FR2651157A1 - Appareil de tamisage pour analyses. - Google Patents

Abstract

Appareil constitué d'un jeu de tamis fixé au bâti, avec un ou plusieurs éléments de tamisage superposés et une poche de tamisage, ainsi qu'un dispositif pour secouer la toile métallique des éléments de tamisage. Il se caractérise essentiellement en ce que les éléments de tamisage (12) peuvent être séparés les uns des autres et de la poche de tamisage (26), le jeu de tamis (3) peut pivoter en position de basculement autour d'un axe horizontal, et un dispositif collecteur de produit de tamisage (4) est disposé dans la région de déversement de chaque élément de tamisage (12) et de la poche de tamisage (26). L'invention s'applique aux appareils de tamisage pour analyses granulométriques.

Description

i Appareil de tamisage pour analyses L'invention concerne un appareil de

tamisage pour analyses, constitué d'un jeu de tamis fixés sur le bâti, avec un ou plusieurs éléments de tamisage superposés, une poche de tamisage disposée tout au fond et un dispositif

pour l'oscillation de la toile des éléments de tamisage.

Un tel appareil de tamisage pour analyses est connu par

exemple par le prospectus Rhewum intitulé "Analysen-

Siebgerâte", liste 2000, 12.86".

Les analyses granulométriques constituent un élément important du domaine des techniques de mesure granulométrique. Elles ont pour but de définir les répartitions granulométriques de produits susceptibles d'écoulement tels que les poussières, les farines, les poudres ou les granulats et sont exécutées, selon les produits, en phase humide ou sèche. Pour ce faire, on superpose, selon la fraction granulométrique, des tamis de contrôle à numéro de maille connu (selon DIN 4188) de manière à constituer une tour de tamisage dont le numéro de maille diminue graduellement de haut en bas, et l'on tamise au moyen d'une machine de tamisage pour analyses adaptée, ou à la main. A l'expiration d'une durée de tamisage à définir selon DIN 66165, les résidus qui se trouvent sur les tamis d'analyse sont évacués des tamis au moyen d'un pinceau, d'une brosse ou analogues et placés dans des récipients correspondants pour être ensuite pesés. Les masses des différents résidus de tamisage et le passage à travers le tamis le plus fin sont additionnées et les différents poids rapportés au poids total. La répartition granulométrique ainsi définie est représentée soit sous forme de tableau, soit dans des diagrammes de répartition granulométrique correspondants sous forme de train de courbes ou d'histogramme. C'est notamment l'enlèvement des résidus après tamisage, les précautions à prendre avec les toiles métalliques, dont certaines sont très fines, et le pesage exact des différentes masses qui exigent de l'opérateur un travail minutieux, exigeant une dépense en temps correspondante. De même, le calcul de la répartition granulométrique à indiquer en pourcent de la masse ou du poids, ou la représentation graphique dans un diagramme de répartition granulométrique exige des connaissances correspondantes, ainsi qu'une expérience suffisante. Pour les contrôles de qualité, en particulier, une influence subjective du résultat de tamisage par l'opérateur doit être exclue. Selon la matière, la finesse, le temps de tamisage et l'évaluation nécessaire, respectivement la représentation nécessaire de l'analyse granulométrique, il faut compter avec une dépense en temps de 15 à 45 minutes

par analyse.

En partant de cet état de la technique, l'invention a pour objet de créer un appareil de tamisage pour analyses dans lequel les facteurs d'influence humains sont essentiellement exclus avec, en outre, une détermination

nettement plus rapide et plus exacte des données d'analyse.

Pour résoudre ce problème, l'invention propose que les éléments de tamisage soient séparables les uns des autres et de la poche de tamisage au moyen d'organes de réglage fixes sur le bâti, que l'ensemble du jeu de tamis, avec les organes de réglage, puisse pivoter en position de basculement autour d'un axe horizontal, et qu'un dispositif de collecte du produit du tamisage soit disposé dans la zone de déversement de chaque élément

de tamisage et de la poche de tamisage.

Grâce à cette configuration, il est possible d'automatiser le processus de tamisage pour l'analyse. A cette fin, le produit à tamiser peut être placé manuellement ou au moyen d'appareils de transport adaptés, dans l'élément de tamisage supérieur de la tour de tamisage. Ensuite, celle-ci est amenée à vibrer grace a des excitateurs appropriés, l'importance des vibrations, par exemple l'amplitude des oscillations de l'aimant d'excitation, pouvant être adaptée aux exigences individuelles. En outre, il est possible d'ajouter une impulsion superposée de façon à pouvoir également traiter correctement des matières difficiles à tamiser. La durée de tamisage est librement programmable, les éléments de tamisage, après que le processus de tamisage a pris fin, étant séparés les uns des autres et soulevés de la poche de

tamisage au moyen des organes de réglage fixés sur le bâti.

Ceci entraîne la création d'un interstice entre les différents éléments de tamisage, et entre l'élément de tamisage et la poche de tamisage. L'ensemble des jeux de tamis peut alors être pivoté manuellement ou, de préférence, à l'aide d'un moteur, autour d'un axe horizontal dans une position de basculement, un dispositif collecteur de produits de tamisage étant disposé dans la zone de déversement de chaque élément de tamisage et de la poche de tamisage, dispositif dans lequel le produit de tamisage contenu dans les différents éléments est chaque fois séparé par pivotement du jeu de tamis. Pour le vidage complet des éléments de tamisage et de la poche de tamisage, il est possible de faire intervenir l'excitateur d'oscillation du jeu de tamis pendant un court moment, de façon à déverser également les éléments résiduels contenus dans les différents éléments dans le dispositif collecteur de produits de tamisage correspondant. Après vidage complet de tous les éléments de tamisage et de la poche de tamisage, l'ensemble du jeu de tamis est rebasculé dans la position de départ, et les éléments de tamisage sont comprimés l'un contre l'autre et contre la poche de tamisage au moyen des organes de réglage correspondants, de façon à obtenir à nouveau une tour de tamisage fermée. De ce fait, un nouveau remplissage et un nouveau tamisage sont rendus possibles. Mis à part le remplissage des éprouvettes, l'analyse granulométrique s'opère de manière essentiellement automatique et sans influence manuelle de sorte que l'analyse granulométrique peut être raccourcie et se dérouler sans être influencée par des erreurs de manipulation. L'enlèvement des différents tamis une fois que le tamisage a pris fin, ainsi que le vidage manuel des éléments de tamisage sont supprimés. La durée du cycle de l'appareil de tamisage pour analyses et, donc, le nombre possible d'analyses granulométriques par unité de temps, dépend pratiquement seulement encore du temps de tamisage nécessaire pour les divers produits. Le remplissage et le vidage entièrement automatiques, de préférence, des résidus ne nécessitent qu'une fraction du temps demandé

habituellement jusque là.

Une amélioration avantageuse est vue dans le fait que le jeu de tamis est guidé à déplacement axial sur des tiges fixés sur le bâti parallèlement à l'axe médian supérieur de la tour de tamisage, que les éléments de tamisage sont maintenus l'un contre l'autre, et contre la poche de tamisage au moyen d'accumulateur de force, en particulier de ressorts de traction placés sur, ou près de la poche de tamisage; qu'en opposition au sens d'action des accumulateurs de force, sont prévus des organes de réglage, en particulier des cylindres hydrauliques, grâce auxquels les éléments de tamisage peuvent être séparés de la poche de tamisage et l'un par rapport à l'autre, les dits éléments étant reliés l'un à l'autre et à la poche de tamisage, par des tirants à variation de longueur limitée, dont la modification de longueur maximale correspond à la distance de déversement des éléments l'un par rapport à l'autre, respectivement par

rapport à la poche de tamisage.

Les accumulateurs de force peuvent de préférence être configurés comme des ressorts de traction hélicoïdaux, tandis que les organes de réglage peuvent être configurés comme des cylindres pneumatiques. La tour de tamisage maintenue en position normale par les accumulateurs de force en position de fermeture est divisée, par actionnement des organes de réglage, en particulier des cylindres pneumatiques, en différents éléments qui sont déplacés au moyen des cylindres pneumatiques sur les tiges servant de guides, en opposition à l'effort de l'accumulateur de force. Ce faisant, les tirants à longueur variable limitent le déplacement axial relatif des différents éléments de tamisage l'un par rapport à l'autre de sorte que, sous l'action de l'organe de réglage, en particulier des cylindres pneumatiques, des interstices définis sont créés entre les différents éléments de tamisage et la poche de tamisage. Après basculement et vidage des éléments de tamisage, l'organe de réglage est remis en place, en particulier les cylindres pneumatiques sont purgés, de sorte que les éléments de tamisage, sous l'action des accumulateurs de force, en particulier des ressorts de traction hélicoïdaux, sont à nouveau repoussés dans la position opposée. L'appareil de tamisage pour analyses est alors prêt à accepter de nouvelles analyses et

à tamiser.

Les tirants à variation de longueur limitée peuvent être, par exemple, formés par des chaînes ou des éléments

de câbles.

Il est prévu, de préférence, que les tirants à longueur variable soient des attaches pourvues de trous oblongs dont une des extrémités est fixée sur un élément de tamisage, respectivement sur la poche de tamisage et dont l'autre, la partie d'extrémité présentant un trou longitudinal, soit traversée dans la zone du trou longitudinal, par un boulon de retenue de l'élément de tamisage directement voisin, les boulons de retenue étant disposés dans une zone d'extrémité du trou oblong correspondant pour des élément de tamisages calés en butée l'un contre l'autre et dans l'autre zone d'extrémité du trou oblong pour des éléments de tamisage

séparés les uns des autres.

Il est encore prévu, de préférence, que le dispositif collecteur de produits de tamisage soit formé par des trémies alignées les unes derrière les autres, sur l'ouverture desquelles les bords des éléments de tamisage et de la poche de tamisage séparés les uns des autres sont applicables pour un élément de tamisage pivoté de 110

par rapport à la verticale.

De préférence, encore, le récipient accueillant les produits de tamisage et les dispositifs de pesage sont

couplés au dispositif collecteur de produits de tamisage.

La configuration conforme à l'invention garantit que les intervalles granulométriques sont déversés via les trémies combinées dans des récipients appropriés placés sur des balances vendues dans le commerce. Les dispositifs de pesage sont couplés à une électronique d'exploitation grâce à laquelle les données recueillies sont transmises à un ordinateur qui transmet les données à une table traçante ou à une imprimante pour leur représentation graphique. Cette configuration supprime la possibilité d'erreurs qui peuvent survenir par suite d'une lecture erronée des balances ou lors du calcul des pourcentages. De même, le risque de "l'adaptation des valeurs de mesure" par le personnel a des valeurs de consigne prédéterminées notamment lors des recherches de routine, est exclu. En disposant l'appareil dans une dérivation pour un produit on peut, selon la durée de cycle nécessaire, réaliser un contrôle de production entièrement automatisé avec signalisation possible en cas

d'écarts par rapport à la norme.

En outre, il est prévu, de préférence qu'au-dessus de l'embouchure de l'élément de tamisage supérieur en position de tamisage, débouche un dispositif de transport du produit à tamiser placé notamment en amont d'autres dispositifs de

transport et de séchage du produit à tamiser.

En tant que dispositif de transport du produit de tamisage, on peut, par exemple, prévoir un transporteur par secousse, qui peut être également équipé d'un chauffage de façon à pouvoir réaliser des séchages d'échantillons le cas échéant. Une amélioration préférée réside encore en ce que chaque élément de tamisage comporte un élément de châssis annulaire dans lequel, à distance du bord de déversement, un tamis interchangeable est fixé et, en aval dans le sens de passage, une chicane avec de grandes ouvertures de passage, qu'entre le tamis et la chicane, des billes de secousse soit disposées avec un certain jeu et qu'une répartition uniforme soit assurée au moyen d'un panier à

segments monté avec un certain jeu.

Dans ce contexte, il est prévu, de préférence, que le panier à segments comporte un segment médian en forme d'anneau et, adjacents à celui-ci, des segments circulaires formés par des nervures radiales, avec un corps annulaire à relation extérieure, une bille de secousse étant disposée

dans chaque segment.

Les billes de secousse à déplacement libre, disposées entre les tamis de contrôle proprement dits et les chicanes, sont maintenues de préférence dans certaines zones un panier segmenté à déplacement libre. Elles empêchent une obstruction des mailles et, donc, une défaillance du processus de tamisage. Ceci supprime pratiquement la nécessité de devoir nettoyer la toile métallique pratiquement. Grâce à la fixation des billes de secousse dans le panier segmenté à déplacement libre, le nettoyage de la toile métallique de contrôle supérieure est pratiquement réalisé sur la totalité de la surface. La fréquence fortement réduite, de ce fait, du nettoyage manuel de la toile métallique de contrôle contribue de manière essentielle à augmenter la durée de vie de la toile

métallique parfois très fine et très chère.

Un exemple d'exécution de l'invention est représenté

sur le dessin et décrit plus en détail ci-après.

Fig. 1: appareil de tamisage pour analyses en vue latérale; Fig. 2: le même vu de devant; Fig. 3: le même vu d'en haut, Fig. 4 et 5: détail dans une position différente; Fig. 6 et 7: autre détail en vue de dessus et en coupe moyenne, Fig. 8: variante du tamis pour analyses avec les principaux composants en vue latérale, en coupe partielle; Fig. 9: la même en vue frontale; Fig. 10: la même vue d'en haut; Fig. 11: la mime en coupe XI-XI de la fig. 9; Fig. 12: une autre variante en coupe, en vue latérale; Fig. 13: la même en vue frontale; L'appareil de tamisage pour analyses est constitué essentiellement d'un filtre ou tamis 3 avec, dans l'exemple d'exécution quatre éléments de tamisage superposés 12 et une poche de tamisage 26 disposée tout au fond, un générateur d'oscillations sous forme d'un aimant d'excitation 16 étant disposé sous la poche de tamisage 26, sur une plaque de base 17 formant châssis. Les éléments de tamisage 12 peuvent être séparée les uns des autres et de la poche de tamisage 26 au moyen d'organes de réglage (cylindres pneumatiques 13 et ressorts de traction 14) fixes. L'ensemble du tamis 3 peut pivoter en position de basculement, autour d'un axe horizontal, par rapport à la position de fonctionnement vertical normale qui est représentée en traits pleins sur la fig. 1. Cette position de basculement est représentée en traits pointillés à la fig. 1. L'axe horizontal est formé par un palier pivotant 15. Un dispositif collecteur de produits de tamisage (combinaison de trémies 4) est disposé dans la zone de déversement de chaque élément de tamisage 12 et de la poche de tamisage 26. Le tamis 3 est guidé à déplacement axial sur des tiges fixes 19 parallèles à l'axe vertical de la tour de tamisage, les éléments de tamisage 12 étant maintenus les uns contre les autres et contre la poche de tamisage 26 par des accumulateurs de force, en particulier de ressorts de traction 14, fixés sur la poche de tamisage ou sur la plaque de base 17. Des organes de réglage actionnables en sens opposé par rapport à l'action des ressorts de traction 14, en particulier des cylindres pneumatiques 13, sont fixes sur la plaque de base 17, leur extrémité libre supérieure, sur le dessin, étant déplaçable contre un épaulement correspondant 35 de l'élément de tamisage supérieur 12. L'extrémité libre est formée par l'extrémité libre de la tige de piston du cylindre pneumatique 13. Les cylindres pneumatiques 13, sur les extrémités libres desquels sont disposée les talons 27, peuvent être sollicités pour former un intervalle entre les éléments de tamisage, l'élément de tamisage supérieur 12 étant déplacé à l'encontre de la force des ressorts de traction 14, vers le haut à la fig. 2. Les éléments de tamisage 12 sont reliés les uns aux autres et avec la poche de tamisage 26 via des tirant à variation de longueur limitée, dont la modification de longueur maximale correspond à la distance de déversement des éléments de tamisage l'un par rapport à l'autre et par rapport à la

poche de tamisage.

Lors de l'actionnement des cylindres pneumatiques 13, l'élément de tamisage supérieur 12 est donc soulevé et les éléments de tamisage suivants entraînés par les tirants disposés entre ceux-ci, jusqu'à ce que soit atteinte la

longueur d'extension maximum des tirants soit atteinte.

Dans cette position, un intervalle de déversement défini est donc formé entre les différents éléments de tamisage, ainsi qu'entre l'élément de tamisage inférieur et la poche de tamisage 26. Les tirants de longueur variable sont formés par des attaches 20 dotées de trous oblongs 27 qui sont représentés séparément sur les fig. 4 et 5. A une de leurs extrémités, ces attaches 20 sont fixées sur un élément de tamisage 12, respectivement sur la poche de tamisage, tandis que leur autre extrémité présentant le trou oblong est traversée, dans la zone du trou oblong 27, par un boulon de retenue 28 de l'élément de tamisage 12 directement voisin. Les boulons de retenue 28 sont disposés, par rapport au trou oblong 27, de manière à être disposés, pour des éléments de tamisage 12 (selon la fig. ) calés l'un contre l'autre, dans une zone d'extrémité du trou oblong correspondant et, pour des éléments de tamisage 12 (voir fig. 4) séparés les uns des autres, dans l'autre zone d'extrémité du trou oblong 27. La hauteur de l'intervalle de déversement 29 est définie par la longueur

du trou oblong.

Le dispositif collecteur de produits de tamisage est formé par des trémies d'un ensemble de trémmies 4, disposées en ligne les unes derrière les autres, sur l'ouverture desquelles peuvent se placer les bords des éléments de tamisage 12 séparés les uns des autres et de la poche de tamisage 26, pour un pivotement vers le bas de du tamis 3 par rapport à la verticale. Ceci est particulièrement visible sur la fig. 1 (voir position

indiquée en traits pointillés du tamis 3).

Les trémies du dispositif collecteur de produits de tamisage débouchent, au dessin, dans un récipient 25 destiné à recueillir les produits de tamisage. Ce récipient est disposé sur des dispositifs de pesage 5. Audessus de l'orifice de l'élément de tamisage supérieur 12 en position de tamisage, on trouve un dispositif de transport du produit à tamiser, qui a la forme d'un transporteur à auge 2. En outre, d'autres dispositifs de transport sous forme de transporteurs à auge 1 sont encore prévus. Ils sont capables de déverser le produit à tamiser sur le transporteur à auge 2. Les transporteurs à auge 1 sont couplés dans chaque cas à un dispositif de séchage pour le produit à tamiser, sous forme d'un dispositif de chauffage 10. Comme le montrent tout particulièrement les fig. 6 et 7, chaque élément de tamisage 12 comprend un élément de chassis annulaire 30 dans lequel sont fixés, à distance du bord de l'ouverture, un tamis interchangeable 1 et, à sa suite dans le sens de passage, une chicane 32 à grande ouverture de passage. Entre la surface de la toile métallique 31 et la chicane 32 des billes de secousse 33 sont disposées avec un certain jeu et maintenues réparties de manière uniforme au moyen d'un panier segmenté 34 également disposé avec un certain jeu. Le panier segmenté 34 présente un segment médian annulaire et, adjacent à celui-ci, des segments formés par des nervures radiales. Ce

panier peut être entouré par un corps circulaire extérieur.

Une bille de secousse 33 est disposée dans chaque segment.

Le dispositif entièrement automatique pour analyses granulométriques représenté sur le dessin est à même d'analyser des échantillons préparés des produits les plus divers en fractions individuelles et d'amener celles-ci à un pesage. Un cycle de travail commence, via le chauffage 10, par un séchage d'échantillons éventuellement nécessaire dans le transporteur à auges oscillant 1. Les échantillons amenés dans les cinq transporteurs à auge 1 illustrés dans l'exemple sont séchés, dans une position des auges 1 légèrement inclinée vers l'arrière, dans la direction de transport, par des cylindres pneumatiques 8, la vibration des commandes magnétiques 11 assurant une circulation constante de la matière et, donc, des temps de séchage courts des échantillons. A la fin de la durée de séchage présélectionnée selon le produit, les commandes magnétiques 1il des auges 1 sont mises hors circuit et les auges amenées

en position horizontale via les cylindres pneumatiques 8.

Selon le réglage désiré, la commande magnétique 9 d'une auge 1 est alors mise en circuit et le produit séché est transporté, exempt de résidus, sur le transporteur à auges central 2 dont la commande magnétique 11 est simultanément mise en circuit. L'échantillon est placé, via le transporteur à auges 2, sur le tamis supérieur du jeu de tamis 3. Le tamis supérieur 12 du jeu de tamis est le plus grossier de la tour de tamisage constituée de quatre planchers pour tamisage d'analyse (DIN 4188) équipés chacun

d'un dispositif à billes de secousse (références 33 et 34).

Il est naturellement possible aussi d'équiper une tour de tamisage d'un seul tamis d'analyse. Ces quatre tamis d'analyses avec chicanes 32 et poche de tamisage 26 pour le passage du tamis le plus fin décomposent le produit alimenté en cinq fractions. Après que le processus de remplissage a pris fin via le transporteur à auges central 2, l'aimant oscillatoire 16 du jeu de tamis 3 est mis en circuit automatiquement ou manuellement, et la tour de tamisage est amenée à vibrer, l'importance des vibrations, 1:2 c'est-à-dire l'amplitude des oscillations de l'aimant,

pouvant être adaptée aux exigences individuelles.

L'addition d'une impulsion superposée permet, en outre, le traitement de matières difficiles à tamiser. Simultanément, la commande magnétique 11 coupe le transporteur à auges

central 2.

Pendant la durée librement programmable du tamisage, les tamis de contrôle sont reliés aux chicanes 32 et à la poche de tamisage 26 grâce à l'effort de tension des ressorts de traction 14. Les dispositifs à billes de secousse disposés en dessous des tamis de contrôle proprement dits contiennent chacun selon le numéro de maille supérieur, un certain nombre de billes de secousse 33 à déplacement libre qui sont fixées via un panier segmenté 34, librement déplaçable lui aussi. En relation avec la vibration engendrée par l'aimant d'oscillation 16, ces billes de secousse 33 empêchent une obstruction des

ouvertures de tamis et, donc, une défaillance du tamisage.

La liberté de mouvement des billes de secousse 33 et du panier segmenté 34 signifie que les billes de secousse 33 sont déplaçables horizontalement et verticalement dans les différents segments du panier segmenté 34. De même, le panier segmenté 34 est pivotant de sorte que l'oscillation de l'aimant 16 permet, en outre, de réaliser un mouvement de rotation du panier oscillant. De ce fait, une sollicitation uniforme de la surface de tamisage peut être

réalisée au moyen des billes de secousse 33.

A l'expiration de la durée de tamisage d'analyse nécessaire, l'aimant 16 est mis hors circuit. Les deux cylindres pneumatiques 13 déverrouillent la tour de tamisage guidée via les tiges de guidage 19 à l'encontre de l'effort de tension des ressorts de traction 14. Via une commande oscillante 21 fixée sur le bâti 22, la tour de tamisage est basculée selon un angle défini, par exemple de 110 , en position de vidage. Pendant le processus de basculement, les éléments de tamisage et la poche de tamisage 26 se déchargent de leurs refus par-dessus le rebord. Lorsqu'est atteinte la position de basculement finale (illustrée par des traits en pointillés sur la fig. 1), l'aimant oscillatoire 16 est mis en circuit pendant une

courte durée de manière à assurer un vidage complet.

Les différentes granulométries s'écoulent séparément via les trémies 4 dans les récipients 25 disposés sur des balances normales 5. Une électronique d'exploitation, par exemple disposée dans l'armoire de commande 6, saisit et exploite les données communiquées par les balances, et les transmet à un ordinateur, celui-ci commandant des dispositifs correspondants en vue d'une représentation graphique, par exemple une imprimante ou une table traçante. Après vidage complet de tous les éléments de tamisage 12 et de la poche de tamisage 26, les cylindres pneumatiques 13 sont purgés de manière que les ressorts de traction 14 précontraints par les cylindres pneumatiques 13 rassemblent et pressent l'un contre l'autre les différents éléments de la tour de tamisage. La commande oscillante 21 replace le jeu de filtres complet 3 en position de départ pour un nouveau remplissage, respectivement un nouveau tamisage. Grâce à cette disposition, le temps nécessaire pour exécuter l'analyse de tamisage est fortement réduit, étant donné qu'à l'exception de la mise en place des échantillons dans les auges de transport 2, l'analyse granulométrique se déroule, ou peut se dérouler, de manière entièrement automatique. L'enlèvement des différents éléments de tamisage après que le tamisage a pris fin, le vidage des éléments de tamisage 12 et le pesage des quantités

prélevées aux éléments de tamisage 12 sont donc supprimés.

La durée du cycle de l'appareil de tamisage pour analyses, et donc le nombre possible d'analyses granulométriques par unité de temps, ne dépendent pratiquement plus que de la durée de tamisage des différents produits. Le remplissage et le vidage entièrement automatiques des résidus ne demandent qu'une fraction de cette durée. La tendance à l'obstruction des mailles de la toile métallique, différente selon le produit de tamisage, et la nécessité, qui l'accompagne, de nettoyer le tissu sont supprimées en raison de l'utilisation du dispositif à billes de secousse (33, 34). Celui-ci garantit, grâce à la fixation des billes de secousse 33 dans le panier segmenté, 34 le nettoyage des toiles métalliques d'analyse situées au-dessus, et cela sur pratiquement toute la surface. La fréquence du nettoyage manuel des toiles métalliques d'analyse diminuée dans une mesure particulièrement élevée contribue de manière essentielle à l'augmentation de la durée de vie des

toiles métalliques parfois très fines et très onéreuses.

Les tamis d'analyse utilisés sont des tamis d'analyse normalement vendus dans le commerce, d'un diamètre de 200 mm et d'une hauteur de 50 mm. Lorsqu'un remplacement s'avère nécessaire, ces toiles métalliques peuvent être enlevées très simplement de leur support 18 et remplacées

par un nouveau tamis.

L'appareil de tamisage pour analyses permet un mode de travail largement exempt d'erreurs, étant donné qu'une lecture erronée des balances 5 et que la conversion en valeurs de pourcentage correspondantes ne sont pas nécessaires. A titre complémentaire, on nous permettra d'expliciter

quelques autres éléments du dispositif.

La fig. 2 représente des paliers 7 qui permettent un pivotement des transporteurs à auges 1 de la position de travail horizontale normale dans une position inclinée opposée au sens d'avancement. Un châssis 23 supportel'armoire de commande 6 et fait partie intégrante du dispositif d'ensemble. Une surface de réception 24 est

disposée au-dessus de l'armoire de commande 6.

La forme d'exécution selon les fig. 8 à 11 présente essentiellement la même structure, schématiquement, que la forme d'exécution décrite. Les organes de réglage pour la séparation des différents éléments de tamisage 12 du jeu de tamis 3 sont ici chacun pourvu de paires de cylindres pneumatiques à double effet 13 qui sont fixés dans la zone de la plaque de base 17 et qui sont dotés de moyens de raccordement (flexibles et analogues). Ces cylindres pneumatiques 13 sont reliés par paire à l'un des éléments de tamisage 12 de façon à ce que les cinq éléments de tamisage 12 soient chaque fois soulevés, ou descendus selon le cas, par une paire de cylindres pneumatiques 13. A cet effet, les cylindres pneumatiques 13 correspondants sont reliés dans chaque cas via des tiges de piston 36 à l'élément de tamisage 12 correspondant. Pour plus de clarté, seule une tige semblable est représentée sur la fig. 9, une telle paire de tiges étant indiquée sur la fig. 10. Le dit appareil de tamisage pour analyses est commandé comme suit. Le produit à tamiser est d'abord amené, comme ceci a été décrit précédemment pour l'autre exemple d'exécution. Ensuite, l'aimant d'oscillation 16 est mis en circuit selon un temps réglable (minuterie ou analogue), et le processus de tamisage a lieu. Ensuite, l'aimant d'oscillation 16 est mis hors circuit et l'ensemble du jeu de tamis pivoté autour de l'axe 37. Cet axe est relié, via une commande à chaîne 38, à une roue à chaîne 39 et à une roue à chaîne 40 d'un moteur d'entraînement 41 de façon à ce que les mouvements d'oscillation puissent être exécutés via le moteur de commande 41. L'ensemble du jeu de tamis 3 est pivoté à 115 vers le bas, l'élément de tamis supérieur 12 étant vidé dans le dispositif collecteur de produits de tamisage 4. Le produit de tamisage déversé est recueilli dans un récipient de réception, par exemple 25,

pour être ensuite acheminé vers un dispositif de pesage.

Lors du pivotement du jeu de tamis 3 complet, l'aimant d'oscillation 16 peut être mis en marche pendant une courte durée (temps réglable par minuterie) de façon à ce qu'une agitation de courte durée de l'élément de tamisage

contribue à un vidage complet.

Ensuite, le jeu de tamis est ramené en position verticale. Un secouage de courte durée au moyen des aimants oscillateurs 16 a lieu ensuite. L'élément de tamisage supérieur 12 est soulevé au moyen des cylindres pneumatiques correspondants. Ensuite, le jeu de tamis complet est à nouveau basculé au moyen du moteur d'entraînement 41, et l'élément de tamisage suivant 12 vidé dans le dispositif collecteur de produit de tamisage, le cas échéant avec un secouage simultané de courte durée en faisant intervenir l'aimant d'oscillation 16. Ensuite, le jeu de tamis est ramené en position verticale et le cycle continue de la même façon, comme décrit ci-dessus, jusqu'à l'évacuation de la poche de tamisage disposée à la partie inférieure. Dans les différentes positions intermédiaires, les cylindres pneumatiques restent chaque fois en position relevée. Ce n'est qu'après l'évacuation de l'élément de tamisage inférieur, respectivement de la poche de tamisage se trouvant tout au fond, que tous les cylindres de levage sont ramenés en position initiale. L'appareil de tamisage pour analyse est alors prêt pour un nouveau processus de tamisage. Dans l'exemple d'exécution selon les fig. 12 et 13, le produit à tamiser est amené dans l'appareil de tamisage pour analyses de la façon prescrite. Ensuite, la durée de tamisage et son intensité sont réglées et l'appareil de tamisage mis en circuit en mettant en marche l'aimant oscillateur 16. A l'expiration de la durée de tamisage présélectionnée, l'appareil de tamisage pour analyses est basculé de 115 par rapport à la verticale, dans une position de vidage au-delà de l'horizontale, l'intensité des oscillations étant simultanément augmentée et les éléments de tamisage 12 étant séparés les uns des autres de mm environ. Ceci peut se faire comme décrit dans l'exemple d'exécution selon les fig. 1 à 7 ou selon les fig. 8 à 11. Le produit de tamisage est repris ensuite dans des auges réceptrices 43 fixées sur la plaque de base 17 via une partie du châssis 42. Ces auges réceptrices peuvent, le cas échéant, être aussi programmées pour être vidées par des cylindres pneumatiques les unes après les autres via une trémie qui débouche dans un dispositif de pesage électronique 5. Après vidage d'une auge réceptrice 43, un pesage, une évaluation et une documentation, par exemple, par le biais d'un dispositif de traitement de

données, sont exécutés.

Les différentes auges réceptrices 43 peuvent alors être vidées les unes après les autres dans le récipient collecteur, un pesage et une évaluation supplémentaires ayant alors lieu. Après vidage des auges réceptrices et après que le processus de pesage est terminé ainsi que son enregistrement, l'appareil pour analyses peut être ramené en position initiale, et une nouvelle alimentation en

produit avoir lieu.

L'invention n'est pas limitée aux exemples d'exécution,

qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.

Toutes les caractéristiques individuelles ou nouvelles

publiées dans la description et/ou le dessin sont

considérées comme faisant partie intégrante de l'invention.

Claims (8)

Revendications

1. Appareil de tamisage pour analyses, constitué d'un jeu de tamis fixé au bâti, avec un ou plusieurs éléments de tamisage superposés, et une poche de tamisage disposée tout au bas, ainsi qu'un dispositif pour secouer la toile métallique des éléments de tamisage, caractérisé en ce que - les éléments de tamisage (12) peuvent être séparés les uns des autres et de la poche de tamisage (26) au moyen d'organes de réglage fixés au bâti, l'ensemble du jeu de tamis (3) avec les organes de réglage peut pivoter en position de basculement autour d'un axe horizontal, et - un dispositif collecteur de produit de tamisage (4) est chaque fois disposé dans la région de déversement de chaque élément de tamisage (12) et de la poche de

tamisage (26).

2. Appareil de tamisage pour analyses selon la revendication 1, caractérisé en ce que - le jeu de tamis (3) est exécuté de manière à être déplaçable axialement sur des tiges (19) fixées au bâti, parallèles à l'axe vertical de la tour de tamisage, - les éléments de tamisage (12) sont calés l'un contre l'autre et contre la poche de tamisage (26) au moyen d'accumulateurs de force, en particulier de ressorts de traction (14) montés sur ou à proximité de la poche de tamisage (26), - il comprend des organes de réglage, en particulier des cylindres hydrauliques (13) actionnables à l'encontre du sens d'action des accumulateurs de force, grâce auxquels les éléments de tamisage (12) peuvent être séparés de la poche de tamisage (26) et les uns des autres, les dits éléments de tamisage (12) étant reliés ensemble et à la poche de tamisage (26) au moyen de tirants de longueur variable, dont la modification de longueur maximale correspond à la distance de déversement des éléments de tamisage (12) les uns par rapport aux autres et par rapport à la poche de

tamisage (26).

3. Appareil de tamisage pour analyses selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les tirants de longueur variable sont dotés d'attaches (20) comportant des trous oblongs (27) qui sont fixés par une extrémité sur un élément de tamisage (12) respectivement la poche de tamisage (26), et dont l'autre zone d'extrémité présentant un trou oblong (27) est traversée dans la zone du trou oblong (27) par un boulon de retenue (28) de l'élément de tamisage (12) immédiatement voisin, les boulons de retenue (28) étant disposés dans une zone d'extrémité du trou oblong correspondant (27), pour des éléments de tamisage (12) calés l'un contre l'autre, et étant disposés dans l'autre zone d'extrémité du trou oblong (27), pour des

éléments de tamisage (12) séparés les uns des autres.

4. Appareil de tamisage pour analyses selon l'une des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif

collecteur de produit de tamisage (4) est constitué de trémies disposées en ligne droite les unes derrière les autres, sur l'ouverture desquelles les bords des éléments de tamisage (12) séparés les uns des autres, et de la poche de tamisage (26) peuvent être disposés pour un jeu de tamis

(3) incliné de 110 par rapport à la verticale.

5. Appareil de tamisage pour analyses selon l'une des

revendications 1 à 4, caractérisé en ce que des récipients

(25) collecteurs de produits de tamisage et des dispositifs de pesage (5) sont couplés au dispositif collecteur de

produits de tamisage (4).

6. Appareil de tamisage pour analyses selon l'une des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, au-dessus de

l'ouverture de l'élément de tamisage (12) supérieur, en position de tamisage, débouche un dispositif de transport de produits de tamisage (2) qui, en particulier, précède d'autres dispositifs de transport (1) et des dispositifs de

séchage (10) du produit de tamisage.

7. Appareil de tamisage pour analyses selon une des

revendications 1 à 6 caractérisé en ce que chaque élément

de tamisage (12) compte un élément de châssis annulaire (30) dans lequel sont diposés, à distance du bord d'ouverture, un tamis (31) interchangeable et en aval, dans le sens de passage, une chicane (32) avec de grandes ouvertures de passage, qu'entre le tamis (31) et la chicane (32) des billes de secousse (33) sont disposées avec un certain jeu et sont maintenues à répartition uniforme au

moyen d'un panier segmenté (34) monté avec un certain jeu.

8. Appareil de tamisage pour analyses selon la revendication 7, caractérisé en ce que le panier segmenté (34) comporte un segment médian annulaire auquel se raccordent des segments circulaires formés par des nervures radiales et entouré extérieurement par un corps annulaire, une bille de secousse (33) étant disposée dans chaque segment.