FR2640123A1

FR2640123A1 - Chaussure de ski alpin

Info

Publication number: FR2640123A1
Application number: FR8816507A
Authority: FR
Inventors: Jean-Marie Begey; Laurent Bonaventure; Serge Lagier; Claude Perrissoud
Original assignee: Salomon SAS
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1988-12-09
Filing date: 1988-12-09
Publication date: 1990-06-15
Anticipated expiration: 2008-12-09
Also published as: DE3937511A1; JPH02200205A; US5005303A; FR2640123B1

Abstract

La chaussure de ski comporte un bas de coque 1, une tige 2, articulée sur ce dernier, qui coopère lors des sollicitations en appui arrière avec des moyens de butée 18 provenant dudit bas de coque, et un dispositif de serrage et de fermeture 10 de la tige sur le bas de jambe du skieur. La tige 2 est constituée d'un manchon 7 articulé sur un axe 3 directement sur le bas de coque, d'un capot avant 8 et d'un capot arrière 4 et est dotée de moyens de verrouillage 9 dudit capot arrière 4 avec le manchon 7.

Description

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La présente invention est relative aux chaussures de ski à coque rigide à chaussage par l'arrière, comportant une tige constituée d'un capot avant et d'un capot arrière, et concerne un système de fermeture et d'ajustement de telles chaussures sur le bas de jambe

du skieur.

Les chaussures de ski connues de ce genre comportent généralement une tige dont le capot avant, articulé sur le bas de coque, présente une extension postérieure sur laquelle le capot arrière est monté de manière à être déplacé par rapport au capot avant entre une position de maintien et/ou de serrage contre le bas de jambe du skieur et une position d'ouverture autorisant le passage du pied du skieur; par ailleurs, dans sa position de I 0 maintien du bas de jambe, le capot arrière constitue également l'élément d'appui dudit bas

de jambe dans le sens antéro-postérieur.

L'ajustement de telles chaussures sur le bas de jambe du skieur est obtenu par rapprochement et maintien du capot arrière contre le capot avant, soit sous l'effet d'un dispositif de fermeture agissant entre lesdits capots soit à l'aide d'un dispositif de 1 5 verrouillage des capots entre eux; il s'ensuit que la qualité de l'appui arrière du bas de jambe sur le capot arrière est dépendante de la rigidité des dispositifs de fermeture ou de verrouillage. D'autre part ces dispositifs étant situés le plus souvent dans la partie

supérieure de la tige, l'appui arrière est également fonction de l'indéformabilité de celle-

ci et de sa zone de butée sur le bas de coque.

Ainsi on peut citer à titre d'exemple les brevets français -N 2540 359 et 2575 045 et le brevet autrichien N 385 637, lesquels décrivent des chaussures de ski

de ce genre.

Le brevet français N 2540 359 enseigne une chaussure dont la tige, constituée d'un capot avant et d'un capot arrière, est verrouillée en position de fermeture sur le bas de 2 5 jambe du skieur par un dispositif du type à verrou élastique empêchant tout déplacement relatif des capots arrière et avant entre eux quel que soit le mouvement de pivotement de la tige par rapport à son axe d'articulation sur le bas de coque. Dans une telle construction de chaussure l'ajustement de la tige sur le bas de jambe du skieur reste aléatoire car il est autant tributaire de la position du dispositif de verrouillage sur l'un et l'autre des capots 3 0 que du volume du bas de jambe du skieur; par ailleurs, si la retenue du capot arrière sur le capot avant est très sûre par l'emploi du dispositif de verrouillage, la reprise de l'appui arrière par rapport au bas de coque reste incertaine car elle est dépendante de l'indéformabilité du capot avant entre sa zone de butée située sur le cou-de-pied et le verrou. Dans le cas de construction de la chaussure décrite dans le brevet autrichien N 385 637, la fermeture de la tige s'effectue par pivotement du capot arrière contre des butées portées par le capot avant et de ce fait l'ajustement de la tige sur le bas de jambe n'est pas toujours réalisée; en effet, ces butées limitent la position de rapprochement possible du capot arrière vers le capot avant. Cependant, ces butées ne participent pas à la retenue du capot arrière dans le sens antéro- postérieur laquelle est assurée par un dispositif de fermeture assurant le rapprochement des parties de la tige sur le bas de jambe; là encore une telle construction ne procure pas une reprise d'appui arrière sûre et ferme par rapport au bas de coque. Egalement, du fait de l'absence d'un verrouillage, la retenue du capot arrière dans le sens antéro-postérieur est essentiellement dépendante de

l'inextensibilité du dispositif de fermeture.

La chaussure décrite dans le brevet français N 2575 045 présente une structure de tige dans laquelle le capot arrière est rapproché et maintenu contre le capot avant, sans 1 0 limitation particulière de son débattement, au moyen d'un dispositif de fermeture agissant entre lesdits capots. Une telle structure permet d'ajuster le serrage de la tige sur le bas de jambe. Cependant, du fait que les deux capots restent toujours libres d'un mouvement relatif entre eux dans le sens postéro-antérieur, cette structure est susceptible de

provoquer des frottements indésirables sur ledit bas de jambe lors de la pratique du ski.

1 5 Par ailleurs, si la reprise d'appui de la tige vers l'arrière est située dans la zone du talon, il n'en reste pas moins que la fermeté de cet appui reste dépendante de l'inextensibilité du

dispositif de fermeture.

Comme on vient de le voir la fonction d'ajustement de la tige au bas de jambe du skieur et la fonction de reprise de l'appui arrière sur le capot arrière par rapport au bas de coque sont mal remplies: soit l'ajustement est réalisé et l'appui arrière est incertain, soit

I'appui arrière est sûr et ferme et l'ajustement est mal réalisé.

L'invention a pour but dans les chaussures à chaussage par l'arrière de reconstituer un enveloppement optimum du bas de jambe avec notamment un ajustement à ce dernier, d'assurer une retenue ferme et sûre du capot arrière avec la partie antérieure de la tige dans le sens antéropostérieur et vice-versa, et de rétablir une reprise d'appui arrière

rigide de la tige sur le bas de coque.

Selon l'invention la chaussure de ski comporte un bas de coque surmonté d'une tige au moins partiellement articulée sur ce dernier et coopérant lors des sollicitations en appui arrière avec des moyens de butée provenant dudit bas de coque, et un dispositif de serrage 3 0 et de fermeture de la tige sur le bas de jambe. Selon une caractéristique de l'invention, la tige est constituée: - d'une partie centrale, ou manchon central, articulée sur un axe directement sur le bas de coque et comportant des prolongements s'étendant vers l'arrière depuis l'axe d'articulation, la partie supérieure dudit manchon définissant une ouverture antérieure et une ouverture postérieure délimitées par les deux parois latérales de ladite partie supérieure, - d'un capot arrière articulé sur un axe à l'extrémité desdits prolongements et destiné à venir fermer l'ouverture arrière du manchon, - et d'un capot avant articulé sur un axe situé dans la zone antérieure inférieure du

manchon et destiné à venir fermer l'ouverture antérieure dudit manchon.

Selon une autre caractéristique, le capot arrière comporte au moins une aile qui s'étend en correspondance d'une paroi du manchon central en position de fermeture de la tige, des moyens de verrouillage étant disposes à la fois sur le capot arrière et le manchon pour coopérer entre eux,. Ces moyens de verrouillage s'étendent transversalement à l'aile du capot arrière et à la paroi du manchon pour au moins une position relative prédéterminée entre ces deux parties de tige et en ce que d'autre part, le capot avant est soumis à l'action d'un dispositif de serrage et de fermeture sur le bas de jambe indépendamment du verrouillage du capot arrière sur le manchon de la tige. Ce manchon porte le capot arrière et le capot avant; ainsi la reprise d'appui arrière de la tige par rapport au bas de coque se transmet par l'intermédiaire du manchon sur ce dernier au moyen de deux zones de butée complémentaires obtenues sur lesdits manchon et bas de coque.

1 5 L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va

suivre en référence aux dessins schématiques annexés montrant, à titre d'exemple et non

limitativement, des modes de réalisation préférés de celle-ci.

La figure 1 illustre une chaussure à entrée par l'arrière conforme à I'invention dont le capot arrière est verrouillé par l'extérieur sur la tige, indépendamment du capot avant

qui est réglable en position d'ajustement sur le bas de jambe.

Les figures 2 et 2a sont des vues en coupe selon 11-Il de la chaussure de la figure 1 et représentent des détails de réalisation possibles du verrouillage du capot arrière sur la tige, la figure 2a étant constituée de deux demi-coupes illustranit des réalisations

différentes du capot arrière.

La figure 3 est une vue en élévation partielle de la chaussure de la figure 1 équipée

d'un dispositif de réglage de l'avancée de la tige.

La figure 4 illustre une chaussure toujours conforme à l'invention dans laquelle le

capot arrière s'étend et se verrouille à l'intérieur de la tige.

Les figures 5 et 6, respectivement une vue en élévation et une vue en coupe partielle 3 0 selon VII-VII de la figure 6, montrent une autre disposition possible du verrouillage du

capot arrière.

La figure 7 montre un mode de réalisation de la tige munie d'un manchon particulier.

La figure 8 illustre un autre exemple de réalisation de l'invention et montre une chaussure à entrée-arrière dont le capot arrière est articulé sur un axe sensiblement

3 5 perpendiculaire au plan de la semelle de marche.

Les figures 9 et 10 représentent, schématiquement une autre forme de réalisation du

verrouillage du capot arrière sur la tige.

Les figures 11 à 15 sont des vues partielles de chaussures selon l'inventioh dans lesquelles les moyens de verrouillage sont réglables en position sur le capot arrière et/ou

la tige.

Les figures 17, 18 et 18a sont des vues en coupe transversale de la tige d'une chaussure conforme à l'invention montrant un autre mode de réalisation du verrouillage

avec l'adaptation d'un dispositif de blocage de ce dernier en position fermée.

Les figures 19 à 22 représentent divers modes de réalisation de la partie antérieure de la tige et du capot avant d'une chaussure selon l'invention sur lesquelles, pour la clarté

des dessins, le dispositif de fermeture de la tige n'a pas été représenté.

1 0 La chaussure de ski représentée à la figure 1 est une chaussure dite à "entrée par l'arrière" et comporte un bas de coque 1 rigide sur lequel est au moins partiellement articulée une tige 2 autour d'un axe 3 la reliant audit bas de coque. Cet axe est approximativement situé dans la zone correspondant aux malléoles du pied du skieur. D'une manière connue en soi, la tige 2 présente un capot arrière 4 mobile par rapport à sa 1 5 partie antérieure pour autoriser l'introduction du pied dans la chaussure ou son dégagement. Dans cet exemple, le capot arrière 4 est mobile sur un axe 5 sensiblement horizontal porté par deux prolongements inférieurs latéraux et postérieurs 6 de la partie antérieure de la tige. Selon une caractéristique de l'invention, la tige 2 est constituée du capot arrière 4, d'un manchon central 7 comportant les prolongements 6 et étant relié au 2 0 bas de coque 1 au moyen de l'axe 3 et d'un capot avant 8. Ce manchon central 7 présente une ouverture antérieure 58 et une ouverture postérieure 69 qui sont d'une part, délimitées par ses parois latérales 7' et 7" et d'autre part, fermées respectivement par le capot avant 8 et le capot arrière 4. Une autre caractéristique de l'invention est de doter le capot arrière 4 et le manchon 7 de moyens de verrouillage 9 destinés à rendre ces éléments de la tige 2 indissociables et rigides entre eux, d'une manière équivalente à une construction monobloc, et de soumettre le capot avant 8 à l'action d'un dispositif de fermeture 10 pour assurer l'ajustement et le maintien du bas de jambe du skieur dans la tige 2 de la chaussure. Cet agencement des parties constitutives de la tige 2 a pour effet de bloquer le bas de jambe du skieur dans la direction antéropostérieure, direction de même sens que 3 0 celle des reprises d'appui arrière lors de la pratique du ski ainsi que celle du serrage qui s'applique globalement sur le cou-de-pied par les dispositifs de tenue de pied interne connus, employés dans les chaussures à coque rigide. Complémentairement à l'agencement des parties constitutives de la tige 2, le bas de coque 1 est doté d'un rebord 18 qui constitue une zone de butée, laquelle est aménagée en regard des prolongements latéraux postérieurs 3 5 6 du manchon 7 qui constituent la zone complémentaire de butée. Ainsi, lorsque le skieur recherche un appui du bas de jambe dans la direction antéro-postérieure sur le capot arrière 4, la tige 2 pivote sur son axe 3, jusqu'à ce que les prolongements 6 du manchon 7 butent contre le rebord 18 du bas de coque 1. De ce fait la tige 2 transmet directement tous les efforts sur ledit bas de coque sans dispersion, procurant par là-même la fermeté de cet appui arrière et une localisation précise des pressions engendrées par ces efforts sur la partie postérieure de la chaussure. Selon le mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 1 et 2, les moyens de verrouillage 9 sont constitués par des éléments d'emboîtement tels que des saillies 11 et des cavités 12 de forme au moins partiellement conjuguées destinées à s'emboîter les unes dans les autres. Ces moyens 9 sont disposés en regard des flancs de la tige 2 sur le manchon 7 et sur les ailes 14 du capot arrière 4 et s'étendent transversalement de chaque côté de la tige à la fois entre ledit manchon 7 et les ailes 14. Ces moyens de verrouillage sont destinés à être désengagés pour autoriser le 1 0 basculement du capot arrière 4 lors du chaussage-déchaussage et il est prévu à cet effet

que l'une au moins des saillies 11 ou des cavités 12 soit escamotable par rapport à l'autre.

Dans le cas de construction représenté (figures 1 et 2), ce sont les cavités 12 aménagées dans les ailes 14 du capot arrière 4 qui peuvent s'escamoter par déformation élastique transversale desdites ailes 14. Il est évident, tel que cela est illustré, qu'il faut au 1 5 préalable rendre libres les ailes 14 du capot arrière 4 de l'action du dispositif de fermeture 10 qui prend appui sur celles-ci; en effet, selon ce mode de réalisation de la chaussure, le dispositif de fermeture 10 est constitué d'un lien 15, comportant un moyen d'accrochage 16, qui entoure la partie antérieure de la tige 2 par-dessus le capot avant 8, et d'un tendeur 16' en prise dans une crémaillère 17, lesquels sont portés par les ailes 14 du capot arrière 4. On basculera donc le tendeur 16' hors de sa crémaillère 17 afin de dégager la partie antérieure de la tige 2 de l'enveloppement du lien 15 pour ensuite écarter les ailes 14 du capot arrière 4. Toujours sans sortir de l'invention, tel que visible

à la figure 2a, la saillie 11 peut, inversement à la description précédente, être située sur

les ailes 14 du capot arrière 4 tandis que la cavité 12 est obtenue dans les parois latérales (7', 7") du manchon 7; le déverrouillage du capot arrière 4 s'effectue alors toujours par déformation élastique des ailes 14 du capot 4 mais c'est la saillie 11 qui est dégagée par rapport à la cavité 12 qui reste fixe en position. Encore, dans le but de faciliter la mise en place du capot arrière 4 sur le manchon 7 en position de verrouillage, les éléments en saillie 11 peuvent, avantageusement, être obtenus avec une rampe d'engagement 11'

3 0 orientée dans le sens de rabattement dudit capot arrière 4.

Par ailleurs, figure 1, la tige 2 de la chaussure est soumise à l'action de moyens de contrôle en pivotement 19 de type connu, schématiquement représentés en trait fin interrompu; ces moyens, destinés à amortir les efforts du bas de jambe sur ladite tige dans le sens postéro-antérieur, c'est-à-dire en flexion vers l'avant, sont disposés 3 5 indifféremment entre le bas de coque 1 et le manchon 7 et/ou entre le bas de coque 1 et le capot arrière 4. Egalement, figure 3, la tige 2 est pourvue d'un dispositif de réglage 20 de sa position angulaire par rapport au bas de coque I autour de son axe d'articulation 3. Dans cet exemple, le dispositif de réglage 20 est avantageusement constitué par une cale

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angulaire interposée entre le rebord 18 du bas de coque 1 et les prolongements postérieurs

6 du manchon 7.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 4, les ailes 14 du capot arrière 4 s'étendent à l'intérieur de la tige 2 et comportent des saillies 11 qui viennent se verrouiller par emboîtement dans les cavités 12 aménagées sur le manchon 7 en position chaussée. Le maintien en position de cet emboîtement est au moins partiellement assuré par la propriété de déformation élastique des ailes 14 du capot arrière 4 dans un sens transversal par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure. Ainsi, par rapprochement des ailes 14 du capot 4, on libère ce dernier pour permettre son 1 0 ouverture en pivotant vers l'arrière. A l'inverse, par basculement de ce même capot vers l'avant l'écartement des ailes 14 élastiquement déformables conduit à l'emboîtement des saillies 11 portées par ces ailes qui viennent se loger dans les cavités 12 correspondantes du manchon. Dans cet exemple de réalisation,le capot avant 8 est articulé, comme précédemment, sur la partie antérieure inférieure 56 du manchon 7 en correspondance de 1 5 I'ouverture antérieure 58, tandis que le capot arrière 4 est articulé sur l'axe 5 des prolongements 6 du manchon, en correspondance de l'ouverture postérieure 69 de ce dernier. Les figures 5 et 6 montrent une autre disposition possible des moyens de verrouillage 9 entre le capot arrière 4 et le manchon 7 de la tige 2. Dans ce cas de construction, les 2 0 moyens de verrouillage 9 sont situés sur la partie postérieure de la tige 2. Le manchon 7 se prolonge quant à lui par des parois latérales 7', 7" élastiquement déformables et de façon adjacente aux ailes 14 du capot 4 au niveau des moyens de verrouillage 9. Dans ce cas de construction les moyens de verrouillage 9 sont situés à l'arrière de la partie postérieure de la tige 2. Là également les moyens de verrouillage 9 sont constitués par des éléments en saillie 11 portés par le capot arrière 4 et par des cavités 12 aménagées sur chacune des parois 7', 7" du manchon 7 dans lesquelles viennent s'emboîter lesdits éléments en saillie 11. Avantageusement, la partie des moyens de verrouillage 9 portée par le capot 4 constitue une zone de rigidité maximale due à la fois à la configuration en gouttière dudit capot et à la configuration en relief des éléments des saillies 11 ce qui 3 0 renforce la qualité de l'appui arrière lors de la pratique du ski. Il va de soi que les moyens de verrouillage 9 peuvent également être disposés sur le capot 4 et le manchon 7 de

manière inverse à ce qui vient d'être décrit comme cela a été évoqué précédemment.

Concernant le capot avant 8, celui-ci s'articule sur la partie antérieure postérieure 56 du manchon 7 simplement par appui des pattes inférieures 59 dudit capot 8 sur cette partie 56 et le dispositif de serrage et de fermeture 10 est alors porté par le capot arrière 4; dans cet exemple, I'élément souple de liaison 15 est guidé de chaque côté de la tige 2 sur le manchon 7 à l'aide de moyens de renvoi 51 portés par ce dernier et par des moyens de

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guidage 51' aménagés sur le capot 8. Les moyens de mise sous tension constitués par le

tendeur 16' et la crémaillère 17 sont alors aménagés sur le capot arrière 4.

La figure 7 illustre une variante de réalisation de l'invention de la figure 4 mais dans laquelle le manchon 7 enveloppe toute la partie antérieure de la tige 2 tandis que le capot avant 8 est disposé pour envelopper l'appui tibial du bas de jambe du skieur sur ledit manchon et articulé à l'intérieur de celui-ci pour permettre le serrage du capot 8 sur le bas de jambe, le lien 15 du dispositif de serrage et de fermeture 10 est alors passé au travers d'orifices 22 réalisés de part et d'autre du manchon 7. Ces orifices sont sensiblement en retrait du capot avant 8, de sorte que le lien 15 mis sous tension s'appuie 1 0 sur ledit capot 8 Toujours conformément-à l'invention, figure 8, la tige 2 de la chaussure présente un capot arrière 4 articulé autour d'un axe 23 sensiblement vertical situé sur l'une 7' des parois du manchon 7, enveloppe la partie postérieure du bas de jambe en fermant l'ouverture arrière 69 dudit manchon et s'étend par une seule aile 14 sur l'autre paroi 7" 1 5 du manchon; les moyens de verrouillage 9, tels qu'une saillie 11 et une cavité 12 sont alors disposés seulement sur la paroi 7" du manchon 7 et sur l'aile 14 du capot 4. Dans cette forme de réalisation, le dispositif de serrage et de fermeture 10 de la tige 2 sur le bas de jambe est situé sur le manchon 7 et s'étend, par son lien 15, de l'une 7' ou l'autre 7" des parois dudit manchon en entourant le capot avant 8 mais pourrait également être 2 0 porté uniquement par le capot arrière 4 ou encore seulement pour partie sur le capot

arrière 4 et le manchon 7 pour autant que le lien 15 entoure le capot avant 8.

Dans les exemples de réalisation de l'invention qui viennent d'être décrits en référence aux figures 1 à 8, on a représenté les moyens de verrouillage 9 comme étant des saillies 11 et des cavités 12 de forme sensiblement circulaire et les cavités comme étant débouchantes. Il va de soi que ces moyens de verrouillage 9 peuvent revêtir d'autres formes et que les cavités 12 peuvent être non débouchantes. Ainsi par exemple, tel que visible aux figures 9 et 10, les saillies 11 sont constituées par des nervures et les cavités 12 par des rainures de formes conjuguées; on obtient ainsi un verrouillage par

assemblage du type "tenon-mortaise" entre le capot arrière 4 et le manchon 7.

3 0 Dans les figures 11 à 15 qui suivent on a illustré.schématiquement d'autres formes de réalisation des moyens de verrouillage 9 comportant notamment des moyens de réglage 30 et 30' de la position de verrouillage du capot arrière 4 par rapport au manchon 7 de la tige 2 et, par voie de conséquence, de la position angulaire extrême de retenue du bas de jambe

du skieur dans le sens antéro-postérieur.

Selon l'exemple représenté aux figures 11, 12 et 13, les saillies 1l ont la forme de plots à flancs nervurés 32 et les cavités 12 sont constituées d'ouvertures allongées et rainées 31 d'égale largeur aux saillies et de forme d'emboîtement complémentaire dans le sens transversal. Les moyens de réglage 30 sont constitués par la succession de rainures 31 des cavités 12 qui coopèrent avec les nervures 32 des saillies 11. Ainsi, d'une position de verrouillage très avancée du capot arrière 4 sur le manchon 7 (figure 11) il est possible (figure 12) de se régler à une position plus ou moins avancée. Il est évident que, corrélativement à toute modification de la position de verrouillage du capot arrière 4, le capot avant 8 sera déplacé d'autant pour garantir le même ajustement et/ou serrage 28 du

bas de jambe, comme représenté schématiquement en trait pointillé.

Selon l'exemple représenté aux figures 14, 15 et 16, les moyens de réglage 30' sont constitués par une bague excentrée 33 réversible placée dans la paroi du manchon 7, ladite bague assurant la position de l'élément en relief 11 par l'intermédiaire d'une tige filetée 1 0 34 sur ladite paroi 7'-7" du manchon, ledit élément 11 étant destiné à se loger dans l'aile 14 du capot arrière 4. Comme cela a été exposé précédemment les moyens de verrouillage 9, constitués par les saillies 11 et les cavités 12 sont prévus escamotables l'un par rapport à l'autre par déformation élastique des parois du manchon 7 et/ou par déformation élastique des ailes 14 du capot arrière 4 pour autoriser le chaussage- déchaussage par 1 5 libération dudit capot arrière 4; il est évident que le désengagement des moyens de verrouillage 9 peut aussi s'effectuer autrement qu'en déformant élastiquement le capot 4 et/ou le manchon 7 sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Ainsi, tel que visible sur les figures 17 et 18 qui représentent une tige 2 de chaussure selon l'invention, les saillies 11 sont portées par des bras 29, 29' solidaires du manchon 7. Ces derniers sont articulés 2 0 en 48 sur le manchon grâce à quoi ils sont escamotables par simple pivotement vers l'extérieur par rapport aux cavités 12 obtenues sur le capot arrière 4. Dans ce mode de construction, chaque saillie 11 traverse la paroi correspondante du manchon 7 et s'emboîte dans la cavité 12 de forme conjuguée portée par le capot arrière 4 amené en position de fermeture de la tige sur le bas de jambe. La retenue et l'assemblage des moyens de verrouillage 9 entre eux sont assurés non plus comme précédemment par le rappel élastique des ailes 14 du capot 4 sur la paroi du manchon 7, mais par un dispositif de blocage 40 des moyens de verrouillage 9 associé aux bras 29 et 29'. Ce dispositif de blocage 40 est constitué d'un levier tendeur 43 auquel est relié un lien 41 et d'éléments d'accrochage 42, 44. Ces éléments d'accrochage viennent coopérer respectivement avec les extrémités libres des bras 29, 29'; à cet effet, I'extrémité libre du bras 29 comporte une encoche 46 qui coopère avec l'élément d'accrochage 44 du levier tendeur tandis que l'extrémité libre du bras 29' comporte un logement d'encastrement 45 destiné à recevoir l'élément d'accrochage 43 d'extrémité du lien 41. Tel que visible à la figure 17, le lien 41 s'étend de l'un à l'autre des bras 29 et 29' en entourant le capot arrière 4 sur lequel il 3 5 prend appui, lors de la position de blocage des moyens de verrouillage 9; dans cette position, du fait de la rr..-. en tension du lien 41 à l'aide du levier tendeur 43 qui s'articule sur son élément d'accrochage 44, tel qu'un axe, les bras 29 et 29' sont maintenus plaqués contre les parois correspondantes du manchon 7 et les saillies 11 restent emboîtées dans les cavités 12 du capot arrière 4. Pour libérer le capot arrière 4 du manchon (figure 18) d'une part le levier 43 est rabattu vers l'arrière puis dégagé de l'encoche 46 du bras 29 et d'autre part, les bras 29 et 29' sont pivotés vers l'extérieur au moins jusqu'à ce que les saillies 11 soient dégagées des cavités 12 du capot arrière 4. Dans cette forme d'exécution, les ailes 14 du capot arrière 4 s'étendent à l'intérieur du manchon 7 mais peuvent également être agencées pour s'étendre à l'extérieur de ce dernier tel que cela est représenté à la figure 18a; dans ce cas de figure les bras 29, 29' sont alors articulés en 48 et/ou présentent un dégagement 49 par rapport à la paroi du manchon 7 prévu pour autoriser le passage des ailes 14 du capot 4 entre eux et ladite paroi du manchon 7. Les 1 0 saillies 11 s'engagent alors directement dans les cavités 12 sans devoir traverser la paroi du manchon 7, le dispositif de blocage 40 fonctionnant de la même manière que

précédemment, en référence aux figures 17 et 18.

De la description des différents modes de réalisation d'une chaussure conforme à

l'invention, selon les figures 1 à 18a, qui vient d'être développée, la retenue et 1 5 I'assemblage des moyens de verrouillage 9 entre eux, lorsque le capot arrière 4 doit être retenu sur le manchon 7, ont été prévus soit en utilisant les qualités de rappel élastique des ailes 14 du capot 4 et/ou de la paroi du manchon 7 associés à un dispositif de serrage et de fermeture 10 du capot avant, soit en utilisant un dispositif de blocage 40 indépendant du dispositif de serrage et de fermeture 10 de la tige 2 sur le bas de jambe du skieur. Il est 2 0 évident que d'autres possibilités de blocage des moyens de verrouillage 9 sont également réalisables par combinaison des moyens évoqués ci-dessus. Ainsi, la première alternative est réalisée dans les exemples de construction des chaussures selon les figures 1 et 11 o le dispositif de serrage et de fermeture 10 de la tige 2 sur le bas de jambe assure, simultanément à sa fermeture qui provoque le rapprochement du capot avant 8 vers ledit bas de jambe, la retenue des ailes 14 du capot arrière 4 contre la paroi dumanchon 7 et donc le blocage des moyens de verrouillage 9. Il en est de même dans l'exemple de la figure , mais avec un agencement de structure différent dans laquelle le dispositif de serrage et de fermeture 10 entoure par son lien 15 toute la partie antérieure de la tige 2 et s'étend vers l'arrière à proximité des moyens de verrouillage 9 o il est guidé par un élément de 3 0 renvoi 51, pour venir ensuite sur le capot arrière 4 qui porte la crémaillère d'accrochage 17 du tendeur 16. Dans ce mode de réalisation, la mise sous tension du dispositif de serrage et de fermeture 10 n'a aucune incidence sur la position du capot arrière 4 par rapport au manchon 7 du fait de l'existence des moyens de verrouillage 9 mais tend à retenir les flancs du manchon 7 contre les ailes 14 dudit capot arrière 4. D'autre part, 3 5 selon une autre alternative telle qu'illustrée à la figure 8, le dispositif de blocage 50, peut être indépendant du dispositif de serrage et de fermeture 10 et consister simplement en un système à boucle-crochet 52-53 situé, respectivement, sur l'aile 14 du capot arrière 4

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1 0 et sur la paroi correspondante du manchon 7, de préférence à proximité des moyens de

verrouillage 9.

Par ailleurs il est évident que de nombreuses réalisations de la structure de la partie antérieure de la tige 2 sont possibles sans sortir pour cela du cadre de l'invention. Ainsi pour tous les modes de réalisation décrits précédemment, le capot avant 8 est généralement prévu pour être articulé sur la partie antérieure inférieure 56 du manchon 7. Plus particulièrement dans l'exemple des figures 1, 4, 8, 11 et 12, le capot avant 8 est articulé à l'extérieur de la partie antérieure inférieure 56 du manchon 7 autour de deux axes de liaison 57 situés sensiblement de part et d'autre de ladite partie antérieure 56 et 1 0 s'étend vers le haut à l'intérieur du manchon 7; ce dernier présente, dans sa partie antérieure, une ouverture verticale 58 débouchante vers le haut et définie sensiblement par la forme d'un "U". Ainsi, en agissant sur le dispositif de serrage et de fermeture 10, le capot avant 8 pivote sur ses axes 57 et sa partie supérieure se rapproche du bas de jambe simultanément, le dispositif de serrage et de fermeture 10 prenant appui soit sur les ailes 14 du capot arrière 4 (figures 1, 11 et 12) soit sur l'extérieur du manchon 7 (figures 4 et 8), provoque le resserrement de l'ouverture verticale 58 sur le capot avant 8. Dans l'exemple de la figure 5, le capot avant 8 s'articule aussi à l'extérieur de la partie antérieure 56 du manchon 7 mais ici simplement par chevauchement de deux pattes 2 0 latérales 59 et, comme précédemment, s'étend vers le haut à l'intérieur du manchon 7; le lien 15 du dispositif de serrage et de fermeture 10, entourant toute la partie antérieure de la tige 2 en prenant appui sur le manchon 7, assure là aussi, le resserrement de

l'ouverture 58 de ce dernier sur le capot avant 8.

Par contre, dans l'exemple de la figure 7, le capot avant 8 est articulé en 61, mais à I'intérieur de la partie antérieure inférieure 56 du manchon 7 lequel ne présente aucune

ouverture antérieure.

Les figures 19, 20, 21 et 22 qui suivent montrent d'autres structures possibles de la partie antérieure de la tige 2. Pour certaines d'entre elles, celles-ci induisent des structures du manchon 7 adaptées à chacune de ces parties antérieures d'une chaussure objet de l'invention. Par souci de clarté, le dispositif de serrage et de fermeture 10 décrit

dans les figures précédentes n'a pas été représenté mais est compris dans ces structures.

Ainsi la figure 19 illustre, partiellement, une chaussure conforme à l'invention dans laquelle la partie antérieure du manchon 7 présente une ouverture 62 en forme de "T" inversé ouverte vers le haut et déterminant deux languettes déformables 63, 63' sous 3 5 lesquelles s'étend le capot avant 8 dont la bordure inférieure 64 est passée au travers de la fente horizontale de ladite ouverture 62 et s'articule à l'extérieur de la partie antérieure inférieure 56 dudit manchon 7. Tel que représenté, les ailes 14 du capot arrière 4 s'étendent partiellement sur l'extérieur du manchon 7. Ainsi, en utilisant un dispositif de 1 1 serrage et de fermeture 10 du type de celui décrit précédemment, qu'il soit porté par le manchon 7 ou le capot arrière 4 voire ses ailes 14, le serrage du capot avant 8 contre le bas de jambe s'effectue par la flexion des languettes déformables 63, 63' qui repoussent ledit capot 8. Il va de soi que le capot avant 8 peut aussi être monté totalement sur l'extérieur de la partie- antérieure du manchon 7, et ainsi recouvrir les languettes déformables 63, 63'. La mise en tension du dispositif de serrage et de fermeture 10 provoquera alors le basculement du capot 8 sur les languettes déformables 63, 63'

lesquelles fléchiront en direction du bas de jambe du skieur.

Selon la figure 20, la partie antérieure du manchon 7 présente une ouverture 1 0 verticale 58 débouchante vers le haut et définie sensiblement par la forme d'un "U" sous laquelle s'étend le capot avant 8, comme cela a été vu en référence aux figures 1, 4, 5, 8, 11 et 12, mais dans cet exemple les ailes 14 du capot arrière 4 recouvrent partiellement ladite partie antérieure du manchon 7. Il en découle que la mise en oeuvre du dispositif de serrage et de fermeture 10 provoque alors le rapprochement des ailes 14 du capot arrière

1 5 4 simultanément contre le capot avant 8 et l'ouverture 58 qui tend à se resserrer.

Plus simplement, figure 21, la partie antérieure du manchon 7 présente deux fentes

verticales 65, 65' débouchantes vers le haut et définissant entre elles le capot avant 8.

L'articulation de ce dernier par rapport à la partie antérieure inférieure 56 du manchon 7 est alors réalisée par la flexibilité propre du matériau constitutif du manchon et/ou une zone de moindre épaisseur par exemple. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de serrage et de fermeture 10 provoque le basculement du capot avant 8 contre le bas de jambe et tend à rapprocher sensiblement les bords extérieurs des fentes 65, 65' vers

l'intérieur de la tige, contre ledit capot 8.

Encore, figure 22, le manchon 7 est pourvu d'une ouverture verticale 68 sensiblement en forme de "U" débouchante vers le haut et le capot avant 8 recouvre totalement et par l'extérieur ladite ouverture, à partir de son articulation 57 sur la partie antérieure inférieure 56 dudit manchon. Dans cet exemple de construction, la mise en tension du dispositif de serrage et de fermeture 10 fait basculer le capot avant 8 contre

le bas de jambe en provoquant le resserrement de l'ouverture verticale 68.

3 0 Sans sortir du cadre de l'invention, différents aménagements des pièces constitutives de la chaussure pourront être modifiés. Ainsi, par exemple, les ailes 14 du capot arrière 4 pourront être obtenues soit d'une seule pièce avec ledit capot, par exemple par moulage, soit rapportées par assemblage mécanique sur ce dernier et présenter une extension

intérieure d'étanchéité 14' tel que cela est illustré sur la figure 2.

Claims

REVENDICA'RONS

1) Chaussure de ski constituée par: - un bas de coque, - une tige au moins partiellement articulée sur le bas de coque et coopérant lors des sollicitations en appui arrière avec des moyens de butée provenant dudit bas de coque, - un dispositif de serrage et fermeture de la tige sur le bas de jambe, caractérisée en ce que la tige (2) est constituée: - d'une partie centrale ou manchon central (7) articulée sur un axe (3) directement sur le bas de coque (1) et comportant des prolongements (6) s'étendant vers l'arrière 1 0 depuis l'axe d'articulation, la partie supérieure dudit manchon définissant une ouverture antérieure (58, 62, 6565', 68) et une ouverture postérieure (69) délimitées par deux parois latérales (7'-7"), - d'un capot arrière (4) articulé sur un axe (5) situé à l'extrémité desdits prolongements (6), destiné à venir fermer l'ouverture arrière (69) du manchon central, - d'un capot avant (8) articulé sur un axe (57) situé dans la zone antérieure inférieure (56) du manchon (7) et destiné à venir fermer l'ouverture antérieure (58,

62, 65-65', 68) dudit manchon central.

2) Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que le capot arrière (4) et le manchon (7) sont assemblés entre eux par des moyens de verrouillage (9) 2 0 assurant le maintien en position fermée dudit capot arrière sur le manchon, tandis que le capot avarnt (8) est soumis à l'action du disposition de serrage et de fermeture (10) assurant le maintien en position fermée dudit capot avant sur la partie antérieure du

manchon (7) de la tige.

3) Chaussure de ski selon la revendication 2 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (9) et le dispositif de serrage et fermeture (10) sont disposés selon des

hauteurs différentes le long de la tige (2).

4) Chaussure de ski selon la revendication 3 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (9) et le dispositif de serrage et fermeture (10) sont disposés suivant la

même hauteur le long de la tige (2).

3 0 5) Chaussure de ski selon la revendication 2 caractérisée en ce que le capot arrière (4) est maintenu en position verrouillée sur le manchon (7) indépendamment de l'action

du dispositif de serrage et fermeture (10) sur le capot avant (8).

6) Chaussure de ski selon la revendication 2 caractérisée en ce que le capot arrière (4) est maintenu en position verrouillée sur le manchon (7) sous l'effet de l'action du

dispositif de serrage et fermeture (10) sur le capot avant (8).

7) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisée en ce

que les moyens de verrouillage (9) sont disposés à la fois sur ledit capot arrière (4) et ledit manchon (7) pour les faire coopérer entre eux selon une position relative prédéterminée. 8) Chaussure de ski selon la revendication 7 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (9) sont constitués par des éléments en relief (11) et des éléments en creux (12) disposés pour coopérer entre eux transversalement à l'épaisseur des parois de la tige (2). 9) Chaussure de ski selon la revendication 8 caractérisée en ce que les éléments en relief (11) sont de formes complémentaires aux éléments en creux (12) constituant lesdits moyens de verrouillage (9) et sont disposés soit sur le capot arrière soit sur le 1 0 manchon tandis que lesdits éléments en creux (12) sont disposés en regard de ceux-ci soit

sur le manchon soit sur le capot arrière.

) Chaussure de ski selon la revendication 9 caractérisée en ce que l'un au moins des éléments en relief (11) ou en creux (12) est agencé sur l'un quelconque du capot arrière

(4) ou du manchon (7) par l'intermédiaire de moyens de réglage (30-30').

1 5 11) Chaussure de ski selon la revendication 10 caractérisée en ce que les moyens de réglage (30) sont constitués par une succession de rainures (31) coaxiales à l'axe d'articulation (5) ménagées dans les éléments en creux (12) et coopérant avec des

nervures (32) fixées sur les éléments en relief (11).

12) Chaussure de ski selon la revendicatidn 10 caractérisée en ce que les moyens de réglage (30') sont constitués par une bague excentrée (33) réversible, placée dans la paroi du manchon (7), ladite bague assurant la position de l'élément en relief (11) par l'intermédiaire d'une tige filetée (34) sur ladite paroi (7'-7") du manchon, ledit élément

(11) étant destiné à se loger dans l'aile (14) du capot arrière (4).

13) Chaussure de ski selon l'une des revendications 8 à 12 caractérisée en ce que les

éléments en relief (11) et en creux (12) comportent des rampes d'engagement (11')

facilitant leur emboîtement lors de la fermeture du capot arrière sur la tige.

14) Chaussure de ski selon la revendication 7 caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (9) comportent un dispositif de blocage (40, 50) de la position d'assemblage de leurs pièces d'emboîtement (11, 12)

3 0 15) Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 14 caractérisée en ce que le

capot arrière (4) comporte deux ailes latérales (14) s'étendant de façon adjacente aux parois latérales (7'-7") du manchon (7) et comportent l'un quelconque des éléments en

relief (11) ou en creux (12) des moyens de verrouillage (9).

16) Chaussure de ski selon la revendication 15 caractérisée en ce que les ailes (14) du capot arrière (4) sont élastiquement déformables dans le sens transversal à l'axe

longitudinal de la chaussure.

17) Chaussure de ski selon la revendication 16 caractérisée en ce que les ailes (14)

sont obtenues d'une seule pièce par moulage du capot arrière (4).

2 6 4 0 1 2 3

18) Chaussure de ski selon la revendication 16 caractérisée en ce que les ailes (14) sont obtenues avec des pièces indépendantes rapportées par assemblage mécanique au capot arrière.

19) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 15 à 18 caractérisée

en ce que les ailes (14) du capot arrière (4) recouvrent au moins partiellement les

parois (7'-7") du manchon (7) en position de fermeture de la tige (2).

) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 15 à 18 caractérisée

en ce que les ailes (14) du capot arrière (4) s'étendent à l'intérieur des parois (7'-7")

du manchon (7) en position de fermeture de la tige.

1 0 21) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 20 caractérisée en

ce que les parois latérales (7'-7") du manchon (7) s'étendent vers l'arrière de la tige de

façon adjacente aux ailes latérales (14) du capot arrière (4).

22) Chaussure de ski selon la revendication 21 caractérisée en ce que les parois latérales (7'-7") sont élastiquement déformables dans le sens transversal à l'axe

1 5 longitudinal de la chaussure.

23) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 22 caractérisée en

ce que le manchon (7) est réglable en position angulaire par rapport au bas de coque (1) dans le sens antéro-postérieur au moyen d'un dispositif de réglage (20) interposé entre

ledit bas de coque et ledit manchon (7).

2 0 24) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 23 caractérisée en

ce que le manchon (7) coopère avec le bas de coque (1) par l'intermédiaire d'une butée (18) aménagée sur ledit bas de coque en regard des prolongements postérieurs (6) dudit manchon.

) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 caractérisée en

2 5 ce que le dispositif de serrage et fermeture (10) comporte au moins un élément de liaison souple (15) inextensible prenant appui sur le capot avant (8) et des moyens d'accrochage et de mise sous tension (16-16',17) dudit lien souple situés sur l'un quelconque du capot

arrière (4) ou du manchon (7).

26) Chaussure de ski selon la revendication 25 caractérisée en ce que les moyens d'accrochage (16) et les moyens de mise sous tension (16'-17) sont respectivement

situés sur chacun des côtés de la tige de la chaussure.

27) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 caractérisée en

ce que le dispositif de serrage et de fermeture (10) comporte au moins un élément de liaison souple (15) inextensible prenant appui sur le capot avant (8) et des moyens de renvoi (51) dudit lien situés de chaque côté de la tige (2) sur le manchon (7) ainsi que des moyens de mise sc-., tension (16'-17) de ce lien (15) situés sur la partie postérieure du capot arrière tandis que des moyens de guidage (51') maintiennent ledit lien en position

sur le capot avant (8).

28) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes

caractérisée en ce que l'ouverture antérieure (68) du manchon est totalement recouverte

par le capot avant (8).

29) Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes

caractérisée en ce que l'ouverture antérieure (58,62) est fermée par le capot avant (8) qui s'étend partiellement à l'intérieur de la tige (2) et s'articule (57,59) à l'extérieur et

sur la partie antérieure inférieure (56) du manchon (7).

) Chaussure de ski constituée par: - un bas de coque, 1 0 - une tige au moins partiellement articulée sur le bas de coque et coopérant lors des sollicitations en appui arrière avec des moyens de butée provenant dudit bas de coque, - un dispositif de serrage et fermeture de la tige sur le bas de jambe, caractérisée en ce que la tige (2) est constituée: - d'une partie centrale ou manchon central (7) articulé sur un axe (3) directement 1 5 sur le bas de coque (1) et comportant des prolongements (6) s'étendant vers l'arrière depuis l'axe d'articulation, la partie supérieure dudit manchon définissant une ouverture postérieure (69) délimitée par deux parois latérales (7'-7"', - d'un capot arrière (4) articulé sur un axe (5) situé à l'extrémité desdits prolongements (6), destiné à venir fermer l'ouverture arrière (69) du manchon central

(7),

- d'un capot avant (8) articulé sur un axe situé dans la zone antérieure inférieure (56) du manchon (7) et destiné à venir envelopper l'appui tibial du skieur à l'intérieur dudit manchon central, et en ce que lors de la position fermée de la chaussure des moyens de verrouillage (9,50) assemblent entre eux ledit capot arrière (4) et ledit manchon (7), tandis que le

capot avant (8) est soumis à l'action du dispositif de serrage et de fermeture (10).

31) Chaussure de ski constituée par: - un bas de coque, - une tige au moins partiellement articulée sur le bas de coque et coopérant lors des 3 0 sollicitations en appui arrière avec des moyens de butée provenant dudit bas de coque, - un dispositif de serrage et fermeture de la tige sur le bas de jambe caractérisée en ce que la tige (2) est constituée: - d'une partie centrale ou manchon central (7) articulé sur un axe (3) directement sur le bas de coque (1) et comportant des prolongements (6) s'étendant vers 'Irarrière 3 5 depuis l'axe d'articulation, la partie supérieure dudit manchon définissant une ouverture antérieure (58,62,65- 65',68) et une ouverture postérieure (69) délimitée par deux parois latérales (7'-7"), - d'un capot arrière (4) articulé sur un axe situé à axe (23) sensiblement vertical situé d'un côté de la tige sur l'une (7') des parois du manchon (7) destiné à venir fermer l'ouverture arrière (69) dudit manchon central, ledit capot arrière comportant de l'autre côté de la tige une aile (14) s'étendant par dessus la paroi (7"), - d'un capot avant (8) articulé sur un axe (57,59) situé dans la zone antérieure inférieure (56) du manchon (7) et destiné à venir fermer l'ouverture antérieure

(58,62,65-65',68) dudit manchon central.