FR2649760A1 - Bobine d'allumage pour moteur a combustion interne - Google Patents

Abstract

Cette bobine comprend un boîtier isolant 1 qui renferme, autour d'un noyau 5, un enroulement primaire et en enroulement secondaire isolés électriquement mais couplés magnétiquement. Ce noyau comprend deux paquets de tôles de ferrosilicium à grains orientés, à faible coefficient de perte et à forte induction, sensiblement en U ou en C, qui forment un circuit magnétique fermé en O. Le noyau présente une première portion 7a qui traverse le boîtier et autour de laquelle les enroulements sont disposés coaxialement et une deuxième portion 6b, 7b, parallèle à la première et qui s'étend à l'extérieur du boîtier et contre celui-ci.

Description

La présente invention se rapporte à une bobine d'allumage pour un moteur à combustion interne équipé d'un système d'allumage à distribution électronique et elle concerne en particulier une bobine du type destiné à être monté dans la région du moteur, à proximité de la bougie d'allumage correspondante.

L'invention concerne plus particulièrement une bobine d'allumage comprenant un boîtier isolant, dans lequel sont disposés, autour d'un noyau comprenant une pluralité de lamelles, un enroulement primaire et un enroulement secondaire isolés électriquement l'un de l'autre et couplés magnétiquement, avec un entrefer approprié.

Dans les systèmes d'allumage à distribution électronique statique, c'est-à-dire sans distributeur tournant, on utilise une pluralité de bobines, par exemple une bobine pour chaque cylindre. Aìn d'améliorer la disposition et de réduire le rayonnement de parasites électroniques, ces bobines sont fréquemment montées directement sur le moteur et fréquemment même directement sur les bougies correspondantes. Ceci rend la réduction des dimensions et du poids de ces bobines de plus en plus nécessaire.

Dans une bobine d'allumage du type précité selon la technique antérieure, le noyau comprend des pa quets de tôles de fer qui forment dans leur ensemble un circuit magnétique rectangulaire comprenant une branche intermédiaire centrale qui relie deux cotés parallèles de ce circuit. Les enroulements sont disposés autour de la branche centrale de ce noyau, à l'intérieur d'un bot- tier qui s'étend entre les branches d'extrémité du noyau.

Dans son ensemble, la bobine d'allumage selon la technique antérieure présente des dimensions et un poids considérables ; le but de la présente invention est de réaliser une bobine d'allumage qui présente un encombrement et un poids réduits, sensiblement à égalité de prestations.

Selon l'invention, ce but est atteint à l'aide d'une bobine d'allumage du type spécifié ci-dessus dont la caractéristique principale réside dans le fait que le noyau comprend un premier et un deuxième paquets de to- les de ferrosilicium à grains orientés, sensiblement en forme de U ou de C, disposés adjacents avec interposition d'un entrefer de manière à former dans leur ensemble un circuit magnétique sensiblement en forme de O, ledit noyau comprenant une première portion qui traverse le bottier et autour de laquelle lesdits enroulements sont disposés coaxialement et une deuxième portion, sensiblement parallèle à la première et qui s'étend à l'extérieur du bottier et est appuyée contre ce bottier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'une bobine d'allumage selon l'invention ; et
la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne
II-II de la figure 1.

Comme on peut le voir en se reportant aux dessins, la bobine d'allumage selon l'invention comprend un bottier isolant 1 sensiblement en forme de cuve a l'intérieur duquel est disposée une carcasse 2, elle aussi en matière isolante, autour de laquelle sont disposés un enroulement primaire 3 et un enroulement secondaire 4, isolés électriquement l'un de l'autre et couplés magnétiquement.

La bobine comprend un noyau 5 qui, dans la forme de réalisation représentée, comprend deux paquets de tôles 6 et 7, en ferrosilicium à grains orientés, à faible coefficient de perte et à forte induction, sensiblement en forme de U ou de C, qui sont disposés adjacents de manière à former dans leur ensemble un circuit magné tique sensiblement en forme de O.

Ce noyau est en particulier réalisé à partir d'un ruban de Fe-Si à grains orientés, enroulé sur un mandrin puis coupé de façon à former les deux paquets de tôles en forme de C, lesquels sont ensuite réunis avec interposition d'un entrefer d'environ 0,35 mm.

Le paquet inférieur 6 possède une branche 6a qui traverse une ouverture la (figure 2) de la paroi de fond du bottier l puis s'étend à l'intérieur de la carcasse 2. L'autre branche 6b du paquet inférieur s'étend à l'extérieur de la paroi du boîtier 1 et contre cette paroi.

De même, le paquet supérieur 6 présente une branche 7a qui s'étend à l'intérieur du bottier et à l'intérieur de la carcasse 2 et une autre branche 7b qui s'étend à l'extérieur de la paroi du bottier 1 et contre cette paroi.

D'une façon connue en soi, on peut quelquefois enrouler sur les tôles 6 et 7 du noyau 5, un élément 8 formé d'un ruban isolant (figure 1) formant un bandage bien que, normalement, cet élément ne soit pas présent puisque les noyaux ont leur propre imprégnation qui les maintient compacts.

Dans la réalisation, à la fin du montage des enroulements et du noyau dans le bottier 1, les espaces vides contenus à l'intérieur du bottier sont remplis d'une matière isolante 9 (par exemple une résine) coulée à l'état liquide puis solidifiée.

Les extrémités de l'enroulement primaire sont connectées (d'une façon non représentée) à des bornes 10, avantageusement constituées par des broches lamellaires, portées par des protubérances 11 qui font saillie sur le sommet de la bobine.

Les extrémités de l'enroulement secondaire 4 sont au contraire connectées à des organes de connexion non représentés, placés dans des appendices tubulaires 12 du bottier 1.

ainsi qu'on peut le voir sur les dessins, la bobine selon l'invention présente des dimensions extrêmement réduites. L'utilisation d'une matière magnétique de haute qualité (des tôles de ferrosilicium à grains orientés) permet d'atteindre des valeurs d'induction de saturation plus élevées (par exemple de l'ordre de 1,5 à 1,8
Tesla). A égalité d'ampères-tours engendrés, il est donc possible d'atteindre de plus hautes valeurs pour l'énergie emmagasinée. 9 l'inverse, à égalité d'énergie emmagasinée, le noyau est dimensionnellement plus petit et plus léger.

Bien entendu, diverses modifications pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (3)

REVENDICTIOWS

1. Bobine d'allumage pour un moteur à combus- tion interne équipé d'un système d'allumage à distribution électronique, en particulier, bobine du type destiné à être monté à proximité de la bougie d'allumage correspondante et comprenant un bottier isolant (1) dans lequel sont disposés, autour d'un noyau (5) qui comprend une pluralité tôles, un enroulement primaire (3) et un enroulement secondaire (4) isolés électriquement l'un de l'autre et couplés magnétiquement, caractérisée en ce que ledit noyau (5) comprend un premier et un deuxième paquets (6, 7) de tôles de ferrosilicium à grains orientés, sensiblement en forme de U ou de C, disposés adjacents avec interposition d'un entrefer de manière à former dans leur ensemble un circuit magnétique sensiblement en forme de O, ledit noyau (5) comprenant une première portion (6a, 7a) qui traverse le bottier (1) et autour de laquelle lesdits enroulements (3, 4) sont disposés coaxialement, et une deuxième portion (6b, 7b) sensiblement parallèle i la première (6a, 7a) et qui s'étend a l'extérieur dudit bottier et est appuyée contre ce bot- tier.

2. Bobine d'allumage selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bottier (1) est sensiblement en forme de cuve et que ladite première portion (6a, 7a) du noyau (5) traverse la paroi de fond (la) du boîtier (1).

3. Bobine d'allumage selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le noyau (5) est réalisé à partir d'un ruban de Fe-Si à grains orientés, enroulé autour d'un mandrin puis coupé de manière à former les deux paquets de tôles en forme de C.