FR2716431A1 - Trimaran repliable. - Google Patents

Abstract

Trimaran repliable symétrique par rapport à son axe longitudinal médian et comportant une coque centrale (1) munie d'un mât (2) ainsi que deux flotteurs latéraux (3, 3') respectivement reliés à la coque centrale par au moins un bras de liaison (4, 4'), trimaran mobile entre, d'une part, une première position ou position de navigation dans laquelle les bras de liaison sont déployés approximativement à l'horizontale de part et d'autre de la coque centrale (1), essentiellement perpendiculairement à l'axe longitudinal (x-x') de celle-ci, et d'autre part, une seconde position au position d'accostage dans laquelle les flotteurs (3, 3') sont repliés le long de la coque centrale (1) de façon à diminuer l'encombrement, trimaran caractérisé en ce que, au moins, deux bras de liaison (4, 4') disposés symétriquement de façon à définir un couple de manoeuvre se prolongent jusqu'à l'axe horizontal médian (x, x'), sont articulés l'un sur l'autre ou séparément à ce niveau (M) et sont reliés au mât (2) par un ou deux chariots coulissants mobiles en translation le long de celui-ci pour permettre de déplacer le trimaran de la position de navigation à la position d'accostage ou inversement, soit en repliant les deux flotteurs en même temps, soit séparément.

Description

I

" Trimaran repliable " La présente invention concerne un trimaran repliable symétrique par rapport à son axe longitudinal mé- dian.

On a pu observer, ces dernières amnnées, un dé- veloppement considérable de la navigation de plaisance et nombreux sont les particuliers qui ont déjà acquis ou envi- sagent d'acquérir un voilier.

La flotte de plaisance actuelle est principale- ment constituée, en particulier dans le domaine des embar- cations de taille moyenne, de monocoques classiques relativement peu onéreux et largement satisfaisant du point de vue du confort et des possibilités d'aménagement inté- rieur.

Cependant, et sous l'influence des grandes courses transocéaniques, les plaisanciers qui recherchent la performance sportive ont tendance à se tourner vers les multicoques, et en particulier, les catamarans plus perfor- mants que les monocoques mais relativement peu aisés à bar- rer et onéreux à aménager de façon classique, compte tenu de la présence des deux coques et de la cabine de pont.

Les trimarans sont de nature à offrir aux plai- sanciers tout le confort qu'ils peuvent souhaiter; il s'agit, en effet, là de voiliers de croisière comportant une coque (1) centrale munie d'un mât (2) et susceptible de permettre un aménagement de type classique ainsi que deux flotteurs latéraux (3, 3') reliés à la coque centrale (1) par au moins un bras de liaison (4) (figure 1). L'ensemble ainsi constitué, parfaitement symétrique par rapport à son axe longitudinal médian (x-x') présente l'avantage de per- mettre un agencement traditionnel autour d'un noyau habita- ble central. Les performances sportives et en particulier la vitesse de croisière des trimarans sont supérieures à celles des catamarans, notamment dans les vents faibles, par rapport auxquels ils présentent, de plus, l'avantage d'être plus agréables à barrer et généralement plus faciles à faire virer.

Malgré leurs atouts naturels susmentionnés, les spécialistes de la construction de plaisance ne se sont jusqu'à présent montrés que peu intéressés par les trima- rans, en particulier de taille moyenne, ce qui a pour co- rollaire que leur prix demeure élevé avec pour conséquence une limitation de leur développement auprès de la clientèle potentielle.

Cet état de fait est essentiellement consécutif à la largeur, donc à l'encombrement des trimarans, qui aug- mente dans une large mesure les frais de gardiennage; de plus, les trimarans s'avèrent pour cette raison essentiel- lement difficiles à manoeuvrer dans les ports.

Pour remédier à ces inconvénients, les spécia- listes dans le domaine de la construction nautique ont déjà proposé des trimarans repliables mobiles entre, d'une part, une première position ou position de navigation dans laquelle les bras de liaison sont déployés approximative- ment à l'horizontale de part et d'autre de la coque cen- trale, essentiellement perpendiculairement à l'axe longitudinal de celle-ci, et d'autre part, une seconde po- sition ou position d'accostage dans laquelle les flotteurs sont repliés le long de la coque centrale de façon à dimi- nuer l'encombrement au port et à le ramener à celui d'un monocoque de même longueur.

Selon la figure 1, on a déjà proposé un système de repliage horizontal conformément auquel chacun des bras de liaison 4 est articulé, d'une part, sur le flotteur as- socié 3 et, d'autre part, autour d'un axe 5 essentiellement vertical au niveau de son extrémité contigué à la coque centrale 1 de façon à pouvoir être rabattu de 90 selon la flèche I le long de celle-ci.

Une telle configuration présente l'inconvénient d'imposer soit le choix de flotteurs 3, 3' plus courts que la coque centrale 1, soit, qu'une fois repliés, les flot- teurs dépassent largement à la partie arrière de cette der- nière, ce qui entraîne une augmentation du prix des places de port.

Selon la figure 2, on a également déjà proposé un système de repliage vertical dit système " Yan Farrier " par lequel chacun des bras de liaison 4 est fixé à deux points fixes a, a2 de la coque centrale 1 par l'intermédiaire d'un profilé respectif 61, 62 de façon à permettre un rabattement du bras de liaison 4 en position verticale selon la flèche II.

Ce système qui permet de replier séparément chacun des flotteurs s'est avéré bien adapté à de petits bateaux (de longueur inférieure à 9 m) pouvant être facile- ment treuillés sur une remorque et rapidement-démâtés, mais il perd cet avantage pour des voiliers de taille moyenne compte tenu du fait qu'une largeur modérée est obligatoire pour éviter d'avoir à démonter les bras et les flotteurs pour le transport.

La présente invention a pour objet d'utiliser un système différent de l'art antérieur en proposant un trimaran muni d'organes de repliage à la fois simples et efficaces et, en outre, adaptables à tout trimaran quelles que soient ses dimensions en offrant une habitabilité et des performances supérieures.

A cet effet, l'invention propose un trimaran du type susmentionné caractérisé en ce que, au moins, deux bras de liaison disposés symétriquement de façon à définir un couple de manoeuvre se prolongent jusqu'à l'axe horizon- tal médian, sont articulés l'un sur l'autre ou séparément à ce niveau et sont reliés au mât par un ou deux chariots coulissants mobiles en translation le long de celui-ci pour permettre de déplacer le trimaran de la position de naviga- tion à la position d'accostage ou inversement, soit en re- pliant les deux flotteurs en même temps, soit séparément.

Ce déplacement peut, bien entendu, être effec- tué mécaniquement ou manuellement à l'aide de treuils ou de winches sans pour cela sortir du cadre de l'invention; on peut avantageusement mettre en oeuvre un ou deux chariots classiques de type chariot de tangon.

Il est à noter que dans le cas fréquent, notam- ment représenté sur la figure 1 dans lequel le trimaran est équipé de deux couples de bras de fixation respectivement montés à l'avant et à l'arrière de la coque centrale, les bras de liaison arrière solidaires des flotteurs, et donc des bras avant guidés par le mât lors des manoeuvres de dé- pliage et repliage, ne font que se déplacer librement; il n'est en conséquence pas nécessaire que ceux-ci se prolon- gent jusqu'à l'axe longitudinal médian, et il peut même s'avérer avantageux de les interrompre et de les boulonner simplement de part et d'autre de la coque centrale, en par- ticulier aux caissons latéraux généralement placés à ce ni- veau qui supportent alors les efforts de compression. On obtient ainsi un gain de place et de poids au niveau de la coque centrale ainsi qu'une amélioration de la facilité de circulation.

On a pu vérifier que, lors des manoeuvres de dépliage-repliage, il est indispensable d'éviter que les bras de liaison constitutifs du couple de manoeuvre ainsi que les flotteurs puissent osciller librement de part et d'autre du mât, donc de prévoir des organes de maintien complémentaires.

A cet effet, et selon une caractéristique es- sentielle de l'invention, les bras de liaison constitutifs du couple de manoeuvre coopèrent respectivement avec un profilé de maintien articulé à ses extrémités, d'une part, en un point d'ancrage fixe de la coque centrale et, d'autre part, en un point d'ancrage mobile en rotation autour de ce point fixe, fixé au bras de liaison associé.

Ces bras constituent un système simple de ré- glage pour les trimarans classiques avec plan anti-dérive et gouverne dans la coque centrale.

Bien entendu, la longueur des profilés de main- tien ainsi que la position de leur point d'ancrage sur les bras de liaison associés doivent être calculées de façon à convenir à la fois en position de navigation et en position d'accostage; il est à noter que pour chaque bateau, il n'existe qu'une seule longueur correcte suivant sa longueur et les points d'ancrage sur la coque centrale.

Dans le cas d'un trimaran équipé de deux cou- ples de bras de liaison, il suffit de prévoir un seul pro- filé de maintien par bras de liaison; en revanche, dans le cas d'un trimaran équipé d'un seul couple de bras de liai- son, il est nécessaire de prévoir deux profilés de maintien par bras de liaison, l'un articulé à sa partie avant, l'autre à sa partie arrière, de façon à bloquer les mouve- ments de torsion imposés par le flotteur.

Par ailleurs, les trimarans traditionnels sont classiquement équipés d'un gouvernail et soit d'une dérive, soit d'un aileron fixe monté dans la coque centrale et de flotteurs solidement boulonnés aux bras de liaison au quel cas la configuration susmentionnée s'est avérée, par l'expérience, largement satisfaisante.

On a, cependant, récemment vu apparaître en compétition des trimarans plus performants dans lesquels chacun des flotteurs est équipé d'une dérive et d'un gou- vernail de façon à permettre de débarrasser la coque cen- trale du puits de dérive encombrant ou de l'aileron fixe peu performant. Or, la tendance actuelle pousse à monter les dérives non pas verticalement, mais inclinées de 20 à 30 de façon à faire bénéficier le bateau d'un effet de " foil ".

Or, si l'on veut adapter une telle configura- tion à un trimaran repliable conforme à l'invention, il est indispensable de pouvoir ramener chacune des dérives en po- sition verticale lorsque les flotteurs sont repliés le long de la coque centrale.

A cet effet, et selon une autre caractéristique de l'invention, chacun des flotteurs est monté pivotant par rapport au(x) bras de liaison associé(s) et coopère avec des moyens permettant de faire varier son inclinaison par rapport à la verticale.

L'extrémité externe de chaque bras peut être avantageusement montée sur le flotteur par l'intermédiaire d'une ou deux pattes de pivotement articulées avec le bras et fixées rigidement à la périphérie supéro- externe du flotteur; il y aura toujours deux pattes de pivotement pour chaque bras.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens permettant de faire varier l'inclinaison des flotteurs par rapport à la verticale sont constitués par des profilés de pivotement coopérant respectivement avec chaque bras de liaison constitutif du couple de manoeuvre, chacun des profilés de pivotement étant articulé à ses ex- trémités, d'une part, en un point d'ancrage du profilé de maintien associé et, d'autre part, en un point d'ancrage situé sur la périphérie interne du flotteur associé.

Il est à noter que plus les profilés de pivote- ment sont longs, plus la différence entre les positions an- gulaires des flotteurs en position de navigation d'une part et en position d'accostage d'autre part est importante.

Le dispositif conforme à l'invention se trouve ainsi parfaitement adapté aux trimarans à dérive verticale et à dérive inclinée (effet de " foil ") puisque l'architecte peut choisir l'angle que fait le bras avec le flotteur en position d'accostage replié le long de la coque centrale.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les profilés de maintien et/ou les profilés de pivotement sont munis d'organes de réglage de type ridoir permettant de faire varier leur longueur.

Cette configuration permet à l'utilisateur d'effectuer lui même un réglage fin lorsque cela s'avère nécessaire.

Les caractéristiques du trimaran repliable qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un trima- ran muni d'un dispositif de repliage conforme à une pre- mière variante de l'art antérieur, - la figure 2 est une vue de face schématique d'un trimaran muni d'une seconde variante de dispositif de repliage conforme à l'art antérieur, - la figure 3 est une vue de face schématique d'un trimaran conforme à l'invention, - les figures 4 et 5 sont, respectivement, des schémas dé- taillés au niveau du point d'ancrage d'un profilé de maintien sur la coque centrale et d'un profilé de pivote- ment sur un flotteur.

Conformément à la figure 3, le trimaran est constitué par une coque centrale 1 munie d'un mât 2 ainsi que par deux flotteurs latéraux 3, 3' reliés à la coque centrale 1 par des bras de liaison 4, 4' déployés essentiellement à l'horizontale lorsque le voilier en position de navigation normale. Les bras 4, 4' coopèrent deux à deux pour former un couple avant ou couple de manoeuvre repré- senté sur la figure 3 et dont la configuration sera décrite plus en détail dans la suite de cet exposé ainsi qu'un cou- ple arrière non représenté.

La coque centrale 1 délimite, à sa partie in- terne, l'habitacle traditionnel 10 et est bordée de part et d'autre de deux caissons latéraux 11, 11' servant à circu- ler sur le pont et à ranger le matériel.

Les flotteurs sont, quant à eux, équipés d'un gouvernail 7, 7' ainsi que d'une dérive 8, 8' inclinée par rapport à la verticale d'un angle a égal à 20 à 30 de fa- çon à faire bénéficier le bateau d'un effet de " foil ".

Selon la figure 3, les bras de liaison 4, 4' qui définissent le couple de manoeuvre se prolongent jus- qu'à l'axe longitudinal médian du bateau schématisé par le point M et sont articulés l'un sur l'autre à ce niveau.

Le point d'articulation M des bras de liaison 4, 4' est, en outre, relié au mât 2 par l'intermédiaire d'un chariot coulissant de type tangon non représenté sus- ceptible de se déplacer en translation verticale le long de celui-ci comme représenté schématiquement par la double flèche III.

Le trimaran est ainsi mobile entre la position de navigation normale dans laquelle il est représenté en totalité sur la figure 3 et une position d'accostage repré- sentée sur la seule moitié droite de la figure dans laquelle le point d'articulation M des bras de liaison 4, 4' se trouve déplacé à la partie supérieure du mât 2 et les flotteurs 3, 3' sont repliés le long de la coque centrale 1 de façon à diminuer l'encombrement du trimaran.

Selon la figure 3, chaque bras de liaison est guidé et maintenu pendant les manoeuvres de dépliage, re- pliage par un profilé de maintien 9 articulé à une première de ses extrémités en un point A, A' solidaire de la coque centrale 1 et à son extrémité opposé en un point B, B' solidaire du bras associé 4, 4' et donc mobile en rotation selon la flèche IV autour du point A, A' lors des manoeu- vres de dépliage-repliage.

Selon la figure 4, l'articulation de la pre- mière extrémité des profilés de maintien 9 est effectuée par l'intermédiaire d'un plat 12 traversant la coque 1, ce plat n'étant qu'un moyen parmi d'autres de transmettre les efforts de traction du point A au point A' du trimaran ain- si que d'un système de type ridoir 13 permettant d'effectuer un réglage fin de la longueur du profilé.

En outre, et selon les figures 3 et 5, chacun des flotteurs 3, 3' est monté pivotant par rapport aux bras de liaison 4, 4' associés par l'intermédiaire d'une patte de pivotement 14 dont une extrémité 15 est fixée rigidement à la périphérie du flotteur 3, 3' tandis que l'extrémité opposée est articulée en un point E à l'extrémité externe 16 du bras de liaison 4, 4'.

Chaque patte de pivotement 14 coopère par ailleurs avec un profilé de pivotement 17 dont une extrémi- té est articulée en un point C, C' du profilé de maintien associé tandis que l'extrémité opposée est articulée en un point fixe D, D' solidaire de la périphérie interne du flotteur 3, 3' Il est clair qu'en choisissant judicieusement la longueur de chacun des profilés de pivotement 17, ainsi que la position des points d'articulation C, C' sur les profilés de maintien associés, il est possible de déplacer angulairement les dérives 8, 8' lors des manoeuvres de dé- pliage-repliage de façon à les ramener en position verti- cale en position d'accostage comme représenté sur la partie droite de la figure 3.

Selon la figure 5, il est également possible d'effectuer un réglage fin de la longueur des profilés de pivotement 17 grâce à des organes de réglage 18 de type ri- doir.

Le mât présente deux bas-haubans 19 et 19' qui assurent une géométrie constante de la coque 1 et du mât 2 lorsque les galhaubans 20 et 20' se détendent pendant le repliage et n'ont pas encore été raidis grâce aux palans de bastagnes 21, 21' Il

Claims (6)

R E V E N D I C A T I ON S

1 ) Trimaran repliable symétrique par rapport à son axe longitudinal médian et comportant une coque cen- trale (1) munie d'un mât (2) ainsi que deux flotteurs laté- raux (3, 3') respectivement reliés à la coque centrale par au moins un bras de liaison (4, 4'), trimaran mobile entre, d'une part, une première position ou position de navigation dans laquelle les bras de liaison sont déployés approxima- tivement à l'horizontale de part et d'autre de la coque centrale (1), essentiellement perpendiculairement à l'axe longitudinal (x-x') de celle-ci, et d'autre part, une se- conde position au position d'accostage dans laquelle les flotteurs (3, 3') sont repliés le long de la coque centrale (1) de façon à diminuer l'encombrement, trimaran caractéri- sé en ce que, au moins, deux bras de liaison (4, 4') dispo- sés symétriquement de façon à définir un couple de manoeuvre se prolongent jusqu'à l'axe horizontal médian (x, x'), sont articulés l'un sur l'autre ou séparément à ce ni- veau (M) et sont reliés au mât (2) par un ou deux chariots coulissants mobiles en translation le long de celui-ci pour permettre de déplacer le trimaran de la position de naviga- tion à la position d'accostage ou inversement, soit en re- pliant les deux flotteurs en même temps, soit séparément.

2 ) Trimaran repliable selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bras de liaison (4, 4') cons- titutifs du couple de manoeuvre coopèrent respectivement avec un profilé de maintien (9) articulé à ses extrémités, d'une part, en un point d'ancrage (A) fixe de la coque cen- trale (1) et, d'autre part, en un point d'ancrage (B) mo- bile en rotation autour de ce point fixe (A), fixé-au bras de liaison (4) associé.

3 ) Trimaran repliable selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacun des flotteurs (3, 3') est monté pivotant par rapport au(x) bras de liaison (4, 4') associé(s) et coopère avec des moyens permettant de faire varier son inclinaison (a) par rapport à la verticale.

4 ) Trimaran repliable selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque flotteur (3, 3') est monté sur chacun des bras (4, 4') associés par l'intermédiaire d'une patte de pivotement (14) articulée sur le bras à l'une de ses extrémité (16) et fixée rigidement à la péri- phérie du flotteur (3, 3') à son extrémité (15) opposée.

5 ) Trimaran repliable selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens permettant de faire varier l'inclinaison (a) des flotteurs (3, 3') par rapport à la verticale sont constitués par des profilés de pivotement (17) coopérant respectivement avec chaque bras de liaison (4, 4') constitutif du couple de ma- noeuvre, chacun des profilés de pivotement (17) étant arti- culé à ses extrémités, d'une part, en un point d'ancrage du profilé de maintien (9) associé et, d'autre part, en un point d'ancrage situé sur la périphérie du flotteur (3) as- socié.

6 ) Trimaran repliable selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les profi- lés de maintien (9) et/ou les profilés de pivotement (17) sont munis d'organes de réglage de type ridoir (13, 18) permettant de faire varier leur longueur.