FR2803215A1 - Ensemble de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de retenue d'une chaussure sur un ski comprenant une embase longiligne (3) définissant deux platines supérieures (4, 5) espacées, chacune prévue pour recevoir une extrémité de la chaussure, une zone médiane (6) située entre les platines, deux étriers de retenue (24, 25) montés chacun sur un chariot (14, 15) mobile le long de la direction longitudinale définie par l'embase, une vis (30) longiligne logée sous les platines avec deux segments filetés à pas inversé (31, 32), chacun des segments étant en prise avec un chariot, une tête de vis (39) avec une empreinte d'entraînement pour un outil de réglage.L'ensemble est caractérisé par le fait que la partie centrale de la vis comporte une molette (40), que la platine a un évidement central (42) au travers duquel la molette fait saillie au-dessus de la zone médiane de l'embase.

Description

Ensemble <B><U>de retenue d'une chaussure</U></B> <B><U>sur une planche de glisse</U></B> L'invention concerne un ensemble de retenue non déclenchable d'une chaussure sur une planche de glisse.

L'invention concerne notamment un ensemble de retenue prévu pour un ski de type court, c'est-à-dire dont la longueur est comprise entre 0,50 et 1,50 mètres approximativement.

De façon connue, ces skis sont utilisés de façon usuelle avec des chaussures de type rigide telles que celles utilisées pour le ski traditionnel ou le surf sur neige. Pour assurer la retenue des chaussures, ces skis sont équipés d'éléments de retenue non déclenchables comprenant une plaque ou des plots de support de la chaussure et des étriers dans lesquels sont engagés les embouts avant et arrière de la chaussure. Pour permettre l'adaptation des ensembles de retenue à des chaussures de longueur différente, il est prévu des moyens pour régler l'écartement des étriers avant et arrière.

On connaît d'après la demande de brevet FR 2 775 613 un ensemble de retenue de ce type comprenant une embase de longueur approximativement égale à la longueur d'une chaussure. Deux chariots de support des extrémités avant et arrière de la chaussure sont montés coulissants aux extrémités avant et arrière de la plaque. Chacun des chariots porte un étrier de retenue de la chaussure. Une longue vis située sous la plaque présente deux segments filetés avec des pas inversés. Chacun des segments est en prise avec un chariot de telle façon que la rotation de la vis provoque le déplacement simultané des chariots dans deux directions opposées. A une extrémité de la vis, il y a une tête de vis avec une empreinte prévue pour y engager un outil d'entraînement de la vis en rotation. Cette construction permet de régler l'écartement des étriers en fonction de la longueur de la chaussure de l'utilisateur et d'assurer un centrage automatique de la chaussure par rapport à la fixation.

Un tel dispositif donne de bons résultats. Toutefois, son inconvénient est qu'il est nécessaire de recourir à un outil pour toute opération de réglage. Un but de l'invention est de proposer un ensemble de retenue amélioré qui facilite les opérations de réglage.

Un autre but de l'invention est de proposer un ensemble de retenue qui soit facile à construire.

D'autres buts de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre.

L'ensemble de retenue selon l'invention comprend une embase longiligne définissant deux platines supérieures espacées, chacune prévue pour recevoir une extrémité de la chaussure, une zone médiane située entre les platines, deux étriers de retenue montés chacun sur un chariot mobile le long de la direction longitudinale définie par l'embase, une vis longiligne logée sous les platines avec deux segments filetés à pas inversé, chacun des segments étant en prise avec un chariot, une tête de vis avec une empreinte d'entraînement pour un outil de réglage. L'ensemble est caractérisé par le fait que la partie centrale de la vis comporte une molette, que la platine a un évidement central au travers duquel la molette fait saillie au-dessus de la zone médiane de l'embase.

Ainsi, l'ensemble de retenue offre deux possibilités de réglage. Selon une première possibilité, le réglage est réalisé à l'aide d'un tournevis ou d'une visseuse électrique engagé sur la tête de vis. Selon une autre possibilité, le réglage est réalisé manuellement à l'aide de la molette centrale. L'ajustement de l'écartement des étriers peut être alors réalisé sans outil particulier.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins en annexe qui lui sont attachés.

La figure 1 représente en perspective un ensemble de retenue vu de dessus selon un mode non limitatif de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 2 représente en perspective l'ensemble de la figure 1 vu de dessous.

La figure 3 est une vue en perspective de l'un des chariots.

La figure 4 représente en perspective le chariot de la figure 3 vu de dessous. La figure 5 représente le plot de liaison entre la vis et le chariot.

La figure 1 représente sur une portion de ski 1 un ensemble de retenue 2. Cet ensemble comprend une embase allongée 3 monobloc dont la longueur et la largeur sont de l'ordre de grandeur des dimensions en longueur et en largeur d'une semelle de chaussure. L'embase est réalisée en tout matériau approprié, par exemple en matière plastique éventuellement chargée de fibres. L'embase 3 comprend trois parties principales, deux supports avant et arrière espacés 4 et 5, et une partie médiane 6. Les supports avant et arrière sont prévus pour recevoir l'avant et l'arrière d'une chaussure.

Comme cela est visible dans les figures, les supports comprennent des platines supérieures avant et arrière 8 et 9. De préférence, leur surface supérieure est revêtue d'une plaquette 10, 11 en matériau élastiquement déformable, par exemple en élastomère.

Les supports 4 et 5 sont évidés sous les platines, et les évidements débouchent latéralement sur chacun des côtés. En avant et en arrière des évidements, les supports comprennent un piétement par lequel ils reposent sur la surface supérieure de la planche. L'embase est solidarisée à la planche par tout moyen approprié, et notamment pas des vis d'assemblage situées au niveau du piétement.

Pour chacun des supports, un chariot 14, 15 est logé dans l'évidement sous la platine, et il est guidé dans l'évidement du support pour un mouvement de translation longitudinal. Pour cela, l'évidement a une hauteur constante sous la platine, et, de préférence, la platine comprend au moins une nervure longitudinale de guidage. Dans la figure 2, le dessous de la platine 8 comprend deux telles nervures 18 et 19 sur chacun de ses bords.

D'autres formes de nervure et / ou d'autres moyens de guidage pourraient également convenir.

Le chariot 15 est représenté dans les figures 3 et 4. L'autre chariot présente une construction symétrique par rapport à un plan perpendiculaire à la direction longitudinale. Le chariot est un élément allongé selon une direction transversale, dont la hauteur est égale à la hauteur d'un évidement, au jeu de fonctionnement près. Selon une direction transversale à la platine, le chariot est prévu pour se guider le long des nervures 18 et 19 de la platine.

A sa partie inférieure, il a une rainure transversale 20 prévue pour recevoir un étrier de retenue de la chaussure.

Les étriers arrière et avant 24 et 25 sont d'un type connu. Ils sont réalisés en fil d'acier coudé en différents endroits de façon à définir différents segments. Parmi ces segments, les étriers comprennent un segment de retenue 24a, 25a espacé en hauteur par rapport aux platines. Ces segments sont prévus pour être engagés au-dessus des embouts avant et arrière de la chaussure. Un levier 27 est par ailleurs monté pivotant autour du segment 25a du levier avant 25. Ce levier assure la retenue de la chaussure dans les étriers et sa libération. I1 est d'un type connu.

Les étriers comprennent par ailleurs un segment inférieur 24b, 25b qui est logé sous la platine dans la rainure transversale du chariot. Dans le mode de réalisation illustré, ces segments sont discontinus en leur milieu. I1 pourrait en être autrement.

De préférence, ainsi que cela est visible dans la figure 2, le long de la rainure, le chariot est équipé d'agrafes 28 en "U" qui chevauchent le fil de l'étrier. La section du fil présente une saillie sur l'extérieur de chacune des agrafes qui est prévue pour prendre appui contre l'agrafe en question. Les agrafes assurent une reprise des efforts dirigés selon la direction des portions 24b et 25b.

De plus, les étriers présentent une position dressée stable qui est assurée par des bossages 29a, 29b en saillie sur les bords latéraux des chariots. En position dressée, le fil des étriers passe entre les deux bossages. Cette position de l'étrier facilite l'engagement de la chaussure. L'étrier peut toutefois être couché dans un sens ou un autre depuis cette position dressée.

D'autres moyens pourraient également convenir.

D'autres constructions des éléments de retenue de la chaussure pourraient aussi convenir. Notamment, l'un au moins des étriers de retenue pourrait être équipé d'un dispositif permettant la libération de la chaussure en cas de sollicitation excessive.

Pour ajuster la position longitudinale des deux étriers, une vis longitudinale 30 s'étend le long de l'embase 3, sous les platines. La vis 30 a deux segments à pas inversé 31, 32, chacun des segments étant situé sous une platine. Chaque segment traverse l'orifice taraudé 34 d'un plot cylindrique 35. Le plot est logé dans un évidement 36 du chariot, de telle façon que l'orifice taraudé 34 soit en regard d'un perçage 37 du chariot orienté selon la direction longitudinale de l'embase. De cette façon, la rotation de la vis 30 entraîne simultanément les deux chariots en translation dans des directions opposées.

Pour entraîner la vis en rotation, la vis 30 présente une tête 39 qui débouche à l'une des extrémités de l'embase. La tête 39 a une empreinte prévue pour un outil. Il s'agit par exemple d'une empreinte cruciforme pour un tournevis de ce type ou pour une visseuse électrique.

L'invention prévoit par ailleurs un second moyen pour entraîner la vis en rotation.

Ce second moyen consiste en une molette centrale 40 placée dans la partie médiane de la vis. La molette est solidaire de la vis en rotation. Elle présente un diamètre nettement supérieur au diamètre de la vis. Eventuellement, la molette a des stries ou un moletage à sa surface externe ou autre qui augmente sa rugosité ou encore une enveloppe externe en élastomère ou un autre matériau mou.

La molette 40 débouche à la partie supérieure de l'embase au travers d'un évidement 42 situé dans la zone médiane 6 de l'embase, entre les deux platines.

Dans la zone médiane 6, entre les deux platines, l'épaisseur de l'embase est fortement diminuée si bien que la molette 40 vient en saillie par rapport aux zones qui bordent l'évidement 42. La molette est cependant située entièrement sous le niveau des surfaces supérieures des platines. Selon le mode de réalisation illustré, la molette est dégagée au-dessus de la zone médiane sur environ la moitié de sa circonférence. Ainsi que cela est visible dans la figure 2, la molette est logée entre deux nervures 41a, 41b situées sous la surface supérieure de la zone médiane 6 le long du bord de l'évidement 42. Les nervures se resserrent sur les segments de vis à chacune des extrémités de la molette, de façon à assurer son maintien longitudinal.

Du fait de sa position en saillie, la molette peut facilement être entraînée en rotation à la main par exemple en déplaçant un doigt à la surface externe de la molette transversalement par rapport à la direction longitudinale de l'embase.

Ainsi, l'écartement des étriers peut être réglé à l'aide d'un outil en prise avec la tête de vis 39. Ceci présente l'avantage de permettre un réglage rapide. L'écartement peut aussi être réglé manuellement, ce qui présente l'avantage justement d'effectuer le réglage sans outil. Le premier mode de réglage est prévu pour être réalisé en magasin, par le détaillant ou le loueur de skis. Le second mode de réglage est plutôt prévu pour être réalisé sur la piste.

La vis peut être réalisée à partir d'une tige métallique filetée à ses deux bouts, la molette étant surmoulée dans la partie médiane de la tige. Une autre possibilité consiste à réaliser la vis et sa molette d'une seule pièce en matière composite, par exemple par moulage. D'autres modes de construction ou de fabrication sont également possibles.

On pourrait également prévoir un frein de vis pour empêcher la rotation accidentelle de la vis, par exemple une bague en nylon ou autre matériau approprié.

L'ensemble représenté dans les figures est équipé par ailleurs d'un dispositif de freinage. Ce dispositif est formé par un fil d'acier 43 plié selon différents segments consécutifs. Parmi ces segments, les segments 43a et 43b forment les bras de freinage. Ces bras font saillie sous la surface inférieure de la planche lorsque le dispositif de freinage est dans une position active. Les segments 43c et 43d constituent les axes de pivotement du dispositif de freinage. Ces segments ont une orientation générale qui est transversale, et ils sont légèrement désaxés l'un par rapport à l'autre de façon que la rotation du dispositif de freinage de la position active vers la position inactive provoque une déformation élastique du fil. Cette déformation induit une force de rappel élastique qui tend à ramener le dispositif de freinage vers sa position de freinage. Ceci est connu de l'homme du métier.

La partie supérieure 43f du dispositif de freinage a une forme de "U" renversé. Elle est située approximativement dans le prolongement des bras 43a et 43b. Elle est prévue pour venir en interférence avec la semelle de chaussure au moment de l'engagement de la chaussure dans l'ensemble de retenue, et à s'escamoter dans un évidement 45 situé à la surface supérieure de la platine avant 9.

Cette construction du dispositif de freinage n'est pas limitative, et d'autres constructions pourraient également convenir.

Par exemple, on pourrait équiper le dispositif de freinage d'une pédale de chaussage. Au lieu d'un fil unique, le dispositif pourrait comprendre deux fils indépendants, chacun ayant un bras de freinage et une partie supérieure. I1 va de soi par ailleurs que le dispositif de freinage est facultatif et qu'il pourrait être remplacé par une courroie.

Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1- Ensemble de retenue d'une chaussure sur un ski comprenant une embase longiligne (3) définissant deux platines supérieures (4, 5) espacées, chacune prévue pour recevoir une extrémité de la chaussure, une zone médiane (6) située entre les platines, deux étriers de retenue (24, 25) montés chacun sur un chariot (14, 15) mobile le long de la direction longitudinale définie par l'embase, une vis (30) longiligne logée sous les platines avec deux segments filetés à pas inversé (31, 32), chacun des segments étant en prise avec un chariot, une tête de vis (39) avec une empreinte d'entraînement pour un outil de réglage, caractérisé par le fait que la partie centrale de la vis comporte une molette (40), que la platine a un évidement central (42) au travers duquel la molette fait saillie au-dessus de la zone médiane de l'embase. 2- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur de l'embase est fortement diminuée dans la zone médiane (6) de l'embase située entre les deux platines (4, 5). 3- Ensemble selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la molette (40) est dégagée au-dessus de la zone médiane sur environ la moitié de sa circonférence. 4- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la molette (40) est surmoulée sur le reste de la vis (30). 5- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la vis (30) et la molette (40) sont d'une seule pièce. 6- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la surface externe de la molette est striée. 7- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la molette (40) est revêtue d'une enveloppe en matériau mou. 8- Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la molette est logée entre deux nervures (41a, 41b) situées sous la surface supérieure de la zone médiane (6) le long du bord de l'évidement (42).