

supérieure de la lame de scie 28. Une vis de serrage 48 est engagée per-

pendiculairement à la fente d'engagement 47 à travers l'extrémité infé-

rieure de la pince à lame de scie 38 et chevauche la fente d'engagement 47. Après la mise en place de l'extrémité supérieure de la lame de scie 28 on la fixe dans la fente 47 en serrant la vis 48. Par ce serrage de la vis 48

on comprime uniquement les deux mâchoires 50, 52 de la pince 38 for-

mant la fente d'engagement 47 par compression élastique sans solliciter comme cela est fréquemment le cas des pinces connues, l'extrémité de la lame de scie 28 avec une force de friction agissant dans le sens de rotation de la vis 48; ainsi il n'y a aucune déformation de l'extrémité de la lame de

scie ni lors du serrage de la vis 48 ni au desserrage de celle-ci.

L'extrémité avant 44 plate, recourbée du troisième bras 36 pénètre dans une fourche de guidage 54 à l'extrémité supérieure de la pince à lame de scie 38 en étant guidée par celle-ci de manière pivotante autour de l'axe de rotation 42. De plus, l'extrémité avant du premier bras 14 est munie d'une fourche de guidage 56 entourant le milieu de la pince à lame de scie 38 et guidant celle-ci de manière pivotante autour de l'axe de rotation 40. En principe il serait également possible de prolonger la fourche de guidage 44 vers le bas et d'y loger une extrémité avant plate du

premier bras 14. De même on pourrait réaliser l'extrémité avant du troi-

sième bras 36 comme pour le mode de réalisation représenté avec une fourche de guidage qui entourerait alors l'extrémité supérieure de la pince

à lame de scie 38 en la guidant. Mais dans ce cas, il ne faudrait pas pré-

voir de fourche de guidage sur la pince à lame de scie 38. Ces modes de

réalisation sont très largement équivalents et peuvent être adaptés de ma-

nière quelconque à chaque application.

Dans la vue de la figure 1, la bielle 34 et ainsi les trois bras 14, 18, 36 sont représentés dans leur position correspondant au point

mort bas c'est-à-dire à l'extrémité inférieure de la course active descen-

dante de la lame de scie 28. En continuant la rotation du disque excentri-

que 32 dans le sens de la flèche 30, la lame de scie 28 remonte. Une pièce 58 à scier est appliquée horizontalement sur le plateau 60 de la scie en étant poussée avec la pression P contre le bord avant muni des dents de la lame de scie 28. La pièce 58 forme avec la verticale 64 sensiblement un angle de 90 . La force d'entraînement du moteur non représenté est transmise uniquement au second bras 18 et au premier bras 14 et non

pas directement au troisième bras 36. Ce dernier suit librement le mou-

vement du premier et du second bras. Lorsque la pièce 58 en sciant crée brusquement une poussée importante à savoir la poussée d'avancée P. la lame de scie 28 peut former un léger arc B courbé vers l'arrière comme cela est représenté en trait interrompu. En même temps au niveau de l'axe de rotation supérieur 42, on aura une contre pression P' de la pince à lame de scie 38 qui cède avec un léger mouvement pendulaire autour de son axe de rotation 40 sur le premier bras 14; cette contre pression P' agit sur l'axe de rotation 42 du troisième bras 36. Il en résulte une légère augmentation de l'angle ac entre le troisième bras 36 et son segment d'extrémité recourbé 44 par déformation élastique. En fait, le troisième bras 36 s'allonge légèrement sous l'effet de la traction tout en se bombant

sensiblement dans la direction R, perpendiculairement à sa grande lon-

gueur. Le troisième bras 36 ainsi légèrement allongé permet à la pince à lame de scie 38 d'effectuer un mouvement oscillant dans la direction de la

flèche H par son extrémité inférieure 50, 52 suivant un petit angle 1. Mal-

gré la forme légèrement bombée B de la lame de scie dans cette position (la pince à lame de scie 38 est également représentée en trait interrompu dans cette position) la lame de scie 28 n'est pas courbée au point d'entrée dans la fente d'engagement 47 mais elle reste essentiellement droite dans cette zone ce qui évite toute contrainte de flexion exercée sur la lame de scie 38 et tout risque de rupture. Lorsqu'on enlève la pièce 58 de la lame de scie 28 les pièces reviennent dans leur position représentée en trait plein à la figure 1 et le troisième bras 36 ou bras de guidage forcé reprend

sa position normale et tire ainsi la pince de lame de scie 38 dans sa posi-

tion normale verticale.

Le bras de guidage forcé 36 rend inutile tout effet d'amortissement continu, qui amortirait la pression variable exercée par la pièce. Si en cours de sciage une pression plus élevée est brusquement exercée sur le dos de la lame de scie, par exemple lorsqu'on tourne ou que l'on tire la pièce, il y aura inversement un effet de compression exercé sur le bras de guidage forcé 36 qui raccourcira alors légèrement; dans ce cas il fléchit légèrement vers le bas et l'angle ac sera légèrement plus petit. La pince de lame de scie 38 oscille dans ce cas avec son extrémité inférieure, légèrement vers l'avant; l'extrémité supérieure de la lame de scie reste ainsi totalement droite dans la zone qui précède juste son entrée dans la fente d'engagement 47 et ainsi il n'y a ni contrainte de flexion ni risque de rupture. Dans ce cas également on aura une pression inverse exercée sur la lame de scie par le troisième bras 36 ou bras de guidage forcé comme

un amortisseur pour les effets de pression produits.

Si pendant le fonctionnement de la machine, on veut libérer l'extrémité supérieure de la lame de scie pour réaliser une découpe par l'intérieur, en détachant la lame de scie de la pince supérieure 38, il suffit de détacher la vis de serrage 48. La lame de scie 28 reste ainsi en position verticale, guidée de force par le troisième bras 36 qui dans ce cas ne se prolonge pas car le couple appliqué à la vis de traction 48 n'exerce qu'une

traction trop faible sur le troisième bras 36. C'est pourquoi il n'est pas né-

cessaire comme dans les dispositifs connus, de bloquer provisoirement la

pince de lame de scie avec un accessoire et il n'y a pas de perte de temps.

La pince de lame de scie 38 qui effectue un léger mouvement pendulaire

sous l'effet de la pression ne s'échappe pas comme une pince oscillant li-

brement, vers l'avant ou vers l'arrière et cela ni à l'ouverture ni à la fer-

meture de la fente d'engagement 47. De plus il est possible de fixer ou de dégager très rapidement et sans aucune difficulté l'extrémité supérieure de la lame de scie pour effectuer une découpe intérieure; pour cela on fait

passer l'extrémité libérée de la lame de scie, comme cela est connu à tra-

vers un perçage réalisé au préalable dans la pièce. Fréquemment, il faut

effectuer de très nombreuses découpes intérieures, successivement c'est-

à-dire que l'extrémité supérieure de la lame de scie doit être dégagée en permanence de sa fixation et être de nouveau accrochée aussi rapidement que possible et de façon centrale dans celle-ci. Le dispositif selon l'invention permet de fixer en toute sécurité l'extrémité supérieure de la lame de scie uniquement à son extrémité extérieure sur une longueur

d'environ 4 mm si bien que pratiquement toute la longueur de la lame au-

dessus de la table de scie 60 est disponible. Cela permet de travailler faci-

lement des pièces particulièrement hautes car on a ainsi un dégagement

particulièrement haut sous la pince supérieure 38 de la lame de scie.

Un avantage important du dispositif selon l'invention est

que grâce au guidage forcé par le troisième bras 36 lorsqu'on pousse nor-

malement la pièce 58 vers l'avant P, on ne risque pas une déformation trop courbe du débattement P de la lame de scie 28 vers l'arrière ce qui est le cas des pinces à lame de scie connues, oscillant librement. Cette forte courbure de la lame de scie produit des surfaces de coupe convexes ou concaves dans la pièce 58 alors qu'avec le dispositif selon l'invention les

surfaces de coupe sont très généralement planes.

Il

Claims (7)

REVENDICATIONS

1 ) Dispositif de suspension d'une extrémité d'une lame de scie à un pre-

mier bras d'une scie à chantourner à parallélogramme, comprenant un second bras parallèle au premier bras et une pince à lame de scie montée de manière oscillante par rapport au premier bras,

les deux bras étant montés pivotants respectivement autour d'axes paral-

lèles à l'extrémité opposée de celle portant la lame de scie, caractérisé en ce que

sensiblement parallèlement au premier bras (14), du côté opposé au se-

cond bras (18) il est prévu un troisième bras (36) dont une extrémité est montée pivotante autour d'un axe de rotation (43) parallèle aux axes de rotation (12, 16) du premier et du second bras (14, 18) et dont la longueur en charge peut être légèrement prolongée ou raccourcie dans sa direction longitudinale, et la pince à lame de scie (38) est articulée de manière pivotante chaque fois sur le premier bras (14) et le troisième bras (36) à leur extrémité opposée à

celle des axes de rotation (12, 43).

2 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pince à lame de scie (34) comporte une fente d'engagement (47) pour

recevoir une extrémité de la lame de scie (28), cette fente pouvant être res-

serrée par une vis (48) pour pincer la lame de scie (28) dans la fente

d'engagement (47).

3 ) Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que soit la pince à lame de scie à l'extrémité opposée à la fente d'engagement

(47) soit l'extrémité adjacente du troisième bras (36), comporte une four-

che de guidage (54), et soit l'extrémité adjacente (44) du troisième bras (36), soit l'extrémité de la pince à lame de scie (38) opposée à la fente d'engagement (47) est guidée

de manière pivotante avec un organe de guidage dans la fourche de gui-

dage (54) respective, et un axe de rotation (42) traverse la fourche de gui-

dage (54) et l'organe de guidage (44).

4 ) Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'extrémité du second bras (14) du côté de la pince de lame de scie (38) est guidée de manière pivotante dans la fourche de guidage (54) de la pince à

lame de scie (38).

5 ) Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'extrémité du second bras (14) du côté de la pince à lame de scie (38) comporte une fourche de guidage (56) qui reçoit en pivotement la pince à

lame de scie (38).

6 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le troisième bras (36) est subdivisé en plusieurs bras juxtaposés.

7 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le troisième bras (36) est totalement ou en partie en matière élastique.