FR2691042A1 - Echenilloir pour la taille des arbres. - Google Patents

Abstract

Echenilloir pour tailler les arbres, caractérisé en ce qu'il comporte un tube (1) sur lequel une première ferrure (2) et une fente (12) adjacente à la ferrure (2) sont réalisées, ladite fente permettant le passage de la lame (4) articulée sur l'extrémité de ladite première ferrure (2), une deuxième ferrure (3) est réalisée sur le tube (1) à une distance donnée de la première ferrure (2) et dans l'alignement de celle-ci de façon que la lame (4) soit adjacente à cette ferrure lorsqu'elle est amenée dans la position de découpe par des moyens de traction (73-75) produisant ainsi un effet de cisaillement, ladite lame étant sollicitée en permanence dans sa position ouverte où le tranchant (40) est adjacent de la première ferrure (2) par des moyens élastiques (6).

Description

Echenilloir pour la taille des arbres.

La présente invention concerne un échenilloir pour la taille des arbres.

Les échenilloirs connus de l'art antérieur possèdent une lame mobile qui se déplace de bas en haut pour venir en butée sur une surface de butée contre laquelle porte la branche que l'on veut couper.

L'inconvénient d'un tel système est que la lame, au fur et à mesure de sa pénétration dans la branche se trouve bloquée par celle-ci et lorsque la lame arrive en butée sur la surface de butée, son affutage se détériore.

D'autres appareils sont constitués de simple crochet muni d'une lame qui réalise également la coupe par dessous. La branche s'abaisse au cours de la découpe et bloque la lame qui devient difficile à couper.

L'invention vise un échenilloir qui facilite la coupe en empêchant que la lame soit serrée par les deux parties de la branche à couper et qui permet de ne pas détériorer la lame en fin de coupe.

L'invention a pour objet un échenilloir à lame de coupe montée mobile par rapport à un axe de pivotement, caractérisé en ce qu'il comporte un support mince définissant sensiblement seulement une ligne de supportage d'une branche, la lame de coupe étant montée mobile de manière à venir de haut en bas vers le support.

Grâce à la coupe de haut en bas, la première incision ouvre la branche et l'entaille, par la pesanteur même, s'ouvre de plus en plus puisque les deux parties de la branche de part et d'autre du support ne sont pas soutenues en raison de la minceur (par exemple inférieure à 20 mm et de préférence à 0,7 mm) du support dans la direction longitudinale de la branche, ce qui écarte les deux parties de la lame et facilite la coupe.

Suivant un perfectionnement, la lame de coupe se déplace dans un plan adjacent à celui du support. La lame conserve ainsi longtemps son tranchant.

Suivant un perfectionnement, le tranchant de la lame comporte successivement une partie de grand rayon de courbure et une partie de petit rayon de courbure et, de préférence, l'axe de pivotement est plus près de la partie de grand rayon de courbure que de la partie de petit rayon de courbure. Grâce à cela, on coupe la branche suivant un mouvement tournant, qui facilite la coupe.

L'échenilloir peut comporter un tube sur lequel une première ferrure et une fente adjacente à la ferrure sont réalisées, ladite fente permettant le passage de la lame articulée sur l'extrémité de ladite première ferrure, une deuxième ferrure est réalisée sur le tube à une distance donnée de la première ferrure et dans l'alignement de celleci de façon que la lame tranchante soit adjacente à cette ferrure lorsqu'elle est amenée dans la position de découpe par des moyens de traction produisant ainsi un effet de cisaillement, ladite lame étant sollicitée en permanence dans sa position ouverte ou le tranchant est adjacent de la première ferrure par des moyens élastiques.

Selon un mode de réalisation, les moyens élastiques sont formés par un ressort de compression disposé dans le tube et appuyant d'une part sur une paroi transversale du tube et appuyant, d'autre part, sur un méplat du bras de levier qui prolonge la lame tranchante.

Selon , un autre mode de réalisation, les moyens élastiques sont formés par un ressort de traction fixé, d'une part par une goupille située au-dessus de la lame à l'intérieur du tube et, d'autre part, par son autre extrémité au bras de levier qui prolonge la lame.

Le tube peut comporter à son extrémité inférieure un manchon de fixation sur une perche.

Selon un mode de réalisation, les moyens de traction sont constitués d'une poulie montée à l'extrémité du bras de levier prolongeant la lame coupante et d'une autre poulie solidaire du tube et d'une corde dont la première extrémité est attachée au tube et qui passe successivement par la poulie du bras de levier puis par la poulie solidaire du tube et dont l'autre extrémité est tirée par l'utilisateur.

La deuxième ferrure, qui est en dessous de la première, forme avangageusement à proximité du tube, une gorge qui permet de bien maintenir dans le sens transversal les branches à élaguer.

Selon une autre particularité, l'échenilloir comporte un dispositif permettant à l'ensemble (ou tête) constitué du tube, des ferrures et de la lame d'osciller sur un axe situé sur le corps du tube, le mouvement de cet ensemble étant guidé par deux flancs en secteur et le blocage étant réalisé par un boulon à butée de serrage placé dans les trous du secteur et du tube lorsque l'appareil est en position verticale. On arrive ainsi à placer plus facilement l'échenilloir en position de coupe sur une branche.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels
la figure 1 représente une vue latérale en perspective de l'échenilloir selon l'invention
la figure 2 représente une vue de face, ferrure à gauche, de l'échenilloir au cours de la taille en biais d'une branche ;
la figure 3 représente une vue latérale de l'échenilloir avec une tête oscillante.

L'échenilioir représenté à la -figure 1 est constitué d'un tube cylindrique creux (1) dans lequel une fente (12) est pratiquée, ladite fente (12) étant pratiquée sur les deux surfaces diamétralement opposées du tube et permet le passage d'un bras (42) qui prolonge une lame tranchante (4). Cette lame tranchante (4) vient s'articuler sur un axe (5) solidaire d'une première ferrure (2) fixée sur le tube le long d'un des bords de la fente (12) et de façon adjacente à celle-ci. Cette première ferrure (2) est associée à une deuxième ferrure (3) disposée à une certaine distance correspondant au diamètre maximum de la branche que l'on veut tailler. La deuxième ferrure (3) est placée en vis-à-vis de la première ferrure (2). Les deux ferrures sont raccordées au tube par tout moyen de fixation.Dans un mode de réalisation représenté à la figure 1, les deux ferrures peuvent être solidaires et se rejoindre par une forme arquée formant avec la deuxième ferrure (3) une gorge (30). La lame (4) comporte sur sa partie tranchante une partie (40) plus convexe qu'une autre (60), ce qui permet à la- lame, lors de sa rotation autour de l'axe~(5), de couper la branche en tournant autour de celle-ci et en exerçant en permanence sur celle-ci une force qui vient l'appliquer en direction de la gorge (30) et du tube (1). La lame (4) est sollicitée en permanence vers le haut de la fente (12) du tube par un ressort (6) de compression placé dans le tube creux (1) entre le bras (42) de la lame (4) et une surface d'appui (10) solidaire de l'intérieur du tube (1). Un bouchon (13) est monté sur l'extrémité fendue et filetée du tube (1) pour servir de butée au bras (42) de la lame (4) et permettre la mise en place du ressort (6) ainsi que son nettoyage. Un évidement (11), pratiqué à la partie inférieure du tube (1) permet la fixation dans celui-ci d'une perche (8) prolongeant le tube.

La partie inférieure (42) du levier (42) qui prolonge la lame (4) appuie sur le ressort (6). L'extrémité du levier (42) comporte un étrier (72) entre les branches en U duquel une poulie (73) est montée. Sur la gorge de cette poulie (73) passe une corde qui peut être en plastique pour limiter l'usure ou un câble. Cette poulie est articulée sur l'étrier (72) au moyen d'un axe (71). La première extrémité de la corde est fixée à un point d'attache sur une pièce (77) fixée au tube (1). La corde passe sur la poulie (73) pour revenir dans une deuxième poulie (76) montée dans la pièce (77), puis longe la perche (8) pour aller jusqu'aux mains de l'utilisateur. La distance entre l'axe (71) et l'axe (5) est égale à la distance entre l'axe (71) et la poulie (76).

L'utilisateur, en tirant sur l'extrémité de la corde (75), va provoquer l'abaissement du bras de la poulie (73) et, par la même occasion, du bras de levier (42). Le bras (42) fait s'abaisser la lame tranchante (4) qui va venir, dans un premier temps, bloquer la branche qui a été placée entre les bords des deux ferrures (2, 3) dans la gorge (30). Dans un deuxième temps, le tranchant de la lame (4) pénètre dans la branche (9), comme représenté à la figure 2. Le fait que la lame (4) soit décalée de la ferrure (3) constituant une ligne d'appui pour la branche de pair avec le fait que la lame attaque la branche par-dessus, la fait fléchir par l'action même de la pesanteur en élargissant l'entaille (90, 91), ce qui favorise la pénétration de la lame.Ainsi l'entaille, en s'élargissant, évite de coincer la lame, ce qui favorise la pénétration de la lame et permet de terminer la coupe sans difficulté.

Le ressort possède à l'intérieur, côté haut,, un tube qui a l'extrémité bouchée pour le renforcer et le maintenir pendant que le bras de la lame le comprime.

La figure 3 représente une variante de l'échenilloir à tête oscillante dans laquelle le tube (1) portant les ferrures (2, 3) est monté pivotant autour d'un axe (111) sur le manchon (110) fixé au bout de la perche (8).

Ce manchon (110) se prolonge de chaque côté du tube (1) par des flancs (112, 113) disposés de chaque côté du tube (1). Ces deux- flancs (112, 113), dont un seul est visible sur la figure 3, ont substantiellement une forme de secteur et comportent plusieurs trous (1121, 1122), respectivement (1131, 1132) qui permettent de bloquer la position du tube (1) par un boulon (114) à butée de serrage qui se positionne dans un perçage du tube (1) et dans les trous, par exemple (1121, 1131) en vis-à-vis desquels se trouve le perçage.

De cette façon, l'appareil décrit ci-dessus permet de tailler aisément les branches d'arbres, de buissons ou de haies, même lorsque ces branches sont verticales.

D'autres modifications à la portée de l'homme de métier font également partie de l'esprit de l'invention.

Ainsi l'échenilloir peut comporter à l'extrémité (76) libre (75) de la corde une poignée de réglage par dévidoir de la longueur demandée de corde avec blocage et retour automatique.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Echenilloir à lame (4) de coupe montée mobile par rapport à un axe (5) de pivotement, caractérisé en ce qu'il comporte un support (3) mince définissant sensiblement seulement une ligne de supportage d'une branche, la lame (4) de coupe étant montée mobile de manière à venir de haut en bas vers le support (3).

2. Echenilloir suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la lame (4) de coupe se déplace dans un plan adjacent à celui du support (3).

3. Echenilloir suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le tranchant de la lame (4) comporte successivement une partie (60) de grand rayon de courbure et une partie (40) de petit rayon de courbure.

4. Echenilloir suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'axe (5) de pivotement est plus près de la partie (60) de grand rayon de courbure que de la partie (40) de petit rayon de courbure.

5. Echenilloir suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un tube (1) sur lequel une première ferrure (2) et une fente (12) adjacente à la ferrure (2) sont réalisées, ladite fente permettant le passage de la lame (4) articulée sur l'extrémité de ladite première ferrure (2), une deuxième ferrure (3) est réalisée sur le tube (1) à une distance donnée de la première ferrure (2) et dans l'alignement de celle-ci de façon que la lame (4) soit adjacente à cette ferrure lorsqu'elle est amenée dans la position de découpe par des moyens de traction (73-75) produisant ainsi un effet de cisaillement, ladite lame étant sollicitée en permanence dans sa position ouverte où le tranchant (40) est adjacent de la première ferrure (2) par des moyens élastiques (6).

6. Echenilloir selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens élastiques (6) sont formés par un ressort de compression disposé dans le tube (1) et appuyant d'une part sur une paroi (10) transversale du tube et appuyant, d'autre part, sur un méplat (420) du bras (42) qui prolonge la lame tranchante (4).

7. Echenilloir selon la revendication 6, caractérisé en ce que le tube (1) comporte à son extrémité inférieure un manchon (11, 100) de fixation sur une perche (8), l'extrémité de la perche (8) éloignée du tube (1) étant conformée en boule.

8. Echenilloir selon la revendication 5 ou 7, caractérisé en ce que les moyens de traction sont constitués d'une poulie (73) montée à l'extrémité du bras (420) de lame coupante et d'une poulie (76) montée sur le tube, et d'un point d'attache (77) auquel est fixée une extrémité (78) d'une corde ou d'un câble qui passe autour des poulies (73 et 76) et dont l'autre extrémité (75) est actionnée par l'utilisateur.

9. Echenilloir selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que l'extrémité est porteuse d'une poignée réglant la longueur demandée de la corde ou câble par blocage et retour automatique.

10. Echenilloir selon la revendication 5, caractérisé en ce que la deuxième ferrure (2) forme à proximité du tube (1) une gorge (30) qui permet de bien maintenir dans le sens transversal les branches à élaguer.

11. Echenilloir selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une tête oscillante constituée par le tube (1), les ferrures (2, 3) et la lame (4) montée pivotante sur le manchon (110) et il est prévu des moyens de maintien de la tete en position.