FR2669833A1 - Fixation de securite de ski alpin. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de fixations de ski alpin, qui sont destinés à retenir une chaussure en appui sur un ski. L'ensemble comprend un élément de fixation avant (3), et un élément de fixation arrière (4). Il est caractérisé en ce qu'une cale (18,22) est située entre chaque embase (7,12) de fixation (3,4) et la surface supérieure (20) du ski (2), de façon à rehausser les deux éléments de fixation (3,4) par rapport à la surface supérieure du ski (2), et en ce qu'une discontinuité sépare les deux cales (18,22).

Description

FIXATION DE SECURITE DE SKI ALPIN
L'invention concerne un ensemble de fixations de ski alpin, qui sont destinées à retenir une chaussure en appui contre un ski.

De nombreux ensembles de fixations de ski existent actuellement, et ils comprennent de manière générale un élément de fixation avant qui est destiné à retenir l'avant de la chaussure, et un élément de fixation arrière, qui est destiné à retenir l'arrière de la chaussure. Un frein est par ailleurs associé le plus souvent à l'élément de fixation arrière, de façon à stopper la course du ski en cas de libération de la chaussure.

En outre, il est connu que les éléments de fixation avant et arrière exercent sur la chaussure, par action et par réaction, un pincement élastique, selon une direction longitudinale. Cet effet de pincement est engendré par des ressorts, que l'on appelle généralement ressorts de recul, et qui sont situés dans le corps de l'élément de fixation arrière. Le corps de l'élément arrière est généralement monté coulissant le long d'une glissière, ou embase, et les ressorts de recul exercent sur le corps une poussée longitudinale vers l'avant du ski.

Pour améliorer les performances du ski, il est connu d'interposer entre les éléments de fixation et la surface supérieure du ski une plaque métallique, et une couche de matériaux amortissants. Un tel dispositif est par exemple décrit dans le brevet WO 83/03360. Une telle plaque présente des qualités d'amortissement, et a en plus l'avantage de rehausser les éléments de fixation, et par là, la semelle de chaussure, par rapport à la surface supérieure du ski.

Une telle élévation est intéressante car elle diminue les risques d'accrochage de la semelle de chaussure, ou d'une partie des éléments de fixation dans la neige. En effet, avec l'augmentation des performances propres du ski, et notamment de son accrochage dans la neige, il est possible pour le skieur de s'incliner davantage lors de ses prises de carres, en virages serrés.

Un tel dispositif donne de bons résultats, mais ne procure pas au ski tous les avantages qu'un rehaussement des fixations pourrait donner. En particulier, un tel dispositif ne modifie sensiblement pas l'effet que la poussée des ressorts de recul provoque sur la flexion du ski.

Un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif qui élève la semelle de chaussure et les fixations, et qui, en plus, permette d'augmenter l'effet que la poussée des ressorts de recul induit sur la raideur du patin du ski.

On connaît également des cales qui sont utilisées pour modifier l'inclinaison de la chaussure par rapport à la surface supérieure du ski. Une telle cale est par exemple décrite dans le brevet japonais n" 48-33479. Une telle cale présente l'inconvénient que les vis d'assemblage de la fixation sur le ski traversent l'épaisseur de la cale. De ce fait, ou bien on utilise les vis initialement prévues pour la fixation, et dans ce cas, I'accrochage dans le ski est nettement moins bon, ou alors on utilise des vis plus longues, mais du fait de l'augmentation de leur longueur, le travail en flexion des vis, lors des flexions du ski, affectera plus rapidement l'accrochage de la vis dans le ski. Dans les deux cas, I'accrochage des fixations sur le ski est moins bon.

Un des buts de la présente invention est de proposer une fixation qui remédie à cet inconvénient, en donnant sensiblement les mêmes qualités d'accrochage dans le ski des vis qui servent à l'assemblage de la fixation sur le ski.

D'autres buts et avantages paraîtront au cours de la description qui va suivre.

L'ensemble de fixations de ski alpin selon l'invention comprend un élément de fixation avant retenant l'extrémité avant de la chaussure et un élément de fixation arrière retenant l'extrémité arrière de la chaussure. Chaque élément comprend un organe de retenue de l'extrémité de chaussure, porté par un corps et par une embase reliée au ski. Cet ensemble est caractérisé par le fait qu'une cale est située entre chaque embase de fixation et la surface supérieure du ski, de façon à rehausser les deux éléments de fixation par rapport à la surface supérieure du ski, et en ce qu'une discontinuité sépare les deux cales.

Selon une variante préférentielle de réalisation, chaque cale présente deux ensembles d'orifices, un premier ensemble pour les vis d'assemblage de la cale sur le ski, et un second ensemble pour les vis d'assemblage de l'élément de fixation sur le ski.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous, ainsi qu'aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.

La figure 1 est une vue de côté, qui représente une fixation engagée dans l'ensemble de fixations selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessus du dispositif de la figure 1, en l'absence des éléments de fixation et des vis d'assemblage.

La figure 3 est une vue de côté du dispositif de la figure 2.

La figure 4 illustre une variante de réalisation de la cale arrière.

La figure 5 est une vue de dessous des cales représentées dans la figure 2 et 3, et illustre un mode préférentiel de réalisation.

On a représenté schématiquement dans la figure 1 une chaussure 1, qui est maintenue en appui sur un ski 2 par un élément de fixation avant 3, et un élément de fixation arrière 4.

Ces éléments de fixation avant et arrière sont d'un type connu. L'élément de fixation avant comprend notamment un organe 5 de retenue de l'extrémité avant de la chaussure, un corps 6, qui est mobile par rapport à une embase 7. C'est par l'intermédiaire de l'embase 7 que l'élément de fixation avant est relié au ski 2.

De même, I'élément de fixation arrière 4 présente un organe de retenue 10 de l'extrémité arrière de la chaussure 1, un corps 11. De manière connue, le corps 1 1 est mobile selon une direction longitudinale par rapport à une glissière ou embase 12. C'est par l'intermédiaire de l'embase 12 que l'élément de fixation 4 est relié au ski 2. Des ressorts non visibles dans la figure 1 exercent sur le corps 1 1 une poussée dirigée vers l'avant. Cette poussée engendre un pincement élastique de la semelle de chaussure I entre l'élément de fixation avant 3 et l'élément de fixation arrière 4. Ce pincement participe à la tenue de la chaussure dans ses éléments de fixation, et d'autre part il facilite la flexion du ski, lors de la glisse.

Un frein 14 est par ailleurs associé à l'élément de fixation arrière 4. Le frein 14 présente une pédale 15 d'actionnement des bras de frein 16.

Selon l'invention, une cale 18 est interposée entre 'embase 7 de l'élément de fixation avant 3 et la surface supérieure 20 du ski 2.

Au niveau de l'élément de fixation arrière 4, une cale 22 est interposée entre l'embase 12 de l'élément de fixation et la surface supérieure 20 du ski.

Comme on peut le voir dans la figure 1, une discontinuité sépare les deux cales avant et arrière 18et22.

Les forces qui sont engendrées par les ressorts de recul en action et en réaction sont élevées par rapport à la surface supérieure du ski d'une distance correspondant à l'épaisseur des cales 18 et 22. De ce fait, le moment exercé par ces forces sur le ski est augmenté, du fait de l'augmentation du bras de levier. Ces forces de poussée rendent de ce fait le patin plus raide car elles créent des moments de flexion dans chaque zone d'implantation des éléments de fixation qui s'opposent à la flexion du ski. Il faut remarquer que la discontinuité entre les plaques 18 et 22 joue un rôle dans l'augmentation de la raideur du ski au niveau de son patin.

En sé référant aux figures 2 et 3, il est visible que les cales 18 et 22 s'étendent sur sensiblement toute la surface des embases 7 et 12 des éléments de fixation avant et arrière 3 et 4. Toutefois, de préférence, la cale arrière 22 se prolonge au-delà de l'extrémité arrière de l'embase 12 par une prolongation 25. Le rôle de cette prolongation sera décrit ultérieurement.

Selon un mode préférentiel de réalisation, les cales 18 et 22 présentent respectivement deux ensembles d'orifices d'assemblage. Ainsi, la cale avant 18 présente un premier ensemble d'orifices 27. Trois orifices sont représentés. Ces orifices sont utilisés pour les vis d'assemblage de la cale 18 sur le ski. De préférence, ces orifices sont chanfreinés dans leur partie supérieure, de façon à permettre le logement de la tête de vis dans l'épaisseur de la plaque. En outre, plus la plaque est épaisse, plus le chanfrein est profond, de façon à ce que la tête de vis soit aussi proche que possible de la surface supérieure du ski.

La cale avant 18 présente par ailleurs un deuxième ensemble d'orifices 28. Ces orifices sont utilisés pour les vis d'assemblage de l'embase de l'élément de fixation sur la cale 18. L'emplacement de ces orifices correspond donc à l'emplacement des vis d'assemblage de l'embase 7.

De même, la cale arrière 22 présente un premier ensemble d'orifices 29, pour l'assemblage de la cale sur le ski, et un second ensemble d'orifices 30, pour l'assemblage de l'embase de l'élément de fixation sur la cale.

Pour chaque cale 18 et 22, les orifices 27-28, 29-30 sont distincts. Cette disposition permet d'utiliser des vis courtes, et donc d'éviter une détérioration rapide de l'accrochage des vis dans leur logement respectif.

En outre, une telle disposition permet de démonter les fixations sans toucher aux vis qui sont insérées dans le ski.

Egalement, il est possible d'adapter l'emplacement des orifices 27 et 29 en fonction de la structure interne du ski, et indépendamment de l'emplacement des vis d'assemblage de la fixation.

Selon une variante de réalisation, la cale avant 18 présente en plus une deuxième série d'orifices 27' pour l'assemblage de la cale sur le ski. Les orifices 27' sont tous décalés longitudinalement d'une même distance par rapport aux orifices correspondants 27. Egalement, on a représenté dans la figure 2 une deuxième série d'orifices 28', décalés selon une direction longitudinale par rapport aux orifices 28. La cale arrière 22 est représentée également avec une deuxième série d'orifices 29' décalés longitudinalement par rapport aux orifices 29, et une deuxième série d'orifices 30' décalés longitudinalement par rapport aux orifices 30.

Les orifices 27 et 27' d'une part, 30 et 30' d'autre part permettent d'assembler les plaques 18 et 22 au ski dans des positions longitudinales différentes. Parallèlement, les orifices 28 et 28' d'une part, 29 et 29' d'autre part permettent d'assembler les éléments de fixation 3 et 4 dans des positions longitudinales différentes par rapport à leurs cales 18 et 22. Naturellement, chacune des cales pourrait présenter d'autres séries d'orifices tels que les orifices 27' ou 28' de façon à augmenter le nombre des positions des éléments de fixation.

Egalement, les orifices 27, 27' et 29, 29' pourraient être remplacés globalement par des orifices oblongs qui permettraient alors un réglage continu de la position des éléments de fixation par rapport au ski.

Cette disposition permet de modifier l'emplacement des éléments de fixation avant et arrière sur le ski, dans le but de modifier l'emplacement du milieu de chaussure par rapport à l'emplacement du milieu du ski, par exemple pour avancer ou reculer la chaussure sur le ski. Ceci permet également d'ajuster l'écartement des éléments avant et arrière à la longueur de la chaussure, en complément du réglage de position interne de l'élément de fixation arrière 4.

Ainsi que cela est visible dans les figures 1 et 3, de préférence, les extrémités avant et arrière des cales 18 et 22 présentent un biseau 26, qui réalise une continuité entre la surface supérieure du ski 20 et la surface supérieure des cales 18 et 22, lorsque les cales sont en place sur le ski. Ces biseaux sont particulièrement avantageux lors de l'entretien des skis. II est en effet connu que pour entretenir les skis, notamment les semelles de ski, il est nécessaire de démonter les éléments de fixation, puis de passer le ski dans une machine qui réalise notamment le réaffûtage des carres, et la remise en forme de la semelle. Les biseaux 26 permettent à la machine d'assurer un travail régulier lors du traitement des zones de la semelle situées sous les cales 18 et 22.

De préférence, la cale arrière 22 est prolongée vers l'avant par une langue centrale 33. Cette langue centrale présente une épaisseur égale à celle de la cale 22. Elle constitue un appui pour la pédale d'actionnement 15 du frein, de façon à assurer une rétraction du frein correcte. Ainsi, la langue 33 prolonge vers l'avant la cale 22 sur une longueur qui correspond approximativement à la longueur de la pédale 15, et lors du mouvement de rentrée du frein, la pédale prend appui sur la langue pour provoquer la rétraction des bêches 16 le long du corps de la fixation.

Selon le mode préférentiel de réalisation qui est représenté, la cale arrière présente des rainures transversales. Les figures montrent ainsi une rainure 35 qui est située sensiblement en avant du corps 1 1 de l'élément de fixation arrière 4, et deux rainures 36 et 37, qui sont situées au niveau de l'extrémité arrière de l'embase 12.

Ces rainures diminuent localement l'épaisseur de la cale 22, et constituent des zones de fléchissement privilégiées de cette cale. La rainure 35 est située dans la zone de l'embase 12 où se réalise la jonction entre l'embase du frein 14 et la glissière 38 du corps 11. Dans cette zone, 'embase 12 a la possibilité de fléchir de manière locale. On peut dire aussi que la rainure 35 se situe sensiblement au niveau de l'extrémité arrière de la semelle de chaussure. De préférence, la rainure 35 est située au niveau de la surface supérieure de la cale 22.

Les rainures 36 et 37 sont quant à elles situées de préférence à la surface inférieure de la cale 22, au niveau de l'extrémité arrière de l'embase 12. A ce niveau, la pièce d'habillage qui recouvre la glissière 38 présente un biseau 40 qui facilite la flexion vers le haut de la partie arrière du ski. Les rainures 36 et 37 contribuent également à faciliter cette flexion, en générant au niveau de la cale 22 une zone de faiblesse.

En se référant à la figure 5, on peut voir une variante sur laquelle la prolongation 26 de la plaque 22, qui est située en arrière des rainures 36 et 37 est cintrée vers le bas par rapport au reste de la cale 22. Ainsi, lors de l'assemblage de la plaque 22 sur le ski, cette prolongation 26 agit comme un patin qui suit le galbe du ski à ce niveau et qui peut précontraindre l'extrémité arrière du ski vers le bas si le cintrage de l'arrière de la cale 22 est prononcé.

La figure 5 représente une autre variante préférentielle de réalisation. Selon cette variante, les évidements 42 sont réalisés au niveau de la surface inférieure des cales 18 et 22, de façon à idiminuer leur poids, ces évidements 42 se trouvent donc en dehors des zones où sont situés les orifices d'assemblage. Les évidements 42 peuvent être réalisés sur toute l'épaisseur des cales 18 ou 22, ou seulement une partie de cette épaisseur.

Les cales 18 et 22 sont en tout matériau approprié, par exemple en matériau chargé de fibres, par exemple en polyamide chargé fibres, ou bien en polyacétal, ou bien en tout autre matériau thermoplastique. On a obtenu de bons résultats en utilisant un polyacétal connu sous le nom commercial "delrin", et en réalisant des cales dont l'épaisseur était voisine de 9 mm. Naturellement, cet exemple n'est pas limitatif, et l'épaisseur pourrait être inférieure ou supérieure à 9 mm.

Egalement, il serait possible d'utiliser des cales d'épaisseurs différentes, adaptées selon la discipline pratiquée : descente, slalom géant, slalom, etc..., et de réaliser ces cales en des couleurs différentes de façon à les identifier plus facilement.

Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on pourrait adopter d'autres mises en acte de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. En particulier, on pourrait augmenter le nombre des rainures, tel que les rainures 35, 36 et 37, ou faire varier leur orientation par rapport à l'axe longitudinal du ski. Egalement, on pourrait prolonger vers l'avant et/ou vers l'arrière chacune des cales 18 ou 22, tout en préservant toutefois la discontinuité centrale.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1- Ensemble de fixations de ski alpin destinées à retenir une chaussure (2) en appui sur un ski, comprenant une élément de fixation avant (3) retenant l'extrémité avant de la chaussure et un élément de fixation arrière (4) retenant l'extrémité arrière de la chaussure, chaque élément (3,4) comprenant un organe de retenue (5, 6) de l'extrémité de chaussure, porté par un corps (6,11) et par une embase (7, 12) reliée au ski,

caractérisé par le fait qu'une cale (18, 22) est située entre chaque embase (7, 12) de fixation et la surface supérieure (20) du ski (2), de façon à rehausser les deux éléments de fixation (3, 4) par rapport à la surface supérieure du ski, et en ce qu'une discontinuité sépare les deux cales (18, 22).

2- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'au niveau de chacune de ses extrémités, chaque cale (18, 22) présente un biseau (26) qui constitue une continuité entre la surface supérieure du ski (2), et la surface supérieure de la cale (18, 22).

3- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque cale (18, 22) présente deux ensembles d'orifices d'assemblage (27-28, 29-30), un premier ensemble (27, 29) pour les vis d'assemblage de la cale (18, 22) sur le ski (2), et un second ensemble (28, 30) pour les vis d'assemblage de l'embase (7, 11) sur la cale (18,22), et que les orifices de chacun des ensembles (27-28, 29-30) sont distincts.

4- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que au moins l'un des ensemble d'orifices présente au moins deux sous-ensembles d'orifices (27-27', 28-28', 29-29', 30-30'), chaque sous-ensemble (27, 28, 29, 30) étant décalé longitudinalement par rapport à l'autre (27', 28', 29', 30'), de façon à pouvoir assembler l'élément de fixation (3, 4) dans différentes positions longitudinales par rapport au ski.

5- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que au moins l'une des cales (22) présente une rainure transversale (35, 36, 37) qui diminue localement son épaisseur.

6- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la cale (22) de l'élément de fixation arrière (4) se prolonge au-delà de l'extrémité arrière de la fixation par un prolongation (25), et que cette prolongation constitue un patin qui précontraint l'arrière du ski vers le bas.

7- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la cale (4) de l'élément de fixation arrière se prolonge vers l'avant par une langue (33) contre laquelle la pédale (15) du frein associé à l'élément de fixation arrière (4) prend appui lorsque le frein est en position rétractée.

8- Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur de chacune des cales (18,22) est voisine de 9 millimètres.