CH663329A5

CH663329A5 - Chaussure de ski.

Info

Publication number: CH663329A5
Application number: CH1995/85A
Authority: CH
Inventors: Louis Benoit; Claude Perrissoud
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1984-05-25
Filing date: 1985-05-10
Publication date: 1987-12-15
Also published as: DE8514965U1; ATA148685A; JPS60256402A; JPH0447561B2; FR2564710B1; IT1183666B; DE3518233C2; DE3518233C3; DE3518233A1; AT406932B; US4665635A; FR2564710A1; IT8520857A0

Description

La présente invention concerne les chaussures de ski dont la tige est articulée et/ou flexible sur le bas de coque et en particulier les moyens de glissement mis en œuvre au niveau des jointures entre ces parties de chaussure.

15 Les chaussures de ski connues de ce type sont généralement pourvues d'une flexibilité «d'arrière en avant» relative, sur la partie adjacente au cou-de-pied, pour autoriser un débattement de la jambe du skieur par rapport à la cheville en cas de pressions appliquées sur la semelle de chaussure. En effet, on s'est aperçu que 20 pendant la pratique normale du ski alpin et en particulier en compétition, certaines contraintes étaient susceptibles de provoquer le déclenchement des fixations de sécurité du ski, alors qu'une flexion contrôlée de la tige de ladite chaussure suffisait pour les compenser, et cela sans danger pour le skieur. C'est pour cette raison que dans 25 la plupart des chaussures de ski connues, des zones de flexion ont été aménagées à distance des points d'articulation entre le bas de coque et la tige; généralement, la flexion est contrôlée soit par déformation élastique d'une partie de la chaussure, soit par l'intermédiaire d'un dispositif élastique offrant une certaine résistance, parfois progresso sive, à l'inclinaison de la tige vers l'avant de la chaussure.

Dans toutes ces chaussures, il est apparu nécessaire de réaliser des joints parfaits entre les éléments constitutifs susceptibles de se déplacer les uns par rapport aux autres lors des flexions de la tige tout en préservant une qualité de glissement optimale compatible 35 avec les contraintes et pressions qu'ils sont amenés à subir. C'est ainsi que ces éléments de chaussure, bas de coque, tige et/ou manchette sont obtenus, d'une part, en des matériaux présentant de très bonnes caractéristiques mécaniques et, d'autre part, avec des formes exécutées de moulage et/ou par usinage, spécifiques aux joints à réa-40 User. Ces chaussures se révèlent difficiles à fabriquer du fait que les zones de glissement doivent être préparées préalablement au montage des différentes parties de la chaussure, que les formes particulières de celles-ci nécessitent des procédés de moulage et/ou usinage plus ou moins complexes et coûteux, et que les matériaux mis en 45 œuvre sont d'un coût plus élevé que ceux susceptibles d'être employés pour le reste des autres parties de la chaussure non soumises à des contraintes aussi particulières et importantes.

C'est ainsi le cas de la chaussure décrite dans le brevet américain N° 4 095 356. En effet, la tige de chaussure, reliée au bas de coque au 50 moyen de pivots, est montée articulée sur celui-ci avec un degré de liberté limité en dêbattement par un dispositif élastique interposé entre eux. Les zones de glissement sont obtenues, dans ce cas de figure, de manière monobloc respectivement avec la tige et le bas de coque et l'étanchéité est assurée par le dispositif élastique introduit 55 dans des logements réalisés, eux aussi, sur la tige et le bas de coque. D'autre part, selon le brevet FR 2 256 734, les zones de glissement sont obtenues sur la partie adjacente au cou-de-pied, respectivement sur la tige et le bas de coque de manière à s'imbriquer entre elles, et un dispositif élastique, assurant la liaison entre ladite tige et le bas 60 de coque, permet le contrôle de la flexibilité.

La présente invention vise à éviter les inconvénients cités précédemment.

L'invention définie à la revendication 1 est exposée dans la description détaillée d'exemples non limitatifs de réalisation qui suit et 65 pour l'intelligence de laquelle on se référera aux dessins dont:

La figure 1 représente une chaussure de ski pourvue d'un patin de glissement conformément à l'invention selon un premier mode de réalisation.

La figure 2 est une vue en coupe partielle de la chaussure selon la figure 1 coupée par son axe longitudinal.

Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe partielle montrant des détails de réalisation du patin.

La figure 5 est une vue en perspective d'un patin de glissement destiné à être rendu solidaire du bas de coque par des oreilles venant s'adapter aux axes d'articulation de la tige de la chaussure selon l'invention.

La figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'une chaussure comportant un patin selon un autre mode de réalisation aménagé sur le pourtour du bas de la tige.

La figure 7 est une autre vue en perspective d'un patin de glissement selon la figure 6 venant s'adapter sur tout le pourtour inférieur de la tige, lui aussi assemblé à la coque au niveau par exemple des axes d'articulation.

Les figures 8 et 9 représentent des patins de glissement adaptés à d'autres types de chaussures.

La figure 10 montre un patin pourvu de striures longitudinales.

Selon l'invention, un patin de glissement, obtenu indépendamment des autres parties constitutives de la chaussure, s'ajuste sur le bas de coque dans la zone de flexion correspondant à la zone du cou-de-pied du skieur.

Selon la figure 1, un patin de glissement (1) est adapté à une chaussure de ski à bas de coque rigide (2) et à entrée du pied par l'arrière. Dans ce type de chaussure, la tige (3) est composée de deux éléments, une manchette (4) et un capot arrière (5), montés articulés sur le bas de coque (2) autour d'un axe horizontal transversal (6), qui constituent respectivement l'appui avant et l'appui arrière du bas de jambe (14) du skieur sur la chaussure. Des butées (20) et (21), réalisées respectivement sur le côté adjacent au cou-de-pied (22) et au niveau du talon (23), déterminent l'amplitude de pivotement de la tige (3). Le patin de glissement (1) est intercalé entre la manchette (4) et le bas de coque (2), à la jonction de ces deux parties, et couvre la zone de débattement que la manchette (4) est susceptible de parcourir selon la flèche (24) lorsque le bas de jambe (14) du skieur exerce une flexion illustrée par la flèche (8) sur la tige (3). Le contrôle de la flexion de la tige (3) est obtenu, dans le cas de figure représenté, au moyen d'un dispositif élastique (7) connu, comportant, par exemple, un ressort (9), un logement d'appui (10) solidaire du capot arrière (5), un câble (11) traversant le ressort pour s'accrocher à un plot d'arrêt (12) et retenu par son autre extrémité (13) sur le bas de coque (2). La fermeture de la tige (3) est assurée par l'intermédiaire d'un tendeur (15) associé à un câble (16) accroché à la manchette (4) et enveloppant le capot arrière (5). On comprend aisément, figures 1 et 2, que lorsque la manchette (4) va être sollicitée en flexion et pivoter autour de son axe (6), le capot arrière (5) sera entraîné dans le mouvement contre l'action de retenue du dispositif élastique 7, et le rebord avant (25) de ladite manchette va se déplacer sur la partie supérieure du bas de coque dans la zone du cou-de-pied de manière approximativement concentrique à l'axe (6). Afin que l'étanchéitê entre le bas de coque (2) et la manchette (4) soit réalisée, le patin de glissement (1) est obtenu de manière à présenter une surface sensiblement concentrique à l'axe (6) de pivotement de la tige (3) sur toute la zone de flexion adjacente au cou-de-pied (22). Avantageusement, la manchette (4) est montée sur le bas de coque (2) de telle sorte que la périphérie de son bord inférieur avant (25) exerce une certaine pression sur le patin de glissement (1).

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D'une autre manière, figure 3, un élément élastique (30), tel que de la mousse élastomère, est interposé entre le bas de coque (2) et le patin (1) de manière que ce dernier soit sollicité en permanence selon (31) contre le bord avant (25) de la manchette (4). Le patin (1) possédant dans ce cas une mobilité relative par rapport au bas de coque (2), le logement (32), dans lequel il est partiellement engagé, est évasé sur ses bords (33) et l'élément élastique (30) lui est solidarisé sur le bas de coque par collage, par exemple.

Suivant un autre mode de construction, figure 4, le patin de glissement (1) est réalisé en un matériau profilé déformable élastique-ment; dans le cas de figure représenté, le logement (32) obtenu dans le bas de coque (2) est sensiblement plus grand (42) que le patin pour permettre la déformation que ce dernier est susceptible de subir lorsque la manchette (4) est sollicitée selon (41).

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, figures 6 et 7, le patin de glissement (1) comporte un prolongement vers l'arrière (50) (figure 7) couvrant la zone de frottement qui s'étend au niveau du talon (23) de la chaussure de ski entre la bordure inférieure arrière (51) du capot arrière (5) et le bas de coque (2), constituant ainsi un joint parfait entre la tige (3) et ledit bas de coque (2). Dans cet exemple, le contrôle de la flexion selon (8) est obtenu par l'intermédiaire de la manchette (4) qui est pourvue d'une zone (52) déformable élastiquement par des fentes (53). Lors d'une sollicitation en appui avant sur la manchette, celle-ci pivote selon (8) et son bord avant (25) glisse sur le patin (1) selon (54) en provoquant une déformation plus ou moins importante des fentes (53), proportionnelle à l'effort de flexion.

Bien entendu, pour tous ces modes de réalisation, les patins de glissement pourront être pourvus de moyens d'assemblage au bas de coque par l'intermédiaire d'oreilles d'accrochage (63) (figure 5) et (64) (figure 7) qui seront montées sur les axes d'articulation (6) des tiges de chaussure selon l'invention.

Encore, figure 9, le patin de glissement (1) est adapté à une chaussure de ski dont le bord avant (25) de manchette (4) est immobilisé sur le bas de coque (2); une ouverture transversale (60) ménagée sur la manchette (4) autorise la flexion selon (8) de cette dernière, l'effort de flexion admissible étant déterminé par la partie non ajourée (61) et les caractéristiques mécaniques du matériau constituant la manchette. Dans cette réalisation, le patin est de préférence emboîté sur le bas de coque et maintenu dans son logement (62) par la manchette (4).

Evidemment, figure 8, le patin de glissement (1) peut être monté sur des chaussures du type à ouverture sur le dessus.

Dans ces chaussures, la tige (3) est constituée d'un seul élément ou manchette qui entoure le bas de jambe du skieur et est montée articulée sur le bas de coque (2) autour d'un axe transversal horizontal (6). La zone de glissement (70) adjacente au cou-de-pied étant, dans ce type de chaussure, plus particulièrement localisée sur la partie (71) de recouvrement du bas de coque, le patin de glissement (1) est solidarisé de cette dernière uniquement.

L'invention n'est pas limitée à des patins de glissement dont la surface courbe de contact avec la tige est unie, mais elle est aussi comprise pour des patins de glissement dont la surface courbe de contact comporte des striures (73) parallèles à l'axe longitudinal de la chaussure (fig. 10), de telle sorte que le coefficient de frottement de faible valeur, dû au matériau employé pour ledit patin, se trouve encore réduit compte tenu de la réduction de la surface de coopération avec la manchette.

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10

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R

3 feuilles dessins

Claims

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1. Chaussure de ski comportant une tige en une ou plusieurs parties dont l'une au moins est articulée par rapport à un bas de coque, des moyens de fermeture de ladite tige sur le bas de jambe du skieur, caractérisée en ce qu'un patin de glissement (1) est disposé entre ladite tige (3) et le bas de coque (2) au moins dans la zone correspondant sensiblement à la zone (22,70) du cou-de-pied de la chaussure.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) est constitué par une plaque dont la forme correspond au moins partiellement à la surface courbe balayée par le bord inférieur (25) de la partie antérieure de tige (3, 4) lors des mouvements de flexion de cette dernière par rapport au bas de coque.

2

REVENDICATIONS

3. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) est logé dans un évidement (32) aménagé dans la partie supérieure du bas de coque adjacent au cou-de-pied.

4. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) est rapporté en saillie sur la partie supérieure du bas de coque adjacente au cou-de-pied, tandis que la partie inférieure de l'avant de la tige comporte un dégagement correspondant à la totalité de la saillie formée par ledit patin.

5. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) s'étend de part et d'autre de la partie supérieure du bas de coque adjacente au cou-de-pied, en direction des axes d'articulation (6) de la tige sur le bas de coque, et se prolonge par des oreilles d'accrochage (63, 64) sur lesdits axes d'articulation.

6. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) comporte un prolongement (50) vers l'arrière de la chaussure entourant l'arrière du bas de coque.

7. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que pour toutes les positions angulaires de la tige par rapport au bas de coque, la bordure inférieure (25, 51) de la tige recouvre au moins partiellement le patin de glissement (1) et exerce sur celui-ci une pression de contact permanente.

8. Chaussure de ski selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'un élément élastique (30) est interposé entre le patin de glissement (1) et le bas de coque (2).

9. Chaussure de ski selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'élément élastique (30) est solidaire du bas de coque (2).

10. Chaussure de ski selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'élément élastique (30) est solidaire du patin de glissement (1).

11. Chaussure de ski selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'élément élastique (30) est amovible et interchangeable par rapport au bas de coque (2) et au patin de glissement (1).

12. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) comporte une section pleine (figure 3).

13. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le patin de glissement (1) comporte une section creuse élastiquement déformable (figure 4).

14. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la génératrice passant par le plan médian longitudinal de la surface courbe du patin de glissement est approximativement concentrique à l'axe d'articulation de la tige sur le bas de coque.

15. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la génératrice passant par le plan médian longitudinal de la surface courbe du patin de glissement décrit une trajectoire engageante pour la bordure inférieure de l'avant de la tige par rapport au bas de coque.

16. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la surface de contact du patin de glissement (1) balayée par la bordure inférieure (25) de la tige comporte des striures (73) sensiblement parallèles à l'axe longitudinal de la chaussure.

17. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la patin de glissement comporte s une surface de contact supportée par un matériau de nature différente de celle composant ladite surface.

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