CH667977A5

CH667977A5 - Chaussure de ski a entree arriere.

Info

Publication number: CH667977A5
Application number: CH5167/85A
Authority: CH
Inventors: Marchi Jean-Louis De; Michel Mabboux; Jean Paris; Norbert Kopp
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1984-12-20
Filing date: 1985-12-04
Publication date: 1988-11-30
Also published as: FR2575045B1; DE3540419A1; JPS61154502A; FR2575045A1; IT1200874B; US4677770A; IT8523189A0; JPH0381361B2

Description

DESCRIPTION

La présente invention est relative aux chaussures de ski, dites à «entrée de pied par l'arrière», comportant une tige constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure, entourant le bas de jambe, et concerne en particulier les moyens destinés à assurer à la fois les fonctions de chaussage-déchaussage ainsi que celles de contrôle des appuis du bas de jambe lors de la pratique du ski.

Les chaussures de ski connues de ce genre comportent généralement une tige dont la partie postérieure est amovible par rapport au bas de coque et/ou par rapport à la partie antérieure entre une position de maintien contre le bas de jambe du skieur et une position d'ouverture autorisant le dégagement ou l'introduction du pied du skieur dans la chaussure.

Ainsi, par exemple, on décrit dans le brevet américain N° 4095356 une chaussure de ski pourvue d'une tige, dont la fermeture est assurée par des crochets, laquelle comporte une partie antérieure, articulée autour d'un axe sur le bas de coque; cette partie antérieure est pourvue de prolongements latéraux s'étendant de chaque côté dudit bas de coque. Ces prolongements comportent chacun un autre axe d'articulation sur lesquels est articulée la partie postérieure.

Dans ce type de chaussure, le contrôle des appuis, tant avant qu'arrière, est réalisé par l'intermédiaire de la seule partie antérieure de tige, associée à des éléments amortisseurs. Du fait que le contrôle des appuis s'effectue essentiellement au niveau de la partie antérieure de la tige, on s'aperçoit que toutes les sollicitations de la jambe du skieur lors des appuis arrière sont supportées par les crochets de fermeture de la tige.

D'autres chaussures, du type de celle décrite dans le brevet américain N° 4222184, comportent une partie postérieure pivotant par rapport au bas de coque au niveau du talon autour d'un premier axe indépendamment de la partie antérieure qui est articulée, elle aussi, sur le bas de coque, mais autour d'un autre axe; dans ce type de chaussure, le contrôle des appuis est à nouveau réalisé au niveau de la partie antérieure qui est pourvue d'un prolongement s'étendant sur l'avant de la jambe du skieur et d'un collier destiné à maintenir ledit prolongement contre la jambe. Dans ce cas de figure, la partie postérieure de la tige ne joue que le rôle de levier de manœuvre du dispositif de tenue interne du pied de cette chaussure. La chaussure ainsi enseignée ne permet pas de procurer de résistance aux appuis arrière par l'intermédiaire de son capot arrière.

La présente invention a pour but de réaliser une chaussure de ski du type à entrée arrière dont la partie postérieure de la tige, articulée par rapport à la partie antérieure de cette même tige, assure dans tous les cas un bon enveloppement du bas de jambe du skieur et,

lors des sollicitations en appui arrière, une reprise des efforts d'appuis arrière au moyen d'une butée aménagée sur le bas de coque, sensiblement à proximité de la zone d'articulation de ladite partie postérieure située dans la zone du talon de la chaussure. De plus, l'invention permet dans le cadre des chaussures de type à entrée arrière d'attribuer les fonctions d'appui arrière essentiellement à la partie arrière de la tige, les fonctions de flexion avant pouvant, quant à elles, aussi bien être assumées par la partie antérieure que, le cas échéant, par la partie postérieure de la tige.

Suivant un premier mode de réalisation selon l'invention, la partie antérieure de la tige d'une chaussure est reliée au bas de coque par un axe d'articulation sensiblement au niveau des malléoles et s'étend depuis le dessus de la zone du cou-de-pied vers la zone arrière du talon en entourant au moins partiellement chacun des flancs de la chaussure. Pour ce faire, deux prolongements latéraux, issus de la zone inférieure de la partie antérieure aux niveaux desdits axes d'articulation, s'étendent vers la zone du talon du bas de coque. Sur ces prolongements est agencé un autre axe d'articulation transversal assurant la liaison avec la partie postérieure de la tige. Par ailleurs, un épaulement prévu sur les parois latérales de l'arrière du bas de coque coopère au moins partiellement avec chacun des prolongements de la partie antérieure de la tige.

Grâce à cette disposition constructive, les prolongements de la partie antérieure de tige viennent en butée contre ledit épaulement pour assurer le contrôle des sollicitations en appui arrière auxquelles est soumise la partie postérieure de tige. Des moyens de fermeture associés à la tige, tels que des crochets ou des tendeurs à câble par exemple, assurent la fermeture de celle-ci sur le bas de jambe du skieur.

Selon un deuxième mode de réalisation de la chaussure suivant l'invention, semblable à celui précédemment décrit, mais à la différence près que, dans ce cas, l'épaulement, ou son équivalent, est limité à la zone arrière du talon du bas de coque. Dans cette construction, l'épaulement coopère uniquement avec la partie postérieure de tige sensiblement au niveau de son articulation sur les prolongements de ladite partie antérieure de tige.

Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les prolongements de la partie antérieure de tige se rejoignent à hauteur du talon et forment une sorte d'étrier entourant l'arrière du bas de coque. Dans ce cas de figure, l'épaulement ainsi aménagé sur le bas de coque dans une zone correspondant audit étrier sert de butée à celui-ci lors des sollicitations en appui arrière de la tige.

Selon un quatrième mode de réalisation de la chaussure conformément à l'invention, la partie postérieure de la tige est articulée par deux oreilles logées entre les extrémités arrière des prolongements de la partie antérieure de la tige. Ces oreilles sont adjacentes auxdites extrémités avec lesquelles elles constituent une liaison du type charnière par l'intermédiaire d'un axe de pivotement commun passant au travers de chacune d'elles. Dans cette construction, l'axe commun comporte une partie dégagée située entre chacune desdites charnières, qui vient en butée contre un épaulement du bas de coque lorsque le skieur exerce ses efforts d'appuis arrière. Selon une caractéristique supplémentaire, un second épaulement, distant du premier épaulement selon un écartement supérieur à la section de la partie dégagée de l'axe d'articulation, est aménagé sur le bas de coque. Ce second épaulement est situé au-dessus du premier épaulement, dans la zone du talon du bas de coque, et détermine une butée supérieure contre laquelle l'axe d'articulation vient en appui lorsque la tige est soumise à des sollicitations en flexion avant. De plus, grâce à cette caractéristique, il est possible de réaliser un contrôle et un réglage des mouvements de flexion avant en soumettant ledit axe d'articulation aux effets d'un dispositif élastique agissant entre l'axe d'articulation et le bas de coque. Dans ce cas, diverses solutions constructi-ves sont envisageables en faisant intervenir des éléments élastique-ment déformables soit en compression, soit en extension. Dans tous les cas de figures, la partie postérieure de la tige reste articulée par rapport à la partie antérieure, y compris pour les positions ou butées de l'axe d'articulation dues aux flexions extrêmes de ladite tige qui pivote autour de l'axe de liaison de partie antérieure sur le bas de coque. L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va suivre en référence aux dessins annexés illustrant, à titre d'exemple et non limitativement, plusieurs modes de réalisation de la chaussure de ski.

Les figures 1, 2 et 3 représentent une chaussure de ski conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation; la figure 1 montrant la chaussure en perspective, la figure 2 une vue en coupe partielle selon II-II de la figure 1 et la figure 3 une vue en coupe selon III-III de la figure 1 montrant le détail d'un assemblage de la partie antérieure dans sa zone d'appui sur le bas de coque.

Les figures 4 et 5 représentent une chaussure de ski selon un deuxième mode de réalisation; la figure 4 illustrant la chaussure en perspective et la figure 5 une vue en coupe partielle selon IV-IV de la figure 4.

Les figures 6 et 7 sont des vues schématiques d'une chaussure de ski selon un troisième mode de réalisation; la figure 6 représentant la chaussure en perspective avec la tige en vue partiellement éclatée montrant le détail d'un assemblage de la partie postérieure avec la partie antérieure, dont la zone d'appui avec le bas de coque est réalisée cette fois au niveau d'un fourreau appartenant à ladite partie

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postérieure et la figure 7 montre une vue en coupe partielle selon VII-VII de la figure 6.

Les figures 8, 9 et 10 sont des coupes partielles en élévation de chaussures de ski conformes à l'invention montrant d'autres formes de réalisation de l'articulation de la partie postérieure de la tige sur les prolongements de la partie antérieure.

La figure 11 représente un quatrième mode de réalisation de la chaussure selon l'invention, vue en perspective, et la figure 12 représente une coupe partielle selon XII-XII d'une chaussure selon le mode de réalisation précédent mais pourvue d'un dispositif de contrôle de la flexion avant.

La figure 13 montre, quant à elle, en coupe partielle un autre détail d'un dispositif de contrôle de flexion similaire à celui de la figure 12, mais comportant un élément de déformation élastique travaillant à l'extension.

La figure 14 montre une vue en coupe partielle d'une chaussure, du type de celles représentées précédemment, à laquelle est associé un moyen de réglage de l'angle d'avancée de la tige.

La figure 15 illustre un détail de construction d'une chaussure selon l'invention similaire à celle de la figure 4 sur laquelle l'axe d'articulation du levier arrière est confondu avec celui de la partie postérieure de la tige.

D'une manière connue, suivant la construction illustrée aux figures 1 et 2, la chaussure de ski 1 comporte un bas de coque 5 rigide surmonté par une tige 2 obtenue en deux parties, une partie antérieure 4 et une partie postérieure 3, la partie postérieure 3 étant mobile par rapport à la partie antérieure 4 pour autoriser l'introduction du pied du skieur ou son dégagement. Un système de fermeture de la tige 2, comportant un câble 15 soumis à l'action d'un tendeur 19, figure 2, solidarisé de l'un 17 des flancs de la partie antérieure 4, et un crantage 16, figure 1, obtenu dans l'autre 18 des flancs de ladite partie antérieure, assure le rapprochement réciproque des parties 3 et 4 de la tige et leur maintien contre le bas de jambe du skieur.

Pour permettre les mouvements de flexion de la jambe du skieur vers l'avant et les retours en arrière correspondants lors de la pratique du ski, figure 1, la partie antérieure 4 est montée pivotante sur le bas de coque 5 par l'intermédiaire d'un axe transversal 8. Divers moyens de contrôle et de réglage 9 de la flexion avant, appartenant à l'état de la technique, sont envisageables au niveau de la partie antérieure 4 de la chaussure. D'autre part, des épaulements 10 réalisés sur les flancs du bas de coque 5 jusqu'au niveau du talon 7 coopèrent avec les prolongements 6 de la partie antérieure 4 venant en butée contre ceux-ci lors des retours de flexion et constituent ainsi le moyen de contrôle de l'appui arrière de la chaussure. Selon l'invention, la partie postérieure 3 est d'une part articulée sur la partie antérieure 4, autour d'un axe transversal 13 rendant solidaires entre eux lesdits prolongements 6 de ladite partie antérieure 4 dans la zone du talon 7, et coopère d'autre part, par l'intermédiaire de ces mêmes prolongements 6, avec les moyens de contrôle de l'appui arrière constitués par les épaulements 10 (figure 3). Grâce à cette disposition constructive, selon l'invention le contrôle de l'appui arrière d'une chaussure de ski est obtenu par la reprise des efforts d'appuis arrière de la jambe du skieur au niveau du bas de coque 5, avantageusement dans la zone s'étendant au-delà de l'axe transversal 8 de la partie antérieure 4, en direction du talon 7. Par ailleurs, dans cette zone arrière du talon 7, l'étanchéité des parties 3 et 4 de la tige 2 sur le bas de coque 5 peut évidemment être réalisée à l'aide de lèvres 20 et de logements 21 de formes conjuguées exécutées sur l'une ou l'autre desdites parties et sur le bas de coque en fonction des constructions envisagées.

Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, figures 4 et 5, la partie antérieure 30 comporte des prolongements 31 qui s'étendent jusqu'au talon 7 et se rejoignent par un «pont» 32 entourant l'arrière du bas de coque 25. Dans ce cas de figure, la partie postérieure 33 est montée pivotante autour d'un axe transversal 34 qui prend appui dans les prolongements 31 de la partie 30 de tige, au-dessus du «pont» 32, lequel coopère avec un épaulement 10 s'étendant sur le pourtour de l'arrière du talon 7 du bas de coque 25,

sous ledit «pont» 32. Le contrôle de l'appui arrière est ainsi réalisé exactement dans toute la zone correspondant au talon 7 jusqu'à l'axe 8 d'articulation de la partie antérieure 30. Bien entendu, un dispositif de commande de tenue de pied interne 23, connu en soi, peut avantageusement être associé à la partie postérieure 33. Un levier tendeur 24 d'assujettissement d'un câble 22, par exemple, est pivoté sur un bossage 26 de la partie postérieure 33, et des parties 27 de guidage dudit câble sont aménagées à hauteur du talon 7 sur la partie antérieure 30.

Dans ces deux premiers modes de réalisation de l'invention, la reprise du contrôle de l'appui arrière est obtenue directement par l'interaction des surfaces d'appui des prolongements 31 de la partie antérieure sur l'épaulement 10 du bas de coque. Cependant, cette reprise de contrôle de l'appui arrière est retransmissible sur la partie antérieure par l'intermédiaire de la partie postérieure venant en appui 43 contre le bas de coque. Ainsi, figures 6 et 7, la partie postérieure 40 reste articulée sur des prolongements 41 de la partie antérieure 42 autour d'un axe 39, au niveau du talon 47 de bas de coque 45. Elle prend alors appui directement dans un logement 44 ménagé dans ledit bas de coque 45 en cas de flexion arrière provoquée sur la tige 46 par la jambe du skieur. Le logement 44 est de préférence réalisé selon une forme conjuguée à celle du fourreau de pivotement 48 de la partie postérieure 40, et la lèvre d'ajustement 49 du bas de coque 45 comporte un profil sensiblement concentrique à l'axe de pivotement 50 de la partie antérieure 42 sur ledit bas de coque.

Comme on vient de le voir dans la description des modes de réalisation précédents, en référence aux figures 1 à 7, l'articulation de la partie postérieure 3, 33, 40 sur les prolongements 6, 31, 41 permet de basculer ladite partie postérieure selon la flèche 51 (figures 2, 5 et 7), dégageant ainsi totalement l'arrière de la tige pour autoriser le chaussage et le déchaussage. Le même résultat, figures 8 et 9, peut être obtenu par l'intermédiaire d'une charnière «flottante» dont l'axe 60 sert à la fois de liaison solidaire entre les prolongements 61 de la partie antérieure 62, et de pivot pour la partie postérieure 63 qui est montée libre autour dudit axe par l'intermédiaire d'une lumière oblongue 64 réalisée dans l'élément 67 d'articulation de ladite partie postérieure. L'ajustement de la partie postérieure 63 sur le bas de coque 65 au niveau de la charnière peut être réalisé avec un rebord 66, solidaire dudit bas de coque, contre lequel l'élément 67 d'articulation est susceptible de s'appuyer en position de fermeture de la tige 68, figure 8. Dans cette variante de réalisation de l'articulation de la partie postérieure 63 sur la partie antérieure 62, figure 8, la reprise d'appui sur le bas de coque 65 est directement assurée, d'une part par la saillie 69 ménagée sur le talon 70, pour les sollicitations de la jambe du skieur sur la tige dirigées de haut en bas dans un sens 71 par exemple, et d'autre part par le rebord 66, pour les sollicitations dirigées vers l'arrière sensiblement selon la flèche 72, en association avec les éléments de fermeture 78, schématiquement représentés sur la tige 68.

L'ouverture de la tige 68, figure 9, s'effectue par déplacement successif de la partie postérieure 63 selon deux sens différents, l'un

73, de sens longitudinal de bas en haut, ayant pour but de libérer l'élément d'articulation 67 du rebord 66 du bas de coque, et l'autre

74, de sens circulaire, ayant pour but de dégager l'arrière de ladite tige.

Bien entendu, afin de garantir un suivi parfait de la partie postérieure 63 par rapport à la partie antérieure 62 lors de flexions avant telles que dans le sens de la flèche 75, l'axe 60 est disposé sur les prolongements 61 en combinaison avec la lumière oblongue 64, de sorte qu'il prenne appui sur l'extrémité de celle-ci pour la position de fermeture de la tige 68, figure 8; ainsi, lorsque la partie antérieure 62 pivote sur son axe 76 dans le sens 75 sous l'effet d'une sollicitation de même sens, l'axe 60 d'articulation est entraîné simultanément selon une trajectoire 77 sensiblement concentrique audit axe 76 provoquant le déplacement de la partie postérieure 63.

Il ressort qu'une telle construction de l'articulation de la partie postérieure par rapport à la partie antérieure peut être inversée, tel que représenté en figure 10; en effet, il suffit de réaliser la lumière

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oblongue 90 non pas sur la partie postérieure mais sur les prolongements 91 de la partie antérieure 92 et de solidariser l'axe 93 au moyen 94 d'articulation de la partie postérieure 95. Tous les autres éléments restent agencés comme en figures 8 et 9, le mode d'ouverture restant identique à celui décrit en figure 9.

Selon un autre mode de réalisation de la chaussure, toujours conformément à l'invention, figure 11, la partie postérieure 100 est pivotante autour d'un axe 101 par l'intermédiaire de deux oreilles 104, ledit axe 101 reliant les prolongements 102 de la partie antérieure 103 entre eux. Le dégagement 105 situé entre les deux oreilles 104 est exécuté pour permettre le passage de deux bossages 106 et 108 solidaires du bas de coque 107. Ces bossages 106 et 108 sont disposés l'un au-dessus de l'autre dans la zone du talon 7, de telle sorte que l'axe 101 vient s'appuyer sur le bossage inférieur 108 jouant le rôle de moyen de contrôle de l'appui arrière, tandis que le bossage supérieur 106, situé à une distance dudit bossage inférieur 108 correspondant sensiblement au débattement angulaire de la tige, contrôle le mouvement de flexion vers l'avant de ladite tige. Cet aménagement au niveau de l'axe 101 permet d'assurer le contrôle des appuis avant et arrière de la tige 111 de la chaussure; en effet,

comme on l'a vu dans les cas de figures précédents, la partie antérieure 103 étant montée pivotante sur le bas de coque 107 autour d'un axe de liaison 109, les sollicitations avant et/ou arrière susceptibles d'entraîner un déplacement de ladite partie antérieure sont transmises simultanément à la partie postérieure 100 par l'intermédiaire de l'axe d'articulation 101 qui, dans cette réalisation, est prisonnier en position angulaire pour la valeur de la fourchette constituée par les bossages 106 et 108. Ainsi, le bossage 106 constitue une simple limitation au débattement angulaire de la tige, dont le système de contrôle et de réglage des sollicitations en flexion est assuré de façon connue en soi par un dispositif aménagé sur la partie avant de la chaussure. Il est évident que le contrôle et le réglage des efforts de flexion peuvent être avantageusement situés, ainsi que le montrent les constructions selon les figures 12 et 13 dans la zone du talon définie entre les bossages 106 et 108 de la construction évoquée précédemment à la figure 11. A cet effet, un premier mode de réalisation est indiqué par la figure 12, où un élément 110 élastiquement déformable en compression est interposé entre le bossage supérieur 106 et l'axe d'articulation 101. Cet aménagement permet un déplacement relatif entre les bossages 108 et 106 de l'axe 101 et, donc, de la tige 111 sous une tension élastique permanente assurant le contrôle des sollicitations en flexion vers l'avant de la tige. On pourrait bien sûr envisager qu'un élément 110 élastiquement déformable soit également interposé entre l'axe 101 et la butée 108 pour offrir au skieur la possibilité d'une approche progressive de l'appui arrière. En outre, ces dispositifs de contrôle des efforts d'appui (avant et/ou arrière) sont à même de comporter tous moyens de réglage de l'effort élastique qu'ils sont susceptibles de transmettre au niveau de l'axe 101.

A la figure 13, selon une autre forme d'exécution de la chaussure, le contrôle des efforts de flexion en appui avant est réalisé par l'intermédiaire d'un élément de déformation élastique travaillant à l'extension, tel que le ressort 150; ce dernier est alors accroché, d'une part, à l'axe d'articulation 151 par une de ses extrémités à boucle et, d'autre part, au bas de coque 152 à l'aide d'un axe 153 par exemple, par l'autre de ses extrémités. Un logement 154 est obtenu sur le bas de coque 152 pour le passage du ressort 150, les autres éléments

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constitutifs de la chaussure restant identiques à ceux décrits en figure 12.

Enfin, figure 14, la position angulaire de la partie antérieure 120, et donc celle de la partie postérieure 126 dans le plan longitudinal de la chaussure par rapport à son axe de liaison 121, peut être modifiée à l'aide de cales de réglage 122 que l'on interpose entre le pont 123 de liaison des prolongements 124 et l'épaulement 125 constituant la butée de contrôle d'appui.

Selon une variante de réalisation, non représentée, la position angulaire de la partie antérieure 103, visible en figure 11, est déterminée par l'interposition entre l'axe 101 et le bossage 108 de cales de réglage interchangeables 122 telles que celles qui ont été évoquées dans la version de la figure 14.

Enfin, dans le cas où un dispositif de commande de tenue de pied interne 23 est associé à la partie postérieure 33, il est intéressant de combiner les variantes de construction des figures 4 et 11 entre elles pour obtenir un mode de réalisation sur lequel (figure 15) le levier tendeur 140 est associé à une partie postérieure 141, pivotant sur les prolongements 142 de la partie antérieure 143, par l'intermédiaire d'une liaison du type charnière semblable à celle décrite en figure 11. Dans ce cas de figure, le levier tendeur 140 est situé entre les deux oreilles 144 de la partie postérieure 141, lesquelles oreilles 144 viennent se loger entre les extrémités 145 des prolongements 142, et ledit levier s'articule sur l'axe 146 commun avec ladite partie postérieure. Avantageusement et pour des questions d'étanchéité et/ou de protection, la partie dégagée 147 réalisée entre les deux oreilles 144 de la partie postérieure 141 comporte un fond 148 contre lequel le levier tendeur 140 prend appui en position de mise sous tension du dispositif de tenue de pied interne 149.

Selon une autre variante illustrée par les figures 16 et 16a, la chaussure selon l'invention comporte un dispositif de commande de tenue interne du pied 23 similaire à celui décrit à la figure 15, mais dont le câble de traction 22 s'enroule derrière l'axe d'articulation 246 du capot arrière 241 sur la partie avant de tige 243. Ce câble vient alors s'assujettir à un levier du type fermeture à genouillère 240 connue en soi.

Dans le cas de la figure 16, on remarque que la fermeture à genouillère du levier 240 est réalisée entre l'axe d'articulation 242 du levier sur le capot, un élément de renvoi 244 aménagé dans la paroi du capot arrière 241 et le point d'accrochage éventuellement réglable 245 dudit câble 22 sur le levier. Dans cette disposition constructive, le câble 22 s'étend depuis la zone d'articulation 246 du capot arrière jusqu'à l'élément de renvoi 244, à l'intérieur de la paroi dudit capot arrière, de sorte qu'il reste protégé de toute action intempestive extérieure.

Enfin, on notera que, de façon avantageuse, les prolongements des chaussures selon l'invention pourront s'étendre selon une direction vers l'arrière comprise entre une parallèle au plan de la semelle et une droite à 45° vers l'arrière issue de l'axe d'articulation sur le bas de coque.

Bien évidemment, d'autres combinaisons de structures sont réalisables sans sortir du cadre de l'invention par l'application d'équivalents techniques: en particulier, au niveau de l'axe d'articulation de la partie arrière sur la partie antérieure, qui peut être remplacé par des charnières de type charnières plastiques (zone de pliage) qui n'ont pas été représentées, car appartenant au domaine de la technologie.

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1. Chaussure de ski du type à entrée arrière constituée d'un bas de coque rigide (5, 25, 45, 65, 107) surmonté d'une tige (2, 68, 111) destinée à maintenir le bas de jambe et comprenant une partie antérieure (4, 30, 42, 62, 92, 103, 120) et une partie postérieure (3, 33, 40, 63, 95, 100) reliables entre elles par des moyens de fermeture de bas de jambe, ladite tige étant au moins partiellement articulée par rapport au bas de coque contre l'effet de moyens de contrôle des appuis avant de la jambe du skieur, la partie postérieure étant elle-même articulée par rapport à ladite partie antérieure, caractérisée en ce que des prolongements latéraux (6, 31, 41, 61, 91, 102, 124) de la partie antérieure s'étendent vers l'arrière de chaque côté du bas de coque à partir de son axe d'articulation (8, 50, 76, 109, 121) sur ledit bas de coque jusque dans la zone du talon du bas de coque et en ce qu'ils sont reliés de façon solidaire entre eux au niveau de leur extrémité arrière, ladite extrémité arrière desdits prolongements étant pourvue de l'axe d'articulation (13, 34, 39, 60, 93, 101, 151, 146) de la partie postérieure sur la partie antérieure disposé approximativement de façon tangentielle à l'arrière de la zone du talon du bas de coque, laquelle est munie de moyens de butée (10, 43, 69, 108, 125) avec lesquels elle coopère au moins lors des sollicitations en appui arrière.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que les prolongements (31) de la partie antérieure (30) de tige sont reliés entre eux par un élément de liaison (32) faisant partie intégrante de ladite partie antérieure.

3. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que les prolongements (6, 41, 61, 91, 102, 142) de la partie antérieure (4, 42, 62, 92, 103, 143) de la tige sont reliés entre eux par l'axe d'articulation de la partie antérieure sur la partie postérieure (13, 39, 60, 93, 101, 151, 146) qui constitue l'élément de liaison desdits prolongements de la partie antérieure.

4. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de butée (10, 43, 69, 108, 125) sont disposés au moins dans la zone du talon (7, 47, 70) du bas de coque sensiblement à l'aplomb de l'axe d'articulation (13, 34, 39, 60, 93, 101, 151, 146) de la partie postérieure (3, 33, 40, 63, 95, 100, 126, 141) sur les prolongements (6, 31, 41, 61, 91, 102, 124, 142) de la partie antérieure (4, 30, 42, 62, 92, 103, 120, 143).

5. Chaussure de ski selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens de butée (10, 43, 69, 108, 125) sont disposés transversalement à l'axe longitudinal du bas de coque (5, 25, 45, 65, 107, 152), approximativement tangentiels à l'arrière de la zone du talon.

6. Chaussure de ski selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens de butée (10,125) s'étendent au moins partiellement de la zone du talon vers l'axe d'articulation (8, 121) de la partie antérieure (4, 120) sur le bas de coque (5, 25).

7. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de butée (10, 43, 69, 108, 125) sont constitués par un épaulement d'épaisseur supérieure à celle de la paroi de la zone du talon.

8. Chaussure de ski selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de butée (10, 43, 69, 108, 125) font partie intégrante du bas de coque.

9. Chaussure de ski selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de butée sont solidaires du bas de coque par des moyens d'assemblage.

10. Chaussure de ski selon l'une des revendications 5, 8 ou 9, caractérisée en ce que les moyens de butée (108, 43, 69) sont limités à la zone comprise entre les extrémités arrière des prolongements (102, 91, 61, 41) de la partie antérieure.

11. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de butée (108) s'étendent dans une zone comprise entre des oreilles d'articulation (104) réalisées sur la partie postérieure (100), lesdites oreilles étant elles-mêmes encastrées entre les prolongements (102) de la partie antérieure (103), tandis que l'axe d'articulation (101) vient en appui contre la butée (108) avec laquelle il coopère pour le contrôle des appuis arrière.

12. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1

5 à 11, caractérisée en ce que la partie postérieure (63, 95) est pivotante sur les prolongements (61, 91) de la partie antérieure (62, 92) par l'intermédiaire d'une charnière «flottante» constituée par l'axe d'articulation (60, 93) desdits prolongements autour duquel la partie postérieure (63, 95) est susceptible de tourner librement, et par une io lumière oblongue (64, 90) obtenue sur l'une quelconque des parties antérieure et postérieure, ladite lumière (64) étant guidée sur l'axe (60) et, inversement, l'axe (93) dans la lumière (90).

13. Chaussure de ski selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'au moins un élément de déformation élastique réglable (110) est

15 disposé entre les moyens de butée (108) et l'axe d'articulation (101).

14. Chaussure de ski selon la revendication 13, caractérisée en ce que l'élément de déformation élastique (110) est un ressort de compression.

15. Chaussure de ski selon la revendication 13, caractérisée en ce

20 que l'élément de déformation élastique est un ressort d'extension.

16. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un élément de calage (122) réglable en épaisseur est interposé de façon amovible entre les prolongements (124) de la partie antérieure (120) et les moyens d'appui (125)

25 pour déterminer la position de l'avancée de la tige de la chaussure par rapport au bas de coque.

17. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la tige (111) est également au moins partiellement articulée par rapport au bas de coque (107) contre l'effet de moyens de con-

30 trôle (108) des appuis arrière de la jambe du skieur, et que l'axe d'articulation (101) de la partie postérieure (100) sur la partie antérieure (103) coopère avec les moyens de butée (106, 108) également lors de sollicitations en appui avant.

18. Chaussure de ski selon la revendication 17, caractérisée en ce

35 que les moyens de butée (106,108) sont réalisés transversalement à

l'axe longitudinal du bas de coque (107) approximativement tangentiels à l'arrière de la zone du talon, et à distance l'un de l'autre dans le plan vertical pour le passage de l'axe d'articulation (101) entre eux, ledit axe prenant appui sur le moyen de butée (108) pour

40 assurer le contrôle des sollicitations en appui arrière, tandis que ledit axe (101) vient en appui contre le moyen de butée (106) pour le contrôle desdites sollicitations vers l'avant.

19. Chaussure de ski selon la revendication 18, caractérisée en ce que les moyens de butée (106, 108) sont constitués par un épaulement d'épaisseur supérieure à celle de la paroi de la zone du talon.

20. Chaussure de ski selon la revendication 19, caractérisée en ce que les moyens de butée (106, 108) font partie intégrante du bas de coque (107).

50 21. Chaussure de ski selon la revendication 19, caractérisée en ce que les moyens de butée (106, 108) sont solidaires du bas de coque par des moyens d'assemblage.

22. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de butée sont varia-

55 bles en hauteur le long de la génératrice arrière de la zone du talon du bas de coque (107).

23. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 17 et 18, caractérisée en ce que les moyens de butée (106,108) s'étendent dans une zone comprise entre des oreilles d'articulation (104)

60 réalisées sur la partie postérieure (100), lesdites oreilles étant elles-mêmes encastrées entre les prolongements (102) de la partie antérieure (103).

24. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'axe longitudinal des prolonge-

65 ments s'étend selon une direction vers l'arrière comprise entre une droite parallèle au plan de la semelle et une droite inclinée à 45° vers l'arrière issue de l'axe d'articulation de la partie antérieure sur le bas de coque.

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REVENDICATIONS

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