FR2619709A1 - Perfectionnements aux bas medicaux - Google Patents

Abstract

Les perfectionnements aux bas médicaux couramment appelés bas à varices comprenant de part et d'autre d'une zone dite de cou de pied une partie pied, et une partie jambe, se caractérisent par le fait que la partie jambe 13, au moins, est aménagée, lors du tissage, avec une fente longitudinale 15 débouchant à l'extrémité ouverte, les bords ainsi déterminés de ladite fente 15 étant équipés d'un moyen d'attache temporaire, de préférence une fermeture à glissière 16.

Description

Perfectionnements aux bas médicaux
présente invention se rapporte aux bas médicaux bien connus sous l'appellation bas "varices".

Pour remplir correctement leur rôle de tels bas doivent exercer une compression sur la partie de jambe correspondante de l'utilisatrice. Il convient de préciser que les perfectionnements, objet de l'invention, s'appliquent aussi bien aux bas genou , qu'aux bas "cuisse" ou aux bas "collants", ces différents types de bas ne variant en fait que par leur longueur, la partie compressive pouvant être prévue sur toute la longueur du bas ou sur une partie seulement de celle-ci.

Quoiqu'il en soit, les bas considérés, étant donné qu'ils doivent exercer une compression de la jambe, sont de manière bien connue réalisés en tissu élastique avec des tailles adaptées.

Dans tous les cas l'enfilage de ces bas n'est jamais aisé, et demande des efforts parfois un certain nombre d'efforts notamment en ce qui concerne le placement du cou-de-pied et du talon, car en ces endroits les rangées de mailles sont serrées au maximum.

Etant donné que les bas en question sont utilisés le plus souvent par des personnes d'un âge certain, quelquefois handicapées, celles-ci éprouvent des difficultés pouvant conduire au recours d'une aide, ou encore l'abandon pur et simple par l'utilisation d'un moyen de substitution tel que bandes élastiques. Plus brièvement, l'invention propose des perfectionnements visant à faciliter d'une manière étonnante l'enfilage des bas en question, en sorte que leur utilisation est à la portée de toute personne puisque ne nécessitant plus aucun effort particulier. Bien entendu, le terme enfilage sous-entend aussi le fait d'ôter les bas.

Les perfectionnements selon l'invention aux bas médicaux réalisés de manière bien connue essentiellement à partir d'un matériau élastique tissé, de tels bas comprenant une partie "pied" ouverte ou non à une extrémité et une partie "jambe", ouverte à une extrémité, se caractérisant par le fait que la partie jambe au moins est aménagée lors du tissage avec une fente longitudinale débordant àl'extremité ouverte, dont les bords ainsi formés sont équipés, d'un moyen d'attache tel que de préférence une fermeture à glissière.

Suivant une forme de réalisation préférée la fente longitudinale part du voisinage du cou-de-pied, et s'étend vers le haut de manière àêtre placée sur l'intérieur de la jambe de l'utilisatrice.

Dans la description qui va suivre il ressortira d'autres caractéristiques et avantages de l'invention en regard de la figure 1 qui montre en perspective une forme possible d'exécution de l'invention, et de la figure 2 qui est une vue partielle en coupe suivant la figure Il-Il de la figure 1.

Sur la figure 1, le bas médical représenté comprend de part et d'autre d'une zone dite "cou-de-pied" 10 un prolongement Il ouvert en 12 à son extrémité pour envelopper en partie le pied et un prolongement 13 également ouvert en 14 & son extrémité apte à exercer une compression sur une zone correspondante de la jambe.

Suivant l'invention, le prolongement est, lors de la fabrication du bas aménagé avec une fente longitudinale 15 (figure 2) qui s'étend depuis le voisinage du cou-de-pied 10 jusqu'au bord libre de l'ouverture 14.

Cette fente longitudinale est de préférence pourvue d'une fermeture à glissière 16, connue en soi, mais on conçoit que la fermeture à glissière ci-dessus pourrait être remplacée par tout autre moyen équivalent.

De même, la fente 15 est de préférence aménagée de manière àentre placée sur le côté intérieur de la partie jambe.

Par le biais d'une telle disposition on comprendra que l'enfilage du bas est grandement facilité étant donné que lors de l'enfilage, toute la partie 13 de la jambe peut être enfilée aisément grâce à l'ouverture de la fermeture a glissière, la zone de compression du bas étant, à cet instant, pratiquement réduite à la partie enveloppante Il du pied.

Lors de la fabrication il est prévu sur la face intérieure en regard de la fermeture à glissière, une bande de protection 20.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation choisi et représenté mais englobe toutes variantes, notamment pour ce qui concerne l'emplacement de la fente et le mode de rapprochement choisi des bords de celle-ci qui pourrait être à la place d'une fermeture à glissière des boutons-pressions, des agrafes, ou analogues.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1) Perfectionnements aux bas médicaux réalisés de manière bien connue à partir d'un matériau élastique tissé, de tels bas comprenant de part et d'autre d'une zone dite de "cou-de-pied" une partie pied, et une partie jambe, ouverte à son extrémité libre, caractérisés par le fait que la partie jambe (13) au moins est aménagée lors du tissage avec une fente longitudinale (15) débouchant à l'extrémité ouverte, les bords ainsi formés de ladite fente (15) étant équipés d'un moyen d'attache temporaire, de préférence une fermeture à glissière t16).

2) Perfectionnements aux bas médicaux selon la revendication 1, caractérisés par le fait que la fente (15) s'étend sensiblement du voisinage de la zone du "cou- de-pied" (10) jusqu'au bord libre de la partie jambe (13).

3) Perfectionnements aux bas médicaux selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisés en ce que la fente (15) est aménagée de façon à être située sur la face intérieure de la jambe.

4) Perfectionnements aux bas médicaux selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisés en ce que le moyen de rapprochement des bords de la fente est constitué par boutons pressions ou autres agrafes.