FR2684275A1 - Procede de fabrication de chaussure, insert pour la mise en óoeuvre du procede et chaussure obtenue. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne procédé de fabrication d'une chaussure, notamment d'une pantoufle, du type comprenant les étapes connues en soi consistant à: réaliser un insert (100) comprenant au moins un canal traversant vertical (150, 152), placer l'insert (100) dans une chambre formée entre une tige (200), une première de propreté (400) et un élément sous-jacent (300), et injecter de la matière thermoplastique à travers l'élément sous-jacent (300) et le canal (150, 152) formé dans l'insert (100), caractérisé par le fait que: l'élément (300) sous-jacent à l'insert (100) est formé d'une première de montage (300) composée d'une toile à mailles ouvertes, l'insert (100) possède une creusure (112) sur sa face supérieure, une gorge périphérique (144) s'étendant dans une direction générale horizontale au moins sur ses faces latérales et à proximité de sa face supérieure, et des passages (145) formant buses qui relient la creusure supérieure (112) à la gorge périphérique (144).

Description

La présente invention concerne le domaine des chaussures.

Plus précisément, la présente invention concerne un procédé de fabrication de chaussures, notamment mais non exclusivement des pantoufles, un insert pour la mise en oeuvre de ce procédé et les chaussures ainsi obtenues.

La technique la plus classique de fabrication de pantoufles comprend les étapes consistant à - fixer une tige par couture sur une première de montage, - placer cet ensemble tige/première de montage sur une cavité de moulage complémentaire de la semelle recherchée, - injecter de la matière dans la cavité pour former une semelle à la base de cet ensemble, - encoller un talon préformé, - fixer le talon sur la tige, puis - fixer par collage une première de propreté sur le talon et la première de montage.

Cette technique précitée a été utilisée depuis de nombreuses années pour réaliser un nombre très important de chaussures.

Toutefois cette technique connue présente l'inconvénient de requérir un temps de fabrication relativement long en raison de l'étape d'encollage du talon et de la première de propreté et de l'étape quasi-indispensable ultérieure de pressage.

On a déjà tenté à diverses reprises de procéder à un assemblage semi-automatique de l'insert, ou d'un talon, sur la tige d'une chaussure en procédant à la liaison de l'insert ou talon sur la tige à l'aide d'une opération d'injection de matériau thermoplastique.

De telles tentatives sont décrites par exemple dans les documents US-A-3109701, US-A-2447512, EP-A-0161136, FR-A-1476115,
EP-A-0023356, DE-A-2444472 et FR-A-2630498.

Bien que séduisantes en théorie, ces tentatives ne donnent pas totalement satisfaction en pratique. Elles ne permettent pas toujours d'obtenir une tenue satisfaisante entre le talon ou insert et la tige. Par ailleurs, elles ne donnent pas toujours satisfaction sur le plan esthétique.

Enfin, ces tentatives sont d'une façon générale mal adapté à la fabrication de pantoufles dans lesquelles la tige doit de préférence entourer l'insert.

Le document DE-A-2603716 a proposé un procédé particulier de fabrication de chaussures qui comprend les étapes consistant à - réaliser un talon/insert pourvu d'au moins un canal traversant vertical, - placer le talon/insert dans une chambre formée entre une semelle et une première, - fixer par couture une tige sur la bordure de la semelle et de la première et - injecter de la matière thermoplastique dans la chambre à travers la semelle et le talon/insert, par un trou formé dans la semelle et le canal formé dans le talon/insert.

La technique décrite dans le document DE-A-2603716 ne donne pas non plus totalement satisfaction. Elle exige tout d'abord l'assemblage de la tige sur la bordure de la semelle et de la première après mise en place du talon/insert entre celle-ci, ce qui rend l'opération d'assemblage difficile à réaliser. Ensuite, cette technique conduit à un enrobage du talon sur toute sa périphérie, par la matière thermoplastique.

Pour cette raison, l'aspect final extérieur de la chaussure obtenue n'est pas toujours satisfaisant.

La présente invention a pour but de proposer un nouveau procédé qui permette de réaliser des chaussures à faible coût tout en conduisant à une bonne fiabilité et en respectant l'esthétique des chaussures classiques.

Ce but est atteint selon la présente invention grâce à un procédé du type comprenant les étapes connues en soi du document
DE-A-2603716 consistant à - réaliser un insert comprenant au moins un canal traversant vertical, - placer l'insert dans une chambre formée entre une tige, une première de propreté et un élément sous-jacent, et - injecter de la matière thermoplastique à travers l'élément sous-jacent et le canal formé dans l'insert, ce procédé étant caractérisé selon la présente invention par le fait que - l'élément sous-jacent à l'insert est formé d'une première de montage composée d'une toile à mailles ouvertes, - l'insert possède une creusure sur sa face supérieure, une gorge périphérique s'étendant dans une direction générale horizontale au moins sur ses faces latérales et à proximité de sa face supérieure, et des passages formant buses qui relient la creusure supérieure à la gorge périphérique.

Comme cela sera explicité par la suite, la présente invention permet de réaliser des chaussures, en particulier de type pantoufles, en limitant les opérations manuelles et conduit par conséquent à un prix de revient relativement faible. Par ailleurs, la présente invention permet d'obtenir des chaussures dont l'esthétique est directement comparable aux chaussures réalisées selon la technique antérieure indiquée précédemment.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels - la figure I représente une vue latérale d'un insert conforme à la présente invention, - la figure 2 représente une vue en coupe longitudinale du même insert, selon le plan de coupe référencé II-II sur la figure 4, - la figure 3 représente une vue de dessous du même insert, - la figure 4 représente une vue de dessus du même insert, - la figure 5 représente une vue arrière du même insert, - la figure 6 représente une vue en coupe transversale du même insert selon le plan de coupe référencé VI-VI sur la figure 4, - la figure 7 représente en vue éclatée les différents éléments composant une chaussure conforme à la présente invention avant réalisation de l'opération d'injection, - la figure 8 représente les éléments précités positionnés sur un moule avant injection de la matière thermoplastique, - la figure 9 représente une vue latérale de la chaussure obtenue, et - la figure 10 représente une vue similaire à la figure 9, d'une chaussure conforme à la présente invention, une partie de la tige ayant été retirée pour faire apparaître l'insert et la matière thermoplastique injectée sur celui-ci.

On va dans un premier temps décrire la structure de l'insert 100 conforme à la présente invention représenté sur les figures 1 à 6.

Cet insert peut être réalisé en tout matériau classique approprié.

De préférence, l'insert 100 est réalisé par moulage de matériau thermoplastique, très préférentiel de polypropylène.

Le cas échéant, l'insert 100 peut être réalisé par assemblage de plusieurs pièces préfabriquées séparément.

Selon la présente invention, l'insert 100 présente de préférence un plan de symétrie longitudinal 102 qui coïncide avec le plan de coupe II-II repésenté sur la figure 4.

La surface extérieure de l'insert 100 reproduit d'une façon générale la surface extérieure des talons classiques de chaussures, préférentiellement de talons de pantoufles.

Pour l'essentiel, l'insert 100 est défini par une surface supérieure 110, une surface de base 120, une surface inférieure avant 130 et une surface latérale 140.

La surface supérieure 110 présente une incurvation générale convexe vers le haut dans le sens longitudinal comme cela apparaît notamment sur la figure I.

La surface de base 120 est généralement plane et horizontale à l'utilisation. Elle est délimitée sur l'avant par une génératrice rectiligne 121 orthogonale au plan de symétrie 102, sur les côtés par deux génératrices 122, 123 sensiblement rectilignes qui convergent légèrement vers l'arrière de l'insert, et sur l'arrière par une ligne courbe 124 convexe vers l'arrière.

La surface inférieure avant 130 présente d'une part, une forte incurvation longitudinale concave vers le bas comme cela est visible sur les figures 1 et 2 et d'autre part, une légère incurvation transversale convexe vers le bas comme on le devine à l'examen de la figure 1. La surface inférieure avant 130 rejoint la surface supérieure 110 au niveau d'une ligne courbe concave vers l'avant 131.

La surface inférieure avant 130 rejoint par ailleurs la surface de base 120 au niveau de la génératrice 121 précitée.

La surface latérale 140 de l'insert relie la surface de base 120 au bord de la surface supérieure 110. Cette surface latérale 140 se décompose essentiellement en deux facettes longitudinales 141, 142, sensiblement planes bien que présentant une légère concavité vers l'extérieur et une partie arrière 143 généralement cylindrique de révolution autour d'un axe contenu dans le plan de symétrie 102 mais incliné sur la verticale et convexe vers l'extérieur.

Selon la présente invention, l'insert 100 est muni sur sa surface supérieure 110 d'une creusure 112. Celle-ci est visible sur les figures 2, 4 et 6. La creusure 112 possède de préférence un fond 113 délimité par des génératrices généralement rectilignes orthogonales au plan de symétrie 102 et présentant une courbure longitudinale, comme cela est visible sur la figure 2, convexe vers le haut.

La creusure 112 ne débouche pas directement sur la périphérie de la surface supérieure 110. Elle est en effet entourée par une bordure 114 comme représenté sur la figure 4. Toutefois, la creusure 112 est prolongée de préférence par deux rainures 115, 116, formées sur la surface supérieure 110. Les rainures 115, 116 symétriques du plan 102 précité s'étendent généralement parallèlement à celui-ci, vers l'avant et débouchent sur la ligne courbe avant 131 de l'insert. Ces rainures 115, 116 ont pour but de faciliter le transfert de matière thermoplastique sur l'avant de l'insert lors de la phase d'injection pour garantir une bonne liaison entre la première de propreté et la première de montage.

La face latérale 140 est munie d'une gorge périphérique 144.

Cette gorge 144 est ménagée à proximité de la surface supérieure 110. Elle suit généralement le contour de celle-ci. De façon avantageuse, la gorge 144 possède une hauteur quasi-constante et une profondeur quasi-constante.

La hauteur H1 de la gorge 144 est avantageusement de l'ordre de 8mm.

La profondeur P1 de la gorge 144 est avantageusement de l'ordre de 3mm.

La gorge 144 s'étend de préférence sur la majeure partie de la longueur des facettes latérales 141, 142 et sur la totalité de la partie arrière 143. Comme on l'aperçoit sur la figure 1, la gorge 144 est de préférence interrompue avant d'atteindre la face inférieure avant 130.

L'insert 100 conforme à la présente invention comprend différents passages formant buses 145 reliant la creusure 112 et la gorge périphérique 144. Les passages 145 s'étendent perpendiculairement au plan de symétrie 102. Ils ne débouchent pas sur la surface supérieure 110 mais sont formés dans la bordure 114.

Le nombre de passages 145 prévu de faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, il est prévu dix passages 145 à raison de cinq passages 145 de chaque côté du plan de symétrie 102.

Par ailleurs, la géométrie des passages 145 peut faire l'objet de nombreuses variantes. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, les passages 145 possèdent des sections oblongues dans une direction horizontale.

Enfin, l'insert 100 conforme à la présente invention possède au moins un canal traversant vertical. Plus précisément, il est de préférence prévu deux canaux traversant verticaux 150, 152. Les axes 151, 153 des canaux 150, 152 sont de préférence parallèles entre eux. Ces axes 151, 153, sont contenus dans le plan de symétrie 102 et généralement perpendiculaires à la surface de base 120. Le canal 151 est formé sensiblement au centre de la surface de base 120. I1 relie cette surface de base 120 au fond 113 de la creusure supérieure 112. Le canal 152 est formé sensiblement au centre de la surface inférieure avant 130. I1 relie cette surface inférieure avant 130 au fond 113 de la creusure supérieure 112.

Le diamètre des canaux 150, 152 est typiquement de l'ordre de lOmm.

On va maintenant décrire le procédé de fabrication d'une chaussure conforme à la présente invention.

Ce procédé met en oeuvre l'insert 100 précité, ainsi qu'une tige de chaussure 200, une première de montage 300, une première de propreté 400 et une matière thermoplastique.

La tige de chaussure 200 est réalisée selon toute technique connue en soi, et à l'aide de tout matériau et avec toute géométrie souhaitée. La représentation donnée sur les figures à cet effet n'est bien entendu pas limitative.

La première de montage 300 est selon l'invention formée d'une toile à mailles ouvertes. Il s'agit de préférence d'une toile réalisée à l'aide de fils synthétiques. Le pas des mailles est typiquement de l'ordre de 3mm et la section ouverte de chaque maille est typiquement de l'ordre de 1 à 2mm2.

La première de propreté 400 est réalisée selon toute technique connue de l'homme de l'art.

La matière thermoplastique utilisée peut être formée par toute matière appropriée apte à adhérer à la tige 200, à la première de montage 300 et à la première de propreté 400. I1 s'agit très préférentiellement de polychlorure de vinylsou encore d'un élastomère tel que du polyuréthane.

Le procédé conforme à la présente invention comprend de préférence l'étape initiale de liaison de la première de montage 300 sur la bordure inférieure de la tige 200. Cette liaison peut être obtenue par tout moyen approprié, par exemple par collage. Toutefois, de préférence, cette liaison est opérée par couture.

Une fois cette liaison établie, un insert 100 est positionné dans la tige 200 sur la première de montage 300 comme cela est schématisé sur la figure 7. Le cas échéant, pour faciliter le positionnement de l'insert 100 dans la tige 200, l'insert 100 peut être muni sur sa partie arrière 143 et au voisinage de sa surface supérieure 110 de griffes d'accrochage aptes à venir en prise avec la tige 200.

La première de propreté 400 est ensuite insérée dans la tige 200 pour recouvrir l'insert 100.

L'ensemble ainsi formé est positionné sur une forme 500 schématiquement représenté sur la figure 8 et connue de l'homme de l'art.

L'ensemble ainsi tenu sur la préforme 500 est alors positionné au-dessus d'une coquille de moule 600 définissant une cavité de moulage 610 complémentaire de la semelle 700 recherchée pour la chaussure.

Cette cavité de moulage 615 possède de préférence une profondeur sensiblement constante. Le contour de la cavité de moulage 610 suit sensiblement le contour de la base de la tige 200. Toutefois, de préférence, la cavité de moulage 610 s'étend au moins généralement en saillie vers l'extérieur par rapport au contour de la base de la tige 200 pour former un bourrelet 702 sur toute la périphérie de la semelle comme cela est visible sur les figures 9 et 10.

Par ailleurs, de préférence, la cavité de moulage 610 définit un logement 620 sous-jacent à la surface de base 120 de l'insert pour former un bombout 704.

La cavité de moulage 610 débouche sur la surface supérieure 630 de la coquille 600. Différents canaux d'injection débouchent sur le fond 612 de la cavité 610.

Selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur la figure 8, il est ainsi prévu deux canaux d'injection 640, 642, sensiblement parallèles qui débouchent sur le fond 612 de la cavité 610. Plus précisément, les canaux d'injection 640, 642 débouchent respectivement en regard des canaux 150, 152 formés dans l'insert.

Les deux canaux 640, 642 sont alimentés par l'intermédiaire d'un conduit d'injection commun 644.

Lors de l'injection de matière thermoplastique dans la cavité 610, par l'intermédiaire des canaux 640, 642, la matière thermoplastique remplit la cavité 610 pour former la semelle 700 de la chaussure et traverse la première de montage 300 grâce aux mailles ouvertes de celle-ci. Sur l'avant de l'insert 100, la matière thermoplastique assure ainsi une liaison intime entre la première de montage 300 et la première de propreté 400.

Par ailleurs, les canaux 640, 642 étant positionnés en regard des canaux 150, 152 de l'insert la matière thermoplastique remplit également les canaux 150, 152, puis la creusure 112 et de là atteint la gorge 144 par l'intermédiaire de passage 145. La matière thermoplastique présente dans la creusure 112 adhère à la première de propreté 400. La matière thermoplastique présente dans la gorge 144 adhère à la surface interne de la tige 200. Les carottes de matière thermoplastique formées dans les canaux 150, 152 assurent une liaison entre la première de propreté 400 et la première de montage 300.

Une fois la matière thermoplastique refroidie, il suffit de retirer la chaussure de la forme 500. Aucune opération additionnelle n'est requise.

Par rapport aux techniques antérieures de fabrication de chaussures proposées, le procédé conforme à la présente invention offre les avantages suivants - un temps de fabrication très court puisqu'une opération d'injection unique permet d'assurer la formation de la semelle 700 et la fixation de l'insert 100 et de la première de propreté 400.

- un collage de la première de propreté 400 sur toute sa surface-un parfait état de surface du talon de la chaussure puisque la face latérale du talon est formée principalement par la surface latérale de l'insert (absence notamment de bourrelets verticaux formés par injection de matière).

- un faible coût, - un volume de PVC injecté très faible grâce à la présence de l'insert.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation particulier qui vient d'être décrit mais s'étend à toutes variantes conformes à son esprit.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d'une chaussure, notamment d'une pantoufle, du type comprenant les étapes connues en soi consistant à - réaliser un insert (100) comprenant au moins un canal traversant vertical (150, 152), - placer l'insert (100) dans une chambre formée entre une tige (200), une première de propreté (400) et un élément sous-jacent (300), et - injecter de la matière thermoplastique à travers l'élément sous-jacent (300) et le canal (150, 152) formé dans l'insert (100), caractérisé par le fait que - l'élément (300) sous-jacent à l'insert (100) est formé d'une première de montage (300) composée d'une toile à mailles ouvertes, - l'insert (100) possède une creusure (112) sur sa face supérieure, une gorge périphérique (144) s'étendant dans une direction générale horizontale au moins sur ses faces latérales et à proximité de sa face supérieure, et des passages (145) formant buses qui relient la creusure supérieure (112) à la gorge périphérique (144).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la matière thermoplastique injectée est choisie dans le groupe comprenant le polychlorure vinyle et les élastomères tels que du polyuréthane.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la première de montage (300) est fixée sur la tige (200) avant injection de la matière thermoplastique.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la première de montage (300) est cousue sur la tige (200) avant injection de la matière thermoplastique.

5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'insert (100) possède un plan de symétrie longitudinal.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'insert (100) possède deux canaux traversant généralement parallèles (150, 152).

7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la gorge (144) s'étend sur la majeure partie des facettes latérales de l'insert (100) et sur la partie arrière de celui-ci.

8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que la première de montage (300) possède des mailles d'un pas de l'ordre de 3mm.

9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que la première de montage (300) possède des mailles ouvertes d'une section comprise entre 1 et 2mm2.

10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que l'injection de matière est réalisée en regard des canaux (150, 152) formés dans l'insert.

11. Insert pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il possède une creusure (112) sur sa face supérieure, une gorge périphérique (144) s'étendant dans une direction générale horizontale au moins sur ses faces latérales et à proximité de sa face supérieure, et des passages (145) formant buses qui relient la creusure supérieure (112) à la gorge périphérique (144).

12. Insert selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'il possède un plan de symétrie longitudinal.

13. Insert selon l'une des revendications il à 12, caractérisé par le fait qu'il possède deux canaux traversant généralement parallèles (150, 152).

14. Insert selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé par le fait que la gorge (144) s'étend sur la majeure partie des facettes latérales de l'insert (100) et sur la partie arrière de celui-ci.

15. Insert selon l'une des revendications 11 à 14, caractérisé par le fait qu'il est réalisé d'une pièce en matériau thermoplastique.

16. Insert selon l'une des revendications 11 à 14, caractérisé par le fait qu'il est réalisé en polypropylène.

17. Chaussure obtenue par la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une des revendications 1 à 10.