FR2650488A1 - Chaussure a contrefort perfectionne - Google Patents

Abstract

La chaussure comprend une tige 1 faisant corps avec un semelage 2, coopérant avec un contrefort et munie d'un laçage 6. Le contrefort 16 est évidé en 10 au-dessus du semelage à l'arrière du talon, ses flancs latéraux 18 étant reliés au-dessus des malléoles par un élément de bridage inextensible 19, 12 passant derrière le tendon d'Achille.

Description

CHAUSSURE A CONTREFORT PERFECTIONNE
La présente invention concerne une chaussure, en particulier une chaussure de sport à contrefort'perfectionné.

Une telle chaussure comporte une tige montée sur une semelle et faisant application à l'arrière d'un contrefort intercalé entre le dessus et la doublure. Le contrefort est destiné tout d'abord à soutenir la tige et à éviter son affaissement, quelles que soient les sollicitations auxquelles la chaussure est soumise, sollicitations dont certaines sont normales (mécaniques dues au travail du pied, thermiques, hygrométriques...) et d'autres sont anormales (écrasement du contrefort lors du chaussage ou transformation de la chaussure en savate, après un match de football par exemple, ...). Le contrefort est également destiné outre cette permanence de son efficacité face à toutes les sollicitations dues à une utilisation courante, à maintenir le talon du pied.

L'expérience montre qu'aucune chaussure de sport ne remplit durablement et efficacement ces fonctions. Elle finit par s'avachir et se déformer alors qu'elle n'est pas usée.

La présente invention a alors pour but de remédier à cet inconvénient en créant un contrefort fiable pour chaussure de sport qui satisfasse au cahier des charges suivant
- soutenir l'arrière de la tige,
- conserver dans le temps les propriétés mécaniques de la chaussure, notamment en évitant l'allongement de la tige et en tolérant la déformation du contrefort sans se casser ni perdre son "nerf" lorsque dans les vestiaires après un match l'arrière de la chaussure est écrasé,
- maintenir fermement et sans douleur la semelle de la chaussure sous la plante du pied en évitant la douleur alors que le volume et la morphologie du talon varie d'un individu à l'autre pour une pointure donnée,
- placer éventuellement le contrefort à l'extérieur à condition cependant qu'il tienne l'arrière de la tige,
et faire en sorte que ce contrefort apparent soit agréable à regarder et participe au décor de la chaussure,
- éventuellement, rendre le contrefort amovible et interchangeable.

Dans ce but et conformément à l'invention, le contrefort est évidé au-dessus du semelage à l'arrière du talon, ses flancs latéraux étant reliés au-dessus des malléoles par un élément de bridage inextensible passant derrière le tendon d'Achille.

Avantageusement, il est rigide dans sa partie basse et souple dans sa partie haute.

Suivant une forme de réalisation, le contrefort est une coquille monolithique évidée à l'arrière et dont les flancs latéraux font corps avec une bande haute descendant vers l'avant et constituant l'élément de bridage précité.

Suivant une autre forme de réalisation, le contrefort comporte deux flancs distincts situés à l'intérieur de la tige et ne recouvrant pas l'arrière bas du talon, l'élément de bridage précité étant constitué par une bande inextensible cousue sur les emboîtages de la tige à l'extérieur.

Le contrefort, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la tige peut être piqué sur celle-ci ; le contrefort placé à l'extérieur de la tige peut aussi être fixé sur le semelage au moyen de vis, rivets, agrafes, boutons-pression, adhésif...

Suivant encore une autre forme de réalisation, le contrefort placé à l'extérieur de la tige est fixé au semelage et comporte deux flancs latéraux distincts prolongés chacun par deux pattes hautes dirigées respectivement vers l'avant et vers l'arrière, les pattes situées en regard coopérant avec au moins un moyen de serrage tendant à les rappocher par dessus le cou-de-pied et par derrière le tendon d'Achille.

Suivant une forme de réalisation applicable à une chaussure à tige haute pour la pratique du parapente en particulier, le contrefort placé à l'extérieur de la tige est fixé au semelage et comporte deux flancs latéraux distincts parvenant au tendon d'Achille au niveau des malléoles sans se toucher et dégagés à l'arrière au-dessus et en dessous de celles-ci, ces flancs présentant d'une part, deux pattes situées en regard, s'étendant du cou-de-pied sensiblement en direction des malléoles et reliées entre elles par le moyen de serrage précité : lacet ou bande autoagrippante, d'autre part, un bracelet haut faisant corps avec les garants et passant au-dessus de la cheville.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples non limitatifs, sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une élévation partielle d'une chaussure de football montrant une première forme de réalisation du contrefort perfectionné selon l'invention,
- la figure 2 est une coupe transversle partielle prise suivant la ligne II-II de la figure 1,
- les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 1 illustrant une deuxième et respectivement une troisième forme de réalisation du contrefort.

- la figure 5 est une coupe transversale partielle prise suivant la ligne V-V de la figure 4.

- la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 représentant une variante du montage
- les figures 7 à 9 sont des vues analogues à la figure 5 montrant des modes d'exécution particuliers du contrefort.

- la figure 10 est une vue analogue à la figure 1 concernant une quatrième forme de réalisation du contrefort
- la figure 11 est une vue analogue à la figure 10 représentant une variante de réalisation.

- la figure 12 est une vue analogue -à la figure 1, illustrant une cinquième forme de réalisation appliquée à une chaussure à tige haute.

Comme le montrent les figures 1 à 10 du dessin, le contrefort de l'invention est appliqué à une chaussure de football comprenant une tige 1 faisant corps avec un semelage 2 par l'intermédiaire d'une première de montage 3, les garants 4 de la tige étant munis d'oeillets ou de trous 5 pour le passage d'un lacet 6 s'étendant en zig-zag par-dessus. une languette 7 obturant la fente de cou-de-pied de ladite tige.

La tige et le semelage sont équipés du contrefort qui fait l'objet de l'invention.

Suivant une première forme de réalisation illustrée par les figures 1 et 2, le contrefort 8 est une coquille monolithique relativement raide, en matière plastique par exemple, insérée entre la tige proprement dite 1 et sa doublure 9. Le contrefort 8 présente un évidement 10 à l'arrière du talon et ses flancs 11 qui sont normalement appliqués contre les malléoles sont réunis en haut par un arceau 12 passant autour du tendon d'Achille qui s'élève du calcanéum et en bas par un dessous 13. Par ailleurs, une bande ou bride non extensible 14 est cousue en 15 sur la tige 1 et éventuellement le contrefort 8 pour passer derrière le tendon d'Achille en s'étendait en regard de l'arceau 12 et en s'inclinant vers l'avant jusqu'au semelage 2.

Suivant une deuxième forme de réalisation illustrée par la figure 3, le contrefort 16 est toujours une coquille à évidement arrière 10 et arceau supérieur 12, mais cette coquille est disposée à l'extérieur de la tige 1 sur laquelle elle est cousue en 17. Par ailleurs, les flancs 18 du contrefort sont prolongés par des pattes antérieures hautes 19 munies d'oeillets ou de trous 20 situés en regard de ceux 5 des garants 4. Le lacet 6 traverse des oeillets ou des trous 20 et 5 et assure en même temps que le serrage de la chaussure sur le pied, la traction vers l'avant du contrefort et ainsi le maintien en forme de la tige qui ne peut en effet plus s'allonger vers l'arrière.

Bien entendu, le lacet 6 peut être remplacé par un autre moyen de serrage, en particulier par une bande autoagrippante 50, telle que celle connue dans-le commerce sous la dénomination "bande
Velcro" ; ainsi que cela est représenté en trait mixte sur la figure 3, l'un des éléments conjugués (à boucles et à crochets) de la bande 50 est fixé sur un flanc 19 du contrefort 16, tandis que l'autre élément conjugué est fixé sur l'autre flanc directement ou.

par l'intermédiaire d'une languette décorative.

Suivant une troisième forme de réalisation représentée sur les figures 4 et 5, le contrefort 21 comporte deux flancs 22 réunis par un arceau supérieur 12 et presentant- des évidements arrière 10. Mais ces flancs1 au lieu de faire corps avec un dessous 13, sont fixés par des vis 23 ou autres moyens (agrafes, rivets, boutons pression, adhésif ...) sur les -chants.latéraux du semelage 2. Ce contrefort 21 est donc démontable et-interchangeable.

Il est évident que le bord supérieur du contrefort 21 peut bailler relativement à la tige 1 et pour éviter cela, une bande profilée 24 (figures 4 et 5) peut être fixée par couture, collage ou autre sur ladite tige, cette bande 24 délimitant une rainure dans laquelle le bord du contrefort est inséré lors du montage. Bien entendu, comme le montre lå-figure 6, la bande profilée 24 peut également etre utilisée lorsque le contrefort 25 est une coquille dont le fond 26 en fer à cheval est fixé entre une première 27 renforcée et le semelage 2.

Suivant une quatrième forme de réalisation illustrée par la figure 10, le contrefort 28 est toujours extérieur et démontable, mais dans ce cas, il est profilé en U et ses flancs 29 sont réunis par un dessous 30, mais non par un arceau supérieur arrière. Le dessous 30 appliqué contre le semelage 2 est alors fixé sous celui-ci par des vis 31 ou autres moyens (rivets, boutons-pression, agrafes, adhésif ...).

Dans cette quatrième forme de réalisation, les flancs 29 du contrefort 28 sont appliqués contre la tige 1 et cette tige maintenue contre le tendon d'Achille par le lacet 6. A cet effet, et comme dans la deuxième forme de réalisation selon la figure 3, les flancs 29 sont prolongés par des pattes antérieures hautes 32 munies d'oeillets ou de trous 33 ; ils sont également prolongés par des pattes postérieures hautes 34 qui, avec les précédentes, divergent vers le haut ; des passants 35 sont découpés dans ces pattes ; le lacet 6 passé dans les oeillets ou les trous 5 des garants et les oeillets 33 des pattes antérieures 32, s'étend à l'extérieur du contrefort 28 et traverse les passants 35 de celui-ci ainsi qu'un passant 36 d'une pièce rembourrée 37 piquée à l'arrière de la tige pour recouvrir le tendon ; le lacet 6 applique ainsi le contrefort 28 sur la tige et maîtrise la longueur de la tige enveloppant le pied.

Suivant une Variante de cette quatrième forme de réalisation illustrée par la figure 11, le lacet 6 est remplacé par un autre moyen de serrage constitué par deux bandes autoagrippantes 51 et 52 reliant respectivement les pattes postérieures 34 des flancs 29 derrière le tendon d'Achille et les pattes antérieures 32 de ces flancs par dessus le cou-de-pied. La bande 51 est passée à travers un passant 53 d'une patte postérieure 34 et repliée pour que les deux brins superposés ainsi formés contournent le tendon l'Achille, le brin intérieur 54 étant fixé sur l'autre patte postérieure et muni de l'un des éléments conjugués d'une bande "Velcro", tandis que le brin extérieur munie l'autre élément conjugué est tendu et appliqué contre le brin intérieur pour s'y agripper.La bande 52 est fixée par l'une de ses extrémités 56 sur une patte antérieure 32, extrémité qui est munie de façon apparente de l'un des éléments conjugués 57 d'une bande "Velcro" ; cette bande est disposée sur le cou-de-pied, traverse un passant non visible de l'autre patte antérieure, est rabattue et appliquée par son extrémité libre 58 munie en face cachée de l'autre élément conjugué 59 de la bande "Velcro" sur l'extrémité fixe 56. Ainsi, les deux bandes 51 et 52 permettent d'assurer le serrage du pied et la tension longitudinale de la tige.

Quelle que soit la forme de réalisation choisie, il est avantageux que le contrefort soit rigide en bas près du semelage et relativement souple dans sa partie haute.

Les figures 7 à 9 montrent quelques modes d'exécution grâce auxquels cet effet est obtenu.

Selon la figure 7, des lumières 38 sont ménagées dans les flancs 22 (figure 4) au niveau où la transition doit s'établir.

Selon la figure 8, l'épaisseur "e" des flancs 22 décroît du bas vers le haut.

Dans ces deux modes d'exécution, le contrefort est exécuté par injection d'une matière unique.

Selon la figure 9, l'injection estbimatière, afin de faire venir la partie haute 39 en une matière relativement souple et la partie basse 40, en une matière relativement rigide.

La description qui précède s'applique à une chaussure à tige basse, telle qutune chaussure de football.
Cependant, il semble plus avantageux d'adopter, pour une chaussure à tige haute destinée par exemple à la pratique du parapente, la cinquième - forme de réalisation illustrée par la figure 12.

Dans cette cinquième forme de réalisation, le contrefort 41 -comporte deux flancs 42 sans dessous, s'étendant du semelage 2 jusqu'au haut de tige 43, zone-dans laquelle lesdits flancs font corps avec un bracelet 44 faisant le tour de ladite tige d'un garant 4 à l'autre, garants sous lesquels le bracelet est fixé.

Les flancs 42 sont prolongés par des pattes antérieures 45 inclinées vers les malléoles et faisant corps à leurs extrémités libres avec des passants 46 dans lesquels le lacet (6) est introduit. Le contrefort 41 est fixé à la tige 1 par tout moyen approprié (couture, collage ...) et son bord inférieur est pris par un renfort antiabrasion 47 en caoutchouc ou autre matériau faisant corps avec le semelage 2 et la tige 1. Dans ce cas également, des évidements sont'ménagés à l'arrière du talon par un bord en V 48 de chacun des flancs 42.

Comme dans la deuxième forme de réalisation selon la figure 3, le lacet 6 peut être remplacé par un autre moyen de serrage tel - qu'une bande autoagrippante 5D représentée en trait mixte sur la figure 12. Dans cette variante, l'un des éléments conjugués de la bande 50 est fixé sur une patte antérieure 45, tandis que l'autre élément conjugué est fixé sur l'autre patte 45 directement ou par l'intermédiaire d'une languette décorative;
Qu'il s'agisse de cette variante selon la figure 12 ou de celle selon la figure 3, la languette peut être fixée à la patte 45 du premier flanc, patte qui est munie du premier élément conjugué de la bande 50 dont le deuxième élément est porté par ladite languette ; cette languette est alors disposée en travers du cou-de-pied, engagée dans un passant de la patte 45 du deuxième flanc et rabattue pour appliquer son élément de bande 50 sur celui de la patte du premier flanc.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Chaussure, en particulier chaussure de sport, à contrefort perfectionné, comprenant une tige (1) faisant corps avec un semelage (2), coopérant avec un contrefort et éventuellement munie d'un moyen de serrage (6 ; 50; 51 à 59) rapprochant les quartiers de tige au-dessus du cou-de-pied,

caractérisée en ce que le contrefort (8 ; 16 ; 21 ; 25 28 ; 41) est évidé (en 10 ; 48) au-dessus du semelage à l'arrière du talon, ses flancs latéraux (11 ; 18 ; 22 ; 29 ; 42) étant reliés au-dessus des malléoles par un élément de bridage inextensible (12, 14 ; 12, 19 ; 12 ; 6, 32, 34 ; 6, 44, 45) passant derrière le tendon d'Achille.

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le contrefort est rigide dans sa partie basse et souple dans sa partie haute.

3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que le contrefort est obtenu par injection unique d'un même matériau, des lumières (38) étant ménagées dans les flancs latéraux (22) pour leur conférer localement la souplesse précitée.

4. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que le contrefort est obtenu par injection unique d'un même matériau, l'épaisseur (e) des flancs latéraux (22) étant variable pour conférer à ceux-ci la souplesse précitée.

5. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que le contrefort (22) est obtenu par au moins deux injections de matériaux compatibles (39, 40) ayant des modules d'élasticité différents pour conférer à ce contrefort la rigidité et la souplesse précitées.

6. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le contrefort est une coquille monolithique (8 ; 16) évidée à l'arrière (en 10) et dont les flancs latéraux font corps avec une bande haute (12) descendant vers l'avant et constituant l'élément de bridage précité.

7. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le contrefort comporte deux flancs distincts (ll) situés à l'intérieur de la tige et ne recouvrant pas l'arrière bas du talon, l'élément de bridage précité étant constitué par une bande inextensible (14) cousue sur les emboîtages de la tige à l'extérieur.

8. Chaussure selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que le contrefort, qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la tige est cousu sur celle-ci.

9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée en ce que le contrefort situé à l'extérieur de la tige et faisant corps avec l'élément de bridage (12 ; 6, 34 ; 44) est prolongé par des pattes antérieures (19 -; 45) reliées entre elles par le moyen de serrage précité (6 ; 50).

10.- Chaussure selon la revendication 9, caractérisé en ce que les pattes antérieures hautes (19 ; 45) présentent des trous (20) éventuellement munis d'oeillets, dans lesquels le lacet (6) traversant les trous (5) des garants (7) de la tige (1) passe et est serré.

11. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que les pattes antérieures hautes (19 ; 45) sont munies des éléments conjugués d'une bande autoagrippante (50).

12. Chaussure selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que le contrefort (21 ; 28) placé à l'extérieur de la tige est fixé sur le semelage au moyen de vis (en 23 ; 31), rivets, agrafes, boutons pression, adhésif ou autres

13. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le contrefort (28) placé à l'extérieur de la tige (1) est fixé au semelage (2) et comporte deux flancs latéraux distincts (29) prolongés chacun par deux pattes hautes (32, 34) dirigées respectivement vers l'avant et vers l'arrière, les pattes situées en regard coopérant avec au moins un moyen de serrage tendant à les rapprocher par dessus le cou-de-pied et par derrière le tendon d'Achille.

14.- Chaussure selon la revendication 13, caractérisée en ce que le moyen tendant à rapprocher les pattes situées en regard est constitué par le lacet (6) de la tigedont deux parties en X situées en regard sont prolongées par une boucle qui traverse deux oeillets ou trous extrêmes (33) de chaque patte antérieure (32) du contrefort (28) ainsi que des passants (35) ménagés dans chacun des flancs (29) de celui-ci jusqu'à l'extrémité de la patte postérieure (34) correspondante et qui contourne le tendon d'Achille, par l'intermédiaire éventuellement d'une pièce rembourrée (37) à passant (36).

15.- Chaussure selon la revendication 13, caractérisée en ce que le moyen tendant à rapprocher les pattes situées en regard est constitué par deux bandes autoagrippantes (51, 52), la première (51) traversant un passant (53) d'une patte postérieure (34) et contournant le tendon d'Achille par ses deux brins superposés (54, 55) dont le premier (54) est fixé sur l'autre patte postérieure et muni de l'un des éléments conjugués autoagrippants tandis que le deuxième brin (55) est muni de l'autre élément conjugué et recouvre le premier brin pour s'y agripper la deuxième bande (52) traversant également un passant d'une patte antérieure (32) et s'étendant sur le cou-de-pied par ses deux brins superposés (56, 58) dont le premier (56)- est fixé sur l'autre patte antérieure et muni de l'un des éléments conjugués autoagrippants (57), tandis que le deuxième brin (58) est muni de l'autre élément conjugué (59) et recouvre le premier brin pour s'y agripper.

16. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, du type à tige haute (43) pour la pratique du parapente en particulier, caractérisée en ce que le contrefort (41) placé à l'extérieur de la tige (1) est fixé au semelage (2) et comporte deux flancs latéraux distincts (42) parvenant au tendon d'Achille au niveau des malléoles sans se toucher et dégagés (en 48) à l'arrière au-dessus et en dessous de celles-ci, ces flancs (42) présentant d'une part, deux pattes (45) situées en regard, s'étendant du cou-de-pied sensiblement en direction des malléoles et reliées entre-elles par le moyen de serrage précité : lacet ou bande autoagrippante, d'autre part, un bracelet haut (44) faisant corps avec les garants (4) et passant au-dessus de la chevile.