FR2776356A1 - Structure d'entrainement d'entree d'une transmission variable en continu - Google Patents

Abstract

Structure d'entraînement d'entrée d'une transmission variable en continu Dans ladite structure, une transmission (T) variable en continu présente une pièce rotative d'entraînement (29) ainsi qu'une pièce rotative entraînée (30) tournant librement sur un arbre principal de transmission (21) venant en contact avec des pièces rotatives (39) à vitesse variable, supportées à rotation libre par un support (31, 32). Ladite transmission (T) est logée dans une chambre de transmission (79) séparée d'un compartiment (14) de vilebrequin et renfermant de l'huile lubrifiante. La force d'entraînement du vilebrequin d'un moteur est induite dans un pignon mené (25) monté sur une partie de l'arbre principal (21) qui traverse une pièce de recouvrement (50) de ladite chambre (79), et s'engage à l'intérieur dudit compartiment (14).

Description

i

STRUCTURE D'ENTRAINEMENT D'ENTREE D'UNE TRANSMISSION

VARIABLE EN CONTINU

La présente invention se rapporte à une transmission variable en continu, destinée à transmettre la rotation d'un arbre rotatif d'entrée dans lequel est induite la force d'entraînement d'un moteur; et, plus particulièrement, à une structure d'entraînement d'entrée destinée à induire une force d'entraînement dans ladite transmission variable en continu. Des transmissions variables en continu, faisant varier continûment la vitesse en modifiant continûment

une position de contact d'une pièce rotative de trans-

mission le long d'une génératrice d'une pièce à rotation variable revêtant la forme d'un cône, sont bien connues comme exposé, par exemple, dans les

publications de brevets japonais Hei 9-177919, Hei 9-

177920 et Hei 9-236161 soumises. à l'inspection publique. Les transmissions précitées, selon l'art antérieur, induisent la force d'entraînement d'un moteur dans un arbre principal de transmission du fait qu'elles présentent un pignon mené prévu sur un arbre principal de transmission, en vis-à-vis d'une fenêtre pratiquée dans un support (élément de retenue du cône), et comportent un pignon mené prévu sur un vilebrequin

en prise avec le pignon mene.

Si le pignon mené, prévu sur l'arbre principal de transmission, est logé à l'intérieur du support, ledit support ne peut pas être de petite taille et la

transmission, variable en continu, devient par consé-

quent volumineuse. En outre, le diamètre extérieur du pignon mené ne peut pas être modifié à volonté, si bien qu'il est difficile de régler librement le rapport de transmission de la force d'entraînement répercutée sur

la transmission variable, à partir du moteur.

La présente invention vise à remédier à la situation susmentionnée, et a pour objet de fournir une transmission variable en continu qui puisse être de petite taille et autorise le réglage à volonté d'un rapport de transmission d'une force d'entraînement

transmise à partir d'un moteur.

Conformément à l'invention, pour atteindre l'objet précité, il est proposé une structure d'entraînement d'entrée d'une transmission variable en continu, pour loger une transmission variable en continu et destinée à transmettre la rotation d'un arbre rotatif d'entrée à une chambre de transmission renfermant de l'huile lubrifiante et définie, en tant qu'espace indépendant, dans un compartiment du vilebrequin d'un moteur, ladite structure étant caractérisée par le fait qu'une pièce de transmission de force d'entraînement, destinée à transmettre une force d'entraînement du moteur à la transmission variable en continu, est prévue sur ledit arbre rotatif d'entrée saillant vers l'extérieur à partir de ladite

chambre de transmission.

D'après la configuration ci-avant, la pièce de transmission de force d'entraînement, destinée à appliquer une force d'entraînement du moteur à l'axe rotatif d'entrée de la transmission variable en continu, est pourvue d'un arbre principal de transmission saillant extérieurement au-delà de la chambre de transmission logeant ladite transmission variable continu. L'on peut éviter une situation dans laquelle les dimensions de la transmission et de la chambre doivent être nécessairement grandes suite à la présence de la pièce de transmission. De surcroît, étant donné que la transmission variable en continu se trouve dans une chambre de transmission dans laquelle le compartiment de vilebrequin est défini indépendamment, le système de lubrification de ladite transmission est séparé d'avec le système de lubrification du moteur, de sorte qu'une lubrification stable peut être obtenue sans affecter la transmission

variable en continu.

Conformément à l'invention, en plus de la confi- guration exposée cidessus, un régulateur centrifuge, destiné à commander un rapport de transmission de la

transmission variable en continu, peut être de préfé-

rence logé dans la chambre de transmission.

Selon la configuration ci-dessus, le rapport de transmission de la transmission variable en continu peut être modifié automatiquement par le régulateur centrifuge, ladite transmission pouvant être d'une réalisation ramassée en ménageant ledit régulateur d'un

seul tenant.

De plus, conformément à une autre caractéristique de l'invention, la pièce de transmission de force d'entraînement est de préférence

un pignon.

D'après la configuration qui précède, le fait de concevoir, sous la forme d'un pignon, la pièce de transmission de force d'entraînement, transmettant la force d'entraînement du moteur à l'axe rotatif, autorise un libre réglage du rapport de transmission de la force d'entraînement répercutée sur la transmission variable en continu, en faisant uniquement varier le

diamètre extérieur dudit pignon.

De surcroît, conformément à une caractéristique supplémentaire de l'invention, l'étanchéité d'une région de l'arbre rotatif d'entrée, saillant vers l'extérieur à partir de la chambre de transmission, peut être avantageusement assurée par une garniture d'étanchement. Selon la configuration ci-avant, l'étanchéité de la périphérie extérieure de l'arbre rotatif d'entrée, assurée par une garniture d'étanchement, empêche de

l'huile lubrifiante, renfermée par la chambre de trans-

mission, de s'épancher dans le compartiment du vilebre-

quin. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une coupe longitudinale d'un bloc-moteur de véhicule; la figure 2 est une coupe, à échelle agrandie, d'une transmission variable en continu;, la figure 3 est une coupe à échelle agrandie,

montrant les parties essentielles de la figure 2 (rap-

port de transmission faible); la figure 4 est une coupe à échelle agrandie, illustrant les parties essentielles de la figure 2 (rapport de transmission élevé); la figure 5 est une coupe transversale selon la ligne 5-5 de la figure 2; et la figure 6 est une coupe transversale selon la

ligne 6-6 de la figure 2.

Comme illustré sur la figure 1, un bloc-moteur P est monté sur une motocyclette et est pourvu d'un carter 1 logeant un moteur E, une transmission T variable en continu et une transmission auxiliaire R. Le carter 1 remplit également la fonction d'un carter de vilebrequin du moteur E et est scindé en trois parties, c'est-à-dire en un boîtier central 2, en un boîtier 3 de gauche relié au côté gauche dudit boîtier central 2, et en un boîtier 4 de droite relié au côté droit dudit boîtier 2. Un vilebrequin 6, supporté par le boîtier central 2 et par le boîtier 3 de gauche au moyen de deux roulements à billes 5, est relié à un piston 8 ajusté dans un bloc-cylindre 7 prenant semblablement appui sur les boîtiers 2 et 3, à coulissement libre, par l'intermédiaire d'une tige de

liaison 9.

Un générateur 10 est prévu à l'extrémité de gau-

che du vilebrequin 6 et est coiffé par un couvercle 11 rattaché au côté gauche du boîtier 3 de gauche. Un pignon menant 12 est supporté, à rotation relative, par la périphérie extérieure de l'extrémité de droite du vilebrequin 6 s'étendant à l'intérieur du boîtier 4 de droite, et peut être accouplé audit vilebrequin 6 par

un embrayage centrifuge automatique 13.

Comme l'atteste clairement une observation de la figure 2 annexée, un pignon mené 25, engrenant dans le pignon menant 12, est fixé à un arbre principal de transmission 21 (c'est-à-dire l'axe rotatif d'entrée conforme à la présente invention) de la transmission T variable en continu. Le pignon mené 25 comprend un demi-pignon intérieur 26 claveté sur l'arbre principal

21 et un demi-pignon extérieur 27 relié audit demi-

pignon intérieur 26, par l'intermédiaire d'une pluralité d'amortisseurs 28 en caoutchouc, de manière à pouvoir accomplir une légère rotation relative. Lors d'une variation du couple du moteur transmis à l'arbre principal 21 à partir du pignon menant 12, par l'intermédiaire du pignon mené 25, la survenance d'un choc peut ensuite être atténuée par déformation des

amortisseurs 28.

La configuration de la transmission T variable en continu est décrite, ci-après, en faisant référence

à la figure 2.

Une pièce rotative d'entraînement 29, munie d'une surface de contact par friction tournée vers l'extérieur dans le sens radial, est clavetée sur la périphérie extérieure de l'arbre principal de transmission 21. Une pièce rotative entraînée 30, dotée d'une surface de contact par friction orientée radialement vers l'intérieur, est supportée à rotation relative par l'intermédiaire d'un palier 22 à aiguilles. Une première moitié de support 31, de configuration extérieure conique, est supportée par la périphérie extérieure de l'arbre principal 21, au moyen d'un palier 23 à aiguilles, de façon à pouvoir accomplir une rotation relative et un coulissement dans le sens axial. Une seconde moitié de support 32, revêtant extérieurement la forme d'une calotte, est

accouplée à la première moitié de support 31.

Comme le met en lumière une observation de la figure 5 annexée, un mécanisme 33 à cames, réagissant au couple, destiné à empêcher une rotation des moitiés de support 31 et 32 par rapport au carter 1, comprend un tenon 34 emprisonné radialement dans la périphérie extérieure de la seconde moitié 32; un rouleau 36 supporté, à rotation libre, par ledit tenon 34; et un bloc de guidage 35 fixé, par des boulons 24, à la surface de paroi intérieure du boîtier 4 de droite. Le rouleau 36 est ainsi accouplé à un canal de guidage 351 ménagé dans ce bloc de guidage 35. La direction dudit canal 351 est inclinée, d'un angle a, par rapport à un

axe L de l'arbre principal de transmission 21.

Comme le mettent en évidence les figures 3 et 4, une pluralité d'axes de support 37 traversent une pluralité de fenêtres 31l pratiquées dans la première moitié de support 31. Des pièces rotatives 39 à vitesse variable sont en appui sur les axes de support 37, par l'intermédiaire de paliers 38 à aiguilles, avec faculté de rotation et de coulissement axial. Lesdits axes 37 sont agencées sur une génératrice conique dont la ligne médiane est matérialisée par l'axe L de l'arbre principal de transmission 21. Chaque pièce rotative 39 comprend une première surface conique 40 de transmission par friction et une seconde surface conique 41 de transmission par friction, reliées dans une région de grand diamètre. La première surface 40 entre en contact avec la pièce rotative d'entraînement 29 dans une première zone de contact P1, et la seconde surface 41 entre en contact avec la pièce rotative

entraînée 30 dans une seconde zone de contact P2.

Comme représenté sur la figure 2, un régulateur centrifuge 51 est prévu à l'intérieur de la seconde moitié de support 32 pour faire coulisser les moitiés 31 et 32, dans le sens axial, en réponse à la vitesse de l'arbre principal de transmission 21, et pour faire varier le rapport de transmission de la transmission T variable en continu. Ledit régulateur 51 comprend un mentonnet stationnaire 52 assujetti à l'arbre principal 21; un mentonnet mobile 53 qui est supporté par ledit arbre 21, à coulissement libre dans le sens axial, et tourne d'un seul tenant avec le mentonnet stationnaire 52; et une pluralité de masses centrifuges 54 interposées entre une surface de came 521 du mentonnet stationnaire 52, et une surface de came 531 du mentonnet mobile 53. Tant ledit mentonnet mobile 53, que la seconde moitié de support 32, peuvent non seulement être déplacés l'un par rapport à l'autre, mais sont également mobiles axialement d'un seul bloc

lorsqu'ils sont accouplés par un roulement à billes 55.

La région proximale de l'extrémité de droite de l'arbre principal de transmission 21 est supportée, au

moyen d'un roulement à billes 56, par une pièce de re-

couvrement 50 fixée au boîtier central 2. La première moitié de support 31 et la seconde moitié de support 32 sont ensuite poussées, vers la gauche, par la force de rappel d'un ressort 57 comprimé entre cette pièce de recouvrement 50 et ladite seconde moitié 32. Lorsque la vitesse angulaire de l'arbre principal 21 est accrue, les masses centrifuges 54 effectuent un mouvement radial vers l'extérieur sous l'effet de la force centrifuge, et pressent les deux surfaces de came 521 et 531. Le mentonnet mobile 53 se meut alors vers la droite en s'opposant à la force de rappel du ressort 57 et la seconde moitié 32, reliée audit mentonnet 53 par le roulement à billes 55, se meut vers la droite

conjointement à la première moitié 31.

Comme le montre clairement la figure 2, un méca-

nisme 60 à cames, régulateur de pression, est prévu entre l'extrémité de gauche de la pièce rotative entraînée 30 et l'extrémité de droite d'un pignon de sortie 59 supporté à rotation relative libre, par l'intermédiaire d'un roulement à billes 58, par la périphérie extérieure de l'arbre principal de transmission 21. Une observation de la figure 6 annexée révèle que ledit mécanisme 60 prend une bille 61 en sandwich entre une pluralité de parties concaves 591, ménagées à l'extrémité de droite du pignon de sortie 59, et une pluralité de parties concaves 301 façonnées à l'extrémité de gauche de la pièce rotative entraînée 30. Une lame de ressort 62 est interposée entre le pignon 59 et la pièce 30 et sert à imposer, à ladite pièce 30, une précharge sollicitant cette pièce 30 vers la gauche. Lorsque la pièce 30 est opérante sous l'effet d'un couple, et qu'une rotation relative s'instaure avec le pignon 59, ladite pièce 30 est sollicitée, par le mécanisme 60, dans une direction

(vers la gauche) l'éloignant dudit pignon 59.

Il convient de décrire ci-après, en se référant à la figure 2, la configuration de la transmission auxiliaire R. Un troisième pignon réducteur 63 est supporté, à rotation libre, par un roulement à billes 64 le séparant du boîtier 3 de gauche; par un palier 65 à aiguilles le séparant de l'arbre principal de transmission 21; et par un roulement à billes 66 le séparant du pignon de sortie 59. Un arbre réducteur 69 prend appui, par l'intermédiaire d'un roulement à billes 67 et d'un palier 68 à aiguilles, sur ledit boîtier 3 de gauche et sur le boîtier central 2. Un premier pignon réducteur 70 et un deuxième pignon réducteur 71, calés sur l'arbre réducteur 69, engrènent respectivement dans ledit pignon de sortie 59 et dans ledit troisième pignon réducteur 63. Une roue dentée menante 73, ceinturée par une chaîne ininterrompue 72, est prévue sur un axe final de sortie 631 faisant corps avec le troisième pignon 63 et saillant, vers l'extérieur, au-delà du boîtier 3 de gauche. En conséquence, une rotation de l'arbre principal 21 est transmise à la roue d'entraînement par le pignon de sortie 59, le premier pignon réducteur 70, le deuxième pignon réducteur 71, le troisième pignon réducteur 63,

la roue dentée 73 et la chaîne ininterrompue 72.

Le premier pignon réducteur 70 est supporté, par rapport à l'arbre réducteur 69, de manière à pouvoir accomplir une rotation relative libre. Un embrayage neutre 76, constitué d'un accouplement à crabots, est prévu pour verrouiller le premier pignon 70 à l'arbre 69, et pour l'en déverrouiller. Ledit embrayage 76 est équipé d'un coulisseau 77, claveté sur l'arbre 69 à coulissement libre dans le sens axial, et d'une fourchette 78 accouplée à une pièce d'actionnement (non représentée) manoeuvrée par un conducteur, de telle

sorte qu'un coulissement soit imprimé au coulisseau 77.

Par conséquent, lorsque ledit coulisseau 77 est animé, par la fourchette 78, d'un mouvement vers la gauche en considérant le dessin, des endentures 771 dudit coulisseau 77 et des endentures 701 du premier pignon viennent en prise, et ledit pignon 70 est accouplé à l'arbre 69 par l'entremise dudit coulisseau 77. Lorsque la fourchette 78 imprime en revanche, au coulisseau 77, un mouvement vers la droite en observant le dessin, les endentures 771 dudit coulisseau 77 et les endentures 701 du premier pignon 70 se dégagent les unes des autres, et l'accouplement est supprimé entre ledit premier

pignon 70 et l'arbre 69.

Si la rotation des roues est transmise en sens

inverse à la transmission T variable en continu, à par-

tir de la transmission auxiliaire R, lorsque la motocy-

clette est poussée pour être mise en mouvement, il est nécessaire de pousser ladite motocyclette en appliquant une grande force, de manière à surmonter la force de

frottement de chacune des parties constitutives de la-

dite transmission T. Cependant, si l'embrayage neutre 76 est débrayé à cet instant, le premier pignon réducteur 70 de la transmission auxiliaire R est séparé d'avec l'arbre de renvoi 69, l'on empêche une répercussion inversée de la force d'entrainement sur la transmission T, et la motocyclette peut être mise en

mouvement en ne lui imposant qu'une légère poussée.

S15 La description ci-après porte sur la structure

de lubrification de la transmission T variable en continu et de la transmission auxiliaire R. Comme illustré sur la figure 2, la transmission T variable en continu et la transmission auxiliaire R sont logées à l'intérieur d'une chambre de transmission 79 définie par le boîtier 3 de gauche, par le boîtier central 2 et par la pièce de recouvrement 50. Ladite chambre 79 est séparée d'avec l'espace interne d'un compartiment 14 du vilebrequin en assurant, à l'aide d'une garniture d'étanchement 80, l'étanchéité de la périphérie extérieure de l'arbre principal de transmission 21 qui traverse ladite pièce 50. Les transmissions T et R sont lubrifiées par de l'huile lubrifiante emprisonnée dans la chambre 79, et le moteur E est lubrifié par de l'huile lubrifiante stockée dans le compartiment 14. En conséquence, les huiles lubrifiantes respectives ne se mélangent pas, c'est-à-dire que de l'huile lubrifiante, stockée dans la partie inférieure du compartiment 14, lubrifie chaque pièce du moteur E du fait qu'elle est agitée par le pignon mené 25 prévu sur l'arbre principal 21. En l1 revanche, les transmissions T et R sont lubrifiées par de l'huile lubrifiante mise en circulation par une pompe à huile 81 qui est prévue à une extrémité dudit

arbre principal 21.

La pompe à huile 81, se présentant comme une pompe cycloidale, comprend un carter 83 fixé au boîtier 4 de droite en utilisant un boulon 82; un couvercle 85 fixé audit carter 83 à l'aide d'un boulon 84; un rotor extérieur 86, logé à rotation libre dans ledit carter

83; et un rotor intérieur 87 en prise avec la périphé-

rie intérieure dudit rotor extérieur 86, de manière à tourner librement. Le rotor intérieur 87 est fixé, avec

interposition d'une garniture d'étanchement 88, à l'ex-

trémité de droite de l'arbre principal de transmission

21 qui traverse le carter 83 de la pompe.

Une chambre 91, abritant un filtre à huile 90, est prévue du côté droit d'un réservoir d'huile 89 ménagé dans la partie inférieure de la chambre de transmission 79. Le côté aval de cette chambre 91, et un orifice d'admission 851 de la pompe à huile 81, communiquent par l'intermédiaire d'un passage d'huile 41 pratiqué dans le boîtier 4 de droite, et d'un passage d'huile 831 ménagé dans le carter 83 de ladite pompe. Un orifice de décharge 852 de la pompe 81 communique avec un passage d'huile 211, s'étendant axialement à l'intérieur de l'arbre principal de transmission 21, et avec une pluralité de passages

d'huile 212 bifurquant radialement dudit passage 211.

Le fonctionnement de la forme de réalisation de

la présente invention, pourvue de la configuration sus-

mentionnée, fait l'objet d'une description ci-après.

Comme représenté sur les figures 3 et 4, une distance A, entre un premier point de contact Pl de la pièce rotative d'entraînement 29 et l'axe L de l'arbre principal de transmission 21, présente une valeur fixe quel que soit le rapport de transmission. Une distance B, entre les axes de support 37 et le premier point de contact Pl de ladite pièce 29, présente une valeur variable (BL, BT). Une distance C, entre lesdits axes 37 et un second point de contact P2 de la pièce rotative entraînée 30, présente une valeur variable (CL, CT). Une distance D, entre le second point de contact P2 de ladite pièce 30 et l'axe L de l'arbre 21, présente une

valeur fixe.

Lorsque la vitesse angulaire de la pièce rotative d'entraînement 29 est désignée par NDR, la vitesse angulaire de la pièce rotative entraînée 30 est désignée par NDN, et le rapport de transmission R est défini par R = NDR/NDN, ledit rapport R est exprimé par: R = NDR/NDN = (B/A) x (D/C) Comme illustré sur la figure 3, lorsque le moteur E tourne à faible vitesse, la vitesse angulaire du pignon mené 25, entraîné par le pignon menant 12, est faible. En conséquence, la force centrifuge agissant sur les masses centrifuges 54 du régulateur centrifuge 51 présente, elle aussi, une faible valeur et les moitiés de support 31, 32 sont, l'une et l'autre, déplacées vers la gauche suite à l'élasticité du ressort 57. Lorsque la moitié 31 se déplace vers la gauche, le premier point de contact P1 de la pièce rotative d'entraînement 29 se meut vers le côté de grand diamètre de la première surface 40 de transmission par friction, si bien que la distance B croit jusqu'à la valeur maximale BL; et le second point de contact P2 de la pièce rotative entraînée 30 se meut vers le côté de petit diamètre de la seconde surface 41 de transmission par friction, de sorte que la distance C est réduite à une valeur minimale CL. Les distances A et D sont fixes. De ce fait, lorsque la distance B augmente jusqu'à la valeur maximale BL et que la distance C chute jusqu'à la valeur minimale CL, le

rapport de transmission R devient élevé et la transmis-

sion T, variable en continu, est réglée sur un faible rapport. En revanche, comme représenté sur la figure 4, lorsque le moteur E tourne à grande vitesse, la vitesse angulaire du pignon mené 25, entraîné par le pignon

menant 12, présente une valeur élevée. La force centri-

fuge, agissant sur les masses centrifuges 54 du régula-

teur centrifuge 51, est elle aussi conséquemment grande. De ce fait, les moitiés de support 31 et 32 se déplacent l'une et l'autre vers la droite suite à l'élasticité du ressort 57, à cause du fonctionnement des masses 54 se déplaçant vers l'extérieur, dans le

sens radial, sous l'effet de la force centrifuge.

Lorsque la première moitié 31 se déplace vers la droite, le premier point de contact P1 de la pièce rotative d'entraînement 29 se meut vers le côté de petit diamètre de la première surface 40 de transmission par friction, de sorte que la distance B se réduit jusqu'à la valeur minimale BT. Par ailleurs, le second point de contact P2 de la pièce rotative entraînée 30 se meut vers le côté de grand diamètre de la seconde surface 41 de transmission par friction, et

la distance C croît jusqu'à une valeur maximale CT.

Les distances A et D sont fixes. Ainsi, lorsque la distance B chute jusqu'à la valeur minimale BT, et

lorsque la distance C augmente jusqu'à la valeur maxi-

male CT, le rapport de transmission R devient faible et la transmission T, variable en continu, est réglée sur

le rapport élevé.

En conséquence, le rapport de transmission de la transmission T, variable en continu, peut être amené à se modifier entre le rapport faible et le rapport élevé, d'une manière variable en continu, en réponse à la vitesse angulaire du moteur E. Toutefois, du fait que la commande du rapport de transmission est exécutée automatiquement par le régulateur centrifuge 51, des réductions de coûts peuvent être obtenues grâce à la simplification de la configuration, et la transmission T peut être de plus petite taille comparativement au cas dans lequel un dispositif de commande de la transmission est prévu pour l'exécution manuelle d'opérations de transmission, à partir de l'extérieur du carter, ou bien au cas dans lequel un dispositif de

commande électronique de la transmission est prévu.

De la manière exposée ci-avant, la rotation de la pièce rotative d'entraînement 29 est transmise à la pièce rotative entraînée 30, par l'intermédiaire des pièces rotatives 39 à vitesse variable, en présence du rapport de transmission R prescrit; et la rotation de ladite pièce 30 est transmise au pignon de sortie 59 par l'entremise du mécanisme 60 à cames, régulateur de pression. A ce stade, lorsqu'une rotation relative s'instaure avec ledit pignon 59 sous l'effet du couple agissant sur la pièce entraînée 30, ladite pièce 30 est sollicitée à l'écart dudit pignon 59 par ledit mécanisme 60. Cette force de sollicitation agit en coopération avec la force de sollicitation de la lame de ressort 62, et engendre la pression superficielle pour amener le premier point de contact P1 de la pièce rotative 29 en contact avec la première surface 40 de transmission par friction; et la pression superficielle pour amener le second point de contact P2 de la pièce rotative 30 en contact avec la seconde

surface 41 de transmission par friction.

Lorsque la transmission T variable en continu change de rapport de transmission, la seconde moitié de support 32 est sollicitée pour tourner autour de l'arbre principal de transmission 21 sous l'effet de la force de réaction du couple de transmission de la pièce rotative d'entraînement 29. Cependant, la force de réaction du couple de transmission est absorbée étant donné que le rouleau 36 du mécanisme 33 à cames réagissant au couple, supporté par la seconde moitié 32, est mis en prise avec le canal de guidage 351 pratiqué dans le bloc de guidage 35, et que les deux moitiés 31 et 32 peuvent par conséquent coulisser dans

le sens axial, sans aucune rotation.

Lorsque le couple du moteur est brusquement accru en vue d'une accélération draconienne du véhicule, la force de réaction du couple de transmission, agissant sur la seconde moitié de support 32, croît elle aussi de manière draconienne au prorata du couple moteur accru. De la sorte, comme illustré sur la figure 5, le rouleau 36 exerce une pression contre la paroi du canal incliné de guidage 351, avec une force F, et la seconde moitié 32 est sollicitée vers la gauche (côté rapport de transmission faible) sur la figure 2, par une composante F1 de la charge F, dans la direction dudit canal 351. En d'autres termes, du fait que le rapport de transmission est modifié automatiquement pour passer vers le côté faible, suite au fonctionnement du mécanisme 33 à cames réagissant au couple, l'"effet d'impulsion maximale" est exercé et le

véhicule peut accélérer efficacement.

Une commande du rapport de transmission à l'ins-

tant de l'impulsion maximale est exécutée automatique-

ment, par le mécanisme 33 à cames réagissant au couple, en réponse à des variations intervenant dans le couple du moteur, et il est possible d'obtenir des diminutions des coûts grâce à la simplification de la configuration, alliées à des réductions dans le dimensionnement de la transmission T variable en continu. En outre, les caractéristiques de la variation du rapport de transmission peuvent être aisément réglées en modifiant uniquement la forme du canal de

guidage 351 dudit mécanisme 33.

Lorsque la pompe à huile 81 est entraînée par l'arbre principal de transmission 21 au cours du fonc-

tionnement de la transmission T variable en continu et de la transmission auxiliaire R, de l'huile lubrifiante, ayant été aspirée à partir du réservoir d'huile 89 en parcourant le filtre à huile 90, le passage d'huile 41 du boîtier 4 de droite, le passage d'huile 831 du carter 83 de la pompe et l'orifice d'admission 851 du couvercle 85 de ladite pompe, est délivrée à l'espace interne de la chambre de transmission 79 par l'intermédiaire de l'orifice de décharge 852 dudit carter 83, et des passages d'huile 211 et 212 de l'arbre principal 21. L'huile lubrifiante, délivrée à la chambre 79, retourne ensuite au réservoir 89 après avoir lubrifié la première surface 40 de transmission par friction et la seconde surface 41 de transmission par friction des pièces rotatives 39 à vitesse variable de la transmission T, ainsi que chacune des portées et des pièces d'engrenage de ladite transmission T et de la transmission auxiliaire R. Une lubrification stable et fiable peut ainsi être obtenue, pour la transmission T variable en continu et pour la transmission secondaire R, en prévoyant, pour lesdites transmissions T et R, un système de lubrification indépendant du système de lubrification du moteur E. De plus, la pompe à huile 81 est prévue à l'extrémité de l'arbre principal de transmission 21, par laquelle elle est directement entraînée; ladite pompe 81 et la transmission T peuvent être rapprochées l'une de l'autre comparativement au cas dans lequel ladite pompe 81 est entraînée en utilisant le vilebrequin 6. De la sorte, il est possible de raccourcir les passages destinés à l'huile lubrifiante, et de simplifier la configuration d'un système conçu pour transmettre les rotations de

l'arbre principal 21 à la pompe 81, en tant que puis-

sance d'entraînement. En particulier, du fait que les passages 211, 212.. ., 41 affectés à l'huile lubrifiante

sont ménagés à l'intérieur de l'arbre principal 21 en-

traînant la pompe 81, et à l'intérieur du boîtier 4 de

droite supportant ladite pompe 81, des pièces spécifi-

ques ne sont pas nécessaires pour constituer ces passa- ges d'huile, et le nombre d'éléments constitutifs peut

ainsi être réduit.

Etant donné que le pignon mené 25, destiné à transmettre une puissance d'entraînement à l'arbre principal de transmission 21 de la transmission T variable en continu, est prévu à l'extérieur de la pièce de recouvrement 50 qui compartimente la chambre de transmission 79, l'on évite que ladite transmission T et ladite chambre 79 accusent un fort dimensionnement dû audit pignon 25. Il est possible de régler arbitrairement les dimensions dudit pignon 25, indépendamment de la capacité de la chambre 79, et de modifier le rapport de transmission de la force

d'entraînement induite dans ledit pignon 25.

Conformément à la présente invention, la pièce de transmission de force d'entraînement, conçue pour induire une force d'entraînement du moteur dans l'axe rotatif d'entrée de la transmission variable en continu, est pourvue d'un arbre principal de transmission saillant vers l'extérieur à partir de la chambre de transmission logeant ladite transmission variable. L'on peut éviter une situation dans laquelle ladite pièce de transmission de force d'entraînement impose un fort dimensionnement à ladite transmission variable et à ladite chambre. Par ailleurs, du fait que ladite transmission est logée dans une chambre de transmission dans laquelle le compartiment du vilebrequin est défini de manière indépendante, le système de lubrification de ladite transmission est séparé d'avec le système de lubrification du moteur, si bien qu'une lubrification stable peut être obtenue sans

affecter la transmission variable.

En outre, conformément à l'invention, le rapport de transmission de la transmission variable en continu peut être modifié automatiquement par le régulateur centrifuge, et ladite transmission peut être d'un faible encombrement grâce à la réalisation monobloc

dudit régulateur.

De plus, conformément à l'invention, étant donné que la pièce de transmission de force d'entraînement,

conçue pour transmettre la force d'entraînement du mo-

teur à l'axe rotatif, se présente comme un pignon, le rapport de transmission de la force d'entraînement, transmise à la transmission variable, peut être réglé librement en modifiant uniquement le diamètre extérieur

dudit pignon.

Conformément à l'invention de surcroît, une huile lubrifiante, renfermée par la chambre de transmission, est empêchée de fuir vers le compartiment du vilebrequin en assurant, à l'aide d'une garniture d'étanchement, l'étanchéité de la périphérie extérieure

de l'axe rotatif d'entrée.

La présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-avant, et de nombreuses modifications peuvent être apportées sans

sortir du cadre de l'invention.

Par exemple, la présente invention peut être ap-

pliquée à une transmission variable en continu munie de n'importe quelle configuration autre que celle décrite

dans la forme de réalisation.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Structure d'entraînement d'entrée d'une transmission variable en continu, pour loger une transmission (T) variable en continu et destinée à transmettre la rotation d'un arbre rotatif d'entrée (21) à une chambre de transmission (79) renfermant de l'huile lubrifiante et définie, en tant qu'espace indépendant, dans un compartiment (14) du vilebrequin d'un moteur (E), structure caractérisée par le fait qu'une pièce (25) de transmission de force d'entraînement, destinée à transmettre une force d'entraînement du moteur (E) à la transmission (T) variable en continu, est prévue sur ledit arbre rotatif

d'entrée (21) saillant vers l'extérieur à partir de la-

dite chambre de transmission (79).

2. Structure selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un régulateur centrifuge (51), destiné à commander un rapport de transmission de la transmission (T) variable en continu, est logé dans

la chambre de transmission (79).

3. Structure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la pièce (25) de

transmission de force d'entraînement est un pignon.

4. Structure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'étanchéité d'une région de l'arbre rotatif d'entrée (21), saillant vers l'extérieur à partir de la chambre de transmission

(79), est assurée par une garniture d'étanchement (80).