FR2583296A1 - Ski, notamment a usage de ski alpin - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN SKI, NOTAMMENT A USAGE DE SKI ALPIN. LA FACE SUPERIEURE DU SKI 1 PRESENTE, EN CREUX, DES MOYENS 11 FORMANT LOGEMENT, BORDES PAR DES ZONES CONTINUES 4A DE CETTE FACE SUPERIEURE, RESPECTIVEMENT DE PART ET D'AUTRE SUIVANT UNE DIRECTION TRANSVERSALE PAR RAPPORT AU PLAN LONGITUDINAL MEDIAN DU SKI; DANS CES MOYENS 11 FORMANT LOGEMENT SONT PLACES, AU MOINS POUR L'ESSENTIEL, EN RETRAIT PAR RAPPORT A LA FACE SUPERIEURE DU SKI, LES MOYENS 23, 24 DE MONTAGE ET, EVENTUELLEMENT, DE REGLAGE DES PORTEES ANTERIEURE 15 ET POSTERIEURE 16 D'APPUI POUR UNE CHAUSSURE 14 EN POSITION DE CHAUSSAGE, DE LA BUTEE AVANT 19 ET DE LA TALONNIERE 21 DESTINEES A RETENIR CETTE CHAUSSURE EN POSITION DE CHAUSSAGE, ET DE L'EVENTUEL FREIN DE SKI 47. CES MOYENS DE MONTAGE ET, EVENTUELLEMENT, DE REGLAGE SONT AINSI PLACES A L'ABRI DE LA NEIGE.

Description

La présente invention concerne un ski, notamment à usage de ski alpin.

On sait que, de façon traditionnelle, un tel ski présente une face supérieure longitudinale, plate, sur laquelle sont rapportés divers organes destinés à recevoir et immobiliser provisairement une chaussure par rapport au ski, lors de l'utilisation de celuici.

Plus précisément, sur la face supérieure du ski sont montées, généralement par vissage de plaques de base re.spectives, une butée avant et une talonnière destinées- a immobiliser provisoirement par rapport au ski. resyzectivement une zone d'extrémité antérieure et une zone d'extrémité postérieure d'une chaussure occupant par rapport au ski une position prédéterminée de chaussage, dans laquelle cette chaussure prend appui indirectement sur la face supérieure du ski ; cet appui est assuré localement par des portées antérieure et postérieure également rapportées sur la face supérieure du ski par l'intermédiaire de moyens de montage appropriés, lesquelles portées forment une saillie audessus de la face supérieure du ski de façon à empêcher un contact de la chaussure avec le ski ; en effet, dans un but de sécurité, la butée avant et la talonnière sont conçues notamment pour autoriser un dégagement latéral de la chaussure par rapport au ski en cas de chute avec torsion de la jambe du skieur et, pour faciliter un tel dégagement, on cherche à réduire à un minimum les frottements pouvant s'opposer à un tel dégagement ; à cet effet, en outre, la portée antérieure est généralement définie par une face supé rieure d'une plaquette d'un matériau glissant, tel que du polytétrafluoréthylène, encastrée dans une plaque de base elle-même vissée sur la face supérieure du ski.

Généralement, des moyens de freinage destinée 8 empêcher la progression du ski lorsqu'il est déchaussé sont également rapportés, par des moyens de montage appropriés, sur la face supérieure du ski.

De façon générale, dans une conception tra ditionnelle de ski, notamment à usage de ski alpin, le montage des différents organes rapportés sur le ski suppose la présence, en saillie sur la face supérieure de celui-ci, de moyens de montage tels que des plaques de base vissées ; cette saillie que les moyens de montage forment par rapport à la face supérieure du ski, en supplément de la saillie nécessairement formée par les organes rapportés précités, présente l'inconvénient de nuire à l'aérodY}Ldsme du ski, de surélever la semelle et d'offrir une prise accrue a la neige, qui peut venir s'accumu- ler entre la face supérieure du ski, d'une part, les organes rapportés et la chaussure d'autre part, au risque de nuire au fonctionnement de la butée avant et de la talonnière etaux possibilitésde glissement de la chaussure sur les portées d'appui en cas de chute avec torsion de la jambe du skieur,. c'est-b-dire de nuire à la sécurité d'utilisation du ski.

En outre, des quantités non négligeables de neige peuvent ainsi s'accumuler sur le ski, et entraver de ce fait la dynamique de celui-ci.

Enfin, les oraanes rapportés sur le ski dépassent en totalité de sa face supérieure et sont donc exposés aux chocs.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un ski, notamment à usage de ski alpin, présentant une face supérieure longitudinale, approximativement plate, et comportant des organes rapportés pour
- définir des portées antérieure et postérieure d'appui localisé, vers la face supérieure du ski, respectivement pour une zone d'extrémité antérieure et pour une zone d'extrémité postérieure d'une chaussure occupant par rapport au ski une position prédéterminée de chaussage, lesdites portées étant placées en saillie au-dessus de la face supérieure du ski de façon à empêcher un contact de la chaussure avec le ski,
- immobiliser provisoirement par rapport au ski une chaussure occupant ladite position de chaussage,
lesdits organes rapportés présentant des moyens de montage sur le ski, ledit ski étant caractérisé en ce qu'il présente, en creux par rapport à ladite face supérieure, des moyens formant logement bordés, respectivement de part et d'autre suivant une directionftransversale, par des zones continues de ladite face supérieure et en ce que les moyens de montage sont, au moins pour l'essentiel, placés en retrait par rapport à la face supérieure du ski et logés dans lesdits moyens formant logement
Ainsi, en escamotant par rapport à la face supérieure du ski les moyens de montage des différents organes rapportés sur celui-ci, et en conservant des zones continues de la face supérieure du ski de part et a'autre des moyens de montage ainsi escamotés, on place ces derniers à l'abri de la neige et des chocs ; en outre, on peut ainsi réduire la saillie formée, sur la face supérieure du ski, par les organes rapportés des tinés à définir les portées antérieure et postérieure d'appui localisé, au strict minimum nécessaire pour empêcher tout contact entre la chaussure et cette face ; la saillie formée, au-dessus de la face supérieure du ski, par les autres organes rapportés sur celui-ci, tels que la butée avant, la talonnière et les organes de freinage éventuels, peut être réduite d'autant et c'est en fait l'ensemble. du ski et des organes rapportés sur celui-ci qui offre une prise moindre notamment à la neige.

On remarquera que des flancs des moyens de logement, en creux dans la face supérieure du ski, peuvent servir d'appui pour des flancs des moyens de montage des différents organes rapportés sur celui-ci, et donc renforcer la tenue des vis de montage dans le ski.

On peut prévoir selon l'invention des logements mutuellement dissociés pour des moyens de montage mutuellement dissociés, correspondant à des organes rapportés eux-mêmes mutuellement dissociés, ou bien un logement unique pour l'ensemble des moyens de montage, par exemple sous la forme d'une rainure longitudinale continue aménagée en creux dans la face supérieure du ski et bordée par des zones continues de cette face supérieure, respectivement de part et d'autre suivant une direction transversale.

Lorsque, comme il est connu en soi, la portée antérieure est définie par une face supérieure d'une plaquette d'un matériau glissant, fixée sur une plaque de base constituant des moyens de montage de la plaquette sur le ski, la présente invention offre
un avantage supplémentaire en ce qu'il est possible, en plaçant les moyens de montage de la plaquette à l'intérieur des moyens formant logement comme le préconise la présente invention, de prévoir que la face supérieure de la plaquette présente au moins une zone qui traverse un prolongement virtuel de la face supérieure du ski, obliquement par rapport à ce prolongement virtuel, de telle sorte que la face supérieure de la plaquette présénte une zone supérieure, définissant ladite portée antérieure,et au moins une zone inférieure respectivement en dehors des moyens formant logement et dans ces derniers ; ainsi, on place à l'abri, à l'intérieur des moyens formant logement, la limite inférieure ou les limites inférieures de la plaquette, ce qui réduit les risques d'accrochage et d'arrachement de celle-ci par la chaussure au chaussage ou au déchaussage ; en particulier, la face supérieure de la plaquette peut être bombée et présenter deux zones inférieures mutuellement espacées suivant une direction longitudinale et placées dans les moyens formant logement, et une zone supérieure située entre ces deux zones inférieures et en saillie par rapport à la face supérieure du ski, hors des moyens formant logement, pour définir la portée antérieure d'appui ; dans un tel cas, si la chaussure vient à s'appuyer sur le ski en avant ou en arrière de la Plaauette lors du chaussage ou du déchaussage, les risques d'arrachement de la plaquette de ce fait sont considérablement réduits.

En outre, dans le cas fréquent où des moyens de montage de l'un au moins des organes rapportés, par exemple la talonnière ou les éventuels moyens de freinage, comportent des moyens de réglage de la position.

de cet organe par rapport au ski, notamment suivant une direction longitudinale, ces moyens de réglage peuvent également être avantageusement placés, au moins pour l'essentiel, en retrait par rapport à la face supérieure du ski, dans les moyens formant logement, ce qui abrite également ces moyens de réglage.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à des exemples non limitatifs de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- La figure 1 montre une vue en perspective d'un ski selon l'invention, démuni de tout organe rapporté pour définir des portées antérieure et postérieure d'appui localisé pour une chaussure, immobiliser provisoirement une telle chaussure dans une position de chaussage, et provoquer un freinage du ski lorsque celui-ci est déchaussé.

- La figure 2 montre une vue du ski de la figure 1, en coupe par un plan longitudinal, vertical, médian de ce ski.

- La figure 3 montre, en une coupe partielle suivant le plan longitudinal médian précité, et à une échelle supérieure à celle de la figure 2, un détail d'une zone centrale du ski alors muni d'organes rapportés pour définir des portées antérieure et postérieure d'appui localisé pour une chaussure, immobiliser provisoirement une telle chaussure occupant une position de chaussage, et provoquer un freinage du ski lorsqu'il est déchaussé.

- Les figures 4 et 5 montrent deux variantes de réalisation de la portée antérieure d'appui localisé pour la chaussure, en des vues analogues à celles de la figure 3 mais agrandies.

- La figure 6 illustre, en une vue partielle, en perspective, le montage des organes de freinage sur le ski.

Sur ces différentes figures, un ski 1 selon l'invention est illustré dans une position normale d'utilisation sur un plan supposé horizontal, et c'est en référence à une telle position, et à un sens normal de marche avant 2, que s'entendent toutes les références de position qui apparaissent par la suite, de même que dans ce qui précède.; naturellement, ces références ne devront être interprétées que comme une indication du positionnement relatif des parties concernées du ski décrit.

Le ski 1 présente une forme générale connue en elle-même, symétrique par rapport à un plan longitudinal médian, vertical, constituant le plan de coupe des figures 2 à 5 ; notamment, le ski 1 est déli mité par une face inférieure 3 approximativement plate, une face supérieure 4 également approximativement plate, et une face de chant 5 ; les faces 3 et 4 sont bombées vers le haut dans une zone centrale 6, située approximativement à mi-longueur du ski, et leur incurvation est telle que le ski soit plus épais, entre-elles, dans cette zone 6 et s'amincisse. progressivement vers son extrémité antérieure 7 ou spatule et vers son ex trémité postérieure 8 ; on a illustré par un trait mixte 9, à la figure 1, la trace du plan longitudinal médian vertical, formant plan de symétrie pour le ski, sur la face supérieure 4 de celui-ci.

Dans son mode de réalisation illustré, le ski selon l'invention 1 présente, en creux par rapport à la face supérieure 4, sur la majeure partie de la longueur du ski, une rainure longitudinale, continue 10 bordée par des zones continues 4a et 4b de la face supérieure 4, respectivement de part et d'autre de la rainure 10 suivant une direction transversale, c'està-dire perpendiculaire au plan longitudinal médian précité.

La rainure 10 est par exemple délimitée par une face de fond 11, tournée vers le haut et parallèle à la face 3 de telle sorte que la rainure 10 présente, entre sa face de fond 11 et un prolongement virtuel de la face 4 du ski entre les zones 4a et 4b de celle-ci, une profondeur p maximale dans la zone centrale 6 et s'amenuisant de façon continue à partir de cette zone 6, respectivement de part et d'autre de celle-ci, suivant une direction longitudinale, c'est-à-dire respectivement vers la spatule 7 et vers l'extrémité postérieure 8 du ski ; par ailleurs, la rainure 10 est délimitée par deux faces de flanc 12, 13 par exemple planes, parallèles entre elles et parallèles au plan longitu dinal médian du ski, ces deux faces de flanc 12, 13 tournées l'une vers l'autre raccordant la face de fond 11 de la rainure 10 respectivement à la zone 4a et à la zone 4b de la face 4 ; la profondeur p de la rainure 10 s'amenuisant respectivement vers la spatule 7etversl'extrémité postérieure 8 du ski, jusqu'à s'annuler, la face de fond 11 de la rainure 10 de même que les zones 4a et 4b de la face 4 du ski se raccordent au reste de cette face 4 entre la zone centrale 6 du ski et les deux extrémités 7 et 8 de celui-ci, de façon continue.

Comme il ressort de l'examen de la figure 3, où l'on a illustré en détail la zone centrale 6 du ski, la partie de la rainure 10 correspondant à cette zone centrale constitue un logement pour les moyens de montage des différents organes rapportés sur le ski, dans le cas de la présente invention, pour recevoir et immobiliser provisoirement une chaussure et provo quer un freinage du ski en cas de déchaussaqe.

Plus précisément, dans la zone centrale 6 du ski, la rainure 10 sert au montage d'une portée antérieure 15 et d'une portée postérieure 16 destinées à fournir localement un appui vers le bas, c'est-à-dire vers la face supérieure 4 du ski alors limitée à ses zones 4a et 4b, à une chaussure 14 tout en maintenant celle-ci écartée vers le haut vis-à-vis des tronçons 4a et 4b afin d'éviter tout contact entre la chaussure et le ski, notamment dans une position de chaussage dans laquelle la chaussure 14 repose par une zone d'extrémité antérieure de semelle 17 sur la portée d'appui 15 et par une zone d'extrémité postérieure de semelle 18 sur là portée 16 ; la rainure 10 sert en outre au montage, sur le ski 1, d'une butée avant 19 placée immédiatement en avant de la portée d'appui antérieure 15 et destinée à immobiliser une zone d'extrémité antérieure 20 d'une chaussure 14 occupant la position de chaussage, tout en offrant une possibilité de dégagement de cette zone 20 suivant une direction transversale, avec glissement de la zone 17 de la chaussure sur la portée antérieure 15, en cas de sollicitation excessive de cette butée avant 19 par la zone 20 de la chaussure suivant une telle direction transversale ; la rainure 10 sert également au montage, en arrière de la portée d'appui postérieure 16, d'une talonnière 21 destinée à immobiliser par rapport au ski une zone d'extrémité postérieure 22 de la chaussure 14 en position de chaussage ou, sur intervention volontaire du skieur, de libérer cette zone 22 pour autoriser le déchaussage par un mouvement de levée de cette zone 22 par rapport au ski avec pivotement de la chaussure sur la portée antérieure 15, ou un chaussage par mouvement de descente de la zone 22 vers le ski, également accompagné d'une telle rotation de la chaussure sur la portée antérieure 15.

L'Hamme du métier comprendra que les structures respec- tives de la butée avant 19 et de la talannière 21 ne scit pas caractéristiques de la présente invention et que, bien connues, elles ne nécessitent pas une description détaillée.

Comme est est connu en soi, la portée antérieure 15 et la butée avant 19 sont montées sur le ski par des moyens de montage communs 23, de même que la talonnière 21 et la portée postérieure d'appui 16 sont montées par l'intermédiaire de moyens de montage communs 24.

Plus précisément, la portée antérieure 15 est définie par une face supérieure 25 d'une plaquette 26 d'un matériau glissant tel que du polytétrafluoréthylène, encastrée dans une plaque de base 27 solidarisée avec le ski par vissage comme on l'a schématisé en 28 ; conformément à la présente invention, la plaque de base 27 est dans le cas de son mode de réalisation illustré à la figure 3, intégralement logée à l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de celle-ci ; au moyen des mêmes vis que la plaque de base 27 est solidarisée avec le ski une plaque de base 29 de la butée avant 19, laquelle plaque de base 29 est également intégralement escamotée à l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face supérieure 4 du ski entre les zones 4a et 4b de cette face.

Par contre, pour former la portée antérieure d'appui 15, la face supérieure 25 de la plaquette 26 forme une saillie au-dessus d'un tel prolongement virtuel, hors de la rainure 10 ; plus précisément, dans l'exemple illustré à la figure 3, cette face 25, définie par des génératrices perpendiculaires au plan longitudinal médian du ski, présente une forme bombée vers le haut, de façon à définir la portée 15 par une zone supérieure 30 placée à un niveau supérieur à celui des zones 4a et 4b de la face supérieure 4 du ski, et, en s'infléchissant vers le bas respectivement de part et d'autre de cette zone supérieure 30, traverser obliquement le prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b par des zones intermédiaires 31 et 32 et présenter ainsi en retrait vers l'intérieur de la rainure 10 par rapport au prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b des zones inférieures 33, 34, situées respectivement en avant et en arrière de la zone 30 et constituant des limites, respectivement vers l'avant et vers l'arrière, pour la face supérieure 25 de la plaquette 26 ; ainsi, ces limites sont à l'abri de tout contact avec une chaussure.

On remarquera que, pour donner un maximum d'assise à la zone d'extrémité antérieure 17 de la chaussure 14, la portée 15 présente des dimensions aussi importantes que possible perpendiculairement au plan longitudinal médian du ski ; ces dimensions, auxquelles correspond approximativement la distance séparant les faces de flanc 12 et 13 de la rainure 10 perpendiculairt ment au plan longitudinal médian du ski, sont néanmoins limitée de telle sorte qu'il reste entre les faces 12 et 13, d'une part, et les faces de chant 5 du ski, d'autre part, une quantité de matière suffisante pour assurer la résistance mécanique requise.

On peut également prévoir d'autres modes de réalisation de la portée antérieure, comme le montrent, à titre d'exemple non limitatif, les figures 4 et 5.

Dans la mesure où seule la forme de la plaquette en matériau glissant matérialisant également dans ces deux cas la portée antérieure d'appui et seule la forme de la plaque de base par l'intermédiaire de laquelle cette plaquette est solidarisée avec le ski sont modifiées par rapport à ce qui est illustré notamment à la figure 3, on retrouve à l'identique, aux figures 4 et 5, les éléments référencés 1, 2, 3, 4a, 6, 10, 11, 12, 14, 19 les éléments portant respectivement ces références à la figure 3 ; par contre, on a illustré à la figure 4 la réalisation d'une portée antérieure 15a d'appui pour une zone antérieure 17a de la chaussure 14 sous la forme d'une face supérieure 25a d'une plaquette 26a en matériau glissant, solidarisée avec le fond 11 de la rainure 10 par l'intermédiaire d'une plaque de base 27a dans laquelle cette plaquette 26a est encastrée, alors qu'une face supérieure 25b d'une plaquette en matériau glissant 26b encastrée dans une plaque de base 27b solidarisée avec le fond 11 de la rainure 10 constitue une telle portée antérieure 15b pour une zone d'extrémité antérieure 17b de la chaussure 14 dans le cas de la figure 5.

Dans le cas de l'une ou l'autre de ces figures 4 et 5, la face supérieure 25a ou 25b de la plaquette 26b ou 26b est plane, perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski, et orientée obliquement par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 du ski entre les zones 4a et 4b de celle-ci, de façon à traverser un tel prolongement virtuel par une zone, respectivement 32a ou 31b, intermédiaire entre une zone inférieure, respectivement 34a ou 33b, située en retrait par rapport au prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b, à l'intérieur de la rainure 10, et une zone supérieure, respectivement 30a ou 30b, définissant la portée antérieure d'appui 25a ou 25b, en saillie au-dessus du prolongement virtuel de la face 4 entre ses zones 4a et 4b, en dehors de la rainure 10 ; dans le cas du mode de réalisation illustré à la figure 4, la zone supérieure 30a de la face supérieure 25a de la plaquette 26a est placée en avant de la zone inférieure 34a de cette face supérieure 25a et se termine vers l'avant par un bord 33a de liaison entre la face supérieure 25a de la plaquette 26a et un chant de celle-ci, et la plaquette 27a forme une saillie étroitement localisée hors de la rainure 10, au-dessus du prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de oelle-ci, imnédiatement en avant du bord 33a de façon à jouxter celui-ci par une facette 35 sur laquelle la chaussure peut éventuellement prendre appui, au lieu de prendre appui sur le bord 33a de la face 25a de la plaquette 26a, lorsque, lors d'un chaussage ou d'un déchaussage volontaire, c'est-à-dire mettant en oeuvre un mouvement vertical de la zone d'extrémité postérieure 18 de la chaussure 14 par rapport au ski grâce à un positionnement approprié de la talonnière 21, la chaussure 14 occupe une position basculée vers l'avant, par rapport au ski, en comparaison avec la position de chaussage ; la zone inférieure 34a de la face supérieure 25a de la plaquette 26a est quant à elle limitée vers l'arrière par une arête 36 de liaison avec le chant de la plaquette 26a, et cette arête 36 est également protégée d'une action de la chaussure lors du chaussage ou du déchaussage du fait que, comme la zone inférieure 34a, elle est logée à l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de celle-ci ; à l'inverse, dans le cas du mode de réalisation illustré à la figure 5, c'est la zone inférieure 33b de la face supérieure 25b de la plaquette 26b qui est placée en avant de la zone supérieure 30b de cette face supérieure 25b de façon à placer un bord 37 de liaison de cette zone 33b avec un chant de la plaquette en retrait vers l'intérieur de la rainure 10 par rapport au prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de celle-ci, alors que la zone 30b se termine vers l'arrière par un bord 34b de liaison avec le chant de la plaquette 26b, lequel bord est placé en saillie hors de la nervure 10, au-dessus du prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b ; afin de protéger ce bord 34b, la plaque de base 27b par ailleurs intégralement logée à l'intérieur de la rainure 10 présente immédiatement en arrière du bord 34b une zone étroitement localisée en saillie hors de la rainure 10, au-dessus du prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b, et cette zone en saillie localisée jouxte vers l'arrière le bord 34b de la plaquette 26b par une facette 38 qui, si l'utilisateur vient placer la chaussure en arrière de la plaquette 26b lors du chaussage, protège le bord 34b de cette plaquette à l'encontre d'un arrachement par la chaussure lorsque le skieur ramène ensuite cette chaussure vers l'avant.

Naturellement, bien que l'on vienne de décrire trois modes de réalisation d'un ski selon l'invention dans lesquels la plaque de base 27, 27a, 27b de la plaquette définissant la portée antérieure et la plaque de base 29 de la butée avant 19 sont mutuellement superposées et assemblées par les mêmes moyens 28 au ski 1, on pourrait également prévoir une dissociation des moyens de montage de cette portée antérieure et de cette butée avant, sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.

De même, bien que l'on décrive par la suite des moyens de montage 24 communs à la talonnière 21 et
à la portée arrière 16, ces moyens pourraient également être dissociés sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

Dans l'exemple de mise en oeuvre de l'in- vention illustré à la figure 3, les moyens de montage 24 communs à la talonnière 21 et à la portée postérieure 16 comportent des moyens de réglage de la position longitudinale de cette talonnière et de cette portée par rapport au ski et, avantageusement, ces moyens sont au moins pour l'essentiel logés à l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de celle-ci.

Plus précisément, dans le cas de ce mode de réalisation et comme le montre également la figure 6, une glissière longitudinale 39, présentant une section transversale en C, est placée intégralement à l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b, et solidarisée avec le ski par exemple par vissage case on l'a schmatisé en 40 la glissière 39 présente des parois latérales extanes au flancs au contact des faces de flanc 12, 13, ce qui ailiore la retenue latérale de ladite glissière sur le ski par rapport aux constructions antérieures remues.

Sur la glissière 39 est monté à coulissement lanaitudinal un chariot 41 également logé intégralement & b l'intérieur de la rainure 10, en retrait par rapport à un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b de celle-ci, et ce chariot porte lui-même, par l'intermédiaire de moyens connus, la talonnière 21 qui forme ainsi saillie hors de la rainure 10, au-dessus du prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b ; vers l'avant, le chariot 41 porte de façon solidaire une pièce 42 montée à oeulissement longitudinal et guidée dans la rainure 10 par contact avec les faces 11, 12, 13 de celle-ci, cette pièce 42 présentant vers l'arrière une partie en forme de patte 43 solidarisée par exemple par clavetage avec le chariot 41 de telle sorte que la pièce 42 et ce chariot 41 puissent se déplacer comme un tout solidaire, longitudinalement, par rapport au ski ; un tel déplacement peut être provoqué à volonté, dans un but de réglage de la position longitudinale de la talonnière 21 et de la pièce 42 par rapport au ski, par tout moyen approprié logé et intervenant entre le chariot 41 et la glissière 39, c'est-à-dire placé comme ces derniers en retrait à l'intérieur de la rainure 10, éventuellement à l'exception de moyens d'actionnement 44 schématisés sous la forme d'une vis à la figure 3.

La pièce 42 présente vers le haut une face supérieure 45 définie par des génératrices perpendiculaires au plan longitudinal médian du ski et bombée vers le haut, pour définir la portée postérieure 16 dont on remarquera qu'elle forme au-dessus d'un prolongement virtuel de la face 4 entre les zones 4a et 4b une saillie supérieure d'une valeur de l'ordre de quelques millimètres à celle que forme la portée antérieure 15 de telle sorte que, en position de chaus sage et comme il est illustré b la figure 3, la chaussure 14 soit inclinée, d'une valeur de l'ordre de quelques degrés, vers l'avant et vers le bas par rapport aux zones 4a et 4b de la face 4 et au prolongement virtuel de cette dernière entre ces zones 4a et 4b.

Outre qu'elle définit ainsi la portée postérieure 16, la pièce 42 porte un frein 47 de type connu, qu'elle guide à la rotation par rapport à elle, c'està-dire également par rapport au ski 1, autour d'un axe 46 fixe par rapport à cette pièce 42 et transversal, c'est-à-dire perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski ; on remarquera que du fait de la solidarité de la pièce 42 avec le chariot 41, le réglage longitudinal de la talonnière 21 grâce aux moyens 44 s'accompagne d'un tel réglage à la fois de la portée postérieure 16 et du frein 47.

Le type de frein 47 ainsi monté sur le ski par l'intermédiaire de la pièce 42 n'est pas carac-.

téristique de l'invention, et le frein 47 qui va être décrit à présent ne constitue qu'un exemple non limitatif.

Le frein 47 illustré est essentiellement formé par pliage d'une tigre métallique 48, de section circulaire, présentant une élasticité telle qu'telle forme ressort ; si l'on se réfère à une position privilégiée, illustrée à la figure 6, vers laquelle le frein 47 est ramené élastiquement, sous l'action de moyens de rappel non représentés et par exemple constitués par des ressorts en épingle agissant entre la tige 48 et la pièce 42 autour de l'axe 46, de façon à occuper cette position dès lors que le ski est déchaussé pour provoquer un freinage de celui-ci, la tige 48 présente ainsi, du fait de son pliage
- un tronçon central rectiligne 49 sécant du plan lon- gitudinal médian du ski et symétrique par rapport à ce plan, lequel tronçon central 49 présente un axe 50 parallèle à l'axe 46 et décalé vers l'avant et vers le haut par rapport à celui-ci ; le tronçon 49 porte, avec possibilité de rotation relative libre autour de l'axe 50, un galet 51 délimité, dans le sens d'un éloignement radial par rapport à l'axe 50, par une face périphérique extérieure 52 cylindrique de révolution autour de cet axe 50 et constituant une pédale d'actionnement du frein ; placée en saillie au-dessus d'un plan virtuel 64 passant par les portées antérieure 15 et postérieure 16 lorsque le ski est déchaussé.(figure 6), la face 52 du galet 51 gagne pendant l'opération de chaussage, en roulant sous la chaussure 14 et par pivotement du tronçon 49 vers l'avant et vers le-bas autour de l'axe 46 par rapport à la pièce 42, une position dans laquelle elle est tangente à ce plan 64, sous celui-ci, entre les portées 15 et 16, et qu'elle conserve tant que le ski est chaussé (figure 3) en effet, avec le plan 64 se confond alors un plan 65 définissant une enveloppe inférieure de semelle de la chaussure
- deux tronçons latéraux 53 et 54 situés suivant un même plan moyen défini par les axes 50 et 46, et disposés symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan longitudinal médian du ski ; ces deux tronçons 53 et 54, dont chacun se raccorde à une extrémité respective du tronçon 49, d'un côté respectif du plan longitudinal médian du ski, s'étendent à partir de cette extrémité respective vers l'arrière et vers le bas jusqu'd l'axe 46 ; à proximité de ce dernier, les tronons 53 et 54 pénètrent par une extrémité. inférieure dans un évidement 55 que la pièce 42 présente au moins vers 1 'avant et vers le haut, en creux par rapport à sa face supérieure 45 définissant la portée 16, et qui communique b cette pièce 42 une section en U lorsqu'elle est vue en coupe par un plan horizontal ;;
- deux tronçons 56 et 57 rectilignes, symétriques l'un de l'autre par rapport au plan longitudinal médian du ski et s'étendant, respectivement à partir de l'extrémité inférieure du tronçon 53 et à partir de l'extrémité inférieure du tronçon 54, dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan longitudinal médian ; ces tronçons 56 et 57 traversent la pièce 42 suivant l'axe 46 respectivement de part et d'autre du logement 55, via des passages tels que 58 aménagés dans cette pièce 42 de façon à assurer un guidage de la tige 48 à la rotation autour de l'axe 46 par rapport à la pièce 42 ; les tronçons 56 et 57 peuvent être rigoureusement alignés suivant l'axe 46 comme il est illustré, auquel cas les passages tels que 58 peuvent présenter une forme cylindrique de révolution autour de cet axe avec un diamètre aussi voisin que possible de celui de la tigre 48 ; les tronçons 56 et 57 peuvent également présenter une obliquité de l'ordre de quelques degrès par rapport à l'axe 46, et coopérer avec des passages 58 présentant une conformationen came telle qu'ils provoquent, lors du passage du frein 47 de la position illustrée à la figure 6 à la position illustrée à la figure 3, une torsion élastique de la. tire 48 comme il est connu en soi ;;
- deux tronçons rectilignes 59, 60, situés symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan longitudinal médian du ski et suivant un même plan qui inclut l'axe 46 et peut être confondu avec le plan des axes 46 et 50 ou, comme il est illustré, peut former un angle de l'ordre de quelques degrés avec ce plan de telle sorte que, à partir des tronçons 56 et 57 auxquels ils se raccordent respectivement, à l'opposé du raccordement de ces tronçons 56 et 57 respectivement avec le tronçon 53 et avec le tronçon 54, les tronçons 59 et 60 soient orientés vers l'arrière et vers le bas, en divergeant mutuellement vers le bas ; de façon connue en soi, chacun des tronçons 59 et 60 porte de façon solidaire, à l'opposé de son raccordement avec le tronçon 56 ou 57, respectivement, c'est-à-dire à son extrémité inférieure, un capuchon tel que 61 formant saillie sous un prolongement virtuel de la face inférieure 3 du ski pour freiner ce dernier en pénétrant dans la neige en position de déchaussage (figure 6) ; par contre, en position de chaussage, les tronçons 59 et 60 du fil 48 et les capuchons tels que 61 sont escamotés vers le haut par rapport à ce prolongement virtuel de la face inférieure 3 du ski, par exemple dans une position approximativement horizontale au niveau de l'axe 46, de façon à ne pas entraver la progression du ski dans la neige y compris lors de prises due carre (figure 3) ; une obliquité des tronçons 56 et 57 par rapport à l'axe 46 et une conformation des passages tels que 58 en came permettent d'accompagner le passage de la position de déchaussage ou position de freinage à la position de chaussage d'une réduction de la divergence des tronçons 59 et 60 de telle sorte que ces derniers, en position de chaussage, forment une saillie aussi réduite que possible par rapport au chant 5 du ski l'Homme du métier sait comment conformer la titre 48 et les passages tels que 58 à cet effet.

Conformément à un mode de mise en oeuvre particulièrement avantageux de la présente invention et comme il est illustré aux figures 3 et 6, l'axe 46 est de préférence situé à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs du fond 11 de la rainure 10 et des zones 4a et 4D de la face supérieure 4 du ski, ce qui permet de réduire la valeur de la saillie que la portée postérieure 16 forme par rapport aux zones 4a et 4b de la face supérieure 4 du ski, et de protéger à l'intérieur de la rainure 10 les passages tels que 58 assurant le guidage des tronçons 56 et 57 de la tiqe 48 à la rotation autour de l'axe 46 par rapport à la pièce 45 ; les tronçons 59 et 60 de la tige 48 de même que les bêches telles que 61 devant être cependant placés en regard du chant tel que 5 du ski, les tronçons 56 et 57 traversent celui-ci via les trous de passage 62 et 63, respectivement, aménagés dans le ski 1 transversalement par rapport au plan longitudinal médian de celui-ci, entre les niveaux respectifs du fond 11 de la rainure 10 et des zones 4a et 4b de la face supérieure 4 du ski, lesquels trous de passage 62 et 63 débouchent ainsi d'une part dans la rainure 10 et d'autre part dans le chant 5 du ski ; chacun des trous de passage 62 et 63 présente la forme d'une lumière allongée suivant une direction longitudinale afin d'autoriser le réglage de la position longitudinale du frein 47 conjointement avec celui de la position longitudinale de la portée postérieure 16 et de la talonnière 21, ainsi qu'un éventuel mouvement de translation des tronçons 56 et 57 dans leur zone traversant le ski 1 lorsque, comme on l'a dit plus haut, ces tronçons 56 et 57 présentent une obliquité par rapport à l'axe 46 et que les passages tels que 58 sont conformés en came lorsque des moyens sont prévus, de façon non représentée mais connue en elle-même, pour autoriser élastiquement un mouvement longitudinal de la talonnière 21 lors des flexions du ski, et que ces moyens sont prévus entre le chariot 41 et la glissière 39, ce qui signifie que ce mouvement s'accompagne d'un mouvement identique de la portée postérieure d'appui 16 et du frein 47, la forme de lumière allongée des trous de passage 62 et 63 n'oppose pas d'entrave à un tel mouvement.

L'Homme du métier comprendra aisément que le mode de réalisation pratique des organes rapportés sur le ski 1, tels que la talonnière 21, la portée postérieure d'appui 16, le frein 47, la portée antérieure d'appui 15, ou 15a ou 15b, et la butée avant 19, n'est pas critique dans le cadre de l'invention et que ces organes rapportés pourraient connaître de grandes variantes sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette invention, dès lors que leurs moyens de montage et leurs moyens de réglage éventuels sont logés au moins pour l'essentiel en retrait par rapport à la face supérieure du ski, dans des moyens aménagés en creux à cet effet dans cette face supérieure; ; par exemple, la talonnière et la butée pourraient être remplacées par un organe de retenue unique de la chaussure, co"'portant des mâchoires latérales s'accrochant sur les côtés de la semelle ou sur une pièce rapportée à cette dernière (brevet français
NO 2 332 773 du 26 Novetribre 1975) ; les moyens de logement, constitués par la rainure continue 10, ocoune à l'ensemble des moyens de montage et de réglage dans l'oetple décrit préeméent, pourraient eux-mêmes connaitre des variantes d'exécution t en particulier, lorsque les moyens de montage et/ou de réglage correspondant à de tels organes rapportés qui sont mutuellement dissociés sont eux-m8mesmutuellement dissociés, comme c'est le cas des moyens de montage 23 et des moyens de montage 24, on peut également prévoir, sans sortir pour autant du cadre de la présente invention, de placer ces moyens de montage mutuellement dissociés dans des logements eux-mêmes mutuellement dissociés et aménagés, comme la rainure 10, en creux par rapport à la face supérieure 4 du ski.

Ainsi, si l'on se réfère au cas décrit précédemment dans lequel les moyens de montage 23 sont dissociés des moyens de montage 24, on peut prévoir une discontinuité de la rainure 10, par ailleurs conforme à ce qui a été décrit précédemment, entre ces moyens de montage 23 et ces moyens de montage 24, ainsi placés dans deux logements mutuellement distincts, respectivement 10a et 1Ob, reliés mutuellement par une zone con tinue 4c de la face supérieure 4 du ski comme on l'a schématisé en trait mixte à la figure 1 ; dans cette hypothèse, chacun des logements iOa et 1Ob présente une profondeur maximale à proximité immédiate de la zone 4c de la face supérieure 4 du ski, et cette profondeur va en diminuant de façon continue respectivement vers la spatule 7 et vers l'extrémité postérieure 8 du ski, jusqu'à s'annuler ; on peut cependant également prévoir de border de toute part les logements 10a et 1Ob, recevant respectivement les moyens de montage 23 et les moyens de montage 24, par des zones continues de la face superieure 4 du ski, auquel cas on retrouve non seulement des zones 4a et 4b de cette face 4 bordant de façon continue chacun des logements 10a et 1Ob, respectivement de part et d'autre suivant une direction transversale par rapport au plan longitudinal médian du ski, et une zone 4c de la face 4 reliant mutuellement ces deux logements 10a et 1Ob, mais également une zone 4d de la face 4 bordant de façon continue le logement 10a vers l'avant, et une zone 4e de la face 4, bordant de façon continue le logement 1Ob vers l'arrière.

D'autres variantes peuvent également être prévues par l'Homme du métier sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

Les dimensions de la rainure unique 10 de logement de l'ensemble des moyens 23, 24 de montage des organes rapportés sur le ski, ou des logements dissociés 10a, 1Ob prévus à cet effet, peuvent également varier dans une grande mesure. Ces dimensions doivent cependant concilier des impératifs contradic toise;; à savoir
- d'une part des impératifs de résistance mécanique du ski, qui conduisent à donner à ces dimensions une valeur aussi faible que possible,
d'autre part la recherche, selon l'invention, d'un escamotage aussi complet que possible des moyens de montage par rapport à la face supérieure du ski et la nécessité d'une stabilité aussi bonne que possible de ces moyens de montage vis-à-vis du ski, ainsi que de la chaussure vis-à-vis des organes rapportés par l'intermédiaire de ces moyens de montage, de telle sorte que la chaussure et le ski chaussé se comportent comme un tout solidaire en dépit de l'absence de contact direct entre eux, ce qui conduit au contraire à donner à ces dimensions une valeur aussi grande que possible.

Dans le cas d'un rainure unique 10 du type illustré aux figures et décrit précédemment, ces impératifs sont apparus conciliables si l'on communiquait à la rainure 10 une largeur, mesurée perpendiculairement au plan longitudinal médian du ski entre les faces de flanc 12 et 13, de l'ordre de 60 à 70% de la largeur du ski dans sa zone centrale 6,mesurée de chant à chant perpendiculairement à ce même plan, et une profondeur pmaximale, c'est-à-dire dans la zone 6, de l'ordre de 25 à 30% de l'épaisseur maximale du ski, mesurée dans cette zone 6 entre les zones 4a et 4b de la face supérieure 4 du ski et la face inférieure 3 de celui-ci ; de telles proportions pourraient également être adoptées dans le cas de logements 10a, 1Ob mutuellement dissociés ; par exemple, dans le cas d'un ski d'une largeur de 60 mm et d'une épaisseur de 18mm dans sa zone centrale 6, on a communiqué à la rainure unique 10 une profondeur maximale p, dans cette zone, de 5 mm et une largeur uniforme de 40 mm, laissant subsister respectivement de part et d'autre de la rainure 10 une largeur de 10 mm pour chacune des zones 4a et 4b de la face supérieure 4 du ski, mesurée perpendiculairement au plan longitudinal médian du ski ; toutefois, ces chiffres de même que les proportions indiquées précédemment ne constituent que des exemples non limitatifs.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Ski, notamment à usage de ski alpin, présentant une face supérieure longitudinale (4), approximativement plate, et comportant des organes rapportés (19, 21, 26, 26a, 26b, 42) pour

- définir des portées antérieure (15, 15a, 15b) et postérieure (16) d'appui localisé, vers la face supérieure (4) du ski (1), respectivement pour une zone d'extrémité antérieure (17) et pour une zone d'extrémité postérieure (18) d'une chaussure (14) occupant par rapport au ski (1) une position prédéterminée de chaussage, lesdites portées (15, 15a, 15b, 16) étant placées en saillie au-dessus de la face supérieure (4) du ski (1) de façon à empêcher un contact de la chaussure (14) avec le ski (1),

- immobiliser provisoirement par rapport au ski (1) une chaussure (14) occupant ladite position de chaussage,

lesdits organes rapportés (19, 21, 26, 26a, 26b, 42) présentant des moyens (23, 24) de montage sur le ski (1),

ledit ski (1) étant caractérisé en ce qu'il présente, en creux par rapport à ladite face supérieure (4), des moyens formant logement (10, 10a, 10b) bordés, respectivement de part et d'autre suivant une direction transversale, par des zones continues (4a, 4b) de ladite face supérieure (4) et en ce que les moyens de montage (23, 24) sont, au moins pour l'essentiel, placés en retrait par rapport à la face supérieure (4) du ski (1) et logés dans lesdits moyens formant logement (10, 10a, 10b).

2. Ski selon la revendication 1, des moyens de montage (23, 24) correspondant & des organes rapportés (19, 21, 26, 26a, 26b, 42) mutuellement dissociés étant mutuellement dissociés, caractérisé en ce que les moyens formant logement (10, 1osa, 1Ob) comportent, en creux par rapport à ladite face supérieure (4), une pluralité de logements (10a, 10b) mutuellement dissociés dont chacun est bordé, respectivement de part et d'autre suivant une direction transversale, par des zones continues (4a, 4b) de ladite face supérieure (4), deux.logementsvoisins (10a, lOb) étant reliés mutuellement par une zone continue (4c) de ladite face supérieure (4), et en ce que lesdits moyens de montage (23, 24) mutuellement dissociés sont, au moins pour l'essentiel, placés en retrait par rapport à la face supérieure (4) du ski et respectivement logés dans lesdits logements (10a, 10b) mutuellement dissociés.

3. Ski selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacun desdits logements (1osa, 1Ob) mutuellement dissociés est bordé de toute part par des zones continues (4a, 4b, 4c, 4d, 4e) de ladite face supérieure (4).

4. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens formant logement (10, 10a, 10b) comportent un logement unique (10), commun aux moyens (23, 24) de montage de l'ensemble desdits organes rapportés (19, 21, 26, 26a, 26b, 42).

5. Ski selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit logement unique (10) présente la forme d'une rainure longitudinale continue (10) aménagée en creux dans la face supérieure (4) du ski (1) et bordé par des zones continues (4a, 4b) de ladite face supé rieure (4), respectivement de part et d'autre suivant une direction transversale.

6. Ski selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite rainure (10) s'étend sur la majeure partiede la longueur du ski (1).

7. Ski selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite rainure (10) présente une profondeur (P) variant suivant une direction longitudinale, ladite profondeur (P) étant maximale dans une zone (6) de logement desdits moyens de montage (13, 24) et s'amenuisant de façon continue à partir de cette zone (6), respectivement de part et d'autre de celle-ci.

8. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, ladite portée antérieure (15, 15a, 15b) étant définie par une face supérieure (25, 25a, 25b) d'une plaquette (26, 26a, 26b) d'un matériau glissant,fixée sur une plaque de base (27, 27a, 27b) constituant des moyens de montage de la plaquette (26, 26a, 26b) sur le ski (1), caractérisé en ce que la face supérieure (25, 25a, 25b) de la plaquette (26, 26a, 26b) présente au moins une zone (31, 32, 32a, 31b) qui traverse un prolongement virtuel de la face supérieure (4) du ski (1), obliquement par rapport à ce prolongement virtuel, de telle sorte que la face supérieure (26, 26a, 26b) de la plaquette (25, 25a, 25b) présente une zone supérieure (30, 30a, 30b), définissant ladite portée antérieure (15, 15a, 15b), et au moins une zone inférieure (33, 34, 34a, 33b) respectivement en dehors des moyens formant logement (10, 10a, 1Ob) et dans ceux-ci.

9. Ski, selon la revendication 8, caractérisé en ce que la zone supérieure (30a) de la face supérieure (26a) de la plaquette (25a) est placée en avant de la zone inférieure (34a) de cette face supérieure (26a).

10. Ski selon la revendication 8, caractérisé en ce que la zone supérieure (30b) de la face supérieure (26b) de la plaquette (25b) est placée en arrière de la zone inférieure (34b) de cette face supérieure (26b).

11. Ski selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que la zone supérieure (30a, 30b) de la face supérieure (26a, 26b) de la plaquette (25a, 25b) est adjacente à un bord (33a, 34b) de celle-ci, et en ce que ladite plaque de base (27a, 27b) présente une zone localisée (35, 38) en saillie par rapport à la face supérieure (4) du ski (1), hors des moyens formant logement (10, 10a, 10b), et jouxtant ledit bord (33a, 34b) de la plaquette (25a, 25b).

12. Ski selon la revendication 8, caractérisé en ce que la face supérieure (26) de la plaquette (25) est bombée et présente deux zones inférieures (32, 33) mutuellement espacées suivant une direction longitudinale et placées dans les moyens (10) formant logement, et une zone supérieure (30) située entre lesdites deux zones inférieures (32, 33) et en saillie par rapport à la face supérieure (4) du ski (1), hors des moyens formant logement (10), pour définir ladite portée antérieure (15).

13. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, les moyens (24) de montage d'au moins un organe rapporté (21, 42) comportant des moyens (39, 41, 44) de réglage de la position de cet organe (16, 21, 47) par rapport au ski (1), caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage (39, 41, 44) sont placés, au moins pour l'essentiel, en retrait par rapport à la face supérieure (4) du ski (1), dans les moyens formant logement (10, 10a, 1Ob).

14. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, lesdits organes rapportés (21, 42) comportant en outre un frein (47) présentant au moins un organe de freinage (61), au moins une pédale d'actionnement (51) et au moins une tige (48) de liaison entre l'organe de freinage (61) et la pédale d'actionnement (51), ladite tige (48) présentant au moins une zone (50, 57) suivant une direction transversale, caractérisé en ce qu'il présente au moins un trou transversal (62, 63) de passage de ladite zone (56, 57) de la tige (48), ledit trou (62, 63) débouchant dans les moyens formant logement (10, 10a, 1Ob).

15. Ski selon-la revendication 14, caractérisé en ce que ledit trou transversal (62, 63) présente une forme de lumière allongée suivant une direction longitudinale.

16. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que les moyens de logement (10, 10a, 1Ob) présentent une largeur de l'ordre de 60 à 70% de la largeur du ski (1) et une profondeur maximale (P) de l'ordre de 25 à 30% de l'épais- seur du ski (1), ces largeurs, profondeur, épaisseur étant mesurées dans une zone (6) de logement desdits moyens de montage (23, 24).

17. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que des flancs (12, 13) des moyens de logement (10, 10a, 1Ob) servent d'appui à des flancs des moyens de montage (23, 24).