Procédé et appareil d'enregistrement et de reproduction d'enregistrements sonores sur un support continu à large ruban On connaît des appareils de différents types pour enregistrer la dictée et les conférences. Ces enregistrements sont effectués de manières différentes sur des supports d'enregistrement qui ont la forme de rubans sans fin ou de lon gueur limitée, sous la forme de feuilles, la forme de disques tournants ou la forme de feuilles pouvant être tendues autour d'un tambour, par exemple des manchons ou des courroies susceptibles de se déplacer sous tension sur des tambours suivant un trajet sans fin, ou la forme de fils métalliques ou autres qui passent d'une bobine sur une autre.
On connaît également des supports d'enregis trement d'une largeur appréciable sur lesquels l'enregistrement s'effectue transversalement au sens de leur déplacement.
Suivant le type de support utilisé, on con naît aussi toute une variété d'agencements de la tête d'enregistrement et de reproduction. Pour les supports d'enregistrement à large ruban sur lesquels l'enregistrement s'effectue transversalement au sens de déplacement, il est connu que l'enregistrement peut s'effectuer en fixant un certain nombre de têtes travaillant en parallèle, par exemple quatre têtes, sur une tourelle tournante, de façon qu'elles passent successivement d'un côté à l'autre du large ruban en décrivant un arc, pour que la piste sonore se déplace toujours dans le même sens.
Récemment, on a également proposé un pro cédé de balayage d'un large ruban transversale ment au sens de son déplacement, dans lequel la tête d'enregistrement ou de reproduction est animée d'un mouvement de va-et-vient pour que le balayage du large ruban s'effectue trans versalement au sens de son déplacement et en zigzag. Il n'est pas possible, avec le balayage en arc circulaire du support d'enregistrement à large ruban ou avec son balayage en zigzag de reproduire par la suite une partie d'un enregis trement sur large ruban produit de cette manière, à l'aide d'un cylindre autour duquel la section est enroulée en feuille, parce que dans le cas d'un cylindre rotatif, les pistes sonores doivent avan cer dans le même sens et être droites.
La présente invention vise la réalisation d'un procédé et d'un appareil d'enregistrement et de reproduction d'enregistrements sonores linéaires sur un support continu à large ruban permettant l'enregistrement longitudinalement ou transver salement au sens de déplacement et permettant de subdiviser ce support en feuilles, de la manière désirée, et de reproduire ensuite ces feuilles dans un ordre quelconque sur un dispositif de repro duction simple à cylindre, les feuilles obtenues après l'enregistrement initial pouvant être copiées par voie magnétique, de sorte que chaque parti cipant d'une conférence par exemple peut rece voir immédiatement une copie du son enregistré dès que la conférence est achevée.
La possibilité de conserver et d'expédier cet enregistrement est la même que dans le cas des lettres et puisqu'un assez grand nombre de personnes peuvent être en possession d'un exemplaire, on crée, pour la première fois, la possibilité pour un enregistre ment de son, de posséder les caractéristiques d'un document puisqu'à tout moment la teneur des différents exemplaires peut être recomparée à l'enregistrement initial.
Le procédé objet de la présente invention est caractérisé en ce que le support d'enregistrement est guidé entre une bobine d'alimentation et une bobine d'envidage, de façon à le cintrer tandis qu'il passe de la bobine d'alimentation à la bobine d'envidage, de telle sorte qu'il présente sur une partie de sa longueur une surface prati quement cylindrique, le balayage s'effectuant sur cette surface de façon à obtenir un enregistre ment qui, lorsque le ruban est à plat, a la forme de lignes parallèles successives, dont chacune a une longueur comparable à la largeur du ruban.
L'appareil pour la mise en oeuvre de ce pro cédé, suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de guidage qui est destiné, tandis que le ruban passe d'une bobine d'alimentation à une bobine d'envidage, à cin trer une certaine longueur du ruban, pour lui donner la forme d'un cylindre dont un axe s'étend transversalement au ruban et parallèle ment à sa surface, cet appareil comprenant égale ment une tête transductrice susceptible de coopé rer avec la partie cintrée en cylindre du ruban, et un dispositif produisant un mouvement rotatif relatif entre la tête et cette partie du ruban, autour de l'axe de la partie cintrée en cylindre.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'appareil pour la mise en oeuvre du procédé faisant l'objet de l'invention.
Les fig. 1 à 5 montrent schématiquement la formation d'enregistrements de sons sur un ruban, les fig. 6 et 6a illustrent en perspective et en coupe respective un exemple du guidage du ruban, les fig. 7 et 7a illustrent en perspective et en coupe respectivement un second exemple pour le guidage du ruban, les fig. 8 et 8a illustrent en perspective et en coupe respectivement un troisième exemple du guidage du ruban, les fig. 9 à 13 illustrent une forme d'exécution d'un appareil d'enregistrement et de reproduc tion d'enregistrements sonores,
la fig. 9 étant une coupe suivant la ligne x-x de la fig. 10, la fig. 10,à son tour, étant une coupe suivant la ligne I-I de la fig. 9, la fig. 11 montre un détail, la fig. 12 est une vue de cylindre suivant la fig. 9 tandis que la fig. 13 est une vue de l'extrémité extérieure du cylindre, les fig. 14 à 17 montrent une autre forme d'exécution d'un appareil d'enregistrement et de reproduction, la fig. 14 en est une vue en perspective,
la fig. 15 représente le mécanisme de com mande entraînant le cylindre, vu du côté com mande, les fig. 16 et 17 montrent le cylindre placé verticalement pour l'enregistrement s'étendant sur le large ruban comme le montrent les fig. 1 et 2, les fig. 18 à 22 montrent le mécanisme de guidage de la tête pour l'appareil des fig. 14 à 17, la fig. 18 en est une vue avec coupe partielle, la fig. 18a est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 18,
la fig. 19 montre en élévation et partiellement en coupe un détail de la fig. 18, la fig. 20 montre un détail, la fig. 21 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 18, la fig. 22 est une vue de face avec coupe partielle du détail de la fig. 20, les fig. <I>23a, b,</I> e montrent une tête d'enregis trement et de reproduction, les fig. 24 à 27 illustrent un mécanisme pour faire revenir automatiquement la tête d'enre gistrement et de reproduction à sa position de départ.
Sur les fig. 1 à 3 du dessin, on peut voir comment un large ruban porte des enregistre ments de sons, afin que ces derniers puissent être reproduits soit en laissant le ruban entier soit après découpage comme sur les fig. 4 et 5. Trois modes possibles de guidage du ruban sont repré sentés sur les fig. 6 à 8. Suivant la fig. 6, le large ruban 2 enroulé sur une bobine 1 est dévidé de cette bobine 1 et se déplace uniformément dans le sens de la flèche 3 entre les anneaux de guidage 4, 5, sur un gabarit ou mandrin constitué par un cylindre creux 6 (fig. 6a), avant d'être rebobiné sur la bobine 7.
Dans ce mode de guidage du ruban, il existe deux possibilités de balayage: 1. La tête d'enregistrement ou de reproduc tion 8 est entraînée dans un mouvement de rota tion autour du ruban par un anneau 10 entraîné par un moteur 9, la tête 8 étant fixée à cet anneau. Dans ce cas, la couche magnétisable du ruban est à la surface extérieure du cylindre.
2. La couche magnétisable du ruban est, au contraire, à l'intérieur du cylindre (voir fig. 6 et 6a) et la tête 11 entraînée depuis le moteur 12 par l'arbre 13 tourne à l'intérieur du cylindre ou mandrin de guidage 6. Le mandrin 6 est, dans ce cas, subdivisé en deux parties plus courtes sépa rées par un espace libre pour que la tête 11 tournant dans l'espace entre les deux parties puisse entrer en contact avec le revêtement du ruban constituant le support d'enregistrement.
Après chaque tour des têtes 8 ou 11, le ruban avance d'une ligne dans le sens de la flèche 3 de sorte que l'enregistrement du son s'effectue de telle manière que les lignes d'enregistrement 14 sur la couche magnétique s'étendent comme l'indique la fig. 1.
En variante, l'appareil suivant la fig. 6 peut être établi pour que les lignes d'enregistre ment 14a s'étendent comme représenté sur la fig. 2, c'est-à-dire que lorsque les têtes 8 ou 11 ont décrit un certain nombre de révolutions (chaque révolution correspondant à une avance d'une ligne du ruban de la fig. 6) et que le total des avances des lignes correspond à la longueur X du ruban (fig. 2), le ruban avance brusquement d'une distance Y de façon à former un espace libre correspondant à cette longueur. Dans ces espaces libres, le ruban peut être découpé en parties de longueur Z sans affecter les lignes d'enregistrement.
La longueur Z est de préférence égale à la largeur du ruban 2 pour que la partie découpée ait une forme carrée (fig. 5). On verra plus loin pourquoi une forme carrée est préférable.
La seconde possibilité d'enregistrement ou de reproduction sur ruban large est représentée sur la fig. 7. Dans ce cas, le ruban 15 est dévidé de la bobine 16 et guidé en une boucle cylin drique 17 (fig. 7a) autour de la tête d'enregistre ment ou de reproduction 18 agencée dans cette boucle 17.
Des essais ont montré qu'un ruban de 0,06 mm d'épaisseur a une rigidité suffisante pour s'étendre sans support et former un cylindre creux à condition que, comme sur le dessin, il arrive sous la plaque 19, passe autour des anneaux 20, 21 dont un est placé de chaque côté de la plaque 19, et après avoir passé sous la plaque 22, s'enroule sur la bobine 23. Les bords adjacents des plaques 19 et 22 sont écartés d'environ 0,15 mm alors que l'épaisseur du ruban est 0,06 mm. Les bords des plaques 19 et 22 sont arrondis pour que le ruban puisse passer dessus sans changement de direction brusque. Les anneaux 20 et 21 sont montés au- dessus des plaques dont ils sont écartés d'envi ron 0,1 mm.
Pendant l'enregistrement dans ce cas, la tête 18 tourne à l'intérieur du cylindre creux formé par le ruban. La surface du ruban munie de la couche magnétisable est également à l'inté rieur de ce cylindre et pendant l'enregistrement le ruban 15 est fixe. La tête 18 tourne, par exemple dans le sens de la flèche 24, et est animée -en même temps d'un mouvement d'avance dans le sens de la flèche 25.
Dans ce mode d'enregistrement, les lignes d'enregistrement obtenues ne s'étendent pas transversalement au bord du ruban, comme dans le cas des fig. 1 et 2, mais longitudinalement, comme sur la fig. 3.
Lorsque toute la surface intérieure de la boucle 17 est recouverte d'enregistrements, la tête 18 est ramenée dans la position initiale et le ruban 15 (fig. 3) est alors avancé de la distance A (fig. 3). Ici également, cette distance est égale à la largeur du ruban de sorte que dans ce cas la feuille qui peut être découpée, a une forme carrée (fig. 4).
Lorsqu'on compare la fig. 5 montrant une partie découpée d'un large ruban suivant la fig. 2, à la fig. 4 montrant une partie découpée de la fig. 3, on remarque qu'il suffît de tourner une de ces feuilles de 900 pour voir que les deux ont des dimensions égales et peuvent être placées dans le sens des pistes sonores, c'est-à-dire que bien que les deux enregistrements aient été obte nus sur un large ruban de façon différente, les feuilles peuvent être placées pour la reproduction sur le même cylindre. Ceci n'est toutefois pos sible que lorsque les feuilles sont carrées.
II faut évidemment veiller à ce que la direction du gradient des pistes sonores soit également la même, mais ceci peut être facilement obtenu pen dant l'enregistrement en faisant tourner les têtes 8 et 11 (fig. 6a) et 18 (fig. 7a) dans un sens déterminé d'avance, qui est le même pour tous les enregistrements.
Pour obtenir une trace visible des enregistre ments ou également des traces aux endroits où les feuilles individuelles doivent être découpées dans le large ruban, celui-ci est muni avant l'enregistrement de marques imprimées corres pondant à la série des feuilles 1, 2, 3, etc. ou bien l'impression s'effectue dans l'appareil d'enregis trement qui, à cette fin, est équipé d'un méca nisme d'impression pouvant être commandé à la main ou pouvant fonctionner automatique ment après chaque enregistrement. En variante ou en supplément, des indications de durée peuvent être imprimées sur le ruban avant l'enre gistrement ou peuvent être appliquées pendant l'enregistrement par un mécanisme d'impression semblable, par exemple, aux mécanismes de pointage.
La troisième possibilité de reproduction des enregistrements dans le cas de l'enregistrement du son sur ruban large est l'agencement repré senté sur la fig. 8. Avec l'appareil de cette forme d'exécution, un appareil d'enregistrement et de reproduction du son peut avoir les dimensions les plus petites possibles pour produire des enre gistrements sur une période ininterrompue très longue sur ruban large.
II est également possible avec cet appareil d'effectuer des enregistrements avec le mode d'exploration représenté sur les fig. 1, 2 et 3. De même, ces enregistrements peuvent être natu rellement reproduits sur le même appareil, tout comme il est possible de reproduire sur le même appareil les enregistrements décrits avec référence aux fig. 6 et 7.
Suivant les fig. 8 et 8a, le large ruban 27 est enroulé sur une bobine 26 placée dans un cylindre 28. Le ruban sort de l'intérieur du cylindre par une fente 29 et passe autour de l'enveloppe du cylindre, puis est à nouveau introduit à l'intérieur du cylindre par la fente 29 pour s'enrouler sur la bobine 30. Le cylindre sert à la fois de récipient de conservation pour le large ruban et de support pour la partie du ruban disposée sur sa périphérie extérieure où le son est enregistré.
Tandis que le cylindre tourne, la tête 31 se déplace à sa surface dans le sens de la flèche 32 (pistes sonores suivant la fig. 3) ou bien le cylindre reste fixe et la tête se déplace â une vitesse de balayage appropriée dans le sens de la flèche 32, puis est rapidement ramenée en posi tion initiale pour commencer une nouvelle piste d'enregistrement (agencement suivant la fig. 1).
Dans ce cas, le ruban se déplace continuellement sur l'enveloppe du cylindre à une vitesse corres pondant à l'écartement des lignes ou bien le cylindre tourne lentement à une vitesse corres pondant à l'écartement des lignes et après chaque tour le ruban est divisé d'une longueur corres pondant à sa largeur (agencement suivant la fig. 2).
Pour éviter de devoir ramener rapidement la tête avec ce procédé d'enregistrement, deux têtes peuvent être reliées électriquement en parallèle pour balayer alternativement des lignes en com mençant à la même extrémité du cylindre. C'est- à-dire que, tandis qu'une tête effectue l'enregis trement, l'autre, soulevée du cylindre, reprend sa position initiale.
La forme d'exécution suivant la fig. 8, qui est la forme préférée, sera plus amplement décrite avec référence à des formes d'exécution pratiques représentées sur les fig. 9 à 27.
On notera que les parties individuelles peu vent avantageusement être appliquées à des appa reils connus et que, par conséquent, on n'est pas réduit à l'emploi de ces parties dans le dispositif décrit plus loin. Ces caractéristiques s'appliquent par exemple plus spécialement à l'agencement de la bobine de ruban large dans le cylindre ser vant également à l'enregistrement. D'autre part, l'agencement de la bobine de ruban large dans un cylindre n'est pas seulement applicable à un ruban pourvu d'une couche magnétisable. Le ruban enroulé sur la bobine peut être également une pellicule photographique ou un ruban sur lequel l'enregistrement est effectué par une aiguille ou un stylet.
D'autre part, il est également possible d'uti liser le cylindre avec un rouleau de ruban, par exemple associé à un système télégraphique de transmission d'image afin d'enregistrer des images.
Une forme pratique de cylindre est représen tée sur la fig. 9 en coupe suivant la ligne X-X de la fig. 10, tandis que la fig. 10, à son tour, est une coupe suivant la ligne I-I de la fig. 9. La fig. 12 est une vue du cylindre suivant la fig. 9, tandis que la fig. 13 est la vue de l'extrémité extérieure du cylindre. Une autre coupe du cylindre suivant la ligne IX-IX de la fig. 10 est représentée sur la fig. 24.
Sur cette figure, on peut voir au-dessus de la ligne de coupe VII-VII un dispositif décrit plus loin qui sert à entrainer automatiquement le ruban sur la surface du cylindre pendant le changement.
Le large ruban enroulé sur l'arbre creux 33 pour former une bobine 34 est placé dans le cylindre creux 35 (fig. 9 et 10). Le cylindre creux 35 est fermé à ses deux extrémités par les couvercles 36 et 37. Le couvercle 36 est fixé sur le corps du cylindre 35 tandis que le couvercle 37 est fixé par exemple par un dispositif à baïon nette 38 (fig. 12) de façon à pouvoir être enlevé. Sur le couvercle 37 est fixée la plaque d'appui 39 à laquelle correspond une plaque d'appui sem blable 40 sur l'autre couvercle. La plaque d'appui 40 à son tour peut être facilement reliée à la plaque d'appui 39 par deux baguettes trans versales 41 et 42 (fig. 10).
Entre les plaques d'appui, les arbres 33 et 43 pour bobiner le large ruban sont supportés aux deux extrémités dans des trous de guidage allongés 44, 45, 46 et 47. De plus, les arbres d'alimentation 48, 49 et 50 sont également supportés dans des ouvertures appro priées 51, 52, 53. La fig. 11 montre une des plaques d'appui prise séparément.
L'arbre 49 est de préférence revêtu d'une couche de caoutchouc pour assurer un bon contact de frottement entre cet arbre et le ruban pressé contre lui par les arbres 48 et 50.
Les ressorts 54 et 55 attachés entre les extré mités des arbres attirent l'un vers l'autre les arbres 33 et 43. Cette action est identique aux deux extrémités des arbres 48 et 50, de sorte que ceux-ci sont pressés contre l'arbre revêtu de caoutchouc 49. L'ensemble de l'agencement assure que le ruban dévidé de la bobine d'ali mentation 34 se déplace entre les arbres d'ali mentation 48 et 49 et passe par la fente 56 ménagée dans le cylindre 35 vers l'extérieur sur la surface du cylindre et, après avoir passé autour de cette surface, rentre par la fente 56 pour être rebobiné après passage entre les arbres d'alimen tation 49 et 50 sur l'arbre 43.
En ne faisant tour ner que l'arbre d'alimentation 49, le ruban peut être entraîné vers l'avant ou vers l'arrière sur la surface du cylindre et est toujours appliqué sur celui-ci sous tension. Ceci a une importance par ticulière dans le cas où le ruban est automatique ment avancé ou reculé sur la surface du cylindre par un dispositif qui sera décrit plus loin. Pour le moment, on supposera que cette alimentation est effectuée à la main. A cette fin, un bouton tournant 57 (fig. 12 et 24) passe par une ouver ture dans le couvercle 37 et s'adapte sur l'extré mité munie d'un tenon transversal 58 (fig. 24) de l'arbre d'alimentation 49, de sorte que celui-ci peut être facilement tourné à la main.
L'autre extrémité de l'arbre 49 a exactement la même construction . et une ouverture est également prévue dans le couvercle 36 pour y introduire le bouton 57.
Cette construction uniforme des couvercles des deux côtés du cylindre a une importance particulière, par exemple lorsqu'on utilise un cylindre destiné uniquement à effectuer des enre gistrements de longue durée à des fins de vérifi cation, enregistrements qui ne doivent être repro duits que lorsque la vérification est nécessaire pour une raison particulière. Un exemple est l'emploi de cet appareil dans les systèmes de sécurité pour les avions ou les trains. Dans ces cas, les enregistrements obtenus sont conservés pendant un certain temps et lorsque ce temps est écoulé sans qu'il y ait eu lieu d'effectuer une vérification, les cylindres sont à nouveau utilisés.
Il serait alors normalement nécessaire de rebo- biner d'abord le ruban pour permettre d'effec tuer des enregistrements dans le sens de rotation normal de l'enregistrement. Mais grâce à la possibilité bilatérale d'atteindre l'arbre 49 pour l'entraîner, il suffit de placer le cylindre 35 à l'envers dans le dispositif, pour que la bobine d'alimentation soit à nouveau du côté voulu pour le dévidage. Ce système réduit les frais de fabri cation des parties mécaniques de l'appareil à usage spécial, puisque sans cela des engrenages de marche avant et de marche arrière seraient nécessaires.
Il est évidemment possible d'utiliser de tels engrenages et cet agencement sera décrit plus loin en relation avec le dispositif d'avance ment automatique du ruban.
Cette forme d'exécution simple de l'appareil pour l'enregistrement et la reproduction com prend en outre le dispositif d'entraînement pour faire tourner le cylindre 35 contenant la bobine de ruban large et l'arbre à vis 59 (fig. 14) qui tourne positivement avec cet entraînement et qui, de façon connue, fait avancer le support 60 des têtes avec la tête d'enregistrement et de repro duction 61 et une tête d'effacement 62 le long du cylindre tournant 35. Une caractéristique nouvelle de cet agencement est que le cylindre 35 est centré du côté de la commande par un tenon<B>167</B> (fig. 15).
Par conséquent, pour intro duire le cylindre 35 dans le dispositif, on enfile un de ses trous centraux 63 ou 64 (fig. 9, 24) sur le tenon 167, tandis que le cliquet d'alimentation dépasse dans l'un des trous 65 ou 66. Le centrage du cylindre et sa fixation en position centrale sont effectués à l'autre extrémité par la pointe cen trale 67 qui se place sous l'action d'un ressort dans le trou central de cette extrémité. De cette manière, le cylindre peut être facilement changé, puisqu'il suffit de retirer la pointe de centrage d'un des trous centraux 63 ou 64 à l'aide de la poignée 68 pour libérer le cylindre immédiate ment afin de l'enlever.
La fig. 15 représente le mécanisme de com mande entraînant le cylindre, vu du côté commande.
Le cylindre 35 introduit est entraîné par le moteur 69 dans la direction de la flèche 73 par la roue de commande intermédiaire 72 qui repose sous l'action d'un ressort sur le tam bour 70 du moteur et le volant 71, de préférence recouvert de caoutchouc pour augmenter le frottement. L'arbre à vis sans fin 59 est entraîné à une vitesse appropriée par les engrenages 74, 75 et 76, le sens de la rotation étant indiqué par les flèches. Dans la forme illustrée, l'arbre 59 est fileté avec pas à droite et pas à gauche, puisque le support de la tête doit pouvoir se déplacer dans le sens de la flèche 77 pendant l'enregistre ment ou la reproduction.
Le rapport de trans mission entre le nombre de tours du cylindre 35 et le nombre de tours de l'arbre est supposé égal à 1: 1, le pas du filet de la vis étant égal à l'écar tement des pistes sonores individuelles.
Si la largeur du ruban est de 254 mm par exemple, la partie du large ruban sur laquelle doit s'effectuer l'enregistrement et qui est placée au-dessus de la surface du cylindre, peut avoir 254 mm à la circonférence moins une marge de 14 mm, qui reste sans enregistrement pour que -les morceaux découpés du ruban puissent être reliés comme des feuilles volantes. De même, des marges de 7 mm sont laissées sur le ruban à l'extrémité de droite et à l'extrémité de gauche du cylindre, et on n'effectue pas d'enregistrement sur ces marges pour laisser sortir la tête, comme indiqué en B, C et D sur la fig. 3.
En supposant également que la piste d'enre gistrement a une largeur de 1 mm, on peut enregistrer 240 lignes les unes à côté des autres. Avec une vitesse de rotation de 6 cm par seconde de la circonférence du cylindre par rapport à la tête 61, le cylindre 35 tourne une fois toutes les 4 secondes, de sorte que la surface du cylindre est recouverte d'enregistrement en 16 minutes. Si le cylindre contient une réserve de 36 m de ruban on peut effectuer 140 changements, de sorte que la quantité totale de ruban enroulé suffit pour enregistrer pendant 36 heures. Dans l'exemple choisi, le diamètre du cylindre 35 est 76,4 mm et sa longueur 254 mm, augmentée par le rebord des couvercles 36, 37, de 10 mm chacun, ce qui donne une longueur totale du cylindre de 274 mm.
Lorsqu'on ne désire enregistrer et reproduire que la parole, on dispose de supports magnétiques qui permettent de réaliser une vitesse des sup ports devant les têtes de 25,4 mm par seconde pour obtenir des enregistrements de bonne qua lité jusqu'à 3000 C/S. Dans ces conditions, la capacité d'enregistrement totale du rouleau de ruban contenu dans le cylindre de l'exemple cité est approximativement 88 heures. En outre, des essais ont montré qu'il est possible de réduire jusqu'à 0,5 mm l'écartement entre les pistes d'enregistrement d'un support magnétique, ce qui double encore la capacité d'enregistrement et permet donc d'enregistrer continuellement pendant 176 heures, soit une semaine.
Ces conditions sont obtenues en- utilisant des dispositifs techniques extrêmement simples, sans que les dimensions totales de l'appareil dépassent celles d'une machine à écrire ordinaire.
On décrira ci-après comment effectuer un enregistrement ininterrompu sur toute la réserve de ruban contenue dans le cylindre 35. Les conditions sont: 1. Que la tête d'enregistrement revienne auto matiquement à sa position initiale lorsque toute la surface du cylindre a été recouverte d'enregis trements et 2. Que pendant cette période qui peut être très brève (j/, seconde à 1/10e de seconde) une nouvelle section de ruban d'enregistrement, non encore recouverte d'enregistrements, soit placée sous tension autour du cylindre. (1) Le mécanisme de guidage de la tête est représenté sur les fig. 18 à 22.
Les fig. <I>23a, b, c</I> montrent une tête d'enregistrement et de repro duction qui supporte sans usuré des périodes d'enregistrement extrêmement longues et inin terrompues.
Comme on l'a déjà mentionné, il est néces saire que le support 60 des têtes, muni d'une tête d'enregistrement ou de reproduction 61 et d'une tête d'effacement 62 (fig. 14 et 15), puisse reprendre sa position initiale après avoir exploré toute la surface du cylindre. Ceci est obtenu de la manière suivante: L'écrou fendu 164 monté à la manière d'une pince sur le support 60 de la tête, les bras 163 de la pince pouvant tourner autour du pivot 165, attaque dans sa position fermée, représentée, le pas de vis de l'arbre 59 et est maintenu en posi tion fermée par le ressort 166.
Lorsque l'arbre 59 portant un filetage avec pas à droite tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, le sup port 60 des têtes portant les deux têtes 61 et 62 se déplace dans le sens de la flèche 77 (voir également fig. 14) sur le cylindre 35. Pendant ce mouvement, le fil ou le ruban 67' fixé au sup port 60 des têtes tend un ressort en spirale déjà légèrement chargé, prévu dans le logement 168. Dès que le support 60 des têtes atteint la posi tion correspondant à l'extrémité 169 du cylin dre 35, le logement du support 60 frappe le bouton de contact 170, qui, à son tour, est monté avec le bobinage magnétique 171 d'un solénoïde, de façon à coulisser sur la barre triangulaire 79 et peut être bloqué en position sur cette barre à l'aide de la vis moletée 172.
Le bouton de contact 170, ferme le circuit d'une source de courant 173 passant par le bobinage 171 du solénoïde qui attire l'armature 174 du solénoïde à l'intérieur du bobinage, de telle sorte que le coin 175 relié à l'armature 174 du solénoïde pénètre entre les bras 163 de la pince et les écarte. Les bras 163 prennent alors la position repré sentée en traits pointillés sur la fig. 18, écartant l'écrou fendu 164 de l'arbre fileté 59.
En même temps, le coin 177' porté par la tringle 176 se déplace sous l'action des ressorts 78 entre les bras 163 de la pince et ceux-ci ne peuvent plus se fermer, même si le coin 175 de l'autre côté ne s'y trouvait plus. Ce sera le cas dès que l'écrou 164 se sera dégagé de l'arbre fileté 59, puisque le support 60 des têtes revient immédiatement à sa position initiale, attiré par le ruban 67', qui est fixé au ressort sous charge dans le logement 168 (fig. 14). Dès que le support des têtes arrive à sa position de départ, la tringle 176 frappe un arrêt déplaçant le coin 177' et libère ainsi les bras 163 de la pince, de sorte que l'écrou 164 se ferme une fois de plus sur l'arbre fileté 59 et que le mouvement d'alimen tation du support des têtes le long du cylindre 35 recommence.
Pour assurer un guidage sans grip page du support 60 des têtes, on a placé autour de l'arbre fileté 59 un manchon 80 (fig. 18, 19) relié à ce support et percé de deux trous 81 à travers lesquels l'écrou en deux parties 164 peut attaquer l'arbre fileté. En plus le manchon 83 du support 60 des têtes coulisse sur une seconde tringle de guidage 82.
(2) Lorsque le support 60 des têtes quitte sa position extrême 169 pour amorcer son mouve ment de retour, il est nécessaire que la section du large ruban recouverte d'enregistrements soit enroulée et qu'en même temps une nouvelle section ne portant pas d'enregistrements soit placée sur la surface du cylindre. Cette opération doit s'effectuer pendant que le cylindre décrit une révolution, c'est-à-dire pendant que le support 60 des têtes après que l'écrou 164 s'est replacé dans le pas de vis de l'arbre fileté, s'est déplacé tout au plus de la largeur d'une piste.
Pour que cette opération puisse s'effectuer automatiquement, on a prévu l'agencement représenté au-dessus de la ligne de coupe VII-VII de la fig. 24 et sur les fig. 25 et 26.
Ce dispositif comprend une âme 84 et une couronne dentée 85 à dents intérieures 86, tour nant autour de l'âme. La couronne dentée 86 est maintenue sur l'âme 83 par trois éléments 87. Sur l'âme 84 est également disposée une com mande 88 comprenant trois roues dentées engre- nantes 89, 90 et 91. Le levier 92 qui bascule autour d'un pivot 93 sur lequel peut tourner également la roue dentée 89, avec ses dents 94 et le levier 95, sert à mettre alternativement et sélectivement en engagement les roues den tées 90, 91 avec les dents intérieures 86. La roue dentée 91, lorsqu'elle est inclinée vers le levier 92 s'incline également avec le levier 91' qui présente une ouverture allongée autour du pivot 84'.
La fig. 25 montre la roue dentée 90 en engagement dans une position, tandis que la fig. 26 montre la roue dentée 91 en engagement dans l'autre position. Le pivot 97 est relié de façon rétractile à la poignée de réglage 96 de façon à entrer en contact avec les alésages 100, 101 et à bloquer sélectivement le levier 92 dans l'une ou l'autre de ses deux positions, la position choisie étant indiquée par des repères 98, 99, associés au levier 92 et placés sur le côté extérieur de l'âme 84 (fig. 27). La couronne dentée 85 porte également un nez 102.
L'ensemble peut être placé sur le couvercle 36 ou 37 du cylindre 35, la saillie 103 de l'âme 84 se plaçant dans un des alésages centraux des couvercles, tandis que la dent 94 de la roue dentée 89 se place au-dessus de la saillie et du tenon 58 prévu à l'extrémité correspondante de l'arbre d'alimentation 49. De cette façon, la commande comprenant les roues dentées 89, 90 et 91 est accouplée à l'arbre d'alimentation 49. Si la couronne dentée 85 tourne sur l'âme 84, cette rotation est transmise à l'arbre d'alimentation 49 et le large ruban, suivant que la roue dentée 90 ou 91 a été amenée en engagement avec les dents intérieures 86 de l'anneau 85, glisse sur le cylindre vers l'avant ou vers l'arrière.
Le rapport de transmission des roues dentées est choisi de telle sorte que dès que la couronne dentée 85 a décrit un tour complet relativement au cylindre 35, l'arbre d'alimentation 49 tourne autant de fois qu'il est nécessaire pour que le large ruban glisse sur le cylindre de la largeur A (fig. 3) ou (X -t- Y) (fig. 2), amenant ainsi une longueur correspondante de ruban non utilisé sur sa circonférence.
Ce mouvement se produit lorsque le cylin dre 35 tourne d'un tour complet tandis que la couronne dentée 85 reste fixe. Il s'effectue en pratique chaque fois que la surface du ruban a été complètement recouverte d'enregistrements et que le support 60 des têtes a fermé le circuit électrique du solénoïde 71 (fig. 20). Un levier 104 avance alors et le nez 102 de la couronne den tée 85 frappe ce levier et le maintient en position fixe jusqu'à ce que le cylindre ait accompli un tour complet, puis le levier 104 est à nouveau retiré et libère le nez 102 qui peut continuer à tourner.
Le levier 104 coopère avec l'arma ture 174 du solénoïde de façon que son bras long 105 repose sur l'armature 174 et dès que ce dernier est attiré par la fermeture du con tact 107', le levier 105 attiré par le ressort 106 suit le mouvement. Des ressorts de contacts 107, <B>108</B> sont reliés en parallèle au contact 107'. Le ressort 107 repose contre le bras de levier 104 et entre en contact avec le ressort 108 dès que le bras de levier 104 se place sur le trajet du nez 102 de la couronne dentée 85. Tant que les contacts 107 et<B>108</B> restent fermés, l'armature 174 du solénoïde reste également attirée, et ce n'est que lorsque le support de la tête a repris sa position initiale qu'il frappe le contact<B>109</B> à l'extrémité de son mouvement et ouvre le circuit du solé noïde.
A ce moment, le solénoïde 171 est mis hors circuit et l'armature attirée par le ressort 110 reprend rapidement sa position et en même temps déplace le bras de levier 105, ce qui libère également le nez 102 sur le bras de levier 101. Le mouvement de retour du support 60 des têtes correspond exactement à un tour du cylindre. Une autre caractéristique particulière est le montage de la tête 61 d'enregistrement et/ou de reproduction et de la tête d'effacement 62 (fig. 18). Des barres de guidage 111, 112 sont fixées sur les têtes et coulissent dans les organes de guidage 113, 114 (voir également coupe V-V de la fig. 18a).
Les organes de guidage 113, 114 peuvent basculer autour de pivots 115, 116 et sont maintenus par des pinces 117, 118 serrées sur le support 60 des têtes.
Vu la possibilité de basculement des organes de guidage 113, 114, on peut aligner exactement les têtes 61 et 62 sur le milieu de l'axe du cylin dre 35, ce qui ne doit être effectué qu'une seule fois. De cette façon, les entrefers 115' des têtes reposent exactement sur la surface du cylindre quel que soit son diamètre.
La protection des entrefers 115' des têtes de l'usure par frottement sur la couche magnéti- sable est illustrée sur les fig. <I>23a, 23b</I> et 23e qui représentent toutes la tête vue de manières diffé rentes. L'électro-aimant 116' est disposé dans un logement fermé 118' dont les bras de l'aimant sortent d'un côté. Le sabot 117' est glissé sur ces bras pour remplir deux fonctions: 1. Il serre les bras de l'aimant l'un contre l'autre vers l'entrefer 115' puisque ceux=ci doivent passer par une perforation inclinée sui vant leur angle.
2. Le sabot 117' est en une matière non magnétique très dure, par exemple en verre dur, de sorte que l'usure est négligeable. A l'aide des vis 119, 120, le sabot est fixé sur le logement 118'. Le côté de la tête qui repose sur le cylindre 35 est rodé pour épouser le rayon du cylindre et la lon gueur du sabot est suffisante pour que la tête puisse glisser sur la fente 56 prévue dans le cylindre 35 sans tressauter.
Avec l'appareil décrit ci-dessus, des enregis trements peuvent être effectués dans lesquels les lignes d'enregistrement s'étendent comme sur la fig. 3, mais des feuilles peuvent être également jouées sur cet appareil, suivant les fig. 4 et 5. Le cylindre d'enregistrement 35 peut être horizontal ou vertical. En principe, ce cylindre peut fonc tionner dans une position quelconque.
Pour que des enregistrements puissent égale ment être effectués avec les lignes d'enregistre ment s'étendant sur le large ruban comme le montrent les figures 1 et 2, on dispose le cylindre verticalement (fig. 16 et 17). Dans ce cas, l'appa reil est monté sur un support 119, de telle sorte qu'on puisse utiliser pour faire tourner l'en semble le moteur d'un plateau tourne-disques,, dont le plateau 120 tourne sous le support. Dans la forme représentée, le moteur du tourne- disques sert à entraîner l'arbre fileté 59. Le cylindre 35 est fixe et est empêché de tourner par le tenon 122.
L'arbre fileté 59 a un pas rapide, de telle sorte que le support des têtes 60, qui a la même construction que sur les figures 18 à 22, se déplace le long du cylindre dans le sens de l'axe du cylindre, à la vitesse d'enregistrement désirée dès que l'écrou 64 se ferme autour de l'axe 59.
Pour équilibrer le poids du support des têtes, il est prévu un contrepoids 124 relié au support 60 des têtes par un câble<B>123</B> guidé sur un galet 121. Le support des têtes est également guidé par une tringle 125 montée sur les pièces d'extrémité 126 et 127. Ces pièces d'extrémité peuvent basculer autour de l'axe de l'arbre 59 de telle sorte que lorsque la tringle 125 est déplacée, les têtes 61, 62 qui, dans ces dispositifs, sont placées l'une au- dessus de-l'autre, soient simultanément écartées de la surface du cylindre (voir position en traits pointillés sur la fig. 17).
Cet écartement des têtes est nécessaire pour éviter, lorsque les têtes reviennent à la position initiale (extrémité infé rieure), que la tête d'effacement efface la ligne qui vient d'être enregistrée. Le mouvement d'écartement est effectué par l'armature du solénoïde 128 accouplé à la pièce d'extrémité basculable 127 par une tringle 129. Lorsque le bobinage 130 du solénoïde cesse d'être excité, le ressort 131 ramène ce levier basculant jusqu'à l'arrêt 132' en position de travail des têtes 61, 62.
L'enregistrement sur la surface du cylindre, et par conséquent sur la surface du large ruban magnétique, est effectué de telle façon que les lignes d'enregistrement sonores soient disposées sur le large ruban comme sur la fig. 1. Dans ce cas, comme on l'a déjà mentionné, le cylindre reste fixe. D'autre part, le large ruban avance continuellement à une vitesse correspondant à l'écartement des pistes sonores, tandis que les têtes et leur support 60 passent de<B>là</B> partie inférieure à la partie supérieure.
Le mouvement du ruban est assuré par les roues dentées 131, 132 et 133 entraînées à partir de l'arbre 59 par l'engrenage 134 fixé sur celui-ci. L'engrenage 131 est accouplé à l'arbre d'alimen tation 49 du cylindre 35 (fig. 24).
Lorsque les têtes sont passées de la partie inférieure à la partie supérieure, produisant ainsi une ligne d'enregistrement du son, le logement du support 60 des têtes frappe le contact 135. Le circuit des bobinages 130 et 137 des solénoïdes est ainsi fermé à partir de la source 136. L'arma ture 74 du bobinage 137 est attirée et ouvre les bras de la pince portant l'écrou fendu dans le support 60 des têtes, comme on l'a expliqué avec référence à la fig. 14. En même temps, se ferme le contact 138 qui est relié en parallèle au contact 135 pour empêcher les bobinages du solénoïde de se désexciter lorsque le contact 135 s'ouvre lors du mouvement de retour du sup port 60 des têtes.
Ce n'est que lorsque le sup port 60 des têtes arrive à la partie inférieure qu'il frappe le contact normalement fermé 139 placé à cet endroit et ouvre ce contact. De cette manière, le circuit de la source 136 est interrompu pour désexciter à la fois les bobinages de solé noïdes 130, 137; le levier 127 entièrement attiré reprend sa position normale dans laquelle les têtes 61, 62 sont à nouveau appliquées sur le cylindre; l'écrou fendu dans le support des têtes se ferme à nouveau autour de l'axe 59, l'arma ture 74 du solénoïde reprend sa position initiale, et le fonctionnement de l'enregistrement sur une autre piste sonore reprend.
On a constaté en pratique que l'interruption de l'enregistrement lorsque la tête descend de la partie supérieure à la partie inférieure (1/10 à 2/10 sec.) est si courte qu'elle peut être négligée, particulièrement lorsqu'on enregistre la parole, et que cette interruption ne sera pas remarquée au cours de la reproduction. En particulier il n'y a aucune anomalie électrique parce que les têtes de son magnétiques ne produisent aucun courant lorsqu'elles ne reçoivent pas d'impulsion magné tique. Il est impossible qu'elles en reçoivent pen dant la descente des têtes, puisqu'elles sont écartées de la couche magnétisable. En outre cet enregistrement sur large ruban peut, après décou page en feuilles, être reproduit sur un appareil à cylindre du type de la figure 14 comme on l'a déjà expliqué plus haut.
Lorsqu'on désire découper des feuilles dans le large ruban, l'enregistrement peut également être effectué avec l'agencement des pistes sonores décrit avec référence à la fig. 2. Dans ce cas, tou tefois, le ruban n'est plus entraîné par les roues dentées 131, 132, 133, 134 sur le cylindre fixe mais ce dernier est entraîné par l'arbre 59 de façon à avancer d'un espacement des pistes sonores à chaque passage du support des têtes. Cette caractéristique mise à part, le remplacement de la surface de ruban recouverte d'enregistrement par une surface vierge s'effectue par le fait que le cylindre porte un dispositif semblable au dispositif décrit avec référence aux fig. 25 à 27, produisant un changement après chaque tour complet du cylindre 35.
Il est exact que dans ce cas, le cylindre 35 doit tourner plus rapidement pendant la durée du changement, mais ceci n'entraîne aucune diffi culté de construction et peut être facilement obtenu en reliant le cylindre 35 à son arbre d'entraînement par un embrayage patinant auquel est relié le tenon d'une croix de Malte du côté moteur de l'embrayage, de telle façon que ce tenon, après chaque tour du cylindre 35, entre en prise avec la croix de Malte et intercale ainsi entre des périodes successives de mouve ment tournant lent du cylindre, des périodes de mouvement tournant rapide.
11 résulte de ce qui précède que lorsque le support a été subdivisé en feuilles, comme indiqué plus haut, celles-ci peuvent, à l'état original ou sous forme de copies, être reproduites, conti nuellement ou dans un ordre désiré quelconque, en les assemblant à nouveau par collage ou de toute façon appropriée, ou en les plaçant l'une au-dessus de l'autre dans l'ordre désiré, les feuilles étant alors placées automatiquement et individuellement par un dispositif d'entraîne ment, semblable par exemple au placement pneu matique de feuilles de papier sur le cylindre d'une machine à imprimer, sur le cylindre de balayage et, après la reproduction, enlevées automatique ment de ce cylindre.
Le large ruban est maintenu pendant et après l'enregistrement dans un récipient facilement manipulé et peut également rester dans ce réci pient pour le classer. Toutefois, après une certaine durée d'enregistrement, le support peut être découpé en feuilles individuelles qui, pendant le reste de la durée d'enregistrement, peuvent être transcrites à la machine à écrire de façon connue ou, dans le cas d'un enregistrement magnétique, peuvent être reproduites par copiage.
Dans la description on a supposé que l'enre gistrement du son est effectué magnétiquement. Pour cet appareil, on a utilisé un large ruban muni d'une couche magnétisable, dont la largeur est 254 mm et la longueur 36 m. L'épaisseur du ruban est 0,06 mm avec la couche magnétisable. Ce ruban peut être enroulé sur un mandrin de 10 mm de diamètre pour former une bobine de 55 mm de diamètre qui se place dans le cylindre qui, pendant l'enregistrement et/ou la repro duction, sert au balayage de la surface du ruban. IL n'est pas nécessaire que le récipient dans lequel le rouleau de ruban est placé ait une forme cylindrique, mais sa forme peut être également ovale ou allongée avec des côtés arrondis.
Pour introduire le rouleau de ruban dans le récipient, l'enveloppe de celui-ci peut être fermée et le ruban peut être introduit par une extrémité ou bien l'enveloppe peut être divisée et peut s'ou vrir. L'enregistrement peut également être exécuté par un système utilisant un stylet, ou un pinceau d'un rayonnement corpusculaire ou non corpus culaire, par exemple des rayons X modulés au point de vue sonore, ou des rayons électroniques. Lorsqu'on utilise des rayons X, la production des copies peut déjà s'effectuer pendant l'enre gistrement, un certain nombre de rubans étant placés l'un au-dessus de l'autre pendant l'enre gistrement pour passer par le dispositif d'enre gistrement et être exposés simultanément, les rayons X pénétrant à travers toutes les couches de rubans.
Ceci vaut également, dans une certaine mesure, pour le rayonnement électronique.