FR2584220A1 - Sceau ou plomb en tole en une piece. - Google Patents

Abstract

LA FERMETURE DU PLOMB COMPORTE LE PLIAGE, LE LONG D'UNE LIGNE3, D'UN COUVERCLE2 ET D'UNE PARTIE PRINCIPALE1 EN FORME DE CUVETTES. LE COUVERCLE2 COMPORTE UN ORGANE15 D'ACCROCHAGE QUI, LORS DE LA FERMETURE DU PLOMB, PASSE PAR UNE FENTE11 DE LA PARTIE PRINCIPALE1. LA FENTE11 EST REALISEE SUR UNE SURFACE8 D'UN CAISSON10 ENTIEREMENT FERME, QUI NE SERT QU'A RECEVOIR L'ORGANE15 D'ACCROCHAGE ET EST ENTIEREMENT ENTOURE PAR LES PARTIES1, 7; 2, 13 DU PLOMB FERME. ON NE PEUT OUVRIR LE PLOMB QU'EN LE CASSANT. APPLICATION: SCEAU DE GARANTIE DE FERMETURE POUR LE PLOMBAGE DE DIVERS LIENS.

Description

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L'invention concerne un sceau ou plomb en tôle en une pièce pour plomber des éléments comme, par exemple, des

ficelles ou cordons, des fils, des rubans, sangles et analo-

gues. Ces morceaux de tôle pour plombage, dits ci-après "plomb" (selon l'invention), consistent en u.i couvercle en forme de cuvette ou enveloppe et en une partie principale en torme dce cuvette ou enveloppe, ces deux parties pouvant, pour fermer le plomb, être pressées l'une dans l'autre par pliage le long d'une ligne affaiblie pour pliage, de manière à former un espace creux fermé de toute part. Le couvercle de ce plomb comporte un organe insérable d'accrochage et la partie principale présente un organe de retenue ayant la forme d'une fente dans laquelle, pour fermer le plDmb, l'organe d'accrochage est inséré. Ainsi, en position de fermeture, les deux parti.es en forme de cuvette ou d'enveloppe du plomb

sont encliquetée:s ensemble de manière inamovible.

De tels plombs constituent un article nettement réa-

lisé en grande série. On les produit à partir d'une bande de tôle, par des opérations d'estampage et de pliage, et ils

?fn servent à être fixés sur des éléments de liaison pour consti-

tuer une garantie de l'état intact d'une fermeture. On les fabrique à bon marché et on peut facilement les fermer à la main et sans utiliser pour cela un outillage spécial. On est

en même temps très exigeant sur la fiabilité de la fermeture.

2'" En particulier, on doit autant que possible empêcher des manipulations non autorisées des plombs fermés ou bien de tel]e,; manipulations doivent au moins provoquer des dégâts

très voyants des plombs, mettant alors en évidence une inter-

vention itIjustif ée.

i Un plomb de la nature indiquée ci-dessus est décrit dans le brevet CHiA-282 240. Par repliage et pliage vers l'intérieur d'une patte de la partie principale, l'extrémité de cette patte forme une plaquette de fermeture parallèle à la surface du fond de la partie principale et à une certaine

-') distance de ce fond, cette plaquette présentant la fente des-

tinée à l'inserticn de l'organe d'accrochage lors d'une fer-

meture du plomb.

Le brevet CH-A-341 431 a fait connaître un plomb analogue, qui se distingue du premier cité essentiellement

par une autre configuration des organes de fermeture. Un- -

rebord frontal de la partie principale, replié vers l'inté-

rieur de façon analogue au cas du plomb selon le brevet précité CH-A-282 240, comporte des languettes repliées vers le bas. La partie formant couvercle comporte, sur ses rebords latéraux, des pattes dirigées l'une vers l'autre et vers l'intérieur, de sorte que, lorsqu'on presse vers l'intérieur le couvercle dans la partie principale, ces pattes glissent latéralement sur les languettes vers le bas et font plier ces languettes vers l'intérieur. Dès que les pattes quittent les arêtes inférieures des languettes, ces dernières tendent à reprendre élastiquement leur position antérieure, ce qui

verrouille le.plomb dans sa position de fermeture.

Dans les deux plombs connus, les organes d'accro-

chage font saillie, quand le plomb est fermé, librement dans

l'espace creux relativement grand limité par la partie prin-

cipale et le couvercle du plomb. Il s'est avéré que pour des personnes habiles, de tels plombs sont relativement faciles à manipuler, car on peut écarter un peu les parties en forme d'enveloppe ou cuvette du plomb fermé et l'on peut ensuite, à l'aide d'un objet fin, par exemple une barrette plate ou un objet analogue, ouvrir, sans endommager le plomb, les organes verrouillés et que l'on peut alors atteindre de l'intérieur. Avec un peu d'habileté, il est même possible d'ouvrir, sans dégâts apparents, de l'extérieur les plombs connus par exemple en passant par les coins ouverts de la partie principale et du couvercle, de sorte qu'on peut ensuite refermer le plomb à nouveau sans qu'une telle manipulation

ne laisse de signes visibles.

Cet article de série peut donc être amélioré, notam-

ment dans le domaine de la sécurité à l'encontre de manipula-

tions non autorisées.

La présente invention résout le problème consis-

tant à réaliser un plomb monobloc de la nature citée au début

du présent mémoire, de manière que ce plomb, tout en conser-

vant l'ensemble des avantages des formes connues jusqu'à

présent de réalisation et en gardant également, extérieure-

ment, la même forme que ces plombs antérieurs, constitue- -

une nette amélioration de la sécurité à l'encontre de mani-

pulatio;s non autorisées.

Le plomb selon l'invention résout le problème ainsi

posé du fait que l'organe de retenue est formé sur une sur-

face d'un caisson fermé de toutes parts qui, à l'intérieur de l'espace creue fermé de toutes parts et incluant également les coins quand le plomb est fermé, ne sert qu'à loger

l'organe inséré pour accrochage.

Ces mesures permettent ainsi de créer, à l'intérieur de l'espace creuK fermé existant entre les deux parties du plomb, un autre espace creux fermé de tous côtàs qui est juste dimensiQnné pour loger l'organe inséré pour accrochage et constitue donc une clôture supplémentaire s'opposant à des manipulations non autorisées, ce qui exclut pratiquement la possibilité de mener à bonne fin de telles manipulations

sans détruire le plomb.

On obtient une réalisation particulièrement simple quand le caisson fermé, destiné à loger l'organe inséré pour accrochage, est formé par le repliement trois fois vers

l'intérieur d'une patte faisant saillie de la partie princi-

pale en forme d'enveloppe.

Dans une forme avantageuse de réalisation du plomb de l'invention, l'organe de retenue est une fente et l'organe à insérer pour accrochage est un objet du type goupille fendue,

formée par pliage d'une languette de la partie formant cou-

vercle et. comportant une extrémité libre faisant saillie vers l'extérieur qui, lorsqu'elle est insérée dans la fente lors de la fermeture du plomb, se déforme élastiquement et, quand

le plomb est ferme, revient élastiquement à sa forme primi-

tive à l'intérieur du caisson et empêcne de retirer

de la fente l'organe qui y a été inséré pour accrochage.

Comme garantie supplémentaire à l'encontre de manipulations non autorisées, il est formé, à la transition du couvercle et de l'organe à insérer pour accrochage, une zone de pliure saillante en rainure ainsi qu'une zone d'affaiblissement

destinée à une rupture.

Si de plus, selon une autre forme de réalisatio&,-

l'extrémité libre en saillie vers l'extérieur, de l'organe à insérer pour accrochage est formée par des pattes s'étalant en éventail et dont la largeur recouvre la totalité de la longueur de la fente, on obtient, quand le plomb est fermé, un ancrage supplémentaire de l'organe inséré pour accrochaget car, après insertion de cet organe dans la fente, il est encore déformé dans son plan principal et il tend à revenir élastiquement à sa forme d'origine à l'intérieur du caisson, de sorte qu'en fin de compte les éléments en saillie dans le caisson empêchent de décrocher, quand le plomb est fermé,

l'organe qui a été inséré et accroché.

Un egemple de réalisation de l'invention sera main-

tenant décrit plus en détail, à titre illustratif et nullement limitatif, en regard du dessin annexé sur lequel: la figure 1 est une vue de dessus du plomb ouvert,

tel qu'il peut.être mis sur le marché; -

la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1 du plomb à demi-refermé, et la figure 3 montre l'extrémité libre, en saillie vers l'extérieur, de l'organe à insérer pour accrochage et qui est observé dans la direction de la flèche A de la figure 2. Le plomb représenté est fabriqué par estampage et

pli.age d'un morceau de tôle monobloc et il présente une par-

tie principale 1 ainsi qu'une partie de couverture ou couver-

cle 2, ces deux parties présentant, par pliage de leurs bords, des formes de type cuvette ou enveloppe. Le long de la ligne de pliure, constituant le passage entre les parties 1 et 2, la matière est affaiblie par une encoche 3. Quand, lors de la fermeture du plomb, on plie les parties 1 et 2 pour les rapprocher l'une de l'autre, ces parties I et 2 pénètrent mutuellement l'une dans l'autre ef forment un objet du genre boite à monter par emboîtement, qui reçoit les extrémités d'une ficelle d'emballage ou lien analogue et les entoure complètement. L'affaiblissement de la ligne de pliure par l'encoche 3 est choisi de manière à permettre de fermer le

plomb sans rupture dans la ligne de pliure mais que le ma4é-

riau casse le long de la ligne de pliure quand on essaie, par exemple lors de manipulations non autorisées, de déplier à nouveau les parties du plomb fermé.

I.a partie principale 1 en forme de cuvette ou enve-

loppe possède des bords dépliés et emboutis surles coins pour former des parois latérales 4,ainsi qu'une patte 5 frontale qui est pliée tr)is fois vers l'intérieur à 90 de sorte

qu'elle forme la paroi frontale 6 de la partie 1, une pla-

quette 8 de fermeture, disposée parallèlement et à une cer-

taine distance d? la surface 7 du fond de la partie 1 et comportant une fente 11, et une paroi 9 de clôture allant de la plaquette 8 jusqu'à la surface 7 du fond. La patte 5 pliée de cette manière forme ainsi, avec une patte 21 formée sur la partie 9 et repliée vers la paroi frontale, un caisson fermé de tous côtés qui, comme on le décrira encore, ne sert, quand le plomb est fermé, qu'à loger juste l'organe

d'accrochage inséré de manière inaccessible de l'extérieur.

Le couvercle 2 en forme de cuvette possède des bords également (i) J ies et emboutis sur les coins, qui forment des parois latérales 12 s'appuyant, quand le plomb est fermé

de l'extérieur, sur les parois latérales 4 de la partie prin-

cipale 1. Le couvercle 2 comporte sur son côté frontal une languette qui, pliée perpendiculairemert à la surface 13 du

fond du couvercle 2 en formant une pliure en saillie ou rai-

nure 14 et par repliage de son extrémité vers la surface 13 du fond ainsi que par dépliage de son extrémité libre 16 vers l'extérieur, forme un organe 15 à insérEr pour accrochage et

présentant apprcximativement la forme d'une goupille fendue.

Comme on peut le voir sur la figure 3, l'extrémité libre 16 précitée de l'organe 15 est opportunément formée par plusieurs pattes 19, troJi dans le cas représente,, étalées en éventail et dont la largeur Lcrnive unr peu la totalité de la longueur

de la fente 11 représentée en traits mixtes sur la figure 3.

A l'endroit de l'entrée de l'organe 15 à insérer pour accrochage dans l'espace creux du couvrcle 2, il y a

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une encoche 17 destinée, en cas de manipulation exercée sur

le plomb fermé en vue d'ouvrir ce plomb par déformation de-

l'organe 15, à provoquer la cassure de cet organe 15 en cet endroit et à faire tomber ce morceau d'organe 15 de manière à le rendre inaccessible dans le caisson 10 de la partie principale 1. Ainsi, lors de la fermeture du plomb, l'organe inséré dans la fente 11 pour un accrochage pénètre dans le caisson 10. Fendant que l'extrémité 16 passe par la fente 11, l'organe 15 d'accrochage est élastiquement comprimé en deux directions mutuellement perpendiculaires. Une fois la

fente 11 franchie, l'organe 15 d'accrochage revient élastique-

ment, à l'intérieur du caisson 10, à sa forme d'origine et ne peut plus en être retiré. Des tentatives visant à ce retrait provoquent la.rLpture de l'organe 15 en la zone 17 de rupture

obligée. Des élÉments 20 en saillie dans le caisson 10 empê-

chent de décrocher l'organe 15 quand le plomb est fermé.

On sait que la tôle peut bien subir un emboutissage profond mais qu'elle est peu élastique Pour conférer à l'organe d'accrcchage une élasticité suffisante lui permettant, après la déformation lors du passage par la fente ll,de revenir élastiquement à sa forme d'origine, pour ne plus permettre l'ouverture du plomb, le materiau de l'organe 15

d'accrochage et en particulier sa zone 18 de pliure ont avan-

tageusement été soumis à un travail mécanique d'écrouissage à froidjde manière que le matériau, initialement mou et capable de subi} une déformation permanente, du plomb, devienne en cet endroit plus dur mais aussi acquière de l'élasticité. Il va (e soi que, sans sortir du cadre de l'invention, de nombreuses modifications peuvent être apportées au morceau

de tôle monobloc pour plombage, décrit et représenté.

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Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Sceau ou plomb en tôle en une pièce pour plombage de 2azties à plomber comme par exemple de la ficelle, de la corde, des

fils, des cordons, rubans et liens analogues, ce morceau con-

sistant en un couvercle en forme de cuvette et en une partie principale en forme de cuvette, les deux parties en forme de cuvette pouvant, pour fermer le plomb par pliage le long d'une ligne affaiblie de pliure, être pressées l'une vers l'autre de manière à former un espace creux fermé de toutes parts, le couvercle comportant un organe d'accrochage et la partie principale comportant un organe de retenue en forme d'une fente dans laquelle l'organe d'accrochage passe lors de la fermeture du plomb, ce qui verrouille ensemble de manière inamovible les deux parties en fsrme de cuvette quand le plomb est en position de fermeture, plomb caractérisé en ce que l'organe (11) à insérer pour accrochage est formé sur une surface (8) d'un caisson (10) fermà de toutes parts et qui, à l'intérieur de l'espace creux fermé de toutes parts et englobant les coins quand le plomb est fermé, ne sert qu'à

loger l'organe (15) d'accrochage.

2. Sceau ou plomb en tôle en une pièce selon la revendication 1, caractérisé en ce que le caisson fermé (10), destiné à loger l'organe (15) d'accrochag;e est formé par le rcpliage trois fois vers l'intérieur d'une patte (5) faisant

saillie sur la partie principale (1) en forme de cuvette.

3. 5:eau ou plomb en tôle en une pièce selon la

revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe de rete-

nue est une fente (11) et l'organe d'accrochage (15) est une languette du couvercle (2) repliée en:orme de goupille 3t) fendue, comportant une extrémité libre (16) en saillie vers l'extérieur, qui se déforme élastiquement lors du passage par la fente (11) lors de la fermeture du plomb et revient élastiquement à sa forme primitive, à l'intérieur du caisson (10) quand le plomb est fermé,en rendant impossible le retrait

de l'organe (15) de la fente (11).

4. Sceau ou plomb en tôle er une pièce selon la

revendication 3, caractérisé en ce que les propriétés élasti-

ques de l'organe (15) ont été augmentées par déformation méca-

nique à froid ou écrouissage au moins dans la zone (18) de-

pliure.

5. Sceau ou plomb en tôle en une pièce selon l'une

quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que

la zone de transition entre le couvercle (2) et l'organe (15)

d'accrochage a la forme d'une nervure (14) et comporte égale-

ment une zone (17) de rupture obligée en cat de sollicita-

tion.

6. Sceau ou plomb en tôle en une pièce selon l'une

quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que

l'extrémité libre (16), en saillie vers l'extérieur, de l'organe (15) d'accrochage est constituée par des pattes (19) étalées en éventail dont la largeur recouvre la totalité de

la longueur de la fente (11).

7. Sceau ou plomb en tôle en une pièce selon l'une

quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il

comporte des éléments faisant saillie (20)) cans le caisson (10) et qui, quand le plomb est fermé, empêchent de

retirer l'organe (15) d'accrochage.

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