CH675689A5 - - Google Patents

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CH675689A5
CH675689A5 CH371/88A CH37188A CH675689A5 CH 675689 A5 CH675689 A5 CH 675689A5 CH 371/88 A CH371/88 A CH 371/88A CH 37188 A CH37188 A CH 37188A CH 675689 A5 CH675689 A5 CH 675689A5
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CH
Switzerland
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monoski
shoe
safety binding
binding according
transverse plate
Prior art date
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CH371/88A
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Inventor
Bertrand Besnier
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Salomon Sa
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Description

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CH 675 689 A5
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Description
La présente invention concerne des fixations de sécurité pour monoski, qui sont destinées à maintenir deux chaussures sur un monoski.
On connaît jusqu'à présent des ensembles de fixation pour skis traditionnels, qui sont constituées de deux éléments principaux, c'est-à-dire une fixation avant destinée à retenir l'avant de la chaussure, et une fixation arrière destinée à retenir l'arrière. Ces deux fixations avant et arrière présentent par ailleurs des moyens pour libérer l'extrémité de la chaussure qu'ils retiennent contre l'énergie d'un système de rappel élastique lorsque la chaussure exerce une sollicitation dépassant un seuil prédéterminé, dit seuil de déclenchement.
Ce sont ces mêmes sensemble de fixation, qui, le plus souvent, équipent également les monoskis, après avoir subi éventuellement des modifications mineures. Ainsi, généralement, un monoski est équipé de deux fixations âvant montées côte à côte, et deux fixations arrière montées côte à côte, chaque fixation avant ou arrière présentant son propre seuil de déclenchement.
Pour une paire de skis traditionnelle, les fixations montées sur chaque ski sont indépendantes, et de ce fait, elles déclenchent indépendamment l'une de l'autre. Sur un ski, la fixation avant et la fixation arrière sont liées uniquement par le fait qu'elles retiennent la même chaussure, et de ce fait, si la chaussure est libérée à l'une des ses extrémités par déclenchement de la fixation qui la retient, elle est automatiquement libérée de l'autre fixation.
De ce fait, il arrive, qu'à la suite d'une chute, un skieur déchausse l'un de ses skis et conserve l'autre ski lié à son autre chaussure. Il suffit pour cela que l'une des chaussures ait exercé sur la fixation d'un ski des sollicitations dépassant le seuil de déclenchement, et que les sollicitations exercées par l'autre chaussure soient restées en dessous du seuil de déclenchement de leurs fixations.
Si un tel comportement des fixations est acceptable en ski traditionnel, dans la mesure où le skieur peut s'aider du ski qui lui reste pour s'arrêter dans la pente, ce comportement est dangereux avec un monoski, étant donné qu'un monoski présente un poids et une inertie beaucoup plus importants qu'un ski traditionnel. De nombreux accidents, en monoski, ont en effet pour origine le fait que l'une des chaussures du skieur est libérée, à la suite de sollicitations excessives, mais que l'autre chaussure reste attachée sur le monoski étant donné qu'elle n'a pas, elle, sollicité les fixations avant et arrière qui la retiennent au-delà de leur seuil de déclenchement.
Une des solutions, pour remédier à cet inconvénient, consiste à lier ensemble les deux chaussures, par exemple au niveau de leur extrémité avant, de façon que lorsqu'une des chaussures quitte la fixation avant qui la retient, l'autre avant de chaussure se trouve également entraîné en dehors de son ensemble de fixation.
En illustration, on peut citer la demande de brevet FR 8 603 854 au nom de la titulaire.
Un tel dispositif donne de bons résultats, mais il nécessite un déplacement des fixations avant sur le monoski par rapport à leur emplacement normal.
Une autre solution est décrite dans la demande de brevet FR 8 609 637 et consiste à lier entre eux le mouvement des mâchoires des deux fixations avant, de telle façon que si l'une des mâchoires pivote latéralement sous l'effet d'une sollicitation exercée par la chaussure, l'autre mâchoire se trouve libérée, de façon à pouvoir pivoter librement et à permettre la libération de l'autre chaussure.
Un tel dispositif donne également de bons résultats, mais il nécessite une fixation avant spécifique pour le monoski.
Un des buts de la présente invention est de proposer une fixation de sécurité pour monoski qui favorise la libération simultanée des deux chaussures, lorsque l'une au moins exerce sur les fixations qui la retiennent des sollicitations dépassant le seuil de déclenchement,et qui comprenne en grande partie des éléments de fixation avant et de fixation arrière traditionnels, ou tout au moins des éléments de fixation indépendants qui présentent leur propre énergie et leur propre seuil de déclenchement.
Un autre but de l'invention est de proposer une fixation de sécurité pour monoski, dont les fixations avant et les fixations arrière sont montées sur le monoski à leur emplacement habituel, ou bien n'ont pas besoin d'être déplacées, si elles sont déjà installées sur le monoski.
La fixation de sécurité de deux chaussures de ski sur un monoski selon l'invention, comprend des premiers moyens de retenue antérieurs, qui sont aptes à retenir l'avant des chaussures vers le haut et vers l'extérieur du monoski et à libérer chaque avant, au moins latéralement, lors d'une sollicitation excessive de l'une des chaussures sur ces premiers moyens. Elle comprend par ailleurs des deuxièmes moyens de retenue de l'extrémité arrière des chaussures, aptes à retenir l'arrière des chaussures et à libérer en cas de sollicitations excessives.
Elle est caractérisée en ce qu'elle présente en outre un dispositif de liaison transversale des chaussures qui comprend:
- une plaque sur laquelle repose au moins la partie avant de chaque chaussure, ladite plaque reposant elle-même sur la surface supérieure du monoski et étant mobile sur la surface supérieure du monski au moins selon une composante de direction transversale au monoski,
- une cale centrale montée solidairement sur la surface supérieure de la plaque, dans le plan longitudinal et vertical de symétrie de celle-ci, ladite plaque centrale présentant une largeur sensiblement égale à l'écartement intérieur des semelles des chaussures en position chaussée sur le monoski, et une hauteur au plus égale à l'épaisseur des semelles des chaussures,
de telle manière que chaque chaussure est retenue au niveau de son extrémité avant selon une direction transversale vers l'extérieur du monoski par les premiers moyens de retenue, et vers l'intérieur par ladite cale centrale qui transmet par ailleurs à l'autre avant de chaussure les sollicitations transversales vers l'intérieur.
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L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous ainsi qu'aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.
La figure 1 est une vue schématique de dessus de la fixation de sécurité selon l'invention montée sur un monoski.
La figure 2 illustre l'un des modes de déclenchement de la fixation de sécurité de la figure 1.
La figure 3 illustre un autre mode de déclenchement de la fixation de sécurité de la figure 1.
La figure 4 est une vue en perspective du dispositif de liaison représenté dans les figures 1 à 3.
La figure 5 représente, en vue schématique de dessus, une variante de la fixation de sécurité de l'invention.
La figure 6 est une vue schématique de dessus d'une autre variante de mise en œuvre de l'invention.
La figure 7 est une vue schématique de dessus qui représente une autre variante de réalisation de l'invention.
La figure 8 est également une vue de dessus qui représente une variante de réalisation de l'invention.
La figure 9 est une vue en perspective représentant le dispositif de liaison de la figure 8.
La figure 10 est une vue en perspective représentant une variante de dispositif de liaison.
La figure 11 est une vue en perspective représentant une variante du dispositif de liaison.
La figure 12 représente en perspective une autre variante du dispositif de liaison.
La figure 13 est une vue de dessus qui représente schématiquement une variante de la fixation de sécurité de l'invention.
La figure 14 illustre le fonctionnement du dispositif de la figure 13.
La figure 15 illustre une variante du mode de réalisation de la figure 13.
La figure 1 représente , d'une manière schématique, un monoski 1, en vue partielle de dessus, au niveau de sa zone centrale.
A ce niveau, le monoski est équipé de la fixation de sécurité 2 selon l'invention.
On a schématisé également, dans la figure 1, en traits mixtes, deux chaussures 3 et 4, côte à côte, en position normale de ski.
La fixation de sécurité 2 comprend deux éléments de fixation avant 5 et 6, qui sont montés côte à côte et deux éléments de fixation arrière 7 et 8, également montés côte à côte, de manière symétrique par rapport au pian vertical et longitudinal du monoski, schématisé par sa trace 9.
Chaque fixation avant 5 et 6 est apte à retenir l'extrémité avant d'une chaussure 3 et 4 vers le haut, et, latéralement, au moins vers l'extérieur du monoski. Les fixations avant 5 et 6 sont en outre aptes à libérer l'extrémité avant de la chaussure, latéralement, vers l'extérieur, lorsque la chaussure exerce sur la fixation une sollicitation dépassant un seuil de déclenchement déterminé.
Dans la figure 1, les fixations 5 et 6 sont schématisées comme des fixations traditionnelles à corps tournant autour de leur pivot 12 et 13, et par ailleurs équipées d'une seule aile extérieure, 10 pour la fixation 5 et 11 pour la fixation 6. Les fixations avant présentent par ailleurs tout moyen approprié d'énergie pour assurer la retenue et la libération de l'avant de la chaussure lorsqu'elle exerce une sollicitation excessive et dépassant le seuil de déclenchement.
Naturellement, ceci n'est pas limitatif et tout autre type approprié de fixation avant convient, et, notamment, des fixations à corps fixe, solidaire du ski.
La fixation de sécurité selon l'invention comprend par ailleurs des deuxièmes moyens de retenue de l'extrémité arrière des chaussures qui sont schématisés sous la forme de deux fixations arrière traditionnelles 7 et 8, avec éventuellement leur dispositif propre de réglage longueur et leur dispositif de recul élastique.
Selon l'invention, la fixation de sécurité comprend par ailleurs un dispositif de liaison 16, qui est plus particulièrement visible en figure 4 dans un mode de réalisation non limitatif.
Le dispositif de liaison 16 est symétrique par rapport au plan longitudinal et vertical de symétrie du monoski et il comprend une plaque transversale 17, qui est destinée à supporter chaque semelle dans au moins une partie de leur longueur.
Les figures 1 à 4 représentent un dispositif de liaison 16 avec un plaque transversale 17, dont la largeur est voisine de la largeur du monoski 1, et qui supporte l'avant de chaque chaussure dans sa zone avant à proximité de la fixation avant 5 et 6.
La plaque transversale 17 repose elle-même sur la surface supérieure du monoski, et elle est mobile, au moins dans une direction transversale au plan de symétrie vertical et longitudinal du monoski.
Le dispositif de liaison 16 présente par ailleurs, dans sa zone médiane, une cale centrale 18, qui est montée solidairement sur la plaque transversale 17 qui fait saillie vers le haut et qui présente une largeur sensiblement égale à l'intervalle entre les deux semelles de chaussure 3 et 4, dans la position normale de pratique du ski, et une hauteur au plus égale à la hauteur de la semelle de chaussure, c'est-à-dire la distance verticale entre la surface inférieure de la semelle et la frontière semelle-tige, mesurée sur le bord de la semelle.
Les figures 1 à 4 représentent la cale centrale 18 avec deux flancs latéraux 19 et 20 qui sont prallèles (fig. 4) ou sensiblement convergents (figs 1-3). Eventuellement, ils peuvent présenter une forme convexe.
Egalement, la figure 4 représente la cale centrale 18 avec une surface supérieure 21 inclinée vers le bas et vers l'arrière. Une telle inclinaison a pour but de suivre la limite entre la tige de chaussure et la semelle qui, de manière connue, s'abaisse de l'avant vers l'arrière au niveau de l'extrémité avant de la chaussure.
Naturellement, tout autre forme appropriée de la cale 18 convient, l'important étant que, au moins localement, la largeur maximale de la cale 18 soit sensiblement égale à l'intervalle entre les deux semelles de chaussure en position normale de ski.
De préférence, le dispositif de liaison 16 est rap5
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pelé élastiquement dans une position centrée sur la surface supérieure du monoski.
Les figures 1 à 4 schématisent les moyens de rappel élastique sous la forme de deux ressorts 25 et 26, qui sont situés dans le plan de symétrie longitudinal et vertical du monoski.
Le ressort avant 25 relie l'extrémité avant du dispositif de liaison à un point d'attache avant solidaire du monoski et le ressort arrière 26 relie l'extrémité arrière du dispositif de liaison 16 à un point d'attache situé en arrière sur le monoski, entre les deux chaussures.
D'après ce qui précédé, on comprend que l'extrémité avant de chaque chaussure est retenue vers le haut et vers l'extérieur par une fixation avant 5 ou 6, et que vers l'intérieur, elle est retenue par la cale centrale 18 du dispositif de liaison 16, qui transmet à l'autre avant de chaussure des sollicitations éventuelles vers l'intérieur.
Les figures 2 et 3 illustrent le fonctionnement de la fixation de sécurité selon l'invention.
Dans la figure 2, on suppose que les deux chaussures tendent à s'échapper latéralement, vers le bas, par exemple sous l'effet d'une sollicitation latérale de torsion.
L'avant de la chaussure 4 exerce sur la fixation avant 6 une sollicitation latérale vers l'extérieur, à laquelle la fixation 6 réagit par un pivotement, si on suppose que le seuil de déclenchement est atteint.
L'avant de la chaussure 3, quant à lui, exerce une sollicitation latérale vers l'intérieur, à laquelle est soumise la cale centrale 18, et qui est transmise à l'extrémité avant de la chaussure 4. De cette façon, la sollicitation latérale vers l'intérieur de l'avant de chaussure 3 s'ajoute à ia sollicitation latérale vers l'extérieur que la chaussure 4 exerce sur la fixation avant 6. Le dispositif de liaison 16, quant à lui, accompagne tout mouvement latéral des deux chaussures, et aussi bien la cale de liaison 18 que la plaque transversale 17. Ainsi, on améliore le glissement latéral des chaussures, en reportant le frottement entre la semelle et le ski au niveau de la surface inférieure de la plaque transversale 17 et la surface supérieure du monoski. Ce frottement est donc beaucoup mieux maîtrisé et il n'est pas sujet aux salissures, ni à l'état de surface de la semelle de chaussure.
Il faut toutefois ajouter que pour pivoter latéralement vers l'intérieur, la chaussure intérieure 3 doit vaincre l'énergie de rappel du dispositif de liaison 16. Toutefois, cette énergie est inférieure à l'énergie de rappel d'une fixation avant 5, 6. De ce fait, la chaussure 3 sera libérée plus facilement que si elle était maintenue par une fixation traditionnelle, sans dispositif de liaison.
Dans le cas de la figure 2, la libération des deux chaussures 3 et 4 s'effectue de manière sensiblement simultanée, lorsque, par suite du pivotement de ia fixation avant 6, l'aile 11 de cette fixation libère la chaussure 4, et lorsque l'avant de la chaussure 3 n'est plus maintenu verticalement vers le haut la fixation avant 5, qui n'a pas pivoté latéralement.
La figure 3 illustre un autre mode de déclenchement, selon lequel seule la chaussure 4 sollicite vers l'extérieur la fixation avant 6.
Etant donné que l'on suppose que ia chaussure 3 reste en place, son avant n'exerce sur la cale centrale 18 aucune sollicitation vers la chaussure 4.
De ce fait, le dispositif de liaison 16 reste également en place, et la chaussure 4 glisse vers l'extérieur sur la plaque transversale 17.
Le pivotement vers l'extérieur de la chaussure 4 fait que, par ailleurs, la cale centrale 18 n'est plus maintenue latéralement, du côté de la chaussure 4.
De ce fait, le maintien de la chaussure 3 vers l'intérieur n'est plus assuré, et la chaussure pourra quitter la fixation sous l'effet de sollicitations d'amplitude nettement moins importantes qu'en pratique normale du ski. En effet, pour sortir vers l'intérieur du monoski, la chaussure 3 n'a qu'à vaincre l'énergie des ressorts 25 et 26 de recentrage de la plaque ainsi que le frottement de la plaque 16 sur le monoski.
Cette énergie est très inférieure à l'énergie de rappel d'une fixation avant 5, 6. Toutefois, de préférence, cette énergie de rappel est suffisante pour permettre au chaussage, le chaussage d'une seule fixation, et le déplacement du monoski par un mouvement mixte de marche et de glisse. Une telle disposition est particulièrement avantageuse pour faciliter d'une part le chaussage du monoski qui s'effectue un pied après l'autre, et d'autre part pour permettre au skieur d'avancer dans une file d'attente de remonte-pentes avec une seule chaussure engagée sur le ski.
Dans le cas d'une chute avant, simple ou combinée, si les deux fixations arrière 8, 9 déclenchent, le dispositif de liaison n'intervient pas. Par contre, si l'une seulement des fixations arrière déclenche, l'autre chaussure (par exemple ia chaussure 3) reste retenue dans son ensemble de fixation. On retrouve une configuration semblable à ce qui a été décrit relativement à la figure 3, où la chaussure 3 n'est plus retenue vers l'intérieur que par la cale 18 et son énergie de rappel en position centrée. De ce fait, la chaussure 3 pourra être libérée plus facilement que si elle restait maintenue par des éléments traditionnels.
Eventuellement, la plaque de liaison 17 présente, au niveau de sa surface supérieure et de sa surface inférieure, tout matériau approprié de glissement et, par exemple, des plaques de polytétrafluoéthy-lène.
La figure 5 représente une variante de réalisation de la fixation de sécurité de l'invention, selon laquelle l'un des moyens de rappel élastique du dispositif de liaison dans sa position centrée est remplacé par un bras de liaison articulé à la surface du monoski.
Ainsi, le ressort 26 est remplacé par un bras 30, qui est solidarisé à la plaque de liaison 17 ou à la cale centrale 18, et qui est monté pivotant, à l'arrière, autour d'un axe 31 solidaire du monoski.
Le rappel du dispositif de liaison 16 dans sa position centrée est assuré dans ce cas par le ressort 25 situé sur l'avant.
Naturellement, une disposition inverse est possible, et ainsi que le représente la figure 6, le bras 32 est situé vers l'avant du dispositif de liaison 16, et le ressort de rappel 26 est situé à l'arrière.
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pel peut être constitué par un ressort de torsion situé au niveau de l'axe d'articulation du bras au monoski.
La figure 6 représente en plus une variante, selon laquelle les fixations avant 5 et 6, en plus de leur aile extérieure 10 et 11, présentent une petite aile intérieure 33, 34. Cette petite aile a pour fonction d'améliorer le maintien de la chaussure dans la fixation avant, du côté intérieur. Il faut toutefois souligner que l'aile intérieure 33, 34 est plus petite que l'aile extérieure 10 et 11, de façon à ne pas exercer une entrave gênante pour le pivotement de la chaussure vers l'intérieur.
La figure 7 représente une autre variante de réalisation de l'invention, selon laquelle le dispositif de liaison 16 comprend une plaque 37 et une cale centrale 38 qui s'étendent sur une grande partie de la longueur de chaque chaussure, depuis les fixations avant vers les fixations arrière.
Les figures 8 et 9 sont relatives à une autre variante, selon laquelle la plaque transversale 17 du dispositif de liaison 16 présente à chacun de ses bords extérieurs un rebord 40, 41, qui fait saillie vers le haut et qui est destiné à maintenir chaque semelle de chaussure vers l'extérieur.
De cette façon, chaque chaussure est maintenue vers l'intérieur par la cale centrale 18 et vers l'extérieur par l'un des rebord 40,41.
Ces rebords 40 et 41 modifient sensiblement le comportement de ia fixation qui a été décrit relativement à la figure 3, lorsque seulement l'une des chaussures a tendance à sortir vers l'extérieur.
Dans le cas présent, la chaussure qui pivote vers l'extérieur, par exemple la chaussure 4, entraine latéralement le dispositif de liaison 16, par l'intermédiaire de son rebord 41, ce qui provoque par ailleurs le pivotement latéral de l'autre chaussure 3 vers l'intérieur du monoski. Ainsi, la chaussure 3 se trouve également entraînée vers l'intérieur du monoski, et le déclenchement se déroule alors sensiblement de la même façon que ce qui a été décrit relativement à la figure 2.
La figure 10 représente une variante de réalisation du dispositif de liaison, et plus exactement de la cale centrale 18. Selon cette variante, la cale centrale 18 est constituée d'une partie médiane 42, qui est reliée de manière solidaire à la plaque transversale 17. De chaque côté de cette partie médiane 42, la cale centrale 18 comprend deux flasques latéraux 43 et 44, qui sont mobiles transversalement. Ce sont ces flasques qui présentent du côté extérieur les flancs latéraux 19 et 20 décrits précédemment, contre lesquels les semelles des chaussures viennent prendre appui.
Des moyens de réglage transversaux permettent de régler l'écartement des flasques 43, 44 par rapport à la partie médiane 42. Ces moyens, dans le cas de la figure 10, sont constitués par des vis 45, dont la tête est noyée dans un flasque, 43, 44, et dont la partie taraudée est engagée dans un trou fileté correspondant de la partie médiane 42.
Naturellement, tout autre moyen de réglage transversal des flasques latéraux convient.
Les figures 11 et 12 représentent deux variantes du dipsositif de liaison 16, et plus exactement de la plaque transversale 17. Selon ces variantes, les parties 48 et 49 de la plaque transversale 17, qui sont situées de part et d'autre de la cale centrale 18, présentent dans la zone centrale de la semelle de chaque chaussure une surélévation qui est orintée selon une direction longitudinale.
Ainsi, la figure 11 représente de chaque côté de la cale centrale 18, deux surfaces bombées vers le haut 50 et 51 de la plaque transversale 17, le ventre de chaque bombage se trouvant situé sensiblement dans le milieu de la semelle.
La figure 12 représente quant à elle, de chaque côté de la cale centrale 18, deux créneaux 52 et 53, qui sont dirigés longitudinalement et qui font saillie à la surface supérieure de la plaque transversale 17.
Il faut toutefois souligner que ces surélévations 50, 51 et 53 atteignent en hauteur un niveau qui est inférieur au niveau de la surface supérieure de la cale centrale 18.
Les figures 13 et 14 représentent une autre variante de la fixation de sécurité selon l'invention, et plus exactement du dispositif de liaison 16.
Selon cette variante, le dispositif de liaison comprend deux parties 55 et 56, qui, en position normale de pratique de ski, son symétriques par rapport au plan longitudinal et vertical de symétrie de monoski. Ces deux parties 55 et 56 sont juxtaposées l'une contre l'autre dans ce plan de symétrie.
Chaque partie 55, 56 présente une portion de plaque 57, 58, sur laquelle repose la semelle de chaussure. En outre, chaque partie 55 et 56 comprend une portion de cale centrale 59, 60. Vers l'extérieur, chaque plaque centrale présente une surface de contact avec la chaussure et vers l'intérieur, elle présente une surface de contact avec l'autre portion de cale centrale.
La figure 13 représente en outre chaque partie 55 et 56 du dispositif de liaison qui est prolongé vers l'arrière par unbras 64, 65 articulé par rapport à un pivot solidaire du ski. Vers l'avant, chaque partie 55 et 56 est reliée au monoski par un ressort de rappel 62, 63. Naturellement, tout autre mode de liaison des deux parties 55 et 56 au monoski convient.
Avantageusement, les surfaces de contact 67 et 68 présentent une forme de came convexe, et la zone dans laquelle elles sont en contact l'une de l'autre est sensiblement ponctuelle.
Par ailleurs, de préférence, les flancs latéraux 19 et 20 de chaque portion de cale centrale 59, 60 présentent vers l'arrière une zone biseautée 69, 70, et les deux zones biseautées 69, 70 convergent l'une vers l'autre.
La figure 14 illustre le comportement de ces cames lors d'un déclenchement latéral des deux chaussures, la chaussure 4 étant sollicité vers l'extérieur du monoski. Dans ce cas, la surface en forme de came 67, tout en exerçant une pression sur l'autre surface 68, s'engage dans cette autre surface. Sur l'arrière, la semelle de chaussure 3 vient au contact de la zone biseautée 69 de la portion de cale 67. De ce fait, la chaussure intérieure 3 pivote davantage que la chaussure extérieure 4.
Une telle disposition est avantageuse, car elle accélère la libération de la chaussure intérieure, et elle corrige le fait que la chaussure intérieure est
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dégagée seulement après le déclenchement de la chaussure extérieure.
La figure 15 représente une variante selon laquelle les bras de liaison 70 et 71 qui relient les portions de cale centrale 59, 60 au monoski sont orientés vers l'avant. De ce fait, l'arc de cercle que décrit chaque portion de cale centrale 59, 60 est centré en avant des portions de cale.
Le rappel des bras 70, 71 en position centrée est assuré par tout moyen approprié, et, par exemple, par des ressorts 72, 73, ou par des ressorts de torsion montés sur chaque axe d'articulation.
Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et on pourrait adopter d'autres mises en œuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

Claims (18)

Revendications
1. Fixation de sécurité de deux chaussures (3, 4) de ski sur un monoski (1) comprenant des premiers moyens (5, 6) de retenue antérieurs, aptes à retenir l'avant de chaque chaussure (3, 4) vers le haut et vers l'extérieur du monoski (1) et à libérer chaque avant au moins latéralement, lors d'une sollicitation excessive de l'une des chaussures (3, 4) sur ces premiers moyens (5, 6) comprenant par ailleurs des deuxièmes moyens (7, 8) de retenue de l'extrémité arrière des chaussures (3, 4), aptes à retenir l'arrière des chaussures (3, 4) et à le libérer en cas de sollicitation excessive, caractérisée par le fait qu'elle présente en outre un dispositif de liaison transversale (16) des chaussures (3, 4) comprenant:
- une plaque transversale (17) sur laquelle repose au moins la partie avant de chaque chaussure (3, 4), la dite plaque transversale (17) reposant elle-même sur la surface supérieure du monoski (1), et étant mobile sur la surface supérieure du monoski (1) au moins selon une composante de direction transversale au monoski (1),
- une cale centrale en saillie (18) montée solidairement sur la surface supérieure de la plaque transversale (17), dans son plan longitudinal et vertical médian, la dite cale centrale (18) présentant une largeur sensiblement égale à l'écartement intérieur des semelles des deux chaussures (3, 4) en position chaussée sur le monoski (1), et une hauteur au plus égale à la hauteur des semelles de chaussures (3, 4), de telle manière que chaque chaussure (3, 4) est retenue au niveau de son extrémité avant, selon une direction transversale, vers l'extérieur du monoski (1) par les premiers moyens (5, 6) de retenue, et vers l'intérieur par la dite cale centrale (18) qui transmet par ailleurs à l'autre avant de chaussure (3, 4) les sollicitations transversales vers l'intérieur.
2. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les premiers moyens (5, 6) de retenue comprennent pour chaque avant de chaussure (3, 4) des moyens de retenue verticale et des moyens de retenue latérale vers l'extérieur (10, 11), la retenue latérale vers l'intérieur étant assurée par la cale centrale (18) du dispositif de liaison (16).
3. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaque transversale (17) mobile s'étend sous la partie avant de semelle de chaque chaussure (3,4).
4. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaque transversale (17) mobile s'étend de l'avant jusqu'à la partie arrière de la semelle de chaque chaussure (3,4).
5. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que des moyens élastiques de rappel (25, 26) rapellent élastiquement le dispositif de liaison (16) en position centrée sur le monoski
(1).
6. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le dispositif de liaison (16) est prolongé vers l'arrière par au moins un bras (30) monté pivotant par rapport à un axe (31) solidaire du monoski (1).
7. Fixation de sécurité selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la plaque transversale (17) du dispositif de liaison (16) est prolongée vers l'avant par un bras (32) monté pivotant par rapport à un axe solidaire du monoski (1).
8. Fixation de sécurité selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le dispositif de liaison (16) élastique est rappelé élastiquement par un dispositif élastique (25) situé entre la partie avant de la plaque transversale (17) et le monoski (1).
9. Fixation de sécurité selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le dispositif de liaison
(16) est rappelé élastiquement par un dispositif élastique (26) situé entre la partie arrière de la plaque transversale (17) et le monoski (1).
10. Fixation de sécurité selon la revendication 5, caractérisée par le fait que l'intensité de rappel des moyens élastique est déterminée de façon à permettre le déplacement du monoski (1) avec une seule chaussure (3, 4) chaussée, pour un mouvement mixte de marche et de glisse.
11. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaque transversale
(17) présente au niveau de chacun de ses bords latéraux un rebord longitudinal (40, 41) de hauteur au plus égale à l'épaisseur de la semelle de chaussure (3,4) à ce niveau.
12. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la cale centrale (18) est constituée de deux flasques latéraux (43, 44) qui sont montés mobiles sur la plaque transversale (17) selon une direction transversale, et que des moyens de réglage transversaux (45) permettent de régler leur écartement.
13. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la cale centrale (18) présente dans une direction longitudinale une épaisseur décroissante de l'avant vers l'arrière.
14. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaque transversale
(17) présente de chaque côté de la cale centrale
(18), sous la partie centrale de la semelle de chaque chaussure (3, 4) une surélévation (52, 53) dirigée selon une direction longitudinale.
15. Fixation de sécurité selon la revendication 14, caractérisée par le fait que la plaque transversale (17) est bombée (50, 51) de chaque côté de la cale
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centrale (18), dans la zone centrale de chaque chaussure (3,4) selon une direction longitudinale.
16. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif de liaison (16) est en deux parties (55, 56) symétriques par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie du monoski, qui son juxtaposées dans le dit plan, chaque partie (55, 56) comprenant une portion (57, 58) de plaque transversale (17) pour supporter au moins une partie de la semelle d'une chaussure (3, 4), et une portion (60, 61) de cale centrale (18) contre laquelle la semelle de la dite chaussure (3, 4) prend appui transversalement vers l'intérieur du monoski (1).
17. Fixation de sécurité selon la revendication 16, caractérisée par le fait que chaque partie (55, 56) du dispositif de liaison (16) est reliée au monoski (1) par un bras (64, 65) monté pivotant par rapport à un axe solidaire du monoski (1), et que les deux axes de pivot sont symétriques par rapport au plan longitudinal et vertical du monoski (1).
18. Fixation de sécurité selon la revendication 16, caractérisée par le fait que les surfaces de contact (67, 68) des deux parties (55, 56) du dispositif de liaison (16), au niveau du plan de symétrie longitudinal et vertical du monoski (1), présentent en vue de dessus une forme de came convexe.
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