FR2561809A1 - Appareil d'entrainement de rubans, notamment de rubans magnetiques - Google Patents

Abstract

CET APPAREIL COMPREND AU MOINS UN PREMIER ROULEAU 11, AU MOINS UN SECOND ROULEAU 12, AU MOINS UN RUBAN 14 QUI EST ENROULE PAR UNE EXTREMITE SUR LE PREMIER ROULEAU 11 ET PAR SA SECONDE EXTREMITE SUR LE SECOND ROULEAU 12, ET DES MOYENS 13, 18 PERMETTANT D'ENTRAINER SELECTIVEMENT CE PREMIER ROULEAU 11 OU CE SECOND ROULEAU 12. LE PROBLEME POSE CONSISTE A POUVOIR NE PAS UTILISER DE PLAQUES DE GUIDAGE ET EVENTUELLEMENT A POUVOIR DOUBLER LA CAPACITE DES RUBANS. SUIVANT L'INVENTION, LEDIT PREMIER ROULEAU 11 PRESENTE UNE SECTION TRANSVERSALE POLYGONALE. SELON UN MODE DE REALISATION, LEDIT RUBAN 14 EST ENROULE PAR UNE EXTREMITE ET AVEC L'UNE DE SES FACES SITUEE A L'INTERIEUR, SUR LE PREMIER ROULEAU, ET EST ENROULE PAR SON AUTRE EXTREMITE ET AVEC SON AUTRE FACE SITUEE A L'INTERIEUR, SUR LE SECOND ROULEAU. L'INVENTION TROUVE UNE APPLICATION AVANTAGEUSE SUR LES APPAREILS D'ENTREE SANS CODE POLYVALENTS POUR ADRESSEURS D'ORDINATEURS...

Description

La présente invention concerne les appareils permettant de positionner

simultanément dans une position déterminée des parties voulues de rubans, et elle a plus particulièrement pour objet un perfectionnement apporté

aux moyens de support de ruban de tels appareils.

L'invention trouve notamment une application

sur les appareillages d'entrée sans code polyvalents fai-

sant partie des adresseurs d'ordinateurs, des échangeurs

téléphoniques, des téléphones proprement dits, des lec-

teurs de microfilms, des dispositifs d'enregistement magné-

tique ou autres dispositifs analogues.

Dans l'état de la technique, une machine classi-

que d'entrée sans code comprend une unité d'entrée et un

film sur lequel un certain nombre d'informations est enre-

gistré dans une disposition en matrice. Chaque information

enregistrée sur le film correspond à une information res-

pective devant être introduite. Toutes les informations qui sont enregistrées sur ce film sont groupées sous forme

d'une série de pages présentant une dimension longitudina-

le égale à celle de l'unité d'entrée, et une dimension transversale pour chaque page correspondant à la largeur du film. Pour pouvoir positionner une information voulue

sur l'unité d'entrée, afin d'introduire l'information cor-

respondante à cette information voulue, on peut déplacer le film suivant les deux sens, à l'aide d'un dispositif

approprié d'avance de film qui est incorporé dans la machi-

ne d'entrée, ceci de manière telle que la page qui comprend

l'information voulue se trouve alignée avec l'unité d'en-

trée. Lorsqu'on stimule cette information voulue à l'aide d'une opération de contact de stylo ou d'enfoncement de

touche, on produit un signal d'entrée correspondant, ce si-

gnal permettant, par l'intermédiaire d'une partie de com-

mande de l'unité d'entrée, la sélection ou la désignation

d'une adresse correspondante prise parmi une série d'adres-

ses stockées dans une mémoire produisant ainsi un signal de sortie qui concerne l'information correspondant à ladite

information voulue. Si une nouvelle information à introdui-

re à la suite ne se trouve pas comprise dans la page ac-

tuelle, on doit déplacer le film de manière à positionner sur l'unité d'entrée une nouvelle page qui comprend cette

nouvelle information.

Dans une telle machine d'entrée classique, étant donné que le mouvement du film s'effectue "par page", si la dimension longitudinale de la page est B et la vitesse de déplacement du film V, il faut au moins un temps B/V pour passer d'une page à la suivante. Si en particulier on doit passer de la première page à la dernière, et si le

nombre total de pages est N, cela requiert un temps pro-

longé B/V (N - 1). Il en résulte qu'une telle machine d'en-

trée classique a l'inconvénient de prendre beaucoup de temps pour changer de page, ce qui entralne une réduction

du rendement de l'opération d'introduction.

Si l'on accroit la vitesse de déplacement du film, on peut plus ou moins éliminer l'inconvénient ci-dessus des machines d'entrée classiques. Il se présente toutefois dans ce cas un autre inconvénient résidant dans le fait qu'il

est difficile d'immobiliser de manière précise dans une po-

sition déterminée sur l'unité d'entrée, une page voulue du film. Dans le but d'éliminer les inconvénients précités des machines classiques d'entrée sans code, la demanderesse a déjà proposé un nouveau type d'appareils d'entraînement

de ruban, tels que décrits dans la demande de brevet japo-

nais N 124 877/82 et la demande de brevet japonais N 136 538/82. L'appareil décrit dans la demande N 124 877/82 (appelé par la suite "appareil d'entraînement de ruban du type plat") comprend plusieurs premiers rouleaux qui sont disposes côte à côte dans un même plan, plusieurs rubans dont chacun est enroulé par une extrémité sur le premier rouleau correspondant et qui sont tous enroulés ensemble par leurs autres extrémités sur un second rouleau unique, et enfin plusieurs plaques de guidage dont chacune est disposée au-dessus du premier rouleau correspondant et sur

lesquelles passent les rubans, ceux-ci étant décalés simul-

tanément de la même quantité à l'aide d'un entraînement

sélectif des premiers rouleaux ou du second rouleau.

Dans l'appareil décrit dans la demande 136 538/82 (appe-

lé par la suite "appareil d'entraînement de ruban du ty-

pe annulaire"), les premiers rouleaux sont disposés au-

tour du second rouleau et sont situés à égale distance du

second rouleau, ainsi qu'entre eux, les rubans étant en-

roulés par une extrémité sur les premiers rouleaux corres-

pondants et enroulés également ensemble par leurs autres extrémités sur le second rouleau, les plaques de guidage étant situées au-dessus des parties des premiers rouleaux

qui sont situés le plus à l'extérieur dans le sens radial.

Bien que ces appareils offrent des résultats sa-

tisfaisants, grâce à l'existence des plaques de guidage,

il n'en reste pas moins que leur structure est relative-

ment complexe.

C'est pourquoi la demanderesse s'est proposée de

faire fonctionner de façon plus efficace un appareil d'en-

trainement de ruban, sans utiliser de plaques de guidage et en modifiant la structure des rouleaux, ainsi que de

pouvoir utiliser plus efficacement les rubans.

Le but de l'invention est donc de fournir un ap-

pareil d'entraînement de rubans qui soit d'une structure simple et qui permette de positionner simultanément dans

une position déterminée des parties voulues des rubans.

A cet effet, l'invention a pour objet un appareil du type comprenant au moins un premier rouleau, au moins un second rouleau, au moins un ruban enroulé par une extrémité

sur le premier rouleau et par l'autre extrémité sur le se-

cond rouleau, et des moyens permettant d'entraîner sélecti-

vement ce premier rouleau ou ce second rouleau, caractérisé

en ce que ledit premier rouleau présente une section trans-

versale polygonale.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront de la description qui va suivre, faite en

se référant aux dessins annexes à titre d'exemples non limi-

tatifs sur lesquels: - la Fig. 1 représente une vue en perspective partielle d'une machine classique d'entrée sans code,

- la Fig. 2A représente une vue latérale illus-

trant le principe de l'appareil d'entraînement de ruban du type plat mentionné ci-dessus,

- la Fig. 2B représente une vue latérale illus-

trant le-principe de l'appareil d'entralînement de ruban du type annulaire mentionné ci-dessus, - la Fig. 3 est une vue latérale schématique illustrant le principe d'un appareil d'entraînement de

ruban conforme à un premier mode de réalisation de l'in-

vention, - la Fig. 3A illustre une première variante de cet appareil de la Fig. 3,

- la Fig. 3B est une seconde variante de cet ap-

pareil,

- la Fig. 4 est une vue latérale schématique il-

lustrant le principe d'un appareil d'entraînement de ruban conforme à un second mode de réalisation de l'invention,

- la Fig. 5 représente une vue latérale schémati-

que illustrant le principe d'un appareil suivant un troi-

sième mode de réalisation, - la Fig. 6 représente également une vue latérale schématique pour un appareil suivant un quatrième mode de réalisation, - la Fig. 7 est une vue latérale schématique de

l'appareil du type annulaire conforme à un mode de réalisa-

tion préférentiel de l'invention, - la Fig. 8 est une vue latérale représentant deux rouleaux supportant le ruban d'une manière conforme à 1 'invention,

- la Fig. 9 est une variante des rouleaux jume-

lés de la Fig. 8, - la Fig. 10 est une vue latérale d'une cassette contenant les rouleaux jumelés de la Fig. 9, - la Fig. 11 est une modification de ces rouleaux jumelés de la Fig. 9,

- la Fig. 12 est une variante des rouleaux jume-

lés de la Fig. 11, - la Fig. 13 est une utilisation préférentielle des rouleaux jumelés de la Fig. 12,

- la Fig. 14 est une vue en perspective et par-

tielle d'un mode de réalisation des moyens d'entraînement des rouleaux de la Fig. 13, et - la Fig. 15 est une vue latérale illustrant un autre mode de réalisation de ces moyens d'entraînement des

rouleaux.

Comme le montre la Fig. 1 des dessins annexes, une machine classique d'entrée sans code 4 comprend une unité d'entrée 1 et un film 2 sur lequel un certain nombre d'informations 3 est enregistré dans une disposition en

matrice. Chaque information enregistrée sur le film corres-

pond à une information respective devant être introduite.

Toutes les informations qui sont enregistrées sur ce film sont groupées sous forme d'une série de pages 5 présentant une dimension longitudinale B égale à celle de l'unité d'entrée, et une dimension transversale pour chaque page

correspondant à la largeur du film. Pour pouvoir position-

ner une information voulue sur l'unité d'entrée 1, afin

d'introduire l'information correspondante à cette informa-

tion voulue, on peut déplacer le film 2 suivant les deux sens indiqués par la flèche A, à l'aide d'un dispositif

approprié d'avance de film (non représenté) qui est incor-

poré dans la machine d'entrée, ceci de manière telle que la page 5 qui comprend l'information voulue 3 se trouve alignée avec l'unité d'entrée 1. Lorsqu'on stimule cette information voulue 3 à l'aide d'une opération de contact de stylo ou d'enfoncement de touche, on produit un signal

d'entrée correspondant, ce signal permettant, par l'inter-

médiaire d'une partie de commande (non représentée) de l'unité d'entrée 1, la sélection ou la désignation d'une adresse correspondante prise parmi une série d'adresses stockées dans une mémoire (également non représentée) ,

produisant ainsi un signal de sortie qui concerne l'infor-

mation correspondant à ladite information voulue. Si une nouvelle information à introduire à la suite ne se trouve pas comprise dans la page actuelle, on doit déplacer le film de manière à positionner sur l'unité d'entrée 1 une

nouvelle page qui comprend cette nouvelle information.

Comme le montre la Fig. 2A, l'appareil d'entraî-

nement de ruban du type plat, décrit dans la demande de brevet japonais précitée N 124 877/82 comprend plusieurs premiers rouleaux 6 disposés côte à côte et parallèlement

entre eux dans un plan commun X, plusieurs plaques de gui-

dage 9 disposées chacune au-dessus d'un premier rouleau

correspondant 6, et plusieurs rubans 8 dont chacun est en-

roulé par une extrémité sur le premier rouleau correspon-

dant 6 et passe sur la plaque de guidage correspondant 9,

ces rubans étant enroulés ensemble par leurs autres extré-

mités sur un second rouleau 7 disposé parallèlement aux

premiers rouleaux 6. Des rouleaux de guidage 10 sont pré-

vus pour guider les rubans correspondants 8. D'une manière

analogue, comme le montre la Fig. 2B, dans l'appareil d'en-

trainement de ruban du type annulaire décrit dans la deman-

de de brevet japonais précitée N 136 538/82, les premiers rouleaux 6 sont disposés autour du second rouleau 7 et sont disposés à égale distance de ce second rouleau 7, ainsi

qu'entre eux. Chaque plaque de guidage 9 est disposée au-

dessus de la face située le plus extérieur dans le sens ra-

dial du premier rouleau correspondant 6. Chaque ruban 8 qui

est enroulé par une extrémité sur le premier rouleau asso-

cié 6, passe sur la plaque de guidage associée 9 et s'étend vers le second rouleau. Les rubans 8 sont enroulés ensemble par leurs autres extrémités sur ce second rouleau 7. Dans ces appareils d'entraînement de ruban, étant donné qu'on ne peut changer de "page" (c'est-à-dire que l'on peut changer simultanément les informations enregistrées sur les parties

de ruban disposées sur les plaques de guidage) qu'en déca-

lant simultanément tous les rubans 8 d'une distance égale à la largeur L (Figs. 2A et 2B) de la plaque de guidage, on peut sélectionner une information voulue enregistrée sur le

ruban plus rapidement que dans la machine classique d'en-

trée sans code représentée sur la Fig. 1. Dans ces appa-

reils toutefois, étant donné que les plaques de guidage 9 sont prévues pour faciliter l'opération de manipulationdes informations présentes sur les rubans, la structure totale de l'appareil s'avère relativement complexe, l'appareil

lui-même étant d'un prix de revient élevé.

C'est pourquoi, conformément à la présente inven-

tion, l'appareil d'entraînement de ruban ne présente pas de plaques de guidage. Plus précisément, comme le montrent

les Fig. 3 et 4, dans l'appareil d'entraînement de ruban -

conforme à l'invention, dans sa réalisation de type plat, chaque premier rouleau 11 présente une section transversale

polygonale. De manière plus détaillée, l'appareil d'entrai-

nement de ruban 20 représenté sur la Fig. 3 comprend plu-

sieurs premiers rouleaux 11 présentant la même dimension

et ayant chacun une section transversale en triangle équi-

latéral. Les rubans 14, donc chacun est enroulé par une ex-

trémité sur le premier rouleau correspondant 11, passent autour de rouleaux de guidage correspondants 15 et ils sont enroulés ensemble par leurs autres extrémités sur un second

rouleau 12 qui peut avoir une section transversale triangu-

laire ou une section transversale circulaire telle que la représente la Fig. 3. Les axes 13 des premiers rouleaux 11 sont situés dans un seul et même plan P. Dans une position

de repos (Fig. 3), c'est l'une S des trois surfaces latéra-

les de chaque premier rouleau 11 qui se trouve disposée ou

"positionnée" parallèlement au plan P, de sorte que les in-

formations qui sont enregistrées sur les parties de ruban positionnées sur les surfaces latérales S des différents premiers rouleaux 11, se trouvent présentées sur un seul et même plan P' parallèle au plan P. On décale simultanément de la même quantité tous ces rubans 14. Plus précisément, lorsqu'on fait tourner simultanément les premiers rouleaux de 120 dans le sens horaire (Fig. 3), ce sont les surfaces latérales suivantes Si des rouleaux qui se trouvent alors positionnées dans le plan P', présentant ainsi de nouvelles informations enregistrées sur les rubans (c'est-à-dire avec changement d'une page). D'autre part, si on fait tourner le second rouleau 12 dans le sens anti-horaire et d'un angle correspondant à une rotation de 120 de

chaque premier rouleau, les rubans 14 se trouvent dérou-

lés des premiers rouleaux, positionnant ainsi les autres surfaces latérales S2 des premiers rouleaux dans le plan P'. On peut provoquer une rotation commandée des premiers

rouleaux ou du second rouleau à l'aide de moyens appro-

priés d'entraînement tels que des engrenages coniques (non représentés) fixés sur les axes 13 des premiers rouleaux ou l'axe 18 du second rouleau, et des engrenages coniques correspondants (non représentés) qui engrènent avec ces premiers engrenages coniques et sont fixés sur l'arbre d'un moteur pas-à-pas, tels que décrits dans la demande de brevet japonais précitée N 124 877/82. Dans l'appareil d'entraînement de ruban représenté sur la Fig. 3, étant

donné que l'opérateur peut aisément manipuler les informa-

tions enregistrées sur les parties de ruban positionnées sur les surfaces S situées dans le plan P', cet appareil

n'a pas besoin de plaques de guidage.

L'appareil d'entraînement de ruban 30, représenté

sur la Fig. 4 et correspondant à un autre mode de réalisa-

tion de l'invention, est analogue à celui représenté sur la Fig. 3, si ce n'est que chacun des premiers rouleaux 16 de cette Fig. 4 présente une section transversale carrée. Dans ce mode de réalisation également, les axes 17 des premiers rouleaux 16 sont situés dans un seul et même plan P, de

sorte que, dans une position de repos, c'est l'une des qua-

tre surfaces latérales (c'est-à-dire la surface supérieure) S de chaque premier rouleau qui se trouve positionnée dans un plan P' parallèle au plan P. Par ailleurs, dans ce

même mode de réalisation, lorsqu'on fait tourner, simulta-

nément et de 90 suivant la direction horaire (Fig. 4),

tous les premiers rouleaux 16, ce sont des surfaces latéra-

les Sl qui se trouvent positionnées dans le plan P' de ma-

nière à présenter de nouvelles informations enregistrées sur les rubans. D'une manière analogue, lorsqu'on fait tourner le second rouleau 12, dans le sens anti-horaire et suivant un angle correspondant à une rotation de 90

du premier rouleau, ce sont les surfaces latérales oppo-

sées S2 qui se trouvent positionnées dans le plan P', de

manière à dérouler les rubans des premiers rouleaux cor-

respondants. On peut utiliser des moyens d'entraînement des rouleaux (non représentés) analogues à ceux de la

réalisation de la Fig. 3.

On remarquera que la section transversale des premiers rouleaux n'est pas limitée à un triangle ou à un carré et peut être un "polygone" tel qu'un pentagone

régulier, un hexagone régulier ou autre.

La Fig. 3A représente une première variante de l'appareil de la Fig. 3 dans laquelle l'appareil comprend plusieurs seconds rouleaux 31 dont chacun est associé à deux ou trois premiers rouleaux 28 ou plus. De manière

plus précise, les premiers rouleaux 28 de section trans-

versale triangulaire se trouvent disposés de manière tel-

le que leurs axes 29 sont situés dans un seul et même plan analogue à celui de la Fig. 3. Deux ou trois rubans 32 qui sont enroulés ensemble par une extrémité sur le second rouleau correspondant 31 se trouvent enroulés par leurs autres extrémités respectivement sur les premiers rouleaux

correspondants 28.

La Fig. 3B représente une seconde variante de l'appareil de la Fig. 3 dans laquelle chaque ruban 34 se trouve enroulé sur une paire de premiers rouleaux 33 dont

chacun présente une section transversale en triangle équi-

latéral comme le montre cette Fig. 3B, plusieurs paires de premiers rouleaux 33 se trouvant disposées côte à côte suivant un seul et même plan. Dans ce cas, on peut décaler simultanément tous les rubans en faisant tourner dans le sens horaire les rouleaux de droite des paires de rouleaux,

ou en faisant tourner dans le sens anti-horaire -leurs rou-

leaux de gauche.

Les Fig. 5 et 6 illustrent des réalisations d'un

appareil d'entraînement de ruban du type annulaire confor-

me a la présente invention. L'appareil d'entraînement de ruban 40 de la Fig. 5 comprend un second rouleaux unique 22 présentant un axe 25, plusieurs premiers rouleaux 21 ayant chacun la même dimension et présentant une section transversale en triangle équilatéral, et plusieurs rubans

23 dont chacun est enroulé par une extrémité sur le pre-

mier rouleaux correspondant 21 et qui sont enroulés ensem-

ble par leurs autres extrémités sur le second rouleau 22.

Les premiers rouleaux 21 s'étendent parallèlement entre eux, ainsi que parallèlement aux seconds rouleaux. De plus, les axes 24 de ces premiers rouleaux 21 sont disposes sur un cercle C1 coaxial à l'axe 25 de ce second rouleau 22, à des intervalles équidistants sur sa circonférence. Comme le montre la Fig. 5, dans une position de repos, c'est une surface située le plus à l'extérieur, de chaque premier rouleau 21 qui se trouve positionnée perpendiculairement à la direction radiale. Dans cette réalisation, en faisant tourner simultanément de 120 dans le sens horaire tous les premiers rouleaux, on enroule les rubans 23 sur les premiers rouleaux correspondants d'une quantité égale à la largeur de ces premiers rouleaux. D'une manière analogue,

en faisant tourner le second axe 25 dans le sens anti-ho-

raire et suivant un angle correspondant à une rotation de 120 de chaque rouleau, on.déroule les rubans à partir des premiers rouleaux correspondants. On peut utiliser des

moyens d'entraînement des rouleaux et des moyens de dépla-

cement en rotation des premirs rouleaux permettant de posi-

tionner dans une position dtenÈre,dqapremier rceai voulu qui soient pratiquement identiques à ceux décrits dans la

demande de brevet japonais précitée N 136 538/82.

L'appareil d'entraînement de ruban 50 représenté

sur la Fig. 6 est pratiquement le même que l'appareil re-

présenté sur la Fig. 5, si ce n'est que les premiers rou-

leaux 26 présentent une section transversale carrée. Dans ce cas bien entendu, les axes 27 de ces premiers rouleaux sont disposes le long d'un cercle C2 qui est coaxial à 1l l'axe 25 du second rouleau. Dans ce mode de réalisation, on peut passer d'une "page" à la suivante en faisant tourner de 90 les premiers rouleaux. On peut utiliser des moyens d'entraînement des rouleaux, ainsi que des moyens permettant de faire tourner les premiers rouleaux de manière à positionner dans une position déterminée chaque premier rouleau voulu, qui soient les mêmes que

ceux de la Fig. 5. On remarquera que la section trans-

versale des premiers rouleaux n'est pas limitée à un triangle ou à un carré et que ce peut être un "polygone" tel qu'un pentagone régulier, un hexagone régulier ou autre.

Les Fig. 7 à 15 illustrent une autre particula-

rité de la présente invention permettant d'utiliser les rubans de manière plus efficace. De manière plus précise, la Fig. 7 représente un appareil d'entraînement de rubans

du type annulaire 60 qui comprend plusieurs paires de rou-

leaux 35. Comme on le voit, les axes 36 de ces rouleaux 35

sont disposés suivant un cercle C3 et chaque paire de rou-

leaux se trouve disposés au voisinage d'une autre. Chaque

ruban 37 se trouve associé à l'une de ces paires de rou-

leaux 35 et il est enroulé par une extrémité et avec une face D à l'intérieur, sur l'un des rouleaux jumelés, et

par l'autre extrémité et avec son autre face E à l'inté-

rieur, sur l'autre rouleau. Bien que cela ne soit pas re-

présenté sur le dessin, on peut disposer ces paires de

rouleaux et leurs rubans associés de manière qu'elles soi-

ent situées côte à côte pour constituer un appareil d'en-

trainement de ruban du type plat.

De manière plus détaillée, dans la pratique et

comme le montre la Fig. 8, chaque paire de rouleaux 35 co-

opère avec des plaques de guidage correspondantes 38 et une pièce de guidage 39, le ruban associé 37 s'étendant à partir de l'un des rouleaux jumelés pour passer sur la plaque de guidage 38 et sur la pièce de guidage 39, puis

sur l'autre plaque de guidage 38, jusqu'à l'autre rouleau.

Lorsque la série de paires de rouleaux 35 se trouve assem-

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blée de manière a constituer l'appareil d'entraînement de ruban du type annulaire 60 représenté sur la Fig. 7, les

plaques de guidage 38 font face, ou sont dirigées, radia-

lement vers l'extérieur de l'ensemble. D'une manière ana-

logue, lorsqu'on assemble la série de paires de rouleaux de manière à constituer un appareil d'entraînement de

ruban du type plat (non représenté), les plaques de gui-

dage 38 se trouvent disposées au-dessus des rouleaux asso-

ciés 36, suivant un seul et même plan. On peut, comme le montre la Fig. 9, ne pas utiliser de plaques de guidage 38, ni de pièces de guidage 39. Dans ce cas, on utilise pour l'opération d'introduction les parties de ruban Tl et T2 qui sont situées sur les parties supérieures des rouleaux 35. De manière préférentielle, on assemble la paire de rouleaux 35 avec son ruban associé 37 sous forme

d'une cassette telle que représentée sur la Fig. 10. Cet-

te cassette comprend un bottier 41 destiné à contenir les rouleaux jumelés 35 et le ruban associé 37. Ce bottier 41

présente des fentes longitudinales 42 permettant d'expo-

ser librement les parties supérieures des rouleaux jume-

lés 35, afin de permettre l'opération d'introduction par

ces parties supérieures de ruban situées dans ce bottier.

Ce dernier présente sur ses deux côtés des nervures ou clavettes 43. Ces clavettes sont destinées à s'engager

dans des rainures de clavette correspondantes (non repré-

sentées) d'un châssis de l'appareil, ce qui permet d'as-

sembler la cassette dans un appareil d'entraînement de

ruban, soit du type plat, soit du type annulaire.

Bien entendu, chacun des rouleaux jumelés peut

présenter une section transversale polygonale. C'est ain-

si par exemple que, dans le mode de réalisation représen-

* té sur la Fig. 11, la section transversale de chacun des rouleaux jumelés 44, qui présentent des axes 49, est un triangle équilatéral. Dans ce cas également, un ruban 45 se trouve enroulé par une extrémité et avec l'une de ses faces a l'intérieur, sur l'un des rouleaux jumelés 44, et par son autre extrémité et avec son autre face située

à l'intérieur, sur l'autre rouleau. D'une manière analo-

gue, la section transversale de chacun des rouleaux ju-

melés 46, qui présentent des axes 48, peut être un penta-

gone régulier comme le montre la Fig. 12. Dans ce cas

également, un ruban 47 se touve enroulé par une extrémi-

té et avec l'une de ses faces située à l'intérieur, sur l'un des rouleaux 46, et par son autre extrémité et avec sa face opposée située à l'intérieur, sur l'autre rouleau 46. Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 11, si on fait tourner les rouleaux 44 de 120 dans le sens

horaire ou dans le sens anti-horaire, le ruban 45 se trou-

ve décalé d'une distance égale à la largeur du rouleau, les surfaces latérales des rouleaux passant des surfaces S aux surfaces S1 ou S2. D'une manière analogue, dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 12, si l'on fait tourner les rouleaux 46 de 72 dans le sens horaire

ou dans le sens anti-horaire, le ruban 47 se trouve déca-

lé d'une distance égale à la largeur de la surface laté-

rale des rouleaux, ces surfaces latérales des rouleaux

passant de S à Si ou S2.

On va maintenant décrire en regard des Fig. 13 à le fonctionnement d'un appareil d'entraînement du ruban

utilisé sur une machine d'entrée ou d'introduction 59.

L'exemple des Fig. 13 et 14 est un appareil d'entraînement de ruban du type plat dans lequel on utilise quatre paires de rouleaux pentagonaux 46 (chaque paire étant la même que celle de la Fig. 12). De manière plus précise et comme le montre la Fig. 13, quatre paires de rouleaux 46 s'étendent parallèlement entre elles et sont disposées côte à côte de

manière telle que tous les axes 48 des rouleaux soient si-

tués dans un seul et même plan. Bien entendu, dans chaque paire, le ruban 47 se trouve enroulé par une extrémité et avec l'une de ses faces situées à l'intérieur, sur l'un des rouleaux, et à son autre extrémité et avec sonautre face située à l'intérieur, sur l'autre rouleau. La Fig. 14 représente un exemple des moyens utilisés pour entraîner

les rouleaux. Ces moyens d'entraînement des rouleaux com-

prennent des pignons 51 et 52 qui sont fixes sur les axes 48 des rouleaux jumelés 46, une courroie dentée sans fin 53 qui vient en prise avec tous ces pignons 51 et 52, et un moteur pas-à-pas 54 qui est relié à l'un des pignons

52 par son arbre moteur 55. Entre chaque axe 48 d'un rou-

leau 46 et le pignon 51 ou 52, il est prévu un embrayage convenable (non représenté). Si l'on désire décaler tous

les rubans 47 vers la droite (Fig. 14), on rend les en-

granges 51 libres en rotation en libérant les embrayages

correspondants, tandis qu'on fait tourner dans le sens an-

ti-horaire les engrenages 52, à l'aide du moteur pas-à-pas 54 et par l'intermédiaire de l'arbre moteur 55 et de la courroie 53. Si d'autre part on désire décaler tous les

rubans vers la gauche, on rend libres en rotation les en-

grenages 52 tandis que l'on fait tourner dans le sens an-

ti-horaire les engrenages 51, toujours à l'aide du moteur pas-à-pas 54, mais par l'intermédiaire de l'arbre-moteur , du pignon fou 52 qui est relié à cet arbre 55 et de la courroie sans fin 53, ce qui permet de faire-tourner les

rouleaux de gauche des paires de rouleau. En faisant tour-

ner de 72 les rouleaux 46, on remplace les informations présentées sur la machine par les informations suivantes

(c'est-à-dire que l'on remplace une page). On peut procé-

der à l'opération d'introduction en désignant l'une des informations à l'aide du contact d'un doigt ou du contact

d'un stylo, comme décrit dans la demande de brevet japo-

nais précitée N 124 877/82.

La Fig. 15 représente un autre exemple de moyens d'entraînement des rouleaux permettant de faire tourner tous les rouleaux jumelés. Dans cet exemple, ces moyens d'entraînement comprennent une courroie sans fin à double denture 57. Un brin supérieur de cette courroie vient en

prise sur les pignons 51 et 52 des rouleaux jumelés (ana-

logues à ceux de la Fig. 14), d'une manière alternée ou en zig-zag, comme le montre la Fig. 15. Le brin inférieur de la courroie ne vient pas en prise sur ces pignons 51 et 52 et il se dirige vers un pignon d'entraînement 56

qui est fixé sur un moteur pas-à-pas (non représenté).

Il est prévu des pignons de guidage 58 permettant de

guider ce brin inférieur de la courroie. Dans cet exem-

ple, il n'est pas prévu d'embrayages. Si on déplace dans le sens horaire la courroie 57 en faisant tourner dans ce même sens horaire le pignon d'entraînement 56, tous les rubans se trouvent décalés simultanément vers la

droite, tandis que, si on déplace dans le sens anti-ho-

raire la courroie 57 en faisant tourner dans le même sens

anti-horaire le pignon d'entraînement, c'est vers la gau-

che que se trouvent simultanément décalés tous les ru-

bans. Dans ce cas également, si l'on fait tourner de 72 les rouleaux pentagonaux, on remplace les informations

présentées sur la machine par les informations suivantes.

Comme indiqué plus haut, un appareil d'entral-

nement de rubans conforme à la présente invention peut fonctionner d'une manière efficace, même sans plaques de guidage. De plus, dans ce même appareil d'entraînement de rubans conforme à l'invention (Fig. 7 à 15), étant donné que l'on peut utliser l'une et l'autre des faces D et E

du ruban pour l'opération d'introduction et pour l'enre-

gistrement d'informations sur elles, l'utilisation du ru-

ban se trouve être double par comparaison avec celle du

ruban classique.

On peut utiliser cet appareil d'entraînement de

rubans conforme à l'invention dans diverses applications.

C'est ainsi par exemple que, lorsqu'on utilise des rubans magnétiques et que l'on dispose une ou plusieurs têtes

magnétiques au voisinage des rouleaux de support des ru-

bans, on peut utiliser cet appareil d'entraînement de ru-

bans en tant que dispositif d'enregistrement magnétique tel qu'un enregistreur à bande magnétique. Bien entendu,

lorsqu'on enregistre plusieurs informations sur les ru-

bans et qu'on utilise une unité classique d'entrée compre-

nant une partie de commande et une mémoire d'adresses, on peut utiliser cet appareil d'entraînement de rubans comme

appareillage d'entrée sans code et polyvalent faisant par-

tie d'adresseurs d'ordinateurs et d'échangeurs tél&pho-

niques. On remarquera qu'on peut utiliser l'appareil d'entraînement de rubans conforme à l'invention pour

d'autres applications telles que des systèmes d'informa-

tion à traitement integré, des systèmes d'extraction ou de transfert de données, des systèmes de traitement de

données ou autres.

Il va de soi que l'invention n'est pas

limitée aux modes de réalisation décrits.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Appareil d'entraînement de rubans, du type comprenant au moins un premier rouleau (11, 16, 21, 26, 28, 33) au moins un second rouleau (12, 22, 31, 33), au

moins un ruban (14, 23, 32, 34) enroulé par une extrémi-

té sur le premier rouleau (11,....) et par sa seconde extrémité sur le second rouleau (12,....), et des moyens (13, 17, 24, 29, 27) permettant d'entraîner sélectivement ce premier rouleau (11....) ou ce second rouleau (12....),

caractérisé en ce que ledit premier rouleau (11,..) pré-

sente une section transversale polygonale.

2. Appareil selon la revendication 1, caractéri-

sé en ce que ledit second rouleau présente également une

section transversale polygonale.

3. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est prévu plusieurs

premiers rouleaux (11,...) et rubans (14,...), ces ru-

bans (14,...) étant enroulés par une extrémité sur les

premiers rouleaux correspondants (11,...) et étant enrou-

lés ensemble par leurs autres extrémités sur le second

rouleau (12,...).

4. Appareil d'entraînement de ruban, du type com-

prenant au moins un premier rouleau (35, 44, 46), au moins un second rouleau (35, 44, 46), au moins-un ruban (37, 45,

47) qui est enroulé par une extrémité sur le premier rou-

leau (35, 44, 46) et par l'autre extrémité sur le second

rouleau (35, 44, 46), et des moyens (36, 49, 48-51-52-53-

54-55-56-57-58) permettant d'entraîner le premier (35, 44, 46) et/ou le second (35, 44, 46) rouleau, caractérisé en

ce que ledit ruban (37, 45, 47) est enroulé par une extré-

mité et avec l'une de ses faces située à l'intérieur, sur le premier rouleau (35, 44, 46), et est enroulé par son autre extrémité et avec son autre face située à l'intérieur,

sur le second rouleau (35, 44, 46).

5. Appareil selon la revendication 4, caractéri-

sé en ce que ledit premier rouleau (44, 46) présente une

section transversale polygonale.

6. Appareil selon la revendication 5, caracté-

risé en ce que ledit second rouleau (44, 46) présente également une section transversale polygonale identique

à celle du premier rouleau (44, 46).

7. Appareil selon la revendication 6, caracté-

risé en ce que plusieurs paires de premier (44, 46) et

second (44, 46) rouleaux, y compris les rubans correspon-

dants (37, 45, 47), dont chacun est enroulé par une ex-

trémité et avec une de ses faces située à l'intérieur, sur le premier rouleau correspondant (44, 46), tandis qu'il est enroule par son autre extrémité et avec son autre face située à l'intérieur, sur le second rouleau correspondant (44, 46) se trouvent disposés côte à côte

dans un seul et même plan.