FR2684394A1 - Cadre a broder de machine a broder, deplacable horizontalement. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un cadre à broder déplaçable horizontalement. Il comporte un bâti d'entraînement (16) destiné à être déplacé horizontalement par des moyens d'entraînement (9, 11) placés dans une machine à broder (1), et un cadre étendeur d'étoffe (18) qui est relié au bâti d'entraînement afin d'en faire saillie horizontalement au-dessus d'une partie supérieure mobile (7) d'une table dans un état abaissé dans la machine à broder, lequel cadre étendeur d'étoffe présentant un trou (19) pour broderie, cadre dans lequel un pied (51 ) destiné à supporter le cadre étendeur d'étoffe est prévu sur le côté de la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe afin que le pied soit déplacé horizontalement avec le cadre étendeur d'étoffe. Domaine d'application: machines à broder pour articles plats ou à trois dimensions tels que des casquettes, etc...

Description

L'invention concerne des tables de machines à coudre, et en particulier des tables de machines à coudre du type industriel qui sont utilisées avec des têtes multiples de machines à coudre au moyen desquelles deux pièces ou plus sont cousues ou brodées simultanément. L'invention décrite ici concerne en particulier une table qui permet à l'opérateur de modifier les machines à coudre en les faisant passer d'un état dans lequel elles reçoivent des articles plats tels que des chemises ouvertes à un état dans lequel elles reçoivent des articles à trois dimensions tels que des casquettes de joueurs de base-ball à des fins de brodage ou de piquage.

Il est devenu de plus en plus répandu, au cours des dernières années, de coudre et de broder divers articles d'habillement tels que des chemises, des pantalons, des vestes, des casquettes et analogues. Des marques commerciales, des noms de compagnies et des noms d'organisations sociales sont à présent apposés couramment sur des vêtements, et divers groupes recherchent de plus en plus des uniformes ou d'autres vêtements accordés à porter lors de différents événements et à diverses occasions, avec des logos identiques. On utilise largement des machines à coudre industrielles qui mettent en oeuvre plusieurs têtes à coudre, au moyen desquelles un opérateur peut piquer ou coudre, par une commande par ordinateur, le logo ou le nom simultanément sur plusieurs articles similaires d'habillement.Le brodage de "articles plats" est effectué classiquement à l'aide de machines à coudre utilisant une table ou un bâti classique sur lequel les articles sont posés dans des cadres ou des logos ou analogues sont brodés sur des pièces multiples, en même temps. Cependant, lorsque des objets dit "à trois dimensions" tels que des casquettes de joueurs de base-ball ou analogues doivent être brodés, la table ou le bâti à coudre doit être retiré ou placé à l'écart car un cadre à insérer dans la casquette est fixé à la machine à proximité des aiguilles de la machine à coudre pour maintenir la casquette dans une position appropriée pendant le piquage.

Ces cadres pour casquettes sont généralement circulaires et ne peuvent pas être posés sur une table à coudre plate classique. Par conséquent, la table à coudre doit être retirée et écartée tandis que l'opérateur modifie l'équipement de la machine à coudre pour recevoir les cadres de casquettes. Des machines à coudre industrielles utilisant une série de deux têtes à coudre ou plus mettent en oeuvre une table stratifiée plate et lourde. De telles tables de machines à coudre sont non seulement lourdes mais également volumineuses et doivent être manipulées avec soin pour ne pas être endommagées.Ces tables sont également difficiles à retirer même par deux opérateurs et si l'on n'y fait pas attention, elles peuvent heurter accidentellement les aiguilles des machines à coudre pendant l'enlèvement ou le remplacement, ce qui entraîne des retards et un coût supplémentaire pour le temps de montage ou d'arrêt.

Par conséquent, avec les problèmes et les inconvénients de l'enlèvement des tables classiques de machines à coudre classiques à têtes à coudre multiples, l'invention a été conçue pour procurer, selon l'un de ses objectifs, une table de machine à coudre qui permet à l'opérateur de passer aisément de la couture d'articles plats à la couture d'articles à trois dimensions tels que des casquettes de joueurs de base-ball, ou des articles tubulaires tels que des chemises de poloïstes, des poches, des jambes de pantalon ou d'autres articles, et vice-versa.

Un autre objectif de la présente invention est de procurer une table de machine à coudre qui comprend un mécanisme destiné à permettre à une partie supérieure mobile d'une table de se déplacer vers le bas, à l'écart des aiguilles de la machine à coudre et des bras de cylindre qui renferment des bobines de fil.

Un autre objectif encore de l'invention est de procurer un mécanisme pour une machine à coudre, qui comprend deux bras pivotants et des ressorts hélicoïdaux qui aident à maintenir la partie supérieure mobile de la table dans une position élevée ou abaissée.

Un autre objectif encore de l'invention est de procurer un mécanisme de table de machine à coudre qui permet un mouvement aisé de la table et qui comprend un élément à manivelle auquel un bras de forme en L et un bras linéaire sont reliés.

Un autre objectif encore de l'invention est de procurer un mécanisme de table de machine à coudre qui comprend un cylindre hydraulique pour amortir le mouvement de montée de la partie supérieure mobile de la table afin d'assurer une opération douce et sûre de transformation de la table.

Les objectifs précités et d'autres objectifs sont atteints par la mise en oeuvre d'une table de machine à coudre qui comprend un mécanisme par lequel une partie supérieure mobile de la table peut être libérée et sollicitée simultanément, vers le bas et horizontalement à l'écart des têtes de la machine à coudre et des bras de cylindre. Le mécanisme est fixé au bâti de la table de machine à coudre et il comprend une première partie ou partie supérieure arrière de la table qui est reliée de façon permanente au bâti.Une seconde partie ou partie supérieure avant complémentaire de la table est reliée mécaniquement au bâti par un mécanisme décrit plus complètement ci-après, qui permet à la seconde partie de se déplacer d'une première position en alignement horizontal continu avec la première partie supérieure de la table à une seconde position espacée verticalement de la première partie supérieure, au-dessous et à l'écart afin que l'opérateur puisse fixer des cadres pour casquettes à proximité des têtes de la machine à coudre pour effectuer un brodage sur des articles tels que des maillots, des chemises de poloïstes et analogues.La table en extension de la machine à coudre peut comprendre trois mécanisme séparés fixés au bâti pour un mouvement mécanique efficace et en douceur de la seconde partie supérieure de la table, le nombre exact de mécanismes dépendant de la longueur et du poids du dessus de table particulier rencontré. Les mécanismes comprennent deux bras qui sont montés de façon à pouvoir tourner sur le bâti de la table de la machine à coudre et qui sont reliés de la même manière à un élément à manivelle relié à la seconde partie ou partie supérieure mobile.Un premier ressort hélicoïdal, constituant un premier élément élastique, rappelle constamment la seconde partie supérieure vers le haut tandis qu'un second ressort, constituant un second élément élastique, aide à maintenir la partie supérieure mobile de la table dans la position élevée ou dans la position abaissée pendant que le ressort tourne au-dessous d'un point de pivotement. Chaque ressort est réglable de façon à contrebalancer des tables de poids différents. Un élément d'alignement, relié à la seconde partie supérieure de la table pour être en contact avec la première partie supérieure ou partie fixe, s'oppose en outre à un mouvement de montée de la seconde partie supérieure. Un moyen destiné à amortir le mouvement de montée du dessus mobile de la table est prévu sous la forme d'un ou plusieurs cylindres hydrauliques qui sont reliés à l'un des bras. Les mécanismes mobiles décrits permettent à la seconde partie supérieure de la table de se déplacer vers le haut ou vers le bas en étant sollicitée manuellement par un seul opérateur, et un verrou est prévu pour maintenir la seconde partie supérieure de la table vers le bas, à l'écart pendant l'utilisation de la machine à coudre pour le brodage de casquettes de joueurs de base-ball ou d'autres objets à trois dimensions.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'une machine à broder
la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un cadre à broder
la figure 3A est une vue en coupe, suivant la ligne A-A de la figure 5, d'une partie mobile dans une position élevée d'une table
la figure 3B est une vue en coupe, suivant la ligne B-B de la figure 5, de la partie mobile dans la même condition
la figure 4A est une vue en coupe, suivant la ligne A-A de la figure 5, de la partie mobile dans une position abaissée de la table
la figure 4B est une vue en coupe, suivant la ligne B-B de la figure 5, de la partie mobile dans la même condition
la figure 5 est une vue en coupe, suivant la ligne
V-V de la figure 4A
la figure 6 est une élévation latérale avec coupe partielle d'un bras et d'un pied qui lui est fixé
la figure 7 est une vue partielle en perspective montrant la relation entre le bras et le pied
la figure 8 est une vue schématique en perspective d'une autre forme de réalisation
la figure 9 est une vue en élévation à échelle agrandie d'un mécanisme de machine à coudre d'une autre forme de réalisation, la partie de table étant dans une position élevée
la figure 10 est une vue en élévation du mécanisme de pivotement tel que vu sur la figure 9, la partie mobile de la table étant dans une position à demi ou partiellement abaissée
la figure 11 est une vue en élévation montrant le mécanisme de pivotement tel que vu sur la figure 9, la partie de la table étant dans une position totalement abaissée ; et
la figure 12 est une vue partielle en perspective montrant le mécanisme de verrouillage tel que vu sur la figure 11.

En référence à la figure 1, la référence numérique 1 désigne une machine à broder, la référence numérique 2 désigne un cadre normal à broder utilisé lorsqu'une broderie est réalisée sur une étoffe du type drap ou des articles plats tels que des chemises ouvertes dans la machine à broder 1, et la référence numérique 3 désigne un cadre à broder utilisé lorsqu'une broderie est réalisée sur une étoffe cylindrique ou des articles à trois dimensions. Cette machine 1 à broder est de construction habituelle sauf qu'une partie d'une table est réalisée de façon à être mobile verticalement.La référence numérique 4 désigne une table, la référence numérique 5 désigne un dessus ou une plaque supérieure de la table constituée d'une première partie supérieure de la table ou partie fixe 6 et d'une seconde partie supérieure de la table ou partie 7 mobile verticalement, la référence numérique 8 désigne plusieurs bâtis ou bras de cylindre, par exemple huit (quatre bâtis seulement sont représentés sur les dessins) bâtis reliés à la partie fixe 6 parallèlement les uns aux autres, la référence numérique 9 désigne un moyen d'entraînement destiné à déplacer le cadre à broder dans la direction longitudinale et la référence numérique 11 désigne un moyen d'entraînement destiné à déplacer le cadre à broder dans la direction latérale, ces moyens d'entraînement 9, 11 étant à découvert vers le côté supérieur de la plaque supérieure 5 à travers des fentes 10, 12 prévues dans la plaque supérieure et comprenant des galets. Les moyens d'entraînement 9 sont fixés à une plaque d'entraînement 9a (voir figure 3A) destinée à être déplacée par une unité d'entraînement prévue dans la table 4. Les moyens d'entraînement 11 sont formés de la même manière, bien que leur construction ne soit pas représentée. La référence numérique 13 désigne un bâti de support prévu dans un état s'étendant horizontalement au-dessus de la table 4. Des têtes 14 sont fixées à ce bâti 13 de support afin d'être placées au-dessus des bâtis 8.

Le cadre 2 à broder est un cadre connu, dont la surface inférieure présente des évidements dans lesquels sont logés les moyens d'entraînement 9, 11.

Le cadre à broder 3 est constitué d'un cadre d'entraînement 16 et de cadres 18 d'étendeurs de l'étoffe pouvant être reliés au cadre d'entraînement 16 et en être séparés. Le cadre d'entraînement 16 présente des évidements dans lesquels sont logés les moyens d'entraînement 9, 11, de même que dans le cadre à broder 2. Les cadres 18 d'étendeurs d'étoffe sont prévus de façon que le nombre de cadres d'étendeurs d'étoffe corresponde à celui des bâtis 8. La référence numérique 19 désigne des trous de broderie formés dans les cadres étendeurs 18 de tissu.

On décrira à présent la machine à coudre 1. Un dessus 5 de table de la machine à coudre, ayant une première partie supérieure 6, rigide ou fixée de façon permanente, et une seconde partie supérieure mobile 7 sont fixés au bâti de la table. Comme montré sur les figures 3A, 3B, 4A et 4B, la partie supérieure mobile 7 de la table peut être déplacée d'une position élevée à une position abaissée, ce qui permet à l'opérateur de transformer les têtes de la machine à coudre d'un état leur permettant de recevoir des articles plats classiques à un état leur permettant de recevoir des articles à trois dimensions tels que des casquettes de joueurs de base-ball afin d'y broder des logos, des marques commerciales ou d'autres signes.

Une structure destinée à déplacer verticalement la partie mobile 7 de la machine 1 à broder sera à présent décrite en référence aux figures 3A, 3B et 5. La référence numérique 21 désigne des bâtis de base de la table, la référence numérique 22 désigne une plaque de revêtement de pied et la référence numérique 23 désigne un rail s'étendant verticalement, fixé aux bâtis de base 21 par l'intermédiaire de la plaque 22 de revêtement de pied. Par ailleurs, la référence numérique 24 désigne un bâti de support ayant, sur sa surface arrière, des éléments coulissants 25 mobiles verticalement le long du rail 23, et la référence numérique 26 désigne un élément de support de table faisant partie du bâti 24 de support, qui est constitué, par exemple, d'une cornière à laquelle la partie mobile 7 est fixée.La référence numérique 27 désigne un élément à ressort destiné à élever la partie mobile 7, lequel élément à ressort est conçu pour appliquer une force de rappel vers le haut au bâti 24 de support. Par exemple, un cylindre à gaz est utilisé en tant qu'élément à ressort 27, lequel est relié par une extrémité au bâti 24 de support et par son autre extrémité au bâti de base 21 par l'intermédiaire d'une console 28. La référence numérique 29 désigne une butée fixée au bâti de base 21 et utilisée pour arrêter le mouvement de montée du bâti 24 de support dans une position dans laquelle les surfaces supérieures des parties mobile et fixe 7, 6 viennent dans un même plan comme montré sur la figure 3B, la référence numérique 30 désigne un corps principal d'une unité de maintien de l'état abaissé, qui est fixé à la partie inférieure du bâti 24 de support, et la référence numérique 31 désigne un élément de verrouillage de l'unité de maintien dans l'état abaissé, qui est fixé au bâti de base 21. Ces pièces sont destinées à maintenir l'état abaissé de la partie mobile 7, l'élément de verrouillage 31 engageant le corps principal 30 lorsque la partie mobile 7 de la plaque supérieure est déplacée vers le bas.Cette unité de maintien de l'état abaissé est constituée, par exemple, d'une pièce appelée un verrou. La partie mobile 7 est normalement maintenue dans une position dans laquelle les surfaces supérieures des parties mobile et fixe 7, 6 viennent dans un même plan, par la force de rappel de l'élément à ressort 27 et la force de positionnement de la butée 29. Lorsque la partie mobile 7 est abaissée, par exemple manuellement contre la force de rappel de l'élément à ressort 27, le corps principal 30 de l'unité de maintien dans l'état abaissé et l'élément de verrouillage 31 sont engagés l'un avec l'autre, de telle sorte que la partie mobile 7 est maintenue dans une position abaissée comme montré sur la figure 4A.

Le cadre à broder 3 sera à présent décrit en référence à la figure 2. Tout d'abord, on décrira un cadre étendeur de tissu 18. La référence numérique 33 désigne une plaque de base ayant des nervures 34, 35 à ses parties de gauche, de droite et extrême arrière et formée de façon à avoir une résistance suffisamment grande même lorsqu'elle est constituée d'une matière relativement mince. Cette plaque de base 33 est formée par emboutissage, par exemple, d'une tôle d'acier. La largeur W de la plaque de base 33 est, par exemple, de 460 mm et sa longueur L est de 570 mm. La nervure 35 constitue un élément de contact destiné à être engagé avec un élément de réception qui sera décrit ci-après. La nervure 35 est traversée, à ses parties extrêmes, par des trous 36 de positionnement.La référence numérique 37 désigne des éléments de liaison réalisés d'une seule pièce avec les nervures 34 et traversés par des trous 38 de positionnement.

Le trou de broderie 19 mentionné précédemment est formé dans cette plaque de base 33 (par exemple à un diamètre de 420 mm). Un cadre intérieur 39 est fixé à la surface inférieure de la plaque de base 33. La référence numérique 40 désigne un cadre extérieur connu. Le cadre extérieur 40 est coupé à une partie de son corps s'étendant circulairement.

Les parties extrêmes résultantes du cadre extérieur sont formées de façon à être serrées l'une vers l'autre à l'aide d'une vis 41 de serrage. Le serrage de ces parties extrêmes permet à un tissu à broder d'être positionné fermement entre la surface circonférentielle extérieure du cadre intérieur 39 et la surface circonférentielle intérieure du cadre extérieur 40.

Une structure destinée à relier le cadre étendeur 18 de tissu au bâti 16 d'entraînement sera à présent décrite.

La référence numérique 43 désigne des bras fixés par leurs parties extrêmes de base au cadre 16 d'entraînement, réalisés de façon à avoir une section transversale de forme en L et ayant une longueur d'environ 400 mm. Une partie horizontale au tronçon extrême libre de chaque bras 43 constitue une partie 44 de support destinée à supporter la partie relative 37 de liaison mentionnée ci-dessus. La référence numérique 45 désigne un élément de réception fixé au cadre d'entraînement 16 et portant des aimants 46 destinés à relier le cadre étendeur 18 de tissu au bâti 16 d'entraînement, et des broches 47 destinées à positionner le cadre étendeur 18 de tissu par rapport au bâti 16 d'entraînement. Ces broches 47 sont prévues dans des positions correspondant à celles des trous traversants 36 mentionnées ci-dessus.La référence numérique 48 désigne un aimant de liaison prévu sur la partie 44 de support et similaire aux aimants 46, et la référence numérique 49 désigne une broche de positionnement similaire aux broches 47 et prévue dans la position correspondant au trou traversant associé 38.

La référence numérique 51 désigne un pied destiné à supporter le cadre étendeur 18 de tissu à sa partie extrême libre et fixé de façon amovible aux surfaces inférieures de bras adjacents 43. Les parties des bras adjacents 43 auxquels le pied 51 est fixé sont, par exemple, écartées d'environ 280 mm des parties extrêmes de base des bras 43. Ces parties de fixation aux pieds des bras 43 peuvent être plus rapprochées de leurs parties extrêmes libres. Le pied 51 sera à présent décrit en détail en référence aux figures 6 et 7.

Comme montré sur la figure 6, le pied 51 est formé de façon à comporter un élément cylindrique supérieur 52 et un élément cylindrique inférieur 53 pouvant être insérés dans l'élément cylindrique supérieur 52 et en être retiré afin que la longueur du pied 51 puisse être augmentée et diminuée.

L'élément inférieur 53 peut être fixé à l'élément supérieur 52 au moyen d'un organe de serrage 54 prévu sur la partie extrême inférieure de l'élément supérieur 52. La référence numérique 55 désigne une structure de liaison prévue sur la partie extrême supérieure de l'élément supérieur 52 et réalisée de la manière suivante. La référence numérique 56 désigne une partie filetée formée au tronçon supérieur de l'élément supérieur 52, la référence numérique 57 désigne une butée du type à bride fixée à la partie extrême supérieure de l'élément supérieur 52, et la référence numérique 58 désigne un organe de serrage engagé avec la partie filetée 56.Les références numériques 61 désignent des éléments de butée fixés aux surfaces inférieures de bras adjacents 43 afin que les éléments de butée 61 soient espacés dans un état oppose d'une distance G qui correspond au diamètre de la partie filetée 56. La référence numérique 62 désigne un organe de roulement prévu à la partie extrême inférieure de l'élément inférieur 53 afin que l'organe de roulement 62 puisse être déplacé horizontalement et en douceur sur la partie mobile 7 de la plaque supérieure, et la référence numérique 63 désigne une jupe prévue de façon à empêcher un tissu d'arriver à la face inférieure de l'organe de roulement 62. Les pièces 51 formées comme décrit ci-dessus sont utilisées dans les positions montrées sur la figure 1 afin que chacun des cadres étendeurs 18 de tissu puisse être supporté sur son côté de gauche ou sur son côté de droite.Ces pièces 51 peuvent être fixées à tous les bras 43 afin de supporter chaque cadre étendeur 18 de tissu par ses deux côtés gauche et droit.

On décrira à présent une opération consistant à broder une étoffe et effectuée à l'aide de la machine à broder 1. Dans le cas ou une broderie est réalisée sur un tissu du type drap ordinaire et un tissu plat, le cadre à broder 2 est utilisé. Cette opération de brodage est connue d'une façon générale. Ainsi, une étoffe à broder est placée sur le cadre à broder 2. Le cadre à broder résultant 2 est relié aux moyens d'entraînement 9, 11, la partie mobile 7 étant dans la position élevée comme montré sur les figures 3A et 3B. Une broderie est ensuite réalisée sur le tissu de la manière habituelle par la mise en oeuvre de la machine à broder 1.

Dans le cas où une broderie est réalisée sur une étoffe cylindrique, par exemple le dos d'une chemise de sport, le cadre à broder 3 est utilisé. Dans ce cas, la partie mobile 7 de la plaque supérieure 5 est maintenue dans l'état abaissé tel que montré sur les figures 4A et 4B.

Premièrement, en un emplacement éloigné de la machine à broder l, une étoffe est placée sur le cadre étendeur 18 d'étoffe afin qu'une zone (dos) devant en être brodée soit placée dans le trou 19. Cette opération est identique à l'opération de mise en place d'une étoffe utilisant un cadre étendeur d'étoffe classique. Dans une telle opération, les positions relatives des cadres intérieur et extérieur 39, 40 dans le cadre étendeur 18 d'étoffe sont telles que représentées sur la vue partielle à échelle agrandie de la figure 5.

Sur la figure 5, des étoffes ou tissus sont désignés par la référence numérique 65, et les zones à broder sont désignées par la référence numérique 65a. Entre temps, le bâti d'entraînement 16 est relié aux moyens d'entraînement 9, 11 sur la machine à broder 1, et les pieds 51 sont fixés aux bras 43. Pour fixer un pied 51 aux bras 43, le pied 51 dans l'état tel que montré sur la figure 7 est d'abord placé sous les bras 43 afin que les éléments de butée 61 soient insérés dans un espace 59 entre l'élément de butée 57 et l'organe de serrage 58 du pied 51. L'organe de serrage 58 est ensuite serré afin que l'on obtienne un pied dans l'état fixé, montré sur la figure 6.

Le cadre étendeur 18 de tissu, sur lequel l'étoffe 65 a été placée, est ensuite relié au bâti d'entraînement 16 de la manière suivante. Tout d'abord, le cadre étendeur 18 de tissu est incliné de façon que sa partie avant (partie inférieure gauche sur les figures 1 et 2) devienne plus haute, sa partie arrière (la partie sur le côté de l'élément de contact 35) devenant plus basse. L'élément de contact 35 est ensuite appliqué à l'élément de réception 45 afin que les broches 47 soient logées dans les trous traversants 36. Puis la partie avant du cadre étendeur 18 de tissu est abaissée, et les broches 49 sont logées dans les trous traversants 38.

Par conséquent, les aimants 46 attirent l'élément de contact 35 et les aimants 48 attirent les éléments de liaison 37. Le cadre étendeur d'étoffe 18 est donc relié de façon sûre au bâti d'entraînement 16. Ces opérations étant effectuées, le pied 51 supporte le cadre étendeur d'étoffe 18 à sa partie extrême libre.

La machine à broder 1 est ensuite mise en oeuvre de la manière habituelle, le cadre étendeur de tissu 18 étant dans cette condition. Par conséquent, le bâti d'entraînement 16 est déplacé horizontalement par les moyens d'entraînement 9, 11, et le cadre étendeur de tissu 18 est déplacé horizontalement avec le bâti d'entraînement 16. La zone à broder, qui est placée dans le trou 19, du tissu est donc déplacée horizontalement. Une broderie est alors réalisée sur cette zone de l'étoffe conformément aux interventions d'une aiguille à broder 14a prévue sur la tête 14 et au crochet tournant sur le bâti 8. Pendant ce temps, le pied 51 est déplacé horizontalement avec le cadre étendeur de tissu 18 grâce à l'organe de roulement 62 qui roule légèrement sur la partie mobile 7 de la plaque supérieure, empêchant ainsi la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe 18 de descendre.

Le présent cadre à broder réalisé comme décrit cidessus produit les effets suivants. Lorsque le cadre étendeur d'étoffe est réalisé à une plus grande dimension afin qu'une broderie soit réalisée sur une zone de grande étendue d'une étoffe et, de plus, avec des matières de grand diamètre et de forte épaisseur afin de permettre au cadre étendeur d'étoffe de suivre un mouvement horizontal du bâti d'entraînement sans que ce dernier le fasse vibrer latéralement, le poids du cadre étendeur d'étoffe augmente. Cependant, le présent cadre à broder a pour particularité avantageuse que la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe repose sur le pied, empêchant ainsi la partie extrême libre de descendre même lorsque le poids du cadre étendeur d'étoffe est ainsi augmenté. Du fait de cette structure avantageuse, on peut résoudre les problèmes suivants posés par le cadre à broder classique.

Le cadre à broder classique de ce type est réalisé de la manière suivante. Un bâti d'entraînement est conçu pour être déplacé horizontalement par des moyens d'entraînement se trouvant dans la machine à broder. Un cadre étendeur d'étoffe est relié au bâti d'entraînement afin que ce cadre étendeur d'étoffe dépasse horizontalement du bâti d'entraînement. Le cadre étendeur d'étoffe est pourvu d'un trou de brodage utilisé pour mettre à découvert une zone à broder d'une étoffe.

Lorsque ce cadre à broder classique est utilisé, un petit article, tel qu'une chaussette, peut être brodé sans problème quelconque, la chaussette étant maintenue sur un cadre étendeur d'étoffe afin qu'une zone de cette chaussette devant être brodée soit placée dans le trou de broderie du cadre étendeur d'étoffe. Cependant, pour réaliser une broderie sur une zone large, telle que la surface entière du dos, par exemple, d'une chemise de sport, il est nécessaire de former un cadre étendeur d'étoffe à une plus grande dimension. Pour qu'un cadre étendeur d'étoffe de plus grande dimension puisse suivre le mouvement horizontal du bâti d'entraînement sans être soumis à des vibrations latérales, il est nécessaire que le cadre étendeur d'étoffe soit réalisé à un grande diamètre et en une matière de forte épaisseur.Si un cadre étendeur d'étoffe est formé dans une telle matière, son poids augmente. Si une broderie est réalisée sur une étoffe par utilisation d'un tel cadre étendeur d'étoffe, une partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe s'abaisse sous l'effet de son propre poids. Si la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe s'abaisse ainsi, la surface inférieure de la zone à broder d'une étoffe frotte contre le bâti de la machine à broder, de sorte que l'étoffe s'use.

Dans certains cas, la zone à broder de l'étoffe devient impossible à être déplacée en suivant le mouvement du bâti d'entraînement du fait de la résistance résultant du frottement de l'étoffe contre le bâti de la machine à broder, ce qui provoque la production d'un motif brodé déformé. Ces problèmes sont rencontrés dans un cadre à broder classique.

Pour empêcher la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe de descendre comme mentionné ci-dessus, le cadre étendeur d'étoffe peut être formé en des matières ayant un diamètre encore plus grand et une épaisseur encore plus grande, permettant au cadre étendeur d'étoffe résultant de supporter son propre poids. Cependant, si le cadre étendeur d'étoffe est formé de cette manière, son poids devient très important. Un cadre étendeur d'étoffe lourd constitue une chargé déséquilibrée par rapport au bâti d'entraînement. Ceci empêche un mécanisme normal d'entraînement de déplacer horizontalement à grande vitesse le bâti d'entraînement. Un cadre étendeur d'étoffe grand et lourd pose de tels problèmes.

Par contre, le présent cadre à broder est supporté à sa partie extrême libre par le pied de manière que l'abrasion de la surface inférieure de la zone à broder d'une étoffe contre le bâti d'une machine à broder et que la déformation des motifs brodés, que l'on rencontre dans un cadre à broder classique, puissent être évités. Par conséquent, une broderie convenable peut être réalisée sur une étoffe.

De plus, pendant que le cadre étendeur d'étoffe est déplacé horizontalement, la charge appliquée à sa partie extrême libre est supportée sur le pied mentionné précédemment, bien que le cadre étendeur d'étoffe soit relié en porte-à-faux au bâti d'entraînement. Par conséquent, l'apparition d'une charge déséquilibrée appliquée à un bâti d'entraînement de l'art antérieur peut être évitée. Ceci permet de déplacer aisément le cadre d'entraînement.

Un mode de réalisation différent sera à présent décrit. Le bras 43 peut être prévu fixement sur la plaque de base 33 du cadre étendeur d'étoffe 18, la partie extrême de base du bras 43 étant reliée de façon amovible au bâti d'entraînement 16. Le pied 51 peut être fixé directement à l'extrémité libre, ou à une partie proche de l'extrémité libre, du cadre étendeur d'étoffe 18. Une structure destinée à relier le cadre étendeur d'étoffe 18 dans un état faisant saillie horizontalement au bâti d'entraînement 16 peut être formée de la manière suivante. Ainsi, un support analogue à une fourche est relié au bâti d'entraînement afin d'en faire saillie horizontalement. Les éléments de liaison prévus aux bords gauche et droit du cadre étendeur d'étoffe sont ensuite reliés aux parties extrêmes avant du support.

Une autre forme de réalisation de la présente invention sera à présent décrite en référence à la figure 8.

Dans cette forme de réalisation, les extrémités inférieures des pieds 51e destinés à supporter les cadres étendeurs d'étoffe reposent sur un bâti 66 de support qui est déplacé horizontalement avec un bâti d'entraînement 16e. En référence au dessin, le bâti 66 de support est prévu au-dessous des cadres étendeurs d'étoffe et, dans cette forme de réalisation, au-dessous des bras 43e destinés à maintenir les cadres étendeurs d'étoffe, de manière que le cadre 66 de support puisse être déplacé horizontalement. Une courroie crantée 68 est reliée à un moteur 67 à impulsion qui est destiné à faire exécuter un mouvement alternatif au bâti d'entraînement 16e, d'une manière telle que la courroie crantée 68 puisse être tournée en fonction d'une manoeuvre du moteur à impulsion 67.

Un moyen d'entraînement 9ae, similaire à celui mentionné précédemment, est relié à cette courroie crantée 68. Une autre courroie crantée 70 est reliée par une courroie crantée 69 au moteur à impulsion 67 afin que la courroie crantée 70 puisse être tournée en fonction d'une manoeuvre du moteur à impulsion 67. Un moyen d'entraînement 71 est relié à la courroie crantée 70. La relation entre le moyen d'entraînement 71 et le bâti 66 de support est la même que celle existant entre le moyen d'entraînement 9ae et le bâti d'entraînement 16e. Les mouvements du moyen d'entraînement 71 dans les sens indiqués par une double flèche sont transmis au bâti 66 de support, et le bâti 66 de support peut être déplacé librement dans la direction horizontale qui est perpendiculaire à cette double flèche, par rapport au moyen d'entraînement 71.La référence numérique 72 désigne un moteur à impulsion à utiliser pour déplacer le bâti d'entraînement 16e dans la direction latérale, et une courroie crantée 73 est reliée à ce moteur. Des moyens d'entraînement identiques aux moyens d'entraînement 11 montrés sur la figure 1 sont fixés à cette courroie crantée 73. Une autre courroie crantée 75 est reliée au moteur 72 à impulsion par l'intermédiaire d'une courroie crantée 74. Le bâti 66 de support est relié à la courroie crantée 75 de façon à être en relation identique à celle existant entre la courroie crantée 73 et le bâti d'entraînement 16e.

Dans la forme de réalisation ainsi construite, le bâti d'entraînement 16e et le bâti de support 66 sont déplacés ensemble dans la direction horizontale, et les pieds 51e et les cadres étendeurs d'étoffe sont déplacés horizontalement ensemble. Par conséquent, le bâti d'entraînement 16e et les cadres étendeurs d'étoffe montés sur ce bâti sont déplacés ensemble dans la direction horizontale. Les courroies crantées 70, 75 peuvent être commandées par d'autres moteurs à impulsions destinés à être mis en rotation en même temps que les moteurs à impulsion 67, 72, respectivement.Les parties de cette forme de réalisation qui sont considérées comme étant fonctionnellement identiques ou équivalentes à toutes parties de la forme de réalisation des figures mentionnées précédemment sont désignées par les mêmes références numériques que celles utilisées sur les figures précédentes, auxquelles la lettre "e" est ajoutée, ce qui évite de décrire en double ces pièces.

A présent, une autre forme de réalisation du mécanisme qui permet à la partie supérieure mobile de la table d'être manoeuvrée de la position haute vers la position basse est montrée sur la figure 9, la partie supérieure mobile étant dans une position élevée. Sur une machine à coudre à douze têtes, trois de ces mécanismes sont utilisés.

Le mécanisme mobile comprend un élément à manivelle qui est fixé rigidement à la partie supérieure mobile de la table et deux bras qui sont fixés de façon à pouvoir tourner à la manivelle et qui font saillie vers l'extérieur du bâti de la table auquel ils sont reliés de façon à pouvoir tourner. Deux ressorts hélicoïdaux élastiques sont fixés à la partie arrière du bras supérieur et au bras linéaire inférieur. Les deux ressorts (inférieur et supérieur) aident à maintenir la partie supérieure mobile dans une position élevée, alors que le ressort inférieur continue de rappeler la partie supérieure vers le bas lorsque la partie supérieure mobile est dans une position totalement abaissée (figure 11) tandis que le ressort supérieur rappelle la partie supérieure vers le haut.Un moyen destiné à amortir le mouvement de montée de la partie supérieure pivotante de la table est fixé au bras linéaire et comprend un cylindre hydraulique qui freine le mouvement de montée, constituant ainsi une sécurité pour l'opérateur. Une lèvre est fixée à la partie supérieure mobile de la table pour assurer un alignement égal avec la première partie supérieure de la table, fixé de façon permanente, à la suite de l'élévation, lorsque les deux parties arrivent en butée.

Pour une meilleure compréhension de cette forme de réalisation et de son fonctionnement, on se réfère à présent aux figures 9 à 12, une table 110 de machine à coudre étant illustrée sur la figure 9 et comportant un groupe de douze têtes 111 à coudre qui sont fixées à un bâti 112 de table. Le bâti 112 peut être réalisé en acier tubulaire ou profilé qui a été peint, ou en d'autres matières solides convenables. Le dessus 113 de la table, qui peut être en bois stratifié ou en d'autres matières à surface plane et lisse ayant une surface supérieure finie, est constitué d'une première partie supérieure 114 qui est fixée de façon permanente au bâti 112 de la table. La première partie supérieure 114 peut être boulonnée ou fixée de façon analogue au bâti 112 elle ne se déplace pas.Une seconde partie supérieure mobile 115, comme montre sur les figures 9 et 11, est fixée de façon mobile au bâti 112 et est élevée, comme montré sur la figure 9, jusqu'en alignement horizontal avec la partie supérieure 114 afin que des articles plats tels que des chemises ou analogues puissent être placés sur elles et commodément piqués par les têtes à coudre 111. Comme montré en outre sur les figures 10 et 11, la seconde partie supérieure mobile 115 est abaissée à l'écart des têtes 111 de la machine à coudre.

Sur les figures 9 et 11, des positions totalement élevée et abaissée, respectivement, d'une partie mobile ou d'une partie supérieure mobile 115 de la table sont montrées et, sur la figure 11, le trajet en courbe parcouru par la partie supérieure 115 est illustrée en traits tiretés. Une rotation en courbe plutôt qu'une descente verticale rectiligne du dessus 115 est réalisée pour franchir ou éviter des bras de cylindre 117 qui sont fixés au bâti 112 comme on le voit sur la figure 10. Une lèvre 116 est également montrée sur la figure 9, laquelle assure un alignement approprié avec la partie supérieure 114.

Pour faire descendre la partie supérieure 115, un moyen est prévu sous la forme d'un mécanisme 120 comme montré sur les figures 9, 10 et 11. Sur la figure 9, la partie supérieure 115 est dans sa position élevée en alignement horizontal avec la partie supérieure 114. Comme on le voit en outre sur cette figure, la partie supérieure 115 comporte une lèvre ou butée 116 d'alignement qui assure un alignement horizontal correct lorsque la partie supérieure 115 vient en butée contre la partie supérieure 114. Lorsque cette lèvre d'alignement 116 vient en butée contre la partie supérieure 114, la partie supérieure 115 vient se placer dans le plan de la partie supérieure 114.Un seulement à manivelle 121 est soudé ou autrement fixé rigidement à un support 122 à cornière métallique, et des vis fixent la cornière 122 de support à la partie supérieure 115. Un bras pivotant linéaire 124 est relié de façon à pouvoir tourner à l'élément à manivelle 121 par l'intermédiaire d'un axe 126 de bras de manivelle autour duquel il pivote. Un bras pivotant 125 de forme en L est relié de façon à pouvoir tourner à l'élément à manivelle 121 par l'intermédiaire d'un axe supérieur 127 de bras de manivelle, comme montre sur la figure 9, les axes 126 et 127 etant alignés verticalement. De la même manière, le bras pivotant linéaire 124, qui est au-dessous du bras pivotant 125 de forme en L, est fixé au bâti 112 de la table par un axe inférieur 128 de bâti alors que le bras 125 de forme en L est fixé au bâti 112 par l'intermédiaire d'un axe supérieur 129 de bâti. Les deux bras 124 et 125 sont donc fixés de façon à tourner sur le bâti 112 en des points en alignement vertical droit.

Sur la figure 9, un ressort hélicoïdal supérieur 130 est fixé à la partie arrière du bras pivotant 125 en une position située légèrement au-dessus de l'axe supérieur 129 de bâti. Par conséquent, lorsque la partie 115 de la table est dans une position abaissée ou basse comme montré sur la figure 11, le ressort hélicoïdal 130 est étendu et rappelle la partie supérieure 115 de la table vers le haut. Un goujon fileté 131 de réglage constitue un moyen pour régler la tension du ressort hélicoïdal 130. De la même manière, un ressort hélicoïdal inférieur 132 est relié à un goujon fileté 133 de réglage qui constitue un moyen pour régler la tension du ressort hélicoïdal 132. Le ressort hélicoïdal 132 est fixé au bâti 112 par une patte 134 qui peut être soudée ou autrement fixée au bâti 112.Le ressort hélicoïdal 132 est représenté dans une position relâchée ou contractée sur la figure 9 et il aide à maintenir la table 115 dans sa position élevée. Comme montré sur la figure 10, lorsque la partie 115 de la table est partiellement abaissée, le ressort hélicoïdal élastique 130 est étiré et le ressort hélicoïdal 132 est de la même manière étendu ou étiré. Comme on le voit sur la figure 9, un élément 135, qui peut être réglé de la même manière par vissage, agit en tant que moyen destiné à arrêter la rotation du bras linéaire 124, est fixé au bâti 112 et entre en contact avec le bras pivotant linéaire 124 lorsque le dessus 115 de la table est dans sa position élevée comme montré sur la figure 9.Un cylindre hydraulique 136, qui est également réglable de façon classique, constitue un moyen pour amortir le mouvement de montée de la partie 115 de la table et est relié de la même manière au bâti 112. Le ressort 130, sur la figure 11, est étiré ou étendu davantage que sur la figure 10, alors que le ressort 132 est étiré sur la figure 11, mais moins que la figure 10. Par conséquent, sur la figure 11, le ressort 132 rappelle la partie supérieure 115 vers le bas en direction du bâti 112.Le ressort 132 aide donc à maintenir la partie supérieure 115 à la fois dans sa position haute (figure 9) et dans sa position basse (figure 11), car la traction ou la force exercée par le ressort 132 sur la partie supérieure 115 de la table est orientée vers le bas sur la figure 11, du fait de la position inclinée ou en biais du ressort 132, étant donné que le ressort 132 se trouve partiellement au-dessous du point de pivotement (sur l'axe inférieur 128 de bâti) du bras 124. Le point 137 d'articulation du ressort 130 sur le bras 125 se déplace pendant que le bras 125 tourne, permettant ainsi au point 137 d'articulation de se déplacer vers le bas pendant que le bras 125 se déplace vers le bas.

Un verrou 140, comme montré sur les figures 11 et 12, comprend une pédale 141 et permet à une extrémité supérieure 142 de s'introduire dans une encoche 143 de la table pour maintenir la partie 115 de la table dans sa position abaissée. Pour libérer la partie supérieure 115, on appuie sur la pédale 141, à la suite de quoi une rotation du verrou 140 lui permet alors de se dégager de l'encoche 143, permettant au dessus 115 de monter jusqu'à sa position élevée comme montré sur la figure 9. La partie supérieure 115 de la table telle représentée ici est déplacée par une force manuelle ; cependant, on peut également utiliser des moyens électriques, pneumatiques, hydrauliques ou autres.

I1 va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la table et à la machine décrite et représentée sans sortie du cadre de l'invention.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Cadre à broder comportant un bâti d'entraînement (16, 16e) destiné à être déplacé horizontalement par des moyens d'entraînement (9, 11, 67-75) placés dans une machine à broder (1), et un cadre étendeur d'étoffe (18) qui est relié au bâti d'entraînement afin d'en faire saillie horizontalement, lequel cadre présentant un trou (19) pour broderie, le cadre à broder étant caractérisé en ce qu'un pied (51, 51e) destiné à supporter le cadre étendeur d'étoffe est prévu sur le côté de la partie extrême libre du cadre étendeur d'étoffe afin que le pied soit déplacé horizontalement avec le cadre étendeur d'étoffe.

2. Cadre à broder selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pied comporte à sa partie extrême inférieure un organe de roulement (62) destiné à rouler sur une partie supérieure mobile (7) d'une table (4) dans un état abaissé dans la machine à broder (1).

3. Cadre à broder selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre étendeur d'étoffe peut être fixé au bâti d'entraînement et en être séparé.

4. Cadre à broder selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bâti d'entraînement peut être fixé aux moyens d'entraînement et en être séparé dans la machine à broder.

5. Cadre à broder selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un bâti (66) de support, destiné à être déplacé horizontalement avec le bâti d'entraînement (16e), est prévu au-dessous dudit cadre étendeur d'étoffe, 1'extre- mité inférieure du pied (51e) reposant sur le bâti de support.